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 WHAT A CONSPIRACY! | Aiden

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WHAT A CONSPIRACY! | Aiden Vide
Message(#) Sujet: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptyLun 10 Mai 2010 - 22:59




WHAT A CONSPIRACY! | Aiden 2heyp9f
WHAT A CONSPIRACY!
Liam K. Stanfield & Aiden Lancaster

« Liam Keaton Stanfield? »
« C'est moi. »
« Vous avez une convocation. Passez une belle journée. »
L'homme en costard lui tendit une enveloppe cachetée à son nom et hocha simplement la tête avant de disparaître, laissant Liam perplexe dans son bureau. Une convocation. Déjà, il sentait le sang battre à sa tempe alors qu'il déchirait rapidement l'un des coins pour en sortir le bout de papier, sachant pertinemment ce qui l'attendait à l'intérieur. Il n'eut qu'à parcourir rapidement les phrases écrites noir sur blanc pour comprendre qu'on lui collait un procès. Il eut beau relire plusieurs fois les raisons de ce recours à la justice, il ne comprenait pas pourquoi on ne lui en avait pas fait part avant, personnellement, afin de tenter de régler tout ça à l'amiable. Liam n'avait jamais été fan des procès et c'était décidément un coup dur pour tout médecin, même si y échapper tenait du miracle. Il y avait toujours quelqu'un qui n'était pas content, quelqu'un qui voulait foutre la vie du médecin qui n'avait pas pu sauver sa femme, sa mère ou son enfant en l'air. Liam était considéré comme un excellent neurologue, l'un des meilleurs, peut-être, malgré son jeune âge, et il savait réagir très rapidement dans des situations d'urgence. Ce n'était pas pour rien que les urgences aimaient l'avoir dans le coin. Mais il n'avait pas de mal à imaginer qu'un putain de procès serait un coup dur pour sa carrière et surtout, sa fierté personnelle. Il exerçait depuis plus de sept ans, si on comptait son internat, et jamais il n'avait eu de procès. Jamais!

Furieux, Liam claqua la porte de son bureau, sa lettre à la main, et allait entrer en force dans le bureau de son collègue avant de se rendre compte qu'il n'était pas là. Le neurologue poussa un soupir furieux avant de se rendre jusqu'à l'ascenseur, appuyant plusieurs fois sur le bouton en sachant pourtant qu'il n'arriverait pas plus rapidement. Il poussa la porte de la salle du personnel d'un geste un peu brusque et fut presque soulagé d'y trouver Aiden. L'urgentiste travaillait au Baptist Hospital depuis presque deux ans, mais Liam ne le connaissait que depuis son retour. Tous deux s'étaient bien entendus et Liam dut avouer qu'il était particulièrement heureux de le trouver là. Se dirigeant d'un pas vers la machine à café afin de s'en préparer un bien noir, il se retourna vers Aiden, posant brutalement devant lui la feuille qui lui causait tant de soucis depuis à peine une demie-heure.
« Lis ça! »
Liam oublia son café et le liquide se déversa aux côtés de son verre. Anxieux, il le rattrapa rapidement et en but plusieurs gorgées d'affilée afin de ne pas le renverser avant de le poser sur la table, lisant par derrière l'épaule d'Aiden, énervé.
« Vous êtes convoqué au tribunal de Miami le 25 mai 2011 à 9h30 par Lionel Saul Morgan. C'est pour faute professionnelle! Pour faute professionnelle! Tu te rends compte? On me traîne en justice! »
Il passa une main nerveuse dans ses cheveux alors que le nom du plaignant lui revenait brusquement en tête. Il se rappelait désormais ce qui s'était passé des années plus tôt et il se rappelait surtout le nom de ce patient qui était décédé. C'était bien un Morgan. Il avait tellement étudié longtemps le dossier de son patient qu'il se rappèlerait toujours son nom. Cela ne pouvait que l'énerver davantage puisqu'il avait pesé tous les pour et les contre avant d'agir et il croyait avoir fait pour le mieux. Apparemment, il y avait certains détails dont on avait oublié de le prévenir et encore une fois, ça lui retombait dessus!
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WHAT A CONSPIRACY! | Aiden Vide
Message(#) Sujet: Re: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptyLun 17 Mai 2010 - 19:26


WHAT A CONSPIRACY!

liam k. stanfield & aiden lancaster
WHAT A CONSPIRACY! | Aiden Osg787 WHAT A CONSPIRACY! | Aiden Qogdmw

« Panamee, c'est Aiden. J'aimerais savoir si tu es encore en vie ou si on avait oublié de me faire part de ton décès. Rappelle-moi, d'accord ? Enfin, si t'es vivante, je comprendrais que les morts ne puissent pas parler. » « Pan, c'est encore Aiden. T'es pas drôle, je vais finir par vraiment croire que t'es morte. T'as pas le droit de me faire ce coup là, je te jure que je te traîne en justice. Rappelle-moi ou je viens avec mon scalpel. » « Pan, est-ce que c'est Duncan qui te séquestre ? Envoie-moi un SOS si la cave est trop humide. » « Panamee McCawley, et si je te disais que j'étais père de triplés, tu rappellerais ? »

Ce jour-là, entre deux consultations, Aiden avait profité de chaque pause qui lui était offerte pour appeler Panamee, sa collègue et amie. Habituellement, les journées à l'hôpital étaient moins longues et ennuyeuses grâce à leurs moments passés ensemble – heureusement que le département des urgences était situé près de l'aile de neurologie. Les deux médecins s'étaient considérablement rapprochés depuis leur rencontre, il y a de cela un an et demi. Il était habituel qu'Aiden laisse des messages cinglants à sa collègue quand celle-ci tardait à répondre, mais aujourd'hui, il s'inquiétait réellement – Pan était une accro à son téléphone et ne manquait jamais une occasion de discuter. Apparemment, aujourd'hui, il devrait se passer du café pris en la présence de Pan. Ou plutôt, du café qu'il prenait pendant que Panamee, gracieusement assise sur une table, engloutissait des pâtisseries à la chaîne tout en se plaignant de sa vie trop chargée. Aiden aimait l'écouter se plaindre et se moquer d'elle, prétextant qu'il avait une vie encore dix fois pire, mais qu'il était capable de prendre sur lui. Cette discussion finissait systématiquement en chamailleries au bout desquelles Panamee se levait, excédée, et retournait dans son bureau en claquant la porte. Sa colère passait cependant en moins d'un quart d'heure, et elle finissait par rejoindre Aiden dans son bureau, l'air agacé et faisant mine d'être toujours en colère. Ils avaient l'habitude d'agir ainsi, mais à présent, cela faisait plus d'une semaine qu'ils n'avaient plus passé de temps ensemble.

La journée fut donc particulièrement longue pour Aiden, qui, en plus d'être seul, n'avait pas de cas intéressants à soigner – ce n'étaient qu'entorses, brûlures légères, plâtres qui ne tenaient pas bien ou crises d'asthme. Comme la plupart des urgentistes, Aiden préférait travailler les jours où il y avait eu de grands accidents : les accidents ne le réjouissaient pas, bien au contraire, mais les cas à soigner étaient d'autant plus intéressants que l'accident était important. Grands brûlés, membres sectionnés, objets pointus enfoncés dans le corps... C'est horrible à dire, mais Aiden les préférait aux blessés légers. Comme quoi, on ne grandit jamais totalement. Quoiqu'il en fût, Aiden fut bien content de pouvoir prendre sa pause, et se rendit aussitôt dans la salle du personnel, avec l'espoir (stupide) d'y trouver Panamee. Elle n'était bien évidemment pas là, mais il pourrait toujours se consoler avec un café. C'est ainsi que le jeune homme s'installa, discutant avec un collègue du département stomatologie, sirotant le liquide brûlant.
Soudain, une porte s'ouvrit brusquement sur un Liam Stanfield apparemment furieux. Aiden haussa les sourcils, étonné de voir son ami péter les plombs de telle sorte. Il posa son café et regarda Liam s'avancer à grands pas dans sa direction – oh oh, avait-il fait quelque chose de mal ? Une lueur d'interrogation anima le regard noisette de l'urgentiste lorsque Liam posa brutalement une feuille devant lui, éparpillant par la même occasion du café un peu partout.

- Lis ça!
- Bonjour, Liam, moi aussi, je suis ravi de te voir, sourit Aiden, avant de poser les yeux sur le document qui semblait être la cause des tourments de Liam. C'est quoi, ce truc ?, demanda-t-il, mais Liam avait déjà commencé à lire à voix haute et intelligible.
- Vous êtes convoqué au tribunal de Miami le 25 mai 2011 à 9h30 par Lionel Saul Morgan. C'est pour faute professionnelle! Pour faute professionnelle! Tu te rends compte? On me traîne en justice!, s'exclama-t-il, attisant par la même occasion l'attention de bon nombre de collègues qui suivaient discrètement la conversation.
- Attends, on va en parler ailleurs, sauf si t'as envie que l'hôpital entier connaisse l'histoire, marmonna Aiden.

Il se leva, finit son café, attrapa la feuille sur laquelle quelques collègues louchaient et fit signe à Liam de le suivre à l'extérieur de la salle, à l'abri des oreilles indiscrètes.

- Alors, c'est quoi cette histoire ? Pourquoi tu t'es fait traîner en justice ?
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Message(#) Sujet: Re: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptyMar 18 Mai 2010 - 22:45

« Bonjour, Liam, moi aussi, je suis ravi de te voir. »
« Bonjour. »
Liam avait maugréé, décidément de mauvaise humeur. Ce n'était vraiment pas une façon de parler à un collègue et Liam en était conscient, mais il n'avait pas vraiment la tête à remettre en cause son comportement. Disons simplement qu'il était trop furieux pour se demander si son arrivée avait ou non été inconvenante. Apparemment, Aiden ne sembla pas lui en tenir rigueur et l'entraîna plutôt à l'extérieur de la salle de repos, préférant que leur entretien se déroule à l'abri des oreilles indiscrètes. Liam n'avait même pas pris conscience que d'autres médecins et infirmières se tenaient dans la place et il suivit Aiden non sans prendre le temps de saisir son café brutalement pour l'emmener avec lui. Lorsque la porte se referma derrière lui et qu'ils furent dans un endroit un peu plus calme, et seuls, Liam tenta de se calmer en respirant un grand coup. Il prit une gorgée de son café en relisant anxieusement la feuille, en diagonale. Maintenant, il n'avait plus le choix. Quand on commence à parler, il faut aller jusqu'au bout et même si Liam n'avait plus envie de parler de ce foutu procès, il comprit qu'Aiden attendait patiemment qu'il prenne la parole. Il espérait que cette convocation ne mettrait pas fin à sa carrière et sincèrement, il ne voyait pas pourquoi une histoire pareille refaisait surface cinq ans après. Qu'on le laisse vivre, bon sang!
« C'est un con. Décidément, c'est rien qu'un enfoiré! J'arrive même pas à croire comment j'ai pu ne pas savoir qu'il existait et ne pas prendre son avis en considération! »
Liam se rendit compte un peu trop tard que ses paroles n'avaient aucun sens pour quelqu'un qui ne connaissait pas l'histoire en entier. Il s'était emporté, encore une fois, et regarda un peu partout autour de lui afin de vérifier si on les avait surpris. De toute façon, avec le procès, tout l'hôpital serait au courant en moins de temps qu'il ne faut pour faire un vaccin. Les nouvelles couraient vite, au Baptist Hospital, et s'il espérait garder un secret de cette envergure pour lui, autant crever tout de suite. Il n'y avait aucune chance pour qu'il s'en sorte indemne. Soit on le regarderait différemment dès que le procès était terminé ou même, avait commencé, soit il était radié de l'ordre des médecins des États-Unis. Décidément, les choix qui s'offraient à lui étaient on ne peut plus alléchants!

Il poussa un soupir avant de chiffonner brusquement la feuille qu'il avait reprise des mains d'Aiden. Il en fit une boule et la balança sur le mur d'en face.
« Il y a environ cinq ans, j'ai eu un patient comateux. Ça faisait cinq jours qu'il était dans le coma et il n'y avait pas de changement visible. Ses constantes étaient les mêmes, il ne respirait pas de lui-même. Sa fille m'a demandé de le débrancher. Elle n'était plus capable de le voir dans cet état, tu comprends? »
Évidemment qu'Aiden comprenait. Lui aussi était médecin donc lui aussi avait sans doute eu affaire à ce genre de cas. Mais les urgentistes prenaient ce genre de décisions tous les jours. Un patient arrivait et mourrait sur la table, ils devaient faire venir la famille et expliquer qu'il n'y avait plus rien à faire et que seul le respirateur artificiel le gardait en vie. En neurologie, il y avait les comateux, mais souvent, on pouvait réfléchir plus de deux jours avant de prendre une décision. N'y avait-il pas des miraculés qui sortaient du coma après de longues années à y être plongés? Bien sûr. Il y avait un cas sur dix mille comme ça. Ça ne valait pas la peine d'attendre dix ans au cas où. Liam avait agit avec son coeur et non avec sa tête sur ce coup-là. Son instinct professionnel lui avait dicté de ne rien faire, mais il s'était montré trop sensible au problème et avait agit sur un coup du coeur. Grave erreur.
« Je l'ai fait. »
Il avait murmuré ces quelques mots en relevant sur Aiden un regard mi-meurtri, mi-furieux. Les histoires dans ce genre-là le préoccupaient toujours beaucoup et ressortir la hache de guerre après tout ce temps lui foutait la trouille.
« C'est son frère qui me colle un procès. J'ai eu qu'à voir le nom pour me rappeler d'eux. Je l'avais vu une seule fois. Il est même pas venu quand on a déclaré le décès. Non, mais quel enfoiré! Il se prend pour qui? »
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Message(#) Sujet: Re: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptyMer 19 Mai 2010 - 17:08


C'est un con. Décidément, c'est rien qu'un enfoiré! J'arrive même pas à croire comment j'ai pu ne pas savoir qu'il existait et ne pas prendre son avis en considération! Aiden fronça les sourcils, ne voyant absolument pas de quoi voulait parler Liam. Il devinait que cela devait être assez sérieux pour que le neurologiste, en général raisonnable et réfléchi, se mette dans un tel état – sans oublier le fait que c’était quelque chose qui lui avait tout de même valu un procès. Sans doute était-ce une erreur profesionnelle… Mais Aiden ne voyait pas le moins du monde ce que Liam avait pu faire. Il attendit donc patiemment que son collège s’explique et éclaire sa lanterne, ce qu’il fit après avoir vérifié que personne ne les écoutait. L’énervement était toujours bien palpable chez Liam, mais il semblait s’exhorter malgré tout au calme. Du moins, c’est ce qu’Aiden pensait jusqu’au moment où Liam jeta la feuille roulée en boule sur le mur – boule qui frôla la joue de l’urgentiste. Il ne broncha cependant pas et croisa les bras, alors que Liam commençait à raconter ce qui s’était passé. Il y a environ cinq ans, j'ai eu un patient comateux. Ça faisait cinq jours qu'il était dans le coma et il n'y avait pas de changement visible. Ses constantes étaient les mêmes, il ne respirait pas de lui-même. Sa fille m'a demandé de le débrancher. Elle n'était plus capable de le voir dans cet état, tu comprends ? Aiden commençait à comprendre où Liam voulait en venir. Il hocha la tête en réponse à sa question rhétorique – il était bien placé pour comprendre toutes décisions difficiles à prendre dans le cas d’un coma duquel on ne se réveillera probablement jamais. Il avait affaire à ce genre de situation très régulièrement, mais n’arrivait pas pour autant à s’y faire : malgré le nombre de patients qu’il avait dû débrancher ou dont il avait dû déclarer le décès, Aiden se souvenait de chacun de leurs visages. Son estomac se tordait à chaque fois qu’il y repensait. Pour lui, débrancher quelqu’un revenait à admettre que c’était terminé, qu’on ne pouvait plus rien faire et qu’on devait volontairemen le laisser partir. Comme si la décision de laisser le patient dans un semblant de vie ou non lui appartenait. Comme s’il devait jouer Dieu à chaque fois qu’il se trouvait face à un cas pareil. Ce geste en apparence anodin avait quelque chose de traumatisant, quelque chose de difficile à gérer. La première fois qu’Aiden avait débranché quelqu’un, il s’était senti mal pendant des semaines – et surtout, il en avait voulu à la famille, parce que selon lui, les chances de survie étaient loin d’être inexistantes. Mais il avait appris à comprendre et à se mettre à leur place.

Aiden posa son regard noisette sur le visage crispé de son collègue, qui avait laissé planer le silence pendant quelques insants. Je l'ai fait., finit-il par déclarer, et Aiden fut peiné pour son ami en voyant le regard qu’il lui lança. Ce choix avait dû être difficile à prendre pour Liam – en tant que neurologue, il avait plus l’habitude d’agir en prenant tout le temps possible pour ce faire, alors qu’Aiden travaillait dans un service où tout se passait beaucoup plus vite : si quelqu’un était mort, il était mort. Sa place aux urgences devait être cédée à un autre patient. Cela fonctionnait ainsi, et Aiden n’avait par conséquent pas le temps de réfléchir aux questions éthiques qui se présentaient à lui.

Un problème résidait, cependant, aux yeux d’Aiden : si la famille lui avait demandé de débrancher le patient, pourquoi Liam se retrouvait-il avec un procès sur le dos ? Et, par-dessus tout, un procès cinq ans après les faits ? Cela dépassait le jeune homme qui était loin de se douter de la vérité.

- [color=MediumAquaMarine]Mais si la demande vient de la famille, en particulier de quelqu’un d’aussi proche que sa fille, comment ça se fait que cette histoire te cause autant d’emmerdes ?[/list], interrogea-t-il son collègue, qui mit quelques instants à répondre.
- C'est son frère qui me colle un procès. J'ai eu qu'à voir le nom pour me rappeler d'eux. Je l'avais vu une seule fois. Il est même pas venu quand on a déclaré le décès. Non, mais quel enfoiré! Il se prend pour qui?

Aiden se mordit la lèvre. Il comprenait la frustration et la colère de Liam, d’autant plus que ce procès revenait à accuser le neurologue d’un crime, d’une erreur dont il n’aurait pas été conscient – ou pire, quelque chose qu’il avait fait sans même se soucier du mal que cela pouvait causer. Aiden connaissait suffisamment Liam, et, de manière générale, connaissait suffisamment l’esprit de la plupart des médecins confrontés à ce genre de situations, pour savoir que cette décision avait dû le tourmenter, quand bien même elle n’était pas la sienne, mais celle de la fille du patient. L’accuser, c’était ignorer cela. Aiden soupira, chercha ses mots.

- T’as rien fait de mal, Liam. Tu as seulement respecté la volonté de sa fille, et on ne peut pas te le reprocher si ce type n’avait aucune chance de survivre. C’est clair qu’ils vont attacher beaucoup d’importance à ce que va dire cet enfoiré mais je pense pas que tu risques gros. Si vous expliquez toute l’histoire, je suis sûr qu’ils finiront par te donner raison, ou au moins t’acquitter. Il faudra juste que tu prépares tout ça au détail près, parce que j’ai l’impression que ce type va chercher les moindres failles. Mais je te connais, y a pas de raison pour que ça rate, renchérit-il en esquissant un sourire.
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Message(#) Sujet: Re: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptyMer 19 Mai 2010 - 19:11

Liam se doutait bien qu'Aiden n'avait jamais eu à faire face à ce genre de connerie. Lui aussi, c'était la première fois qu'on remettait en cause son professionnalisme et il n'était pas sûr d'être prêt à y faire face. Il le savait depuis le début, pourtant! Les médecins étaient souvent les premiers à être accusés de faute professionnelle et on ne devait pas trop y porter attention. On l'apprenait, en cours de médecine et les résidents en parlaient également à leurs externes et encore plus à leurs internes. C'était un acte courant. Les familles étaient énervées, tristes, choquées par la disparition de leurs proches et ils s'en prenaient brusquement au médecin. Les médecins faisaient de leur mieux pour voir tout le monde, pour soigner les patients et s'assurer d'un suivi, mais parfois, des erreurs pouvaient arriver. Des décisions pouvaient être prises même si ce n'était pas toujours les bonnes. Liam avait toujours essayé de jauger les réactions de ses patients, essayé de leur présenter toutes les options qui s'offraient à eux avant qu'ils n'en choisissent une. Mais les gens étaient stupides et ils revenaient souvent sur leurs choix. Ils regrettaient. Ils pensaient trop. Ils se demandaient ce que serait leur vie s'ils n'avaient pas fait le même choix. Ils culpabilisaient et par la suite, c'était le médecin qui avait suivit les ordres qui prenait en pleine gueule. Même si Liam était outré par ce qui se passait, il ne pouvait que comprendre l'état d'esprit de celui qui le ferait passer pour un mauvais médecin. Il ne connaissait rien de l'histoire. Sa soeur devait le lui avoir caché. Lui avoir dit qu'il était mort naturellement alors que l'histoire était à quelques points différente. Il ne savait pas comment il l'avait su, mais Liam était certain d'une chose: Si sa soeur lui avait caché une telle chose pendant toutes ces années, ce n'était pas contre le médecin qu'il reviendrait à la charge, mais bien contre elle.

Aiden tentait de l'encourager, tentait de lui faire comprendre qu'il n'avait rien à craindre, mais Liam n'en était pas aussi certain. Il connaissait les procès pour fautes professionnelle, il avait déjà témoigné pour l'un d'eux en tant que scientifique et les questions qu'ils posaient aux médecins témoins allaient toujours dans le sens du plaignant. L'avocat savait quoi demander afin d'enfoncer encore davantage le clou dans la plaie. Il savait pertinemment les questions à poser afin de détruire un peu plus la carrière du médecin pris en faute. Aiden lui disait de bien se préparer, Liam était déjà au courant. Il devrait prendre un avocat, expliquer sagement tout ce qui concernait le dossier.
« Tu sais bien que c'est pas comme ça que ça marche! On me fera chier jusqu'au bout avec cette histoire! C'est illégal de mettre fin à la vie de quelqu'un quand bien même il était en train de crever! T'es médecin, toi aussi, Aiden, tu le sais! C'est la loi! On est pas en Oregon! On est dans un putain d'état attardé qui est pas foutu de nous comprendre! »
Furieux, Liam serrait les poings et appuyait sa tête contre le mur afin de se calmer. Ses mains tremblaient et il en connaissait parfaitement les raisons. Dès qu'il avait un stress supplémentaire, son état de manque devenait de plus en plus visible et il dut serrer plus fort les poings afin de ne plus penser au tremblement de ses mains. Il respira fortement et ce, même si ça ne faisait qu'augmenter son niveau d'anxiété et de fureur. Par contre, lorsqu'il reprit, son ton était un peu plus calme, même s'il bouillonnait de l'intérieur et que la fumée risquait de lui sortir par le nez et les oreilles.
« On est humains bordel! Ils comprennent pas ce que c'est, les juges, de devoir prendre ce genre de décision toute sa vie! Ils ont même pas besoin de se poser la question de ce qu'ils vont porter le matin! Ils enfilent leur toge et c'est bon! Ils tranchent, c'est tout. Ils se foutent bien des conséquences! »
Ça y est. Liam pétait un câble. On le savait posé et calculateur et ce, même s'il savait faire son boulot aux urgences, quand il y prenait des gardes, haut la main. Il était un autre homme lorsqu'il était là-bas. Il pouvait prendre toutes les décisions possibles sans même prendre la peine de réfléchir deux minutes et on ne le lui avait jamais reproché! Au contraire, ça faisait de lui un bon médecin. Mais dès qu'il calculait le truc, qu'il ressassait l'idée dans son esprit avant de la mettre en pratique, on ne pouvait pas l'accepter? Comment l'hôpital pouvait-il laisser passer une telle abomination!? Le mec serait mort de toute façon, c'était une question de semaines, ou même de jours. Il n'était pas foutu de comprendre ce qu'on lui disait, il était dans le coma! À quoi bon vivre comme ça?
« Tu crois que ce serait bien que je me recycle en concierge? Penser à rien, chantonner en faisant le ménage... Je serais doué, je crois! »
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Message(#) Sujet: Re: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptyMer 9 Juin 2010 - 0:47



Aiden, arborant une mine appréhensive, scruta le visage de Liam qui semblait à bout de nerfs. Le jeune homme ne pouvait que comprendre son ami mais il éprouvait un certain sentiment de malaise – il ne savait pas quelles tournures cette histoire pourrait prendre et quand Liam saurait s'arrêter. Il n'était lui-même pas du genre à se soucier de l'impression des autres mais l'idée d'un scandale qui éclaterait dans l'hôpital et des conséquences qu'il pourrait avoir ne l'enchantait pas pour autant. Aussi s'efforça-t-il de ne pas prêter attention aux personnes qui passaient dans le couloir pourtant peu emprunté. Liam était suffisamment mature pour connaître les bornes à ne pas dépasser et Aiden lui faisait par conséquent entièrement confiance sur ce point-là. Tu sais bien que c'est pas comme ça que ça marche! On me fera chier jusqu'au bout avec cette histoire! C'est illégal de mettre fin à la vie de quelqu'un quand bien même il était en train de crever! T'es médecin, toi aussi, Aiden, tu le sais! C'est la loi! On est pas en Oregon! On est dans un putain d'état attardé qui est pas foutu de nous comprendre! La tirade de Liam rappela une nouvelle fois à Aiden l'endroit où il habitait désormais. Il avait été habitué à la législation des états du nord – New York avait beau ne pas être l'endroit le plus fréquentable des Etats-Unis, au moins, là-bas, la loi n'était pas aussi arriérée qu'ici. Aiden ne connaissait pas exactement la législation en vigueur dans son état natal, étant donné qu'il n'avait pratiqué qu'en Floride, mais il savait d'expérience que là-bas, les juges étaient moins crétins et butés. Et pour cause, il en avait fait les frais.



flash-back

AOUT 2001, NEW YORK
C'était après la mort de sa mère. Les trois enfants n'étaient pas remis du choc, leur fragile vie venait de s'écrouler. Rose, tout juste âgée de huit ans, passait son temps recroquevillée sur elle-même ou dans les bras d'Aiden, son grand frère qui, du haut de ses quinze ans, avait l'impression d'avoir vécu ce qui serait la pire expérience de toute sa vie. Liam, son jumeau, semblait avoir perdu toute sa confiance en lui et son arrogance. Il n'avait pas prononcé un mot depuis la mort de sa mère, se contentait de fixer un point à longueur de journée, indifférent aux tentatives d'Aiden pour le réconforter. Celui-ci avait encore plus de mal à assumer la situation, car en plus de gérer sa propre douleur et la culpabilité qui l'accompagnait – après tout, il était celui qui avait vu mourir leur mère sans pouvoir rien y faire –, il devait gérer celle de sa petite soeur et de son frère jumeau incapable de faire face à ce qu'il ressentait. Le fardeau qu'il portait sur ses épaules s'alourdissait chaque jour, et il ne voyait pas comment les choses pourraient un jour s'arranger.
Cette impression s'empira lorsque, quelques semaines après le décès, George Fauré, le grand-père d'Aiden, Liam et Rose, vint leur annoncer la nouvelle qu'ils appréhendaient tous. George et Alice, sa femme, étaient venus sitôt qu'ils avaient appris la mort de leur fille, à qui ils n'avaient plus parlé depuis qu'elle avait quitté la France pour le rêve américain – qui avait rapidement viré au cauchemar. La situation était telle qu'aucun des enfants ne songeait à en vouloir à leurs grands-parents pour avoir laissé leur fille s'enfoncer. Du moins, c'était ce que pensait Aiden. Ils étaient maintenant sous leur garde, autant laisser la rancoeur et les reproches de côté. Ils résidaient dans un hôtel sur la 5e Avenue, en attendant le verdict – verdict qui, visiblement, avait fini par tomber. George se laissa tomber sur une chaise, ses traits aristocratiques tendus par la douleur et la rage.
Il a été acquitté. Les enfoirés ! Ils l'ont acquitté...
La nouvelle, bien qu'attendue et prévisible, eut l'effet d'une claque monumentale sur tout le monde. Le médecin avait été acquitté... Comme si la mort de Gabrielle Fauré à seulement 36 ans ne représentait rien, absolument rien. Comme si la débrancher alors qu'elle aurait pu se réveiller n'était qu'un geste et anodin qui ne méritait pas de conséquences. Un silence total régna parmi les membres de la famille, même Rose, du haut de ses huit ans, semblait anéantie. Comme si elle connaissait toute l'histoire malgré son jeune âge. Aiden la serra contre elle, lui caressa les cheveux, luttant lui-même contre ses larmes, bataille qu'il abandonna après quelques instants, laissant libre cours à son chagrin. Liam, en revanche, ne pleura pas. Au contraire, son visage ne trahissait que de la rage – et visiblement pas à l'égard du médecin.
Comme si c'était de sa faute. Il a fait ce qu'il devait faire, il est pas responsable et tu le sais très bien...
Liam, s'il te plaît...
Non, Aiden, laisse-moi terminer. Tout ça, c'est de ta faute, grand-père. Tu ne veux pas l'accepter et c'est pour ça que tu t'acharnes sur un putain de médecin qui n'a rien fait à part son boulot. Si elle était dans un état pareil, c'est à cause de toi, de vous. Vous l'avez laissée tomber alors qu'elle avait besoin de vous, elle ne pouvait pas gérer trois gosses seule, avec un job minable. Vous auriez pu l'aider, vous aviez les moyens pour le faire. Mais vous étiez trop fiers pour ça, vous vous êtes contentés de la laisser crever. C'est facile de se défouler sur un médecin et de le blâmer, belle mentalité. Mais vous êtes les seuls responsables, et c'est une chose avec laquelle vous devrez vivre toute votre vie.
Sur ces paroles, Liam se leva et partit dans sa chambre en claquant la porte.



Ressasser ces vieux souvenirs ne rendrait pas Aiden de meilleure humeur. Pendant des mois, il en avait voulu au médecin qui avait débranché sa mère et avait considéré les paroles de Liam comme de la pure provocation. Mais il avait fini par comprendre le geste du docteur et à présent, il était à sa place. Mieux que ça, il devait soutenir un ami qui était dans cette situation délicate.

Liam parlait sans pouvoir s'arrêter, finissant même par délirer et partir sur une théorie comme quoi il ferait un bon concierge. Aiden soupira, approcha Liam et posa sa main sur son épaule dans un geste réconfortant. S'il voulait donner du poids à ses arguments et rassurer son ami, il devrait s'inspirer de son vécu. Même si cela incluait des souvenirs douloureux, il s'en remettrait, pas vrai ? L'important, pour le moment, était d'éviter que Liam finisse dans un hôpital psychiatrique.

- Liam, allez, ressaisis-toi, mon vieux. Tu ne vas pas être concierge pour la simple raison que ce procès, tu peux le gagner. Tu vas le gagner. Il marqua une courte pause sans pour autant laisser le temps à Liam de protester. Quand... quand ma mère est morte, mon grand-père a collé un procès au médecin qui l'avait débranchée. Elle avait été dans le coma pendant des heures et il n'y avait aucune chance qu'elle se réveille – enfin, il y en avait mais elles étaient infimes. C'était pas plus légal qu'ici de débrancher un patient comme ça, mais le médecin s'est battu jusqu'au bout et s'en est sorti. Ça m'a rendu malade, parce que je ne comprenais pas ce que c'était. Mais peu importe, l'important c'est que tu saches que t'es pas condamné. Les juges humains existent, les jurés comprendront sûrement. Tu dois juste rester calme et ne pas te laisser abattre. Et ça, je sais que t'en es capable.
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WHAT A CONSPIRACY! | Aiden Vide
Message(#) Sujet: Re: WHAT A CONSPIRACY! | Aiden WHAT A CONSPIRACY! | Aiden EmptySam 12 Juin 2010 - 4:17

Même si le couloir était presque désert, Liam dut se retenir de ne pas laisser éclater complètement sa fureur. Il passa une main anxieuse dans ses cheveux alors qu'il tentait de contenir la colère et la déception qui grimpaient en flèche. Aiden semblait absorbé dans ses pensées et Liam, lui, avait du mal à ne pas s'énerver et péter les plombs. En fait, seuls les quelques patients et médecins qui passaient de temps en temps dans le couloir l'empêchaient d'exacerber sa frustration de manière impulsive. Il n'avait pas le choix; vu son statut, il se devait de conserver un semblant de professionnalisme et il doutait de ce que serait sa dignité après une sortie publique comme il venait de le faire. Elle en aurait mangé un méchant coup. Il ne pensait pas avoir mérité une telle humiliation. Il avait toujours bien fait son travail, il n'aurait presque jamais pu être accusé de négligence puisqu'il tentait de faire ce qui était le mieux pour tout le monde. Il était chef de service, bon sang! On ne pouvait pas le traîner en justice avec des arguments aussi insignifiants! C'est vrai que le rapport avait été falsifié, c'est vrai que tous les documents ne donnaient pas exactement les renseignements sur ce qui s'était passé cette journée-là, mais l'acte en soi n'était pas dans l'intention de nuire, au contraire. Liam ne comprenait pas comment on pouvait en venir à punir un médecin qui ne faisait qu'alléger les souffrances du patient, ainsi que de sa famille. C'était atroce comme sentiment et en même temps, c'est vrai, il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de voir l'autre côté de la médaille. Il ne pouvait pas se mettre à la place du fils, c'était hors de son contrôle, hors de son pouvoir. Il était trop en colère, borné, pour essayer de comprendre la tristesse de celui qui le trainait devant la justice. Il ne pourrait jamais reprendre suffisamment sur lui pour changer sa position, du moins, pas avant que cette histoire soit derrière lui.

Pourtant, malgré ses appréhensions, il se calma naturellement avec l'histoire d'Aiden, comme un enfant à qui on raconte une histoire pour l'empêcher de penser à son cauchemar passé. Liam n'avait jamais eu la chance de connaître l'histoire qu'Aiden lui racontait et il n'aurait jamais pu se douter de l'effet que ça aurait sur lui. On aurait dit qu'on lui avait injecté un calmant et ce, même si ses membres continuaient à trembler et qu'il semblait au bord de l'apoplexie. Il se rendait compte qu'il ne pouvait plus continuer à s'acharner sur le sujet qui le fâchait alors qu'Aiden avait été, un jour, à la place contre laquelle Liam se battrait. Il s'appuya contre le mur alors qu'il s'en était écarté quelques instants plus tôt et serra les poings afin de faire taire ses tremblements. Il savait ce dont il avait besoin, il le savait plus qu'à n'importe quel autre moment dans sa vie, mais il ne pouvait pas l'obtenir et ça finirait par le rendre fou. Il secoua la tête, tentant de convaincre Aiden et de se convaincre lui-même que les paroles de l'urgentiste étaient infondées et qu'il avait tord.
« Je suis désolé pour ta mère, je savais pas... »
Liam ferma les yeux de nombreuses minutes avant de les rouvrir, tentant désespérément de se calmer et de faire taire l'impression de manque qui lui montait à l'esprit et l'empêchait de bien réfléchir. Il déglutit en tentant de reprendre un rythme normal et ce fut un regard triste et navré qu'il posa sur Aiden.
« Je peux pas. Je peux pas rester calme. J'en ai besoin, j'ai... C'est dingue, mais je peux pas! C'est comme une balle en plein coeur, quoi, tu le sais bien! J'en ai besoin... »
Liam mélangeait les mots, délirait. Il n'arrivait plus à faire taire dans sa tête la petite voix qui lui disait que l'alcool lui ferait du bien et il n'avait que cette envie, que ce goût à la bouche. Son corps réagissait plutôt fortement à ce manque et c'était sans doute le choc de la nouvelle, après coup, qui le mettait dans un tel état. Il en avait besoin. Il avait beau essayer de penser à autre chose, se reposer sur les paroles et la voix d'Aiden, rien n'y faisait. Il en avait besoin et pour la première fois, un médecin en serait totalement témoin.
« Y'a pas d'alcool, ici, hein? J'ai vraiment besoin d'un remontant. Peu importe. De l'éthanol, peut-être? »
Sans laisser le temps à l'urgentiste de répondre, Liam fila à l'opposé afin de se diriger vers les laboratoires. L'éthanol lui ferait du bien, peut-être. Du moins... Il espérait. Il le mélangerait à l'eau, il n'en prendrait pas beaucoup, assez pour le détendre et le calmer. Il n'était plus opérationnel dans cet état de toute façon. Il fit abstraction des voix autour de lui et n'entendit même pas qu'on l'appelait. Il irait aux labos coûte que coûte et Aiden ne pourrait pas l'en empêcher. Il avait besoin d'un petit verre. Un petit verre, ce serait suffisant. Son pas était rapide et lorsqu'il fut dans le couloir qui menait aux labos, il ne prit pas conscience qu'il devrait expliquer son vol d'éthanol d'une manière plausible. Il risquait au contraire de crier qu'il en avait besoin et qu'il en voulait à l'instant.
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