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 I wish I know the right from the start ( gabriel )

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I wish I know the right from the start ( gabriel ) Vide
Message(#) Sujet: I wish I know the right from the start ( gabriel ) I wish I know the right from the start ( gabriel ) EmptyMer 31 Mar 2010 - 18:31

♣ i wish i know the right from the start
quelques heures plus tôt
C’était une matinée tout à fait tranquille, dans la maisonnée des Matthews; rien d’exceptionnel sur ce point. Lyann et Conner se préparaient lentement, mais sûrement, pour leur journée de travail et la petite Camille, pour sa garderie. Chacun se gardait bien de parler à l’autre, enfermée dans le silence si caractéristique des matins de semaine où l’on aurait préféré rester au lit, à dormir ou faire autre chose… La jeune demoiselle avait les yeux fixés sur le dessin animé du moment, Conner avait le nez fourré dans son journal et Lyann, dans sa revue de psychologie, critiquant intérieurement son dernier article qu’elle ne trouvait pas à point. Rien ne laissait présager que quelque chose allait briser cette harmonie silencieuse. Ou plutôt quelqu’un. « Quel racaille, ce McAllister ! » lança alors Conner, son regard posé l’article en question. Offusquée, Lyann leva des yeux sévères en sa direction, se contentant d’un « Conner! » bien placé en guise de réponses, puis ses yeux se posèrent sur leur fille. « Pas devant la petite, bon sens ! », se contenta d'ajouter, espérant que cette dernière n'avait pas suivi une nette mot de la conversation en cours entre les deux adultes. Malheureusement, elle les regardait avec des grands yeux qui se posait mille et une question. Reprochant intérieurement à Conner sa maladresse, Lyann se leva et embrassa la front de sa fille, caressant ses cheveux avec affection : ils étaient presque rendu à la moitié du dos, et Camille ne voulait en rien qu'on les coupe. « Qu'est-ce qui se passe, maman? » demanda-t-elle alors à Lyann. Cherchant du regard Conner, qui était déjà retournée à la lecture si passionnant de son journal, la psychologue se pencha à la hauteur de sa fille pour lui répondre. « Rien, ma belle. Papa a dit un gros mot et maman n'était pas contente, c'est tout. » Elle joua encore, pendant un moment, avec les cheveux de sa petite princesse avant de laisser cette dernière continuer de regarder son dessin animée, oubliant tout de ce qui venait de se passer. Ah, l'innocence des enfants... S'il y avait bien une chose qu'elle regrettait de son enfance, c'était celle-là.

Contournant la table, afin d'aller rejoindre Conner de son côté, elle accota son menton sur l'épaule de ce dernier afin de lire avec lui l'article qui l'avait tant mit en rogne contre Gabriel. Lorsque ses yeux buttèrent sur des mots comme escroquerie, détournement de fond et blanchiment d'argent sale, Lyann déglutit difficilement. Encore une chose que lui avait caché Gabriel… quoiqu’elle se doutait bien qu’il avait probablement eut ses raisons de ne pas aborder ce sujet de conversation qui aurait tôt fait de lever un vent de révolte dans le cœur de Lyann qui n’approuvait pas toujours les actions de ce dernier, sans pour autant le juger à ce sujet. Elle avait été à ses côtés lorsqu’il avait démentit son homosexuel – que plusieurs personnes, malgré tout, savait être une réalité. Et en son fort intérieur, elle savait qu’elle serait encore là pour lui dans cette nouvelle épreuve qu’il affrontait aujourd’hui. Se relevant, elle embrassa au passage Conner sur la joue avant de s’en éloigner, question d’aller se préparer. Ce dernier la regarda s’éloigner en haussant les épaules, ne comprenant pas trop son attitude. Mais tout comme lui, Lyann était parfois imprévisible. Ce n’est que lorsqu’elle revint, quelques instants plus tard, vêtue de son plus beau tailleur, qu’il commença à comprendre. Cependant, il n’eut pas le temps de faire une remarque qu’elle le devança. « Je vais passer le voir avant mon premier rendez-vous, tu peux aller reconduire la petite à la garderie? » Elle avait déjà enfilée son blouson, prête à partir. Elle n’attendait que son accord, qu’il lui donna en maugréant avant de retourner à ses lectures si passionnant (noter l’ironie). Envoyant un baiser volant à sa petite puce, cette dernière la salua d’un sourire, attrapant son bisou au vol. « Je vous aime, à plus tard mes chéris. » Puis, elle disparu derrière la porte du 1588, Lemon Street.

Entrer à la prison était, pour Lyann, une tâche nettement moins compliqué que ce à quoi elle s’attendait. De son statut de psychologue, elle avait des droits semblables à ceux des avocats, de procureurs de la couronne et des enquêteurs de police ; des gens qui travaillaient pour la justice de leur pays. Outrepassée ses droits ne lui était pas venu à l’idée avant de tomber sur un garde de sécurité qui, apparemment, semblant de fort mauvaise humeur. « Oui? » fit-il seulement en la voyant s’approcher. « Je viens pour voir le sénateur Gabriel McAllister. Je suis sa psychologue, Lyann E. Roosevelt. Voici ma carte. » Elle lui tendit ses preuves d’identité ainsi que sa carte de pratiquante, qui confirmait ses dires sur son métier. Le garde fouilla pendant un moment derrière son comptoir puis lui tendit finalement une carte de visiteur, qui lui ordonna de mettre sur elle d’un ton froid et autoritaire : il n’entendait pas à la rigolade, celui-là. Il l’intima alors de le suivre, ce qu’elle fit sans rechigner.

Au bout d’un petit moment, où ils avaient traversé plusieurs couloirs où l’on pouvait entendre le brouhaha typique des prisons, il l’a fit entrer dans un local prévu pour les rencontres privés, ce qui l’arrangeait presque : Gabriel n’aurait pas apprécié de se retrouver ainsi à découvert dans une salle pleine de gens alors que Lyann lui tombait dessus. « Monsieur le sénateur sera bientôt là, Madame Roosevelt. Un garde se tiendra à votre porte, question de sécurité… on ne sait jamais ce que ces vautours peuvent bien vous faire » mentionna alors le garde de sécurité et bien entendu, elle ne put s’empêcher de remarquer l’ironie dans le ton de sa voix lorsqu’il avait prononcé le mot sénateur, et la haine qui émanait de ce dernier, lorsqu’il parlait des gens sous sa surveillance. Certes, il s’agissait de criminels, mais avant tous, ils étaient tous des êtres humains… non? Elle le remercia d'un signe de tête et le congédia, faisant mine de se préparer à recevoir son "client" particulier. Il lui tardait d'être en tête à tête avec Gabriel...
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