| | Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) | |
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InvitéInvité
| (#) Sujet: Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) Mar 26 Jan 2010 - 23:33 | |
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Repères chronologiques : - Maât n'a pas encore apprit le réveil de Scott Matthews. - Victoria Blythe, sa soeur, vient juste de revenir habiter avec lui à OG. - Maât et Milla viennent d'avoir leur première émission de Talk Show (ce fut un succès fou).
Les pulsions. Tous les jours, chaque individus que nous sommes subissons nos multiples pulsions sexuelles, alimentaires, intellectuels ou dites stupides de femmes enceintes. Et franchement, ma réflexion sur ce sujet n'a toujours pas changé : nous ne laissons pas assez de place à nos pulsions. Pourquoi ne pas céder de temps à autre, pourquoi tout faire pour les refouler ? Alors que je vaquais à mes occupations dans ma grande maison d'Ocean Grove, il me vint à l'idée de céder justement à une pulsion. Après avoir appelé un taxi, je montais rapidement dans ma chambre puis ma salle de bain (privative, conjointe à ma chambre) pour me préparer rapidement - a quick shower, parfum, cheveux. Ensuite, vêtu d'un simple boxer noir, je me plantais devant mon large placard pour finalement en sortir un pantalon de costard ainsi qu'une chemise blanche quoiqu'un peut transparente. Encore un coup de parfum Power by Kenzo avant de redescendre au rez-de-chaussé pour enfiler mes chaussures cirées. Et voilà que je montais déjà dans le taxi qui m'attendait depuis quelques minutes en bas de chez moi. Je ne conduisais jamais, c'était devenu en quelque sorte un principe chez moi et presque une marque de fabrique. Je devais être l'un des plus gros clients de cette entreprise de taxis mais je n'avais plus de voiture. Au cours du troisième semestre de l'année 2009, alors que j'étais déjà un danger public sur la route, j'avais percuté le Sénateur McAllister alors que ce dernier était en moto. Plus de taules qu'autre chose, mais l'homme politique avait mit un point d'honneur à tout faire pour me faire sauter mon permis. De toute façon, je ne m'étais pas opposé à cette sanction je crois que j'attendais une véritable raison pour m'abandonner à une entreprise de taxi et à ne plus devoir conduire. J'avais les moyens, ce moyen de locomotion me valait très bien même si cela faisait beaucoup rire mes proches.
Arrivé devant le building hébergeant les bureaux du QG politique du parti démocratique de l'état de Floride à Miami, un portier m'ouvrit la porte dès que je mis le pas en dehors du taxi. Non pas qu'il me voyait beaucoup, mais Maât Blythe-Sheldon était un nom qui ouvrait justement beaucoup de portes dans cette ville ensoleillé, et j'étais - aux dires et aux yeux de tous - un très bon ami du sénateur. Une jolie formulation pour ne pas dire que j'avais une liaison avec lui - de toute façon, personne à part nous n'était au courant. Personne.
Décembre 2009. Dans un restaurant de Miami, Floride, USA. Alors que je discutais avec Gabriel McAllister, ce dernier leva la main pour m'arrêter. Rapidement, je compris que ce n'était pas pour m'annoncer quelque chose qui me serait plaisant. Je soupirais :Au moins, j'aurais essayé n'est-ce pas ? Il haissa les épaules, visiblement désolé. - Je vais être franc. Vous me plaisez Maât, je n'ai pas besoin de le dire, vous l'avez déjà comprit. Effectivement, je l'avais comprit. Pourtant, ces phrases ne firent pas revenir me sourire. - Mais... ? Il y avait toujours un "mais". - Mais vous êtes bien placé pour savoir que ce genre de relation n'a pas sa place dans ma vie... Il avait au moins le mérite d'être franc, et moi j'avais la franchise de ne pas cacher ma déception. Je ne dis rien. Nous en étions en plein milieu de notre dîner, et Gabriel se leva alors pour remettre sa veste sur ses épaules. Il vaut mieu que je m'en aille. Je suis désolé. S'il vous plait, ne cherchez pas à me revoir. Et il partit, me laissant avec un goût amer d'œuvre inachevée. Retour au présent... Gabriel et moi avions commencé notre liaison en octobre 2010. Il était clair qu'il y avait toujours eu une certaine alchimie entre nous, mais j'étais plutôt à des années lumières, du moins au début, de penser que j'avais une chance avec lui. En fait, je m'amusais à le draguer et à lui faire du rentre dedans plutôt pas provocation qu'autre chose. Et puis de fil en aiguille, je compris que je ne le laissais pas indifférent et fis tout mon possible pour construire quelque chose avec lui. En fait, cela avait toujours été ainsi : j'avais toujours eu cette attirance avec lui, même quand je l'avais rencontré alors que j'étais toujours en couple avec Scott. C'était physique, mais j'avais toujours été fidèle à Scott Matthews - contrairement à certain... N'est-ce pas ? (a). Au début, notre relation était purement physique, mais aujourd'hui après bientôt plus de trois mois, il était clair que je commençais sérieusement à avoir des sentiments pour le sénateur de Floride. La question était d'ailleurs : où en était notre couple ? La réponse ne me donnait pas vraiment le sourire : je n'en avais justement aucune idée, meaning nul-part. Et c'était bien là le problème. En me rendant à son bureau ce soir-là, j'avais décidé de taper fort. J'étais passé rapidement pour acheter quelques portions de plats mexicains à emporter. Dans l'ascenseur, je remis en place le col de ma chemise puis les portes s'ouvrirent. Je connaissais le chemin de son bureau par cœur, et il n'y avait personne dans les bureaux à cet étage, C'était juste parfait.
Avec un sourire énorme sur le visage, je rentrais dans son bureau telle une furie, me dirigeais vers lui qui me semblait pas m'avoir remarqué. Bonsoir monsieur le Sénateur. Il leva la tête, surprit de me voir ici. Je fis le tour de son bureau, lui déposais beaux baisers dans son coup (je savais que cela le faisait toujours frissonné) puis mes lèvres expertes se posèrent délicatement et amoureusement (hm ? Comme amoureux ? Shit !) sur les siennes pour l'embrasser. J'espère que ma venue inattendue lui ferait plaisir.
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| (#) Sujet: Re: Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) Dim 31 Jan 2010 - 2:55 | |
| Qu'il était troublant de se lever le matin dans l'attente délicieuse de le revoir, de songer à lui avec tendresse tout au long de la journée et rien qu'à cette pensée, de savourer un peu l'appréhension du moment tant attendu, où enfin, il serait là.
Troublant. Car après une première relation cachée en 2009 avec la cadette de la fratrie Blythe, il s'était de nouveau prit au jeu avec l'aîné de la famille. Pourtant les deux n'avaient de commun que leur nature secrète. Gabriel avait rencontré Maât Blythe-Sheldon en septembre 2009. L'avait immédiatement eu dans la peau et désiré le revoir. Là s'arrête la ressemblance puisque, pas de chance, ou peut-être justement était elle là la chance, trop préoccupé par sa déprime post rupture, le jeune homme s'en était tenu à un comportement inconstant. Et ce fut au tour du sénateur de le rejeter lorsqu'enfin, il avait montré le bout de son nez à nouveau. La raison avait voulu qu'il s'écarte d'un chemin aussi séduisant que dangereux. Et c'est plus tard au court de l'année, que le jeune homme avait apprit à ses dépend qu'on se ne débarrasse pas si facilement d'un Blythe. Surtout quand celui-ci sait quel pouvoir attractif il à sur vous. Gabriel l'avait détesté au moins autant qu'il adorait le tourment qu'il lui faisait subir, et c'est ainsi qu'il avait finalement embrassé le plaisir promit par cette liaison interdite.
Ça ne pouvait pas être que ça : Une affinité purement charnelle sans d'autre attrait que le magnétisme physique qui les liait désespérément l'un à l'autre. Tout aurait été plus simple s'ils avaient pu s'en tenir là. Hélas plus les jours s'écoulaient, plus Gabriel devenait symptomatique des affres de ce qui ressemblait dangereusement à de l'amour. Comme à cet instant présent d'ailleurs, où assit derrière son bureau, toute son attention plongée dans son travail, il fut surprit de s'entendre tout à coup murmurer deux mots tendres à l'adresse de l'être manquant. Il secoua alors négativement la tête, les sourcils froncés. Prit en flagrant délit alors qu'il ne pensait même pas à lui.
Finalement c'est une demi-heure plus tard, après n'avoir toujours pas décollé de sa chaise qu'un « Bonsoir monsieur le Sénateur. » lui fit lever les yeux sur un Maât dont la visite impromptue lui vola un battement de cœur. Gabriel esquissa un geste pour le rejoindre mais fut prit de vitesse par son...son quoi ? Son petit ami non officiel ? Son amant ? Le frisson langoureux des lèvres de Maât dans le creux de son cou, puis sur ses lèvres chassa bien vite la question. Il se leva et se retint de l'embrasser à son tour pour le contempler quelques instants avec adoration. Il était si parfait. Mais Gabriel était incapable de le lui dire à haute voix. Alors il attrapa le col de sa chemise, pour l'attirer à lui et capturer ses lèvres dans un long baiser langoureux. Sa faim immédiate de Maât quelque peu apaisée, le jeune homme se détacha de lui, un sourire satisfait en coin. «Tes lèvres m'avaient manqué.» l'informa t-il d'un ton suave. « Tes lèvres et tout ce qu'il leur est rattachées, leur douceur, ta voix, ta peau....Toi » conclut-il en pensée pour lui seul. Puis il avisa le paquet que son homme avait apporté, éveillant un autre type de faim. « Que me vaut le plaisir d'un dîner en tête à tête ? » demanda t-il sérieusement bien que ravi de l'initiative. La venue de Maât à son bureau était suffisamment inhabituelle pour que le jeune sénateur y voit autre chose qu'un besoin énamouré de le rejoindre sur son lieu de travail. |
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| (#) Sujet: Re: Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) Dim 31 Jan 2010 - 14:30 | |
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Je me laissais guider quelques instants par les baisers de mon sénateur. Perdu sur ses lèvres, je me fermais les yeux et savourais cette proximité qui me rendait si heureux à l'instant présent. Immédiatement, je sentais l'excitation monter tandis que mon torse se collait à celui de Gabriel, mais il mit fit à ses baisers. Je mordais un instant ma lettre inférieure, comme pour reprendre mes esprits. Tes lèvres m'avaient manqué. C'était comme ça entre Gabriel et moi. Bien que progressivement, et beaucoup plus vite que je l'avais imaginé, des sentiments étaient apparues, notre relation était grandement basée sur l'attirance physique. Cet homme me rendait dingue, une alchimie présente et constante qui le plaçant au rang de fantasme vivant. Rien que de l'avoir sous les yeux était déjà un orgasme - visuel. Moi c'est autre chose qui m'a manqué... lui répondis-je avec un sourire amusé tandis que je baissais les yeux sur son torse puis un peu plus bas - même si en réalité je n'y voyais rien puisque Gabriel était évidemment habillé. Damned clothes ! Hrr, fis-je en me raclant la gorge. Je me suis dis que cette semaine on m'avait pas vraiment eu l'occasion de passer du temps ensemble à cause de ton boulot et puis de la préparation de mon premier talkshow... Alors j'ai pensé qu'on pourrait passer la soirée dans ton bureau puisque ton staff a quitté les lieux... Effectivement, nous n'avions pas pu nous voir beaucoup ces derniers temps. Gabriel avait toujours un emploi du temps très chargé en raison de ses obligations de sénateur. Quant à moi, j'avais du passer beaucoup de temps à préparer le premier The B&C Show qui s'était d'ailleurs avéré être un succès époustouflant. Milla et moi n'en attendions pas tant. Ce soir était donc le moment idéal pour des retrouvailles - même si nous nous appelions tous les jours - qui plus est, il y avait personne dans les bureaux à cette heure de la journée, nous pourrions prolonger cette soirée si le cœur nous en disait sans prendre le risque d'être surprit. Notre relation était toujours officieuse et cachée. D'ailleurs, personne n'était réellement au courant puisque Gabriel mettait un point d'honneur à dissimuler les choses. Il craignait que la découverte de notre liaison ainsi que le coming-out que cela engendrerait réduirait sa réputation à néant, et transformerait sa carrière politique en poussières. Pour ma part, je pensais sincèrement que la révélation de son homosexualité ouvrirait les portes à un tout nouveau électorat. Le problème étant - et je ne le mesurais pas vraiment - que la Floride était un état républicain et surtout fermement opposé à toutes législations pro-homosexuel que ce soit le mariage, l'adoption ou même une quelconque union civile, Gabriel jugeait surement à juste titre les risques qui lui pendait au nez, telle une épée de damoclès, s'il venait à annoncer publiquement son orientation sexuelle.
Je fis une nouvelle fois le tour de son bureau pour ensuite déposer les plats mexicains que j'avais apporté sur une table baisse entourée de fauteuils. Je supposais que c'était ici que Gabriel recevait ses collaborateurs, une salle de réunion étant souvent jugée comme trop formelle pour une simple discussion entre collègues et parfois amis au sujet des derniers résultats de sondage sur l'opinion public ou la côte de popularité du sénateur. Toujours un sourire sur les lèvres, je me laissais tomber dans un des fauteuil de cuir noir puis entrepris de sortir notre repas des sacs plastiques. J'espère que tu aimes la bouffe mexicaine...
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| (#) Sujet: Re: Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) Dim 21 Fév 2010 - 23:16 | |
| « Moi c'est autre chose qui m'a manqué » Gabriel eu un sourire de connivence , prenant un plaisir flatteur à sentir le regard de son compagnon explorer son corps avec avidité. « Je me suis dis que cette semaine on m'avait pas vraiment eu l'occasion de passer du temps ensemble à cause de ton boulot et puis de la préparation de mon premier talkshow... Alors j'ai pensé qu'on pourrait passer la soirée dans ton bureau puisque ton staff a quitté les lieux... » Alors c'était bel et bien l'envie d'être ensemble qui l'avait poussé à le rejoindre dans son bureau. Le jeune homme fut agréablement surprit. Maât et lui pouvaient difficilement dire où ils en étaient, bien qu'il était désormais évident que leur relation avait atteint un stade bien au delà de l'attirance physique. Il avait du mal à lui imposer le rôle de l'amant caché et redoutait quelque part, le jour où il en aurait assez d'être un "très bon ami du sénateur". Les discussions à ce sujet tournaient en rond : Maât désirait être avec Gabriel aux yeux de tous, et lui s'obstinait à refuser. Était-ce trop lui demander ? Il n'en savait rien. Sa vie de politicien faisait partie de lui. Elle l'avait définit, trop longtemps. Comme un repère dont il était le seul maître. Contrairement aux sentiments de Maât sur lesquels il n'avait aucune prise. Et s'il y avait une chose que Gabriel ne savait pas faire, c'était lâcher prise, même par amour. Toujours est-il que pour ce soir, ils étaient réunis, et il avait d'autres projets bien plus réjouissants que de se torturer l'esprit avec mille et une questions sur l'avenir de son couple.
Il suivit son amant du regard alors qu'il le délaissait pour s'installer dans l'un des fauteuils - bien trop éloignés de lui à son goût - réservés à ses collaborateurs et à son équipe. « Je n'aurais pas vu mon bureau comme le lieux idéal pour passer une... » soirée en amoureux ? « ...du temps ensembles. » Quoique en fait, maintenant qu'il y pensait, ils étaient sûrs de ne pas être dérangés. Personne ne franchissait le seuil de cette pièce sans y avoir d'abord été convié par Billy ou par le sénateur lui même. Avec une petite moue perplexe, il se ravisa dans sa réserve et s'approcha de Maât avec un sourire affectueux « Enfin moi...tant que tu es là, le lieu m'importe peu. » dit-il tout en prenant place sur le bras de fauteuil à ses côtés. « J'espère que tu aimes la bouffe mexicaine... » « C'est parfait. » Tout était parfait, seul un détail le chiffonnait à présent et il était temps d'y remédier. Cédant littéralement à l'impulsion du moment, Gabriel passa sa main dans le cou de Maât, relevant son visage pour attraper ses lèvres, lui ayant à peine laissé le temps de croquer dans ses nachos. Puis il se laissa doucement glisser à califourchon sur lui, sa main passant de son visage à sa nuque pour le garder à lui, cherchant à approfondir le contact. Ses yeux azurés s'éclairèrent d'une lueur dangereuse, animée d'un plaisir sauvage lorsqu'il sentit les mains du jeune homme se poser sur son torse dans un délicieux réflexe. Sentir le corps de Maât sous le sien, frémir en réponse à ses caresses était incomparable. Il se détacha un peu de lui cependant, le souffle court. « Avoue que le nouveau présentateur star du B&C Show et le si médiatisé sénateur de Floride se voyant en cachette, dans cette pièce...ça a quelque chose d'excitant. » sa voix s'était faite basse, murmure incandescent. L'interdit était attirant. Associé à Maât, il devenait irrésistible. Et Gabriel ne comptait pas en rester là.
Finalement le brun attrapa les mains du jeune Blythe dans les siennes pour l'entrainer avec lui alors qu'il se redressait, puis il jeta un regard appuyé vers son bureau. « Toi et moi... » commença t-il avec un sourire dénué d'innocence, puis le saisit par la taille pour l'emmener contre le bureau sénatorial. Il scruta un instant le visage de Maât, en quête d'une quelconque réticence, n'en voyant pas il enchaîna « ...sur mon bureau. Je suis sûr que ça te fait envie. » conclut-il en mordant la gorge offerte tandis que ses mains détachaient les boutons de sa chemise, en arrachant quelques-un dans sa hâte. |
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| (#) Sujet: Re: Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) Lun 1 Mar 2010 - 22:06 | |
| FLASH BACK
- Lane, qu'est-ce que t'as de prévu demain? - Euh, pas grand chose... - Bon. J'vais avoir besoin de toi alors... j'veux que tu m'surveilles Gabriel McAllister. Celui qui devait s'en occuper peut pas et j'ai personne d'autre de dispo. Passe au bureau tout à l'heure, on te donnera l'adresse et le matériel pour les photos. - Attendez! C'est quoi cette histoire?! - T'es au courant que McAllister se représente comme sénateur? Ouais, ben moi j'veux du croustillant à son sujet, un truc qui fasse exploser les ventes! C'est pas normal qu'on sache aussi peu sur lui, pas normal j'te dis! J'suis sûr qu'il s'tape une petite starlette, ou une actrice porno reconvertie... enfin j'veux que tu m'trouves ça. - Mais c'est pas mon rôle ça! On était d'accord pour que j'écrive quelques chroniques, au pire un article ou deux, mais hors de question que je joue au paparazzi! - T'as pas saisi je crois, je te demande pas ton avis là. J'ai besoin de quelqu'un sur place, et qui m'en fasse un joli petit récit après, avec les photos qui vont avec! C'est soit ça, soit la porte. OK Lane? - Et si je trouve rien? - Je t'fais confiance pour trouver un truc. Pour ça que j'tai engagé tu sais, t'es doué pour ce genre de trucs... Trouver des belles histoires, avec c'qui faut de sulfureux...
FIN DU FLASH BACK J'avais accepté de travailler pour Starlight avec l'idée que de toute façon ça ne serait que temporaire, l'histoire de quelques mois, en me mouillant le moins possible. Contrairement à ce que je pensais, ne plus recevoir la pension de mon père constituait un vrai gouffre dans mes comptes et je m'étais résolu à trouver quelques piges à faire en tant que journaliste avant de me consacrer uniquement à l'écriture. Mais la recherche avait vite tourné court: sans expérience et sans diplôme, le talent ne faisait pas tout. Et si ma participation à Funhouse me plaisait finalement plus que ce que j'avais pensé en acceptant, Starlight relevait toujours de la corvée. Je n'aurai pas été aussi juste que j'aurai aussitôt refusé, mais là je n'avais pas réellement eu le choix. Et c'était avec tout le dégout que m'inspirait ce genre de journaux, étalant la vie privée de la manière la plus racoleuse qu'il soit, que j'avais finalement cédé, me promettant de ne pas tomber dans leur jeu pour autant.
Mon matériel dans les bras, je m'étais installé dans l'une des nombreuses pièces vides de l'immeuble désaffecté que l'on m'avait indiqué. J'étais juste en face du bureau de McAllister, comme quoi tout avait bien été calculé. Il était seul au moment où j'étais arrivé, visiblement plongé dans des papiers dont l'étude demandait toute son attention. La journée allait être longue, horriblement longue... Je sortis donc mon carnet et entamai l'écriture d'une nouvelle que j'avais en tête depuis quelques jours. J'avais pris la mauvaise habitude de délaisser mon blog et je devais bien ça aux gens qui continuaient d'y venir, ne serait-ce que parce que je continuais à écrire de mon côté. Je jetais de temps en temps un coup d'œil par la fenêtre histoire de ne pas laisse passer le scoop tant espéré par mon patron, même si je ne me faisais pas vraiment d'illusions: si le sénateur avait quelques secrets bien cachés il n'allait pas se risquer à les exposer en plein jour dans son bureau! Je relevais justement la tête quand je vis Maât Blythe-Sheldon entrer dans la pièce avec ce qui semblait être un repas à la main. Tiens, j'ignorais qu'ils se connaissaient... Intéressant... Je retournai à ma page pour fixer au plus vite mon idée, intrigué par cette arrivée que je n'attendais pas. On ne pouvait pas dire que j'avais vraiment en tête ce que j'aurai pu trouver, mais quelque chose me paraissait bizarre dans cette arrivé, comme s'il elle présageait quelque chose d'inatendu. J'avais tendance à imaginer beaucoup plus de choses qu'il ne pouvait y en avoir en réalité, et m'assurer de ce qui se passait sous mon nez était la seule solution pour mettre fin à mes délires. Une fois le point final de mon paragraphe posé je relevai donc les yeux vers le bureau en face de moi. Il s'était écoulé quoi, cinq minutes ou à peine plus, mais la situation avait complètement changé de l'autre côté. Mécaniquement j'attrapai l'appareil photo et enchaînai cliché sur cliché. Le sénateur de Floride faisant l'amour à même son bureau avec le présentateur du BandC Show, c'était plus qu'une surprise! C'était... surprenant, tellement jubilatoire!, et presque inespéré Moi qui pensais revenir les mains vides, là j'allais avoir du scoop, et du beau! Si la nouvelle s'apprenait dans le milieu, probablement que d'autres offres plus alléchantes que celles de Starlight allaient me tomber dans les mains... L'idée même que ce que j'étais en train de faire était répugnant ne me venait pas à l'esprit. J'avais souffert de ce genres de reportages par le passé, et voilà que j'en devenais l'instigateur. L'euphorie du moment nous fait parfois faire des choses très stupides et là je ne voyais rien d'autres qu'une bonne occasion de tirer profit de ces clichés. J'étais suffisamment loin pour que les photos ne soit pas d'une qualité parfaite mais on en verrait probablement assez pour les reconnaitre et ne pas douter de la nature de leur petit jeu. Quand à l'idée des ennuis que je risquais de m'attirer avec cette histoire elle était loin, bien loin de moi. Et les laissant terminer leur rendez-vous à leur guise je remballai mes affaires, certain que j'en avais déjà bien assez vu, et être même un peu trop puisque le voyeurisme n'avait jamais vraiment été ma tasse de thé... Mais ma foi, aujourd'hui était une occasion un peu spéciale...
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| | | InvitéInvité
| (#) Sujet: Re: Having sex on a senator's desk ! (Ah, elle est belle l'Amérique) Lun 15 Mar 2010 - 20:57 | |
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