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 YOU'RE ASKIN' FOR (...)

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Message(#) Sujet: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyVen 23 Oct 2009 - 19:32

YOU'RE ASKING FOR TROUBLE
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STARRING AVA SWINTON AND RHYS BLYTHE



La cafétéria de la faculté de Miami devenait à l'heure de pointe aussi fréquentable qu'un mètre carré d'un stade accueillant une finale de base-ball, autant dire : invivable. Du moins, pour les personnes peu habituées à une telle situation. En effet, pour Rhys Blythe, à présent étudiant en quatrième année dans cette Université, l'heure du déjeuner était loin de constituer un calvaire, il s'agissait d'avantage pour lui d'un défi à relever.
A midi, le jeune homme venait à peine de quitter sa classe de théorie qu'il s'avançait d'un pas rapide, esquivant habilement certains étudiants et dévala les escaliers avec une telle vivacité qu'on se demandait bien comment il s'y prenait pour ne pas se rétamer majestueusement. Cinq minutes plus tard, il finit par arriver au lieu désiré : l'entrée de la cafétéria. Et bien entendu, malgré sa précipitation, Rhys arrivait une fois de plus à la bourre. Résultat des courses, il dut faire la queue pendant un bon quart d'heure avant d'avoir le droit de déambuler dans les allées de la cafétéria, son plateau repas entre les mains. Vous l'imaginez évidemment sans doute renfrogné par l'attente mais méprenez-vous, à l'instant où il leva sa main pour se servir d'une entrée, il semblait avoir complètement oublié les longues minutes qu'il avait passé à attendre. A présent, la seule chose qui occupait son esprit était de trouver le plus rapidement possible une table pour pouvoir déguster (ou plutôt « avaler ») son repas et reprendre des forces. Après tout, en tant que sportif de haut niveau, l'étape alimentaire était aussi importante que les exercices physiques. Malheureusement, la tache de dénicher une place se présenta plus ardue qu'il ne se l'était figuré : à première vue, toutes les tables étaient occupées. Agacé mais repérant deux places libres à deux tables différentes, il grimaça en voyant que sur la première se trouvaient des enseignants en pleine discussion, or Dieu savait combien il était hors de question pour Rhys de passer du temps en dehors des cours avec le corps professoral. Sur la seconde table se trouvaient des étudiantes de première année totalement surexcitées et qui lui sourirent bêtement en le voyant tourner en rond pour trouver une place. Poussant un soupire, le jeune homme était sur le point d'abdiquer en faveur de la table à minettes lorsqu'il repéra, presque comme une révélation divine, une table du fond pour quatre mais n'accueillant qu'une seule personne. Soudainement revigoré par cette vue, Rhys s'excusa auprès des demoiselles en fleur et fonça vers la table qu'il venait de remarquer … Avant de freiner subitement en découvrant l'identité de la personne déjà installée.
Ava Swinton. La personne de la fac qu'il connaissait le mieux (hormis Victoria, sa sœur) et qu'il supportait le moins par la même occasion. A moins d'un mètre déjà de la table, il vit que la jeune femme ne l'avait toujours pas remarqué et il était donc clairement encore temps pour lui de faire demi-tour mais la faim était plus forte que son envie de prendre ses jambes à son cou. Haussant les épaules, se disant qu'après tout ce n'était qu'une question de quelques minutes, Rhys se présenta à la table et y posa son plateau repas bruyamment et juste en face de celui d'Ava. L'air nonchalant, il tira la chaise et s'y assit avant de planter son regard fièrement dans celui de la demoiselle, se fichant éperdument de déranger son désir évident d'être seule. D'une voix détachée et comme s'il s'adressait à une collègue quelconque, un large sourire moqueur suspendu aux lèvres, il lui déclara alors.

« On va se régaler. »


Dernière édition par Rhys Blythe le Dim 6 Déc 2009 - 1:16, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyVen 23 Oct 2009 - 20:25

    Ava soupira bruyamment en entrant dans la cafétéria. Elle avait l’impression que tous les midis, tous les habitants de Miami venaient prendre leur déjeuner dans leur université. Sans rire, elle voyait sans cesse de nouvelle tête et elle avait presque l’impression que le nombre d’étudiants augmentait de jour en jour. Ahurissant. La jolie demoiselle fit la queue comme tout le monde mais à l’inverse des autres élèves qui manquaient cruellement de savoir vivre, elle prit son temps et ne bouscula personne. Trois jeune filles gloussaient bêtement derrière elle en parlant de garçon et elle du se mordre intérieurement la lèvre inferieur pour ne pas se retourner et leur faire la moral, ou juste les gifler histoire de faire passer ses nerfs. Ava n’était pas du genre a s’en prendre a n’importe quelle personne sans raison, mais ce genre de fille, elle ne pouvait pas les supporter. Il y a en avait déjà beaucoup à Miami, si en plus elles envahissaient l’université, elle allait devenir folle. Bon sang, un peu de tenue voyons ! Apprenez à vivre par vous-même et ne comptez pas sur le compte en banque de votre futur mari de footballeur ! Cela la mettait hors d’elle. Heureusement, elle fit abstraction de leur discours un peu idiot et finit de se servir rapidement afin de prendre une table pour elle seule quand même. Un jour, parce qu’elle était arrivé un peu en retard à l’heure du déjeuner, elle avait du s’installer à une table ou les personnes déjà présente ne semblait pas vouloir l’accueillir. Après lui avoir lancé des bouts de mie de pain dans les cheveux, ils n’avaient pas hésité à l’insulter de ‘’ vieille fille que ne sait pas s’amuser’’. Youhouuu. Grace a leur bêtises, elle ressemblait a une miche de pain, ils ne voulaient pas non plus qu’elle se roule par terre en riant aux éclats tant qu’a faire ? Bref. Ava, sont plateau en main et son bouquin sous le bras se dirigea vers l’une des tables encore libre de la cafeteria. Elle ne fut soulager qu’au moment ou elle posa son plateau sur le table, car oui, il lui était arrivé une fois –en première année- de faire tomber la moitié de son contenu sur le sol par inadvertance. Après ça, elle refusa d’aller manger tous les midis pendant une semaine. Soulagée, elle s’assit donc en regardant l’heure. Il lui rester largement le temps avant que son cours ne reprenne et elle s’en estimait heureuse, parce qu’elle avait beau être studieuse et aimer ce qu’elle travailler en ce moment, elle avait un mal de crâne atroce et elle sentait qu’avec le bruit ambiant, cela n’allait pas s’arranger. La brunette examina le contenu de son plateau avec une certaines attention. Elle n’aimait pas vraiment la nourriture ici, à vrai dire elle la trouvait même infecte, et elle avait souvent du mal à trouver des choses ‘’comestible’’. Ou, à son gout plutôt, parce que d’autre s’empiffraient sans même regarder ce qu’ils mettaient dans leur bouche. Ava finit par attraper sa pomme en poussant délicatement le plateau loin d’elle. Tant pis, elle allait pouvoir réviser. Elle ouvrit donc son livre en croquant dans son fruit et en se demandant combien de temps elle avait pouvoir rester tranquille avant qu’une personne ne se fasse remarquer. Non pas qu’ils s’agissent d’une université de cas sociaux mais bon… Un peu quand même. Avouons-le. Ava, concentrée, feuilleté son gros livre lorsque soudain, sans qu’elle ne l’ai entendu arriver, Rhys posa bruyamment son plateau en face d’elle. GE-NIAL ! Il voulait la rendre cardiaque ? La demoiselle sursauta avant de lui lancer un regard noir qui ressemblait plus au regard que lance une mère à un enfant qui vient de faire une bêtise. Rhys Blythe. Le mâle par excellence. Alors que l’Homme évoluait depuis des siècles et des siècles, lui, il régressait. Bon, même si elle le connaissait sur le bout des ongles, Ava avait encore une image très schématisé du garçon. Elle l’imaginer boire des bières, courir, manger des cuisses de poulets devant la télé les pieds sur la table ou encore taper sur son torse avec force, une peau de bête autours de la taille. La dernière vision est de trop ? Surement, mais c’est limite vrai. Oui, Rhys manquait de savoir vivre en son sens et même si elle le connaissait depuis les bacs a sable, il n’y avait rien à faire, elle ne pouvait pas se le voir. Elle avait pourtant fais des efforts mais rien, c’était plus fort qu’eux, c’est comme si ils avaient besoin de se détester. Un peu étrange mais pourtant vrai. Ava, haussa les sourcils en l’entendant parler ou plutôt marmonner –même si j’ai envie de dire aboyer. Il allait se régaler ? Euh, était elle obligé de le voir manger avec les mains ? Parce que oui, dans le monde de Rhys, les fourchettes n’existait probablement pas, ou dus moins, c’est ce qu’elle pensait. Ava, sans même s’en rendre compte, esquissa une petite moue qui exprimait son dégout, et elle ne pu se retenir de lancer, d'un air dedaigneux.


    - De te voir, ça ma coupé l’appétit Blythe. Oh bha tiens, elles sont ou tes gellules de créatine pour faire gonflette ? Tu devrais pas etre plus musclé que tu ne l'ai deja ? Dis, est-ce que tu crois que quand on prends du muscles, on perd un peu de nos facultés mentales, parce que je m'inquiette pour toi Blythe, vraiment. Si tu venais a perdre le peu de ce qu'il te reste, se serrait vraiment, vraiment triste !
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptySam 24 Oct 2009 - 16:39


Rhys ne sembla même pas affecté le moins du monde par l'air si peu réjoui qu'affichait Ava depuis qu'il avait posé ses fesses sur son siège. Après tout, c'était la tête qu'elle lui présentait à chaque fois qu'ils se croisaient, il commençait à s'y habituer. Son regard noir qui aurait eu le don de glacer le sang de n'importe quel autre élève de cette fac ne fit même pas frissonner le jeune homme. Tout ce qui importait pour lui à cet instant était d'avoir trouvé une table où déjeuner et à laquelle il ne serait ni observé par des professeurs ni harcelé par des étudiantes hystériques. Il se fichait pas mal que le prix à payer soit alors de devoir supporter les remarques cinglantes de Miss Swinton. Au moins avec elle, il savait à quoi s'attendre et il savait aussi pertinemment comment la mettre à mal si elle insistait trop.
Rhys se mit à retirer sa veste de ses épaules avant de la laisser pendre grossièrement sur le dossier de la chaise voisine lorsqu'il entendait déjà Ava lui offrir ses plus belles paroles d'accueil. Il la regarda vaguement quand elle lui affirma qu'il venait de lui couper l'appétit, trouvant cette annonce assez débile, il faut le reconnaître. Comment pouvait-on avoir l'appétit coupé sans avoir rien mangé pour calmer cette faim ? C'était difficilement compréhensible pour lui : soit on a faim et on mange, soit on n'a pas faim et l'affaire est réglée. Mais avoir faim puis ne plus l'avoir à cause d'un élément extérieur et totalement indépendant de l'alimentation ? Insensé. Encore un truc de minettes qui essayent de justifier leurs tendances à l'anorexie et que Rhys ne comprendrait jamais. La nourriture était un élément sacré de sa vie et il s'imaginait mal s'en priver pour quelconque raison. Vaquant ainsi à ses réflexions, inutile de préciser que le jeune homme n'écoutait que d'une oreille la suite des paroles de la demoiselle. De quoi parlait-elle ? Et surtout, pourquoi s'efforçait-elle à utiliser des mots aussi savants à l'heure du déjeuner ? Décidément, Ava était une personne totalement dérangée ou profondément atteinte. Quand elle en vint alors à lui demander son avis sur la perte de cellules grises, Rhys qui venait d'attraper sa fourchette leva un regard très peu concerné vers elle. Elle attendait vraiment une réponse ? Arquant un sourcil, il lui répondit alors, visiblement ennuyé de devoir papoter avec elle alors que la seule chose qu'il désirait était d'entamer son plateau repas. GRRR, sa faim le rendait totalement grossier, je vous l'accorde.

« C'est à moi que tu parles ? Tu sais, pas besoin d'utiliser autant d'arguments dans tes phrases … La table des enseignants est trop loin, ils t'entendront pas, pas besoin de pavaner. Reste zen et profite de cette heure de pause, tu seras gentille. Ou à la rigueur, laisse-moi en profiter au moins. »

Ça, c'est ce qu'on peut appeler un « clash de valeurs ». Si d'un côté la rhétorique et les bienséances prônaient, de l'autre, c'était plutôt le naturel et la spontanéité qui préfiguraient. Satisfait de sa réplique mais n'espérant pas du tout obtenir une réponse favorable de la part d'Ava (après tout, cela devait remonter à l'an grec la dernière fois qu'elle s'était laissée aller dans un lieu public) Rhys planta sa fourchette avec vigueur dans son plat de pâtes et profita de ses premières bouchées les espaçant d'à peine quelques secondes. Ava devait se sentir tellement ravie d'être aux premières loges d'un tel spectacle, surtout que Rhys ne semblait pas particulièrement ressentir le besoin de marquer une pause pour respirer. En effet, l'unique intermède qu'il fit fut au moment où il reposa sa fourchette et ayant fini d'avaler sa bouchée, déplaça son verre vide pour le mettre en évidence face à Ava. D'un signe de tête, il désigna la carafe d'eau qui se trouvait près du coude de la jeune femme.

« Tu peux me servir, s'il te plait ? »
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptySam 24 Oct 2009 - 19:34

    Ava soupira bruyamment en se demandant ce qui était passé par la tête des parents Blythe le soir ou ils entreprirent de se rouler dans leurs draps pour faire des choses pas très catholique. La contraception, ça existe ! Franchement, à cause de leurs bêtises, elle, elle devait supporter Rhys à longueur de journée. Il faisait de sa vie un véritable enfer et même si elle le lui rendait bien –même très bien- ça devenait de plus en plus lourd au fil des années. 22 ans. Certains ont tendances à dire que ce n’ai rien, qu’on a la vie devant soit mais je peux vous affirmer que vivre 22 ans dans le même quartier que Rhys Blyth, c’est éprouvant psychologiquement et physiquement. Ava ne compte plus le nombre de fois ou elle est rentré chez elle trempé et en pleur les jours de pluies. En effet, Rhys s’amusait à fermer la porte de la salle de classe de mademoiselle Thatcher pour la laisser à l’extérieur, seule, complètement frigorifié. Ceci dit, Rhys doit lui aussi, ne plus compter le nombre de fois ou Ava à versé dans ses vêtements du poil à gratter sans qu’il ne s’en rende compte. Solution qui se fait certes, beaucoup moins remarquer mais qui se ressent d’avantage. Des coups comme ça, ils s’en sont fait toute leur enfances, leur adolescence et ce n’est toujours pas finis. On peut dire qu’ils aiment se détester en quelque sorte, que c’est une longue histoire entre eux. Donc, Ava soupira bruyamment en écoutant Rhys rétorquer. Minute papillon. Il était idiot, ou il le faisait exprès ? Elle leva les yeux au ciel totalement exaspéré. A qui d’autre voulait-il qu’elle s’adresse ? Sa bêtise la dépassait et elle se demander ce qu’il faisait encore dans le processus scolaire. Elle n’était même pas sur qu’il sache lire ! Ava ne rétorqua rien bien que les mots lui brulaient la gorge et qu’elle sentait que ses nerfs allaient lâcher d’une minute à l’autre. Rhys, elle le connaissait par cœur et lui aussi malheureusement, donc il savait parfaitement comment l’énerver, que cela soit consciemment ou inconsciemment. Ava ferma son livre d’un coup sec avant de croiser ses bras sur sa poitrine. Rhys était un spécimen à part, elle l’avait compris depuis des années mais ce qu’elle voyait a présent était pire que ce qu’elle avait imaginé. Les yeux ronds, elle regarda Rhys engloutir son plat. Non mais oh, quelqu’un avait-il prit le temps de lui apprendre à manger à celui là ? Visiblement, non. Limite horrifié, Ava laissa échapper un petit rire nerveux en se persuadant qu’il faisait forcement exprès mais non. Bon sang, Rhys était un cochon, un gros cochon avec des muscles et des cheveux. Ava avait bien envie de prendre ça en photo, histoire de montrer à la terre entière que Blythe tenait sa cuillère comme un gamin de deux ans, mais malheureusement, elle n’avait pas d’appareil photo sur elle. C’était bien son genre ça, prendre des photos. En effet, le soir d’un anniversaire d’une amie en commun, Rhys c’était endormie dans le salon –oui je vous laisse imaginer l’ambiance- et Ava, ne s’était pas gêner pour le maquiller comme une catin. Oui, les clichés avaient été accrochés un peu partout au lycée le lendemain, c’était évidement. Hilarant. Bref, plus elle le regardait manger, plus elle avait l’impression que la prochaine fois qu’il planterait sa fourchette dans son plat, elle allait planter sa fourchette à elle dans sa main pour l’arrêter. Mais, comme si Dieu avait entendu ses prières, Rhys posa sa fourchette. Etonné, Ava haussa les sourcils se demandant ce qu’il se passait. Peut être était il étonné de ne pas l’avoir entendu répondre quoi que ce soit a sa réplique idiote tout a l’heure ? Ou, peut être était-il simplement étonné du silence de la jeune femme ? Parce qu’Ava n’était pas du tout du genre silencieuse. Non, rien de ça. Il montra d’un signe de tête la carafe d’eau à sa droite et lui demanda de le servir. Ava jeta un rapide coup d’œil à sa droite pour voir à qui il s’adressait, mais non, elle ne rêvait pas. Il venait bien de lui demander à elle. Elle le fixa trois secondes puis pouffa de rire, ne pouvant décidément plus se retenir. Non, vraiment, Rhys pouvait être drôle parfois… A son insu. Plaquant une main sur sa bouche pour éviter de se faire remarquer par son rire, elle toisa le jeune homme en face d’elle. Elle riait souvent à cause de lui, mais bizarrement, derrière chacun de ses rires, la guerre reprenait sans plus attendre. D’ailleurs là, elle ne perdit pas de temps pour répondre d’un ton cassant :

    - Tu ne veux pas non plus que je te fasse prendre ton bain, t’essuie la bouche, te coiffes en te faisant de jolies petites tresse et te raconte une histoire en te bordant le soir ? Met toi le doigt dans l’œil Blythe. Tu vois ton bras ? Tu le lève et tu attrape la carafe, c’est aussi simple que ça. La coordination des membres, je sais que ce n’est pas évidement pour toi, mais tout de même ! D’accord, tu es idiot mais…Fais un minimum d’efforts.
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyDim 25 Oct 2009 - 2:02


L'expression qu'afficha Rhys à la réponse de la jeune femme et la main qu'il porta contre sa poitrine laissaient presque croire qu'il était choqué et surpris. Bon en fait, il sur-jouait évidemment sa réaction mais d'un point de vue extérieur, on pouvait sincèrement le croire offenser. Non, parce que dans le fond, Rhys ne l'était pas tant que ça. Il savait très bien que lorsqu'il avait levé son verre et qu'il avait demandé à Ava de le lui remplir il obtiendrait le même résultat que s'il avait demandé à la Sainte Vierge la permission de lui faire un bébé. Le rire qui secoua la jeune femme ne fut naturellement pas partagé : le jour où ils riraient enfin ensemble et sur le même sujet n'était pas encore annoncé. Il se contenta alors de la regarder, l'air stoïque et attendant que ça lui passe. Il était habitué à ce qu'elle se foute ouvertement de sa gueule et il savait aussi très bien que cela ne durait jamais bien longtemps : Ava reprenait rapidement son self-control. Trop rapidement même parfois, ce qui avait sérieusement fait croire à Rhys, à une période, qu'elle était en fait un robot. Il se souvint même qu'à l'âge de onze ans, il lui avait balancé un récipient entier d'eau glacée sur le corps dans l'espoir de voir se produire un court-circuit. Malheureusement pour lui, l'expérience ne marcha pas et Ava resta tout aussi vivante. Gonflant ses joues comme il lui arrivait de faire lorsqu'il s'ennuyait, le jeune homme finit par arrêter de faire l'enfant quand elle se décida enfin à lui répondre. Et bien entendu, ce n'était certainement pas pour satisfaire sa requête.
Rhys afficha une moue agacée à sa réponse. Ça, pour se faire rembarrer, c'était se faire rembarrer. Il finit même par pousser un lourd soupire lorsqu'elle lui intima l'ordre de se débrouiller seul pour se remplir d'eau. Maiiiiis, la carafe était à deux millimètres d'elle ! Où avait-elle si bien appris à être une plaie dans les fesses ? La fixant avec toute l'animosité qu'il ressentait si sincèrement pour elle, il lui répondit alors.

« Tu crains. Comme courtoisie, j'ai franchement vu mieux. Ça parle d'élégance et de bienséance mais en douce, ça se l'enfonce profond ...  »

Peu lui importait de sonner grossier, à vrai dire, c'était même encore mieux car il savait que la jeune femme s'horripilait de ce genre de vocabulaire. Lui adressant une grimace, il finit par accepter pourtant la si terrible alternative de se plier à son ordre. Se levant de sa chaise avec lenteur, il avait à présent une vue surplombante sur Ava et toutes ses affaires et lorsqu'il eut enfin attrapé la carafe d'eau, il resta pourtant un instant debout, penchant la tête de biais pour essayer de voir ce qu'était exactement le livre qui se trouvait devant elle. Et il crut halluciner.
Était-elle sérieuse ? Travaillait-elle réellement à l'heure de pause ? Quel genre de traumatisme avait-elle donc put subir pour oser faire une chose pareille ? Ne masquant nullement son indiscrétion, Rhys posa la carafe près de son plateau et, toujours debout, attrapa d'un mouvement vif le livre d'Ava avant même qu'elle n'ai pu réagir. Il était certain qu'elle lui en voudrait terriblement pour ce geste mais il s'en fichait. A ses yeux, là, il effectuait un plan de sauvetage : celui de sauver cette jeune femme d'une pente trop glissante à son goût, celle de l'obsession. Voilà, Ava n'était qu'une obsédée en puissance – mais malheureusement pour le reste du monde, c'était une obsédée de culture et pas de la première syllabe de cette notion (si vous voyez ce que je veux dire...). Rhys feuilleta vaguement le livre avant de poser son regard sur la jeune femme. Un regard signifiant clairement qu'il la prenait en pitié.

« Ava, ça va pas ? Pourquoi tu fais ça, on t'a juré que dévorer des livres était plus nourrissant qu'un véritable déjeuner ? Quoiqu'il en soit, t'en as fini avec ce livre pour ce midi … Je ne vais pas supporter d'avoir sous les yeux une nénétte en train de bosser … Sinon, je serais resté manger dans ma salle de cours. »

Comme pour confirmer ses paroles, il se rassit et rangea le livre d'Ava dans son sac à lui qui était posé au pied de sa chaise. Innocemment et simplement, comme s'il venait de faire une véritable bonne action, Rhys reprit le cours de son activité à savoir, verser de l'eau dans son verre vide, un léger sourire aux lèvres. Le compte à rebours était enclenché pour le second round : trois, deux, un …


Dernière édition par Rhys Blythe le Dim 25 Oct 2009 - 2:59, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyDim 25 Oct 2009 - 2:52

[Je poste pour mon 100eme message, c'est trop beau Smile]

    Ava se devait de se battre contre le fléau Rhys et autant vous dire tout de suite qu’elle était prête a tout. Même le remballer jusqu’à la fin de ses jours s’il le fallait. Cela avait beau être lourd par moment, elle ne s’en lasserait probablement jamais. Il n’y avait qu’a voir la tète de cet ahurit lorsqu’elle lui faisait une remarque. Elle était certaine que parfois, il ne comprenait pas les trois quarts des mots qu’elle employait et ça, c’était totalement jouissif. De le voir répondre à coté ou de bêtement lui dire d’arrêter de se la « peter », il n’y avait pas grande choses à sa connaissance de plus hilarant. Ava, souriante et fière de ses dernières paroles, eut donc le plaisir de voir Rhys agacé. Ce visage, elle ne connaissait si bien. D’ailleurs, elle ne l’avait presque vu que comme ça depuis 22 ans. Même dans les bacs à sable il tirait cette tête. C’est dire. Ava, toute fière donc, tomba de bien haut lorsque Rhys ouvrit la bouche. Non d’une pipe, ce garçon était-il totalement irrécupérable ? Si elle avait eut des doutes jusque là, elle n’avait plus le droit de croire qu’une petite partie de lui –aussi petite soit-elle- était bonne a récupérer. Non, Rhys était bon à jeter. Cette façon de parler, c’était juste horrible, atroce, écœurant. Lui acheter un dictionnaire, ce serrait sympa parce que le pauvre garçon devenait de plus en plus pathétique en son sens. Elle avait presque envie de le pincer à chaque fois qu’il disait une grossièreté mais a force, elle était persuadé que ce serait elle qui finirait par avoir mal aux doigts. Complètement outré, Ava resta bouche bée en regardant Rhys se lever pour attraper la carafe d’eau.

    - Tu es écœurant Rhys, je t’interdis de me parler de cette façon…

    S’il fallait être vulgaire, elle pouvait l’être aussi. Enfin, à par « merde » et « putain », elle ne jurait pas beaucoup et n’employait pas d’image douteuse. Elle n’avait pas été habitué à parler de cette façon et n’en avait pas envie mais si pour fermer le claper de Rhys, il fallait l’être un minimum, elle pouvait encore se forcer. Elle ouvrit la bouche pour parler mais Rhys, toujours debout, attrapa son livre. Ava se demanda d’abord ce qu’il se passait sans comprendre. Tout allait un peu trop vite pour elle, elle en était encore à l’épisode du " ça se l’enfonce profond ". Ava fut choquée lorsque Rhys tourna les premières pages de son livre. Que voulait-il ? Que cherchait-il ? Elle lança machinalement sans même réfléchir :

    - Qu’est-ce que tu cherche ? Des illustrations ? Il n’y en a pas. Tu veux bien me rendre mon livre maintenant s’il te plait, on sait tous ici que tu ne sais pas lire alors je ne vois pas à quoi il pourrait te servir. Ou du moins, j’essai de ne pas m’imaginer parce que je dois avouer que tu reste un mystère pour moi quelque fois Blyth. T’es tellement bizarre…

    Quoi ? C’est vrai qu’il était bizarre ! De toute façon, tous les Blythe l’étaient plus ou moins alors elle avait finit par penser que c’était de famille. Mais n’empêche qu’elle n’arrivait pas à expliquer pas mal de ses attitudes. Rhys n’était pas mal physiquement, elle le savait au fond mais son attitude, son comportement ainsi que son caractère et ça façon de parler l’avait rendu laid aux yeux d’Ava. Elle le détestait, il l’énervait juste par un regard, enfin bref, il était insupportable et même si elle connaissait tout de lui, elle ne comprenait pas son fonctionnement. Lui, la prenait peut être pour un robot mais elle, a part faire un vague rapprochement avec Tarzan, elle ne voyait pas trop à quoi on pouvait assimiler Rhys Blythe quoi. Rhys, c’était Rhys tout simplement. Il lança un drôle de regard – ceux qui la font exploser en général- et lui parla comme si il parlait à une personne atteinte psychologiquement. La bonne blague ! On allait sortir des camera caché là, c’est ça ? Ava se mordit doucement la lèvre inferieur en se redressant sur sa chaise. Elle le regarda ranger SON livre dans le sac a ses pieds et se frotta nerveusement le bras. A l’âge de quinze ans, son père avait voulu l’envoyer faire une thérapie a cause de ses sautes d’humeur. Aujourd’hui encore, cela lui arrivait encore d’en avoir et là, elle sentait que ça allait arriver si Rhys continuait. Non, elle n’était pas Bipolaire. PIRE QUE CA !

    - Blyth, à moins que tu ne veuille te retrouver totalement asexué dans les minutes qui suivent, je te conseil de me rendre mon livre. Tu sais, chaque personne a ses centres d’intérêt. Pour toi, il se serait le sport, les filles –ou peut être les garçons j’en sais rien à vrai dire- et la mauvaise bouffe et pour moi, ce sont mes études. Donc, rends moi ce livre si tu ne veux pas que je te castre, t’enlever ton plateau repas et te casse une jambe, là, tout de suite…

    Ava s’efforça de sourire même si elle n’en avait pas du tout envie. Elle se maitrisait mais c’était dur, elle était à la limite de la crise. Non mais vraiment, il avait un sacré toupet ! Qu’il aille manger dans sa salle de classe, rien ne l’en empêcher, au moins, il recevrait un peu d’instruction ! Rien ne l’avait obligé à venir poser ses fesses ici, non ?

    - Dois-je compte jusqu’à trois pour que tu te dépêche un peu ?

    Et en plus, c’est qu’elle était exigeante…
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyMar 27 Oct 2009 - 16:43


L'interdiction d'Ava adressée à Rhys, pourtant formelle et dite d'un ton qui ne laissait nullement le choix, passa sur lui comme une fine brise. En gros, il s'en balançait royalement de sa sensibilité concernant les mots qu'il utilisait quand il s'adressait à elle. Après toutes les crasses qu'elle lui avait fait dans son existence, croyait-elle réellement qu'il pourrait la ménager un jour ? Qu'elle cesse de jouer à l'étudiante modèle alors qu'elle n'était qu'une peste et une opportuniste, ni plus ni moins. Quand elle en vint alors par lui poser diverses interrogations sur la raison pour laquelle il avait chipé son livre, Rhys lui lança un rapide regard dénué de tout intérêt comme il aurait pu le faire à une danseuse en tutu à cheval sur une licorne. Même sa réplique insinuant qu'il ne savait pas lire ne le fit pas réagir plus qu'en prenant une profonde inspiration, particulièrement las de l'entendre répéter à longueur de journée combien il était idiot. Hey oh, on se réveille ! Il n'avait pas réussi à passer tant d'années à la Fac avec succès en se décrottant le nez … Déterminé alors à continuer sur sa lancée, une fois assit, Rhys ne s'était pas attendu à ce que la jeune femme réagisse comme elle s'apprêtait à le faire.
Bon certes, Ava n'était pas du genre à se laisser faire mais il ne pensait pas qu'un livre dérobé puisse lui inspirer autant de colère. Elle était décidément bien fêlée comme nana. Les yeux écarquillés, l'étudiant essaya de comprendre par quelle logique obscure elle réfléchissait. Rhys aurait sauté au plafond si quelqu'un venait lui épargner de longues minutes de torture qu'il s'infligerait à lui-même. Surtout que ce livre n'avait franchement pas l'air palpitant alors autant le réserver uniquement aux heures d'étude forcées, non ? Elle aurait du lui sauter au cou et le remercier pour son infime bonté, voilà ce qui aurait été censé aux yeux de Rhys. Déversant l'eau dans son verre, le jeune homme écouta les menaces que lui balança la jeune femme. Ouh, c'est qu'elle avait l'air sérieux en plus de ça ! C'était tellement délectable de la voir se mettre dans une colère noire par sa faute ! Essayant de se retenir de rire, Rhys affichait cependant un faible sourire en coin quand il reposa la carafe d'eau et porta son verre à ses lèvres, lentement, calmement, comme si ce que disait Ava ne le visait pas particulièrement. Bien entendu, il ne lâcha pas la jeune femme du regard, préférant continuer à la narguer tandis qu'elle finissait de parler en lui assurant qu'elle pourrait lui faire du mal s'il ne répondait pas favorablement à sa requête. Blaaaaaaague ! Comme si Rhys n'était pas assez vif et bien plus fort qu'elle pour l'empêcher de lui faire ne serait-ce qu'un bleu. Quand il reposa son verre sur son plateau, Rhys arborait toujours cette expression facétieuse et si sûr de lui. Il croisa ses bras sur la table, fixa la jeune femme en face de lui après s'être légèrement penché en avant. Tiens au moins, elle avait réussi l'exploit de le distraire de sa nourriture, c'était déjà ça.

« Vas-y compte. Ça changerait rien … Le jour où je fléchirai devant toi et tes menaces à cinq cents, tu seras strip-teaseuse et moi lauréat du prix Nobel de Littérature. Non sérieusement, je t'accorde une faveur là, apprécie-la au lieu de péter un câble et de nous afficher devant tous les autres étudiants … »

Là, il était certain de toucher un point sensible. Non pas que tout le monde n'était pas déjà conscient à quel point elle était hystérique mais Rhys savait qu'Ava n'appréciait pas vraiment cette image que les autres avait d'elle. Et de toute évidence, ce n'était pas en « cassant une jambe » à Rhys qu'elle passerait pour une lady équilibrée. Tournant la tête, Rhys jeta un coup d'œil par dessus son épaule et désigna du menton la table des enseignants.

« En plus y'a ton prof d'Histoire pas très loin, tu ferais mieux de rester sage. »

La regardant à nouveau, Rhys lui adressa un sourire moqueur, persuadé d'avoir gagné la partie. Ava n'allait tout de même pas se jeter sur lui et reprendre son livre par la force, tout de même, si ? Que penserait le reste de la cafétéria si Miss Je-Sais-Tout se jetait à corps perdu sur le fameux Rhys Blythe ? Cela ferait tache, indubitablement.
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyMar 27 Oct 2009 - 19:11

    Ava sentait ses muscles se crisper. L’attitude de Rhys était intolérable et son irréductible sourire lui donner envie de vomir. En serrant ses points pour ne pas exploser, Ava écouta Rhys sans l’interrompre une seule fois. Mais à chaque fois qu’un mot sortait de sa bouche, elle avait de plus en plus envie de se lever et de lui mettre une bonne gifle. Il la méritait tellement ! Les yeux plissés, elle se mordait la lèvre inferieur. Ca oui, elle ne serrait jamais strip-teaseuse Dieu merci, elle était beaucoup trop classe et avait beaucoup trop de fierté pour ça, quant à lui, il pouvait encore moins être lauréat du prix Nobel de Littérature, il peinait déjà pour aligner trois mots, il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties. Mais malgré ce qu’il semblait croire, il allait fléchir, tôt ou tard, parce qu’elle était bien plus forte que lui et de tout ce qu’il ne pouvait imaginer. Certes, elle n’avait pas ses capacités physiques mais à la place des muscles, elle avait un cerveau et ça, c’était bien plus utiles que des poings et des pectoraux ! Oh oui, elle pouvait être frêle et minuscule à coté de Rhys mais il ne fallait pas là sous hésiter pour autant parce qu’elle pouvait très bien cacher ce dont elle était capable. En l’occurrence, tout ! Oui, Ava était capable de tout pour écraser Rhys, y compris se faire humilier devant des centaines d’élèves. De toute façon, quand elle était dans ses crises, leur avis l’importait peu. Ava tapa brusquement sur la table avec son poing lorsque Rhys finit sa phrase. Ce sourire. Ce sourire arrogant et moqueur, elle le détestait ! Elle passa ses deux mains sur son visage ne se rendant même pas compte de la douleur qui commençait à envahir sa main. Ces dernier temps, plus que d’habitude, elle s’énervait, toujours plus fort et de plus en plus vite. Elle inspira un grand coup mais elle ne parvint pas à se calmer et tout ce qu’elle avait gardé en elle durant sa quelque minute finit par sortir, malgré ses efforts ! Elle attrapa la carafe d’eau à moitié pleine et lançant le contenu de ce qu’il restait sur Rhys. Et même après ça, elle ne se sentait pas complètement soulagé. Elle réagissait sans réfléchir, elle était impulsive et c’était comme ça avec elle, en général, la première chose qu’elle trouvait, elle la lançait à la figure de son interlocuteur. Elle cassa bon nombre de téléphone a cause de ses crises d’hystérie passagère et d’ailleurs en parlant de ça, Rhys goutta a de nombreuse reprise a divers objets. Comme des trousses par exemple (aa) ! Mais bref, Ava lança toute l’eau qui restait dans la carafe au visage de Rhys. Ses cheveux et la moitié de ses vêtement étaient trempé et elle, en le maudissant, se surprenait à espérer qu’il attrape une bonne grosse pneumonie. En le pointant du doigt (son index à quelque centimètre de son œil gauche d’ailleurs) elle s’écria :

    - RENDS-MOI CE LIVRE BLYTHE !! JE ME FICHE DE CE QU’ILS PENSENT, DE CE QUE TU PENSE, DE CE QUE LES PROFESSEUR PENSENT ! TU CROIS QUE QUOI HEIN ? TU CROIS QUE JE SUIS DESEPERE AU POINT DE VOULOIR ABSOLUMENT ETRE APPRECIE DE TOUT LE MONDE ??? TU CROIS QUE, JE VEUX ABSOLUMENT FAIRE AMI AMI AVEC MES PROFESSEURS ?? HEIN ??

    Elle s’arrêta quelque instant pour reprendre sa respiration et même si les regards commençaient à se braquer sur eux, elle n’en avait pas finit. Elle se leva de sa chaise sans un bruit et se dirigea d’un pas décidé et ferme vers le sac de l’autre empoté. Elle commençait à avoir des vertiges. Souvent, lorsqu’elle s’énervait de cette façon, elle avait l’impression de ne plus rien voir pendant quelque secondes. A la hauteur de Rhys, elle s’agrippa au bras de ce dernier, deux seconde à peine, le temps de reprendre ses esprit et lorsqu’elle vu sa main poser sur son bras, elle en profita pour le pincer. Put*in, 22 ans que ça durait, elle avait oubliait combien, quand c’était elle qui perdait la manche, cela pouvait l’agacer. Rhys était bien parti pour gagner avec son air serein, détaché. Raaaah, rien que de penser à cette possibilité, elle avait envie de crier encore un bon coup ! Ava attrapa le sac de Rhys et commença à l’ouvrir sans même lui parler ou le regarder. Il voulait qu’elle se fasse remarquer ? Il voulait qu’elle se fasse passer pour une hystérique, pour aujourd’hui, il avait gagné, ça c’est sur ! La façon dont son comportement avait changeait était tout simplement choquante, d’autant plus que cela ne faisait que quelque mois. Ava, finit pas se tourner vers Rhys et lui dire.

    - Je sais ce que tu pense. Tu crois surement que parce que je suis vierge et " coincé " je n’aurais pas l’étoffe pour te tenir tête. Mais détrompe-toi Blythe, je suis meilleure que toi en tout point et tu ne me fais absolument pas peur, tu ne m’intimide pas. C’est vrai quoi, tu ne m’arrives même pas à la cheville. Passer pour une hystérique aux yeux des autres étudiants ça ne me dérange pas, parce que l’hystérique que je suis réussira tôt ou tard à faire en sorte que tu ferme ton clapet. Tu pollue notre air avec tes conneries, tu es un déchet Blythe. Rien de plus qu’un déchet !
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyJeu 5 Nov 2009 - 15:30


Ava était pire qu'un livre ouvert et annoté. Tout se lisait parfaitement sur son visage : de ses angoisses à ses envies, de ses joies à ses colères et bien sûr, Rhys était arrivé à un stade où il arrivait si bien à lire ses émotions que cela devait être particulièrement agaçant pour la concernée. Après tout, il ne pouvait faire autrement que s'être familiarisé avec sa mâchoire lorsqu'elle se crispe de colère, ses narines qui gonflent et se dégonflent rapidement lorsqu'elle essaye de retrouver son calme, sa lèvre inférieure qu'elle mordille de nervosité quand il lui tape sur les nerfs … Mais étrangement, cela ne devenait jamais lassant. L'étudiant n'éprouvait jamais la sensation d'en faire trop, de dépasser les limites. Non, tout ceci n'était qu'un jeu entre eux, même si Rhys avait clairement tendance à profiter de sa position pour faire tout ce qu'il voulait des dés. Tout ce qu'il voulait, jusqu'à ce qu'Ava finisse par sortir de ses gongs et déclarer que la partie était terminée. Si tout était aussi simple …
Rhys n'avait évidemment pas vu la tempête s'approcher si rapidement. Certes, il avait compris que sa camarade n'était pas enchantée par son attitude vis-à-vis d'elle mais n'était-elle pas habituée depuis le temps ? N'avait-elle jamais eu dans l'idée de s'inscrire à un cours de yoga ou de self-control simplement pour réussir à ignorer majestueusement toutes les crasses que pourrait lui faire Rhys Blythe ? De toute évidence, non (ou alors elle devrait sérieusement penser à se faire rembourser pour ces cours) car le jeune homme se prit, subitement, tout le contenu de la carafe qu'il avait lui-même rapproché de son plateau en pleine figure. Sursautant tandis que la salle autour d'eux avait poussé une exclamation qui avait rendue sourde celle de Rhys, l'étudiant poussa sa chaise en arrière, contemplant, interdit, les dégâts. Les bras écartés, l'air étonné, il marqua une pause de quelques secondes avant de réaliser ce qu'il venait de se produire. Avait-elle vraiment osé ? Alors qu'ils étaient à l'Université et que dans moins de quarante minutes il devrait se rendre à son prochain cours ? Levant une main lentement contre son visage, le jeune homme essaya de se sécher le visage du mieux qu'il put et d'ignorer la sensation assez désagréable de l'eau coulant sous son t-shirt, ruisselant depuis ses mèches de cheveux. Il n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot puisque de toute évidence, la jeune femme n'en avait pas fini avec lui. Son index accusateur frustra l'étudiant mais il resta immobile, la fixant durement, les sourcils légèrement froncés. A vrai dire, il semblait largement plus embêté par son état d'humidité que par les mots que lui balançait Ava à la figure. Lorsqu'elle finit par se lever pour venir d'elle-même se charger de récupérer son livre, Rhys sembla sortir de son état de choc car il la suivit du regard, l'observant avec un certain intérêt. De toute évidence, il avait été extrêmement efficace aujourd'hui : Ava semblait si en pétard qu'elle en perdait ses moyens. Un spectacle fascinant. La laissant s'appuyer contre son bras quand elle chancela, Rhys eut tout de même le réflexe de venir l'aider de son autre bras mais elle fut plus rapide, comme définitivement décidée à ne pas se laisser toucher par Rhys. Poussant un soupire, il la regarda attraper son sac et fouiller de dedans. A quoi bon s'y opposer ? Ava lui sauterait littéralement au cou s'il l'empêchait d'agir : elle était à un stade où si elle n'obtenait pas gain de cause, elle pourrait lui renverser son plateau entier au visage.
Le moment qui s'ensuivit sembla alors causer un plus gros choc au jeune homme que l'effet de l'eau lancée en plein visage. Cette fois-ci, il l'écouta attentivement et il sentit pour la première fois depuis ces « retrouvailles » ses tempes battre sous la pression et ses muscles se crisper. Elle se foutait de sa gueule là, n'est-ce pas ? Bien sûr, il réalisait qu'elle venait de dire tout cela sous le coup de la colère mais Rhys arrivait lui aussi à un niveau où il ne pouvait prétendre ne rien entendre. Les accusations qu'elle portait à son encontre, au cœur de cette cafétéria, étaient bien trop insultantes pour qu'il laisse la chose couler. Se levant vivement de son siège, il se retrouva alors face à face avec Ava, la dépassant de deux têtes au moins. Son regard n'était pas radicalement coléreux mais plutôt sec et intransigeant. Elle tenait toujours le sac de Rhys entre ses mains et l'étudiant le lui confisqua d'un geste habile et bref avant de le passer derrière son dos, à l'abri d'une quelconque tentative d'Ava pour le reprendre.

« Je suis un déchet ? Moi ? Je t'interdis de dire une chose pareille. Traite-moi d'idiot, de gamin … Tout ce que tu veux mais je ne te permet pas de t'attaquer à mon intégrité. » Il marqua une pause où son regard émeraude brilla avec fierté, laissant percevoir les échos d'une généalogie prestigieuse ayant vécu avant lui et dont le sang Blythe coulait à présent dans ses veines.
« Et arrête deux minutes de jouer la victime. Je me fiche pas mal de tes aptitudes sexuelles, contrairement à toi. Tu crois que ça me fait plaisir de t'entendre sans cesse me traiter comme un obsédé sexuel ? » Loin de lui l'idée d'en venir à se plaindre, il leva la tête et fixa un instant le plafond, comme s'il regrettait déjà de lui avoir fait percevoir le fait qu'elle arrivait à l'atteindre quand elle le traitait comme un animal en chaleur. Reposant ensuite son attention sur Ava, il continua, l'air sérieux avant de passer son sac devant lui mais ne l'ouvrant pas. « T'espère quand même pas que je vais te rendre ton livre après tout ça, rassure-moi ... »

Exécutant un pas en arrière, il haussa un sourcil, retrouvant son air provocateur dans toute son ampleur. Après tout, d'un point de vue extérieur, il était dans son droit : elle venait de lui balancer de l'eau à la figure avant de se ruer sur son sac et y fouiller sans son autorisation. Si Ava tenait absolument à récupérer son livre, elle allait sans nul doute devoir passer par la si jolie case qui est celle des excuses. Se tenant droit, fier, malgré qu'il fut trempé, Rhys n'attendait plus que ça.
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyLun 9 Nov 2009 - 12:48

    Ava avait l’impression d’avoir des crampes à l’estomac à cause de la colère. Rhys était un crétin fini et cela se remarqué encore plus maintenant qu’il était trempé, l’air béat. Il l’avait bien cherché, elle lui avait demandé gentiment de lui rendre son livre, mais il l’avait rangé dans son sac comme si de rien n’était. Depuis quand Ava restait là, à accepter une quelconque condition imposé par Rhys ? Il aurait pourtant du se douter qu’elle n’allait pas sagement attendre et accepté qu’il lui enlève son livre, non mais ! Et puis, ce n’était pas vraiment le livre le problème au fond, c’était une question de fierté en quelque sorte. Quand elle voulait quelque chose, il fallait qu’elle l’obtienne. Si Rhys le lui interdisais, comprenez bien qu’elle n’allait pas rester calme. C’était juste impossible et inimaginable pour elle ! Avec Rhys, c’était une guerre qui durait depuis des années maintenant, une guerre constituée de centaine de petites batailles et cette bataille là, il était tout simplement hors de question qu’il la gagne. Elle allait avoir son livre avant de retourner en cours, elle en était presque certaine. Ava était donc en train de fouiller dans le sac de Rhys pour y trouver son bouquin lorsque le jeune homme la contourna et le lui enleva des mains. Ava ne l’écouta même pas lorsqu’il lui interdit de l’associer à un déchet ? Ah ahah. Non, parce qu’il pensait vraiment qu’elle allait se taire et ne plus l’embêter avec ça ? Il montrait clairement ou elle devait le frapper si elle voulait le toucher, c’est comme si il lui donnait le bâton pour qu’elle le batte. Ava soupira en essayant de réfléchir au moyen d’attraper son sac derrière son dos. Elle n’avait pas besoin de répondre à ce qu’il était en train d’affirmer. En temps normal, elle ne serrait jamais allé jusqu’à le traité de déchet irrécupérable, mais là, elle ne savait plus trop ce qu’elle disait, les nerfs aidant. Rhys parla ensuite de ses habitudes sexuels et même si Ava tentait de se contenir pour avoir l’air indifférente, elle sentit son visage s’embraser. Là, elle se rendait compte de la bourde. Tout le monde, tout le monde allait le savoir. Elle avait déjà honte. Rhys laissa prétendre que ça l’agaçait qu’elle le compare tout le temps a un obsédé mais pour elle, c’est ce qu’il était ! Un peu d’abstinence, ça ne pourrait pas lui faire de mal d’ailleurs. Décidément, Rhys lui faisait plus penser à un singe qu’autre chose. A part manger, faire du sport et baiser, il ne savait pas faire grand-chose au fond (a). Ava lui lancé un regard noir lorsqu’il lui fit comprendre qu’il n’allait pas lui rende son livre. Très bien, il voulait jouer à ce jeu là ? Il voulait faire l’enfant ? Il était déjà trampé, il attendait quoi ? Qu’elle lui envoi ses couverts à la figure ?! Il n’y avait pas de négociation possible là, elle voulait son livre un point c’est tout ! Il voulait qu’elle le rassure ? Hein ? La blague !!

    Je crois qu’on ne s’est pas très bien compris. Je n’espère pas que tu me rendes le livre, TU VAS me le rendre. Oui, tout de suite. Sinon…Sinon. Ava fit un pas en avant avec un grand sourire au bout des lèvres. Sinon je te promets de m’agripper à toi et de ne plus te lâcher, je jure de te suivre jour et nuit, jusque chez toi. Je serrai ton ombre Blythe, tu ne pourras plus te débarrasser de moi. C’est ce que tu veux, hein ? Et bien rassure toi, si tu ne me rends pas ce livre tout de suite, JE PROMETS de faire de ta vie, un véritable enfer parce que si jusque là, ce n’était qu’un jeu, méfie toi parce que l’eau qui dort peut rapidement faire place à la tempête. Et là, je peux t’assurer que tu oublieras le jeu parce que ce qui t’attends est bien pire ! Ava fit un autre pas en direction de Blythe je façon à être vraiment proche de lui cette fois ci. Son visage près du sien, elle siffla entre ses dents se sentant bizarrement, un peu plus calme. La balle est dans ton camp. Ne fais pas l’arrogant, le courageux, un conseil, rends moi ce livre, parce que j’ai tout un tas de crasses dont tu ne te douteras jamais.

    Ava calme à présent, sentait un bon nombre de regard posé sur eux mais pour l’instant, elle n’en avait rien à faire, elle continuait de regarder Rhys droit dans les yeux, un sourire irréductible au bout des lèvres. Les autres étudiants devaient la prendre pour une Skyzophrène, ou une bipolaire. Elle venait de passer de la haine au calme en moins de deux minutes. Enfin, il pouvait bien penser ce qu’ils voulaient eux, ils ne devaient pas supporter Rhys depuis 22 ans. C’était du Ava tout craché ça, passé par plusieurs émotions en si peu de temps. En même temps, on ne pouvait pas non plus la blâmer, Rhys l’avait rendue comme ça au fil des années (a). C’est lorsqu’il avait été élu délégué en classe de sixième que cela avait commencé. Elle avait d’abord rit, puis pleurer, décidément, elle n’avait pas changé !


[Je m'excuse c'est vraiment un desastre, je tenterai de fair emieux au prochaine :[ Désoléééé]
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyVen 13 Nov 2009 - 17:33


Rhys serrait son sac contre son torse si solidement qu’il était probablement autant possible pour Ava de réussir à mettre la main dessus que de vouloir caresser les pneus d’une Ferrari en pleine course sur un circuit. Il restait donc résolument sur ses gardes, surtout lorsqu’il vit la jeune femme se rapprocher de lui, ce qui n’était vraiment pas bon signe. Il n’était pas effrayé mais il la connaissait : elle pouvait parfaitement en venir aux mains avec lui, ce n’était pas comme si ce serait la première fois. Ils se connaissaient depuis si longtemps qu’ils se chamaillaient à présent comme un vieux couple ; et cela impliquait les gifles en tout genre – aussi prenait-il bien soin de garder sa tête droite pour ne pas la tenter. Il l’écouta silencieusement quand elle prononça la menace qu’elle lui destinait. Arquant un sourcil, sceptique, Rhys faisait de son mieux pour ne pas éclater de rire. Etait-elle sérieuse ? Genre, elle serait assez solide et débrouillarde pour réussir à le coller vingt-quatre heures sur vingt-quatre et tout ça pour un stupide bouquin ? De toute évidence, cette situation prenait une ampleur inattendue considérant le point de départ de cette dispute. Autour d’eux, de nombreux étudiants s’étaient tus pour observer la scène avec avidité. Rhys Blythe craquerait-il fasse à la tornade Ava Swinton ? La question était sur toutes les lèvres mais la réponse n’allait pas les décevoir puisqu’elle était négative. Rhys n’allait certainement pas se plier à sa requête, surtout maintenant qu’il se savait observés. Quand elle finit par promettre de pourrir la vie du jeune homme s’il ne lui rendait pas immédiatement son livre, Rhys se mordit l’intérieur des joues pour ne pas définitivement lui rire au nez. Elle espérait l’impressionner, là ? La regardant d’un air moqueur, il soutenait son regard avec bien trop d’insolence. Ses grands airs et son visage rougit ne fonctionnaient pas sur lui. Il était presque imperméable à ses crises de furie à présent et pire encore, il les trouvait vraiment amusantes. Mieux, Ava avait l’air sexy comme une diablesse quand elle s’énervait de la sorte. Dommage que Rhys la déteste autant depuis de si nombreuses années.
La situation prit alors un tournant auquel il ne s’était pas attendu. En effet, Ava venait de s’approcher d’avantage de lui et sa colère semblait s’être considérablement calmée. Suspect. Quel était ce nouveau numéro ? Ne reculant pas, il profita de cette proximité pour la fixer avec intensité, essayant de lui faire comprendre par son regard qu’il n’avait nullement l’intention de lui rendre ce livre après tout ce qu’elle venait de lui faire subir. Il campait sur sa position et elle pouvait tenter tout ce qu’elle voulait, elle pouvait devenir aussi collante qu’un bout de chewing-gum sous la semelle qu’il ne lui rendrait pas son livre avant d’avoir entendu des excuses de sa part. Légèrement déstabilisé tout de même par l’expression détendue qu’Ava affichait désormais, Rhys se pencha légèrement vers elle pour qu’elle puisse être la seule à entendre sa réponse. Ils étaient face à face mais si le sang circulait rapidement dans leurs corps, ce n’était pas par intimidation mais bel et bien par rage d’avoir le dernier mot.

« Je t’aurai bien dis d’aller te faire voir mais tu risquerais de m’engueuler dessus une fois de plus alors que tout ce que je souhaite, c’est exactement l’inverse. J’ai faim, Ava, et tes conneries me foutent en l’air mon repas. Je vais donc être sympa et te laisser une unique et dernière chance de t’excuser pour que tout puisse rentrer dans l’ordre. J’accepte même d’aller manger ailleurs … Tu vois, très chère, ce n’est pas toi qui tiens les rênes dans tout ça, c’est moi. Et ça l’a toujours été. »

Haussant les sourcils, il ne se recula pas immédiatement, continuant de la défier du regard avec cette proximité qui devenait presque indécente. Pourtant, il finit par se redresser juste après avoir ajouté ces quelques mots.

« Et entre nous, elle est limite ta menace de me suivre partout … Sache que je prendrai mon pied si elle devait s’exécuter. Désolé de te l’apprendre. »

Esquissant un sourire mauvais, il finit par faire un pas de côté et attrapa le dossier de sa chaise, tenant toujours son sac contre lui : elle devait s’excuser maintenant sinon Rhys se rasseyait, poursuivait son repas et gardait certainement son sac, et donc le fameux livre, avec lui. Cependant, il se gardait aussi une troisième alternative : celle de la fuite si Ava se mettait la très mauvaise idée en tête d'essayer de lui dérober le sac par la force. Il savait courir très rapidement, même au milieu d'une cafétéria bondée.
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyDim 6 Déc 2009 - 1:48

    Ava était furieuse. Totalement furax oui. Si elle pouvait se jeter sur Rhys pour lui arracher les yeux de ses orbites, tous ses cheveux un par un, lui lacérer le visage et bruler sa langue, elle le ferait sans hésiter malheureusement, il y avait beaucoup trop de témoin et elle tenait à garder un minimum de tenue. Oui, un minimum. Et dire que quelque seconde plus tôt, après qu’elle ait formulé à haute voix sa menace –qui dans sa tête semblait beaucoup plus génial et effrayante- elle avait réussit à se détendre. Décidément, ses humeurs étaient de plus en plus changeantes et alors qu’elle avait sentie une bouffe de calme l’envahir en quelque seconde à peine, Rhys avait tout détruit en aussi peu de temps. Avec son air si sur de lui et ses paroles… Ava inspira un grand coup en se rendant compte qu’elle avait bloqué sa respiration sous le coup de la colère. Elle voulait le tuer à cet instant précis. Au sens littéral du terme et le faire souffrir très longtemps avant que son cœur n’arrête de battre. Elle paraissait folle mais c’est Rhys qui la rendait folle. Oui, il l’avait rendue complètement tarée. Lorsqu’elle ne le croisait pas, elle était une fille adorable, à l’écoute, attentionnée et même drôle mais lorsque Rhys pointait le bout de son nez, elle n’avait plus qu’une envie. Une envie de meurtre. Ava serra ses poings le long de son corps en écoutant Rhys. Il était si près d’elle qu’elle eut beaucoup de mal à se retenir pour ne pas le gifler ou lui mettre un coup de point dans le nez. Les nerfs la poussaient parfois à faire des choses très graves et même si pour l’instant elle avait encore un peu de maitrise, elle doutait de pouvoir tenir encore longtemps. Surtout s’il continuait à lui parler ainsi. Ava resta silencieuse quelque seconde puis, finit par rire. Oui, rire comme si elle venait de se souvenir d’un moment particulièrement drôle et qu’elle ne pouvait pas se retenir. De plus en plus de personne se tournaient vers eux pour assister à la scène mais Ava n’y faisait même plus attention. À vrai dire, son esprit était tellement embrouillé qu’elle avait oublié tous les autres étudiants à part Rhys. Le diable en personne.

    - RHYS BLYTHE. Tu es vraiment drôle. Si si je t’assure ne me regarde pas de cette façon, tu es la personne la plus drôle que je connaisse. Toi ? Tenir les rênes ? Depuis toujours en plus ? Laisse-moi rire. Tu a des trous dans les mains, tous ce que tu entreprends, je suis sure que tu le rate tellement que tu n’es qu'un bon a rien si ce n’est courir comme un vulgaire clébard. Ouais, tu ne vaux pas plus qu’un chien en chaleur en fait. Comment ose tu prétendre, ne serrait ce qu’une seconde que tu a toujours eu le dessus sur moi, comment arrive tu as y croire ? Non vraiment, réponds moi s’il te plait. Je veux comprendre. Comment toi, vulgaire petit être sans cervelle peut tu penser m’arriver ne serait-ce qu’à la cheville ? Tu n’as jamais tenu les rênes. Tu n’as d’ailleurs jamais tenu autre chose que ton… . Elle se stoppa en se rendant compte qu’elle allait être vulgaire. Elle posa une main sur sa bouche pour réprimer un éclat de rire et poursuivis. - Tu me sous estime, ça me vexerai presque mais bon, sortant de ta bouche, ça ne me fait presque rien. Après tout, tu es …Rhys. Je veux dire… Tout le monde sait que la réflexion et le bon sens n’ont jamais fais partie de tes facultés. Tu agis comme ça, comme un animal. Tu sais quoi, en fait tu me fais même penser à un singe et j’ai de la pitié pour toi. Vraiment. Ca me fait de la peine que tu puisses croire que tu vaux plus que moi, que tu me surpasse…

    Ava inclina la tête sur le coté, comme si elle pensait réellement ses paroles. Bon, c’était certain qu’elle pensait réellement que Rhys ne tenait pas les rênes mais la comparaison au animaux et les petites pointes acerbe n’avait qu’un but, celui de toucher sa fierté masculine et je le pousser a bout. Elle voulait le toucher comme lui il le faisait. Bon sang, il n’avait pas le droit de se ficher complètement de ce qu’elle lui disait. Elle voulait le blesser autant qu’il lui faisait du mal. Ava lança un sourire à Rhys. Un sourire qui en disait long sur son état de pensé. Elle voulait le voir flancher, là, sous ses yeux. Maintenant. Si on avait dit à quiconque que cette histoire avait débuté à cause d’un malheureux bouquin, il n’y aurait certainement pas cru. Mais c’était bien le cas. L’un en face de l’autre, il attendait que l’autre déclare forfait comme il l’avait toujours fait et même si pour cette fois Ava était mal partie, elle ne s’avouait toujours pas vaincue. Elle fronça les sourcils et ajouta.
    - En ce qui concerne ma menace, je compte bien la mettre à exécution. Tu a beau dire ce que tu voudras, tu me supplieras d’arrêter. Oui, parce que ça n’implique pas juste la traque, tu va regretter de m’avoir sur le dos et tu en pleureras chaque soir. Tu vas le regretter…

    Ava sourit une nouvelle fois, cette fois-ci en étant complètement plongée dans ses pensée puis, comme si elle revenait subitement à elle, Ava avança vers Rhys en posant sa main vers sur le dossier de la chaise qu’il tenait lui aussi. Elle était si proche de lui qu’à présent, un bon nombre d’élève avaient retenus leurs respiration en se demandant ce qu’elle allait faire. Ava repoussa la chaise pour lui montrer qu’elle n’allait pas le laisser terminer son repas tranquillement comme il le lui avait demandé. Non, jamais. Elle voulait son livre et il était tout simplement HORS DE QUESTION qu’elle s’excuse auprès de RHYS BLYTHE pour le récupérer. C’était impensable. Tout simplement impossible. Ava planta son regard dans celui que Rhys et elle prononça lentement, comme si elle s’adressait à un attardé.

    - C’est la dernière fois que je te le demande RENDS-MOI-CE-LIVRE. Si tu refuse, je n’hésiterais pas à le récupérer par la manière forte.
    Ne voyait pas de réaction, elle s’élança comme promit sur Rhys. Cela promettait d’être joyeux…
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptySam 19 Déc 2009 - 22:25


Le rire qui s'extirpa des lèvres d'Ava surpris Rhys. D'ailleurs, son étonnement devait se lire sur son visage puisqu'il la fixait avec de grands yeux ronds, semblant complètement perdu. Cette nana avait sérieusement une case de travers. Le jeune homme continuait pourtant à la regarder rire, essayant de comprendre ce qui pouvait la secouer à ce point dans ce qu'il venait de dire … Commençant à être légèrement agacé et ayant de plus en plus la fâcheuse impression qu'elle se foutait un peu trop de sa gueule, Rhys tourna son visage autour de lui, apercevant brièvement les étudiants alentour qui les regardaient avec amusement. Il n'eut cependant pas à attendre bien longtemps pour obtenir l'explication à ce fou rire sorti de nulle part. En effet, Ava repris la parole avec vigueur et lui lança une nouvelle fois en plein visage tout le mal qu'elle pensait de lui. Hors contexte, ses paroles auraient coulé sur Rhys comme une petite brise mais là, elle commençait sérieusement à lui taper de plus en plus sur les nerfs ce qui n'est franchement pas rien lorsque l'on connaissait le jeune homme. Il s'énervait rarement, ayant beaucoup d'humour et de dérision mais là, ça commençait à faire gros … Pressant d'avantage le fameux livre contre lui, son expression se durcit et il ne cessa de soutenir le regard d'Ava tout le long de son discours vindicatif à son encontre. C'était impressionnant comme elle semblait convaincue que Rhys n'était pas plus doué qu'un animal. Mais franchement, connaissait-elle beaucoup d'animaux capables de pousser autant à bout une personne ? Réussissant véritablement à lui jouer des tours à chaque fois plus efficaces et originaux ? Certainement pas, ce qui assurait à Rhys – sans doute par prétention, mais peu importe – qu'il était quelqu'un de réellement intelligent. Peut-être pas scolairement comme pouvait l'être la demoiselle qui lui faisait face mais indéniablement débrouillard, pragmatique et futé, ce qui l'aiderait probablement bien plus qu'une leçon d'histoire dans la vie quotidienne. Jetant sur elle un regard teinté de dédain et retrouvant son flegme naturel, il secoua la tête, semblant à nouveau détaché de toutes les attaques qu'elle hurlait à son encontre. Peu importe : Ava pouvait le rabaissait aussi bas que terre, elle n'obtiendrait rien de positif de sa part avec une telle attitude, c'était certain. De plus, au point où ils en étaient, ce n'était franchement pas dit qu'il arriverait à lui pardonner même si elle lui présentait ses plus plates excuses. Ava et Rhys semblaient être arrivés à un point du conflit où le pardon n'était plus envisageable. La situation n'avait plus que deux solutions en vue : la fuite ou le clash.

« C'est dingue alors que tu puisses autant t'énerver devant un « singe ». C'est vrai quoi, entre nous deux, ça serait plutôt toi l'imbécile à t'obstiner à discuter avec moi. Laisse-tomber Ava, ça devient franchement ridicule, si tu veux tout savoir … »

Il arqua un sourcil quand elle finit par affirmer qu'il pourrait effectivement être excédé au plus haut point si elle se mettait réellement à le traquer. La blague : elle serait la première à craquer si cela devait arriver.

« T'arriverais même pas à soutenir mon rythme plus de vingt-quatre heures, arrête d'être aussi prétentieuse. Et le jour où tu réussiras à me faire couler une larme, ça sera celui où tu reconnaitras enfin à quel point je suis un type génial et que tu ne pourrais pas survivre sans moi. »

Lui même amusé par ce qu'il venait de dire, il esquissa un sourire en voyant la tête que lui affichait la jeune femme. C'était si délectant. Inspirant profondément, Rhys était décidé à lui tenir tête. Ils se connaissaient depuis si longtemps, ces tensions entre eux étaient si fréquentes que l'un comme l'autre savaient très exactement dans quoi il se fourraient. Pourtant, il serait bien présomptueux de la part de Rhys d'affirmer qu'il avait vu venir ce qui s'apprêtait à lui tomber dessus. Ava n'était pas un exemple de self-control mais cela ne cessait de le surprendre à chaque fois qu'elle se lâchait complètement contre lui. C'était d'ailleurs peut-être ce qu'il recherchait, de manière inconsciente … La pousser à bout jusqu'à ce qu'elle se mette à l'attaquer physiquement, la faisant alors passer pour une totale irresponsable et violente jeune femme. Quand elle repoussa sa chaise, Rhys baissa son regard vers le siège, comme légèrement agacé qu'elle lui refuse le droit de se rasseoir. Il n'eut alors pas le temps de lui répondre quoique ce soit quand elle lui demanda une nouvelle fois de lui rendre son livre – de toute façon, la réponse aurait été négative – qu'il la sentit bondir sur lui. Passant son bras tenant le livre derrière son dos pour le tenir hors de sa portée, il essaya de la repousser ou du moins, de se protéger du mieux qu'il pouvait des coups effrénés qu'elle lui infligeait. Ava venait de péter un câble, de toute évidence.

« Ava ! »

Se rendant compte qu'à présent toute la cafétéria les fixait et que certains se levaient déjà pour venir les séparer, Rhys décida qu'il était temps pour lui de reprendre le contrôle de la situation, surtout après avoir reçu un coup bien visé au niveau du ventre qui lui coupa le souffle. Il balança le livre sur la table et encercla de ses deux bras le petit mais déchainé gabarit d'Ava. Il essaya de bloquer ses bras mais elle semblait persister à lui donner des coups avec ses coudes. Il la serrait contre lui et il essayait de capter son regard pour l'obliger à se calmer mais c'était peine perdue. Excédé, il opta pour une solution plus radicale : il finit par la soulever du sol, la portant sur une épaule comme il aurait pu le faire avec un sac de boxe et se dirigea vers la sortie de la cafétéria après avoir crié à l'adresse de la salle un : « Vous en faites pas, ça va lui passer ! » Une fois qu'ils furent dans le couloir vide, après avoir traversés les portes battantes, Rhys la relâcha mais resta à une distance suffisante pour pouvoir la re-maîtriser si elle essayait de s'exciter à nouveau. Essoufflé mais décidé à la calmer, il glissa une main dans ses cheveux pour dégager quelques mèches de son front avant de lui dire d'une voix lasse.

« Okay, Ava, j'ai pigé. On va retourner dans cette cafétéria et je te rendrais ton satané bouquin. Mais tu m'as cogné fort, bon sang ! Heureusement que tu mesures moins d'un mètre, j'aurais été dans de beaux draps sinon ... »

En effet, la jeune femme avait réussi à le cogner suffisamment fort, principalement au niveau des reins pour réussir à lui faire mal. Rhys se mit alors à masser légèrement son flan, espérant qu'elle n'allait pas profiter de cette faiblesse passagère pour le cogner une nouvelle fois à cet endroit précis.
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyLun 21 Déc 2009 - 18:49

    ]Ava était lancée. Totalement. A présent, elle ne pouvait plus se calmer, c’était impossible. Ses nerfs avaient lâché et c’est violement qu’elle extériorisait tout ça. Elle martelait le torse de Rhys de ses petits poings en espérant lui faire mal, mais de toute évidence, une fois calmé, c’est elle qui finirait par sentir la douleur dans ses mains. Ava s’était littéralement transformée en une véritable tornade. Elle tremblait même tant elle bouillonnait. Rhys avec son air agacé lui donnait envie d’attraper une chaise et de la lui casser sur la tête. Il ne pouvait pas être agacé et… rien de plus, alors qu’elle, elle était prête à démolir la cafétéria en un rien de temps. Rhys tenait fermement le livre derrière son dos mais Ava avait oublié ce satané bouquin. Elle ne savait pas pourquoi elle cognait, ni ou ses coups partaient, mais elle le faisait parce qu’elle était a bout, vraiment, et que si elle ne frapper pas tout de suite cet ingrat sans cervelle qui se croyait supérieur a elle, elle allait finir par le tuer un jour ou l’autre. Ava n’avait que faire du reste des élèves présents. Elle ne les voyait même plus, elle ne savait même plus ou elle était. La seule chose qui s’imposait à sa vue, c’était un Rhys avec des cornes et une queue de diable. Elle le haïssait. Il était le diable en personne pour elle. Il allait cuire en enfer pour ce qu’il faisait maintenant. Il était la raison de ses tourments et ça, Dieu ne lui pardonnerait pas. Non, il ne lui pardonnerait pas parce qu’il était évidement que Dieu était du coté d’Ava… La jeune femme ne se laissa pas faire lorsque Rhys l’encercla de ses bras. Au contraire, elle se débâtit de plus belle parce que le simple fait d’être en contact avec lui multipliait ses forces. Son dégout était si grand, si fort, qu’elle avait l’impression de jouer sa vie pour ne pas qu’il la touche. Malheureusement, Rhys eut raison d’elle. - LACHES MOI ! POSE-MOI AU SOL RHYYYYYS BLYTHE !!! LACHE MOI !! Cria-t-elle. Sa voix chevrotante la trahissait et tout le monde devait se douter que d’un instant à l’autre, elle allait éclater en sanglot. Rhys la souleva au dessus du sol pour la portait sur son épaule et même si Ava continuait de se débattre et de le frapper par la même occasion, Rhys semblait absolument ne rien sentir. Ce qui ne fit qu’accroitre sa haine. Lorsqu’il la reposa, il n’y avait plus personne autours d’eux et Ava était essoufflé. Elle fixait Rhys en sentant les larmes lui monter aux yeux et en l’écoutant à peine. Lorsqu’il termina, et sans qu’il ne puisse s’y attendre, Ava lui assena un dernier coup. Une bonne grosse gifle bien placée. Une gifle qu’il méritait amplement ! Rhys ne savait pas l’ampleur des dégâts qu’il provoquait chez Ava. Les douleurs n’étaient certes pas physiques, mais c'était pire, puisqu’elles étaient mentales. Elle pouvait se montrer forte comme elle pouvait se montrer fragile. Là, elle ne savait plus ou elle en été et outre le veritable besoin de lui faire mal, elle ne savait plus quoi penser ni faire. Elle passa ses mains sur son visage et se mit à frotter son front pour ne pas se mettre à pleurer devant la personne qu’elle haïssait le plus sur cette terre. Non, pleurer, c’était faire signe de faiblesse et elle n’était pas faible ; elle ne pourrait jamais le reconnaitre. Elle était épuisée, a bout de nerf, mais pas faible. Elle ne l’avait jamais été durant ces 22 dernières années. Elle ne l’avait même pas été lorsque sa mère l’avait abandonné comme on abandonne un chien au bord de la route. Soufflant pour se calmer, elle essuya discrètement ses yeux qui ne semblaient pas vouloir l’écouter. Elle avait beau se répéter « ne pleure pas devant Rhys » intérieurement et inlassablement, une fois de plus, elle ne pouvait pas se contrôler. Se tournant vers Rhys, elle finit par lâcher avec véhémence.
    - C’est tout ce que j’espérais, que tu ais mal. Tu crois que t’es en mesure d’imposer tes lois à n’importe qui, t’es règles ?! Je suis humaine mois aussi, tu DOIS me respecter et pas me porter comme si j’étais un sac sur ton épaule ! Ni même me prendre de haut comme tu a tendance a le faire ! C’est… c’est ridicule tout ça, mais faut que tu comprennes que tu n’es pas le maître du monde Rhys !! Mais…Mais t’es malade en fait ? Fais toi interner mon vieux, vraiment, fous le camp qu’on ne te voit plus jamais… Tu te rends pas compte... Tu ne te rends pas compte de l’impact que tu as sur les gens... Pourtant, t’as jamais sur aligné deux phrase correctement… je ne comprends pas. T’as pas besoin de ça pour blesser, t’es maudit regards suffisent. Tu veux que je te dise Blythe ? Les gens ont peut être l’habitude de céder, faiblir devant toi et de s’avouer vaincue, mais après tant d’année, tu devrais savoir que je ne suis pas comme ça. Pas du tout même. T’en veux la preuve ? Regarde la façon dont tu te cramponne à ton ventre. Je mesure peut être qu’un mètre, comme tu dis, mais je peux moi aussi gagner. Tu sais quoi…. J’AI GAGNÉ… Oui, j’ai gagné. Ava fit un pas en arrière en se rendant compte de ce qu’elle venait de dire. Elle se mit même à sourire, même si ses yeux étaient encore embués de larmes. Rhys ne devait probablement pas la comprendre, personne d’ailleurs n’aurait pu à cet instant précis. La jeune femme secoua légèrement la tête et reprit. - Et pour ta gouverne, au cas où si tu ne l’aurais toujours pas compris, il ne s’agit pas d’un livre. C’est…c’est toi. Je ne te supporte pas. C’est moi, j’ai du mal à contenir mes nerfs en ta présence depuis le jardin d’enfants, je…je peux pas, c’est comme ça… On est pas obligé de faire semblant, merde ! On se déteste, on le sait tous les deux, TOUT LE MOND ELE SAIT, alors à quoi bon faire semblant ? On devrait s’éviter. Pour de bon je veux dire. J’en ai assez… C’est trop pour moi, j’en ai marre d’avoir envie de te tuer à chaque fois que tu prononce un mot. Tu le comprends ça ?
    Ava se mordit doucement la lèvre inferieur. C’est la première fois qu’elle arrivait a poser des mots sur la relation qu’elle entretenait avec Rhys et comme un flash, comme une vérité qui s’offrait a elle, elle venait de comprendre que la seule façon d’aller mieux c’est de l’éviter, pour de bon. Ava soupira en passant une main dans ses cheveux et en se tournant, de façon à ce que Rhys ne puisse pas la voir. Elle était passée de l’agacement au rire, puis du rire aux larmes et là maintenant, elle était d’humeur maussade. C’était à n’y plus rien comprendre. Elle ne pouvait plus le regarder, elle n’en avait plus la force, décidément, elle en avait marre de se battre… mais paradoxalement, elle ne s'avouerait jamais vaincue.


[C'est pas terrible, désolééé :(]
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Message(#) Sujet: Re: YOU'RE ASKIN' FOR (...) YOU'RE ASKIN' FOR (...) EmptyVen 25 Déc 2009 - 14:05


Le jeune homme n'avait pas remarqué immédiatement que les larmes étaient venues élire domicile dans les grands yeux d'Ava. Il avait été tellement pris par son propre souffle devenu saccadé et la douleur qu'il ressentait toujours au niveau des côtes qu'il n'avait pas fait attention à l'état de sa camarade. Il ne tarda cependant pas à le réaliser car elle ne manqua pas de lui foutre une gifle alors qu'il pensait la bataille passée. Sursautant et portant une main sur sa joue endolorie, Rhys écarquilla grands ses yeux et fixa la jeune femme, se demandant ce qui lui prenait. Ce fut ainsi à cet instant qu'il remarqua qu'elle était bouleversée et que ses larmes étaient à deux doigts de couler sur ses joues. Qu'est-ce qui lui prenait ? Ce n'était tout de même pas la première fois qu'elle et l'étudiant se disputaient aussi fort ou qu'il la portait à travers les pièces. Quelque chose n'allait pas, quelque chose cette fois-ci de beaucoup plus sérieux que ce qu'il pensait jusque là.
Rhys cessa alors de penser à lui et aux quelques douleurs physiques qu'Ava avait réussi à lui infliger et se concentra sur la jeune femme, ne réussissant absolument pas à comprendre pourquoi elle réagissait de manière si disproportionnée. Il l'écouta donc dans un silence presque religieux lorsqu'elle réussit à prendre la parole et à lui hurler une nouvelle fois ses plaintes à son encontre. Elle prétendait à présent que Rhys ne la respectait pas assez, qu'il la malmenait de façon insolente … Ils agissaient ainsi l'un par rapport à l'autre depuis qu'ils apprirent à marcher ! Ses accusations étaient injustes et bien trop excessives. Bien sûr que le jeune homme la respectait et il ne s'était jamais agit pour lui de la dénigrer lorsqu'il s'amusait à la remettre à sa place ou à la provoquer. L'attention (certes négative, mais tout de même) qu'il lui portait n'était-elle pas une assez bonne preuve d'à quel point elle avait une place particulière dans sa vie ? Sans doute pas la plus aisée à supporter, c'était certain, mais définitivement l'une des plus importantes pour Rhys. Après tout, que ferait-il s'ils venaient à être absolument fâchés l'un contre l'autre ? L'étudiant n'osait l'imaginer et pourtant, il ne tarderait pas à le découvrir.
Le jeune homme secoua doucement la tête lorsqu'elle annonça fièrement qu'elle était tout à fait à même de lui faire du mal et qu'elle ne comptait pas s'en priver ce qui faisait d'elle la véritable gagnante de ce nouveau bras de fer. C'était absurde. Rhys ne pouvait, bien entendu, partager son avis. Pour lui, c'était bien elle la nouvelle perdante puisqu'elle craquait complètement en ce moment même. Bien sûr, il eut cette fois-ci le tact de ne rien dire, comprenant que s'il disait le moindre mot pour la contredire, il risquerait de provoquer une nouvelle vague de colère chez la jeune femme ce que ni l'un ni l'autre n'avait besoin. C'était largement suffisant, à présent.
Rhys se mit alors à pincer ses lèvres en écoutant Ava affirmer que toute cette histoire n'avait pour fond que lui et sa personne. Il était le seul responsable de l'état de la jeune femme, ce n'était même pas l'affaire du livre qui la bouleversait à ce point mais bel et bien lui. C'était quelque chose qu'il avait déjà entendu un bon nombre de fois mais cette fois-ci, c'était différent. Cela venait du cœur, cela était sincère et impossible à contester. Déconcerté, Rhys resta silencieux un bon moment après qu'elle ait fini de parler. Ce n'était pas la révélation qu'elle ai envie de le tuer qui le choquait autant mais plutôt sa demande formelle qu'ils arrêtent de se voir, d'être ensemble ou même de parler l'un à l'autre. Il finit par hocher la tête lentement, reprenant peu à peu conscience qu'il devait se plier à son désir – qui sonnait plutôt comme un besoin vital dans sa bouche. Après Caleb et Bonnie, c'était à présent Ava qui lui demandait de sortir de sa vie. C'était beaucoup. Trop ? Quoiqu'il en soit, Rhys décida de rester fier. Il poussa un soupire avant de relever son regard sur Ava et de la regarder avec intensité. Elle souhaitait ne plus avoir de contact avec lui, il n'allait pas protester. Même si cela lui faisait terriblement du mal de se sentir une nouvelle fois rejeté, Rhys était déterminé à lui offrir ce qu'elle souhaitait et à ne jamais trahir cette pensée.

« J'ai saisi, oui. Je m'excuse, tu sais que je n'ai jamais voulu te faire intentionnellement du mal … Mais ça n'arrivera plus, je suis d'accord avec toi, je ne vais plus t'imposer ma présence. Il vaut mieux qu'on se tienne à l'écart, j'ai dépassé les limites … Ton livre est sur la table où nous étions. J'imagine que tu pourras reprendre tes révisions comme si je n'avais jamais été là. » Il marqua une pause, la regarda longuement, l'expression du visage totalement neutre. « Adieu, Ava. »

Sans s'attarder d'avantage, ne souhaitant pas susciter la moindre pointe de pitié ou de remords chez la jeune femme, Rhys recula de plusieurs pas avant de regarder autour de lui brièvement. Hors de question de retourner dans le réfectoire à présent et de toute manière, il avait l'appétit tout à fait coupé. Chose qu'il ne pensait même pas possible au début de la pause déjeuner – quelle ironie. Glissant une main dans ses cheveux, il choisit de longer le couloir pour rejoindre l'extérieur du bâtiment.
C'était la dernière fois que les deux jeunes gens partageaient une « discussion » avant une année complète de silence radio. Aucun des deux ne le savaient mais cela aurait-il été différent s'ils en avaient eu conscience ? Peut-être.


– ENDED
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