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 ▬ i got it bad and that ain't good.

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Message(#) Sujet: ▬ i got it bad and that ain't good. ▬ i got it bad and that ain't good. EmptyMer 27 Jan 2010 - 0:09

I GOT IT BAD AND THAT AIN'T GOOD.
STARRING WILLOW NEWMAN AND JOE COTTON.



C'était un de ces jours où le monde vous sourit, vous fait de grands signes de la main, vous regarde passer devant lui et … vous sabote par derrière.
En cette matinée radieuse et calme niveau boulot, j'avais décidé de sortir un instant de mon bureau d'architecte pour m'octroyer une pause amplement méritée (ou pas d'ailleurs mais peu importe : j'étais quasiment mon propre patron). Je décidai de laisser ma veste sur le porte-manteau puisque de toute manière, la température extérieure était relativement douce et que je n'en avais pas besoin, mon porte-feuille se trouvant toujours dans la poche de mon pantalon. Descendant par les escaliers de secours (habitude prise depuis que j'avais remarqué que l'assistante de l'accueil ne cessait de me dévorer des yeux à chaque fois que je passais devant elle), je me retrouvai à l'extérieur du bâtiment en moins de cinq minutes. L'air – non pas frais puisque c'était tout de même Miami et pas l'Amazonie – ébouriffa un instant ma chevelure châtain et je pris plaisir à sentir cette brise me rafraîchir. Cependant, je ne m'attardai pas et ne décidai de remonter la rue pour m'arrêter au kiosque à journaux, acheter mon quotidien habituel sur les taux de la bourse et me payer un hot-dog chez un vendeur ambulant. Tableau idéal à mes yeux : un journal sous le coude, un hot-dog brûlant au bout des doigts … Paradis. Lorsque je repris ma marche et que j'eus déplié mon journal que je bataillais pour tenir efficacement dans mes mains du coup légèrement trop encombrées, j'eus la maladresse d'esprit de déconcentrer du coup mon attention de où je mettais les pieds. C'était certes une avenue très fréquentée et bruyante, mais je ne pouvais pas me douter qu'un danger puisse s'abattre sur moi alors que j'apprenais à peine que Wall Street dégringolait encore … Le malheur ne peut pas s'acharner de la sorte, non ? Si ? Malheureusement, si.
Ainsi, quelques secondes suffirent pour me voir m'avancer dangereusement vers une laisse dangereusement tendue par un chien rasé et affreux, trop impatient du retour de son maître. Ma jambe droite toucha la laisse et je perdis l'équilibre presque instantanément. En moins de temps qu'il ne me fallut pour le comprendre, mon hot-dog vola de mes mains pour venir s'écraser plusieurs mètres plus loin, mon journal s'envola devant moi et mon corps tomba lourdement sur le sol d'une extrême dureté. J'eus tout de même le réflexe de tomber sur mes bras plutôt que de risque de défigurer mon visage mais je tombai malgré cela suffisamment mal pour ressentir une douleur fulgurante au poignet droit à l'instant où il claque contre le trottoir. La foule autour de moi ne tarda pas à s'amasser tandis que fou de rage, je me relevai avec difficulté, refusant toute aide venant d'un inconnu. Plutôt bouffer le clébard à la source de ma chute plutôt que de laisser quiconque prendre pitié de moi. Mon bras droit me faisait terriblement souffrir mais la mâchoire crispée, je ne semblais pas décidé à reconnaître ma douleur. Réussissant finalement à me remettre sur pieds après avoir trainé un bras jusqu'à mon journal pour le récupérer, je maugréai d'un ton implacable à l'égard des badauds qui m'encerclaient. « Dégagez ! Vous voyez : pas de sang, alors vous pouvez vous tirer. » Les voyants finalement s'éloigner de moi, je fus surpris de m'apercevoir qu'une silhouette n'avait toujours pas bougé. M'apprêtant à lui aboyer dessus à son tour, je réalisai alors que je la connaissais. Willow Newman. L'une des gamines que j'avais adoré torturer dans mon enfance. Agacé à l'idée qu'elle ait pu voir toute la scène, je la fixai longuement avant de succomber à une grimace sous la douleur lancinante qui habitait toujours mon bras. Je baissai alors malgré moi mon regard sur mon bras blessé que je venais de soutenir de ma main vacante. Un flash me frappa alors soudainement avec vigueur : Willow était infirmière et même si l'idée me révulsais, je décidai de profiter de la situation. Relevant mon visage vers elle, je poussai un soupire comme si j'abandonnais les armes. « Newman, je te collerai un procès aux fesses pour non-assistance à personne en danger si tu ne m'apportes pas ton aide. » Oui vous ne rêvez pas, c'était bien ma façon à moi de lui dire « s'il te plait, j'ai besoin de toi. »

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Message(#) Sujet: Re: ▬ i got it bad and that ain't good. ▬ i got it bad and that ain't good. EmptyDim 31 Jan 2010 - 13:46

Enfin ! Willow sortait enfin de l'hôpital, après une journée de travail plus une nuit de garde, elle pouvait enfin respirer l'air frais de la ville, ou plutôt la fumée qui s'échappait des pot d'échappement, entendre les oiseaux gazouiller et admirer les pigeons bien gras se dandiner sur le trottoir. Même en hiver, Miami gardait un certain charme que Willow appréciait particulièrement, même si elle rêvait qu'on puisse exterminer tous ces horribles pigeons. Elle entra dans son café habituel pour s'acheter un café et un begel qu'elle mangerait en route, elle voulait arriver le plus vite possible chez elle, une longue journée l'attendait. Une longue journée de détente, sa grand mère lui avait dit qu'elle emmènerait Leena au zoo, Willow avait donc une journée entière de repos. Rien qu'en y pensant, elle accélérait le pas, un bon bain chaud avec plein de mousse et ensuite une longue sieste dans son lit bien douillet, depuis le temps qu'elle attendait cela. Après elle pourrait même tenter de terminer le livre qu'elle avait commencé le mois dernier et elle passerait la fin de l'après midi avec sa fille. Malheureusement, les prévisions de Willow allaient complètement basculer à cause d'un fâcheux évènement.
Alors qu'elle marchait tranquillement, elle sentit tout à coup quelque chose heurter ses pied, et baissa les yeux. Un hot dog dégoulinant de ketchup venait tout juste de terminer sa folle course aérienne sur ses pieds, éclaboussant ses baskets blanches et son jean. Elle releva la tête pour voir d'où venait le projectile qui venait de ruiner ses fidèles chaussures, mais elle vit à la place un amas de personnes regrouper en rond, parlant très fort et bloquant le passage. Pourquoi tant d'agitation ? A cet instant présent, c'était elle la victime, c'était elle qui c'était pris un immonde casse croûte graisseux sur ses baskets qu'elle traînait depuis plusieurs années, les seules qui avaient un confort optimale pour ses petits pieds douillets. Mais elle sortit de ses pensée, il y avait peut être quelqu'un de blessé ? Voilà une mission de la jeune femme, elle allait s'approcher lorsqu'elle entendit subitement « Dégagez ! Vous voyez : pas de sang, alors vous pouvez vous tirer. » Cette phrase, destinée à éloigner les gens avait un effet contraire sur Willow. Pas de sang ? Et alors, ça pouvait être une luxation du genoux, ou un hémorragie interne et pourquoi pas, un éclatement de la rate ? Les signes ne sont pas toujours visible, effusion de sang ou non, cela pouvait être grave, non la jeune infirmière n'allait pas s'échapper, contrairement au reste de la population. Mais c'est alors que le sang de Willow se glaça, elle reconnu le blessé. L'infâme, oui, Willow connaissait cette personne, et ne la portait pas vraiment dans son cœur. Un cauchemar, voilà ce qu'il était, celui qui l'avait tyrannisé pendant toutes ses vacances à OG quand elle était petite. Et maintenant il avait besoin d'elle ? Elle pourrait partir et le laisser là, Willow n'était pas du genre à passer l'éponge aussi facilement, même si les années avaient passé. Mais, elle n'était pas un montre non plus, elle ne pouvait pas laisser une personne blesser planter là. Elle bougonna et s'approcha de lui, «Salut Joe, moi aussi je suis très heureuse de te voir, bien sur je vais t'aider, je n'ai que ça à faire !» A part rattraper quelques heures de sommeils, mais ça, il devait probablement s'en moquer royalement. Elle regarda alors son bras, le prit même, mais pas aussi délicatement qu'elle aurait pu faire avec un autre patient. «Tu arrives à le bouger ?» Le jeune homme s'exécuta et Willow fit une moue dubitative «Huuum ... Je vois ...»
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Message(#) Sujet: Re: ▬ i got it bad and that ain't good. ▬ i got it bad and that ain't good. EmptySam 6 Fév 2010 - 0:17


Malgré moi, je n'arrivais pas à me détendre. Bien entendu qu'elle était probablement une bonne infirmière (du moins je l'espérais. Autant pour moi que pour elle.) et que ma blessure n'était sans doute pas bien grave mais je restais sur les nerfs. J'avais toujours cette très désagréable impression d'être toujours sous les yeux des badauds, sujet à leurs commentaires et plus que tout, j'avais le sentiment atroce d'être réduit à dépendre de Miss Newman. Mais je n'avais malheureusement pas le choix et je me contentai donc de serrer la mâchoire en la fixant avec impatience et nervosité. Quand elle accepta enfin de me venir en aide, je restai totalement impassible. Ouais ouais, elle appuyait mon manque de politesse mais franchement, n'étais-je pas dans mon droit à cet instant précis ? De toute manière, elle n'avait jamais reçu de ma part une quelconque preuve d'attention, elle ne devait donc pas s'attendre à ce que cela change aujourd'hui. J'étais tombé oui, mais pas sur la tête. Je ne fis même pas attention au blah blah qu'elle marmonna concernant son emploi du temps. C'était comme si à mes yeux, elle n'avait en effet, que ça à faire. Quoi d'autre, diable, pouvait être plus important que de soigner mon bras endolori ?
Lorsqu'elle se décida enfin à agir, je la laissai faire avec une facilité qui ne me ressemblait guère. En règle générale, je n'étais franchement pas à l'aise avec les personnes s'approchant si près de moi. Je préférais toujours être celui qui s'approche et être certain de garder ainsi les rênes de la situation. Cependant là, il était flagrant que je ne contrôlais rien : je n'étais pas capable d'évaluer à moi seul le niveau de gravité de ma blessure et je devais donc me résoudre à la laisser le faire pour moi. Il faut parfois savoir faire preuve de pragmatisme. C'était frustrant, incroyablement frustrant … Surtout que je gardais la conviction que son objectivité à mon égard lui ferait forcément défaut là : après tout, je m'étais conduit toute ma vie comme une ordure avec elle et la froideur de son ton m'assurait qu'elle en gardait un souvenir amer. Mon bras étendu face à moi et qu'elle manipulait avec soin restait tranquille mais le reste de mon corps bouillonnait. Je ne cessai de jeter des coups d'œil gênés autour de moi comme si je m'attendais à croiser un index moqueur pointé sur nos deux silhouettes. Pourtant, forcé d'admettre que les passants semblaient avoir repris leurs activités, j'acceptai de reposer mon regard sur mon infirmière de choix et de l'écouter lorsqu'elle me demanda si j'arrivai à déplacer mon bras. Lentement, je réussi à le bouger mais mon visage ne put s'empêcher de grimacer et mon geste s'interrompit avant que je n'arrive à totalement plier mon bras en deux. La douleur devenait trop aiguë et je n'étais pas encore dans ma tranche horaire de masochisme. Secouant la tête à son « Je vois », je lui lançais un regard brûlant de dédain. Où voulait-elle en venir ? Sans retirer mon bras de ses mains, je me permis néanmoins de lui répondre d'un ton sec : « C'est génial, dis-donc … Si tu pouvais faire partager ce que tu « vois », ça serait peut-être encore mieux. » Poussant un soupire d'exaspération, je ne pu m'empêcher d'ajouter : « Tous pareils ces pros de la médecine : un air grave et des phrases vagues mais rarement des actions utiles. A moins que tu attendes que je sorte mon chéquier ? » Soudain suspicieux, je plissai mes yeux et la regardai avec insistance comme si j'essayais de percer son âme. Sans lui laisser le temps de protester, j'enchaînai alors d'une exclamation absolument déplacée mais qui ne me semblait vraiment pas bête du tout : « C'est ça … Tu es vénale ! » Gardant une mine faussement outrée (parce que dans le fond, si elle répondait « oui », elle grimperait sans doute dans mon estime …), il était évident que je cherchais par tous les moyens de la déstabiliser pour ré-équilibrer la balance qui penchait, à mon goût, bien trop en sa faveur depuis le début de cette rencontre.
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