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 Call me. Call me any time (8)

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Message(#) Sujet: Call me. Call me any time (8) Call me. Call me any time (8) EmptyMer 2 Déc 2009 - 11:20

Conversation téléphonique entre Maât Blythe-Sheldon et Gabriel McAllister
Début décembre 09 | Dans l'après-midi


Gabriel McAllister et moi-même nous étions rencontrés de manière brutale. Je n'avais jamais été un bon conducteur. J'avais repassé mon permis de conduire trois fois et je ne suis même pas sur que lors du troisième passage, je ne représentais pas encore un danger de la route. Aussi, le plus souvent possible, j'avais prit l'habitude de faire appel à un taxi pour me déplacer. J'avais très vite au mes chauffeurs favoris, j'étais même devenu amis avec certains. Mais un jour, j'avais entrepris de prendre le volant d'une voiture louée histoire de faire un déplacement pour l'organisation d'un évènement mondain - une soirée privée dans un club de la ville de Miami.
J'ai grillé un feu rouge, percuté la moto du Sénateur - et lui avec évidemment. C'était ainsi que nous avions fait connaissance. Il avait exigé que je lui paie un verre pour me faire pardonner. Depuis, nous nous étions croisés à la soirée d'Halloween dans le quartier d'Ocean Grove et avions apprit que nous étions voisins.
En toute sincérité, cet homme m'intriguait. Depuis plusieurs jours, je m'étonnais à me demander si je ne voulais pas le revoir. En toute amitié évidemment. Depuis ma rupture d'avec Scott Matthews, je m'obstinais à me noyer dans mon travail ou à flemmarder chez moi. J'estimais qu'il était peut être temps que je prenne un cours de vie normal. Dallas T. Flynn ne sortait plus depuis la mort de sa femme. Je ne voyais plus Dakota Wayne depuis que j'avais apprit par ma soeur qu'il voyait régulièrement Scott. Mon ex-petit-ami (que je ne parvenais pas à oublier) avait donc reprit sa vie en main. Il était temps que j'en fasse de même.

Alors que j'étais assis à mon bureau, au sein des locaux de la BEC (Blythe Events Compagny), je me connectais à google pour faire quelques recherches. Senator McAllister's Office. Telephone number. Je me saisissais de mon BlackBerry, puis composais le numéro indiqué si le site. "Bonjour. Je souhaitais parler au Sénateur McAllister s'il vous plait.
- C'est à quel sujet ?
- Je suis Maât Blythe-Sheldon, vice-président de la Blythe Events Compagny. Je souhaiterais convenir d'un rendez-vous avec monsieur le Sénateur pour discuter avec lui d'une proposition commerciale qui je suis sûr ne le laissera pas indifférent.
- Je vais lui transmettre le message...
- Bien, faites donc ça. Dites lui de me rappeler au plus tard demain soir. Après il sera trop tard et mon offre sera caduque.
- Bien monsieur Blythe.
- Bonne journée à vous" Et je raccrochais.

Je n'avais pas menti, je voulais réellement proposer à un des deux sénateurs de Floride (deux sénateurs par état aux Etats-Unis) d'acheter des parts de la BEC afin d'avoir de nouveaux actionnaires. C'était une offre qui ne se refusait pas. Mais surtout (et j'étais trop fière pour me l'avouer à moi même) je souhaitais avoir un diner avec Gabriel. Qu'avait-il de mal à ça ? À part évidemment m'enticher d'un homme qui n'était visiblement pas homosexuel et me prendre une nouvelle claque de la part de Cupidon dans la gueule, comme cela avait déjà été le cas lors de ma rupture avec Scott lorsqu'il m'avait avoué qu'il m'avait trompé.

Je reposais mon BlackBerry sur un coin de mon bureau et entreprit d'étudier les nouveaux menus proposés par le Four Season Hotel - et donc par Scott... - pour les divers évènements qu'organisait mon entreprise. Mais mon attention était ailleurs. Du coin de l'oeil, j'attendais un appel du Sénateur.
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Message(#) Sujet: Re: Call me. Call me any time (8) Call me. Call me any time (8) EmptyDim 6 Déc 2009 - 1:53

    Parfois, une personne débarque dans votre vie au mauvais moment. Enfin pour vous c'est le mauvais moment, alors qu'en fait le moment n'est peut-être pas si mal choisit que ça.
    A l'heure actuel, Gabriel en était au stade "mauvais moment".

    « Maât Blythe-Sheldon ? Une proposition commerciale ? » avait-il répondu à Billy avec une froide incrédulité. « Ça fait jamais que depuis septembre que j'attends de ses nouvelles pour faire affaire... » Malgré tout, Gabriel prit une profonde inspiration avant de s'accouder à son bureau quelques instants, méditatif. Les répercussions d'actes passés, d'un "coup de poker" risqué, l'avait mit dans une situation financière délicate. Il ne pouvait pas se permettre de passer à côté d'une proposition commerciale intéressante.

    « Rappelle le. Mais pas avant demain soir, qu'il patiente un peu à son tour. Et donne lui son rendez vous. » déclara t-il avant de replonger le nez dans ses dossiers.

    Ne pas le rappeler personnellement, prendre le temps de la réflexion, autant de façons indirectes d'exprimer son ressentit vis à vis du fait que Maât ne l'ai pas rappeler lui même comme il était convenu il y a quelques mois de ça.

    […]

    Trois jours plus tard, le sénateur regardait fixement la devanture fastement décorée en cette période de fête, du restaurant de standing auquel Maât l'avait finalement convié à dîner.
    Vêtu d'un costume trois pièces aux couleurs claires, il ajusta son gilet fin, porté près du corps. Dénoua son écharpe et ôta ses gants de cuir. Son visage affichait une moue tendue au milieu de son allure altière. Comme s'il retardait inconsciemment son entrée dans l'établissement. Et un soupir plus tard, il en poussait enfin la porte.

    Il fut immédiatement accueillit par un réceptionniste zélé, qui lui indiqua que Maât Blythe Sheldon l'attendait déjà avant de le guider à leur table, qui se trouvait apparemment un étage au dessus. Les serveurs habillés avec classe allaient et venaient sans cesse et l’atmosphère de la grande salle était intimiste, les tables séparées les unes des autres par des plantes vertes et les lumières à la fois douces et feutrées. Gabriel ne put qu'admirer avec quel goût élégant Maât avait choisit le lieu de leur rencontre.

    Lorsqu'enfin il l'aperçut, assit à une table installée à côté d'une grande baie vitrée par laquelle la vue sur la ville et la nuit étoilée était absolument splendide, le jeune politicien laissa un sourire discret flâner sur ses lèvres. Il était quelque part ravi de le revoir, mais comptait bien ne rien en laisser paraitre.

    « Bonsoir, monsieur Blythe... » commença t-il en allant à la rencontre du jeune homme qui se leva pour le saluer également « Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à un dîner, encore moins dans un tel cadre pour parler affaire » Voilà pourquoi il avait tiquer avant d'entrer dans le restaurant. Franchement, parler offre commerciale et sortir les documents nécessaires au milieu des plats en plein dîner ? Son bureau aurait très bien fait l'affaire. Il prit place néanmoins face à Maât, annonçant directement la couleur « D'ailleurs je suis également surprit d'avoir de vos nouvelles...Après deux mois sans que mes agents de communication n'ai eu le moindre signe de vie de la part de la Blythe Event Company » son intonation était calme mais ferme, et le message était clair. Le sénateur n'était pas homme à courir après les autres. Si Maât désirait son attention, il allait devoir la mériter.
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Message(#) Sujet: Re: Call me. Call me any time (8) Call me. Call me any time (8) EmptyDim 13 Déc 2009 - 14:27

Et j'avais attendu... Encore et toujours. Finalement, je finis par oublier que j'attendais un appel et je terminais de travailler sur ces menus de mariage et autres célébrations. ce ne fut qu'une fois chez moi en fin de journée que je réalisais que le sénateur ne m'avait pas rappelé. Sa secrétaire avait-elle oublié de transmettre le message ? Ou peut être qu'il ne voulait plus entendre parler de moi... Après tout, je lui avais promis de lui rendre l'appareil une fois qu'il m'eut invité à boire un café après notre accident de la route. Je ne l'avais jamais fait : Scott et moi avions rompu moins d'une semaine plus tard, j'étais entré dans un état second. J'avais finalement émergé vers Halloween - où j'avais d'ailleurs recroisé le sénateur qui s'était montré plutôt froid.

Depuis, il n'avait peu de mes nouvelles jusqu'à ce que je l'appelle, pour lui proposer d'acheter des parts de la BEC par dessus le marché. Il devait penser que j'en avais à foutre de lui.
D'ailleurs, que devait-il penser ? Après tout, nous nous étions montrés amicaux et sympathiques l'un envers l'autre mais les choses s'arrêtaient là. Nous ne nous étions pas montrés particulièrement ambiguë l'un envers l'autre non plus. D'ailleurs, qu'est-ce que je voulais ? Je n'étais pas indifférent au charme du sénateur, mais est-ce que je voulais plus ? Franchement, non. Gabriel était un bel homme, mais il n'était pas homosexuel et je n'avais pas envie de perdre mon temps à draguer un homme qui ne voulait pas de moi et qui aurait l'opportunité de l'envoyer boulet. J'avais trop morflé ces derniers mois pour prendre le risque de me prendre un nouveau coup dans la gueule - littéralement ou non.



Et puis finalement, contre toute attente, il m'avait recontacté.
Je lui avais donné rendez-vous dans un restaurant chic mais cosy de la ville. J'avais choisi ce lieu parce qu'il avait la capacité de donner de l'intimité sans pour autant tirer de manière excessive la carte du romantisme. Ainsi, je gardais l'idée que c'était un diner d'affaire, bien que les bougies et la musique d'ambiance laissait sous entendre autre chose.
Vêtu d'un costard noir et d'une chemise bleue ciel, je m'installais à la table qui était réservée à mon nom, puis attendis tout en tripotant les touches de mon Blackburry pour voir les cours de la bourse et particulièrement ceux de la BEC. Ensuite, puisque le sénateur se faisait attendre, je commandais un kir framboise, puis en but quelques gorgées en l'attendant.

Bonsoir, monsieur Blythe...
Monsieur le Sénateur, dis-je en me levant de mon siège pour le saluer d'une poignée de mains ferme. Puis d'un geste de la main, je l'invitais à s'assoir en face de moi. J'arborais un sourire satisfait que j'avais du mal à faire disparaitre.
Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à un dîner, encore moins dans un tel cadre pour parler affaire. Cette remarque me mise mal à l'aise, mais il en fallait plus pour me déstabiliser. Je vous avoue qu'un bureau aurait été plus approprié mais je sais qu'un homme politique a un agenda chargé et je me disais que le seul moment de vous avoir en privé devait être le soir, pour un diner. Remarque ambiguë, mais bien placée. Elle ne le mettrait pas mal à l'aise, et aurait au mieux l'avantage de lui tirer un sourire.

D'ailleurs je suis également surprit d'avoir de vos nouvelles...Après deux mois sans que mes agents de communication n'ai eu le moindre signe de vie de la part de la Blythe Event Company.
Je suis désolé. J'hochais la tête, comme pour lui assurer que j'étais sincère. Puis je continuais sans sourire : J'ai eu quelques empêchements ces derniers mois qui auront au moins eu le mérite de m'obliger à établir mes priorités. Pas de sorties. Désolé.

Je levais ma main en l'air pour appeler une serveuse qui arriva le plus vite possible. Apportez-nous une bouteille d'un Bordeaux de Loupiac* (ces mots sont prononcés en France par Maât). La serveuse acquiesça d'un signe de tête, puis nous tendit les menus du restaurant. Tout en l'ouvrant - même si je savais pertinemment ce que je voulais commander - je m'adressais à Gabriel d'un ton calme. Je voulais vous proposer d'investir dans la BEC. Et j'avais envie de vous revoir. Mes yeux se plantèrent dans les siens, puis un léger sourire se dessina sur mes lèvres avant de rebaisser mon regard sur le menu.
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Message(#) Sujet: Re: Call me. Call me any time (8) Call me. Call me any time (8) EmptyVen 18 Déc 2009 - 2:30

    Décidément, ce Maât était un personnage bien insolite. Il débarquait dans la vie du sénateur par intervalle plus ou moins régulier de deux mois pour en disparaître comme il était venu. Comportement qui laissait croire à Gabriel qu'il représentait tout au plus une curiosité récurrente aux yeux du jeune homme, qui parfois se souvenait qu'il existait et se manifestait en conséquence quand l'envie lui prenait. Par bonheur pour l'aîné des Blyhte, ce dernier n'en n'était plus à ça près. Son frère venait de lui annoncer qu'il passerait Noël chez leur mère, le laissant seul pour les fêtes et tout aussi récemment, il y avait eu Esteban. Les propos qu'il avait tenu à l'hôpital avaient été difficiles à encaisser et Gabriel se moquait bien qu'une personne de plus n'en n'ai rien à foutre de lui. Seule demeurait Micaela sa fiancée aux yeux de tous, havre de tendresse et d'affection partagée. Toutefois l'ombre de leur jeu d'amants commençait à distiller un inévitable trouble dans leur complicité si parfaite.

    Aussi leva t-il un sourcil interloqué lorsque Maât prit la parole « Je vous avoue qu'un bureau aurait été plus approprié mais je sais qu'un homme politique a un agenda chargé et je me disais que le seul moment de vous avoir en privé devait être le soir, pour un diner. » Son bureau était privé, il pouvait très bien lui arranger un rendez vous et tous deux le savait pertinemment. Alors quel message essayait il de faire passer au juste ? Il accueillit tout de même ses excuses d'une expression quelque peu compatissante. Maât lui avait fait part de sa rupture à Halloween. Il n'était pas bien difficile d'imaginer qu'elles étaient les "priorités" auxquelles il faisait référence.

    Puis après avoir passé commande dans un français au charme typiquement aristocratique, son interlocuteur se décida enfin à lui faire part de ses intentions. « Je voulais vous proposer d'investir dans la BEC. Et j'avais envie de vous revoir. » Le regard brièvement appuyé, mêlé d'un sourire complice. Dieu que cet homme était troublant. Gabriel profita de l'arrivée de la carte pour s'y dissimuler un instant en laissant vagabonder ses yeux sur la calligraphie stylisée des divers menus proposés. Le jeune homme avait la fâcheuse manie d'être constamment sur ses gardes. Question de survie dans le monde d'un homme qui menait sa carrière de front tout en gérant les chantages simultanés de deux femmes, les secrets diplomatique d'une troisième, ainsi que l'acharnement d'un flic qui ne rêvait que de le faire déchoir de son trône de sénateur. Autant de guerres quotidiennes qui faisait de lui un être méfiant et inaccessible. Bien qu'il n'en laissa rien paraître, basculant plus confortablement au fond de son siège avec souplesse, un fin sourire tranquille jouant sur ses lèvres sensuelles. Le sénateur reprenait les choses en main et il le faisait avec superbe. « Moi qui ai toujours entendu parler de la BEC comme d'une entreprise familiale. J'étais loin de m'attendre à ce genre d'offre. » Il déposa la carte sur la table avant de lever vers Maât deux billes azurées, luisantes d'un intérêt non feint « Et vous vouliez me revoir ? Vraiment ? Occuper les pensées d'un homme tel que vous, voilà qui est flatteur. » Sa voix s'était faite plus grave, plus chaude. Teintée d'une impatiente curiosité.
    Sous le masque, il était des plus déconcerté. Qu'est ce qu'un homme comme Maât -qui il fallait l'avouer, avait tout pour lui et pouvait s'offrir la compagnie de qui bon lui semblait- pouvait bien vouloir à "Gabriel" ? Au sénateur, il comprenait. Mais là, il était également question de l'homme.
    Il poursuivit néanmoins sur sa lancée, s'humidifiant doucement les lèvres. « Et pour quelle raison désiriez vous me revoir, si ce n'est pas uniquement pour affaires ? »
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Message(#) Sujet: Re: Call me. Call me any time (8) Call me. Call me any time (8) EmptyJeu 24 Déc 2009 - 23:10

Il ne me fallut pas beaucoup plus longtemps pour comprendre ce qui m'interpellait chez Gabriel McAllister, et ce qui lui donnait - à mes yeux - autant de charme; le Sénateur n'était pas prévisible. Ses actions, ses paroles n'étaient pas des interactions que l'on pouvait facilement prévoir et c'était pour cette raison que j'étais comme attiré vers cet homme. Ce n'était pas totalement physique - oui il était bel homme - mais c'était aussi... comment dire ? tout ce que je détestais était représentait chez Gabriel. Je ne supportais pas être sans contrôle de toutes les situations, je ne supportais pas qu'on me tienne tête, et je ne supportais pas qu'on me déstabilise. Alors que Gabriel prenait comme un plaisir à faire toutes ces choses.

Moi qui ai toujours entendu parler de la BEC comme d'une entreprise familiale. J'étais loin de m'attendre à ce genre d'offre.
La BEC est effectivement à l'origine une entreprise familiale. Mais ce n'est pas à vous que je vais apprendre que nous somme dans un contexte économique difficile et il faut faire des concessions. Et puis la BEC est devenu une société internationale, toujours cotée en bourse. Aujourd'hui, je veux élargir les horizons de la société pour la rendre encore plus prospère. Et ma mère, la président de la société, n'est pas contre cette idée. Voilà pourquoi je vous proposais d'investir. Je venais de faire mon petit speach commercial afin de vendre les mérites de ma société, et je me doutais bien que je l'avais fait avec brio. Après, cela ne voulait pas nécessairement dire que j'allais obtenir la signature de Gabriel en bas d'un contrat. Et puis, pour un sincère, ce n'était pas le but premier de ce diner.

Et pour quelle raison désiriez vous me revoir, si ce n'est pas uniquement pour affaires ? me demanda-t-il en humidifiant ses lèvres, leur donnant un rosé brillant attirant.
Parce que vous m'intriguez monsieur le Sénateur, je me surprenais à jouer cartes sur table. Je m'attendais déjà à me prendre un mur dans la gueule, ou un coup bien placé entre les deux yeux envoyés par un hétérosexuel blessé dans son égo. Et puisque je vous devais un rendez-vous que je ne vous ai jamais proposé il y a plusieurs mois de ça, je me suis dis que j'allais me rattraper en vous invitant à dîner... En clair, il pouvait toujours se lever et quitter le restaurant, ce qui m'aurait suffit pour me faire comprendre que j'étais en train de lui faire des avances complètement dans le vent et de manière stupide.
Mais le voir rester devant moi ne signifierait pas non plus qu'il n'était pas insensible à mon charme. Après tout, il avait peut être tellement d'ouillères devant les yeux qu'il ne voyait pas où je voulais en venir et qu'il ne saisissait pas le sens de mes paroles.

En attendant sa réponse, je me surpris à penser à Scott et à me demander ce qu'il penserait s'il me croisait ici, en compagnie d'un autre homme. Serait-il blessé ? Autant que je l'avais été blessé le soir où il m'avait avoué qu'il m'avait trompé ? Je me passais la main dans les cheveux rapidement, comme pour chasser cette pensée de mon esprit et pour me concentrer sur mon dîner avec Gabriel.
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