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 Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED)

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Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Vide
Message(#) Sujet: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyVen 20 Nov 2009 - 16:37

Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) 28irzw5
Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) 2hrfno1
« Personne ne sait combien
de temps peut durer
une seconde de souffrance. »

Graham Greene

Novembre 2009, 19:26. Maison de Scott Matthews, Apple Road, Ocean Grove, Miami, Floride, USA.

Tout se chamboulait dans le vie du chef cuisinier. Il ne pouvait plus laisser son passé agir sur son présent. Il tentait depuis déjà deux mois d'oublier Maât. Cependant, il lui était impossible de le faire. Sa rupture l'avait complètement anéantie et il ne pensait qu'au jeune Blythe à chaque seconde de sa vie. cet homme était omniprésent dans l'esprit de Scott. Pourtant, d'après les derniers évènements en compagnie d'Esteban et de son ami Caleb, il lui serait préférable des renier son passé et sa vie en couple avec l'ainé des Blythe pour pouvoir vivre à nouveau. Mais il ne pouvait s'empêcher de voir le visage de Maât, de penser à ses caresses et à sa voix. Tout forçait Scott à se rappeler de lui. Certes, il était encore fou amoureux. Mais la réaction de son ex petit-ami l'avait légèrement refroidi, humilié et ralenti dans son envie de retourner avec lui.

On était le 23 novembre. La nuit tombait peu à peu sur Miami et Scotty n'avait pas de service à faire ce soir au Four Seasons Hotel. Il resterait donc chez lui à profiter de sa maison qui ressemblait de plus en plus à un vrai taudis puisque le ménage n'avait pas été fait depuis déjà un très long moment. Marchand tranquillement dans le salon, vétu d'un jean et d'un simple tee-shirt, Scotty s'approcha de son bar et sortit la bouteille de whisky. Après avoir retiré le bouchon, il se versa un verre. Son regard se porta alors sur le piano qui pronait dans un coin de ce fameux salon. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas joué. Pourquoi ne pas s'y remettre et désespérer en même temps sur un air de piano ? Attrapant son verre de whisky ET la bouteille il se dirigea vers l'instrument de musique pour s'asseoir finalement sur le siège qui était devant. Il releva alors la planche et observa son piano, celui que ses parents lui avaient offert dans sa jeunesse. Tant de souvenirs lui revinrent à l'esprit dont un morceau qui concordait parfaitement avec son humeur du soir. Buvant une gorgée de son whisky avant de déposer la bouteille et son verre, le jeune Matthews rapprocha délicatement ses dix doigts du clavier et commença à jouer.



Après quelques minutes de musique, on sonna à la porte. Etant à peu près présentable contrairement à d'autres fois, Scotty s'arrêta d'un seul coup, laissant la fin de son morceau pour plus tard. Le jeune homme se leva donc de son siège et partit en direction de la porte d'entrée. Il l'ouvrit et fut surpris de constater que la jeune soeur de Maât se trouvait sous son porche.

- Victoria ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-il tout simplement en voyant la jolie blonde devant sa maison. Il s'écarta alors de l'entrée, lui montrant que si elle voulait entrer, elle le pouvait.


Dernière édition par Scott Matthews le Lun 14 Déc 2009 - 12:32, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyVen 20 Nov 2009 - 21:31


    « between alcohol and music, two heartbroken. »
    Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) 10r930x Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) 30v0jye
      STARRING SCOTT MATTHEWS & VICTORIA BLYTHE

Nous étions le 23 novembre. Voilà trois jours que Victoria était rentrée au bercail. Elle avait croulé sous les questions furieuses et mécontentes de ses frères, ainsi que sous des leçons de moral sur son imprudence et un joli discours sur la peur qu’elle leur avait fourni. En effet, durant huit jours précisément, la jolie blonde s’est mystérieusement envolée. Bien sûr, tout ceci avait été murement réfléchi entre elle et Appoline Lewis, son amie et compagnon de route. Aussi, voilà trois jours qu’elle doit affronter le regard interrogatif et curieux des habitants. Un peu plus et on pourrait presque croire que Victoria Blythe avait manqué au peuple d’Ocean Grove. Mais ne rêvons pas trop haut. Et l’état de la jeune fille était loin d’être paradisiaque. A la voir aussi pâle et mince, on pourrait presque croire qu’elle manque de tout ce que l’espèce humaine a besoin : nourriture, sommeil et eau. Ses yeux verts, habituellement pétillants d’ironie et de malice ainsi que de ruse, étaient éteints et ne ressemblaient plus qu’à deux trous verts vides. Et pourtant, Victoria ne s’était jamais sentie aussi invincible, aussi forte et aussi intrépide. Elle faisait n’importe quoi, et elle en avait conscience. Mais elle ne faisait strictement rien pour arrêter cela. Elle ne faisait rien pour stopper le manège infernal dans lequel elle était fourrée. Et puis, avec la semaine qu’elle avait vécu, ce n’était pas forcément la meilleure chose à faire pour sortir de ce trou paumé. Elle ressentait cette envie de penser à autre chose, de faire des folies, de dépasser ses limites. Elle ne voulait plus être Victoria Blythe, la fouineuse d’Ocean Grove. Elle voulait être plus. Elle voulait qu’on puisse la voir de façon à avoir presque peur d’elle. Auparavant, déjà, elle n’avait jamais été de nature très sociale. Mais maintenant, elle semblait vouloir fuir le monde extérieur et les foules comme la peste. La jeune blonde voulait démontrer qu’elle n’avait pas qu’un flair à curiosité mais qu’elle pouvait aussi aller loin dans ses paroles et dans ses gestes. Elle voulait qu’on la prenne au sérieux, qu’on la considère d’ores et déjà comme une adulte. C’était comme une façon de laisser derrière elle l’image de ses dix-huit dernières années qui lui collaient inlassablement à la peau. Image qu’elle n’appréciait plus forcément et avec laquelle elle avait du mal à cohabiter. Aussi, la jeune fille n’était plus que l’ombre d’elle-même. Mais ça, il fallait encore bien l’observer pour le voir. Quoiqu’il en soit, Victoria Blythe était de retour à Ocean Grove depuis trois jours, et depuis trois jours, elle ne sortait guère de chez elle.

A une exception près. Prise d’un accès soudain de colère suite à ses frères qui venaient encore de l’horripiler au plus haut point, Victoria a balancé tout ce qu’il y avait sur son bureau. Livres, cahiers, classeurs, stylos, babioles, tout fini à terre. Une heure après, elle se décida enfin à tout reposer sur son bureau quand son regard, et ses doigts, tombèrent sur la montre de Scott Matthews, récupérée il y a environ un mois chez Esteban Carson. Assise en tailleur au pied de son lit, le dos contre le matelas, la jeune Blythe fut absorbée dans la contemplation de l’objet, comme si c’était une relique à conserver précieusement. Seulement, c’était un bijou masculin, qui ne lui allait nullement. Et elle n’était pas du genre à voler. Surtout que c’était un cadeau de son propre frère – combien de fois Maât a demandé à son frère et à sa sœur s’ils pensaient qu’elle allait plaire à son homme ? Enfin, surtout à Victoria puisque Rhys avait encore quelques difficultés à accepter la différence de son frère – maudit soient la religion et ses croyances à la con. Passant la main dans ses cheveux, la cadette se releva complètement, attrapa sa veste, fourra la montre dans sa poche et dégringola les deux escaliers de façon rapide. Ses frères n’eurent pas le temps de lui poser des questions, de l’arrêter ou de lui indiquer quelque chose que leur sœur avait déjà claqué la porte. L’air frais de l’extérieur calma un peu ses nerfs surchauffés – et qui avaient des pics de susceptibilité intense, ces derniers temps – alors qu’elle installa ses mains dans ses poches et qu’elle se mit à parcourir l’allée centrale pour rejoindre la rue. Il faisait toujours un peu jour, même si le soleil s’inclinait agréablement derrière le haut des maisons du quartier. Traversant rapidement la rue Apple Road, Victoria examina chaque nom de boite aux lettres pour arriver à la maison qui l’intéressait. Quelques secondes après, la voilà au perron du numéro 1818. Son bras se levant vers la sonnette, elle resta un moment en suspension en attendant un instrument qu’elle ne connaissait que trop bien. La jeune Blythe resta là, sur le perron, le bras levé et les yeux semi clos, une vague nostalgique la prenant de toute part. Elle avait arrêté le piano quand il était partit. Elle n’avait plus le goût à rien, à cette époque. Récemment, elle a rencontré quelqu’un qui a accepté de lui donner quelques cours de piano, ce qui est franchement plaisant. Enfin, elle secoua la tête et sonna d’un geste sec et précis. Attendant quelques instants, refoulant sa main dans sa poche, la jeune blonde regarda la route avant de se retourner quand la porte s’ouvrit

SCOTT : Victoria ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
VICTORIA : Salut.

Une simple appellation en guise de politesse et Victoria ne se fit pas prier pour franchir le seuil de la porte. Après tout, c’était ce qu’il lui proposait en s’écartant, non ? Jetant un coup d’œil de part et d’autre du hall d’entrée, elle se retourna tout en sortant l’objet de sa poche et en l’agitant furtivement. Elle ne savait pas vraiment si elle devait hurler ou tenter de compatir un minimum dans le malheur de Scott Matthews. Mais il avait littéralement détruit son frère, ce qui était totalement inconcevable à ses yeux. Cependant, le jeune homme en face d’elle semblait aussi abattu que son frère – ou même, qu’elle-même. Ce n’était pas encore le moment de mettre la charrue avant les bœufs. Enfin, Victoria tendit la montre vers son propriétaire légitime.

VICTORIA : Je crois que ceci t’appartient. puis, son regard se tourna vers le salon, où trônait le piano. Tu jouais, à l’instant, non ?

Alors qu’elle prononçait cette dernière phrase, la demoiselle s’était dirigée vers l’objet en question. Dieu qu’elle adorait le piano. Quand elle était petite, elle avait toujours ce tic de jouer un bref morceau lors de réunion avec la famille et les amis. Elle avait toujours eut que des compliments. Et puis, elle avait commencé assez jeune pour apprendre rapidement. Victoria ne remerciera jamais assez ses parents d’avoir répondu à ses appels. Ayant remis ses mains dans les poches après que Scott prit la montre, elle n’osa à peine toucher l’instrument. C’était bien trop précieux. Et si son propriétaire ne voulait pas ? Elle n’était pas une sans gène sans valeur, tout de même. Puis, elle eut un sourire sans joie quand son regard monta vers la bouteille et le verre qui trainaient dessus.

VICTORIA : L’alcool... Utiles pour nous faire croire que tu vas bien.

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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptySam 21 Nov 2009 - 15:01

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« Personne ne sait combien
de temps peut durer
une seconde de souffrance. »

Graham Greene

- Victoria ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
- Salut.

Pour une surprise, s'en était vraiment une que Scotty n'aurait imaginée. Retrouver Victoria Blythe, la soeur cadette de Maât sous son porche était l'une des dernière chose dont Scotty avait besoin. Il avait tant imaginé ce moment où l'un des deux autres membres de la famille Blythe sonnerait à sa porte pour enfin lui dire ses quatre vérités. Il pensait que cet instant était enfin arrivé. Il se tut, attendant donc la suite de cette simple appellation qui n'envisageait rien d'insultant ni de méchant. La jeune femme fit par la suite ses premiers dans la maison de Scott. Curieuse de nature, Scotty ne fut pas prit au dépourvu lorsque cette dernière observa son hall d'entrée, qui était, soit dit en passant, la pièce la plus propre de la maison. Le cuisinier, cripsé, ferma la porte derrière son invitée surprise et la fixa, afin de mieux se préparer à sa condamnation Blythienne pour avoir trompé Maât. Cependant, tout autre chose se déroula et Victoria tendit alors la montre que Scotty cherchait tant depuis ... Depuis sa nuit avec Esteban. Il pensait l'avoir perdu sur la plage. Mais apparement, son intuition lui avait joué des tours.

- Je crois que ceci t’appartient. Scotty resta bouche-bée devant le comportement étrange de Victoria. Lui qui se souvenait très bien de la jolie blonde lors de leur première entrevue à 1666 Apple Road, il ne la reconnaissait absolument pas aujourd'hui. Il aurait voulu la remercier et lui demander où elle avait bien pu retrouver cet objet qu'il désirait tant retrouver depuis quelques mois. Mais la jeune Blythe fut plus rapide et reprit la parole. Tu jouais, à l’instant, non ?

Scotty suivit alors la soeur de Maât. Comment pouvait-il l'oublier alors que chaque quelque chose ou quelqu'un venait lui rappeler que Maât existait ? C'était impossible. La vie était bien trop cruelle pour le chef cuisinier. Cependant, sans rien dire et ne ien montrer de sa tristesse et de son désarroi, il continua comme si tout allait bien.


- Oui. Pourquoi ? Dit-il tout en ayant ses yeux de poser sur le dernier objet qui le rattachait à sa relation idyllique avec Maât Blythe-Sheldon. Il aurait désormais sa montre et la chaine en argent qu'il lui avait offert. Mais que l'ainé de Blythe lui avait jetté en pleine figure suite à la révélation de son infidélité.
- L’alcool... Utiles pour nous faire croire que tu vas bien. La dernière phrase de Victoria eut pour conséquence de sortir Scott de sa soudaine absence en observant cette montre qui lui rappelait tant de souvenirs, bons ou mauvais.
- Je n'ai jamais dis que j'allais bien. C'est juste que ... Que ça m'aide à penser à autre chose qu'à lui. Dit-il sincèrement à la soeur de son ex petit-ami. Après tout, pourquoi lui mentir ? J'en peux plus. Il me manque et je n'ai trouvé que ce moyen pour l'oublier ... Et ça fonctionne. Les yeux de Scotty se posèrent dans ceux de Victoria. Si t'as quelques chose à dire : fais-le maintenant. Ainsi tu pourras partir d'ici et je pourrais continuer à boire, oublier et à m'enfoncer encore plus ...

Scotty s'approcha à son tour du piano, prit son verre et le termina cul sec pour s'en reservir un autre et le boire tout aussi rapidement. Il devait avoir une tête horrible. Si l'on comptait, cela faisait deux mois que Maât l'avait quitté, cela faisait donc deux mois qu'il buvait et cela faisait donc deux mois que plus le temps passait et plus il avait envie de partir de la ville. Cependant Conner avait réussi à l'en dissuader. Mais cette hypothèse traversait toujours l'esprit du jeune homme. Il était complètement perdu et ne savait plus quoi faire à part boire et travailler. Scott n'avait plus goût en la vie. Il se laissait aller, ne sortait plus et restait chez lui sauf pour son travail. Il était désespérant et pourtant tout n'était pas encore terminé ... Tant que Maât serait dans sa tête, il n'était pas prêt de refaire surface et de redevenir l'homme joyeux et souriant qu'il était.
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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptySam 21 Nov 2009 - 18:33


SCOTT : Oui. Pourquoi ?
VICTORIA : Comme ça. Victoria avait haussé les épaules, comme si la réponse lui paraissait évidente. Même si elle ne l’était pas, évidemment. Après tout, comment Scott pourrait savoir qu’elle avait pratiqué quand elle était plus jeune ? Victoria soupira un instant avant de relever les yeux vers Scott, qui avait reprit la parole et qui se tenait face à elle.
SCOTT : Je n'ai jamais dis que j'allais bien. C'est juste que ... Que ça m'aide à penser à autre chose qu'à lui. J'en peux plus. Il me manque et je n'ai trouvé que ce moyen pour l'oublier ... Et ça fonctionne. Si t'as quelque chose à dire : fais-le maintenant. Ainsi tu pourras partir d'ici et je pourrais continuer à boire, oublier et à m'enfoncer encore plus ...

Victoria fut plutôt surprise de l’entendre presque se confier. Après tout, elle n’avait pas spécialement fait grand-chose pour. Mais peut-être pensait-il qu’elle allait pouvoir le glisser doucement et tranquillement à son frère ? Pour l’instant, ce n’était guère dans son objectif. Elle n’aurait pas prit la peine de se déplacer jusqu’à ici sans raison. Et encore moins pour le réprimander de manière purement blythienne. Non, en ce moment, elle n’était plus forcément dans cette objective, même si elle ne pouvait nier qu’elle n’avait pas d’opinion. Elle était la sœur de Maât, après tout. Mais ce n’était pas forcément ses affaires. Et pour une fois, Victoria n’avait pas envie de s’en mêler. Elle ne pensait qu’à son point de vue à elle, et elle savait que ce n’était pas forcément objectif. Cependant, le détail qu’était Esteban Carson avait tendance à lui faire grincer les dents. Ce n’était qu’à peine surprenant de savoir que cet être était dans l’histoire. Après, s’il était le seul coupable, c’était une question à débattre. Et pour l’instant, débattre était la dernière chose que la jeune Blythe souhaitait. Elle avait prononcé la fin de sa phrase en regardant la réaction de Scott d’un coin de l’œil. Elle ne savait pas exactement ce qu’il pouvait penser quant à la venue de la sœur de son ex. Mais elle s’en fichait un peu. Elle était juste là pour lui rendre quelque chose qui lui appartenait et montrer un semblant de drapeau blanc venant de sa part. Elle avait bien d’autres chats à fouetter que de s’occuper des affaires amoureuses de son frère. Mais elle ne fut, par contre, pas étonnée de ses paroles. Et encore moins de son geste qui criait presque à l’aide quand il attrapa son verre pour mieux boire le contenu et se resservir. La jeune Blythe arqua un sourcil, son regard vert ne quittant pas un seul instant le jeune homme, comme si elle tentait de savoir où il voulait en venir. Malgré ce qu’on pourrait penser, étrangement, elle n’avait pas envie de partir. Elle n’avait pas non plus vraiment le courage ni les mots pour tenter de lui faire voir les choses de façon meilleure – de toute façon, y en avaient-ils ? En temps normal, elle se serait déjà énervée, sortit de ses gongs et l’aurait menacé à grands mots. A grands maux les grands moyens. Mais là, Victoria manquait de réaction. Elle qui n’avait pourtant arrêté de bouger dans tous les sens, ces derniers temps. On ne pouvait pas dire que la semaine passée avait été une semaine de vacances improvisées, au contraire. La jeune fille dériva son regard vers la bouteille qui trônait et que Scott venait de reposer. Alors, au lieu d’écouter ce que le jeune Matthews lui disait, la jeune blonde glissa tranquillement sur le banc, tout en laissant la possibilité à l’homme de la situation de prendre place à côté. Ses prunelles vertes étaient plongées dans la contemplation soudaine du clavier avant que sa main droite se porte dessus, caressantes les touches. Un long silence se fit, laissant ainsi l’occasion à Victoria de prendre connaissance avec l’instrument qui se présentait devant elle. Sa main gauche suivit le mouvement. Voilà longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi tranquille, calme et apaisée. De plus, Scott avait une présence presque réconfortante, malgré le mal être qui semblait le hanter. Un peu plus et elle pourrait presque penser qu’il ne méritait pas cela. Elle, elle aurait des raisons légitimes d’avoir des remords ou de la culpabilité. Mais elle n’avait et ne ressentait rien. Elle était vide, complètement dénuée de sentiments. Alors, cette contemplation soudaine tombait presque à pique. Elle passa ses doigts fins touchés le bout du clavier, d’un geste léger et quasiment inexistant, le regard perdu. Voilà qui semblait lui fournir une grande nostalgie, comme à chaque fois. Les morceaux de piano étaient souvent magnifiques mais aussi passablement mélancolique. C’était une activité subtile, qui n’était pas forcément donné à tout le monde et qui avait le mérite de se suffire à lui-même. Le morceau joué par Scott, elle le connaissait. Alors elle s’y mit à son tour. Fermant les yeux, Victoria en oublia presque qu’elle n’était pas chez elle, qu’elle venait d’arriver et que Scott était près d’elle. C’était tout bonnement incroyable la sensation que quelques notes pouvaient fournir. Aux dernières notes, elle ré-ouvrit les yeux. Et à l’octave finale, la jeune fille posa son regard sur le jeune homme.

VICTORIA : Je ne suis pas là pour émettre un jugement, Scott. Ce n’est pas mes affaires. Toi et Maât êtes assez grands pour régler vos problèmes. elle s’interrompit un instant, avant de montrer la bouteille et le verre. Pour ça, je ne pense pas être en mesure de te reprocher quoique ce soit. On est tous pareils, de toute façon. L’alcool a été créé pour ça. passant la main dans ses cheveux, elle émit un léger soupir avant de froncer des sourcils. Cependant, je croyais que t’étais de nouveau casé... Avec Dakota. Nan ?

Voilà un autre souvenir qui la foutait mal. L’instant où le jeune Wayhne lui avait parlé de cette relation remontait au début du mois de novembre. Et sur un trajet de retour dont elle se serait bien passée. La demoiselle se mordilla la lèvre alors que son esprit lui flashait tout ce qu’il s’était passé. C’était terrible, à y repenser. C’était quelque chose pour lequel elle donnerait tout pour qu’on lui efface ce passage de sa tête. Dans la globalité, elle n’était pas une fille à se plaindre. Mais comme tout le monde, Victoria avait ses soucis. Et les moments qu’elle pouvait passer avec Dakota Wayhne résultait à des soucis en plus dont elle aimerait se débarrasser le plus vite possible. Secouant la tête, la jeune Blythe leva la main vers le verre rempli pour y boire le contenu. Qu’il était difficile de souffrir par amour.

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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyDim 22 Nov 2009 - 17:16

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« Personne ne sait combien
de temps peut durer
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Connaissant Victoria, le jeune homme s'attendait à des représailles. La manière dont il venait de lui parler devrait sans doute l'irriter et la mettre hors d'elle. Cependant et contrairement à toutes attentes de la part de Scott, la jolie blonde n'eut aucune réaction. Que pouvait-il bien lui arriver ? Certes, il ne savait plus ce qui pouvait bien arriver dans la famille Blythe depuis plus de deux mois. Mais ce changement était tout de même étrange. Elle qui réagissait toujours au tac au tac semblait plus calme. Lui était-il aussi arrivé quelque chose ? Si c'était le cas, cela devait être assez important pour la changer autant. scotty ne dit rien et resta muet, pendant qu'il buvait son verre de whisky après avoir redéposé la bouteille sur le piano. Ses magnifiques yeux bleus suivirent alors Victoria lorsqu'elle s'installa sur la banc face à l'instrument de musique. La regardant, il la vit prendre connaissances du piano. D'après lui, elle devait savoir joué, vu comment elle caressait les touches et comment elle observait chacune des parties de l'instrument. Le jeune Matthews se tut, préférant la laisser redécouvrir la joie de la musique. L'étudiante en criminologie se mit alors à jouer le même morceau que Scotty avait pianoté plus tôt. Toujours en silence, il vint s'asseoir aux côtés de la jolie blonde, écoutant attentivement chaque note de cette sublime musique. Le cuisinier ne lacha pas son regard de Victoria jusqu'au final qui lui faisait toujours autant d'effet. Alors que ce petit instant musical se terminait, le regard de la jeune Blythe se tourna vers Scott.

- Je ne suis pas là pour émettre un jugement, Scott. Ce n’est pas mes affaires. Toi et Maât êtes assez grands pour régler vos problèmes. Pour ça, je ne pense pas être en mesure de te reprocher quoique ce soit. On est tous pareils, de toute façon. L’alcool a été créé pour ça. Cependant, je croyais que t’étais de nouveau casé... Avec Dakota. Nan ?

Dakota ... Comment Victoria pouvait-elle être au courant ? Ce détail n'était pourtant pas important. Elle savait tout. Très bien. Scott ferait avec. De toute façon, il n'avait plus le choix. Il devait impérativement faire avec. La jeune Blythe savait toujours prendre le gens au dépourvu malgrès sa soudaine gentillesse que le cuisinier avait pu constater précédement. Il la reconnaissait bien là et c'était tout de même embarassant.

- Oui ... Répondit-il en hésitant. Il m'a beaucoup aidé depuis ma rupture avec Maât et il m'aide toujours. Je suis bien avec lui. Je pense pas qu'on puisse dire qu'on est vraiment ensemble. Mais c'est vrai que l'on s'est beaucoup rapproché dernièrement. Je l'aime bien. Ca s'arrête là. Je sais pas si je pourrais ressentir plus pour lui car je ... Je l'aime encore. Dit-il en parlant du frère ainé de Victoria. Je sais que je ne devrais plus dire ça. Mais c'est la vérité ... Un nouveau long silence fit son apparition. Puis scotty reprit la parole. Et si tu pouvais garder ça pour toi, ça m'arrangerais. Oui, je l'aime encore. Mais je ne veux plus être avec lui. Etre frappé en signe de rupture et de colère n'est pas une chose que je pourrais lui pardonner ...

Scotty ne savait pas si la jeune Blythe était au courant de ce fait. Désormais, c'était dit et personne ne pourrait revenir en arrière. Si une machine à remonter dans le temps existait, le chef cuisinier l'aurait déjà utilisée pour que son erreur avec ce Carson disparaisse et n'ait jamais eut lieu. Cependant, personne n'avait ce pouvoir et il devait vivre avec cette culpabilité qu'il ressentait depuis déjà bien longtemps.

- Tu joues très bien. Prononça-t-il à la suite de ces dernière paroles, ne laissant aucunement le temps à Victoria de répondre quoi que se soit. Il voulait changer de sujet ce qui pouvait se comprendre. Mais la jolie blonde ne laisserait surement pas toutes ces révélations de côté.
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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyMer 25 Nov 2009 - 23:20


SCOTT : Oui ... Il m'a beaucoup aidé depuis ma rupture avec Maât et il m'aide toujours. Je suis bien avec lui. Je pense pas qu'on puisse dire qu'on est vraiment ensemble. Mais c'est vrai que l'on s'est beaucoup rapproché dernièrement. Je l'aime bien. Ça s'arrête là. Je sais pas si je pourrais ressentir plus pour lui car je ... Je l'aime encore. Je sais que je ne devrais plus dire ça. Mais c'est la vérité ... Et si tu pouvais garder ça pour toi, ça m'arrangerais. Oui, je l'aime encore. Mais je ne veux plus être avec lui. Être frappé en signe de rupture et de colère n'est pas une chose que je pourrais lui pardonner... (...) Tu joues très bien.

Il était plaisant, pour une fois, de ne pas entendre des questions stupides telles que « Comment tu sais ça ? » ou « Qui te l’a dit ? » ou, encore, « Et pourquoi tu te mêles pas de ce qui te regarde ? » C’était encore plus plaisant quand la personne se laissait totalement navigué par vos questions et y répondait le plus naturellement du monde – enfin, façon de parler. Dans le fond, Victoria savait qu’elle n’abordait pas un sujet facile. Les histoires de cœur, c’était toujours douloureux, qu’on le veuille ou non. La jeune fille en faisait, malheureusement, l’amère expérience. Le discours de Scott fut écouté attentivement, malgré son regard qui dérivait vers chaque objet qu’il pouvait se trouver dans son champ de vision. Victoria ne pouvait prendre partie. Quand bien même elle adorait et adulait son frère plus que tout, elle ne pouvait pas non plus blâmer Scott – surtout qu’il semblait s’en vouloir assez comme ça. A la fin de sa phrase, soulignant le tempérament impulsif des Blythe, la jeune fille ne peut s’empêcher de sourire légèrement. Ce n’était certes, pas forcément drôle – voire même pas du tout pour son interlocuteur – mais elle ne pouvait retenir la bouffée de fierté que lui fit ressentir son sang familial qui coulait dans ses veines. Après tout, il était à peu près connu que les Blythe étaient assez impulsifs, la fratrie, notamment. Même si leurs parents avaient tenté de leur éduquer le sens du mot « patience », « calme » et « dialogue », il semblerait que les rejetons en oublient parfois la définition en même temps que leur esprit pour mieux laisser parler les gestes. C’était comme cela et, de là, elle reconnaissait bien son frère. Si Scott fut choqué – ce qui était tout de même compréhensible – c’était qu’il ne connaissait pas Maât si bien que cela. Victoria savait que, pourtant, leur aîné était certainement le plus calme et le plus posé des trois. Mais il ne fallait pas chatouiller le lion qui dort et qui n’est jamais très loin. Or, par sa franchise et sa sincérité, le jeune Matthews en a payé les conséquences.

La demoiselle hocha brièvement la tête alors qu’il lui demandait de garder tout ça pour elle. Comme si elle allait s’amuser à tout répéter à son frère. Cela sûrement inutile et Maât pourrait croire à un quelconque accord entre les deux autres pour qu’il se remette avec Scott. Et même si, avec le temps, la jeune blonde a apprit à apprécier la personne puis le couple, il n’en venait pas moins que ce n’était pas ses affaires. Bien sûr, la famille, c’est sacré. Bien sûr, les choses pourraient s’arranger si elle foutait un peu son nez dedans et qu’elle allait tout répéter. Mais tout pouvait aussi virer de l’autre bord et déclencher une animosité nouvelle. En temps normal, bien sûr qu’elle se serait penchée sur la chose. Bien sûr qu’elle aurait hurlé sur Scott ou qu’elle aurait secoué Maât. Mais à l’heure actuelle, la jeune fille se sentait bien trop égoïste pour se soucier des autres, même de ses propres frères. Elle n’avait pas la force pour régler et mettre à plat ses propres problèmes alors elle n’en aurait certainement pas pour ceux des autres. Victoria avait rejoins ses mains, les doigts entremêlés, posées tranquillement sur ses cuisses, comme une bonne élève qui écoutait ce que son professeur lui disait. Son regard émeraude, qui n’était pas sans rappeler le regard typique de la famille, balayait tout ce qui pouvait se trouver par-dessus l’épaule du jeune Matthews, alors qu’il finissait ses paroles sur un compliment vis-à-vis de ce qu’elle venait de jouer. Un léger sourire vint sur ses lèvres en même temps qu’elle baissait la tête. Elle était un peu gênée mais ne le montrait pas. De toute façon, son visage était tout simplement dénudé d’expression depuis un certain moment. Même elle ne semblait plus se reconnaitre, quand elle se regarde dans le miroir. C’était assez perturbant de ne plus se reconnaitre, de sentir qu’on se perdait. Victoria reposa ses yeux sur Scott, l’air confiant.

VICTORIA : Je ne suis pas une cafteuse. Pas tout le temps. rajouta-t-elle, d’un ton léger. Tu sais... C’est un Blythe. Aussi idiot que cela peut être comme excuse, il a ça dans le sang. C’était peut-être triste, mais il faut l’accepter comme tel. Si tu ne te sens pas prêt à lui pardonner, c’est que tu ne l'accepte pas tel qu'il est. Tu n’es peut-être pas fait pour lui. elle ponctua sa conclusion par un léger haussement d'épaules, comme pour montrer que ce n'était qu'une simple hypothèse.

La jeune fille ne défendait pas forcément son frère mais montrait juste la vérité des choses. Ses paroles pouvaient être un peu blessantes mais son timbre de voix était toujours léger, presque vide, comme son visage. Elle ne se positionnait pas mais, après tout, Scott a été aussi témoin qu’elle-même du coup de poing de Maât sur Rhys lors de son coming out et des présentations. Cela ne devait pas échapper au jeune Matthews que fréquenter un Blythe n’était pas que douceur et caresses. Après tout, ils avaient été tous les trois contraints à user de la violence pour se défendre, à un moment ou un autre. C’était comme ça. Et Victoria ne pourra jamais blâmer Maât sur son geste de violence qu’il avait eut envers son ex compagnon, même si ça faisait deux mois qu’il trainait dans la maison, ressemblant plus à une coque vide qu’à un homme d’affaires. C’était d’ailleurs désarmant de voir que chacun des Blythe était au bord du gouffre, chacun ayant leur propre raison. La demoiselle leva une main à ses cheveux pour y glisser quelques doigts avant de la laisser retomber mollement sur sa cuisse, son regard rivé vers le clavier.

VICTORIA : Merci. Toi aussi. elle eut une pause avant de le regarder de nouveau. Être trompé n’est pas une chose facilement pardonnable non plus. Même si je sais que tu te rappelles de rien et que ce Carson est encore dans l’affaire. se renfrogna-t-elle légèrement, le nez plissé par une légère irritation à la vision d’Esteban dans sa tête.

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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyDim 29 Nov 2009 - 13:29

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« Personne ne sait combien
de temps peut durer
une seconde de souffrance. »

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- Je ne suis pas une cafteuse. Pas tout le temps. Tu sais... C’est un Blythe. Aussi idiot que cela peut être comme excuse, il a ça dans le sang. C’était peut-être triste, mais il faut l’accepter comme tel. Si tu ne te sens pas prêt à lui pardonner, c’est que tu ne l'accepte pas tel qu'il est. Tu n’es peut-être pas fait pour lui.

« Pas fait pour lui. » ... Les dernières paroles de Victoria restèrent un long moment dans l'esprit de Scott. Certes, il savait que les Blythe étaient impulsifs. Il avait même pu en voir quelques scènes lors de sa rencontre avec la jeune blonde et son frère, Rhys. Pourtant, jamais il n'aurait cru que Maât puisse le frapper un jour par colère. En lui avouant toute la vérité, le chef cuisinier avait prédit la réaction de son ex petit-ami. Il sut qu'il réagirait violement. Mais il n'avait pas du tout calculé que toute cette violence serait canalisée sur lui-même. « Pas fait pour lui. » ... Le cuisinier y avait déjà pensé. Mais seulement lorsqu'il retrouva Maât à Los Angeles et que ce dernier vivait en couple avec Darla. Ce fut difficile à accepter. Mais finalement sa patience avait payé. Alors repenser aujourd'hui à cela n'était qu'un retour au source. Paut-être qu'à cette époque Scott était trop aveuglé pour comprendre que le jeune Blythe et lui ne pourraient être fait l'un pour l'autre. Cette hypothèse était fondée et pourtant si déjantée. Jamais le frère cadet de la fratrie Matthews aurait pensé ceci de sa relation idyllique avec Maât. C'était trop parfait, trop romantique, trop sublime pour qu'un jour, il puisse prendre conscience qu'il n'était pas fait pour lui. En un sens, Victoria n'avait pas tord et Scotty le savait très bien. C'est pourquoi, cela faisait si mal. Son coeur était brisé en mille morceaux et personne n'avait encore réussi à le reconstruire entièrement. Il faudrait certainement un certain temps pour que ce coeur en détresse puisse un jour retrouver les joies de l'amour.

- T'as raison ... Avoua-t-il d'une petite voix. Alors que la jolie blonde passait une main dans ses cheveux avant de la reposer sur sa cuisse.
- Être trompé n’est pas une chose facilement pardonnable non plus. Même si je sais que tu te rappelles de rien et que ce Carson est encore dans l’affaire.

Comme si Scotty ne savait pas que l'infidélité était difficilement pardonnable ? Biensur qu'il le savait et biensur qu'il connaissait le point de vue de Maât sur ce fait. Si Victoria voulait remuer le couteau dans la plaie, elle le faisait très bien et d'une manière très naturelle. Ce qui pouvait être très embarrassant et humiliant en même temps. Mais la connaissant, Scotty n'eut que de la culpabilité qui remonta à la surface. Il préféra donc changer comlplètement de sujet et repartir sur autre chose telle que ce Carson. D'après le ton employé par la jeune Blythe, elle ne le portait pas dans son coeur. Pour une fois que le chef cuisinier rencontrait quelqu'un comme lui, il n'allait pas laisser passer ces quelques minutes afin de pouvoir s'exprimer en toute liberté sur cet individu peu recommandable.

- Qu'est-ce que t'as contre ce mec ? C'est pas que ça me dérange que tu parles de lui comme ça, bien au contraire ... Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi tu l'adores à ce point comme moi. Ironie, très bon moyen de faire retomber les quelques moments embarrassants et désespérants, bien que Scotty ne pense encore et toujours qu'à une seule personne depuis plus de deux mois. Et la présence d'une Blythe dans sa maison n'arrangeait pas les choses.
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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyLun 30 Nov 2009 - 20:32


SCOTT : T'as raison ...

Victoria eut un énième soupir. Evidemment qu’elle avait raison. Elle connaissait son frère mieux que personne. Elle ne connaissait pas Scott, certes, mais elle connaissait Maât. Et les Blythe pouvaient très mal réagir en apprenant qu’on a joué d’eux. Même si, au début de leur relation, Maât n’était pas aussi blanc qu’un ange, bien au contraire. Victoria ne pouvait penser que chacun avait sa faute, dans l’histoire. Même si ça ne la regardait, même si ce n’était pas ses affaires. Mais ça serait se voiler la face que d’annoncer qu’on ne possédait aucune opinion sur rien. C’était pipos et mensonges. Foutaises et balivernes. Chaque être humain avait une opinion sur tout et n’importe quoi – surtout n’importe quoi. Victoria ne le niait pas ; elle avait toujours son opinion. Dans le cas présent, elle n’arrivait pas à savoir qui était le plus fautif entre les deux. Mais le plus fautif était, et de loin, Esteban Carson. Scott avait des circonstances qu’elle pouvait comprendre. Cependant, il était naturel pour Maât d’avoir réagit ainsi – même s’il avait fait exactement le même schéma, à quelques différences près, il y a quelque temps. Alors elle haussa faiblement les épaules, jugeant qu’il était inutile de rajouter quelque chose. A voir sa tête, Scott pourrait croire qu’elle a été envoyé par son aîné pour lui mener la vie impossible. Hors, Maât ignorait totalement que sa cadette se trouvait à cet instant précis avec son ex, assise sur le tabouret de son propre piano. Et elle voulait simplement être une sorte d’aide extérieure, même si elle était tenue sous le cachet du silence pour être venue ici. Certainement que, si son frère apprenait qu’elle était venue voir Scott sans le lui avoir dit, elle pourrait passer un sale quart d’heure. Mais, à vrai dire, elle s’en fichait royalement. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait, avec ou sans l’autorisation de son frère, même si ça concernait son ex.

SCOTT : Qu'est-ce que t'as contre ce mec ? C'est pas que ça me dérange que tu parles de lui comme ça, bien au contraire ... Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi tu l'adores à ce point comme moi.

Alors qu’il lui posa la question, Victoria attrapa le verre et la bouteille pour se servir, le plus naturellement du monde, nullement gênée de savoir qu’elle n’était pas chez elle, ici. Elle ne se considérait plus vraiment comme une inconnue. Pas après les confidences que venaient de lui faire Scott. Dans le fond, elle avait de la peine pour lui. Il semblait réellement sonné de s’être frappé de la sorte mais aussi remarquablement triste. Une tristesse qui traversa en plein fouet son pauvre petit cœur d’adolescente, déjà assez tourmenté comme cela. Mais on devait appeler ceci de la compassion. Oui, Victoria compatissait. Elle compatissait parce qu’elle commençait à comprendre que les histoires de cœur, quoiqu’on en dise, c’étaient des choses de longues et de compliquées. Alors oui, elle compatissait un minimum quant à la douleur que pouvait avoir Scott suite à sa rupture. D’ailleurs, au moins, lui, il a pu profiter du bonheur de passer du temps dans les bras de Maât. Alors qu’elle, à peine elle tend la main que son prétendant s’était déjà enfui. C’était pathétique. Elle secoue légèrement la tête, comme pour chasser cette idée de son esprit, avant de reposer son regard sur le jeune homme, une de ses mains tenant toujours la bouteille et l’autre portant le verre à ses lèvres. Elle but quelques gorgées avant de grimacer légèrement – même si elle acceptait quelques verres sans rechigner, elle avait toujours un peu de mal à accepter l’acidité ou le côté amer des produits alcoolisés. Laissant planer quelques brins de silence dans l’air, l’étudiante se leva, reposa la bouteille et se dirigea vers la bibliothèque qui longeait le mur avant de prendre la parole.

VICTORIA : Esteban Carson est le type même que je ne peux que détester. C’est un salaud comme on en fait plus. Le genre de mecs qui te fait, finalement, pensé que t’es moins misérable et idiot que tu l’imaginais.

Son regard s’attardait sur les reliures des livres, passant de temps à autre un doigt dessus. Depuis peu, elle s’était mise à écrire. Parait-il que cela fait du bien. Faute de mieux, Victoria en venait à coucher sur du papier ses sombres pensées. Et même si elle ne semblait pas toujours très au point avec son esprit, on ne pouvait lui dire que tout ceci ne venait pas du cœur. Mais personne ne connaissait l’existence de ce carnet. Personne, mis à part ses frères, naturellement, puisque ce sont eux qui le lui ont acheté suite aux sages conseils prescrits par le médecin suite à son coma. Certainement avaient-ils peur qu’elle replonge. Ma foi, inutile de dire qu’elle replongeait, et de façon plus désastreuse encore. Sans drogue et avec moins d’alcool, mais elle replongeait. Elle repiquait pour une sorte de dépression qu’elle avait déjà connue, dans le passé. Mais là n’était pas le sujet. Sa voix était monotone, comme si elle s’adressait à du vent. Son timbre n’avait aucune intonation, aucune vivacité. On avait juste l’impression que chaque mot soutiré était un véritable supplice pour elle. Une lassitude était aussi perceptible, autant que la fatigue qui la poussait presque à s’arrêter toutes les deux phrases. Elle prenait son temps pour parler, ne voyant pas là l’occasion de se précipiter.

VICTORIA : J’aime pas Carson parce qu’un mec qui pense plus avec son engin qu’avec sa tête, ça m’gave. Je l’aime pas parce qu’il bousille la vie à tout le monde. Et je l’aime pas parce qu’à cause de lui, mon frère sort quasiment plus de sa chambre et que son ex se noie avec une bouteille qui semble avoir dix ans d’âge.

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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyJeu 3 Déc 2009 - 13:03

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Un silence s'installa entre Victria et Scott. Cette dernière se leva, reposa la bouteille de whisky qu'elle avait prise et en profita pour faire le tour de salon s'attardant sur la bibliothèque qui pronait non loin du piano. Le jeune Matthews la regarda sans rien dire, laissant ainsi le temps à la jeune femme de répondre à la question qu'il venait de poser sur Esteban Carson, une personne et surtout un nom que le chef cuisinier adorerait oublier. Cependant, cela lui était impossible. Lorsqu'il repensait à Maât, il repensait alors à son infidélité et donc à celui avec qui il avait couché, c'est-à-dire ce foutu Carson.

- Esteban Carson est le type même que je ne peux que détester. C’est un salaud comme on en fait plus. Le genre de mecs qui te fait, finalement, pensé que t’es moins misérable et idiot que tu l’imaginais.

Scotty se reservit alors un verre de whisky bien qu'il préférait largement la vodka. Cependant, ces stocks étaient vides. Il avait déjà bu les trois bouteilles à lui tout seul depuis sa rupture avec Maât. C'était une passe difficile pour le cuisinier. Il n'arrivait pas à s'en remettre et pourtant il essayait. Mais tout faisait qu'il ne pouvait passer à autre chose. A Halloween, il croisa Maât. Aujourd'hui, il voit sa soeur. Tout se produisait pour que Scott ne puisse oublier celui qu'il aimait encore comme un fou. " L'amour est un champs de bataille " Scott commençait de plus en plus à comprendre cette expression. En effet, son amour pour le grand frère Blythe ne pouvait disparaître en un claquement doigts. Il ne pouvait disparaître tout simplement. Jamais il n'avait vécu un bonheur aussi intense qu'avec lui. Tout était parfait. Tout était sublime avec lui qu'il aurait pu lui dire " je t'aime " sans s'arrêter pendant toute une vie. Il l'aimait et d'après les soeurs du cuisinier, cela se lisait sur son visage. La joie et la bonne humeur qu'il montrait alors qu'il était encore avec le jeune Blythe-Sheldon était débordante. Cameron et Allison n'en était pas revenu. Aujourd'hui, c'était l'extrême opposé. Il était triste et désespéré et cela se lisait également sur son visage. Pas la peine de dire que non puisque lui-même l'admettait. Toujours le regard posé sur Victoria, Scotty l'écouta attentivement.

- J’aime pas Carson parce qu’un mec qui pense plus avec son engin qu’avec sa tête, ça m’gave. Je l’aime pas parce qu’il bousille la vie à tout le monde. Et je l’aime pas parce qu’à cause de lui, mon frère sort quasiment plus de sa chambre et que son ex se noie avec une bouteille qui semble avoir dix ans d’âge. Dit-elle alors que Scotty portait son verre à ses lèvres. Il s'arrêta net lorsqu'il entendit qu'elle parlait de lui et de son whisky et reposa son verre sur le piano, comme s'il ne s'était rien passé. Il se leva à son tour et rejoignit Victoria devant la bibliothèque. Il ne savait pas quoi dire.
- Je ... Merci. Hésita-t-il à dire. Merci d'être passée et merci de m'avoir rendu cette montre. Je la cherchais désespéremment depuis bien longtemps. C'est le seul objet à par cette chaîne qui me rattache à ton frère. Dit-il en sortant la chaîne en argent de sous son tee-shirt. Ce bijou, Scotty l'avait offert à Maât. Mais en lui avouant son infidélité, ce dernier la lui jetta avant de rompre. Les paroles du jeune Blythe à ce moment resterait graver à tout jamais dans la mémoire du chef cuisinier : « Tiens, tu pourras la faire tourner à toutes tes putains de conquêtes. ». Toute cette journée resterait graver en Scott. Merci infiniment. Ajouta-t-il en observant la montre en question avant de la mettre à son poignet. Si Victoria avait voulu vraiment lui faire plaisir, elle n'aurait pu trouver mieux. Elle était adorable d'être venu jusqu'ici alors que Scott avait trompé son frère.
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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyVen 11 Déc 2009 - 22:13


SCOTT : Je ... Merci. (...) Merci d'être passée et merci de m'avoir rendu cette montre. Je la cherchais désespérément depuis bien longtemps. C'est le seul objet à par cette chaîne qui me rattache à ton frère. (...) Merci infiniment.

Victoria n’avait jamais été en contact fulgurant avec les aventures amoureuses de son frère. Et pour cause, elle jugeait que cela ne l’intéressait pas vraiment. Et que ça ne la regardait absolument pas. Cependant, l’histoire ne disait pas si la jeune fille était totalement passive quant aux conquêtes de son aîné. Des filles, sans prendre Maât pour un coureur de jupons, elle en avait vu passer. De toute forme, toute taille, toute ethnique. Quand elle était plus jeune, elle avait tendance à jalouser ces filles-là. Déjà, parce qu’elle avait tout simplement l’impression que ces filles lui prenaient son grand frère, son tendre et adorable frère. Elle avait toujours eut l’impression que les histoires amoureuses de Maât passaient avant la famille. Et encore plus quand elle était jeune. Cependant, c’était sous estimer son frère. Et puis, aussi parce que c’était le genre de filles qui vous regardent de haut juste parce que vous étiez la petite sœur de votre copain. Et que vous aviez bien au moins six de plus qu’elle. La jeune fille ne s’était jamais laissée faire. Et elle a démontré, à bien des occasions, qu’elle était une des rares filles sur qui son frère pourra toujours compter. Victoria se retourna mollement vers Scott dans un léger soupir las, tout en glissant ses doigts dans ses cheveux.

VICTORIA : T’auras une raison de plus de détester Esteban Carson, alors.

La jeune Blythe laissait bien sous entendre le lieu où elle avait trouvé cet objet. Le sujet de la rupture de Maât et Scott avait été une excuse parfaite pour aller faire un petit saut chez le jeune Carson. Elle y était allée sans objectif premier, juste pour aller vérifier. Pour aller vérifier que cette rupture était justifiée ou qu’il y avait une erreur, un quiproquo. Mais elle était tombée sur bien mieux qu’un simple sachet de poudre quelconque. Et le premier objet trouvé était bel et bien celui qui se trouvait maintenant au poignet de Scott. Victoria ne pouvait nier qu’il ne s’était rien passé entre lui et Esteban – peut-être s’attendait-elle au contraire ? Mais elle avait trouvé tellement mieux. Assez pour pouvoir avoir un Carson prisonnier. Ce n’était, en soit, pas un secret à chambouler toute une vie, mais certainement que sa réputation pourrait être largement comprise si Victoria venait à révéler ce qu’elle savait. Mais elle ne crachait pas ses découvertes si facilement. Seulement en cas de grande nécessité. Pour le reste, elle s’en servait purement et simplement pour ses besoins personnels, quand elle avait un service quelconque à demander. Oui, elle pouvait faire du chantage quand cela lui chantait. Et la plupart du temps, ça fonctionnait assez alors pourquoi se priver ?

VICTORIA : Il serait peut-être temps pour moi de rentrer. Tu dois avoir sûrement d’autres... Bricoles à faire.

La jeune Blythe laissa ses bras retombés le long de sa silhouette, ses mains tapotant légèrement sur ses cuisses alors que son regard virait à droite puis à gauche avant de poser son attention sur le maitre des lieux qui se trouvait à ses côtés. Scott lui semblait sincèrement reconnaissant de lui avoir rendu cet objet qui était, selon ses dires, le seul rattachement envers Maât. Victoria pouvait comprendre mieux que quiconque ce qu’était qu’avoir un semblant de lien avec quelqu’un par un objet. Elle eut un léger sourire réconfortant, comme si elle lui suggérait de ne pas trop pleurer sur son sort.

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Message(#) Sujet: Re: Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) Scott's House | « Sur un air de piano ... » [Victoria B.] (ENDED) EmptyDim 13 Déc 2009 - 19:59

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- T’auras une raison de plus de détester Esteban Carson, alors.

*Encore lui* Pensa Scott en entendant son nom entier épeller par Victoria qui le détestait tout autant que le jeune Matthews. Cela leur faisait au moins deux points communs désormais. En effet, ils détestaient Esteban Carson et ils aimaient tous les deux Maât. Cependant, bien que Scotty déteste ce foutu Carson, il devait bien lui reconnaître une chose importante. Après avoir passé quelques jours derrière les barreaux, le chef cuisinier fut relaché. Le soudeur-plongeur n'avait pas porté plainte pour tentative de meurtre. Et heureusement pour lui car Scotty avait encore quelques armes contre lui. Une plainte pour viol ne serait surement pas bien vu pour Esteban. Quoi que ... Il pourrait bien s'en vanter. Bref, il n'avait rien fait de plus et c'était bien mieux ainsi pour tout le monde. Désormais, Scott resterait le plus loin possible de cet individu plus que malsain à son gout.

- Il me poursuit où que j'aille ou quoi ? Dit-il en rigolant pour la première fois de la soirée.

Le regard de Scott se posa alors sur Victoria qui venait de se passer les mains dans les cheveux. Elle semblait pensive après avoir clairement dit ou elle avait trouvé cette montre. Scotty ne fut en aucun cas supris par cet aveux bien qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui parle de tout cela. Esteban était vraiment le pire de tous les habitants d'OCean Grove.

- Il serait peut-être temps pour moi de rentrer. Tu dois avoir sûrement d’autres... Bricoles à faire. Prononça-t-elle avec un sourire plein de réconfort.
- Pas vraiment. Mais je trouverai bien quelque chose. Je pourrais peut-être continuer à jouer. Ca me détend un peu le piano. Et comme ça je pense à autre chose qu'à lui. Scotty raccompagna alors Victoria vers l'entrée de sa maison. Il ouvrit la porte et la regarda sortir tranquillement. Il jetta alors un regard à sa montre. Puis ses yeux bleus se réposèrent sur la jolie blonde qui était sous son porche. Merci ... Pour tout. Je m'attendais pas à ça de la part de la fratrie Blythe. Ou du moins pas à autant de gentillesse et de sympathie. Donc merci d'être passé ... Finit-il par dire après quoi la jeune Blythe s'en alla.

Le chef cuisinier referma la porte et la vérouilla. il n'attendait personne et ne voulait plus voir un voisin ce soir. Cette visite lui avait fait le plus grand bien. Mais autant d'émotions lui suffisaient pour une seule et même soirée. Il retourna alors vers son piano et remplit à nouveau son verre de whisky avant d'en prendre une gorgée et de rejouer le morceau qu'il n'avait pas pu finir un peu plus tôt. Ses pensées se dirigèrent étrangement vers une certaine personne comme à chaque fois. Et il n'en pouvait plus d'être encore autant attaché à lui alors qu'il ne pourrait plus le toucher ni même l'enlacer et l'embrasser. C'est pourquoi un autre verre de whisky fut avaler cul sec. Pourtant, il avait promis à Conner d'arrêter. Mais c'était bien trop difficile de penser chaque seconde à lui. Rester seul n'arrangeait guère les choses. Il essayait d'échapper à l'alcool. Cependant, c'était la seule chose qui réussissait à le faire oublier lorsqu'il se retrouvait seul avec ses pensées.





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