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 N°1670 - Go out ! | pv

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N°1670 - Go out ! | pv Vide
Message(#) Sujet: N°1670 - Go out ! | pv N°1670 - Go out ! | pv EmptyVen 12 Fév 2010 - 5:34

N°1670 - Go out ! | pv 0rom10 N°1670 - Go out ! | pv 0sky10 Y a comme un hic…


N°1670, apple road
► vendredi 18 février 2011, 19h57

    Comme à son habitude, Django, un magnifique berger allemand de trois ans, aboya dès l’instant où il entendit la voiture de Romain se garer dans l’allée du garage. Le jeune océanologue était sur les rotules ce soir. La journée qu’il avait passée à plonger au large des îles Keys l’avait littéralement épuisée, si bien qu’il ne désirait plus qu’une seule chose ce soir : monter prendre une douche et s’écrouler devant la télévision jusqu’à ce que le sommeil l’emporte. Il zapperait sans doute encore une fois le dîner, se contentant d’un fruit ou d’un yaourt. Depuis que David était en Irak, Romain ne prenait plus le temps de se faire à manger. Il dînait toujours sur le pouce, au-dessus de l’évier et il se contentait principalement d’ingurgiter le minimum syndical, à savoir tout ce qui pouvait passer au four à micro-ondes et qui était préparable en trois minutes et demie à peine.

    De son coffre, le jeune océanologue sortit son matériel de plonger, puis il prit l’allée menant à l’entrée de sa maison. Il devait être environ vingt heures lorsqu’il pénétra dans le hall où l’attendait Django. Le chien lui sauta aussitôt dessus pour lui faire la fête, manquant au passage de le faire tomber à la renverse avec tout son équipement. Malgré les nombreux aboiements et les plusieurs bousculades, Romain réussit tout de même à ranger ses bombonnes à oxygène et sa combinaison dans un placard sous les escaliers. Il prit ensuite le temps de caresser le chien de son mari afin de le calmer.

    « Oui, oui, je suis là Django ! » lui dit Romain en le gratouillant derrière les oreilles. « T’as faim, hein ? C’est uniquement pour ça que tu m’accueilles ainsi, n’est-ce pas ? Pour que je te prépare ta bouffe ! Ingrat ! »

    Le chien battait de la queue dans tous les sens et il tournait en rond autour de lui. Romain rejoignit la cuisine, Django sur les talons. Il lui prépara sa gamelle de pâtée qu’il déposa près de la porte menant à la buanderie, puis il monta à l’étage. Sur son chemin, il commença à s’effeuiller, se déshabillant et laissant tomber ses vêtements derrière lui. Ce fut nu qu’il arriva à la salle de bain et qu’il entra sous la douche…

N°1670, apple road
► vendredi 18 février 2011, 22h45
~ Living room

    Affalé devant la télévision dont le son était fortement baissé, la tête reposée contre l’accoudoir du canapé, et une petite couverture en patchwork déposée sur les cuisses, Romain somnolait en écoutant au téléphone son amie Claudia le supplier d’accepter de sortir ce soir. La jeune femme ne cessait de lui rabâcher les oreilles en lui disant qu’il était inadmissible qu’un jeune homme de 24 ans passe seul son vendredi soir devant la télévision. Malgré tous les arguments que son amie pouvait lui balancer à la minute, Romain ne céda pas d’un iota. Le jeune homme n’avait aucune envie de bouger. Il ne se sentait pas la force de remonter dans sa chambre pour abandonner son caleçon à carreaux et son marcel blanc pour une tenue plus habillée.

    « J’ai passé la journée sous l’eau à récupérer des échantillons d’algues, Claudia. Je n’ai aucune envie de sortir. Je suis fatigué. J’étais sur le point de m’endormir lorsque tu m’as appelée. »
    « Il n’est que 22h50 ! » s’étonna avec une pointe d’indignation son amie. « J’hallucine ! Tu vas dormir avec les poules ! Bref ! Si jamais tu changes d’avis le pantouflard, je serais avec Ronald et Pilar au Coco Bongo à siroter des mojitos ! J’espère quand même t’y croiser. »

    Après quelques échanges de politesse entrecoupées parfois de pics et de reproches, Claudia raccrocha, laissant Romain enfin tranquille. Le jeune homme lança son téléphone portable sur le fauteuil à sa gauche, puis il donna une petite caresse à Django qui ronflait, le museau déposé sur sa cuisse. Lentement, Romain se leva. Il coupa la télévision et rapporta à la cuisine le pot vide du yaourt qu’il avait mangé tout à l’heure. Pendant qu’il le rinçait sous l’eau du robinet (recyclage oblige), un bruit se fit entendre à l’entrée. En bon chien de garde, Django sortit aussitôt de son sommeil, aboyant et grognant. Il se rua vers la porte.

    Intrigué, Romain sortit au pas de la cuisine à l’instant même où un séduisant jeune homme entra dans la maison. Il s’agissait de Skyless, l’un des amis de David. Devant cet homme, Django se calma aussitôt, allant vers lui pour réclamer une caresse.

    « Qu’est-ce que tu fais ici ? » demanda Romain sans autre forme de préambule. « Et qui t’as donné ces clés ? »

    Le jeune homme n’en revenait pas du culot de ce type. Depuis quand est-ce qu’on débarquait chez les gens sans prévenir ? C’était d’une impolitesse et d’un sans gêne ! C'était Skyless en gros. De tous les amis de David, Skyless était celui avec lequel Romain accrochait le moins. Ce n'était pas qu'il ne l'aimait pas, mais ils étaient trop différent pour arriver à réellement s'entendre. Skyless avait toujours tendance de se croire en territoire conquis dans le coin, et il se comporter avec Romain comme si ce dernier devait être à ses ordres. Si le jeune océanologue faisait bonne figure devant cet homme, c'était uniquement pour son époux et non parce qu'il lui reconnaissait une certaine autorité sur lui.

    « Quelque soit la raison de ta visite, tu tombes très mal. J’allais me mettre au lit. Tu seras gentil de repasser un autre jour... et de me rendre ces clés. »


Dernière édition par Romain Parker-Walsh le Jeu 4 Mar 2010 - 20:01, édité 1 fois
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N°1670 - Go out ! | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Go out ! | pv N°1670 - Go out ! | pv EmptyJeu 25 Fév 2010 - 20:49

N°1670 - Go out ! | pv 0sky10N°1670 - Go out ! | pv 0rom10 Don't make it more harder babe ... I don't want to be mad at you.

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N°1137, apple road
vendredi 18 février 2011, 20h00


    Il faisait déjà nuit noire quand le jeune gynécologue quitta enfin son cabinet situé dans l'aille gauche du Baptist Hospital. Une place de choix qui lui permettait de rejoindre rapidement sa moto, déposée non loin de là sur le parking réservé au personnel. Ce parking, c'était la grande fierté de ses collègues. Soit disant, ils avaient batailler fort longtemps sur les conditions négligeables du parking public à l'entrée principale, trop souvent fréquenté selon eux et donc difficilement accessible, avant d'être enfin entendu et récompensés. A vrai dire, le jeune homme avait un peu rêvasser quand Barthélémy, l'infirmier en chef du service obstétrique, lui narrait joyeusement sa grande cause de défense des travailleurs publiques. Du coup, quand celui-ci le rappela poliment à la réalité, il se contenta de hocher la tête avec entrain, un grand sourire aux lèvres. Mais qu'on se le disent ... Si ça ne concerne que le droit des autres, Skyless en à royalement rien à faire. En réalité, son sujet favoris à plutôt tendance à se restreindre à lui même. Et il en parle avec un tel engouement qu'il est rare que ces interlocuteur s'en déroge.

    Ce fût donc avec un réel plaisir qu'il laissa Bart à ces histoires pour retrouver son chez-soi. Il avait mis du temps à s'y accoutumer mais finalement, OC n'était pas si mal pour écouler quelques années de sa vie à l'abri des regards indiscrets. Et puis, au vue des commérages qui circulaient dans l'enceinte de l'hôpital, il n'était pas le seul à porter un ornement de déguisements pour masquer de terribles vérités.

    Lorsqu'il fut enfin dans l'allée, il pressa le pas et passa le seuil de sa porte d'entrée. Il ne fut guère surpris de trouver Etealion sur son canapé qui l'accueilla avec un large sourire chaleureux. Depuis l'accident de la tentative du suicide de celui-ci, les deux amis se voyaient plus régulièrement. Heureusement qu'il appréciait sa compagnie, Etea était souvent difficile à supporter, surtout en période de "crise". C'était comme avoir une jeune sœur ayant ces règles toutes les semaines. Bref', une vraie misère qu'il tentait d'atténuer en se disant, que la solitude ne devait être que moindrement plus enviable en ces temps-ci. C'est vrai quoi, avec le froid et le peu de lumière en journée ... En plus que cacahuète son chat s'était fait la malle il y'a deux jours il n'était pas vraiment de très bonne humeur. Bah ouai, c'était comme lui retirer son doudou préférer, bien que là, il allait surment pouvoir faire des économies de croquettes... :animesweat:

    C'est d'ailleurs grâce à ce malheureux accident qu'il avait entrevue en bas d'Apple Road une vieille connaissance. L'étonnement fut tel qu'il préféra mené sa petite enquête avant d'aller rendre une visite de courtoisie à Romain. Et puis peut-être que David était rentré d'Irak ...


N°1670, apple road
vendredi 18 février 2011, 22h45


    David c'était le bon stéréotype de l'abruti de service. Le bon copain qui met de l'ambiance et qui donne d'agréable fou rires à ces amis sans réellement faire d'efforts. Il était drôle de nature sans l'avoir voulu, justement parce qu'il n'était pas assez supérieur intellectuellement pour se prendre la tête avec toutes ces choses compliquées qui nous pourrisse souvent la vie. Il était loin d'être philosophique et réfléchit, et ce fut avec une réelle curiosité que plus tard, Skyless se demanda comment il avait put apprécier Dave si rapidement alors qu'il était loin d'être très sociable à cette époque. Certainement parce qu'on sont son ami était loin de l'être aussi. Il était blessé, rompu et renfermait difficilement la colère qui le dévorait de l'intérieur. Ca n'avait pourtant pas eu une si grande d'importance pour Sky. Il s'était contenté de l'aimer sans le jugé. Ce qu'il savait en tout et pour tout, c'est que David était digne de confiance. Et c'est la qualité primordiale quand on se retrouve envoyé en terre hostile.

    Plus tard, quand les soldats fut autorisé à rentrée au bercail après de longs mois de combat, David avait insisté pour lui présenté "son Romain" comme il aimait à l'appeler. Skyless avait tenter de poliment décliner l'invitation mais ses tentatives vaines finirent par le découragé et il accepta de rencontrer l'homme qui partageait la vie de cet individu énigmatique. La première fois qu'il vue Romain, ce fut agenouiller sur le sol de sa cuisine éclatante dont il s'efforçait pourtant d'astiquer les moindres recoins. Loin d'être étonné, Romain semblait être ce petit garçon dans ce corps de dieu grec qui ne demande qu'à être protégé. Il avait cette douceur sur le visage, dans la voix ... << Une inoffensive et adorable créature de compagnie.>> glissa t'il provocateur dans la conversation, adroitement dissimulé sous un ton de fausse plaisanterie ringarde tandis que les trois compères s'installait souriant à la table à manger. Il devait bien avoué que Romain était un remarquable cuisinier, et lorsqu'il fut gentiment raccompagner à la porte en fin de soirée, il n'eus guère besoin de se demander pourquoi David s'enquiquinait à garder un seul mec dans sa vie et avait prit un jour le risque de se marier. Romain était la ''femme au foyer'' parfaite et d'une tendresse presque agaçante en compagnie de son cher mari. En plus de ça, il avait pour lui et par chance un physique qui était loin de devoir manqué d'éloges.

    Avec les années de séparations bien plus tard, Skyless avait perdu contact avec David. Il le regrettait souvent, lui, son charmant mari, son adorable chien ou encore le bon temps qu'ils avaient vécus avec toutes ces bonnes choses ( =) ) partagées. Parfois submerger d'une certaine nostalgie, il décidait de lui écrire des courriers pour prendre de ces nouvelles. Malgré la distance, ils restaient de très bon amis. Il ne fut donc pas surpris, lors de son arrivée sur le pas de la porte d'entrée des Walsh de trouver les clés sous le paillasson comme David lui avait répété tant de fois. C'était une sorte de rituel avec Romain, si jamais il rentrait par surprise de la guerre, il trouverait toujours les clés glisser sous la lourde matière imprimé qui gisait devant la porte de la cuisine. Ravie de sa trouvaille, le jeune homme ne manqua pas de rentré, oubliant d'annoncer sa présence. Django le fameux berger allemand que David adorait, s'en chargea volontiers avant de se coucher sur ses chaussures en couinent légèrement pour que Sky le caresse. Ce qu'il s'empressa d'ailleurs de faire, accroupi comme un enfant, en riant de bon cœur. Lui au moins, il en était persuadé, appréciait sa venue tardive. Pour Romain, s'en était moins sur et ce fut rapidement confirmé lorsque celui-ci l'interrogea sur un ton qui manquait fermement d'enthousiasme. Peu importe, il était loin d'entraver l'ardeur de bonheur qui lui serrait l'estomac.

    << Comment je vais ? [...] Magnifiquement bien, je te remercie d'y accorder de l'importance, ça me va droit au cœur. >> Ironisa t-il.

    Il se releva pour s'approcher de Romain, un fin sourire espiègle en coin. Après l'avoir longuement analyser de la tête au pied, il en conclu que David n'était pas de retour d'Irak. Romain n'avait vraiment pas bonne mine. Puisque son visage palâtre manquait cruellement de couleur vives, il détourna son attention pour faire la visite des lieux en balayant les pièces du regard. Il n'eu pas besoin de tourner la tête pour voir que Romain mécontent et frustré ,à l'écoute de ces trop nombreux soupirs d'agacements, pressait le pas derrière lui. Un pot de yaourt fraichement rincer sur le bords de l'évier, quelques vêtements négligés trainant dans les escaliers, et un habitat à la décoration assez terne. Il s'arrêta d'un coup net et passa ses bras fermement autour de la taille de Romain. << Si tu te sentait si triste ... Tu aurait dû m'appeler. Je me serais fait un réel plaisir de te tenir compagnie pendant l'absence de David. Rolling Eyes >> Évidement il n'avait pas dit ça innocemment malgré le reflet que cela rendait. Romain le connaissait certainement trop bien pour ne pas y prêter attention et réfléxion.

    Skyless recula de quelques pas, prudemment. << Tu allait donc te mettre au lit ? Si tôt ... Je t'ai connu nettement plus fêtard fut un temps. Si tu me disait de quoi tu manque, je pourrais peut-être t'aider. C'est pas sain de vivre ainsi. Et puis cette mine de déterré ternie réellement ton image.>> Il lui accorda un mince sourire faussement compréhensif. << Tu crois que David aimerait te voir dans cet êtat ? >>
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N°1670 - Go out ! | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Go out ! | pv N°1670 - Go out ! | pv EmptySam 27 Fév 2010 - 16:24

N°1670 - Go out ! | pv 0rom10 N°1670 - Go out ! | pv 0sky10 Y a comme un hic…


Face à Skyless qui l’analysait longuement de ses yeux bleus persans, Romain fut très mal à l’aise. Il ne savait plus trop où se mettre tant la façon qu’avec l’ami de son mari de le regarder le dérangeait. Bien que tout de même légèrement vêtu, le jeune homme eu l’impression que Skyless voyait à travers ses vêtements et qu’il se régalait de ce qu’il pouvait apercevoir. Ce type avait toujours eu cette étrange façon de le fixer que Romain avait parfois l’impression qu’il prenait un malin plaisir à l’indisposer de la sorte.

« Qu’est-ce que tu fais ? » se plaignit à mi-voix le jeune homme lorsque son indésirable invité passa sous son nez pour pénétrer dans le salon.

Agacé, Romain suivit à la trace Skyless à travers les plusieurs pièces communicantes du rez-de-chaussée de la maison. Comme par le passé, le grand brun prenait encore une fois ses aises, faisant comme s’il était en territoire conquis. Il inspectait les lieux, satisfaisant sans doute sa curiosité de voir dans quel genre de maison David et Romain vivaient aujourd’hui. Malgré les soupirs d’exaspération du jeune océanologue et ses regards lourds qu’il posait sur lui, Skyless sembla bien décidé à faire comme s’il était cordialement invité dans le coin. En présence de David, c’était effectivement le cas. Skyless possédait bien un passe-droit qui lui offrait de jouir de tout ce que le militaire possédait… et plus encore parfois. Mais aujourd’hui, David était à l’autre bout de la terre, à la guerre de surcroît, Romain n’était donc plus obligé d’accorder à Skyless tous ses privilèges. Après tout, il n’était pas réellement son ami, et l’entente entre eux n’avait jamais dépassé le stade de la cordialité.

Flash Back, quelques années plutôt…
► Los Angeles ~ Appartement Walsh

Skyless venait à peine de quitter l’appartement que déjà Romain s’attelait à débarrasser les restes du dîner, le visage fermé. En silence, le jeune homme passait et repassait de la salle à manger à la cuisine. Les bras croisés, appuyé contre le châssis de la porte, David fumait une cigarette en regardant son époux avec insistance.
« Quoi ? Pourquoi tu fais encore la gueule ? »
Romain ne daigna pas s’arrêter. Il déposa les assiettes sales dans l’évier, puis il ouvrit le robinet d’eau chaude pour les rincer une à une. Le dos tourné à David, il répondit d’un ton légèrement boudeur :
« Je ne fais pas encore la gueule. »
« Arrête veux-tu. Je te connais, et je sais que là, t’as un truc qui te brûle les lèvres alors accouche. »
Un petit silence s’installa avant que Romain ne murmure entre deux assiettes rincées :
« Je ne l’aime pas du tout. »
« Et pourquoi ça ? » demanda le militaire en levant un sourcil intrigué.
« Parce que. »
« Ce n’est pas une réponse qui me satisfait. »
« Tu devras t’en contenter pourtant. »
D’un pas imposant, David se glissa dans le dos de Romain, le forçant à se plaquer contre l’évier. Il lui embrassa la nuque tout en serrant son corps d’un bras puissant au niveau du ventre.
« Et toi, tu devras t’efforcer de te faire à la présence de Skyless car je ne compte pas ne plus le voir pour tes beaux yeux, Sweety. Ni pour ton joli petit cul. (Il accompagna ce dernier propos d’un petit coup de bassin provocateur et tendancieux.) Finis ce que tu as à faire et viens me rejoindre. »
Fin du Flash Back
Au moment où Skyless le prit dans ses bras pour le serrer contre lui avec une fausse attention, Romain frissonna légèrement, assaillit par d’anciennes sensations qu’il préférait oublier. Il allait repousser Skyless lorsque ce dernier le libéra et se recula, conscient sans doute qu’il ne valait mieux pas trop titiller le jeune homme pour l’instant.

« De un, David n’est toujours pas rentré, et de deux, rien de ce que tu peux m’apporter ne m’intéresse, Skyless. » lâcha Romain en s’éloignant à son tour vers le pas de la porte de la cuisine, son petit cul se balançant sans le vouloir sous le nez du gynécologue. « En l’absence de mon mari, j’apprécierais que tu gardes tes distances avec moi. Si je ne te fous pas dehors à grands coups de pieds au cul, c’est par respect pour lui, et uniquement pour cela. »

Romain éteignit la lumière d’un mouvement de poignet, puis il quitta la pièce à nouveau. La visite de Skyless aurait sans doute mieux passé si le grand brun avait daigné prévenir de sa venue, et surtout, s’il n’avait pas utilisé des clés qui ne lui appartenait pas. Romain détestait les manières sans gênes de ce type qui se croyait tout permis, et ce à cause de David qui lui avait toujours tout laisser faire.

« Et ne joue pas à celui qui se soucie réellement de savoir si je vais bien ou pas car ça ne te ressemble pas. Ça me fout même limite la trouille ce genre de chose venant de toi. »

Il s’appuya contre le châssis de la porte, les bras croisés, dans une posture lasse.

« Ecoutes, tu vois bien que David n’est toujours pas rentré donc, je ne te retiens pas. Si tu veux lui parler, je peux te donner le numéro de téléphone de la base où le contacter. Tu pourras lui dire comme ça que son petit mari t’a foutu à la porte. » Il tendit la main. « Et rends-moi ces clés ou je dis à Django de te bouffer les couilles. »

Affalé sur le canapé, le museau reposé sur l’accoudoir, Django fixait Skyless sans animosité. Chaque fois que le grand brun le regardait, le chien remuait la queue et poussait un petit couinement, comme s’il quémandait une caresse.
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N°1670 - Go out ! | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Go out ! | pv N°1670 - Go out ! | pv EmptyJeu 4 Mar 2010 - 21:56

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    « De un, David n’est toujours pas rentré, et de deux, rien de ce que tu peux m’apporter ne m’intéresse, Skyless. » Le jeune homme regarda Romain s'éloigner sans un mot, non pas parce qu'il était à court de bonne paroles mais plutôt parce que pensées cochonnes et raisonnables ne faisait pas bon ménage. Lorsque enfin, plus rien de distrayant ne tarissait ça vue, Skyless se força à revenir dans le réel. Où il était déjà ? Et que venait de dire ce petit emmerdeur Rominet ? Ah oui, David... « Ce n'était qu'une simple main tendu Romain. Le choix te revient de l'accepter ou non. Je ne vais pas me forcer à t'aider si tu n'en à pas envie. » un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres tandis que le principal intéressé ajoutait que par respect pour David uniquement, il n'avait pas encore les fesses bleuté et le cul dehors. Il inclina légèrement la tête sur le côté, aucune pointe d'appréhension dans son regard. Il lui était arriver d'avoir peur de David, de ces coups de colères plus particulièrement, mais même avec un fusil de chasse à la main, Romain ne créait en lui, aucune source d'inquiétude. « Monsieur à manger des épinards et se croit aussi fort que POPEI ? Redescendant un peu sur terre Romain, si un jour je sors d'ici d'une manière si peu délicate ce ne sera surment pas de toi, que viendra le coup porter.» il entrecoupa son discours d'un rire amusé avant de reprendre une parcelle de souffle pour terminer d'en venir là, où il souhaitait aller. « Je te laisse une chance, une ... Va y ...Montre moi... Fait moi trembler. Mais soyons franc, si tu te rate moi je ne le ferais pas. » acheva t'il, d'un air provocateur. Romain avait beau être assez musclé, il n'arriverait tout au mieux, qu'à le secouer un peu.

    « Je me soucis pas plus de toi qu'à l'époque où l'on se fréquentait, si j'ose dire ... Mais j'aime à penser que quand Dave rentrera, il trouvera sa plus grande propriété intact. Et je ne parle ni de ton coeur, ni ton état de santé, mais de ce jolie cul que tu doit surment balancer fièrement dans les rues de la ville. Tu comprend, si j'arrivais à apprendre des choses compromettantes un soir ... Peut-être que je me mettrais un peu en colère.» Il s'approcha de lui, ne quittant pas son regard des yeux. « Et tu sait ce qu'il arrive quand je suis pas d'humeur ... Tu le sait Romain ? Ou ton impolitesse éffrontée ta ôter la mémoire en plus de d'avoir rendu plus ingrat ?». Délicatement, il vint posé sa paume de main sur l'épaule du jeune homme, refermant doucement celle-ci pour le mettre en garde à sa façon. Il lui adressa un petit sourire empreint d'une profonde déception. « Ce n'est pas comme ça, qu'on traite les amis de ses amis. Et ça me fait vraiment de la peine de savoir que tu l'a un peu trop vite oublié.» Dit-il, une fausse larme à l'œil. De toute sa carrière d'arnacoeur c'était sans doute sa meilleure prestation, il avait pourtant derrière lui un magnifique panel de scène dramatiquement émouvante, histoire que lorsque le clocher de la rupture retentit, il puisse éviter les ex trop "furieuse". Dès qu'on se montre un peu concerné, on à l'impression que les gens vous pardonne plus facilement vos erreurs. En tout cas pour lui et c'était avec art et délectation qu'il surfait sur ce filon.

    Quand Romain mentionna une possible attaque de Django, s'en était trop pour lui. Il se détacha, une main sur le canapé central et partit dans un fou rire bruyant. Si il ne s'était pas calmer à tant, il aurait pût finit étaler sur le sol, à rire comme un hystérique. Mais heureusement, par un immense effort intérieur, il s'obligea lui même à avaler une grande bouffée d'air pour reprendre ses esprits. Une main sur l'estomac, il secouait la tête de droite à gauche, l'amusement se lisait partout sur son visage et l'empêchait de trouver les mots justes pour faire, une bonne fois pour toute, comprendre à Romain, que si Django devait se taper des couilles pour l'apéritif ce serait sans aucun doutes les siennes.

    << Ouhhh (lâcha le jeune gynéco dans un profond soupir d'exaltation). J'ai la nette impression que ta bonté d'âme ta perdu mais que ton sens de l'humour ta gagner. T'es vachement plus marrant qu'avant je...>> Il fut coupé dans son intervention par l'arrivée de l'adorable chien de la maison, qui se mit à tourné joyeusement autour de lui. Il baissa la tête dans sa direction. << Mais oui je sais mon grand, t'es le seul ici qui mérite des câlins. Il faut absolument que je dise à David, qu'il à complètement foirer ton éducation >>. Il entendu Romain s'agiter contre le biais de la porte et releva la tête vers lui. << Voilà le seul point sur lequel on sera jamais d'accord, puisque mon cher mari n'a jamais prêter une oreille attentive à mes plaintes, peut-être que toi, il técoutera.>> Il sourit et hocha la tête. << J'en suis sûr Romain, il à toujours su que son mari était indiscipliné. Pourquoi croit tu qu'il passe si peu de temps à donner des ordres à Django. Parce que lui au moins, il à la décence d'y obéir sans bronché.>>


Flash Back ;
Los Angeles, Starbuck Coffee

    << Tu va enfin me dire ce qui te tracasse imbécile ou continuer de bouder comme un bébé toute la matinée ? >> Demanda t'il d'un ton confident à David alors que celui-ci avalait une seconde gorgée de son café crème, le regard perdu sur le sol du restaurant.
    << Rien je t'assure, c'est juste que Romain ... >>
    << Romain quoi David ? >> Le pressa Sky, soudainement emplit d'une bonne dose de curiosité.
    << Il arrête pas de me donner son avis, tout le temps ... Il était pas comme ça avant, il était toujours d'accord avec moi, toujours solidaire... Bref' tu voit quoi, pas comme ÇÀ. Et en plus il ose me dire qu'il n'aime pas mes amis, je lui empêche de voir les siens moi ?>>
    Le jeune policier le regarda avec tendresse et amusement, il n'ajouta rien pendant un long moment, jusqu'à qu'enfin son ami pose les yeux sur lui. << Je sais, c'est bête, je suis complètement con, et puis ça t'intéresse même pas je suis sûr ... Déso...>> Sky l'interrompu avant qu'il ne termine et secoua légèrement la tête. << Tu ne m'ennuie jamais rassure toi, c'est juste que je crois que...(il marqua une petite pause, hésitant) Si tu voulais quelqu'un qui ne s'oppose jamais à toi, il aurait, me semble t'il, été plus judicieux d'épouser ton chien. Et puis, si Romain ne m'apprécie pas, je peux toujours éviter de venir à ton appart'. Je voudrais pas mettre une mauvaise ambiance dans votre couple. Le principal c'est que tu soit bien...>>
    David lui adressa son premier sourire sincère de la journée, et d'une voix d'enfant naïf il répondu que << ce ne sera pas nécessaire. T'es comme mon meilleur ami. Tout ce qui m'appartiens t'appartient Sky. Exclusivement tout. Et si Romain n'est pas content, j'ai un bon moyen de le faire taire moi ! Red Face >>
    << Laisse moi deviner, une vie sexuelle gourmande et déjantée >>, un petit rire coquin s'échappa de ses lèvres et il reprit avec entrain, la mauvaise humeur de son ami enfin partie, la délicieuse tâche de dégustation de muffins au chocolat.
    Si concentré sur la découpe de son gâteau qu'il ne remarqua pas l'aveu secret si bien dissimulé derrière le murmure de David.<< J'ai bien mieux que le sexe, fait moi confiance... >>
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N°1670 - Go out ! | pv Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1670 - Go out ! | pv N°1670 - Go out ! | pv EmptySam 6 Mar 2010 - 18:26

N°1670 - Go out ! | pv 0rom10 N°1670 - Go out ! | pv 0sky10 Y a comme un hic…



La présence indésirable de Skyless avait chassée la fatigue du jeune homme. Romain bouillonnait de l’intérieur. Il fulminait à mesure que les minutes s’écoulaient. Les nombreuses provocations et l’arrogance manifeste de l’ami de son mari eurent tôt fait d’ébranler sa sympathie pourtant légendaire. Romain ressentait une folle envie d’en découdre avec cet homme. Il n’avait pas peur de lui, et ce malgré les menaces voilées que Skyless lui avait pourtant jetées au visage avec condescendance. Oui, il ne faisait pas le poids s’ils devaient se battre tous les deux, mais la force de Romain ne résidait pas dans ses muscles mais plutôt dans son verbe tranchant, et cela, tout le monde le lui reconnaissait.

Mieux que quiconque, Romain savait de quoi Skyless était capable, mais malgré cela, il ne put se raisonner et faire taire cet élan colérique et excessif qui s’éveillait en lui. La façon qu’avait le grand brun de se croire réellement en territoire conquis le dérangeait beaucoup. Ça le rendait même dingue. S’il avait été plus musclé et plus fort, il n’aurait pas hésité une seconde à lui rentrer dans le lard pour lui faire fermer son pénible caquet. Romain ne craignait pourtant pas les coups. Il savait encaisser mieux que quiconque, et ce sans verser une larme… car il avait appris depuis longtemps que les larmes ne servaient à rien dans ce genre de jeu dangereux.

Alors qu’il tapotait nerveusement des doigts contre le châssis de la porte menant à la cuisine, Romain se raidit en entendant Skyless dire que David avait foiré son éducation. Il n’était pas dupe et savait très bien qu’il ne parlait pas de Django mais de lui. Il le considérait encore et toujours comme un vulgaire animal de compagnie qui était censé obéir au doigt et à l’œil.

« Voilà le seul point sur lequel on ne sera jamais d'accord. » cracha-t-il en tendant de maîtriser sa rancœur. « Puisque mon cher mari n'a jamais prêté une oreille attentive à mes plaintes, peut-être que toi, il t’écoutera. »
« J'en suis sûr Romain, il a toujours su que son mari était indiscipliné. Pourquoi croit tu qu'il passe si peu de temps à donner des ordres à Django ? Parce que lui au moins, il à la décence d'y obéir sans bronché. »

Flash Back, quelques années plutôt…
► Los Angeles ~ Appartement Walsh

Malgré les fenêtres entrouvertes, l’appartement était enfumé par les nombreux fumeurs de cigares. Assit sur une cuisse à David, une main de celui-ci lui caressant le bas du dos sous son pull, Romain regardait avec ennuis le match à la télévision. Ce soir, David avait invité une dizaine d’amis à assiter avec lui à la final du SuperBall. Il y avait quelques collègues à lui, des amis de la salle de sport qu’il fréquentait et hélas également Skyless. Le policier que Romain ne supportait toujours pas se trouvait avachit dans un fauteuil, les pieds sur la table basse.
« Y a plus de bière. » fit-il remarquer en regardant Romain comme pour l’inciter à lui en apporter.
Le jeune homme haussa les épaules avec dédain.
« Lève ton cul et va en chercher. Depuis le temps que tu joues au parasite dans le coin, tu dois savoir où se trouve le frigo, non ? »
David poussa un soupir tout en grinçant des dents, sa mâchoire se raidissant.
« Romain. Skyless est notre invité. »
« Et ? »
« C’est à toi de le servir. »
Romain écarquilla les yeux, abasourdit par ce que venait de lui dire son époux.
« Et puis quoi encore ? Tu plaisantes j’espère ? »
Le grand blond décrocha son regard de l’écran et il retira doucement la main qui caressait le bas du dos de Romain. Avec fermeté, il fixa son mari d’un regard impassible, ses yeux bleus dégageant ce quelque chose d’inquiétant et de fascinant à la fois.
« Ai-je vraiment l’air de plaisanter ? » demanda-t-il avec froideur. « Fais ce que je te demande. »
« Tu veux aussi que je lui tienne la bite quand il pisse ? »
Malgré le son de la télévision qui allait assez fort, un blanc sembla suspendre le temps quelques secondes. Tous les regards des invités se tournèrent vers le couple en proie aux affres d’une dispute naissante. Visiblement très contrarié de se donner ainsi en spectacle et blessé dans son ego d'homme fier, David fronça les sourcils. Sa main se saisit du poignet du jeune homme et il le commença à le serrer.
« Ne joue pas à ce jeu là devant mes amis. »
Romain déglutit. Il soutint quelques instants le regard de son époux, puis il murmura en tentant de se lever :
« Tu me fais mal. »
« Va lui chercher à boire. Et ferme-là. » ordonna-t-il froidement.
Libéré, Romain se leva, son regard croisant férocement celui de Skyless avant de disparaître dans la cuisine tout en se massant le poignet endoloris.
Fin du Flash Back
S’en était trop pour Romain. Brutalement, il donna un coup de poing contre le châssis de la porte puis il s’avança vers l’ex-policier l’index tendu. Il ne pouvait pas laisser Skyless dire cela. Ce n’était pas la vérité. Il déformait tout, comme toujours !

«Je t’interdis d’émettre le moindre commentaire sur mon mariage, Skyless. » dit-il sèchement. « Tu es mal placé pour parler des histoires de couple, et encore moins pour les juger. Jusqu'à preuve du contraire, c’est moi qui porte depuis six ans cette alliance au doigt (il la montra) et qui le rend heureux. C’est moi qui matin et soir est avec lui. Je suis le mari qu’il a toujours voulu avoir, connard ! Je le connais mieux que toi ! »

Le regard de Romain s’était remplit d’éclair avec lesquels il foudroyait sur place le grand brun. Sous le haussement de ton de son maître, Django baissa les oreilles et rentra la queue entre les jambes. Il rejoignit à pas feutré le fauteuil sur lequel il sauta et se fit tout petit.

« Je ne vais pas laisser un petit branleur opportuniste qui passe de cul en cul sans jamais s’arrêter remettre en question les fondements même de mon union avec lui. C’est vraiment mal me connaître si tu crois que je n’ai rien dans le ventre ! »

D’un pas, Romain se rapprocha de Skyless qu’il défia d’un sourire arrogant.

« Ce qui t’emmerde et qui t’as toujours emmerdé en réalité, ce n’est pas que je désobéisse à David, mais plutôt que je ne t’obéisse pas à toi. Tu n’as aucun pouvoir sur moi lorsqu’il n’est pas-là, et ça te fout les boules, Skyless. Ça t’emmerde qu’un petit PD dans mon genre te tienne tête. Manque de bol, la seule personne pour qui je suis prêt à m’agenouiller devant toi pour te cirer les pompes ou te sucer la queue n’est pas-là. Dit lui tout ce que tu voudras à mon sujet, il le sait déjà. Ça ne le surprendra pas de savoir que je t’ai envoyé te faire foutre royalement en son absence. »

Toujours obsédé par l’idée de récupérer ses clés, Romain ne se contrôla plus. Il força le contact avec l’ex-policier pour récupérer de force son bien.

« Maintenant, rends-moi ces putains de clés et sort de chez moi ! »
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