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 ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end)

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‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) Vide
Message(#) Sujet: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptySam 24 Oct 2009 - 15:51

      ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) Mini_091024023610176252 ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) Taylor-17
      ‘‘ (...) une bonne raison et la vraie raison ! ’’
      (c)bleeding_light - this_madness (lj)
      Esteban Carson & Neal Rowlands
      devant l'hôtel - parking


      On ne pouvait pas dire que Neal Rowlands se fasse énormément d’amis depuis son retour. Comme il cherche à faire l’inverse de se désir profond qu’il refoule depuis son enfance - il a des tas d’ennemis qu’il ne pourrait pas compter sur les doigts de ses deux mains. Médisant et d’une ironie flagrante, il lui arrive si souvent de se battre comme un chiffonnier. Mais malgré tout il garde cette classe et ce charisme à tout épreuve - avec sa mine si souvent enfantine qu’on lui pardonne à chaque fois - ou presque. Esteban Carson ne déroge pas à cette règle. Pourtant ils avaient étés si proche plus jeune, si copains. Avouons tout de même cette très légère jalousie qui émanait des deux garçons - mais c’était une chose tout à fait normal. On est toujours à la recherche de l’impossible et nous tentons si souvent de l’obtenir - au détriment de l’autre comme si tout nous était égale. Ça l’était pour Neal du moins ! Ils se ressemblent tellement qu’ils n’auraient jamais pu être autre chose qu’amis. & pourtant, rien n’aura suffit. Tout à commencer le jour où Neal - en deux mille deux - déménagea sans avertir quiconque - sauf Victoria Blythe. Et si Esteban venait à l’apprendre - ce n’était pas une chose qui étonnerait Neal en passant - il lui en voudrait bien davantage d’avoir privilégier sa meilleure amie au détriment de ses deux meilleurs copains, non ? Mais vous voulez savoir une chose ? Neal s’en moque ! Neal a toujours su bâtir une forteresse autour de sa personne pour ne pas être facilement touché - et malgré les rares missiles, on peut partir dans la conclusion qu’ils ont étés peu à toucher le but. Celui de la destruction d’un homme. Et depuis son retour tout est parfaitement clair : ses deux anciens amis - dont Esteban Carson - lui en veut terriblement au point de tout mettre en œuvre pour le ridiculiser, l’énerver et le faire sortir de ses gongs. Si tel était son but, le jeune homme devait reconnaître que Carson l’avait touché de plein fouet. Si au contraire il n’en avait jamais voulu ainsi : et bien il a lamentablement échoué sa mission et il payera les conséquences, sous n’importe quel prix. Le plus élevé est d’ailleurs celui qui est conseillé !

        Flash back - chez Neal Rowlands ( apple road )
        Mon frère m’a très souvent répété quand je n’étais qu’un gamin - pressé d’aller en cours pour faire le pitre à l’école - qu’il y a des matins, on ferait mieux de rester coucher ! Et je crois finalement, qu’il n’avait pas tord. Nous avons l’impression que les journées s’enchaînent et se ressemblent presque. Sauf à un détail prêt : la découverte du passé ! Nous avons tous des facettes à cacher, des comportements qu’on ne voudrait pas voir s’exposer au grand jour. On a peur de ce que sera demain, si jamais certaines choses sont dévoilées. Alors on passe notre temps à fuir, à n’être qu’un lâche - jusqu’au jour où la fuite nous semble impossible. Notre passé nous rattrape toujours, et ce qui que nous soyons ! J’en suis - moi Neal Rowlands - conscient. Alors je cours, m’essouffle espérant que je tiendrais le coup. Mais pour combien de temps ? Je voudrais tellement être différent de l’image que je renvois, que finalement ma vie n’est tissé que dans un simple mensonge. Et je me mens à moi-même également. Je ne m’en plains pas, mais je crains juste qu’on recherche mes failles. Et certaines personnes semblent être si proche du but, que j’en étais énervé. Je m’étais bagarré avec la boite aux lettres comme si elle semblait être la coupable - je n’avais pas réussi à maintenir ma rage, tout simplement. Pourtant ce matin la, je n’avais pas été frustré par un voisin ou un habitant, je n’étais pas sorti hors de la maison pour faire court avant ce courrier. J’avais passé toute ma soirée - la veille - à boire. Et qui s’était amplifié depuis la disparition d’une certaine amie. C’était une chose habituelle chez moi, depuis un certain temps maintenant. Et malgré mes habitudes de bars, j’avais préféré rester seul, sans compagnie et avait demandé à mon cousin, Mahone de quittait la maison juste pour une soirée. Il n’avait pas cherché à comprendre pourquoi et s’était exécuté sans peine. Il est comme moi : il a toujours eu ce besoin de sortir, de ne pas se retrouver enfermé entre quatre murs. Et ouvrant la boite aux lettres, c’était un geste machinal, et où je ne m’étais pas préparé à voir ces horreurs. Deux photos. Celle de Victoria Blythe, dans une tenue inappropriée. Légère devrais-je précisé ?! Poussé par une forte fièvre, je m’étais bien trop emporté sur la boite aux lettres qui ne m’avait rien demandé. Si sur le moment, j’aurais frappé le premier passant qui serait venu me parler - au jour d’aujourd’hui ce n’est plus le cas, rassurez-vous. Sans savoir d‘où cette force me venait, j‘arrivais malgré tout à monter les quelques marches pour rejoindre la maison et à claquer la porte une fois à l‘intérieur. Elle était vide, du moins personne à l‘intérieur, Mahone avait sans doute passé le reste de la nuit à l’hôtel et ne rentrerait qu’en fin de matinée ou même d’après-midi - je ne pouvais que m‘en prendre qu’à moi-même. Et pourtant cette idée avait tendance à me faire reculer à grand pas. Je pris sur mon passage ma veste et sorti de la maison une nouvelle fois, refilant un dernier coup contre cette maudite boite aux lettres. Les photos en poche, je les garderais désormais très précieusement - comme si c‘était la preuve de mon inculpabilité prochaine. Comme si à l‘heure actuel mon seul remède était le sport, je me mis à courir pour rejoindre la salle de sport. Un moyen de pouvoir se défouler que de faire de la boxe par exemple. & finalement ce n’est pas bien grave - nous savons comment tout va se terminer : je retrouverais le coupable et je frapperais là où ça fera mal mais devant son nez, histoire de le narguer et qu’il sache que c’est moi !


      Neal était ses derniers temps à fleur de peau. Ce qui ne signifiait pas qu’il se plaignait ou qu’il serait prêt à renoncer à sa solitude, juste pour le plaisir de se sentir apprécier au moins durant quelques secondes - mais plutôt qu’il s’énervait très vite. Et sans vraiment avoir besoin d’explications. Il ne pleurait pas sur son sort, en sachant qu’il devait se relever - mais il avait surtout cette envie de vengeance. Il devenait de plus en plus dur avec les gens l’entourant, ne supportant pas le moindre faux geste. Il s’était relaté toutes les personnes susceptible d’être le coupable de ses photos ratées qu‘il avait gardé précieusement. Mais son choix s’était désespéramment arrêté sur deux têtes masculines. Sans savoir d’où lui venait cette intuition - chose qu’il n’avait jamais eu : plus jeune, il préférait laisser ça pour Vicky qui se faisait un plaisir de lui donner le chemin à suivre, toujours dans une diplomatie requise. Mais avec le temps, il avait appris à devoir se gérer seul devant les soucis - chose qu’il aimait avoir ! Il ne savait donc pas si c’était une bonne idée. Mais aucun doute, c’était SON idée. Son bras installé confortablement sur l’accoudoir de sa voiture qu’il venait tout juste de réparer, il réfléchissait aux éventuels camarades susceptible d’avoir oser toucher le point faible du jeune homme. Combien connaissent son amour irréprochable pour Victoria Blythe ? Trop peu, malheureusement pour ses deux anciens amis. Une liste était sur le siège passager, écrit de son écriture si lisible et tout en accélérant, il y jeta un regard comme si il cherchait à l'améliorer :
        Spoiler:

      Il avait barré tous les noms des personnes dont il remettait en cause la raison de leurs actes. Bien que la liste ne soit pas complète, il s’était seulement arrêté à ses noms car il savait déjà qui aurait pu - ou non - commettre l’irréparable. Sans savoir pourquoi il était certain de connaître les deux noms qui s’étaient pris un malin plaisir à lui envoyer ce courrier, il avait rassembler ses derniers jours, toute son intelligence et sa manipulation pour tirer le moindre faux pas, la moindre idée de contre attaque envers Duncan Thomas & Esteban Carson. A ses yeux aucun doute, ils étaient complices ! Les trois mousquetaires étaient devenus Charlie et Chaplin. Deux fugitifs en quête d’un chemin - en l’occurrence le mauvais pour s’en prendre à l’un des leurs et l’attaquait de cette façon. Eux qui avaient provoqué Neal dans un duel excitant n’avaient désormais plus de choix que de riposter. Mais Rowlands ne la jouera pas comme eux - pas comme des lâches de cette espèce : le serpent attaquera en face ! & son venin semble mortel…

        « Monsieur Carson, vous devriez regarder par la fenêtre, il y a une chose étonnante… Une personne - le coursier - tapa à la porte de la chambre d‘hôtel de Esteban Carson pendant que sa voix s‘éleva de l‘autre côté de la pièce. »

      Il était tôt le matin - enfin tôt pour Esteban Carson. Neal ne savait pas ce que son ancien camarade faisait ici, peut-être y avait-il passé la nuit avec une charmante demoiselle et auquel cas sa réputation risquerait d’en prendre un coup. Et pourtant loin était ce souci à ses yeux. Le coursier avait parlé sur un ton posé et calme, comme si c‘était juste une demoiselle qui passait dans la rue, ou comme si il n‘y avait rien de grave en soit. Bien sur ça ne l‘était pas forcément dans le sens propre - ce n‘était qu‘une bagnole après tout. Mais ce n‘était pas n‘importe quelle voiture - et la, est une différence. Cet homme - payé par Neal pour lui dire de regardé par la fenêtre - était reparti après avoir, avec un large sourire, regardé le spectacle - ces choses ne sont pas des cas habituels. Et c’était peut-être même la première fois qu’une personne se montrait en public et devant ses yeux - parce qu’il connaissait suffisamment le propriétaire pour savoir que la riposte était obligatoire. Tout comme Rowlands le savait également - et c’est-ce qu’il attendait depuis la découverte de ce courier. Après tout, Esteban a cherché la guerre et Neal lui a promis de la lui faire - et aujourd’hui n’est qu’un début à tout… A savoir où il avait pris son objet et surtout si ce geste était imprévisible ou calculé… Et qu‘elle sera la réaction de monsieur Carson voyant Neal se tenir devant sa voiture avec la batte en main. Le jeune homme releva lentement la tête, le coursier avait été rapide et dans un sourire victorieux, Neal fit signe à Esteban de regarder son unique vitre : la vitre avant - une dernière fois - avant de saisir sa batte et de donner le coup fatal. Un bruit de verre retentit alors que Carson avait crier en même temps… Les pneus étaient déjà dégonflés et les serrures forcées alors qu‘il n‘y en avait pas besoin puisque c‘était une décapotable et que finalement, aussi belle qu‘elle était - on pouvait rentrer facilement dans ce genre de voiture. Elle était également aussi vide que possible : notamment la boite à gant qui fut fracturé. Ouais, la belle décapotable rouge flamboyante de Monsieur Carson n‘est plus qu‘un déchet de plus. Neal attendait de pied ferme le jeune homme, il était venu sans sa voiture qu‘il avait laissé non loin de la, sur le parking de la salle de sport. Mais n‘aurait jamais cherché à fuir, pas aujourd‘hui, pas après cette si belle situation. Alors que son ami s'apprêtait à le rejoindre, Neal s'était autorisé à prendre place dans la décapotable - ou dans ce qui restait. Les mains et ses fesses sur le capot arrière, les pieds sur les sièges en cuire, il arborait un sourire mielleux et détaché. Un visage dès plus énervant, autant avouer les choses telles qu’elles sont. Il semblait attendre patiemment son ‘ami’. Échec et mate Esteban


Dernière édition par Neal Rowlands le Ven 27 Nov 2009 - 20:50, édité 2 fois
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‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) Vide
Message(#) Sujet: Re: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptyLun 26 Oct 2009 - 18:52

    Une semaine auparavant, Esteban avait fait vœux d’abstinence pour 7 jours. Ça semblait complètement idiot, mais il s’était d’une certaine manière senti totalement responsable de la mort de Deborah Penright. Il s’était effacé lors de son enterrement, avait maudit Jack Wagner en crachant sur ca tombe. Esteban n’avait rien saisi de toute leur querelle lors du gala de charité des Blythes, préférant même de n’avoir rien dit. Il aurait pu se jeter d’un geste ultime, comme pour jouer aux héros… mais il n’était plus un enfant. Il n’était pas Batman au fond. Et une balle dans le corps, c’est mortel. Ou laid. Et douloureux. Tout ce qui lui revenait c’était se règlement de compte… et lui qui était immobile à ne rien faire. Deborah avait été une très grande amie d’Esteban. Sa mort amenait qu’à un seul soulagement, celui où il n’était plus que le dernier porteur de leur secret et qu’il l’amènerait dans sa propre tombe. Les 7 jours écoulés, résultants de visites plus que fréquentes à la salle de gym, Esteban avait décidé qu’il était temps de recommencer son train-train quotidien. Ramenant une belle inconnue à la sortie d’un bar, choisissant l’hôtel au profit d’un autre lieu qui aurait été trop loin... ou encore trop intime. Les histoires de passage ne devaient jamais trop en révéler. Et quitter le matin était toujours plus facile. Et plus anonyme. Au matin, il s’était réveillé seul. À son plus grand plaisir. La nuit dernière avait été un plus qu’un succès alors qu’il était certain que son vœux d’abstinence y était pour quelque chose. Ce fut le genre de chose qui lui passa par la tête d’émettre l’hypothèse que plus l’abstinence comporte des jours… puis la nuit est torride. Prenant conscience par la même occasion qu’il était complètement décoiffé, il décida de profiter des biens faits de l’hôtel vidant lentement la réserve d’eau chaude de la douche. Puis ses pensées divaguères sur son horaire des jours à venir qui serait extrêmement chargé puisque son employeur avec décrocher un gros contrat un peu partout. Ce qui voulait dire pour lui : beaucoup de voiture, beaucoup de plongée, pleins de jolies créatures toutes fraîches. Revêtant un jeans, Esteban sursauta doucement alors qu’il entendit quelqu’un l’interpeller l’autre coté de la porte d’entrée. «Monsieur Carson, vous devriez regarder par la fenêtre, il y a une chose étonnante…» Bien qu’il fût de nature curieuse, il se surprit à se méfier. D’abord que pouvait-il y avoir d’étonnant par la fenêtre pour qu’un employer de l’hôtel grimpe les 3 étages pour simplement lui dire tout ça? Laissant l’autre partir sans plus d’explications, Esteban s’approcha de la fenêtre en étirant les rideaux. Il lui fallut quelques secondes pour orienter ses yeux vers le bon endroit et de faire le déclic nécessaire pour réaliser ce qui clochait dans se décor simpliste. D’abord il aperçut sa décapotable au rouge vif dans un état si pitoyable qu’il avait l’impression que ça bouche venait de s’écrouler sur le sol. Un peu comme ses personnages de cartoon. Il n’eu même pas le temps de se questionner sur la cause ou encore la personne qui avait causé tous ses dommages. Un mouvement près du pare-brise le fit écarquiller les yeux alors qu’il vit le bat de baseball s’élancer dans les airs tels un triomphe... et s’abattre violemment, provoquant une pluie de verre brisé. Situation pour le moins inattendu et pour le quel, il était complètement impuissant... Esteban ne s’était pas empêcher de lancer un cri même si ça n’aurait aucun effet. Il n’avait malheureusement pas les pouvoirs d’arrêter le temps ou d’inverser des situations. La surprise fit place à la réalisation de quelque chose. Ou plutôt de quelqu’un. Même d’aussi loin il était capable de le reconnaître. Cet enfoiré de Rowlands avait semble-t-il découvert sa petite provocation.

      Flash Back - Devant les grilles de l’université avec Duncan Thomas.
      Si des gens avaient observés avec recul les raisons et intérêts, qui avaient motivés Esteban, bien peut aurait pu comprendre quelque chose. Pourquoi est-ce qu’il était assez idiot pour ne pas tourner finalement la page? Pourquoi encore avait-il décidé de s’amuser en provoquant Neal Rowlands de manière aussi flagrante? Trop de raisons, peu de réponses. Mais Esteban n’était pas un idiot. Ou du moins, pas totalement. Son coup avait été calculé avec tout ce qu’il avait facilement deviné de son ancien ami. De son ancien meilleur ami. Celui avec qui, il avait partagé beaucoup… sans rien partager. N’étais-ce mieux ainsi? Les choses sont bien plus délicieuses lorsqu’il faut déterrer bien des choses pour atteindre l’autre. Pour briser cette carapace, se masque. Et Neal était Faible. Elle le rendait complètement mou et obséder. Au point où à bien y repenser, Esteban sentait une aversion pour Victoria Blythe. C’était à ne pas s’étonner, s’il n’avait aucun regret à l’utiliser pour mettre Neal hors de lui. Et ça marchais! Ce n’était que quelques photos après tout. Précisons, qu’il avait eu d’abord l’envie irrésistible de créer des affichettes avec ses photographies de Victoria et d’engager des gamins pour les collées un peu partout dans la ville. Il était suicidaire… mais pas à ce point.

      -Si on te pose quoique ce soit à propos de photos mystérieuses qui sont apparues dans la boîte aux lettres de Neal… Tu ne sais rien à propos de ça, okay?
      -Je n'en sais déjà rien, et je ne te balancerais pas, t'as trouvé quoi comme façon de le mettre hors de lui ? Blythe ? Bravo mec! Il n'a toujours pas fais le lien avec toi ? demanda Duncan avec un sourire complice.

      -Non. Je crois que Rowlands vas faire le tour de ses ennemis avant de comprendre que j’ai eu cette brillante idée. En même temps, j’te souhaite qu’il ne te tombe pas dessus en croyant que c’est de ta faute. Je suis un bon photographe quand il s’agit de photographier de jolies créatures.


      Son complice était finalement au courant. Esteban avait préférer prévenir Duncan, au cas où celui-ci recevrait ce qui lui reviendrait. Il connaissait assez Neal pour savoir qu’il ne resterait pas sans répliquer. Il ne restait plus qu’à entendre des nouvelles du principal intéressé. C’était avec un sourire qu’il attendait que celui-ci réplique. La riposte était inévitable. Neal lui ressemblait assez pour qu’il sache lui-même qu’il ne le laisserait pas oser l’attaquer de cette manière. C’était d’un ridicule. Esteban pourtant commençait à apprécier cette rivalité, sans bien sur réaliser tout ce qu’elle contiendrait. Cette rivalité amenait tout de même Neal à répliquer et ainsi Esteban pouvait maintenir l’illusion qu’ils partageraient quelque chose ensemble. Peut-être plus une amitié mais la rivalité semblait hors et déjà ce qu’ils s’étaient préparer pour. La rivalité semblait être plus facile à porter.

    Esteban devait avouer que Neal l’avait pris de court. Il avait imaginé comment Neal aurait réagit et ce qu’il aurait fait comme répercutions. D’abord, il avait presque attendu à certains moments que Neal débarque chez lui pour lui demander les copies originales des photos de Victoria. Malheureusement pour Neal, Esteban ne lui aurait pas fait cette faveur, bien évidemment. Il avait sinon imaginer que Neal l’attende au détour d’une allée d’épicerie et lui saute dessus en lui demandant des explications. Ou encore qu’il trouve des photos tout aussi compromettantes contre lui. Bien que lui-même se demandait quelles photos pourraient bien le mettre hors de lui? Ou encore qu’il se sente menacé? Mais non, malgré tout ça… Carson avait pas imaginé que son taré d’ancien meilleur ami oserait bousiller sa voiture à coup de bat de baseball. Si une des principales qualités d’Esteban était qu’il n’était pas rancunier, il semblait qu’il était bon pour changer. Comment réussir à expliquer à son employeur qu’il allait devoir sans doute louer une voiture et qu’il n’était même pas certain d’en trouver une aussi vite. Ou encore, comment allait-il bien pouvoir se payer une voiture avec tous ce qu’il avait déjà à payer? Cet enfoiré venait de démolir une voiture très chère aux yeux de Carson. Enragé, Esteban traversa la chambre d’un pas rapide sans prendre le temps d’enfiler un chandail ou encore de prendre ses clés. À quoi servaient-elles maintenant que sa belle voiture était devenue une poubelle ambulante? Il claqua la porte de l’hôtel sans même se soucier de l’air frustré d’une femme de chambre qui se trouvait dans le couloir. Esteban se faufila entre les rares passants de l’étage pour se retrouver dans la cage d’escalier. Il dévala les marches 4 à 4 s’arrêtant une seconde face à une hache de secours installer au mur possédant la notice ‘’En cas d’urgence’’. La seconde d’après il continuait sa descente folle des escaliers pour se retrouver à l’étage principal. Il n’était pas assez cinglé pour empoigné cette hache et se pointer devant Neal. D’abord il se serait sans doute fait arrêter par le personnel de sécurité présent à l’intérieur de l’hôtel. Un type frustré avec une hache en main n’avait pas tous les éléments gagnants pour un comité d’accueil chaleureux. Donc il traversa les portes d’entrées de l’hôtel en les repoussant fortement comme s’elles étaient le dernier obstacle entre lui et son rival. Décidément il avait eu raison après la visite chez Neal, avec Duncan. Ils ne pourraient plus reculer. Quelques pas encore et il se retrouva face à un Rowlands souriant. Il était bien sur évident que celui-ci était fier de sa riposte. Et voir un Esteban en colère, points serrés augmentait son plaisir. Esteban était hors et déjà pris dans le dilemme d’emprunter la voiture d’un quelconque passant et de passer sur la carcasse de Neal quand il lui aurait défoncé le crâne. Pour l’amitié on repassera.

      -J’arrive pas à croire que c’est tout ce que t’a trouver.


    Ce n’était peut-être pas la phrase la plus convaincante qu’il avait trouvé à dire, étant donné l’état qu’il était mais il le pensait. Hors, il hésitait comme un idiot à sauter sur Neal. Non pas parce qu’il avait peur, loin de là. D’un geste impulsif, Esteban rejoignit Neal sur la carcasse vide de sa voiture et l’empoigna par le collet pour le faire basculer à l’intérieur sur les sièges de cuir. Et le coup ne se fut pas attendre qu’Esteban apposa son poing sur le visage de Neal, avec force. Tant qu’à régler les comptes, il allait sans se retenir rendre le coup de poing que celui-ci lui avait donné quelques jours auparavant. Plus en colère que son habitude raisonnable, Esteban plaquait Neal vers les tapis de la voiture cherchant à râper son visage dans les éclats de verre. Esteban aurait presque pu le félicité tellement qu’il était fâché, sa ne changerais absolument rien au fait qu’il allait le démolir dans cette même voiture. Neal Rowlands payerait pour cette voiture et dans tous les sens du terme. Maintenant la guerre était un peu plus officielle.
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Message(#) Sujet: Re: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptyMer 28 Oct 2009 - 21:20

    Qu’il l’accepte ou non, Neal a été largement plus brillant sur ce coup. Et à vrai dire, il n’a pas pour connaissance d’avoir autant jubiler intérieurement qu’à l’instant présent. A ses yeux, Esteban est un être insaisissable. On a souvent dis que Neal était mystérieux et qu’on ne comprenait pas toujours son but, mais il n’avait aucune difficulté à renvoyer la balle à son ancien ami. Pour cette unique raison, Neal pourrait lui tirer son chapeau, car si il y a bien une chose qu’il ne supporte pas, c’est de se faire prendre au dépourvu. Et depuis tout petit, il a donc l’habitude de surveiller tout un chacun, histoire de connaître les petits points forts, pour se servir d’eux - mais également et surtout, les points faibles pour mieux tirer les bénéfices si nécessaire. Autant dire que son caractère de silencieux et de solitaire lui permet d’affronter énormément d’épreuves, car la où certains échouent, Neal lui remporte haut la main le combat - due à son observation sans faille. Mais il ne fait pas qu’observer, il n’hésite pas une seconde à agir envers et contre tous si il le devait. Parce qu’il sait bien que certains ne font qu’émettrent des hypothèses et rêvent de leur vie, au lieu de vivrent leur rêve. Neal lui, c’est tout l’inverse et si il observe ce n’est pas seulement par timidité ou pour rester dans l’ombre des acteurs - mais pour agir quand tous les facteurs lui seront favorables - au risque de faire des ennemis, au risque d’être excité parce qu’il vit dangereusement. Et Neal devait avouer que Carson n’était pas une personne très fiable, sur qui on arrivait facilement à connaître certains détails croustillant de sa vie, ennuyeux pour son avenir, sur sa réputation entre autre... C’était dû probablement parce qu’ils n’ont jamais réellement apprit à se connaître. Ils restaient ensemble car ils avaient un ami en commun : Duncan Thomas. Parce que oui, Neal se foutait bien de savoir si il pouvait compter ou non Esteban dans ses amis, soyons franc ! C’était bien la, le cadet de ses soucis, qui plus est il n’a jamais eu confiance en cet homme et malgré qu’il n’avait pas pour habitude de suivre son instinct - il n’en demeurait pas moins méfiant envers ‘l’ami’ de son ami. Peut-être qu’inconsciemment, il pouvait ainsi garder un œil sur Esteban et notamment garder loin de lui l’idée de vouloir qu'il se fasse Victoria Blythe. Il pouvait maîtriser la situation en tâtant le terrain de façon innocente - parce qu’avouons les choses telles qu’elles sont, étant plus jeune qu’eux; Neal a souvent été vu comme le moins pire des trois, le plus sympathique - celui où on irait plus facilement vers lui. Celui ayant vécu moins durement que les deux autres - et par conséquent celui où le stratagème pourrait reposer. & pourtant méfiez-vous des apparences… Mais avouons les choses telle qu’elles sont : Esteban & Neal n’ont jamais étés proche l’un de l’autre et ne le seront jamais ! Dans le fond, ils se ressemblent assez, là n’est pas la question. Mais peut-être qu’ils se ressemblent trop au point de n’avoir jamais réussi à communiquer. Peut-être qu’ils n’ont jamais cherchés à comprendre l’autre non plus. Ils aiment tous les deux avoir le regard porté sur eux, comme si ils avaient souffert du regard extérieur, comme si ils en avaient manqués. C’était le cas pour Neal Rowlands - reste à savoir pour Esteban. Et même si le jeune homme reste encore un mystère pour Rowlands, il n’empêche qu’il était choqué de voir sa voiture dans cet état. Le cri poussait par ce dernier n’en était que la preuve. Et Neal en était parfaitement conscient. Il avait eu là, l’idée de l’année, l’idée du siècle !

    Assis sur la voiture, il arborait une mine heureuse et souriante. Si presque que ce n’était pas lui. Ses rares amis ne pourraient pas le reconnaître, lui ne se reconnaissait même pas, c’est pour dire ! Il était trop souvent imbus de lui-même, au point de n’accorder que de rares secondes à ses ennemis. Il était bien trop solitaire et sauvage pour aller vers des lieux fréquentés. Il était bien trop introverti, pour laisser si facilement ses humeurs se dévoilaient sur son visage mate. Il était pourtant heureux ! Il avait fixé durant ses dernières secondes la porte du hall comme si il était certain que Esteban viendrait le retrouver. Malgré qu’il ne connaissait pas vraiment ce garçon dans les détails prêt, il en savait assez sur lui pour savoir qu’il viendrait et lui en collerait une ou deux - selon les répliques cinglantes de notre Rowlands. Et autant jouer le jeu, il ne comptait pas y aller de main morte. Quelques secondes de patiente et voila enfin l’homme à abattre dans son champs de vision, ce qui visiblement ne fit qu’augmenter l’adrénaline. Il n’avait pas peur, ni craignait le jeune homme - seulement il avait tellement attendu ce moment qu’il ne s’imaginait pas devoir le vivre à l‘instant même. Tout se passerait probablement trop vite et il finirait par regretter d’avoir été trop sympathique - comme à chaque fois. Il s’était imaginé de nombreux scénarios - tous autant farfelus les uns que les autres - mais aucun n’avait été à cette hauteur. Aucun n’avait été si intense, si provocant qu’actuellement. C’était bien le mot recherché : provocation. Il avait mit autant de temps à répondre à son attaque - car il lui fallait une idée originale, une idée encore jamais exploitée par les mousquetaires, l‘idée que tous les habitants auraient pu avoir mais que personne n‘a eu ou n‘a franchie la limite. Au temps de nos trois adolescents encore amis, ils aimaient être le mal en personne, s’amusant à embêter les nouveaux de la ville ou les plus jeunes de l’école - et affronter les grands frères de ses derniers à la sortie. Mais cette activité était surtout destinée pour Duncan & lui-même, Esteban lui préférait draguer les demoiselles. Mais il y avait bien une activité où ils étaient tous les trois sur la même longueur d’onde : sous entendre certaines choses face à la prof de math dans le couloir de l’école ou face à la surveillante quand ils étaient en heure de colle et si ils auraient étés dans la même classe, ils auraient probablement tous étés renvoyés. Car si certains se donnent dans l’art du cirque, d’autres jouent parfaitement bien le rôle de ‘bon public’. Mais la réputation qu’ils se faisaient étés surtout destiné en dehors de l’enceinte scolaire - où il régnait dans les quartiers avoisinant. Malgré la jalousie et la haine qui s’était installée entre eux - Neal gardait de bon souvenir de son enfance - ce qui le pousse parfois à y repenser même si il se l’interdit. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne regrettait rien, sachant parfaitement qui était celui qui a déclaré la guerre en premier. Et Neal Rowlands ne fait que répondre aux attaques, c’est aussi simple à comprendre !

      ‘‘J’arrive pas à croire que c’est tout ce que t’a trouver, il tentait de ne pas laisser ses émotions l’envahir, en vain. ’’

    Le regard amer, son visage blême laissait Neal souriant. Il était aussi débile qu’il l’avait pensé. Comment avait-il pu penser que Neal ne soit capable que d’agir avec ses poings ? D’un point de vu externe, ce comportement semblait logique, voir répétitif, mais pourtant Esteban le connaissait suffisamment pour savoir à peu près ce qu’il adviendrait de lui ? Apparemment non. A quoi bon avoir passé des années ensemble si ils ne sont pas capable au jour d’aujourd’hui de savoir ce que l’autre est capable - ou non - de faire ?! Neal en serait presque offensé ! Agir avec les poings aurait été si prévisible - trop même. Et surtout, intelligent comme il est - il savait bien que ce serait peine perdue - une bataille sans fin. Il n’était pas certain d’ailleurs qu’elle aura un jour une fin. La trêve sera proclamée dès lors qu’un d’eux meurt. & en attendant, Neal devra survivre sans tomber dans les pièges de ses anciens camarades. Mais pour l’estime de chacun, si il y avait une mort à prévoir pour l’un d’eux, sans aucun doute devra-t-elle être mené par son adversaire favori et non une mort banale et qui n’aurait aucun sens. Esteban semblait hésiter, il n’était pas très sur de ses choix, de ses actes. Avait-il peur de la présence du public - malgré que les habitants ne semblaient pas plus choqués que ça ? Peut-être parce qu’ils étaient habitués à voir ce genre de scènes dans leur ville ? Peut-être le vivaient-ils régulièrement ? Ou peut-être avaient-il reconnu Esteban Carson & Neal Rowlands et ils savaient ce qui attendrait le parking de cet hôtel et cette rencontre. Peut-être même qu’ils s’en foutaient royalement et que deux mecs pouvaient s’entretuer devant eux que ça ne leurs feraient ni chaud ni froid - tant qu’on ne vienne pas les déranger ?! Ils sont peut-être comme Rowlands : des êtres indifférents aux malheurs des autres… Malgré l’inquiétude qui se lisait sur le visage de son collègue, Neal était à l’affût de chaque mouvements comme si il voulait les éviter - et c’était le cas. A vrai dire, il avait parfaitement compris la manigance de Carson - qui hésitait pour mieux attaqué par surprise. Il était expert dans cette matière ! Celui-ci se jeta sans retenue sur Neal, tentant de le faire basculer. Esteban sur son camarade, ils se vouaient à un combat où l’habileté était requise. Malgré tous ses efforts, Esteban gardait le contrôle. Ce qui entraîna une motivation supplémentaire pour le mettre à terre. La tête au bord du siège, ses cheveux d’un brun soyeux effleuraient les bouts de verres. Mais ce n’était pas ça qui l’empêchait de rompre la bataille que se menaient les deux adolescents - comme si leurs vies en dépendaient ! Il en mourait si il le fallait mais il mourait en combattant, et non en fuyant. Ses deux mains étaient portés sur le cou de Carson alors que ce dernier faisait tout pour éviter l’étranglement. Une de ses mains vînt saisir celle de Rowlands, et l’empêcha de se relever, le tenant encore plus fermement pour emmener sa tête encore plus prêt sur les verres. Les pieds de Neal se débattaient tant bien que mal, alors qu’il était emprisonné par son ancien ami, qui visiblement était de tout son poids sur lui. La main libre de Neal vînt se heurter à plusieurs reprises contre le siège avant, tentant de respirer, ses pommettes devenant un peu plus rouge. Si son sourire avait complètement disparu, il lui restait néanmoins suffisamment de force pour l’envoyer valdinguer sur le siège opposé et il porta sa main à son cou comme si on avait tenté de lui couper sa respiration. Son regard méprisant et sombre s’était involontairement posé sur Esteban qui passa sa main sur son crâne pour reprendre au plus vite ses esprits. Mais Neal se tenait déjà sur ses deux jambes et il s’avança à hauteur d’Esteban sans lui laisser le temps de réagir, et il lui donna un violent coup de pied sur son visage. Esteban ne pu s’empêcher de marronner dans sa barbe mais Neal n’y faisait guère attention. Reprenant son allure de cow boy, retrouvant sa bonne humeur d’autrefois, il ouvrit pour la première fois, la bouche depuis le début de leur entrevue.

      « Je t‘aurai presque offert mes services de garagiste, ironique à souhait, mais aux dernières nouvelles, tu ne fais pas partie du bon camps… Conclut-il, faussement triste. »

    Les mains dans les poches, il avait réussi par on ne sait quel miracle à se relever de l‘emprise de son collègue. Pour se rattraper il avait du poser sa main sur le tapis de la voiture et se coupa la peau de son doigt, ce qui lui arracha une grimace mais sa haine était doublement supérieur à cette légère blessure. Et le coup donné à Esteban Carson lui avait déjà fait oublier son mal. Qui plus est, il était un habitué des bagarres de bar où ça tournait souvent mal, avec des morceaux de verres sur le sol et à devoir se traînait dedans en renvoyant les coups. Question d’habitude et de vengeance qui est souvent supérieur à un bobo. Qui plus est, l’image de Victoria se traînant dans le lit avec Esteban le poursuivait et il ne pouvait s’empêcher d’en être à la fois haineux et jaloux. Un sentiment qu’il détestait surtout face à un ennemi - ce qui ne faisait qu’accroître son envie de détruire sa réputation, une bonne fois pour toute. En réalité, il en avait eu toujours envie, depuis qu’il en était un gosse - ne supportant pas les répliques assez blessante et cinglante que Carson aurait pu avoir sur des jeunes filles que Neal aimaient bien. Esteban aimait se servir des femmes alors que Neal, se servait des hommes pour arriver à ses fins. Il se tenait désormais debout sur le siège avant, gardant par sécurité une marge les séparant. Sa voix avait un ton dérisoire et dénué de sincérité. Pourtant il semblait mesurait ses paroles et en être comblé. Comme si ça le rendait encore plus joyeux, il aimait enfoncer le clou. Non seulement qu’il avait bousiller la voiture de ce dernier - et donc son travail en pâtirait - mais en plus il lui avouait ouvertement qu’il ne ferait rien pour arranger les choses. Qu’il ne tentera, bonnement pas de réparer sa caisse même avec l’argent nécessaire. Parce que si il offre ses services à pas mal de ses camarades - femmes prioritairement - il n’empêchait pas qu’il pouvait aussi bien refuser d’aider un ancien ami. Après tout cet homme a voulu jouer avec Neal, alors personne n’empêchera tout le monde de jouer, à sa guise ! On fait avec nos moyens - & Neal l‘a parfaitement compris !

      « Voici la preuve que tu choisis mal tes ennemis, Carson ! Dit-il dans un sourire radieux. »

    Pris au piège par son propre comportement, Neal ne serait jamais compatissant avec Esteban. Il en était bien trop satisfait. Après avoir goutté à la défaite d‘un match, il s‘était promis - que dis-je, juré ! - de prendre sa revanche et il semblait que la chance soit en sa faveur. Si il avait perdu une bataille, la guerre ne semblait pas être terminée, et Neal était encore de la partie. Si Esteban était plus ouvert pour une bagarre où la lutte serait contré des deux côtés, Neal lui était plus à même de prendre au piège sa proie par des paroles qui prendrait par surprise, le plus futé des malins. Il était d‘humeur taquin - mais si le jeune homme en face de lui préférait la bagarre, Neal répondra ouvertement sans aucun problème. Ce fût pourquoi l‘échange entre les deux jeunes garçons étaient assez difficile à cerner. Mais Rowlands arrivait parfaitement à esquiver les coups, alors qu‘Esteban s‘était retrouvé sur la banquette d’un des deux sièges avant - Neal était toujours sur l‘autre et arborait une mine souriante, presque content de ce duel. Presque en effet car pour lui, Esteban n‘avait pas vraiment d‘impact et pour tout avouer il se foutait royalement de ce bonhomme. Si Carson ne lui aurait pas envoyé ses photos, Neal ne lui aurait jamais détruit sa bagnole - et aurait continuer sa vie à l‘ignorer. Car l‘ignorance est le meilleur des mépris ! Mais malgré ça, au jour d‘aujourd‘hui l‘ignorance n‘est pas de mise; elle le sera lorsque la vengeance aura été établie et à première vu, ils vont en avoir pour un long moment si aucun d‘eux n‘a l‘intelligence d‘abandonner la guerre, et de pardonner à l‘autre.
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Message(#) Sujet: Re: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptyVen 30 Oct 2009 - 18:19

    Pour des raisons qui échappaient à certains, Esteban n’avait jamais été très bavards sur sa vie personnelle. Il n’émettait rarement l’expression de ses sentiments ou émotions et il se gardait bien de s’exprimer trop. Esteban avait beau émettre l’image d’un homme pensant simplement à l’engin qu’il avait entre les jambes, l’avantage qu’il en tirait était qu’il était plutôt difficile de l’atteindre. Il aimait à être insouciant, de rester sans cesse un gamin et a agir comme tel. Les gens l’avaient toujours vu comme ça puis que déjà très jeune il se la jouait rebelle en essayant de séduire toutes les demoiselles qui les entourait à l’école primaire. Sans bien sur oublier tous ses mauvais coups où il avait participé avec ses deux meilleurs amis. Esteban était un bon public et bien sûr, savait facilement comment insinuer des choses laissant planer le doute dans l’esprit des gens. Ce qui avait été si drôle à l’époque d’émettre de méchantes hypothèses à propos de leur professeur d’éducation physique qui avait été renvoyé par de fausses accusations d’attouchement sexuels. Que ça soit faux, ils en avaient rien eu à faire… le professeur n’avait eu qu’à ne pas coller une retenue à Neal pour sois disant qu’il n’avait pas à l’envoyer promener. C’était à une époque où malgré leurs différences et ressemblances, les trois mousquetaires étaient liés et s’étaient serrer les coudes. Il en avait toujours été ainsi alors qu’ils étaient tous les trois réunis à la même école. Inutile de préciser que les professeurs se tenaient à carreau face à ses jeunes étudiants. Ce qui leur offrait la chance d’être de vrai petits monstres sans pourtant être grondés pour toutes les conneries qu’ils pouvaient faire. Et puis mentir était devenu si facile et amusant, qu’Esteban était devenu plutôt con dans se genre de domaine. C’était très pratique pour manipuler et parvenir à ses fins. Comment croyez-vous sinon que Neal et Esteban aillent eu l’impression de se ressembler? Neal était toujours rester dans l’ombre des deux autres, s’avançant que pour frapper plus fort. Il était le plus dangereux des trois, le plus mystérieux. Car il restait observateur, rien autour de lui ne passait sans qu’il n’aille capter l’information à prendre. Pour les gens autour, se groupe était sans manifeste le plus dangereux. D’abord tous les trois avaient assez de gros bras pour mettre n’importe qui à terre en m oins de deux, mais en plus ils étaient si différents qu’il aurait été difficile de cibler une moindre faille dans le trio. Alors qu’il y en avait tellement. Mais il était plutôt facile de comprendre l’inquiétude des gens qui se frottait à se genre de trio. Duncan était plutôt bien bâtit et avait pas la langue dans sa poche lorsqu’il s’agissait de provoquer. Neal, à retrait, avait quelque chose d’imperceptible qui avait souvent l’effet de rentre mal à l’aise ceux qui ne le connaissait pas. Neal avait peut-être un don. Et certains auraient pu crier haut et fort qu’ils avaient l’impression que Neal lisait à travers eux. Pour ce qui avait attrait à Esteban, aucun d’eux ne réussissait à comprendre comment il faisait pour être toujours aussi insouciant. Ni pourquoi, leurs attaques n’avaient si peu souvent d’impact. Il était tout aussi mystérieux que Neal au sens où on ne déchiffrait rien d’autre que ce qu’ils voulaient bien montrer. Duncan était le pilier central réunissant deux même natures comme deux aimants contraires se repoussant constamment sans jamais s’empêcher d’être attiré l’un vers l’autre. C’était peut-être la raison scientifique qui amenait Neal Rowlands et Esteban Carson à se démolir la tronche à coup de poing dans la mâchoire. Si réellement on pouvait attribuer une raison scientifique à cette relation. Totalement inutile de dire qu’Esteban n’avait jamais vraiment tout compris en ce qui se résumait au mot science. Ormi le cours de science de la biologie… où il avait toujours excellé dans le domaine du corps humain. Pas très difficile de savoir comment il avait fini par étudier pour ses examens.

    Esteban prenait une seconde alors que Neal n’attendait que ça réaction. Il était heureux d’avoir exactement ce qu’il avait chercher, à savoir une réaction négative face à quelque chose qu’il venait de faire con tre lui. Une attaque purement personnelle, exactement comme il avait fait de son coté avec les photos de Victoria Blythe. Absolument rien de la situation aurait été intéressante si les deux partis n’avait pas eu l’assurance que leur adversaire réagirait. Et c’était tout là l’idéologie de leurs attaques. Frapper pour percevoir une réaction. Pour avoir l’impression que l’autre nous porte assez d’importance pour contenir et entretenir une haine à votre égard. Esteban ne s’en apperçevait peut-être pas au fond, mais c’était pour lui une manière de savoir que Neal n’avait pas complètement disparu de sa vie. C’était complètement son genre d’accorder une si grande importance à ceux qu’il avait trouver important et surtout ceux avec qui, il avait passé de bons moments. Au moins, c’était sans doute le seul élément sur laquelle ils auraient pu être d’accord.. si l’un des deux avait pris la peine d’écouter l’autre. Ce qui ne risquait pas d’arriver. Ils préféraient s’ouvrir les veines avec une enveloppe avec tout le temps que ça pouvait prendre pour réussir un tel exploit, que de s’arrêter quelques secondes et de faire fonctionner correctement leur cerveau. Des vrais mecs bref. Alors que son élan avait été donné et qu’il essayait tant bien que mal d’enfoncer la tête de Neal dans les morceaux de verres des anciennes fenêtres de sa voiture… maintenant devenue poubelle, Esteban luttait désespérément pour maîtriser celui qui essayait de se débattre en l’étranglant. Visiblement, on aurait pu comparer la scène entre deux lutteurs de la grèce antique, sans les robes évidamment. Esteban faisait de son mieux pour que Neal lâche sa prise en gardant toujours un léger avantage face à son adversaire. Mais l’air commença à manquer. Si bien que Carson perdait quelques forces ce qui retourna la sitaution à son désavantage. Neal repris la situation alors qu’il envoyait Esteban contre l’autre siège, se libérant complètement de son emprise. Le combat était inégal. Neal voulait se battre. Esteban hésitait. C’était l’élément qui l’apportait finalement à sa perte. Il avait beau avoir fait preuve d’impulsivité face à la colère qu’il ressentait… il se retenait pour ne pas réellement lui fracasser le crâne. Ce repoussement lui laissa deux secondes pour reprendre son souffle. Il était presque certain d’avoir des marques d’étranglement qui étaient apparentes. Sans compter ses cheveux qui étaient maintenant totalement défaits. D’un geste totalement inconsient, il passa sa main dans ses cheveux alors que sans s’y attendre le pied de Neal s’enfonça completement dans son visage. Totalement sympa. Ça avait tout d’agréable. Esteban n’Avait surtout pas développer quelques problèmes avec son nez depuis que la moitié de la populasse qui avait décider de le tabasser visait presque instantanément celui-ci. Un peu plus et Esteban pensait à se tatouer une cible, juste pour assurer de donner des points pour l’effort. Le coup le repoussa encore un peu plus sur la banquette alors qu’il sentait une douleur intense à son nez. Mais il était envahi d’adrénaline, au point où le coup ne lui avait pas fait autant mal qu’il aurait dût. « Je t‘aurai presque offert mes services de garagiste mais aux dernières nouvelles, tu ne fais pas parti du bon camp... » Esteban avait oser jeter un œil à Neal qui se portait tout aussi bien que lui, ce qui voulait dire plus ou moins bien. Mais sa réplique le fit presque rire. Il ne faisait pas partit du bon camp apparament. Depuis quand, le camp Rowlands était le BON camp? Si son nez était pas entrain de s’adonner aux joies de la fontaine humaine, Esteban aurait éclater de rire. Et puis quoi encore? Ce qui était le pire, c’était que Neal semblait vraiment y croire. Jamais Esteban n’avait encore vu tout ça comme l’éclosion de ‘’camps’’. Déjà depuis qu’ils étaient des mômes, c’était leur camp contre celui des autres. À croire qu’il n’avait absolument rien saisi. Ce n’était pas son camp contre le sien. C’était Neal contre tous. On pouvait repassé pour la devise un pour tous et tous pour un. Si Esteban avait été écrivain dans une autre vie, il aurait sans doute ré-écrit pour : un contre tous, tous contre le un. Vous aurez compris qu’il aurait été un piètre écrivain. «Voici la preuve que tu choisis mal tes ennemis, Carson !» Esteban se redressa legèrement alors qu’il ne prêtait pas attention aux morceaux de verres qui menaçait à tout instant de leur entailler la peau. Peut-être était-il blessé par le verre qu’il n’en accordait pas moins d’importance. Ses yeux étaient dirigé vers Rowlands alors qu’il mourrait d’envie de lui dire qu’il se trompait complètement. Qu’il ne choisissait pas mal ses ennemis, puisqu’il était l’ennemi par excellence. Rien n’affirmait qu’il avait complètement gagner. Ce n’était qu’une voiture après tout. Il n’y avait pas penser au départ mais il avait des assurances, des assurances qui payerait des cas de vandalisme comme celui-ci. Le problème n’était nullement régler avec cette pensée magique. C’était la situation qui rendait tout enrageant. Tout plus compliqué qu’une bagnole extrêmement chère auquel il apportait beaucoup d’importance. Ça le frustrait de ne pas avoir été capable de se contenir. D’avoir été promu au même rang que Neal qui avait perdu son sang froid devant lui. La situation démontrait qu’il pouvait sortir de ses gonds aussi rapidement et facilemnet que Neal… et ça, ça le rendait encore plus en colère. Puis il se mit à rire. Sans doute que l’adrénaline diminuait lentement, le rendant complètement idiot.

      -Alors dis moi… Tu les as garder les photos non? En fait, j’en doute pas une seconde . Ça doit te soulager le soir quand t’as envie de te faire une petite faveur non?


    Il savait que Neal n’aurait jamais détruit les photos. Une intuition qui lui avait apporter se jugement. Si ce n’est qu’il était certain d’avoir apperçu du coin de l’œil quelque chose dans la veste de Neal qui y ressemblait. À des photos tout au moins. Le droit de l’erreur était bien sur quelque chose qu’il aurait pu s’apporter si ce n’était de la réaction de Neal. Simplement envoyant ses yeux, il avait comprit qu’il ne se trompait pas. C’était de belles photographies, ce qui n’était pas étonnant qu’il ai garder les exemplaires. Mais qui dit exemplaires dit aussi originales. En prévision de la visite de Neal qui lui aurait demander les originales, qu’il avait pris le soin de les dissimuler là où il ne les trouveraient pas. Toute personne aurait pu revirer à l’envers chaque pièce de sa maison qu’il aurit découvert tout sauf ce qu’il cherchait. Dommage? D’un coté ça amenait le septre du pouvoir à Esteban. Les photos avaient été un excellent moyen de chantage et il s’afférait à l’utiliser encore une fois dans une situation où il n’y avait pas pensé. Neal ne se prenait donc pas pour le roi du monde avec son sourire fendant et cette posture pour la moins supérieure?

      -Tu sais Neal t’a raison sur un point, t’es dans le mauvais camp. Mon camp il garde des tonnes de copies. Faut rester gentil pour que ça s’ébruite pas partout tout ça.


    Il s’attendait à n’importe quelle riposte de la part de Neal, ormi celle de la diplomatie. Ne rêvons pas trop, c’était exactement le genre de réplique et de constatation qui mettait Neal hors de lui. Esteban était sur la défensive prêt à toute riposte violente de la part de Rowlands. La violence était le résultat de toute tentative de provocation de la part des deux partis si bien qu’elle était devenue innévitable et naturelle. Bientôt ils pourraient sans doute réquisitionner une vignette de stationnement pour les parkings pour handicapés. Neal devrait s’attendre à une autre riposte d’Esteban. La voiture et les photos étaient qu’un début au commencement. La suite s’annonçait bien plus violente.
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Message(#) Sujet: Re: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptyMer 4 Nov 2009 - 21:02

    Il était vrai que Neal ne faisait peut-être pas partie du bon camps quand on voit l’enfance qu’il a passé - proche ami de deux petits diables. Il a souvent été un élément perturbateur, qui aimait provoquer et éveiller la jalousie. D’une nature contradictoire, il n’a jamais été attiré par les personnes lui ressemblant - ou plutôt, il est attiré par très peu de gens. Mais non pas qu’il soit le plus calme des trois, cependant Neal est celui qui agit le plus tardivement. Sa stratégie est seulement d’observer, se défendre et d’attaquer. Rare ont étés les gens comprenant cette technique et pourtant ça ne lui a jamais joué en sa défaveur. Neal savait qu’en attaquant Esteban - ou Duncan d’ailleurs - le combat sera long et parfois douloureux mais as t’il réellement le choix ? Cependant son atout est d’avoir passé une partie de son enfance avec eux, c’était aussi le désavantage - car cela signifie qu’ils le connaissent également. Il n’aurait trouvé aucun scrupule à les ignorer, mais apparemment, pas tout le monde n’avait ce point de vu. Puisque Esteban était le premier à être tombé nez à nez avec Neal, et malgré sept ans qui les séparaient, ils s’étaient parfaitement reconnus. Malgré tout, le jeune Rowlands aurait continué sa route sans se soucier de ses deux anciens compères - du moins, c’est-ce qui prétend ! - mais Esteban revoyait déjà les choses en grand : les trois mousquetaires ensembles ! Et apparemment il aurait remué ciel et terre pour que l’association remarche - sauf que Neal n’avait pas prévu ses deux anciens amis dans ses plans. Et que d’une certaine manière, il avait du mal à y faire une croix définitivement. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait mais pour une raison qui lui était inconnue, Duncan & Esteban faisaient partie de sa vie, quoi qu’il dise. Alors comme quand il se sent menacé, il affronte - sort les crocs ! Actuellement, il était dans cette optique, mais à trop vouloir faire du mal aux gens l’entourant - à Esteban entre autre - il était éventuellement prêt à en dire trop, en faire trop - au point de se faire également du mal.

      ‘‘ Alors dis moi… Tu les as garder les photos non? En fait, j’en doute pas une seconde . Ça doit te soulager le soir quand t’as envie de te faire une petite faveur non ? Demanda t'il en rigolant, tu sais Neal t’a raison sur un point, t’es dans le mauvais camp. Mon camp il garde des tonnes de copies. Faut rester gentil pour que ça s’ébruite pas partout tout ça. ’’

    Un long silence commençait à peser dans ce parking. Les rares personnes entourant nos deux adolescents retenaient également leurs souffles, comme si ils avaient peur que les deux adolescents se retournent contre eux. Ce qui aurait été fort possible dans un autre monde que celui actuel. Car il pouvait y avoir un tremblement de terre - Neal ne tournait jamais le dos à Esteban Carson. Pour la simple et bonne raison : qu’il est devenu son ennemi. Si autrefois, il n’aimait pas des masses Esteban, il se fichait bien de savoir ce que l’autre complotait - tant que ça ne touchait pas les plus proches amis du jeune homme. Dans ce cas, on le connaissais avide de pouvoir et de vengeance - au point qu’il aurait pu liguer tout un chacun contre Esteban pour montrer aux autres le vrai visage de son ‘ami’. C’était l’un de ses principaux défauts : de toujours vouloir être au dessus des autres. Cette attitude arrogante qui lui permettait d’arriver à ses fins, même contre un soit disant bon ami - car d’un point de vu externe au groupe des trois garçons, ils étaient vu comme très proche, très solidaire, très soutenu aussi. Et pourtant, tout n’était qu’illusion, Duncan même, savait qu’une compétition s’était forgé entre les deux autres, le poussant à toujours vouloir les réconcilier - chose qu’il arrivait pour l’heure suivante, mais il ne faisait que repousser l’affrontement ! Au jour d’aujourd’hui, la haine avait prit le dessus et semblait un peu plus creusée son trou, au fil des minutes. Il a souvent eu pour principe de rester proche de ses adversaires, afin de pouvoir les surveiller et les attaquer si nécessaire, plus facilement. Mais malgré tout, Neal ne pouvait pas le concevoir cette fois-ci. Tant parce que devoir jouer au mielleux avec Esteban le dépassait plus que tout. Et puis soyons franc, l’un comme l’autre ne laisserait jamais à son adversaire qui fût autrefois l’un des plus proche, cette opportunité. C’était d’une façon comme d’une autre, par crainte des représailles. Il serrait les dents, ses jambes tremblaient tant parce que Neal s’obligeait à faire du surplace. Oui, Esteban allait vraiment loin - mais le jeune homme saura lui renvoyer la pièce de sa monnaie. Ce fût ainsi, qu’il gardait un sourire des plus sarcastique, sous son air dédaigneux.

      ‘‘ J‘espère pour toi que tu auras profiter de cette ‘fameuse’ nuit - voir d’une heure peut-être ?! Et pour ta part, en quelle honneur tu gardes ses photos ? En souvenir du bon vieux temps ?! Histoire de te rappeler que l‘original est pour moi ? Il avait avancé d‘un pas et dévisageait Esteban à chaque mots prononcés; comme c‘est mignon Finit-il de dire, un sourire au coin des lèvres comme amusé ’’

    C’était purement un dialogue de macho. Il en avait conscience mais Esteban l’avait lancé sur un sujet délicat - où Neal s’était avidement plongé, sans retour possible. Il avait commencé par être désagréable, mesquin et provocant - il devait tout faire, tout dire ou pour emmener Carson à combattre. Certains passants grimaçaient, d’autres souriaient mais presque aucun ne s’interposaient. Il était d’une ironie frappante, même massacrante. Sa voix avait beau être détachée, il pesait chaque mots, sachant que peut-être ce sera les derniers avant la prochaine altercation. Mais Neal s’amusait à le faire languir, c’est ainsi qu’il avança d’un énième pas, se retrouvant appuyé contre le dossier du siège conducteur. Les mains appuyés sur l’appui tête, il tenait si bien l’équilibre, marchant dans quelques débris de verre au passage. Esteban n’avait probablement jamais vu Neal aussi remarquable dans sa démarche, il était aux détails prêt - mais croire qu’il était apparu ici sur un coup de tête mènerait à croire à l’existence du père noël. Oh après tout, peut-être que ce dernier existe, Neal n’avait pas d’opinions la dessus. Mais extérieurement, il pouvait étonné. On avait souvent connu un Rowlands plus ou moins impulsif et il ne savait pas ce qui l’empêchait de se jeter sur son adversaire et d’en faire de la pâté pour chat. Oui mais pourtant son histoire était bien plus complexe. Malgré toute la tension entre les deux camps adverses, aucun d’eux ne cassaient cette guerre froide - comme si l’un comme l’autre attendait le signal de son second. Mais si l’attitude était grotesque et sans pitié - ils arrivaient à garder suffisamment de sang froid pour ne pas se jeter dans la gueule du loup et être dévoré sans aucune compassion.

      « Si tu tentes quoi que ce soit contre Victoria, je réduirais en cendre ce qui fait de toi un homme ! Dit-il en serrant les dents comme si cette phrase lui procurait du mal, sache que je n‘hésiterais pas une seconde à te poignarder dans le dos si je le pouvais ! »

    D‘une certaine façon - et pas la meilleure - il avait touché à un point sensible. Mais n’y a-t-il pas touché depuis pas mal de temps déjà ? Qu’importe ce qu‘Esteban serait prêt à faire, l‘interrupteur était déjà actionné et jamais, Neal s‘abaissera à ses pieds. Parce que jusqu‘ici, c‘était toujours Rowlands qui avait un don pour le chantage, c‘était lui qui passait le plus clair de son temps à observer, manigancer dans sa petite tête les plans les plus machiavéliques pour obtenir une minime compensation. Il aimait découvrir des tonnes de choses sur les gens et s‘amusait à les faire chanter. Tel des pions, il était le maître des histoires bancales. Il a bien changé, oui mais il saurait aussi retrouver son vrai visage, si il n’avait le choix ! Petit, il en avait souvent discuté avec Esteban - car Duncan n‘aimait pas réellement s‘amuser à ce genre de chose. Il participait seulement quand la personne touchée ne lui convenait pas et qu‘il aimait la voir souffrir toujours plus, ce qui lui procurait sans aucun doute - comme aux deux autres - une jubilation sans faille. Et se faire prendre par son propre jeu ne plaisait guère à Neal, qui serrant ses poings, avait gardé ce sourire au coin de ses lèvres. Si intérieurement, il bouillonnait de rage et qu‘il était prêt à exploser comme un volcan le ferait - extérieurement, il paraissait candide. Ses yeux rond d‘une profondeur sombre fixait ceux de Carson - qui tentait de savoir ce qui passait par la tête de son ancien ami. Car il ne s‘y méprenait pas : Neal Rowlands, le parfait mystérieux et voyou à souhait s‘amusait de son innocence pure. Carson connaissait les stratégies du jeune homme, comme Neal connaissait ceux de son adversaire; mieux que quiconque. Bien sur, ils avaient leurs joker à jouer, ce côté énigmatique et subtil de cette partie de jeu. Mais ils savaient l‘un comme l‘autre, qu‘aucun des deux n‘étaient capable d‘abandonner la partie aux moindre problèmes, que la bagarre verra le jour si l‘un d‘eux la provoque, et qu‘aucun ne se soumettra à l‘autre ! C‘est-ce que Neal aimait chez lui, comme chez Duncan - et c‘est pourquoi également ils s‘entendaient si bien à l‘époque. La soumission est quasiment impossible et le jeu est une chasse ouverte. C‘était d‘ailleurs l‘une des raisons pour lesquelles Neal ne s‘en prenait pas aux mains avec lui : il savait aussitôt que Esteban résisterait. Et puis de toute manière, il n‘est en principe jamais le premier à attaquer sa proie. Face à Rhys Blythe, il avait répondu du coup de poing envoyé par ce dernier. Face à Duncan Thomas, il avait répondu de la violence envoyé par ce dernier et du coup de poing. Et Neal pourrait en citer pleins d‘autres… Le jeune homme, au contraire - préférait provoquer, user à force du temps, quitte à se répéter, quitte à énerver son adversaire - qui explose comme une marmite. Et il obtient ainsi souvent la faveur et l‘indulgence des autres, qui plaide son innocence.
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Message(#) Sujet: Re: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptyJeu 12 Nov 2009 - 17:48

    L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !


    Esteban aurait pu féliciter Neal de garder aussi froidement son calme. Il avait sans doute changé plus qu’il ne le montrait, ou encore qu’Esteban était capable de le voir. Mais il avait remarqué que Neal était devant lui une masse immobile qui bouillonnait de l’intérieur. Qu’il faisait de son mieux pour paraître plus en contrôle qu’Esteban n’avait réussit à le démontrer. Mais Esteban connaissait assez bien Neal pour savoir qu’il l’avait atteins malgré tout et c’était tout là le plaisir de la chose. La foule de gens qui commençaient à se rassembler près d’eux, ne réagissait pas. Et c’était sans doute pour le mieux. Esteban se serait très bien sentit capable de balancer un morceau de ce qui restait de sa voiture pour quelqu’un qui aurait osé s’interposer entre eux deux. De toute manière, aucun des voyeurs n’avait la force pour les arrêter. Ironie de l’enfance où ils ne s’étaient jamais vus de cet œil si mesquin. Le moment où ils n’auraient jamais imaginé voir en l’autre un rival. Un ennemi. Il faisait mal à Esteban de devoir revoir sa vision de son ancienne amitié vers Neal. De voir de plus en plus la certitude que tout continuerait à les diviser. « J‘espère pour toi que tu auras profité de cette ‘fameuse’ nuit - voir d’une heure peut-être ?! Et pour ta part, en quel honneur tu gardes ses photos ? En souvenir du bon vieux temps ?! Histoire de te rappeler que l‘original est pour moi ? Comme c‘est mignon… » Esteban guettait le sourire arrogant de Neal tout en se demandant comment aurait-il réagit s’il avait complètement éclaté de rire. Neal savait très bien qu’Esteban ne voyait aucune jalousie dans le fait que celui-ci veuille détruire ciel et terre pour avoir la chance d’être aux pieds de cette fille. Il aurait pu lui dire qu’au fond il n’avait peut-être pas encore compris qu’il ne retirait rien de bon de Victoria Blythe. C’était une Blythe après tout. Se croyant au dessus de tout, croyant avoir le dernier mot pour tout… Tout ce que Neal pouvait gagner s’était de croire à une issue qui ne se présenterait pas. Car Neal Rowlands était un homme aussi pire qu’Esteban Carson. Un homme dangereux qui ne résulterait que de maintes souffrances sans se rendre compte qu’il ne peut rien avoir d’autre. Comment croyait-il vraiment avoir un avenir à maintenir un amour aussi ridicule en balayant tout le reste autour comme s’il n’avait aucune importance? Définitivement, Neal pouvait se le garder son original. Car ce n’était pas Esteban qui aurait été capable de comprendre ce que Neal pouvait bien ressentir pour cette fille. Ou encore Duncan envers Heaven. Et sincèrement, il n’en avait absolument rien à faire. Ce n’étais pas comme s’il était malheureux ou que les femmes le faisait souffrir, il avait tout le plaisir et même plus, qu’un homme pouvait espérer avoir dans sa vie. Face à Neal, il décida de ne pas répondre. Son but premier était de relâcher la pression alors qu’il était submergé par l’adrénaline. Ce n’était rien d’autre que de l’adrénaline qui l’avait fait attaquer aussi rapidement et froidement son ancien meilleur ami. Alors que celle-ci était entrain de diminuer justement, Esteban s’essuyait son nez blessé tout en réfléchissant à une manière de sortir de cette poubelle sans s’ouvrir toutes les pores de la peau avec les morceaux de verres coupants. Neal pouvait dire n’importe quelle stupidité, Esteban jurait devant tous ses témoins qu’il lui rendrait la monnaie de sa pièce. Il ne savait pas encore comment il pourrait frapper plus fort, mais les idées viendraient sans doutes très rapidement. Esteban ne pouvait quand même pas oublier que Neal avait été la première personne qu’il avait rencontrée. Qu’il en avait même fait un ami, jusqu’à pousser l’extrapolation à un trio de mecs idiots. The bad guys. Qui n’étaient maintenant que des idiots finis qui n’avait qu’une envie : celle de démolir le plus la tête de l’autre en donnant un gros coup d’os. « Si tu tentes quoi que ce soit contre Victoria, je réduirais en cendre ce qui fait de toi un homme ! Sache que je n‘hésiterais pas une seconde à te poignarder dans le dos si je le pouvais ! » Les menaces de Neal heurtait Esteban sans pourtant le blesser. Il n’avait pas envie de rire, simplement de montrer à quel point Neal était ridicule… encore et toujours ramener cette petit Blythe sur le plancher. Par contre, il n’avait aucune difficulté à savoir qu’il était sérieux alors qu’il disait qu’il n’hésiterait pas une seconde à le poignarder dans le dos. Mais il devait savoir, que malgré toutes ses réticences, Esteban ne se laisserait pas faire. Et ça valait pour n’importe quelle situation.

      -Sache que n’hésiterai pas à blesser toutes les personnes qui faut si ça peut te rendre la vie impossible. Tu sais, les bagnoles ça se remplacent. Pas les gens.


    Quelques paroles douteuses, dans la même lignée de celles des menaces de Neal. Esteban avait sans s’en rendre compte insinuer des menaces de meurtre si n’importe qui dans l’entourage de Neal. C’était poussé, alors que Neal devait presque en rire en se disant qu’Esteban ne ferait pas de mal à une mouche –Ormi s’elle avait son visage- mais en même temps … Il se sentait plutôt sérieux dans ses dires prêt à toutes les paroles et les actions pour se retrouver encore et toujours dans la compétition. Malheureusement pour eux, ils avaient choisi l’adversaire où l’envie de compétition était à un niveau dangereux. Carson fini par se reculer vers le bord de la voiture, heurtant quelques débris de verres mais sans se rendre compte que certains l’avait brièvement blessé. L’adrénaline s’estompait peu à peu et il ne supportait plus d’être en compagnie de Rowlands. Au loin derrière eux, on entendit le son de sirène de police. Apparemment quelqu’un des passants avait pris la décision de dénoncer la scène aux autorités. À moins que se ne soit l’hôtel lui même qui ne prennent l’initiative d’appeler les autorités face à deux types déchainer qui avaient décidé de se démolir le visage dans une voiture complètement démolie. Il cru même entendre quelqu’un émettre la théorie d’un gang. Tourna la tête vers le son en une fraction de seconde, il les retourna vers Neal en se demandant ce que lui-même allait faire. L’évidence même était qu’il n’avait pas grand choix de partir en courant dans l’autre direction alors que les preuves du méfait et la présence des témoins pouvait amener Neal à avoir un élément de plus dans son casier judiciaire… qu’Esteban était prêt à parier... contenait quelques délits. Avoir Neal dans un tribunal contre lui aurait pu être jouissif, si Esteban n’avait pas d’or et avant tout décider de lui faire goûter à ça propre médecine. La sirène qui se rapprochait, Neal donnait l’impression qu’il voyait cet événement comme une porte de sortie. Comme un autre élément positif qui s’ajoutait à tout ce qu’il avait provoqué dans sa journée. Il avait remporté la deuxième manche, comme Esteban qui avait remporté la deuxième. Maintenant, il ne restait plus à savoir qui attaquerait qui de nouveau... et avec quelle voracité. Et encore plus, comment l’autre serait déboussolé par la violence de l’attaque. Les photos et cette bagnole étaient les premières victimes. Voilà qu’il avait une idée de ce qu’il pourrait faire comme riposte. Une idée des plus sadiques, qui était bien pire que quelques photographies. Euphorique, et légèrement trop en colère pour se rendre compte que son idée était peut-être pathétique ou encore trop diabolique… Esteban ne baissait aucunement les yeux alors que Neal le fixait d’un air mauvais. Rien n’avait vraiment changé chez lui, si ce n’était cette idée fixe et absolue de reconstruire un monde idéaliste où il ne serait que le seul habitant. Tous les autres ne seraient qu’esclaves à ça grandeur. Neal pouvait pour le moment toujours rêvé, car Esteban aurait été le premier à ne pas se plier devant lui. Et l’inverse était tout aussi vrai.
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Message(#) Sujet: Re: ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) ‘‘ Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose (...) ’’ (end) EmptyDim 15 Nov 2009 - 18:46

    Nous voila dans une situation étrange, où d’un côté le règne absolu de l’invulnérabilité s’opposait fermement au sadisme de l’autre. Si Neal était conscient que l’image qu’il reflétait était à l’extrême opposée de ce qu’il aurait aimé montré, il se serait corps et âme jeté dans la gueule du loup, pour lui vomir ses quatre vérités en pleine figure. Il aurait ressorti son vrai visage, et ce à tout jamais en guise d’une réponse pitoyable. Oui mais Neal n’en était pas là, pour lui il réussissait parfaitement bien à contrôler ses ardeurs impulsifs. Il était toutefois d’une extrême nervosité, car il connaissait les raisons avides du comportement de son ancien collègue, qui le provoquait à chaque paroles, à chaque respirations. Il mentait comme il respirait - il se mentait à lui-même. Ce fût la raison pour laquelle, il avait préféré maintenir cette distance sans émettre une éventuelle hypothèse d’avancer jusqu’à son ennemi. Parce qu’il ne savait pas si il arriverait à résister à l’appel de se jeter à sa gorge pour l’étrangler. Sans once de remord, mais montrant alors un tout nouveau visage aux habitants de la ville. Neal restait dans une posture inviolable, droit et méprisant - comme il a toujours su être. Aussi fût-il, que son ancien ami, n’avançait pas non plus, soutenant son regard plus noir que jamais. Désinvolte, il avait gardé ce sourire cynique et d’une froideur au coin de ses lèvres, comme si dans le fond, il n’était pas touché par ce dialogue. Il jouait tout simplement, car bien sur; il se raccrochait à cette jalousie pour peut-être garder Esteban dans ses connaissances. Couper les ponts avec lui, aussi brutalement du jour au lendemain n’avait pas été une chose facile à faire. Dans le fond, Rowlands est une personne bien trop orgueilleuse et provocatrice pour seulement ignorer son plus bel adversaire, avec qui, il devait avouer : il prenait un malin plaisir à le torturer toujours plus. Celui qui a toujours voulu prendre sa place, celui qui l’a si souvent enragé quand il draguait ses copines. Plus les semaines étaient passées, et plus la haine que pouvait porter Neal pour Esteban, s’agrandissait de jour en jour. Il ne pouvait s’en empêcher, c’était comme quelque chose d’irréversible. Pourtant Neal arrivait à lire en Carson, peut-être mieux que ce qu’il lisait en lui-même d’ailleurs. Il savait que la réaction de son ancien ami se traduisait simplement en une défense, aussi vulgaire que cruel. Il lisait en Esteban, tout le sadisme et la méchanceté, que pourrait lire un malade psychopathe - à voir une victime souffrir devant lui, sans aucune compassion. C’était ce que Neal était pour Esteban - une victime qui souffrait en silence !

    En effet, le regard que portait Esteban pour lui était une façon de lui prouver qu’il n’avait jamais tourner la page. Hors il ne supportait pas que Neal soit l’auteur de cette demande. Esteban lui avait demandé de reprendre contact avec Duncan - comme si, il avait espoir qu’un jour; les trois garçons redeviennent comme avant. C’était une chose inconcevable aussi bien pour le troisième des garçons, mais également pour Neal. Comme l’unanimité a voté, Esteban ne pouvait que les accuser d’être l’auteur de son malheur. Alors quand Esteban comprit que le passé resterait passé, à tout jamais - il s’est mis à haïr d’une telle force Neal, qu’ils en sont aujourd’hui, arrivait à ce point ! Les minutes passèrent et aucun des deux jeunes hommes ne bougeaient, si bien que certains s’étaient lassés de cette histoire qui n’avait pas l’air de prendre fin. Pourtant, Neal ne détourna à aucun moment son visage, le regardant d’un air blasé. Il a toujours eu ce côté suffisamment hautain pour se croire au dessus des lois. Il n’avait jamais fais de prison, mais a souvent été arrêté par les gendarmes, c’est vrai. Et d’un côté, il a eu la chance d’avoir un père pouvant subvenir à ses besoins matériels, au point de payer chacune de ses dettes dès que son fils en avait besoin. Voila sa seule qualité d’ailleurs. Mais aujourd’hui, Neal ne pouvait plus comptait sur lui, parce qu’il s’était enfuie de chez lui. Et il pensait sérieusement être à l’abri. Mais il savait aussi que d’une façon comme d’une autre, son père saurait le retrouver sans difficulté, si vraiment il le voulait. Peut-être même, l’avait-il déjà repéré. Q’importe, Neal continuait sa petite vie tranquille. Tout en fixant son brave ancien ami, il l'écoutait attentivement.

      ‘‘ Sache que n’hésiterai pas à blesser toutes les personnes qui faut si ça peut te rendre la vie impossible. Tu sais, les bagnoles ça se remplacent. Pas les gens. ’’

    Neal en perdit son sourire, pour serrer ses mains. Son regard était devenu à la fois bien plus intense, plus profond. Il savait que d’une manière comme d’une autre, Esteban n’en serait jamais capable. Pourtant il ne pouvait s’empêcher d’avoir cette image en tête. Celle d’être comme dans un corps mort, de ne rien pouvoir faire alors qu’il était le seul à pouvoir faire quelque chose. Esteban aurait été aisément le chasseur prouvant aux autres sa force. Détruisant à petit feu son propre démon, en ôtant la vie aux personnes ayant une simple et banale amitié avec ce dernier, quitte à se faire détester de tous. Il serait vu par certains comme un sauveur, par d’autres comme un imposteur. Et pour les restants, ils ouvriraient enfin les yeux. De telle menace ne passait pas inaperçue, et ça avait le don de le raidir. Il aurait pu aisément se jeter sur son ancien collègue et lui montrer réellement ce qu’il adviendrait de lui, si seulement il osait penser qu’il allait remportait la bataille. Mais loin de cette idée, il était représentait au contraire, par un calme olympien. Neal connaissait suffisamment esteban pour savoir qu’il parlais parfois sans réfléchir. Ils se ressemblaient seulement Neal ne comptait pas se laisser marcher dessus par son ancien ami. Aussi fût-il qu’il se ressaisissait pour finalement ne prêtait à Carson, qu’un vulgaire regard qui voulait tout dire. Si il se croyait le plus fort, il devrait revoir son jugement. Car si il estimait vouloir gagner la bataille, il en allait de soit qu’ils étaient d’accord sur un point : ne jamais abandonner face à l’autre. Mais alors que des chuchotements dans la foule se faisaient entendre, le jeune Rowlands ne détourna pas la tête, même quand tout le monde entendirent la sirène. Neal ne se détourna pas vers cette dernière, sachant parfaite qui c’était, mais également pourquoi la voiture était la. Il piétinait quelques pas en avant, marchant sur quelques bouts de verre sans y jeter un bref regard. Seul Esteban Carson l’intéressait !

      ‘‘ Tu es aussi minable que je l‘avais dis à Duncan à l‘époque Dit-il, en soupirant d’indignation, tu n‘es même pas capable de t‘attaquer à la personne directement ! Tu sais pourquoi ? Parce que t‘es qu‘un trouillard ’’

    Neal tentait une énième et dernière provocation. Son regard s’était volontairement posé sur son ami et n’en dérogeait désormais plus. Il le haïssait et plus rien ne semblera calmer sa haine; panser ses blessures. Pourtant, il venait de l’attaquer une nouvelle fois. Et aussi clairement qu’il venait de le prononcer, voila la preuve qu’il n’avait jamais adoré Carson. Bien sur Duncan avait toujours su l’existence de cette affrontement inévitable entre les deux êtres qui s’identifiaient le plus. Ceci étant, jamais, il en avait parlé avec eux, tout comme jamais l’un d’eux avait entamé le sujet de conversation. C’était comme si ils se haïssaient de s’aimer. Duncan avait toujours eu foi en cette amitié, il savait qu’un jour ou l’autre, ils sauraient effacés cette rancœur et se donner une nouvelle chance. Pourtant, celle-ci ne fût jamais arrivée. Neal défiait Esteban du regard, le défiait par son comportement mais également pas ses phrases. Peut-être qu’Esteban était capable de faire réellement ce qu’il venait de dire, mais Neal saurait parfaitement contre attaquer si cela se produisait. Alors une minime partie de lui en somme, n’était certainement pas prêt à rompre cette guerre.

      « Carson n‘est qu‘un trouillard ! répéta-t‘il en gerbant cette phrase d‘une lueur provocatrice. »

    Ses yeux pétillaient d‘une lueur sombre, comme si il était prêt plus que jamais, à affronter le combat de sa vie. Il savait qu‘un jour ou l‘autre, cette ancienne amitié résulterait d‘une bagarre déchaînée. Il l‘avait prédit, parce que c‘était finalement pas si surprenant que ça. Neal n‘avait jamais pu se le voir, et ce depuis le début. Mais malgré tout, Duncan lui avait demandé de le tolérer pour une raison inconnue. Il était certain que Neal fût le premier homme à croiser la route de Esteban. Mais à l‘époque, ils avaient parlés sans trop être attiré l‘un par l‘autre. Seulement, Neal avait cette tendance à aller vers chaque personne pour tenter d’en savoir plus - Esteban, lui venait d’arriver à Ocean Grove. Jamais Neal n‘aurait penser qu‘Esteban allait vouloir s‘unir à son duo de choc. Et d‘une certaine manière, il en était jaloux. Pris d‘une possession pour son ami de toujours, Duncan Thomas - il voyait le troisième arrivant comme l‘imposteur. Qui plus est, comme dit précédemment; Esteban avait à quelque chose prêt le même caractère que Rowlands, ce qui n‘a jamais arrangé la chose. Ce fût la première raison pour laquelle il ne pouvait pas trop se le voir. Et pour un dernier arrivé, Neal n’a jamais pu se voir le fait qu’il voulait lui prendre sa place, qu’il s’installe aussi aisément dans sa vie, profitant des joies d’être un homme et de se servir des amies de ce dernier pour combler ses désirs d’hommes. Peut-être parce que Neal était à l’époque bien trop jeune pour comprendre ce fait, ou parce qu’il avait peur de se faire sa place à nouveau dans le cœur de ses tendres copines, avec qui il aimait flirter, avec amusement. Parce que si du point de vu de Carson, c’était dans l’unique but de tirer son coup, Neal quand à lui préférait plutôt les draguer avec délice, s’en jamais passer au stade supérieur. Ce fût bien plus tard, qu’il commença à voir les filles autrement et goûter aux délices d‘être un homme, un vrai. Sans plus rien ajouter, et avant que les gendarmes rappliquent, Neal sauta de la voiture, atterrissant sans aucune difficulté et sans se blesser sur le sol, avant de se mettre à la course. La voiture n’était pas encore arrivé sur les lieux, il savait aussi que si ses derniers le rechercherait, ils auraient aucune difficulté à le trouver. Mais pour l’heure, il ne voyait que cette option - aussi folle soit-elle et savait qu’Esteban ferait la même chose. Neal disparu du champs de vision, du jeune homme mais également des autres habitants qui ont étés présent lors de l’affrontement, mais aussi des gendarmes arrivant sur le lieu d’une minute à l’autre…
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