AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – 15,6” FHD 144Hz – i7-12è ...
999.99 € 1399.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian-

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Vide
Message(#) Sujet: N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- EmptyDim 14 Fév 2010 - 14:17

N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- 5zmps7 N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Wtbqmp
03 : 50 am.


On était samedi soir, là où tout le monde daignait à sortir. Un soir où la fête était de rigueur, d'ailleurs la vile de Miami était ornée de lumières étincelantes. La ville bougeait et c'était aussi signe pour Julian que ce soir au Parkwest Nightclub il y aurait du monde. Rien que de voir ça à sa fenêtre ça le démotivait, en même temps il n'avait pas beaucoup dormi à cause de ses cauchemars mais bon il ne fallait pas faire attendre le patron. Il était 22 heures du soir et il commençait à se préparer pour la soirée qui s'annonçait bondée dans la boîte la plus huppée de Miami. Après s'être habillé et avoir mangé un petit morceau il prit sa moto et partit de la maison pour s'engouffrer dans les bouchons, cependant Julian commençait à avoir l'habitude que ça traîne ainsi à cette heure-ci, surtout un samedi soir. Il prit des raccourcis et s'était vite rendu au parking privé de la boîte. Il descendit de sa bécane et entra dans le bâtiment où les gars de la sécurité le saluèrent sans qu'il ne rende la pareil, juste un regard c'était tout. Les vigiles se regardèrent et se disaient que c'était tout le temps pareil avec lui en rigolant mais Julian ne faisait pas attention, il ne voulait pas sympathiser avec ses collègues, de toute façon ça ne servait à rien parce qu'il n'était là que pour faire son boulot de barman. Néanmoins le seul encore qu'il salua d'un signe de tête c'était le patron car ce dernier avait toujours su protégé Julian à cause des bagarres où il s'était souvent retrouvé mêlé à vrai dire. Entre les gars saoules qui voulaient le provoquer car Julian ne daignait pas leur parler ou bien ceux qui étaient jaloux de lui car ils ne pouvaient tenir tranquille leur copines, Julian s'était souvent frotté de trop près à eux mais le patron de la boîte l'appréciait tout de même parce qu'il savait que ce n'était nullement de sa faute en faite. C'était vrai, Julian restait tranquille derrière son bar, servait les boissons et puis c'était tout il ne provoquait personne, il faisait juste son boulot ce n'était pas de sa faute si les mecs n'acceptaient pas qu'il ne leur adresse pas la parole. Enfin, Julian passait au-dessus de tout ça, il en n'avait rien à foutre de ses saoulards maintenant qu'il savait que le patron ne le virerait jamais.

Un soir comme un autre, enfin il était plus tranquille personne ne l'avait embêté et il avait fait son boulot comme tout les soirs. La boîte était bondée heureusement qu'il n'était pas tout seul derrière son comptoir, sinon il n'aurait jamais pu terminer la soirée sans avoir des courbatures partout aux mains et aux jambes. Il était à peu près trois heures et demie lorsque son collègue lui dit qu'il pouvait y aller car celui-ci pouvait gérer le reste de la soirée enfin de la matinée à servir le restant de personnes. En même temps la boîte allait fermer ses portes dans deux heures et demie, Julian était resté assez longtemps cette fois-ci car le samedi ce n'était pas facile d'être seul derrière le comptoir. Julian acquiesça et prit ses affaires dans les vestiaires et partit de la boîte en ayant toujours les "au revoir" des vigiles, bien sûr il les ignora comme d'habitude et les vigiles se disaient qu'il ne changera jamais en trois mois qu'il travaillait ici jamais il n'avait daigné à les saluer. Heureusement encore qu'ils comprenaient et qu'ils n'étaient pas de nature à juger les employés de la maison, d'ailleurs Julian était le seul collègue qu'ils n'arrivaient pas à cerner, trop distant avec tout le monde. Julian arriva vers sa moto, il prit son casque et monta dessus puis partit en trombe. Il y avait moins de monde sur la route, et n'avait pas eu du mal à se retrouver vite fait sur la route qui menait à Ocean Grove. Il arriva enfin prêt de chez lui avec sa moto et se gara à l'emplacement fait pour son véhicule. Il descendit de celui-ci et retira son casque s'apprêtant à rentrer chez lui pour retrouver son lit. Cependant il entendit des cris étouffés non loin de là, les cris d'une femme qui était en train de se faire agresser. Il n'y avait personne qui avait entendu parce que ces cris là se faisaient censurer à chaque fois, l'empêchant de demander de l'aide, pourtant Julian était assez proche pour pouvoir les entendre.

Il posa son casque sur l'escalier de la petite terrasse devant sa porte et se précipita vers la voix. Arrivé dans une petite ruelle, il vit alors un homme frappant une femme en plein visage et qui tomba à terre. La première chose que Julian ne supportait pas c'était qu'on puisse lever la main sur une femme... C'était un acte violent et gratuit, c'était inconcevable pour lui qu'on puisse faire ça à une femme !! Il fonça vers l'homme et lui donna une droite bien mérité qui le fit valser en arrière contre le mur. Julian était pris d'un sentiment de haine envers ce dernier qui venait de faire la plus grosse erreur de sa vie, lever la main sur une femme devant lui. Julian s'approcha de nouveau de lui et l'attrapa par le col de sa chemise et lui donna à nouveau une droite qui fait tourné la tête de l'agresseur violemment. Il allait en lui redonner une, mais Julian se stoppa voyant très bien que l'individu commençait à être sonné cependant ce n'était pas l'envie qui lui manquait... Il serra son poing et poussa l'inconnu au sol brusquement.

-DEGAGES !!


L'agresseur se recula en balayant la terre avec son pantalon et s'enfuit loin de Julian en titubant. Julian serra la mâchoire et se retourna vers la jeune femme. Il s'avança vers elle et posa une main sur son épaule et l'autre sur un de ses bras, la relevant doucement.

-Je vais vous emmener chez moi, vous soigner cette blessure aux lèvres.

Julian la regarda, qu'est-ce qu'il détestait de voir une femme se faire violenter ainsi >_<. Il la ramena donc chez lui en faisant attention tout de même parce qu'elle commençait à avoir des bleus sur un de ses bras, sûrement la trace de la main de son agresseur qui forçait sur sa peau. Pour l'instant, Julian ne faisait pas attention à la tenue de la jeune inconnue, il était plutôt inquiet de sa santé. Arrivé dans sa maison, elle la fit s'installer sur le canapé du salon et lui alla dans la salle de bain cherché des pansements et du désinfectant.


Dernière édition par Julian Firstone le Lun 22 Fév 2010 - 3:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- EmptyDim 14 Fév 2010 - 15:39

Samedi soir. Peneope détestait les samedis soir. Ses pires clients venaient se rincer l'oeil ce soir là, l'effet de groupe déshinibant les plus timides qui n'hésitaient pas à mettre la main au paquet, encouragés par leurs amis. Comme si humilier une femme était un rite de passage, une maniére de dire "moi aussi je suis un homme et je le prouve." Penelope savait qu'elle ne pouvait généraliser tout ça à tous les hommes mais plus elle travaillait dans ce boui boui sordide plus son opinion des hommes diminuait. Charlie arrivait encore à lui donner espoir mais cela était de plus en plus difficile tant elle s'enlisait dans cette "vie". Comme tous les soirs, Penny s'était préparée avec ses vêtements et maquillage outrancier. Comme chaque soir elle avait prétendu aimé le regard de ces hommes, leurs commentaires racoleurs. Cependant ce soir, un de ses clients avait dépassé les bornes. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait, et au moment où elle avait posé son regard sur lui, elle avait su qu'il ne pourrait emmener que des ennuis. Et visiblement il avait jeté son dévolu sur elle. Elle gardait toujours un oeil sur lui, elle avait mémorisé sa taille, la forme de son visage, elle aurait pu le reconnaitre dans la nuit. Car elle craignait plus que tout qu'un client la suive sur le parking et ne l'agresse. Les stripteaseuses violées couraient les rues mais les flics ne daignaient jamais s'y interesser, jugeant qu'elles l'avaient fait exprés aprés tout...Et ce client là semblait être de ces hommes là, il ne disait pourtant rien, semblait respectueux, trop respectueux. Pourtant elle pouvait voir dans ses yeux l'envie monter, gronder et savait qu'un jour ou l'autre, il passerait à l'action. C'était pourquoi elle faisait en sorte de sortir avec ses collégues, toujours en groupe, jamais seule mais ce soir là, à cause d'un conflit avec le patron elle se retrouva seule sur le parking. Elle était sur le qui vive, prête à parer toute attaque mais rien ne se passa. Elle put rentrer dans sa voiture et une fois les portes verrouillées elle se détendit enfin.

Penny démarra et avec un vieux bruit de moteur s'en alla de son lieu de travail pour aller chez elle. Elle du garer la voiture loin de son appartement et avait quelques métres à faire pour le rejoindre. Trop en confidence, elle ne fit pas attention à l'autre voiture qui s'était garée à quelques métres. Trop en confidence, elle ne reconnut pas l'homme qui en sortait et la suivait. Cependant on ne renie pas son intinct et trop tard il se mit en marche...L'homme la prit par le coup et la plaqua contre le mur, la sonnant quelques secondes. Secondes qu'il mit à profit en l'entrainant dans une ruelle juste à côté. Il lui arracha son sac des mains et le jeta au loin. Penelope avait entre temps reprit ses esprits et reconnut rapidement l'homme du club. Gardant son calme et lui décocha un rapide coup de point au niveau des côtes et s'échappa de son étreinte pour courir en direction de la rue mais l'homme la rattrapa et la tira par les cheveux en arriére, provoquant un cri de douleur. L'homme l'attira vers lui puis il la poussa de nouveau contre le mur face à eux avant de prendre son poignet et de le tordre pour qu'elle lui fasse face. Penny cria, au diable l'orgeuil et la fierté, elle ne faisait pas le poids contre lui malgré ses cours de self défense. L'homme étouffa son cri à l'aide en plaquant ses lévres contre les siennes pour un baiser forcé. Penny lui mordit la lèvre de toutes ses forces, goutant avec dégout le sang de son agresseur qui poussa un grognement de douleur. Il était fou de rage qu'on puisse lui résister et dans sa colére la gifla avec une force telle que Penelope tomba au sol. Elle sentait de nouveau le gout du sang mais cette fois ci c'était le sien, il venait de sa lévre fendue. Désorientée, Penny commençait à paniquer, personne n'avait du l'entendre et vu l'heure qu'il était, la rue était déserte...mais du coin de l'oeil, elle vit une forme bouger avec rapidité. Pendant quelques secondes, elle cru que c'était son agresseur qui revenait à la charge mais rien ne se passa. Elle entendait des coups et des gémissements de douleur mais ce n'était pas les siens. Puis une voix fendit l'air, masculine, différente de celle de son agresseur. Penelope se redressa en position assise et essuya le sang du revers de sa main. Son agresseur était par terre, le visage également en sang et une lueur de panique dans le regard. Penelope leva la tête pour voir l'objet de sa panique et vit un jeune homme, dans la vingtaine, déterminé, la respiration rapide sous l'adrénaline. Son agresseur décampa en quelques secondes et son sauveur se tourna vers elle et se pencha vers elle, s'aidant de ses bras pour l'aider à se redresser. Quand il mentionna sa lévre elle grimaça, elle avait gonflée et était douloureuse. Toute colére semblait avoir disparu de son regard bleu, remplacée par de l'inquiétude et de la gentillesse. En temps normal Penelope ne se serait pas laissée faire mais elle était trop fatiguée et avait besoin d'une présence réconfortante, une voix au téléphone n'était plus assez. Elle acquiesça sans dire un mot et suivit donc ce jeune homme, grimaçant un peu à cause des bleus mais notant qu'il faisait attention à ne pas trop appuyer dessus. Sa maison n'était pas trés loin du lieu de son agression, heureusement songea t'elle avec bonheur, elle ne se sentait pas de marcher sur une longue distance, ses jambes étaient flageollantes et elle se laissa tomber sur le canapé, oubliant même tout principe de sécurité comme s'assurer où était la sortir ou bien analyser l'endroit où elle se trouvait pour s'assurer qu'elle n'était pas tombée chez un sociopathe. L'adrénaline qui quittait lentement son systéme l'enfermait dans une sorte de brouillard et ne lui permettait pas d'avoir une pensée cohérente, du moins pour le moment. Le jeune homme la laissa seule, probablement pour aller chercher de quoi enlever le sang et la soigner. Penelope se força à revenir vers son état normal, à analyser chaque objet qu'elle pouvait voir comme pour avoir une opinion sur le propriétaire des lieux. Se faisant elle porta une main à ses lèvres et eut un soupir de douleur en touchant sa lévre. Il y eut un bruit sur sa gauche et elle se retourna, prête à se défendre si nécessaire mais ce n'était que son sauveur, revenant avec le nécessaire en main. Elle déglutit, fermant les yeux quelques secondes pour calmer sa respiration et se relaxer. Elle se laissa faire, grimaçant quand le désinfectant piquota la chair de sa lévre mise à nue. Elle aurait du aller à l'hopital mais elle savait qu'elle y passerait la nuit et elle ne désirait qu'une seule chose, prendre une douche et dormir pendant les prochaines 24 heures. Elle ignora les questions de son sauveur, sa lévre douloureuse ne facilitait pas la parole et elle ne se voyait pas entrain de lui dire qu'elle avait un peu cherché cette embrouille de part son travail de stripteaseuse, même si sa tenue actuelle qui laissait voir assez de choses de sa personne était en soi un indice parlant. Elle n'avait pas eu le temps de se changer aprés son service et elle s'était contenté d'enfiler une large veste qu'elle ne se souvenait même pas d'avoir perdue.

Une fois soignée, son sauveur repartit dans la salle de bain et une fois hors de vue, Penelope se mit debout. Ses jambes tremblérent et elle dut s'y prendre à plusieurs fois avant d'être stable mais les effets de l'adrénaline avaient disparus et elle se sentait un peu mieux. Elle fit quelques pas dans la piéce, se dirigeant vers la sortie, ne souhaitant pas s'éterniser ici même si ce jeune homme avait probablement sauvé sa vie. Son propre appartement n'était qu'à quelques rues et elle devrait être capable d'y aller sans trop de problémes. Mais tout d'abord elle devait le remercier, en espérant qu'il n'attendait rien en retour car au vu de sa tenue elle savait ce qu'elle risquait en échange d'un service. Quand il revint dans le salon, elle le regarda intensément, comme sondant son regard à la recherche de quelque chose qu'elle ne put définir.


"Merci..." finit elle par dire aprés plusieurs minutes. Sa lévre lui faisait mal et sa voix était comme cassée à cause des cris poussés précedemment.

"Je vais rentrer chez moi." ajouta t'elle en reculant vers la porte, sans réaliser qu'elle tremblait encore, toujours à l'affut d'un geste qui pourrait déclencher une alarme dans son esprit.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- EmptyDim 14 Fév 2010 - 16:22

Ce qu'on pouvait deviner chez Julian c'était qu'il agissait avec beaucoup de rapidité selon les situations qui s'offraient à lui. D'ailleurs, lorsqu'il vit la jeune femme se faire frapper avec une telle violence par cet homme qui n'avait aucun sens du respect pour la femme, il s'était empressé de lui faire savoir ce qu'advenait à des types comme lui s'ils rencontraient un homme qui avait des principes et qui avait beaucoup de respects envers les femmes. Malgré que Julian soit désagréable avec les gens qui pouvait aller vers lui, même si c'était des femmes, il ne cautionnait pas qu'on puisse traiter ainsi l'une d'elles. C'était trop facile d'exhiber sa force ainsi, il trouvait vraiment ça lamentable. Heureusement qu'il l'avait entendu, sinon elle ne serait peut-être pas chez lui en train de se faire soigner. Lorsque Julian l'avait ramené il ne lui adressait pas le moindre mots, n'étant pas de nature bavard, il voulait juste qu'elle retrouve légèrement sa forme pour qu'elle puisse rentrer tranquillement chez elle sans incident. Pourtant, ce n'était pas qu'il n'avait pas de questions à lui poser, non il voulait savoir ce qu'elle faisait là à quatre heures du matin dehors et dans une petite ruelle. Elle ne savait pas que ça pouvait être dangereux ? Que même s'ils se trouvaient dans un quartier tranquille, il pouvait y avoir des cinglés partout ? Oui ce genre de question là, lui trottait la tête c'était sûr mais pour l'instant, il se décidait juste de lui apaiser sa douleur aux lèvres. L'agresseur ne l'avait pas du tout raté...

Lorsqu'il soignait sa blessure il ouvrit tout de même la bouche, comme une espèce d'envie de parler avec elle. La voir dans cet état de fragilité éveillait en lui son instinct protecteur.

-Vous savez que c'est dangereux de se promener à cette heure-ci seule.

C'était bien la première fois qu'il engageait une conversation avec quelqu'un à vrai dire. D'habitude il se serait tut et puis c'était tout, il la soignait et elle partait et voilà, un soir comme les autres. Et pourtant, non là, il voulait peut-être la rassurer. En même temps vu ce qu'elle venait de vivre c'était tout à fait normal qu'il voulait qu'elle sente en sécurité. Cependant, la jeune fille ne lui répondit pas, il comprenait. Elle n'avait sûrement pas envie de parler après tout ça... Pff, Julian était maladroit et n'avait aucun tact en faite. Il lui disait ça alors qu'elle voudrait peut-être simplement oublier ce qu'elle venait de vivre. Mais bien sûr, lui non, il lui parlait encore de ce moment là même sans le faire exprès parce que pour lui, ce qui était essentiel dorénavant c'était qu'elle puisse être en meilleur forme et qu'elle puisse oublier ces moments de douleurs qu'elle venait de passer en compagnie de cet individu. Il finit de la soigner et la regarda un instant puis se décida de se lever à nouveau pour reposer tout son attirail. Quand il revint vers le salon, il la vit près de sa porte voulant s'en aller comme ça, maintenant. Cependant, Julian comprenait très bien son attitude. C'était vrai, s'il était à sa place, elle ne ferait pas confiance à un inconnu vu comment elle venait de se faire traiter, c'était tout à fait normal qu'elle veuille partir. Et là, Julian vit son regard, un regard intense qu'il ne put décrire à vrai dire. Il leva les bras pour les croiser et lui répondit.

-Je vous en prie.

Puis elle se décida à reculer de nouveau pour arriver vers la porte mais cependant Julian la voyait bien trembler, elle n'était pas encore tout à fait remise... Il décroisa les bras et s'avança vers elle.

-Ecoutez vous devriez rester un moment ici, je vais vous préparer un chocolat chaud et vous donner des cookies avec, vu votre état je pense qu'il vaudrait mieux attendre un peu pour vous lever.

Julian était un homme adorable si on creusait sous cette apparence froide et dure qu'il laissait voir chez les personne, d'ailleurs cela se voyait très bien dans ses yeux qu'il était de nature très attentionné et gentil envers les autres. Cependant, avec tout ce qu'il avait vécu dans le passé, bien sûr il laissait peu de personne entrevoir sa véritable personnalité, en ayant que de la froideur envers les autres. Mais là, cette jeune femme ne méritait pas qu'elle puisse se cogner contre le Julian glacial. Non, elle avait eu assez de sensations fortes pour la soirée. Il devait faire un effort malgré qu'il avait toujours son ton neutre dans sa voix, il faisait percevoir à cette jeune inconnue sa vraie nature.


Dernière édition par Julian Firstone le Lun 22 Fév 2010 - 3:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- EmptyDim 14 Fév 2010 - 21:43

Penelope s'efforça de ne pas avoir un mouvement de recul quand Julian la rejoignit pour s'occuper de sa lèvre. Il prendrait certainement ça comme un geste de rejet et aprés lui avoir sauvé la vie ça ne serait pas trés sympa de la part de Penelope. Et puis, pour le moment, rien n'indiquait que Julian lui voulait du mal, encore que Penny ne se fiait pas à un beau minois. Il ne lui avait pas reparlé depuis qu'ils étaient entrés dans la maison, Penelope ignorait que c'était là un trait de caractére de son sauveur et en même temps elle n'était pas vraiment en état de faire la discution. Elle ne voulait pas de sermon, ni de questions sur sa tenue. Le silence était agréable, aprés le bruit de la boite et ses oreilles qui bourdonnaient encore suite au choc, c'était plus que relaxant. Mais bien evidemment, ce doux état ne dura pas, il fallut qu'il l'ouvre et surtout en parlant de danger, si seulement il savait...Elle ne répondit rien, déja parce qu'il s'occupait de sa lévre et qu'elle avait déja bien assez mal mais aussi parce que si elle lui parlait elle risquait d'être sur la défensive et de ne pas étre des plus gentille...et aprés ce qu'il avait fait pour elle, elle ne pouvait pas l'envoyer se faire voir chez les grecs comme ça. Il termina de bander sa blessure, ses gestes étaient précis, le toucher doux, comme si ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça. Son regard dévia sur sa main, marquée au niveau des phalanges. Elle aurait du lui dire de jeter un coup d'oeil sur ça aussi mais n'en fit rien. Sa gorge était douloureuse et elle ne voulait plus penser à ce qu'il venait de se passer. Penelope sentait son regard asur sur elle et elle tourna la tête, pour pouvoir le regarder. Cela ne dura que quelques secondes avant qu'il ne se léve pour ranger sa trousse de secours.

Penelope resta assise quelques minutes puis se leva et lentement se dirigea vers la porte. Julian avait été bien gentil mais elle n'allait pas pourrir le reste de sa nuit et puis elle n'était pas encore sure à 100% qu'elle pouvait lui faire confiance. Il y avait beaucoup de malades qui vivaient dans de jolies maisons comme la sienne. Pendant qu'il rangeait, et aprés avoir assuré la stabilité de ses jambes elle scana les piéces qu'elle pouvai voir depuis son point de vue à savoir le salon et une partie de la salle à manger. Jusque là rien de trés sociopathe mais elle restait sur le quivive, régle de vie numéro 1. Julian revint à ce moment là et réalisa où elle était et ce qu'elle probablement faire. A nouveau elle le regarda, l'observa sous presque toutes les coutures mais contrairement à son agresseur, aucune alarme ne sonna dans son esprit. Elle le remercia, c'était la moindre des choses, ça lui évitait un tour par les urgences et ce n'était pas avec son manque d'assurance maladie qu'elle allait régler la note. Et Charlie risquait d'apprendre sa mésaventure, chose qu'elle tenait à éviter à tout prix. Le pauvre stressait déja comme un malade, autant ne pas en rajouter. Elle hocha la tête à sa réponse puis fit de nouveau quelques pas en arriére mai décidemment ses jambes avaient décidées de ne plus assurer leur fonction premiére.

Elle ne put s'empécher de se tendre quand Julian se dirigea vers elle mais en entendant ses douces paroles et le contenu elle se détendit de nouveau. Penny savait qu'elle ne devait pas rester là, qu'elle devait partir et l'oublier lui ainsi que toute cette soirée, comme d'habitude mais quelque chose qu'elle ne pouvait définir lui disait qu'elle faisait mieux de rester, le temps qu'elle reprenne quelques forces. Elle eut un petit sourire à sa proposition de lait et de cookies et finalement acquiesça.


"D'accord..." dit elle d'une voix toujours douloureuse. Il lui montra la salle à manger d'une main et la laissa y aller seule. Penny s'asseya sur une des chaises, la plus proche de la porte au cas où ses peurs étaient fondées.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- EmptyLun 15 Fév 2010 - 5:22

Il savait très bien que la jeune fille n'avait nullement l'envie de rester, trop craintive. Elle n'était pas à blâmer, c'était tout sûr, mais Julian savait très bien que son attitude ne laissait pas du tout croire qu'on pouvait se méfier de lui. Dans un sens oui, parce que c'était étrange qu'il soit si distant peut-être pas physiquement parlant mais plutôt dans ses expressions de visage. On pouvait nettement voir qu'il ne se laissait pas approcher de près qu'il pourrait distancer les personnes qui voudraient le connaître. C'était sûr, on pouvait le deviner à la manière dont il restait distant avec la jeune fille. Mais en même temps il ne voulait pas du tout la brusquer après ce qu'elle lui venait d'arriver, c'était sûr qu'il ne voulait en aucun cas la perturber encore plus, elle serait capable de déceler une tout autre envie de l'aider mais ce n'était pas le cas. Julian était content au fond de lui car elle venait d'accepter son offre, c'était mieux pour elle de se reposer un peu au lieu de déguerpir tout de suite, ça ne valait pas la peine de se précipiter. Et puis Julian sentit très bien qu'elle n'avait pas trop l'envie de s'aventurer comme ça la nuit, c'était logique. Alors il avait pris l'initiative de l'inviter complètement chez lui, le temps qu'elle se remette un peu de ses émotions. Il lui indiqua la salle à manger qui donnait sur sa cuisine américaine, elle s'asseya et lui passa derrière le comptoir pour aller regarder le frigo, l'ouvrir et sortir la brique de lait. Il leva un de ses bras et sortit le paquet de cookies, ainsi que deux verres puis la rejoignit en posant tout ça devant elle. Il la regarda encore un instant. Elle avait l'air vraiment fragile >_<. Comment pouvait-on faire du mal à une si jolie fille ? Franchement, le monde ne tournait vraiment pas rond !!! Il lui versa du lait dans son verre et dans le sien puis s'asseya en face d'elle. Il ouvrit le paquet de cookies et le laissa comme ça devant elle. Son regard maintenant s'était installé sur ce paquet et il avait croisé les bras. Le silence pesait cependant, c'était comique à voir de l'extérieur. En faite, Julian ne savait pas trop quoi dire. Il ne voulait pas être direct avec elle en lui reparlant de sa soirée parce qu'elle risquerait de le prendre mal et c'était très compréhensible... Alors il ne savait pas trop quoi sortir pour qu'elle se sente en meilleur forme... Il était maladroit lorsqu'il était comme ça, et ne voulait pas sortir des conneries pour la braquer.

Pendant quelques seconds, il laissa le silence s'imposer naturellement. Il décroisa les bras et leva une main vers son verre de lait pour l'apporter sur ses lèvres et boire une gorgée puis reposa ce même verre, laissant sa main sur celui-ci tandis que l'autre se posa sur sa table. Ce silence était vraiment gênant... Plus il réfléchissait, plus il sentait la gêne lui monter aux oreilles. Sa timidité ne lui facilitait pas la tâche non plus, ainsi que sa froideur... Que des défauts qui étaient vus par les autres et qu'elle devait maintenant percevoir... Mais il ne pouvait pas être autrement. Ca faisait un moment d'ailleurs qu'il n'avait pas eu de véritable contact avec quelqu'un, ainsi que d'être resté aussi longtemps avec quelqu'un. C'était la première et puis leur rencontre n'était pas vraiment banale. Certes, c'était pas tout les jours qu'il sauvait une femme d'une agression et qu'il l'invite chez lui pour qu'elle puisse se sentir mieux, alors il avait un peu de mal à savoir quoi dire. Il inspira profondément puis leva son autre main pour attraper un cookie lorsque la jeune femme avait décidé de faire la même chose, ils se touchèrent alors la peau de leurs doigts xD. Julian releva vivement son regard vers elle et retira sa main, la main qui avait d'ailleurs des écorchures sur les phalanges et qui était légèrement rouge dû aux coups qu'il avait donné à l'agresseur de la jeune fille, mais bon Julian n'avait même pas fait gaffe en faite.

-Allez y je vous en prie.

Waah, quelle conversation, il se frappait mentalement. Franchement il ne pouvait pas mieux faire ?!? Il rabaissa son regard sur son verre de lait puis rebut une gorgée et se décida à parler de nouveau.

-Je m'appelle Julian Firstone.

Voilà, c'était déjà mieux. C'était vrai qu'ils n'avaient pas encore eu le temps de se présenter convenablement avec tout ce silence et tout ce qui s'était passé auparavant.

-Et je ne suis pas très doué pour les conversations.

Tiens bizarre, il faisait de l'humour ? Enfin, du moins il essayait. Ouais, tout pour qu'elle se sente bien...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian- Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

N°1771 > Don't be affraid, I'm here now. -Penny&Julian-

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
F I L T H Y S E C R E T :: Ocean Grove - Quartier Résidentiel :: Apple Road & Lemon Street-