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 Un jour comme les autres.[AIDEN]

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Un jour comme les autres.[AIDEN] Vide
Message(#) Sujet: Un jour comme les autres.[AIDEN] Un jour comme les autres.[AIDEN] EmptySam 23 Jan 2010 - 19:14

Un jour comme les autres.[AIDEN] Ztylf Un jour comme les autres.[AIDEN] K341z6



On rencontre sa destinée, des fois, par des chemins qu'on prend pour l'éviter.Le regard terne, fatigué et vide d’émotion ; quant à l’état de ses cheveux n’en parlons pas. Appoline avait traversé le long couloir pour se dégourdir les jambes. Presque deux semaines qu’elle était enfermée dans cette chambre, réveillée tantôt par des infirmières vérifiant que son état est stable ou encore les cris d’autres patients mécontents de leur destin. Ses parents venaient tous les jours la soutenir, pourtant elle continuait à se sentir seule.

Peut être parce qu’elle n’avait pas voulu en informer ses amis, trop peur que la pitié qu’il puisse avoir à son égard ne remplace les bons moments qu’ils pourraient passer ensemble. Depuis toute petite Appoline avait appris à vivre avec ses problèmes de santé, si au canada tout le monde était au courant de sa situation, à Miami – on ignorait tout de ses longues absences injustifiées. Seule l’infirmière de son établissement ainsi que quelques uns de ses professeurs étaient au courant. Trainant les pieds, elle se fit accoster par une infirmière.

▬ Ne t’éloigne pas trop cocotte. Tu n’as pas encore pris tes médicaments, et il est préférable que tu ne fasses pas trop d’effort aujourd’hui encore.

▬ Non, c’est bon. Je comptais juste aller à la cafétéria. Je ne supporte plus trop d’être enfermer à longueur de journée alors que le temps est magnifique.

Dulce lui adressa un petit regard préoccupé. Seulement, elle comprenait parfaitement qu’à 19 ans – on préfère errer dehors pour rentrer ivre mort à la maison que d’être enfermer durant des jours entière dans une chambre. Le teint pale, elle se dirigea vers l’ascenseur. Mieux vaut ne pas tenter le diable, en prenant l’escalier. Prudente, elle appuya sur le bouton Rez de chaussé, tout en enfilant son blouson pour ne pas attraper froid. Car à l’étage le chauffage était allumé constamment, tandis qu’en bas avec les portes automatiques qui s’ouvraient toutes les deux secondes, il faisait un froid de canard malgré la présence du soleil.

Elle s’engagea d’abord, dans une voie assez vide, avant d’atterrir par mégarde dans le secteur pédiatrie. Son système immunitaire encore très fragile, elle essaya d’en sortir rapidement. C’est donc après ces petits incidents, qu’elle finit par arriver à la cafétéria. Bondée de personne, elle s’immisça dans la foule jusqu’à reconnaître un visage qui ne lui était pas inconnu. Ce qui eu le don de la refroidir net, comme si tout les efforts qu’elle avait fait jusque là n’avait servit à rien.

En arrivant à Baptist Hospial, elle savait qu’Aiden y travaillait. Seulement jusque là, elle avait réussi à ne jamais le croiser. De plus, elle savait l’imager qu’elle reflétait faisait peine à voir. Ainsi, elle décida de relever sa capuche, histoire de ne pas se faire prendre. D’autant plus, qu’elle n’avait ni envie de lui parler, ni envie de répondre à aucune de ses questions. Disons, que depuis qu’il l’avait recalé sous prétexte qu’elle était bien trop jeune que lui, il y a de cela quelques mois déjà, elle avait eu du mal à digérer.

C’est vrai qu’après lui avoir envoyé une dizaine de lettre, elle pensait qu’il allait la prendre plus au sérieux, au lieu de ça il avait joué le pseudo-grand frère du quartier lui demandant d’arrêter ses bêtises. Le temps s’était écoulé, seulement les blessures restaient. Bien que très peu rancunière, Appoline lui en voulait toujours autant. Ainsi, elle alla faire la queue, histoire de se nourrir et pour une fois choisir ce qui lui faisait plaisir.

▬ Bonjour, mademoiselle.

▬ Bonjour. Humm, je voudrais n’importe quoi, du moment qu’il y au chocolat dedans.

La femme responsable de la cafétéria, lui adressa un large sourire voyant le détresse de la jeune fille. Elle lui tandis donc un moelleux au chocolat. Ainsi, un petit sourire sur son minois fatigué, elle prit son dessert puis chercha du coin de l’œil une table vide. Ces deux dernières semaines avaient été une véritable descente aux enfers. Elle avait cru lâcher au bout d’un moment. Trop jeune pour mourir, pourtant elle savait qu’elle allait tôt ou tard céder à la maladie.

Certes, la science avait beaucoup évolué dans ce domaine, il existait aujourd’hui des thérapies pouvant l’aider à aller mieux. Aussi, elle était sur liste d’attente pour la transplantation de nouveaux organes. Les médecins lui avait dit que ça pourrait lui faire gagner encore quelques années. Elle s’empara donc d’une cuillère, épuisée par ces derniers jours, elle déposa ses coudes sur la table, pour déguster sa petite récompense. Une chose qui n’allait certes pas plaire à Fabien, son médecin traitant qui lui avait recommandé de rester encore quelques jours au lit et de ne manger que ce que les infirmières lui donnaient.
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Un jour comme les autres.[AIDEN] Vide
Message(#) Sujet: Re: Un jour comme les autres.[AIDEN] Un jour comme les autres.[AIDEN] EmptySam 6 Mar 2010 - 0:44


UNE JOURNÉE COMME LES AUTRES

appoline o. lewis & aiden lancaster
Un jour comme les autres.[AIDEN] 2072j2b Un jour comme les autres.[AIDEN] Ohs9ih
kora_flair & b_edshaped @ LJ

Il y avait déjà de cela un petit bout de temps, Aiden était arrivé au travail avec une mine préoccupée qui n’échappa pas à Panamee, sa collègue et amie à l’hôpital. La jeune brune s’était approchée du bel urgentiste et lui avait demandé ce qui le tracassait ainsi, mais n’obtint aucune réponse. Ce ne fut qu’au bout de quelques séances de harcèlement et de chantage intensifs qu’elle parvint à lui tirer les vers du nez, se retenant à grand peine d’éclater de rire en entendant la cause du froncement permanent des sourcils d’Aiden. Il ne lui avait pas expliqué grand-chose, lui disant simplement que depuis quelques semaines, il recevait régulièrement des lettres anonymes dont le contenu ne laissait pas beaucoup d’hésitation – soit on se fichait royalement de lui, soit il avait une admiratrice secrète. Le contexte dans lequel il vivait, c’est-à-dire un climat perpétuel d’admiration parce qu’il était musclé, beau, mignon ou peu importe quoi, l’avait poussé après mature réflexion à opter pour la seconde alternative. Il n’avait pas la moindre idée de l’identité de l’auteur de ces lettres et cela le troublait profondément, non pas qu’il voulût donner suite à ces déclarations mais il désirait vraiment savoir qui lui écrivait ces mots de plus en plus passionnés. Panamee s’était efforcée de ne pas se moquer de lui, se contentant de le taquiner de temps en temps en lui posant des questions sur son admiratrice secrète. Il avait toujours ignoré ses moqueries ou répondu par des piques tout aussi basses, finissant par laisser tomber ses interrogations sur la personne qui avait écrit tout cela.

Autant vous dire que lorsqu’il découvrit que celle qui se cachait derrière tous ces mots doux n’était pas une de ses ferventes groupies du Baptist Hospital, ni une de ses collègues, mais une jeune femme qu’il connaissait vaguement pour l’avoir croisée à quelques reprises en soirée, le choc fut grand. Elle s’appelait Appoline, était douce et gentille, jolie comme un cœur et de compagnie très agréable… seul problème, elle avait un bon nombre d’années de moins que lui et il n’avait jamais envisagé de commencer une relation avec elle, ne serait-ce qu’à cause de cette barrière que constituait leur différence d’âge. Vous me direz sûrement que quelques années, ce n’est rien, et vous auriez sûrement raison. Mais Aiden se doutait bien que sortir avec une jeune femme tout juste au début de ses études universitaires et de l’âge de sa petite sœur n’allait pas être quelque chose qui passerait comme une lettre à la poste. On le taquinerait, sans doute, le traitant de prédateur de jeunettes ou d’autres appellations toutes plus subtiles les unes que les autres. Ça, Aiden s’en foutait éperdument, d’autant plus que ces quolibets ne dureraient pas bien longtemps. Mais il doutait tout simplement que, en dehors du côté moral de sortir avec quelqu’un d’aussi jeune, cela puisse coller. La différence de milieu de travail et de cercle de fréquentation était notable, la mentalité et la maturité aussi. Appoline n’était clairement pas une gamine qui ne pensait qu’à faire un maximum de comas éthyliques en un mois, mais Aiden était souvent considéré comme vieux avant l’âge, à cause de son caractère parfois trop calme et rationnel. Ça ne posait aucun problème dès lors qu’on parlait d’amitié, car Aiden se révélait toujours être un ami formidable, protecteur et digne de confiance, capable de faire des conneries et d’agir en gamin lorsque la situation s’y prêtait. Mais si l’on parlait de relation amoureuse… C’était tout autre chose, et c’est pourquoi Aiden avait tout de suite tenté de faire comprendre à Appoline qu’une relation autre qu’amicale entre eux ne pourrait pas avoir lieu, que c’était bien trop compliqué et que cela ne fonctionnerait sûrement pas. Rien d’étonnant à ce qu’elle l’ait mal pris, même si Aiden avait fait preuve, comme à son habitude, de beaucoup de douceur et de tact. Il l’avait blessée, bien que ce soit involontaire, et il s’était attiré la colère et l’amertume de la jeune femme. Les quelques fois où il avait tenté de la recontacter pour lui expliquer les raisons de son refus s’étaient soldées par des échecs et il avait fini par laisser tomber, espérant qu’un jour elle revienne à la raison et le laisse se justifier jusqu’au bout sans chercher à le contredire. Mais apparemment, ce jour était loin d’être arrivé.

Or, il y a quelques semaines de cela, il avait entendu qu’Appoline séjournait à l’hôpital. Ne désirant pas profiter de son statut de médecin pour la harceler et la forcer à l’écouter, il ne lui avait pas imposé sa présence, se contentant de passer de temps en temps la voir lorsqu’elle dormait pour s’assurer qu’elle allait bien. Il n’avait pas consulté son dossier médical et ne savait pas exactement ce qu’elle avait, sinon que c’était suffisamment grave pour qu’elle dût rester alitée dans l’enceinte de l’hôpital pour quelques temps encore. Quelques fois, il avait juste jeté un coup d’œil à l’évolution de son état, le traitement prescrit et autres renseignements disponibles au pied du lit de la jeune femme. Ainsi, il avait vu qu’elle était soumise à un régime alimentaire à vous taper la tête contre le mur (la nourriture de l’hôpital n’était pas forcément mauvaise, mais quand même !), à une obligation à rester alitée un maximum de temps et à une tonne de médicaments ou de piqûres quotidiennes. Il avait mal au cœur pour elle et se jura d’essayer de réparer les pots cassés dès que possible.

L’occasion se présenta bien plus tôt qu’il ne l’espérât, le jour où il était à la cafétéria de l’hôpital. Elle était là, assise seule à une table, dégustant un gâteau au chocolat. Aiden hésita l’espace de quelques secondes, se demandant ce qu’il devait dire et comment elle réagirait. Mal, sans doute. Il ne pouvait rien y changer, et retarder le moment fatidique n’arrangerait pas les choses. De plus, le fait qu’elle mangeât quelque chose d’aussi opposé à ce que prescrivait son régime alimentaire l’inquiétait, il ne savait toujours pas exactement ce qu’elle avait et ne voulait donc pas qu’elle se mette en danger. Se servant d’une simple salade de concombres et d’un Coca, il rejoignit Appoline à sa table d’un pas légèrement hésitant. Elle ne l’avait pas encore remarqué – ou se faisait-il une illusion ? Il tira la chaise et s’installa en face de la jeune femme qui dégustait sa pâtisserie.

- Tu ne devrais pas manger ça, Appoline, lui dit-il d’une voix douce où perçait le souci, les sourcils froncés et l’estomac serré par l’appréhension qui s’était emparée de lui. Il n’avait pas dit ça en sous-entendant que c’était mauvais pour sa ligne – au contraire, Appoline faisait une taille mannequin et lui dire de surveiller son poids serait tout simplement mesquin. Le ton de sa voix indiquait clairement qu’il s’inquiétait pour elle. Mais elle n’y serait sans doute guère sensible.

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Un jour comme les autres.[AIDEN] Vide
Message(#) Sujet: Re: Un jour comme les autres.[AIDEN] Un jour comme les autres.[AIDEN] EmptyLun 8 Mar 2010 - 15:05

UNE LARME C'EST UNE EMOTION QUI S'ECHAPPE.
BAPTIST HOSPITAL- APPOLINE & AIDEN

Appoline s’était sentie pitoyable lorsque le secret fut révéler au grand jour. De toutes les méthodes qui existaient pour attirer l’attention d’un garçon, il fallut qu’elle choisisse celle de la lettre anonyme. Ce n’est qu’au bout de quelques semaines, qu’elle se décida d’aller lui avouer que la tonne de courriers qu’il recevait souvent chez lui provenait d’elle. Le fait qu’il la recale non pas parce qu’elle est moche ou non attirante mais plutôt parce qu’il craignait le « que dira t-on » de leur différence d’âge l’avait beaucoup frustré. D’autant plus qu’il n’avait que 5 ans de différence, ce qui n’était pas énorme et que des hommes plus âgés Appoline en avait connu deux ou trois qui ne l’avait pas repoussé pour les raisons que lui avait donné le jeune urgentiste. Ainsi donc, pour lui montrer son mécontentement, elle ne trouva rien de mieux à faire que de le bouder. Seulement, c’était loin d’être une passade, le fait qu’il la recale de la sorte lui était resté en travers de la gorge. Depuis, de l’eau coula sous les ponts, ce qui aurait pu calmer les tensions, puisque de toute évidence elle avait réussi en presqu’un an à ne pas se retrouver nez à nez avec lui. Loin des yeux, loin du cœur, elle avait même eu le droit à une amourette et quelques conquêtes d’un soir, rien de très méchant pour une jeune femme de son âge. Seulement en atterrissant à Baptist Hospital, elle savait à quoi s’attendre.

En temps normal, elle allait souvent dans un autre hôpital d’une ville voisine, puisqu’elle avait mis le souhait de ne jamais vouloir qu’en ville on connaisse son secret. Seulement sa dernière crise de toux, l’avait fait atterrir en urgence à l’hôpital le plus prêt de chez elle. Rapidement, on du transférer tout ses dossiers à Baptist Hospital du à la proximité de l’établissement de chez elle. Son état avait empiré, bien qu’il semblait que depuis quelques temps sa situation s’était stabilisée. Il faut dire qu’elle l’avait un peu cherché, d’abord elle avait forcé sur l’alcool durant plusieurs soirées et le jour de son hospitalisation, elle s’était tout simplement fait beaucoup trop de sport, jusqu’à trop s’essouffler. On aurait pu croire qu’elle voulait se donner la mort, seulement depuis quelques temps, elle se croyait au dessus de tout cela. Bien plus de peur que de mal, et les médecins n’étaient pas très optimistes pour les jours à venir si elle continuait à se comporter ainsi. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il l’avait gardé plus longtemps que prévu.

Entendant la chaise se tirer devant elle, il ne fallait pas être une lumière pour comprendre de qui pouvait-il s’agir. Le teint pâlot et le regard fatigué, elle ne lui adressa qu’un bref regard. Elle pouvait toujours continuer à l’ignorer, depuis quelques temps elle avait beaucoup de mal à ne pas être fâché. La moindre petite chose la contrariée, sans doute parce qu’elle avait l’impression qu’on lui avait ôté sa liberté. L’hôpital c’était comme une prison, seulement des infirmières étaient au quotidien à votre petit soin. L’entendant parler, elle releva les yeux, en soupirant. De nouveau il la traitait comme une enfant :
    « Je… Attends une minute ! »

Elle haussa un sourcil, commençant à comprendre là où il voulait en venir. Comment pouvait-il savoir que ce qu’elle mangeait n’était pas bon pour elle. Il avait surement été mis au courant par quelqu’un, surement pas ses parents. Etant loin d’être bête, son visage changea de nouveau d’expression. Ses sourcils se froncèrent, tandis qu’elle se mettait à bouillonner intérieurement :
    « C’est pas vrai !!… Tu es au courant c’est ça ? »

Ne décolérant pas, elle lâcha sa cuillère, en hésitant un instant entre sermonner son médecin traitant et/ou Aiden en premier. Comme à chaque fois qu’elle était énervée, elle passa sa main dans ses cheveux. Il faut dire que ces temps-ci, elle avait perdu l’habitude de discuter. C’était d’ailleurs bien connu que les malades étaient à fleurs de peau, surtout lorsqu’ils étaient contraints de rester enfermer de la sorte.
    « J’arrive pas à y croire que l’on t’ait mis au courant. Je savais que c’était une mauvaise idée de venir crécher à Baptist Hospital !! »

Au fond, elle n’était pas fâchée contre Aiden. Ou du moins, elle ne lui en voulait pas d’avoir cherché à savoir ce qu’elle avait. N’importe qui aurait fait la même chose, seulement elle avait peur qu’il se mette à avoir pitié d’elle. C’était sans doute la pire des choses qui pourrait lui arriver. Jusque là, beaucoup de gens ignoraient qu’elle était malade. En atterrissant ici, elle savait que le bouche à oreille se faisait rapidement à Ocean Grove, lorsque les gens seraient au courant de son état, ils risqueraient de changer de comportement avec elle. Chose qu’elle ne voulait absolument pas, d’autant plus que rare était les gens qui connaissaient réellement la maladie. Aussi, lorsqu’on entendait parler de la mucoviscidose, on pensait tout de suite au temps qu’il pouvait rester à l’individu malade à vivre. Soupirant une seconde fois, elle décida de se décaler d’une chaise avant de rajouter :
    « Et pour ta gouverne, pour les gens atteint de fibrose kystique, les aliments hypercalorique sont conseillés. »

Pensant qu’on l’avait informé de la maladie qu’elle avait, elle était loin de penser qu’elle venait seule de s’auto-trahir en donnant le nom exact de ce qu’elle avait. Ainsi elle se déplaça d’une place, étant donné que la cafétéria était pleine, et qu’elle n’avait pas l’intention de retourner à l’étage supérieur où l’ennui était de rigueur.
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Un jour comme les autres.[AIDEN] Vide
Message(#) Sujet: Re: Un jour comme les autres.[AIDEN] Un jour comme les autres.[AIDEN] EmptyJeu 11 Mar 2010 - 19:57

Elle lui jeta un regard peu amène, et Aiden sentit ses entrailles se nouer. Il n’était pas en train de retomber en adolescence, nerveux rien qu’à l’idée de devoir parler à une jolie fille. Aiden était conscient de son charme et de son succès auprès des femmes (après tout, il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte de l’effervescence qu’il créait auprès de ses patientes), même s’il avait du mal à en comprendre la cause précise. Il avait, malgré sa timidité non négligeable, appris à parler aux femmes, à manier les mots pour les charmer et pour les séduire. Il savait s’y prendre, et, selon les petites amies qu’il avait eues ces dernières années, était un amant hors du commun. Seulement, ces détails ne lui étaient d’aucune utilité lorsqu’il se trouvait en face d’une jeune femme qu’il ne désirait pas charmer, mais tout simplement raisonner. Il souhaitait justement être laid et repoussant, car cela aurait permis à Appoline de ne plus lui en vouloir, ou au moins, de ne plus craquer sur lui. Car là était tout le problème : il l’avait rejetée et elle n’était pas satisfaite du tout par les arguments qu’il avait avancés pour justifier son refus. Elle l’avait mal pris, l’ignorait et le boudait depuis des mois et des mois. Lorsqu’il lui adressa cette simple phrase, elle soupira, leva les yeux au ciel. Elle devait sans doute se dire qu’il la prenait pour une gamine, qu’il ne voulait rien d’autre que lui faire la morale. Et elle se trompait entièrement – il se sentait réellement concerné par l’état d’Appoline, pas parce qu’elle lui faisait pitié ou parce qu’il avait l’impression de lui devoir quelque chose après l’avoir repoussée. Il se sentait concerné tout simplement parce qu’il l’appréciait et qu’il ne souhaitait pas que quelque chose de grave lui arrive. Elle l’avait mal pris, avait pris cela comme une tentative de la sermonner, alors que ce n’était pas le cas. Les traits d’Aiden étaient accentués par une inquiétude à peine masquée, qui serrait l’estomac du jeune homme à chaque fois qu’il posait les yeux sur la jeune brune. Le fait qu’il ignore toujours la nature de la maladie qui tenait Appoline clouée à l’hôpital n’arrangeait en rien les choses, et il aurait aimé en savoir plus. Mais cela allait à l’encontre de ses principes de profiter de son statut de médecin pour aller fouiner dans la vie des gens. Si Appoline était ici depuis longtemps, c’est qu’elle avait quelque chose d’assez grave ou qui pourrait le devenir. Et, par conséquent, elle ne voulait sans doute pas qu’il sache de quoi il s’agissait. Aiden ne pouvait que comprendre et respecter ce choix, c’est pourquoi il s’était tout simplement renseigné sur la nature du régime et du traitement imposé à la jeune femme – cela lui donnait bien évidemment des indices, mais il n’avait pas cherché plus loin, ne souhaitant pas s’immiscer davantage dans la vie privée de la jeune femme. Ces précautions pour respecter son intimité n’auraient bientôt plus aucune valeur, vu qu’il serait bientôt mis au courant – et ce par la demoiselle elle-même. « Je… Attends une minute ! » Aiden fronça les sourcils, surpris par l’expression qu’arborait Appoline, comme si elle venait d’avoir une illumination ou de comprendre quelque chose de fondamental – et si c’était le cas, ce quelque chose échappait complètement à jeune homme, qui affichait une moue surprise et quelque peu désarçonnée. « C’est pas vrai !!… Tu es au courant c’est ça ? » Aiden ne cherche même plus à cacher le fait qu’il était complètement déboussolé, de quoi parlait-elle ? Elle commença à s’énerver, jetant sa cuillère et poursuivant avec fureur : « J’arrive pas à y croire que l’on t’ait mis au courant. Je savais que c’était une mauvaise idée de venir crécher à Baptist Hospital !! » Aiden tenta de protester en lançant un « Appoline, de quoi tu… » mais fut interrompu par la phrase qui conluait le discours d’Appoline. « Et pour ta gouverne, pour les gens atteint de fibrose kystique, les aliments hypercalorique sont conseillés. »

Cette fois, ce fut Aiden qui lâcha ce qu’il avait en main, et sa fourchette retomba bruyamment sur son assiette. Il écarquilla les yeux, entrouvrit la bouche, stupéfait. Alors là, on peut parler d’un choc. Ainsi, c’était donc de ça qu’elle était atteinte ? Elle souffrait de mucoviscidose ? Aiden était littéralement à court de mots et ne sut pas quoi répondre. Son regard était entièrement perdu et effaré à la fois, ne parvenant pas à se détacher des yeux noisette d’Appoline où la fureur brillait toujours. Il savait que le sucre était recommandé aux patients atteints de fibrose kystique, étant donné qu’en tant que médecin, il se devait de connaître certains détails. Il savait aussi maintenant à quoi servait exactement le traitement de la jeune femme, dont il n’avait pas encore lu l’intégralité – c’est-à-dire qu’il n’était pas au courant d’une bonne partie des démarches de kinésithérapie, qui l’auraient immédiatement mis sur la voie. Ce qui choquait le jeune homme n’était donc en rien la tentative d’information d’Appoline au sujet de son régime alimentaire. Il était tout simplement stupéfait d’apprendre que ce qu’elle avait, c’était ça. Immanquablement, un sentiment d’inquiétude emplit son cœur en regardant Appoline, qui arborait un air de défi. Il savait que la plupart des patients détestaient être pris en pitié, et par conséquent il avait appris à être compatissant sans pour autant devenir condescendant. Il s’efforçait de ne pas penser au risque de mortalité qu’elle encourait, mettant cette information dans un coin très reculé de sa tête. Ce qui l’effarait, en dehors du choc que constituait la nouvelle, c’était à quel point cela devait être difficile pour Appoline : les désagréments causés par la maladie tout comme ceux causés par le traitement, qui était lourd et complexe.

Un petit silence s’installa, et Appoline se décala d’une place. Aiden mit quelques secondes à réagir, toujours incapable de réfléchir convenablement après avoir entendu la nouvelle. Son regard se perdit dans le vide pendant un petit moment, puis il reprit ses esprits.

- D… de fibrose kystique ?, balbutia-t-il, avant de se décaler, lui aussi, d’une place, se retrouvant ainsi à nouveau face à Appoline. Son regard était toujours choqué, mais il signifiait également à Appoline qu’elle ferait mieux de ne pas se décaler à nouveau, car ce n’était vraiment pas le moment de jouer à ce jeu-là. Tu… tu as la mucoviscidose ?, poursuivit-il, bien qu’il connût déjà la réponse. Je ne savais pas, Appoline, je ne me serais jamais permis de consulter ton dossier sans ta permission, je pensais juste que c’était une mauvaise idée de ne pas suivre le régime qu’on ta prescrit et… Il s’interrompit, conscient qu’il divaguait. Je suis désolé de réagir comme ça, je sais que c’est très dur pour toi et que tu aurais préféré que je ne le sache pas mais… Aiden ne sut pas vraiment comment exprimer la fin de sa phrase, et à la place, se risqua à sourire timidement à Appoline, comme s’il essayait de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à s’en faire, qu’il ne la considérait pas désormais comme mourante. Mais cela ne pouvait pas l’empêcher de l’inquiéter. Et… ça va ? Tu tiens le coup ? Je suppose qu’on t’a emmenée ici parce que ça s’est empiré... Aiden s’interrompit, se rendant compte que cette conversation ne plaisait sûrement pas à Appoline, et après un petit silence gêné, il reprit avec douceur : Si tu ne veux pas en parler, je comprendrai très bien – après tout, je ne suis pas censé être au courant. Je suis désolé de l’avoir appris comme ça, et si tu veux clore le sujet… C’est à toi de voir. Il lui sourit à nouveau, avec un peu plus d’assurance. Il amorça un geste, comme pour lui prendre la main, mais se rappelant des sentiments de la jeune femme, il se ravisa, se contentant de reposer sa main là où elle était.
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Un jour comme les autres.[AIDEN] Vide
Message(#) Sujet: Re: Un jour comme les autres.[AIDEN] Un jour comme les autres.[AIDEN] EmptyDim 14 Mar 2010 - 21:45

UNE LARME C'EST UNE EMOTION QUI S'ECHAPPE.
BAPTIST HOSPITAL- APPOLINE & AIDEN

L’avantage d’être malade et de savoir que le temps nous est compté, c’est qu’on profite plus des instants présents. Les médecins promettaient de trouver des solutions miracle pour retarder le jour de sa mort. Il y avait eu beaucoup de progrès concernant la mucoviscidose. Seulement ce n’était toujours pas assez pour sauver tout les malades dont Appoline. Ses parents avaient fait de leurs mieux pour pouvoir l’opérer au plutôt ; avec le très peu de donneur, elle était toujours sur liste d’attente. Elle ne savait combien de visite à l’hôpital, elle allait encore avoir avant que le cauchemar soit fini. Cette fois encore, elle eut beaucoup de chance, et il était difficile de lui en vouloir de s’entêter ainsi. A 19 ans, on ne se préoccupe pas forcément de sa santé, c’est plutôt l’âge bête, celui où l’on joue au grand en manquant totalement de maturité. Aiden venait de lâcher sa fourchette, ce qui fit sursauter la jolie brune. Elle fronça une seconde fois les sourcils, ne comprenant pas réellement ce qu’il lui arrivait. Elle se répéta deux/trois fois sa dernière phrase, avant de finir par réaliser qu’il n’était pas au courant de ce qu’elle avait. Restant bête, elle s’imagina cogner sa tête plusieurs fois contre la table, en répétant machinalement : « Idiote finie, Idiote finie, Idiote… ». Jusque là, elle s’était plutôt bien débrouillée pour que personne ne sache ce qu’elle avait. Les raisons qui l’avait poussé à faire tant de cachoteries étaient diverses : d’abord elle ne voulait pas qu’on ait « pitié » d’elle, elle voulait continuer à faire les mêmes choses que les gens de son âge sans qu’on la surveille à longueur de journée et aussi parce que c’était une façon de se sentir mieux. Au canada, elle avait fait l’erreur de mettre au courant tout le monde, et ça l’avait beaucoup embêté. Si elle était tenue de vivre étouffée, autant ne pas vivre du tout. Le danger était à tout coin de rue, alors pourquoi en faire tout un drame. Son regard se posa sur Aiden, elle avait changé de place, mais il l’avait suivi, déterminé sans doute à continuer de la suivre jusqu’à épuisement. Il était gagnant d’avance, ainsi elle se contenta de soupirer pour la énième fois. Elle grimaça une première fois, c’était sans doute une situation qu’elle aurait préféré ne pas vivre. Voulant jouer les cœurs de pierre, elle n’y arriva pas. C’est vrai qu’il semblait très sincère. Elle ne put s’empêcher de défroncer des sourcils, se penchant vers lui, hésitant durant un moment à lui prendre la main consciente que la nouvelle avait pu le brusquer. Voila une autre raison qui s’ajoutait à toutes celle énoncé précédemment du pourquoi elle tenait à ce que personne ne soit au courant de son malheur. Vous imaginez, si elle devait consoler tout les gens à qui elle apprenait sa maladie. D’autant plus qu’Aiden était médecin et qu’elle était sur qu’il ne l’appréciait pas beaucoup…

« Et… ça va ? Tu tiens le coup ? Je suppose qu’on t’a emmenée ici parce que ça s’est empiré... », Elle eut d’abord une petite grimace. Elle-même ne savait pas, si elle tenait le coup où si elle essayait de se faire croire qu’elle le tenait. A ce même instant elle eut un petit sourire comme pour s’assurer, avant d’hocher la tête. C’était sans doute le premier geste sympathique qu’elle eut à son égard depuis le début de cette rencontre. Enfin, elle réussit à dire : « Ben… J’ai pas trop le choix.». Détournant son regard de lui pour ne pas fondre en larme, elle se mordit légèrement la lèvre inférieure. Une fois qu’elle eut ravalé ses larmes : « Si tu ne veux pas en parler, je comprendrai très bien – après tout, je ne suis pas censé être au courant. Je suis désolé de l’avoir appris comme ça, et si tu veux clore le sujet… C’est à toi de voir. », Elle acquis d’un signe de tête. Bien sur qu’elle voulait en parler. Le secret devenait de plus en plus lourd à supporter. Après un long silence, elle plongea son regard noisette sur le beau brun. « Non, finalement je suis plutôt contente que tu soit au courant… En fait, tu sais le plus dur dans tout ça, c’est que personne n’est à l’abri de la mort, seulement les gens accordent plus d’importance à la mienne». Il était rare qu’elle en parle, de toute évidence, elle avait gardé certaines choses pour elle. N’étant pas du genre à étaler ses problème à qui veut l’entendre comme l’on le ferait avec du nutella sur du pain. De nouveau elle laissa le silence planait, profitant de cette instant pour finir sa gourmandise. A vrai dire, elle voulait changer de sujet, d’autres choses l’importées plus. Comme par exemple de savoir si le bel urgentiste avait fini par trouver une femme ‘plus mure’, et puis un an sans communiquer forcément, il y en avait à dire. Peut être pensé à crever l’abcès aussi ? Ainsi donc prenant son courage à deux main, elle décida de se lancer : « Enfin bref… Et sinon, tu deviens quoi toi ? », Feintant l’indifférence, bien qu’au fond elle était très curieuse de savoir ce qu’il devenait depuis la derniére fois où elle avait été très mal et avait préféré s’en aller, énervée par la situation.
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Un jour comme les autres.[AIDEN] Vide
Message(#) Sujet: Re: Un jour comme les autres.[AIDEN] Un jour comme les autres.[AIDEN] EmptyVen 9 Avr 2010 - 17:11


L’ambiance était lourde, tendue. Aiden pouvait deviner qu’Appoline était dans un état proche de la crise : elle venait de faire une bourde en apprenant par accident à Aiden la nature de sa maladie, ce qui faisait un ennui en plus de celui que constituait son séjour à l’hôpital et le fait de revoir le jeune homme. Il la comprenait, était peiné pour elle. Il n’éprouvait pas de pitié, et n’était pas du genre à s’apitoyer sur le sort des gens ; aussi ne comptait-il pas changer d’attitude avec Appoline. Le seul changement qu’il comptait adopter consistait à améliorer leur relation, qui touchait visiblement le fond depuis qu’Aiden avait rejeté la jolie brune à cause de leur différence d’âge. En découvrant qu’elle souffrait de mucoviscidose, Aiden comprit mieux la cause de la maturité d’Appoline : sans doute avait-elle pris conscience de la valeur de la vie grâce à la gravité de sa maladie, ce qui arrivait en général plus tard chez les autres personnes. En effet, généralement, les adolescents ne sont pas encore hantés par l’idée qu’ils mourront un jour – et s’ils y ont déjà pensé, ils ne prennent souvent pas conscience du temps qui passe et de la valeur de chaque instant qu’ils vivent. Appoline ne savait pas combien de temps elle avait encore à vivre, et était obligée de vivre chaque instant comme si c’était le dernier – même Aiden, qui avait déjà traversé beaucoup de choses, ne vivait pas encore de cette manière, qui avait quelque chose de merveilleux et d’angoissant à la fois. Se rendant compte des difficultés que devait endurer Appoline et qui n’avaient pas forcément un rapport direct avec sa maladie ou son traitement, Aiden sentit son cœur se serrer. Il était impuissant face à la situation : elle n’éprouvait qu’une vive animosité à son égard, ne voulait pas qu’on la prenne en pitié et, de ce fait, n’accepterait sûrement pas qu’il l’aide. De toute façon, que pouvait-il faire pour l’aider, à part la soutenir ? Un soutien qui ne valait pas grand-chose, étant donné qu’ils se connaissaient à peine et ne s’étaient plus adressé la parole depuis de longs mois.

Leurs regards se croisèrent, elle poussa un énième soupir. Puis, étrangement, sembla se détendre – même si le mot n’était sans doute pas le bon au vu de la tension qui régnait toujours. À son tour, elle sembla amorcer un geste qu’elle interrompit aussitôt, arrachant un petit sourire à Aiden, à qui rien n’avait échappé. Ce ne fut que lorsqu’elle répondit à sa question qu’elle sembla rendre les armes et arrêter de bouder. Soulagé, Aiden n’en restait pas moins attentif et scruta le visage de la jeune femme lorsqu’elle murmura « Ben… J’ai pas trop le choix. » Son cœur se serra légèrement lorsqu’il la vit détourner la tête, sans doute au bord des larmes. Aiden ne dit rien, écoutant Appoline qui semblait avoir fini par consentir à lui accorder sa confiance. Il ne s’attendait cependant pas à ce qu’elle poursuive au sujet de sa maladie : il aurait plutôt pensé qu’elle esquiverait cette discussion, quitte à parler de quelque chose de purement inintéressant. Mais c’était visiblement bien mal la connaître : sans doute avait-elle besoin de se confier, et avait-elle, malgré leur passé commun, vu en Aiden une personne de confiance. « Non, finalement je suis plutôt contente que tu soit au courant… En fait, tu sais le plus dur dans tout ça, c’est que personne n’est à l’abri de la mort, seulement les gens accordent plus d’importance à la mienne. » Aiden hocha doucement la tête. Il comprenait ce qu’elle voulait dire, pour avoir côtoyé cette situation tous les jours depuis son arrivée ici, à l’hôpital, où il devait régulièrement parler aux familles des patients. Il voyait à leur comportement qu’ils agissaient différemment à cause de la maladie, qu’ils étaient plus attentionnés, plus précautionneux. Aiden savait que les patients concernés détestaient souvent ce genre de changements et était décidé à ne pas faire pareil. Vous aurez beaucoup de mal à le voir prendre quelqu’un en pitié ou lui accorder un traitement favorable à cause de son état de santé. En revanche, Aiden fera toujours tout ce qu’il pourra pour faciliter la vie de ses patients et pour les aider, tout comme il cherchera à aider les personnes qui ne souffrent d’aucune maladie ou problème quelconque. Mais comment faire comprendre à Appoline qu’elle pouvait compter sur lui sans que cela ressemble à une tentative de se rattraper depuis qu’il avait appris qu’elle souffrait de fibrose kystique ? Doucement et précautionneusement, Aiden prit la main d’Appoline, accomplissant le geste qu’ils avaient tous deux amorcés sans jamais aller jusqu’au bout. Il lui sourit une nouvelle fois, prenant cet air rassurant qui lui était propre.

- Oui, je vois ce que tu veux dire… Je sais que c’est pas facile pour toi, mais je ne veux pas prendre un comportement spécial parce que j’ai découvert ta maladie – je pense que c’est ce que tu redoutes, pas vrai ? Mais si tu as besoin de moi, sache que tu peux compter sur moi, que ce soit pour parler ou sur le plan médical.

Il relâcha sa main, lui adressa un autre sourire qui s’élargit en entendant la question de la jeune femme. Ce qu’il devenait ? Il pensait savoir où elle voulait en venir, mais fit mine de réfléchir. Après tout, que pouvait-il bien lui répondre ? C’est vrai, il avait eu des relations pendant le laps de temps où ils ne s’étaient pas parlé. Mais rien de très sérieux ni de très mémorable. Surtout que ces derniers temps, sa vie sentimentale connaissait un calme plat. Haussant les épaules, il répondit :

- Ben… J’ai presque plus de vie, en fait. Sourire amusé. J’ai pas vraiment le temps, avec tous les gens qui sont partis, j’ai de plus en plus de boulot et de moins en moins de temps à consacrer à ma vie privée… De toute façon, c’est mieux comme ça, je préfère prendre les choses comme elles viennent et voir ce que ça donne, conclut-il, avant de reposer ses yeux sur Appoline qui semblait perdue dans ses pensées. Et toi, à part te faire torturer par les infirmières, qu’est-ce que tu racontes ?, plaisanta-t-il.
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