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 (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel

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Message(#) Sujet: (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel EmptyMar 15 Déc 2009 - 22:01

rolandcl•peky•mattchbox•supernova_waste 'ljs
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« FILL IN THE BLANKS WITH THE APPROPRIATE DRIVEL »
with cock whealer and rhys blythe





« COOKIE ! Je sors, ne m’attends pas pour ce soir, on se voit demain » La voix de Bonnie me retentit aux oreilles telle une sonnerie d’alarme, je ne compris d’ailleurs pas en premier lieu de quoi il advenait. Cette phrase aurait pu me paraître entièrement normal, j’aurai même pus n’y prêter aucune attention, mais aujourd’hui était différent, après tout, en quoi avait-on besoin de sortir un soir de 24 décembre ? Je me précipitai hors de ma chambre, essayant vainement de rattraper ma seule compagne pour la soirée dont la voix s’éloignait d’avantage à chaque instant, durant ma course je faillis même m’étaler parterre en manquant un escalier mais je dus me rattraper assez vite pour ne pas tomber. « Qui… quoi ? Et où comptes-tu aller exactement par ce temps ? » Je fronçai les sourcils, me rendant compte de l’absurdité de mes paroles. Il devait faire dans les 25°C dehors, aucune ondée de neige ne se préparait, on était à Miami. Mais à mes yeux Noël avait toujours rimé avec neige, c’était sans doute l’habitude. J’attendis impatiemment une réponse de mon interlocutrice, aucune voix ne me parvint si ce n’est le claquement de la porte d’entrée. Apparemment elle était pressée, et j’en ignorais absolument la raison. Je soupirai. Ah Noël ! Décidément chaque année était pire que la précédente. Pour moi donc, pas de cadeaux, de diner, de soirée au feu de la cheminé, même pas de neige. Il devait faire presque autant chaud que les jours d’été… Je revenais donc sur mes pas, m’affalant lourdement sur le canapé du salon, je m’emparais maladroitement de la télécommande et zappait assez rapidement sur les chaînes à la télévision (sans doute allumée depuis un long moment) et fit aussi vite de la reposer. Je restai ainsi assise un moment durant, sans aucune envie de bouger, repensant simplement aux dernières paroles de Bonnie et essayant de comprendre la raison de son départ subit. La seule qui me vint à l’esprit fut celle d’une urgence, un accident peut être ? Mais alors pourquoi ne m’en aurait-elle pas parlé ? Ce n’était donc sans doute pas cela dont il était question, j’essayais délibérément de m’en persuader, et d’attendre simplement son retour afin d’en parler. L’idée de la suivre me traversa aussi bien l’esprit mais je la chassais d’un mouvement de tête brusque et léger ; comme si j’avais l’âge de ces idioties là, de toute façon elle devait déjà être loin vu la rapidité avec laquelle elle quitta la maison. Elle avait tout simplement réussit à me gâcher la soirée. Je me relevai soudainement, droite comme un piquet. J’avais glandé toute la journée, voire toute la semaine, et passer Noël sur un canapé à geindre ne faisait sans doute pas partie de mes plans, surtout pas ! Il devait bien y avoir une manière de se trouver un peu de compagnie.

♦ ♦ ♦


On frappa à la porte, trois coups brefs et secs. Jetant l’élément illicite qui coinçait entre mes doigts par la fenêtre, je secouai l’air de ma main valide afin de faire évacuer la fumée qui avait envahi tout le Rez-de-chaussée et d’atténuer l’odeur qui en advenait. Je savais exactement de qui il s’agissait de l’autre côté de la porte, mais il n’était pas pour autant recommandé de me montrer indiscrète devant tout le monde, surtout pas après les quelques mésaventures advenu il y un moment à cause de ces mêmes drogues. Les voisins ici étaient d’une curiosité que j’estimais maladive, si durant mes quelques mois ici je n’avais pas compris le petit jeu dans lequel ils s’étaient engagés, j’aurais juré qu’ils respectaient la loi à la lettre. M’engageant vers l’entrée, je m’emparais donc de la poignée et l’abaissait afin d’en ouvrir la porte. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres lors que, soulagée, j’y découvrais mon invité. « Rhys ! » Je m’écartai légèrement afin de permettre plus l’accès et de dégager la place « Je t’en pris ». J’avais refermé la porte derrière moi et lui c’était avancé de quelques pas. Je l’observai joindre ses deux mains, un léger bruit en advint « Bon, on commence par quoi ? » Je devinais clairement le plaisir qu’il prenait à pouvoir passer la porte des Whealer sans l’autorisation de sa principale propriétaire, mais surtout les idées qui s’en suivaient. C’était, et j’avais beau le nier, la seule raison qui m’avait poussé à l’appeler lui et personne d’autre, et j’espérais secrètement qu’il ne tarde pas trop à dévoiler ses tendances blagueuses et intrépides histoire de prendre un peu de plaisir. « Alors comme ça on se décide enfin à couper le cordon avec sa famille, il était temps » Je ne connaissais que trop bien les relations solides et inusables qui unissaient les familles dans ce quartier, et j’en demeure encore surprise aujourd’hui, moi-même n’avait jamais connu cela, surtout pas avec le père que j’avais.

Le début de soirée se déroula en toute quiétude, j’étais simplement heureuse de ne pas passer la soirée seule, rongée par l’ennuie, et de profiter des quelques blagues et histoires immaculés qui émanaient de Rhys. Malgré les apparences, il fallait avouer que sa compagnie n’était pas de si mauvais goût que ce qu’avait pu laisser entendre Bonnie, elle était même assez agréable, bien que trop calme à mon goût. Entre les petites pâtisseries préparées par ma cousine pour l’occasion que le jeune homme engloutit aussitôt, le léger désordre dans la cuisine, et les DVD qui faisaient désormais office de Frisbee, tout se passait pour le moins bien. « Dis moi, c’est par où la chambre de Bonnie ? Je crois que j’ai une idée ». Je le toisais du regard, un peu réticente à l’idée de répondre à sa question qui semblait ne présager rien de bon « Je finirai bien par trouver seul de toute manière alors vas-y ! » je pointai alors l’escalier du doigt « En haut, première porte à gauche ». Je l’observai s’y diriger à grand pas, et à peine quelques secondes plus tard me résignai à le suivre…
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Message(#) Sujet: Re: (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel EmptySam 19 Déc 2009 - 14:03


Lorsque le téléphone portable de Rhys vibra au fond de sa poche, le jeune homme était installé sur l'un des bancs de son église habituelle, à profiter d'une énième crèche mise en scène par la même troupe chaque année. En temps normal, Rhys n'aurait pas autant tardé devant cette représentation qu'il connaissait à présent par cœur mais ce 24 décembre s'annonçait différent. Rhys n'était attendu nulle part et la perspective de passer la soirée seul dans la maison des Blythe ne lui donnait pas forcément envie de quitter ce lieu chaleureux et animé ; bien que kitsch à souhait. Chez lui, il n'y avait pas un chat : Victoria avait filé aussi vite qu'une étoile pour rejoindre son petit ami et Maât avait disparu lui aussi sans donner de précisions sur le déroulement de sa soirée. Quant à Rhys, il avait bien entendu songer à passer son réveillon auprès d'Hailey, sa petite amie, mais les circonstances étaient telles qu'elle se trouva également indisponible ce soir là. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme allait se planifier un Noël simple et religieux, projet qui le guida donc tout naturellement vers l'église de Miami.

Il était installé dans la bâtisse depuis une bonne heure lorsqu'il reçut l'appel de Cock Whealer. Il dut s'excuser auprès de ses voisins et se précipiter à l'extérieur pour ne pas louper ce coup de fil : il s'agissait de la première personne de la soirée à l'appeler, c'était quand même quelque chose. Avec surprise, il l'entendit alors l'inviter à passer le réveillon avec elle, dans la demeure même de Bonnie & Caleb. Les yeux du jeune homme brillèrent et il promit d'arriver dans une petite heure au numéro 1590 de Lemon Street. Avec enthousiasme, il raccrocha et se mit à bénir cet appel : il n'allait finalement pas avoir à passer la nuit de Noël seul. Il retourna à l'intérieur de l'église et en ressorti une vingtaine de minutes plus tard. Jésus était apparu sur la scène, il pouvait à présent partir sans culpabiliser. Comme promis, il arriva alors à la maison des Whealer au volant de sa voiture qu'il gara dans l'allée. La voiture de Bonnie n'était pas dans le secteur et encore moins celle de Caleb ce qui assurait à Rhys qu'il ne se ferait pas jeter dehors avant même d'avoir pu mettre un pied à l'intérieur de la demeure. Mais Cock avait été formelle : elle était seule dans la maison et sa cousine n'allait probablement pas venir les déranger. Tant mieux, Rhys n'avait pas très envie de se faire hurler dessus le soir de la naissance du petit Jésus. Lorsqu'il descendit de sa Land Rover, son chien bondit juste après lui sur le trottoir de Lemon Street, impatient de retrouver Cock – à moins qu'il ne fut en fait impatient à l'idée de dévorer quelques guirlandes du sapin des Whealer. La porte d'entrée finit par s'ouvrir sur la demoiselle qui l'accueilli avec sarcasme. Elle n'avait pas tord : croiser un Blythe hors de chez lui un soir de Noël était peu commun. Il haussa négligemment les épaules et lui répondit : « C'était douloureux, je ne te le fais pas dire. Mais les temps changent ... » avant de lui décrocher un sourire et de se laisser guider à l'intérieur de l'habitat. Il eut alors presque immédiatement la sensation titillante que cette soirée allait être mémorable. Comment, pourquoi ? Juste un pressentiment.

Le démarrage de la soirée se fit doucement et tranquillement. L'intérieur de la demeure semblait particulièrement prêter à ce genre d'ambiance calme et pourtant, Rhys essayait à plusieurs reprises de la briser en débitant un flux impressionnant d'anecdotes et autres histoires plus ou moins vraies sur la période de Noël. Cock le lorgnait parfois avec soupçon mais riait principalement, ce qui motivait le jeune homme sur sa lancée de passer un moment léger et insouciant. Au bout de quelques minutes de pure farniente et de dégustation, Rhys se leva vivement de son siège et se dirigeait déjà vers l'escalier principal en demandant à Cock la direction pour la chambre de Bonnie. Il affichait une expression qui n'annonçait forcément rien de bon mais il semblait déterminé. Comment pourrait-il faire autrement que profiter pleinement de la situation qui s'offrait à lui ? Il était certes en très mauvais termes avec le couple Boleb ces derniers temps mais la tentation était bien trop forte : c'était une opportunité qui n'allait certainement pas se reproduire de si tôt. Lorsque la jeune femme accepta enfin de lui donner l'information dont il avait besoin, un éclair malicieux passa dans son regard et il piocha une dernière pâtisserie sur la table avant de foncer dans l'escalier, presque immédiatement suivit par Glutton. Quelques secondes plus tard, Rhys se trouva face à la porte de la fameuse chambre et, levant un bras vers la poignée, il jeta un coup d'œil par dessus son épaule et annonça, avec excitation, à l'adresse de Cock qui venait de le rejoindre.

« Un petit pas pour Rhys ... » Il actionna la poignée et poussa la porte, offrant à sa vue la chambre de sa très chère Bonnie Whealer. « … un grand pas pour l'humanité. »

Sans plus attendre, il pénétra à l'intérieur de la pièce et vit son chien qui passa à ses côtés. Bonnie détestait Glutton et il était certain qu'elle verrait rouge si elle apprenait que l'animal était entré dans sa chambre. Se fichant bien entendu de ce détail, Rhys leva son regard tout autour de lui et un sourire fier et espiègle se dessina sur son visage. Il se dirigea ensuite vers la commode et observa les différents flacons de parfums, crèmes de soin et autres miroirs mis en évidence. Malheureusement, cela n'eut pas le don de le fasciner et il finit par se retourner et s'appuyer contre le meuble, ce qui fit s'éclater au sol l'un des parfums. Se redressant mais n'ayant pas franchement l'air désolé, il émit un simple « Oops » avant de s'éloigner et de s'asseoir sur le matelas moelleux et impeccablement dressé du lit trônant au centre de la pièce.

« Si tu savais l'émotion qui me saisit à cet instant … J'aurais presque envie de re-croire au Père Noël. » D'un geste, il attrapa l'un des oreillers mis en décoration et le jeta vivement en direction de Cock sans crier gare. « En fait, t'es mieux qu'un lutin qui m'aurait ouvert la chambre du Père Noël. De la Mère Noël, en l'occurrence. »
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Message(#) Sujet: Re: (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel EmptyMar 5 Jan 2010 - 22:26


Oui, il fallait l’avouer, inviter Rhys Blythe chez les Whealer n’était pas une si bonne idée que ça en fin de compte, mais la tentation était bien trop puissante pour être en mesure d’y faire face. Cette initiative, très alléchante il fallait l’avouer, offrait à moi une occasion en or de faire tout ce dont je rêvais de faire depuis un moment déjà : en l’occurrence foutre le bordel dans cette maison bien trop ordonnée à mon goût. En comparaison, mon ancien appartement était un réel foutoir, une décharge. Les bouteilles qui logeaient de ci de là les quatre recoins de l’habitat laissaient croire que celui-ci appartenait à un alcoolique venant tout juste de perdre sa femme, la décoration très pauvre auraient sans doute pu blesser le cœur si fragile des habitants d’Ocean Grove, les quelques graffitis un peu partout sur les mûrs laissaient envisager qu’on les prenait manifestement pour des post-it géants, les dessins outrageants sur les mûrs avaient dû enrager la propriétaire que je risquais de ne plus jamais revoir de toute façon. Alors que de ce côté-ci des Whealer, les meubles étaient à leur place, les habits ne dépassaient jamais de la porte de la chambre, on ne retrouvait sans doute pas de joint gisant parterre… et le plus important de tout : Cette maison-ci ne sentait pas mauvais ! Et quand on est habité à l’infamie et au désordre, il est toujours difficile de changer ses habitudes, et ce n’était pas faute d’essayer. Ce jour-ci pourtant, j’avais trouvé une échappatoire aux règles qui m’étouffaient littéralement, j’allais pouvoir laisser libre court à mon talent et faire preuve d’imagination afin d’obtenir les représailles que je visais. Et en présence de Rhys, je savais que je ne reculerai devant rien pour cela, je savais qu’il allait me soutenir dans tout mes actes, et faire en sorte que j’aille encore plus loin. Oui, c’était ce que je voulais, mais pas dans la chambre de Bonnie … Pourtant il trouva intelligent de m’y traîner, et je n’y montrais d’ailleurs qu’une très légère réticence. J’observai ainsi Glutton devancé par son maître se rendre dans cette pièce quelque peu sacré où moi-même ne mettais que très rarement les pieds, je n’avais d’ailleurs jamais pris la peine d’y rester plus longtemps que quelques minutes de peur de nuire à l’une de ses précieuses merveilles. Des colliers, des parfums en tout genre… tout ce qui était digne d’une ‘femme’, un sort bien cruelle avait décidé que je ne ferai jamais partie de cette catégorie de personne, j’avais toujours préféré la futilité au matérialisme, chose que je ne saurais expliquer…

Je pénétrai donc dans la chambre, incertaine au premier abord, surtout craintive que Glutton ne saute sur le lit de ma cousine ou ne s’attaque aux oreillers de la chambre. Ne prêtant qu’une très légère attention à Rhys, j’accompagnais maladroitement le chien du regard, prête à m’opposer à toute sorte d’attaque provenant de sa part, bien qu’au fond sa taille colossale ait toujours provoqué en moins un sentiment d’appréhension et de crainte, il fallait croire qu’entre ses dents aiguisés et ses grognements sourds, il y avait de quoi le prendre pour dangereux. Un bruit discordant me perça les tympans, concentré sur les mouvements déliés de Glutton, j’en sursautais même légèrement, relevant furtivement le regard vers mon invité qui affichait un sourire espiègle, un brin satisfait. Quelques morceaux de verres gisaient sous mes pieds, et une odeur de parfum envahit tout d’un coup la chambre. Je ris très légèrement, sans mot dire. Je me rendais bien compte du plaisir que prenait Rhys à ce qu’il faisait, se délectant de chaque moment. C’était mal, mal et tellement saisissant à la fois. Ce petit accident à lui seul eut comme effet de réveiller en moi une envie de tout casser, je pris quand même la peine de me retenir en rencontrant le regard de Bonnie qui me fixait avec désapprobation dans le cadre accroché au mûr.

Je vis le jeune homme s’installer sur le lit de ma chère cousine, une initiative qui me fit rire, surtout lorsque j’en imaginai la réaction de cette dernière à la vue de ce tableau. « Comment ça, le père noël n’existe pas ?! » fis-je d’un air faussement étonné. L’humour détonnant qui me prit était d’une idiotie incroyablement obtuse. Toujours le sourire au visage, un coussin vint s’écraser contre mon visage, je le rattrapai à peine avait-il touché ma poitrine et le lui renvoyait tout de suite après. Puis je m’avançai à mon tour vers le matelas et m’y allongeai sur le dos, soupirant légèrement avant de reprendre « Tout le plaisir est pour moi, crois-le bien ». Tout d’un coup je sentis un poids lourd venir écraser mon ventre, me suffocant durant quelques secondes : Glutton m’avait bel et bien sauté dessus et me léchait désormais la main, je lui caressai le cou avec une certaine ardeur « OH ! Tout doux mon chien, t’es mignon mais alors là » Je déviai alors mon regard vers celui de Rhys qui m’observait la mine amusé. « Tu pourrais .. ? » je lui indiquais Glutton du regard, espérant qu’il me libère de son emprise histoire que je puisse reprendre mon souffle, et me rassurer sur le sort qui m’attendait par la même occasion. Un rire aigu parvint de la bouche du maître de la bête, suivit par le mien ; j’avais ris puis lui avait envoyé un petit soufflet au visage, tout ce qu’il y a de plus amical. Il me sembla assez outragé sur le coup, bien que je fusse sûr qu’il n’en tiendrait pas rigueur.
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Message(#) Sujet: Re: (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel (FAMILLE WHEALER)• fill in the blanks with the appropriate drivel EmptyMar 12 Jan 2010 - 20:00


Les réticences de la jeune femme à pénétrer dans la chambre de Bonnie n'échappèrent pas au regard de Rhys mais il ne fit aucune remarque. Après tout, sa cousine était son hôte et c'était compréhensible qu'elle rechigne à transgresser de la sorte son espace personnel. Une chance donc qu'elle soit accompagnée de Rhys qui n'avait strictement rien à rendre à Bonnie (et de toute façon, il n'était pas certifié qu'il aurait eu plus de scrupules dans le cas contraire). Cock pouvait aisément prétendre n'avoir été que passive dans toute cette affaire, cela passerait très naturellement. Rebondissant doucement sur le matelas comme s'il souhaitait en tester la qualité, Rhys esquissa un sourire complice à la réplique de Cock qui venait de feindre ne pas savoir que le Père Noël n'était qu'une fiction. Se remémorant de la cruelle façon dont il avait lui-même appris, par les soins de son frère aîné, l'inexistence du plus célèbre barbu de la planète, Rhys commenta en poussant un soupire plus que sur-joué.

« Je sais, une véritable tragédie. »

Un sourire fendit son visage lorsqu'il vit la jeune femme attraper avec réflexe le coussin qu'il venait de lui lancer et le ré-adresser à son expéditeur promptement. Rhys l'évita de justesse grâce à une très bonne dextérité et réussit à le rattraper juste avant qu'il ne tombe sur le tapis. Il le cala finalement derrière lui au moment où il choisit d'imiter Cock en s'allongeant sur le lit. Ses jambes étaient toujours en position assise hors du lit et son bras opposé à celui qui communiquait avec Cock, replié sous sa tête. Il paraissait s'être réellement approprié les lieux, farnientant innocemment sur les draps raffinés de Bonnie Whealer. La vie peut s'avérer si facile et clémente parfois … L'expression paisible, il recueillit les nouvelles paroles de la jeune femme avec plaisir. C'était toujours agréable de s'entendre confier qu'on était pour une fois le bienvenue, même si on ne se conduisait pas exactement de la manière la plus altruiste qui soit. En effet, Cock aurait pu avoir toutes les meilleures raisons du monde pour le réprimander et le traiter de grossier personnage mais elle semblait bien au contraire apprécier son attitude. Ce qui la classait sur une liste très restreinte.
Puis, alors qu'il fut assez sage jusque là, Glutton estima qu'il était à présent à son tour de prouver qu'il pouvait lui aussi agir avec irrévérence. Il bondit alors sans crier garde sur la silhouette menue de la demoiselle et resta dans cette position, la langue pendue et l'expression joyeuse. L'animal n'appuyait pas de tout son poids car il restait un être relativement intelligent mais la gêne ne devait pas être moins effective pour autant. Amusé par le geste de son chien, Rhys éclata de rire en voyant le spectacle qui se présentait sous ses yeux. C'était rare de voir l'animal se permettre ce genre de chose avec une personne qu'il ne connaissait pas depuis longtemps et ce détail n'échappa pas à l'étudiant : Glutton avait compris, tout comme son maître, que Cock était une personne atypique, de confiance et captivante. Ou peut-être avait-il ressentit l'aise dans laquelle était Rhys à ses côtés et estimait que la jeune femme était donc digne d'être « léchée » par ses soins. Rieur, le jeune homme appréciait toujours lorsque son chien mettait les gens dans des situations impossibles. Ce n'était pas du sadisme mais uniquement un détachement absolu. Puisqu'il ne faisait pas preuve d'une réelle initiative pour répondre à sa requête, la petite claque qu'il reçut de la part de Cock était bien méritée et eut le don de le convaincre à agir. Rhys finit par se rasseoir, souleva l'animal d'un geste expert malgré son poids et le reposa sur le sol. Là, l'étudiant passa une main sur la tête de son chien, le caressant avec vigueur tout en lui disant distinctement de rester assit et calme. Glutton tourna sur lui-même avant de s'éloigner jusqu'à la buanderie où il sembla trouver un intérêt tout particulier à tripoter les franges du large tapis qui recouvrait le parquet de la pièce. Après s'être assuré que l'animal ne reviendrait pas embêter Cock, Rhys jeta un coup d'œil par dessus son épaule et regarda la jeune femme toujours allongée sur le lit.

« Je m'excuse pour lui … Mais tu sais que Glutton n'est pas le plus embêtant de nous deux ? »

Il fit une pause, un sourire malicieux et résolument annonciateur du pire venant s'abattre sur son visage. Doucement, il se leva du lit et le contourna jusqu'à se retrouver sur le côté gauche du lit. Cock sembla se méfier et elle n'avait probablement pas tord mais Rhys s'avéra plus vif qu'elle n'aurait pensé. D'un geste brusque mais calculé, il souleva de moitié la couette qui recouvrait le lit et vint attaquer Cock avec de grands gestes pour la recouvrir par la couverture. Seule sa tête émergeait tandis que Rhys venait de l'entourer comme un tacos. Placé au dessus d'elle pour l'empêcher de s'extirper au moins pendant quelques minutes, les bras la bloquant des deux côtés, Rhys rit de bon cœur malgré que les débattement de Cock devenaient de plus en plus énergiques. Ses cheveux lui barrant à moitié la vue, la tête penchée au dessus de celle de la jeune femme mais à une distance plus que raisonnable, Rhys réussit à articuler entre deux reprises de fou rire.

« J'imagine que maintenant, tu t'estimeras heureuse si c'est uniquement Glutton qui bondit sur toi ... »

Finissant par fatiguer et surtout parce que les gestes de Cock s'avéraient de plus en plus précis, Rhys se dégagea et relâcha ses prises de sorte que la jeune femme puisse se libérer en quelques secondes. Le lit était dans un état désastreux mais cela ne sembla même pas affecté l'étudiant. Légèrement essoufflé, debout au milieu de la pièce, les mains posées sur ses hanches, il regarda avec un sourire de vainqueur la jeune femme se dépêtrer du mieux qu'elle pouvait. Glissant une main dans ses cheveux pour essayer de les recoiffer par ce simple geste, Rhys finit par retrouver son calme mais pas sa patience.

« Bon, tu m'as donné faim ! Dernier arrivé dans la cuisine ... »

Sa phrase resta en suspens mais la fin était évidente. Glutton prit cette exclamation pour un signal et il se leva rapidement, filant devant son maitre qui lui courut après. Ils firent un boucan d'enfer dans les escaliers mais arrivèrent bel et bien en pôle position dans l'enceinte de la cuisine. Lorsque Cock les rejoignit enfin, elle put alors apercevoir Glutton aux pieds son maître qui venait d'ouvrir le grand frigo américain dans l'espoir de trouver un truc supplémentaire à se mettre sous la dent.
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