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 (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE

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Message(#) Sujet: (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE EmptyDim 24 Jan 2010 - 0:04

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WAKE UP, WAKE UP. YOU'RE ASS'S ON FIRE
W/ CALEB VARNHAM, BONNIE WHEALER AND LUREY HORSFALL-WHEALER




Si juste on pouvait revenir en arrière, plus de regrets, plus de problèmes, régler, emballer le tout, et s’en débarrasser pour de bon, ne plus jamais s’en rappeler, ne plus jamais avoir à le confronter à nouveau, l’endurer à chaque instant de notre vie sans répit, pas même lors de son sommeil, car il vient hanter nos rêves et les transformer en cauchemar. Aujourd’hui, quand je me revois durant les quelques mois qui précédaient, j’ai l’impression d’entrevoir une autre vie, celle dont j’étais tellement fière d’être l’écrivaine et le principal personnage, là où le pire problème se résolvait au fil des minutes, sans même avoir à en chercher la solution soi-même… Ce matin n’était pas si différents que les autres après tout, cette même pensées me traversait l’esprit, je soupirai comme chaque jour en me rappelant que je devrai à nouveau affronter ma propre vie. Le soleil dehors était caché d’une brume épaisse, et dégageai une frondeur austère, la température devait sans doute s’approcher des 14°C, un peu froid pour ce qui était de Miami. L’arbre qui pendait sous ma fenêtre, encore attisé des empreintes saisonnières dégageait des airs magistrales, un peu plus loin, la maison voisine était plongé dans un sommeil profond, aucun signe de vie ne semblait l’animer. Je regardai l’heure qu’il était : 5h, pas étonnant donc que le silence régnait sur les lieux, aucune voix ne me parue hors de la chambre ou à l’étage, car bien que je sois en quelques sortes ‘isolée’ du reste de la maison, les voix n’en étaient pas moins audibles. Se lever tôt était une des rares bonnes choses qui avaient émanés de mon agression, comparé aux 13H lors desquels je me décidais à m’extirper de mon lit auparavant, il fallait croire qu’on se sentait tout de suite en meilleure forme. Je dégageai ma couverture et sorti de mon lit sans grand mal, je ne savais que trop bien que le sommeil ne me serait jamais revenu, j’aurai eu beau fermer les yeux avec persistance, mettre la pièce dans l’obscurité total ou même compter les moutons, ça n’y aurait rien fait. Je me tâtai donc à pas hésitants dans la chambre, évitant ainsi de trébucher ou de faire trop de bruits. Arrivée à la porte, j’en tournai le poigné avec une lenteur exagérée et me faufilai délicatement dehors. Les lieux étaient bien sombres, le soleil n’y ayant pas encore mis son grain de sel. Après un rapide passage dans les toilettes, je me rendis dans le salon de la maison et, m’y affalant, observai fixement la porte d’entrée, celle qui menait vers le monde extérieur, un monde que je ne voyais que trop rarement en ce moment. Je restai ainsi un long moment, espérant un quelconque bruit qui proviendrait de l’étage du dessus, rien. Je me résolvais alors à m’animer et me lançai sur mes deux jambes. M’avançant doucement, très réticente vers la sortie, je sentis les battements de mon cœur accélérer de façon remarquable, décidée à franchir la ligne, j’entrouvris la porte très légèrement et jetai un regard furtif vers la rue, à droite, à gauche et devant, afin de m’assurer que personne ne trottait les rues. Je pris alors mon courage à deux main et élargi l’ouverture, plus encore à chaque instant, jusqu’à obtenir un accès béant qui m’invitait à redécouvrir le monde. Puis il y eu la panique, je la sentis envahir chaque petite parcelle de mon corps et, sur un reflex idiot, je refermai brusquement la porte, l’écho d’un claquement bruyant envahit toute la maison. Sans y prêter une quelconque attention, je me précipitai à pas hâtant, pour ne pas dire courrai, aussi loin que je pus de la porte, faillant de tomber à plusieurs reprises, je finis par m’appuyer lourdement sur un mûr, reprenant doucement mon souffle, comme si j’avais été poursuivit par je ne sais quel monstre d’un quelconque film d’horreur. Ma main sur la poitrine, je tendais d’égaliser mon souffle sur les battements de mon cœur avant de me rendre compte qu’il bâtait à une allure empressée, tellement que j’aurai pu faire une crise cardiaque dans le pire des cas. Ca m’arrivait, encore. J’avais l’impression que jamais je ne réussirai à sortir dehors seule. Je sais que j’y étais arrivée accompagnée, mais dés que je me sentais sans protection, je revenais à mon état initial. C’est durant ces instants que je me disais que j’aurai peut être dû vaincre ma peur avant qu’elle ne prenne plus d’ampleur.

Au fil des minutes, alors que je faisais mon possible pour ne pas trop réfléchir, le calme me regagna, et je décidai d’aller à la cuisine me faire à manger avant le réveil des deux propriétaires de la maison qui d’ailleurs était toujours aussi inanimés. Or, alors que je retournai sur mes pas, la maladresse me fit renverser un vase posé sur une petite table en verre, le flaquât raisonna dans mes oreilles « Et merde ». J’en étais certaine, mes colocataires avaient sans doute été alerté par le bruit, je me baissai pour essayer de récupérer les morceaux, mais j’eus peur de me blesser et préférai alors abandonner la tâche. Me redressant, j’entendis des pas raser les escaliers d’une vive allure, je regardai alors ces derniers, attendant de voir de qui il s’agissait, une voix masculine me parvint très distinctement, je soupirai rien qu’à l’idée de devoir supporter la personne qui s’avançai déjà vers moi, sans doute pas prête à l’entendre me hurler dessus, pas aujourd’hui du moins.


Dernière édition par Lurey Horsfall-Whealer le Dim 7 Fév 2010 - 16:08, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE EmptyDim 24 Jan 2010 - 2:46


Le sommeil était devenue son meilleur ami. Il avait tellement subit en ce moment et il subissait tous les jours. Bonnie était enceinte oui, elle était constamment soucieuse, anxieuse et inquiète pour l’enfant et malgré les apparences, Caleb l’était tout autant. Autant pour l’enfant que pour Bonnie. Mais ce n’était pas tout, il n’avait plus de travail pour l’instant, alors que cela faisait deux semaines que son patron et ami John Backer venait de mourir d’un accident de voiture, Caleb allait tous les jour au garage depuis une semaine pour finir de ranger celui-ci. Alors oui, il profitait du sommeil pour ne plus penser et pour se décontracter, pour se déconnecter d’un monde qui le rendait fou, pour se déconnecter d’un monde qui pesait trop lourd sur ses épaules. Il n’avait jamais vraiment eu de tels responsabilités, être un petit ami, un futur père puis enfin, celui qui s’occupe des affaires de Backer qui restait. Il essayait de rassurer les autres employés, ils venaient se renseigner auprès de lui, il essayait de leur donner des réponses mais il n’avait lui-même aucune réponse. Backer était pour lui le père qu’il avait toujours voulu avoir : présent, autoritaire mais pas trop, là pour lui donner des conseils, il avait été son point de repère lorsque Bonnie avait rompu, celui qui l’avait aidé plus que tous. Maintenant qu’il n’était plus là, il avait des remords. Il regrettait de ne pas lui avoir donné autant que lui, lui avait donné. Heureusement, lorsqu’il dormait rien de cela ne venait le déranger. D’ailleurs, depuis deux semaines il ne se réveillait pas avant 12h, même sous les encouragements de Bonnie. Mais ce jour-là, quelqu’un en avait décidé autrement. Caleb n’avait pas rêvé cette nuit-là, il n’en avait pas eu le temps. Il s’était couché dans les environs de deux heures, après avoir regardé les rediffusions de deux matchs de football. Lorsqu’il fut extirpé de son sommeil par un bruit sourd, il n’en fit pas attention, mais il sentit près de lui un mouvement, Bonnie avait remué. Il ferma ses yeux qui lui procurait un picotement désagréable plus fort, mais ce qu’il redoutait se produit. « Caleb… » sa petite-amie avait bel et bien entendu le même bruit que lui. Caleb émit un léger bruit pour lui montrer qu’il était bien réveillé mais ne se retourna pas et tira la couverture sur son visage. Il n’avait vraiment pas envie de se lever pour aller vérifier ce qui pouvait bien se passer en bas, surtout que pour lui cela ne devait pas être bien méchant. « Caleb, est-ce que tu as entendu ? » le canadien fit un signe négatif de la tête, apercevable grâce à la forme de sa tête sous la couverture. Il savait que s’il se levait maintenant, il serait grognon tout le long de la journée, ce qu’il ne voulait pas. Les hormones de Bonnie contre la mauvaise humeur de Caleb ne faisaient pas bon ménage. Dans ce cas là il fallait mieux s’isoler. Heureusement, Bonnie abandonna très vite, mais il continuait de la sentir se remuer à côté de lui, ce qui ne l’aidait pas à se rendormir. Il ferma plus fort les yeux, comme si cela pourrait l’aider mais ce n’était qu’illusion. Ce n’est seulement lorsqu’il entendu quelque chose se fracasser à l’étage du dessous qu’il retira rapidement sa couverture de son visage, alors qu’à côté de lui Bonnie se redressa subitement. Il porta son regard sur sa petite amie avant de se redresser à son tour. Il soupira, ce n’était pas normal. Même si c’était Cock, elle ne serait pas si maladroite, sauf si vraiment elle avait décidé de lui gâcher sa nuit et surtout sa vie. Il retira complètement sa couverture et se leva d’un seul mouvement. Il se dirigea instinctivement vers son armoire, se disant que si c’était quelqu’un d’autre il aurait besoin de quelque chose pour se défendre, puis se ravisa. Il se dit que c’était absurde de penser qu’un voleur, assassin ou tout ce que vous voudrez puisse venir voler dans un quartier aussi calme et chic qu’Ocean Grove… Quoique… Non, ce n’était pas possible, puis si c’était le cas il se débrouillerait avec la seule chose qu’il avait sur lui : son caleçon. Il se dirigea vers la porte, après quelques secondes de réflexion, puis entendit des pas derrière lui. Bonnie le suivait à pas feutrés, Caleb voulait sourire sous la vue de cette scène, mais il était trop énervé de devoir se lever. De son côté il n’était pas discret, il dévala les escaliers, si c’était des voleurs autant les prendre par rapidité, il passa le couloir dans lequel il vit les débris d’un des vases préférés de Bonnie, puis leva la tête et se dirigea vers la cuisine d’où il entendait quelques pas. Il sentait derrière lui quelque chose qui le suivait mais n’y fit pas attention car il commençait déjà à bouillir alors qu’il voyait Cock en pleine préparation d’un petit déjeuner. Il n’avait pas remarqué qu’elle se réveillait plus tôt ces jours-ci du fait que lui, se réveillait plus tard. Il fronça les sourcils, est-ce qu’elle se fichait de lui ? Elle le faisait sûrement exprès ! C’était pour l’énerver oui, elle ne l’aimait pas et ne l’avait jamais aimé ! Elle avait toujours tout fait pour le rendre mal à l’aise dans cette maison, elle avait toujours été désagréable avec lui alors oui elle l’avait fait exprès et il n’allait pas se laisser faire pas une petite gamine en désaccord avec un adulte. Il se dirigeait d’un pas ferme vers la jeune femme. « Tu le fais exprès ? Tu connais la signification du mot respect ? R-E-S-P-E-C-T ! Tu rentres de boîte et tu te crois permise de faire merder ma nuit ! Y’a des gens normaux dans cette maison, ne l’oublie pas ! » sa mauvaise humeur avait prit le contrôle tout entier de son corps, il se planta devant elle. Il prit quelques secondes pour la scruter du regard, elle était habillée de son pyjama et il doutait qu’elle se soit changée. Elle n’était donc pas dehors… peu importe, il était réveillé alors qu’il devrait être dans les bras de Morphée.
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Nora Golightly
she is like a cat in the dark.
Nora Golightly

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Message(#) Sujet: Re: (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE EmptyMer 27 Jan 2010 - 0:38


Après une année bien mouvementée, les beaux jours semblaient revenir petit à petit. Elle pouvait enfin souffler un peu et vivre sa vie comme bon lui semblait. Elle gérait parfaitement son affaire avec Jane et maitrisait du mieux qu’elle pouvait sa grossesse. Malgré tout, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être anxieuse par rapport à son état. Elle savait que ce n’était pas bon de stresser mais après une première fausse couche, elle avait de quoi être effrayée. Et puis il y’avait le reste, les inconvénients d’être enceinte. C’était parfois très pesant. Elle avait l’impression d’avoir un poids immense sur les épaules tellement elle se sentait fatiguée, ou bien lorsque ses hormones jouaient au yoyo. Ses émotions viraient dans tous les sens, elle devenait encore plus lunatique, c’était insoutenable par moment, autant pour elle que pour son entourage. Mais autrement cela, elle était heureuse d’être une future mère, elle se disait que c’était normal d’avoir la peur au ventre, d’être légèrement perdue…au moins elle avait le privilège de ne pas être toute seule à affronter cette nouvelle étape importante de sa vie.

Tournant virant dans le lit, elle ne finit par trouver le sommeil qu’une bonne heure après s’être couchée. Elle s’était allongée, complètement fatiguée et pourtant elle n’arrivait pas à fermer l’œil. Caleb lui avait déjà fait la remarque qu’elle en faisait peut-être trop au niveau du boulot, qu’elle devait faire attention alors que le médecin avait certifié que tout ceci était normal, surtout après l’évènement dramatique de 2010. Néanmoins, elle avait horreur de se faire materner et si elle avait bien retenu une chose de ce qu’elle avait vécu avec Caleb au tout début de leur relation, c’était bien qu’elle refusait de jouer une journée de plus les femmes au foyer. C’était peut-être bien nécessaire pour façonner son image de femme et petite-amie parfaite, mais elle avait fini par s’en lasser. Que cela plaise ou non à son compagnon, elle avait besoin de se sentir utile et d’être active. Devenir traiteur était parfait pour elle, elle se sentait comme une femme d’affaire par moment et c’était agréable, cela faisait plaisir à son égo. Son esprit était donc préoccupé par diverses choses plus inutiles les unes que les autres. Puis finalement elle réussit enfin à s’endormir mais ce fut un instant de détente de courte durée malheureusement. Elle fut réveillée par un mouvement, et le temps d’immergée, elle se demanda si c’était bien réel ce qu’elle avait entendu ou bien si elle avait simplement réveillé. Elle fronça les sourcils puis passa une main sur ses yeux ; un autre bruit. Elle fixa alors avec intensité la porte de la chambre, c’était comme si elle avait la mauvaise impression de se retrouver dans Paranormal Activity. Certes, c’était stupide mais Bonnie avait beaucoup d’imagination. Elle se tourna alors, se mettant complètement sur le dos et fixa le plafond faiblement illuminé par les lumières extérieures. Sa tête se tourna légèrement vers Caleb, dormant paisiblement, un fin sourire étira ses lèvres, appréciant cette vue mais encore une fois elle reposa brusquement son attention en direction du couloir. « Caleb… » souffla doucement Bonnie en posant une main sur l’épaule de son petit-ami, mais il ne semblait pas vouloir réagir, seul un faible bruit sortit de sa bouche. Elle soupira et fut de nouveau surprise par un bruit bien plus fort, elle reprit rapidement : « Caleb, est-ce que tu as entendu ? » mais Caleb fit un signe négatif de la tête, Bonnie leva alors les yeux ciel bien qu’inquiète. Elle n’avait pas rêvé, elle avait bien entendu du mouvement ! Elle ne devenait pas folle, ses hormones pouvaient bien lui jouer des tours, elle avait sans doute une imagination débordante mais tout de même. Elle savait tout aussi bien que Caleb n’aimait pas être réveillé, c’est pour cela qu’elle laissa tomber mais continua à regarder le couloir sombre, le cœur battant. D’un autre côté, elle espérait que ce n’était que le bois qui travaillait, ou bien qu’un objet était tombé seul… histoire de se rassurer du moins mais le fracas de quelque chose contre le sol la fit sursauter. Son buste s’était relevé au même titre que celui de Caleb. A peine quelques secondes après, Bonnie posa les pieds au sol et suivit de près son petit-ami. Ce genre de frayeur était à bannir dans son état, mais l’adrénaline qui coulait dans ses veines eut pour effet de la réveiller complètement. Elle secoua vivement la tête, se rendant compte qu’elle perdait complètement les pédales à trouver quelque chose d’excitant à cette situation qui était plus qu’inquiétante. Ils finirent alors par descendre les marches avec un peu plus de vigueur, c’est ainsi qu’ils virent les bouts de verre éparpillés sur le sol. Bonnie regarda ce vase brisé en mille morceaux, comprenant rapidement qu’il s’agissait là d’un objet qu’elle aimait beaucoup ; elle serra alors la mâchoire. « Tu le fais exprès ? Tu connais la signification du mot respect ? R-E-S-P-E-C-T ! Tu rentres de boîte et tu te crois permise de faire merder ma nuit ! Y’a des gens normaux dans cette maison, ne l’oublie pas ! » Bonnie leva aussitôt les yeux, quittant la « scène de crime » pour se rapprocher doucement de Caleb et…Lurey. Elle soupira de soulagement, ce n’était que sa cousine. Néanmoins, elle jeta un regard noir au jeune homme qui ne remarqua rien. Ces deux là ne s’appréciaient pas, au grand désespoir de Bonnie mais ce n’était pas une raison pour lui parler ainsi. Elle se mit au niveau des deux jeunes gens et elle donna alors un coup assez brusque contre le bras de Caleb en le fixant « Caleb ! » grogna-t-elle puis elle prit une profonde inspiration pour se calmer un peu. Elle dépassa le jeune canadien et se posta devant Lurey, l’enlaçant. « Tu m’as fait peur ! J’ai cru qu’un malade s’était introduit dans la maison ou qu’on allait faire l’objet d’une nouvelle émission pour phénomènes paranormaux ! » s’exclama-t-elle avant de se retirer et la regarder droit dans les yeux. « Tu sais que j’ai horreur de jouer la maman avec toi, mais tu ferais mieux de nettoyer ça… sinon monsieur grognon risque de piquer une crise » ajouta-t-elle, chuchotant presque la fin de sa phrase mais elle savait que le principal concerné avait dû entendre. Elle se mit alors subitement à rire, voulant relativiser la situation même si ce n’était pas gagné. Encore une fois son comportement était inapproprié et bizarre, mais après quatre mois de grossesse ils étaient habitués…et ce n’était qu’un début. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu fiches debout à cette heure ? » demanda-t-elle soudainement plus sérieuse, en posant son regard sur sa cousine.
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Message(#) Sujet: Re: (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE EmptyDim 7 Fév 2010 - 16:08


Peut être qu’il aurait fallut qu’elle ramasse les morceaux de vases éparpillés par terre au lieu de les abandonner ainsi. Voici la dernière pensée qui traversa l’esprit de Lurey alors que la distance qui la séparait de Caleb diminuait progressivement sous ses yeux à fur et à mesure qu’il avançait. Peut être qu’il l’aurait mieux pris s’il l’avait trouvé entrain de ranger, ou de lui préparer un petit déjeuner ? Ou peut être pas. Après tout il avait l’habitude de se lever de très mauvaise humeur tout les matins, peu importait l’heure. Sauf si c’était en réalité elle qui le poussait à se conduire avec autant de froideur et d’agacement. Elle ne saisissait pas pourquoi il la haïssait autant. Elle ne lui avait absolument rien fait. Du moins rien qui puisse le pousser à ça. Certes, ses sentiments étaient plus que réciproques, mais elle avait une raison bien précise pour ne pas le porter dans son cœur, après tout il avait bien trompé sa cousine, il y avait là de quoi l’irriter au plus haut point, surtout sachant qu’elle comptait beaucoup pour elle. Oui, d’après Lurey, Bonnie méritait bien mieux qu’un quelconque garagiste incompétent qui n’est bon qu’à manger, dormir et embêter tout ceux qui l’entourent, qui plus est n’est pas spécialement riche, loin de là… Ah, ce qu’elle le haïssait d’avoir pu conquérir son cœur, lui et pas un autre… Sa voix éraillée vint d’ailleurs sortir la jeune fille de ses pensées pour le moins désagréables « Tu le fais exprès ? Tu connais la signification du mot respect ? R-E-S-P-E-C-T ! Tu rentres de boîte et tu te crois permise de faire merder ma nuit ! Y’a des gens normaux dans cette maison, ne l’oublie pas ! ». Il lui criait dessus ! Comme un père pouvait crier sur sa fille, comme un professeur sur son élève, comme un adulte sur un enfant. Lurey le regardait, ses yeux écarquillés le fixaient presque outrés qu’il se permette de lui faire la morale. Sa voix gagnait tellement du terrain qu’elle ne réussit pas à en placer une, simplement pour lui réfuter toutes ces accusations qu’il lui avait tout d’un coup reproché. Des accusations infondées qu’elle-même n’arrivait pas à saisir. Certes, elle n’avait pas été très discrète à son réveil, mais ce n’était pas de sa faute si monsieur préférait faire sa grasse matinée plutôt que de se mettre en tenue de sport et de faire un jogging matinal histoire de se débarrasser des quelques kilos en trop qu’il avait accumulés ces derniers mois et qui se voyaient très clairement. « Tu m’excuseras si je préfère profiter un maximum de ma journée en me le levant TÔT, Contrairement à certaines personnes dans cette maison ! ». Elle aurait continué son long discours de contre attaque si la voix de Bonnie ne l’avait pas coupé dans son élan. Lurey la voyait déjà venir, elle n’avait pas besoin d’attendre sa réaction pour comprendre qu’elle prendrait son parti. Il fallait croire qu’elle la maternait assez depuis son agression, ce qui avait pour habitude de l’agacer, sauf durant ses nombreuses confrontations avec son fiancé. Bientôt, sa cousine vint la prendre dans ses bras, sa voix était d’un calme surprenant, comme si à ses yeux ‘Rey n’avait absolument rien fait de mal. « Tu m’as fait peur ! J’ai cru qu’un malade s’était introduit dans la maison ou qu’on allait faire l’objet d’une nouvelle émission pour phénomènes paranormaux ! ». Bonnie se détacha alors d’elle, et la brune afficha un léger sourire, il était vrai que ça pouvait être assez angoissant d’entendre des bruits chez eux à 5H du matin, même sachant qu’ils partageaient la maison avec une autre personne. Lurey ne souhaita pas répondre aux premières paroles de B., elle était pourtant bien tentée de sortir un quelconque mensonge du genre ‘La porte d’entrée était grande ouverte quand je me suis réveillée’ mais elle savait bien que ça aurait mit sa cousine dans tout ses états, qu’elle se serait mise à imaginer le pire, à faire l’inventaire des meubles et de tout ce qu’elle possédait afin d’être sûr que rien n’avait été volé, et ça lui aurait valu bien des problèmes. « Tu sais que j’ai horreur de jouer la maman avec toi, mais tu ferais mieux de nettoyer ça… sinon monsieur grognon risque de piquer une crise ». La jeune fille acquiesça de la tête à sa dernière demande, son rire vint bien vite accompagner celui de la futur maman qui avait déjà l’air d’avoir récupéré toute sa bonne humeur habituelle, celle qu’elle avait depuis qu’elle était tombait enceinte. Comme si tout était rose à ses yeux. Lurey ne cache pas que ça l’avait d’abord inquiété, après tous tout le monde avait le droit de s’énerver par moment, alors qu’elle gardait le sourire à longueur de journée, mis à part lorsqu’elle commençait à s’inquiéter pour son bébé, et alors la rassurer était une toute autre histoire. « Il peut toujours s’en occuper, après tout il ne fait absolument aucun effort si ce n’est pour se plaindre », elle fixa avec insistance Caleb qui déjà l’observait d’un regard noir. Elle savait qu’on ne devrait pas le prier à deux fois pour qu’il rapplique, et c’était exactement ce qu’elle voulait. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu fiches debout à cette heure ? », son regard se posa à nouveau sur le visage de Bonnie, décidément elle s’était enfin rendue compte de l’heure qu’il était. Lurey sembla hésiter à répondre quelques secondes, sans doute à chercher une nouvelle excuse, mais rien ne lui vint, elle se résolut alors à dire la vérité, ce qui (avouons-le) est quand même assez rare chez elle « Je n’arrivais pas à dormir, alors je me suis dis qu’il valait mieux me lever. Désolée si je t’ai réveillé. » Il était évident que ses excuses s’adressaient uniquement à la jeune femme, et nullement à son fiancé, surtout pas après la scène qu’il lui avait fait. De plus, ce n’était pas lui qui était enceinte ou qui avait besoin de repos, elle estimait lui avoir rendu service. Allez lui retirer ça de la tête.
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Message(#) Sujet: Re: (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE (N°1590) WAKING UP, ASS ON FIRE EmptyVen 12 Fév 2010 - 19:01


L'amertume entre Lurey et Caleb était incompréhensible mais bel et bien présente. Ils aimaient tous les deux la même personne et voulait la protéger, mais d'une certaine façon il y avait une compétition entre les deux proches de Bonnie, ce qui agaçait l'un comme l'autre et aucun d'entre eux pouvait mettre le doigt sur ce qui pouvait créer une telle barrière. Du côté de Caleb, il avait toujours très mal prit l'accueil que lui avait réservé Lurey, il savait que cela devait être assez difficile de pardonner à l'homme qui avait fait du mal à sa cousine, mais Bonnie avait pardonné, alors pourquoi pas elle ? Depuis, même après prés d'un an de vie commune, les deux rivaux n'avaient jamais changé de comportement ou même essayé de le faire, même avec les recommandations de Bonnie. Ainsi, il existait toujours une tension dans la maison, mais qui était devenue une habitude au fur et à mesure. Il savait aujourd'hui qu'il en faisait beaucoup à crier sur elle de cette manière, mais c'était devenu une telle habitude, comme une pulsion ou encore une réaction naturelle : on ne pense pas à respirer quand on respire, on le fait automatiquement, c'était un peu la même chose pour Caleb envers Lurey, il avait automatiquement une réaction négative à son égard. « Tu m’excuseras si je préfère profiter un maximum de ma journée en me le levant TÔT, Contrairement à certaines personnes dans cette maison ! » lui avait-elle répondu. Caleb, déjà les sourcils froncés les aurait froncé davantage s'il l'aurait pu afin de montrer son mécontentement. Il ouvrit la bouche pour répliquer avant de sentir un coup au niveau de son bras. « Caleb ! » Le jeune homme s'immobilisa instinctivement et laissa passer sa petite amie. Okay, elle n'avait peut-être pas apprécier qu'il lui parle de cette manière, mais elle allait sûrement dire quelque chose à propos du réveil infernal que Lurey leur avait offert ce matin, non ? … Non ? Lorsqu'il la vit enlacer sa cousine de cette manière, il comprit que non. Le visage fatigué de Caleb se décomposa, il avait du prendre dix ans en trois minutes. « Tu m’as fait peur ! J’ai cru qu’un malade s’était introduit dans la maison ou qu’on allait faire l’objet d’une nouvelle émission pour phénomènes paranormaux ! (…) Tu sais que j’ai horreur de jouer la maman avec toi, mais tu ferais mieux de nettoyer ça… sinon monsieur grognon risque de piquer une crise » La bouche de Caleb s'ouvrit automatiquement, s'exclamant intérieurement, 'monsieur grognon' ?! Il n'était pas du tout grognon... Peut-être un petit peu. Les réactions de Bonnie lui en devenait presque insupportable, son sens de la raison en avait prit un coup depuis qu'elle était enceinte et tout le monde lui disait que c'était ses hormones. Caleb se contentait d'encaisser. Mais quand on fait tomber quelque chose, c'est la moindre des choses de la ramasser... C'est vrai qu'il ne l'aurait peut-être pas fait lui non plus, mais il fallait bien qu'il trouve une petite excuse afin de reprocher à quelqu'un son manque de sommeil. Les rires des deux jeunes femmes alors que son cerveau avait encore du mal à se rendre compte que ses yeux étaient ouverts exaspérèrent le garagiste. Il ferma les yeux un moment, avant d'entendre une nouvelle remarque de la cousine. « Il peut toujours s’en occuper, après tout il ne fait absolument aucun effort si ce n’est pour se plaindre. » Il rouvrit les yeux et découvrit la jeune femme en train de le fixer. Il fronça les sourcils et lui lança un regard sombre. Se fichait-elle de lui ? Il venait de perdre son patron et son job et elle se fichait pas mal des conséquences ? En y pensant, il lança un regard à son ventre, il soupira, soulagé. Il avait toujours eu peur d'avoir un jour le ventre rond, c'est pour ça qu'il n'avait jamais vraiment arrêté le sport, mais depuis un moment il l'avait arrêté et la remarque de sa rivale lui avait rappelé à quel point il y avait eu des choses insignifiantes mais importantes à ses yeux avant la mort de Backer. Il fit un signe négatif de la tête et soupira longuement et bruyamment avant de trainer les pieds jusqu'au plan de travail et s'installa sur un tabouret. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu fiches debout à cette heure ? » Dans un bruit sourd, le front de Caleb cogna contre le plan de travail. Il n'avait vraiment pas envie d'entendre les excuses ou les histoires de Lurey. Il entendit les froissements de vêtements qui montraient que les deux cousines s'étaient retournées vers elle, mais leur silence permit de faire comprendre à Caleb qu'elles l'avaient laissé tranquille, jusqu'à ce que Lurey réponde enfin. « Je n’arrivais pas à dormir, alors je me suis dis qu’il valait mieux me lever. Désolée si je t’ai réveillé. » Caleb tapa deux fois de suite son front contre le plan de travail, les yeux fermés. Évidemment elle se fichait de Caleb, c'est ce qui exaspérait autant celui-ci et ce qui prouvait que rien ne pourrait changer entre lui et Lurey. Il resta dans cette position et le son de sa voix se fit plus grave que d'habitude. « Oui, oui, milles excuses Ô reine Bonnie, mais votre bouffon l'a mérité, lui ! » l'imita-t-il tout en y cachant une plainte. Il se rendit compte qu'il ne pourrait plus dormir, même si le picotement qui était toujours présent au niveau de ses yeux montrait qu'il était toujours aussi fatigué, la boule qui avait apparu dans le fond de sa gorge montrait qu'à présent son niveau de stress était à son summum. Il se redressa et ne laissa pas les deux jeunes femmes continuer ou se plaindre à nouveau de son comportement, elle avait décidé d'être désagréable, il le serait davantage. « Tu es ici davantage chez toi que je le suis moi, alors tu dois savoir où se trouve le balais. » il adressa un sourire faux extrêmement prononcé et se leva de sa chaise pour se diriger vers la cafetière, il en avait bien besoin, il vérifia le niveau d'eau avant de la mettre en marche et de se retourner rapidement. « Tu es toujours là ?! » s'exclama-t-il. Il fallait l'avouer, on aurait bien envie de lui taper dessus.
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