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 (Famille Roosevelt) Première séance

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Message(#) Sujet: (Famille Roosevelt) Première séance (Famille Roosevelt) Première séance EmptySam 27 Juin 2009 - 3:24

      Septembre 2009 (soit dans trois mois). N°1128, Apple Road. Cabiné du Dr. Lyann E. Roosevelt. Ocean Grove, Miami, Floride, USA.
      Hermès, pour la dernière fois, SORS DE MA MAISON ! Lyann se mit à hurler.
      NON ! J'en ai la preuve maintenant : vous n'avez pas gardé votre langue, vous m'avez trahi ! Et maintenant ils vont me tuer !
      SORS ! MAINTENANT !


    Retour au présent. Juin 2009.
    Je m'installais dans le canapé du cabiné du Dr. Lyann Roosevelt. Lorsque j'appris qu'une de mes futures voisines -je n'avais pas encore emménagé à Ocean Grove- s'avérait être également psychologue, j'y vis une occasion de commencer une thérapie pour soulager mes angoisses et mes inquiétudes.
    Dès que j'eus mit un premier pied dans la pièce, je fus soulagé de constater qu'elle était chaleureuse et qu'elle n'était pas comme ces idées qu'il s'était faites : une pièce complètement impersonnelle, avec un divan tel une oeuvre d'art contemporain entouré de tableaux abstraits. Oui, j'étais soulagé.

    Je m'assis donc, ajointant mes mains puis regardais la femme qui se tenait devant moi. Je ne savais pas par où je devais commencer. Allait-elle me poser des questions ou devais-je par moi-même commencer un récit racontant les années que j'avais déjà vécues.
    Alors dites-moi, vous allez me montrer des tâches d'encre et je vais devoir vous dire la première chose qu'elles m'inspirent ?
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Message(#) Sujet: Re: (Famille Roosevelt) Première séance (Famille Roosevelt) Première séance EmptyMer 15 Juil 2009 - 3:20

PREMIÈRE SÉANCE
ft. Hermès Hewes & Lyann E. Roosevelt


    Spoiler:


Dès les premiers jours de son installation à Ocean Grove, ou plutôt de son retour, d’un autre point de vue, la priorité de Lyann avait été de mettre en place son bureau afin d’être capable de pratiquer rapidement pour être capable de se mettre un peu d’argent de côté pour des folies éventuelles (un voyage, par exemple, ou bien une nouvelle voiture pour remplacer celle d’occasion qu’elle avait pu s’acheter à rabais). Avec son salaire à l’université, elle était capable de vivre, sans trop de confort, cependant, et elle préférait ne pas prendre le risque de se retrouver à la rue alors qu’elle venait à peine d’emménager : au moins une chose qu’elle avait retenu de ses parents, preuve qu’ils l’avaient – relativement – bien élevée. D’ailleurs, sirotant un café sur sa véranda, assise sur la dernière marche de l’escalier (ou la première, bref, celle près de la porte d’entrée), elle repensa à ses derniers… il y avait tant de temps qu’elle ne les avait pas vu, ni même donné de nouvelles. Savait-il qu’elle était de retour dans le quartier ? Eux-mêmes ayant quittés l’endroit peut de temps après son départ, il était peu probable que ce soit le cas.

Terminant de boire la délicieuse boisson chaude qu’elle s’était faite afin de bien commencer la journée, le tout accompagnée de cette éternelle cigarette – la seule qu’elle prenait, chaque jour, sans exception, elle se releva, prenant la direction de sa chambre afin de se mettre en mode travail : en effet, d’ici une heure environ, un nouvel client viendrait cogner à sa porte. Elle ne le connaissait pas, ignorait tout de ce dernier et du défi qu’il allait lui amener, mais cet inconnu était un très grand stimulant pour la psychologue qu’elle aimait. Bien sûr, quand il s’agissait, par exemple, de client recommander par un médecin pratiquant du Baptist Hospital après un accident, elle savait où était le problème et sa tâche se réveillait presque facile à ce moment-là. Les nouveaux cas étant un petit mystère pour elle, découvrir les facettes de chacun de ces patients, arriver à trouver la blessure qui les avait tant affecté était un défi de taille qu’elle aimait relever. Tenter de comprendre les méandres d’un esprit détruit, apeurée, traumatisée lui donnait l’impression d’être la super-héroïne de son propre film… m’enfin, la chose est exagéré, mais elle avait cet élan de fierté lorsque l’un de ses clients lui faisait savoir quel grand bien ces rencontres lui avait faite.

Si seulement elle savait ce qui l’attendait avec Hermès Philipps, elle aurait sûrement vu sa profession autrement.

Une heure plus tard, vêtu d’un tailleur (jupe noir droite et chemisier bleu royal) et chaussé de ses talons hauts, elle alla ouvrir à la porte de son cabinet au jeune homme qui venait à peine d’y sonner. Politesse oblige, elle se présenta – il était pourtant évident de savoir qui elle était, serrant la main au passage de M. Philipps, l’invitant à s’asseoir dans l’un des magnifiques sofas qu’elle avait soigneusement choisi avec le décorateur. Elle avait refusé de faire comme ses bureaux réputés qui faisait couché leur client sur un petit divan impersonnel et qui se cachait derrière leur bureau en bois massif : non, elle avait plutôt optée pour le confort de la chose, et aussi le sens pratique – car elle pratiquait aussi pour les couples et les familles, elle avait donc besoin d’espace supplémentaire. Bref, deux grands sofas – d’environ trois à quatre place chacun – se trouvait face à face, facilitant ainsi la discussion. Son bureau, dans un coin de la pièce, était assez simple mais plutôt fonctionnel, d’un bois de cerisier. Les couleurs de la pièce était sobre, calme, dans les teintes de beige, de brun et d’auburn (pour aller avec ses meubles) et la décoration y allait de même. Elle prit place sur le divan se trouvant en face de son client, un calepin et un stylo sur ses genoux, afin de prendre des notes.

H E R M E SAlors, dites-moi, vous allez me montrer des tâches d’encre et je vais devoir vous dire la première chose qu’elles m’inspirent?

Lyann ne put retenir un sourire devant la question de son patient : plusieurs en venait à cette conclusion avant même le début des rencontres, mais ce genre d’activité ne faisait pas parti du programme de la psychologue qu’elle était, ni même de ceux qu’elle fréquentait.

L Y A N NNon, pas du tout. On retrouve cette pratique plus couramment dans le cas de psychanalyse, ce qui n’est pas le cas ici, présentement. En fait, lors de cette première rencontre, ma priorité est, forcément, d’apprendre à vous connaître, de savoir ce que vous désirez, vos objectifs ou bien ce que vous désirez travaillez, de vos souhaits en quelques sortes. Par la suite, ensemble, nous fixerons des objectifs et chaque semaine, je vous amènerai à travailler un aspect choisi en fonction de vos besoins. Avez-vous des questions ? Si non, nous allons pouvoir commencer immédiatement la rencontre.


Dernière édition par Lyann E. Roosevelt le Lun 31 Aoû 2009 - 4:22, édité 4 fois
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Message(#) Sujet: Re: (Famille Roosevelt) Première séance (Famille Roosevelt) Première séance EmptyLun 10 Aoû 2009 - 21:29

Je ne cessais de croiser et de décroiser les jambes. C'était un moyen symbolique de traduire mon état : j'étais stressé de cette entrevue. Puis le sourire de ma psychothérapeute fut le premier geste qui me mit à l'aise.
Je l'écoutais attentivement, puis lui offrit un sourire.
Hermès : Non aucune question. Et ce que vous venez de me dire me rassure un peu. Je me voyais mal fixer les yeux sur une tâche noire et vous avouer que j'entrevoie le cadavre de mon défunt père, avouais-je.
C'était complètement moi, cette attitude. Je préférais trop parler que me montrer réservé.


Août 2005. Nouvelle-Orléans, Lousiane, USA.
L'ouragan Katrina faisait rage. J'ai supplié mon père de rejoindre ma mère dans la cave, avec ma sœur et moi. C'est alors qu'il réalisa que son manuscrit était sur son bureau, comme toujours. Cela faisait des années que mon père écrivait des romans fantastiques sur des vampires. S'inspirant des légendes locales de vampirisme et de vaudou, il ne cessait de répéter qu'un jour ou l'autre il enverrait ses histoires à un éditeur. Il ne le fit jamais.
Égoïstement, je le vis se lever et courir vers l'escalier pour remonter dans la maison.
PAPA QU'EST-CE QUE TU FAIS ? hurla ma soeur.
Il ne lui répondit pas et grévit deux à deux les marches. J'attrapais ma soeur pour l'empêcher de s'élancer à la poursuite de notre père. Ma mère pleurait en silence.

Nous sommes resté des heures ainsi, accroupis dans notre cave pendant que la tornade passait au-dessus de nous. Lorsque le vent fut calmé, je me levais pour gravir les marches. En ouvrant la porte, je ne pus m'empêcher d'hurler. Notre maison n'était plus que ruines, le toit avait été éventré, laissant notre mobilier (du moins ce qui en restait) ouvert au ciel.
J'eu du mal à me frayer un chemin, ne parvenant marcher entre les débris de notre mur, de notre vie.
Hermès ? appella ma mère.
Restez en bas ! Ne venez pas t'en que je ne vous l'ai pas dit ! JE VOUS INTERDIS DE VENIR !
Doucement, je parvins à m'imaginer comment était ma maison les jours précédents. C'est ainsi que je trouvais l'emplacement du bureau de mon père... puis le corps de mon père. Les yeux ouverts, le visage déformé dans un rictus de douleur et de peur, il semblait me regarder, figé dans le temps. Les larmes coulaient sur ma joue pendant que je portais la main à ma bouche pour m'empêcher de hurler. Je pouvais voir un énorme pic de bois enfoncé dans une plaie béante de son thorax.
Après plusieurs minutes à pleurer en silence, je rassemblais mon courage pour retirer le pic de bois. C'est à ce moment là que mes nerfs lâchèrent et que je vomis à côté du corps de mon père. Je ne pus faire autrement, c'était au-dessus de ce que je pouvais endurer.
J'avais 20 ans, juste 20 ans.
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Message(#) Sujet: Re: (Famille Roosevelt) Première séance (Famille Roosevelt) Première séance EmptyLun 31 Aoû 2009 - 4:06

PREMIÈRE SÉANCE
ft. Hermès Hewes & Lyann E. Roosevelt


Spoiler:

Tout en écoutant le questionnement de son patient, Lyann avait déjà commencé à l’analyse, ne serait-ce par son attitude non-verbale : il était relativement stressé, si on se fiait à ce tic qu’avait les gens de croiser leur jambe d’un côté puis de l’autre, sans vraiment prendre une décision sur la meilleure position à adopter. Mais son attitude plus à l’aise que ce dernier et le sourire qu’elle lui montra semblèrent attisée ce semblant de malaise qui ne devait pas s’installer en début de rencontre, ou du moins, qui ne devait pas prendre le contrôle pour la suite des choses. Non, Lyann désirait toujours que ses clients se sentent aussi bien chez elle qu’ailleurs, qu’ils se sentent comme chez eux, en quelques sortes. Elle avait optée pour un style plus familier, plus accueillant afin de faciliter ce sentiment d’appartenance auprès de sa clientèle qui, par la suite, lui deviendrait fidèle, elle l’espérait.

Transcrivant quelques remarques, déjà, sur mon patient dans le calepin que je tenais sur mes genoux, j’attendis patiemment sa réponse avant de poursuivre le fil de ce premier rendez-vous diagnostic, celui qui me servirait de point de repère au sujet de ce patient, soit Hermès Phillips, ci présent devant moi.

H E R M E SNon aucune question. Et ce que vous venez de me dire me rassure un peu. Je me voyais mal fixer les yeux sur une tâche noire et vous avoue que j’entrevoie le cadavre de mon défunt père.

Levant les yeux vers son patient, Lyann fronça les sourcils. Il était rare, en effet, que les gens qu’elle rencontrait soit aussi franc que ce dernier. La plupart avait plutôt du mal à parler de ce qui les avaient perturbés, traumatisés. Mais cette situation n’était pas unique… certains souhaitant se débarrasser de ce poids préférait souvent parler plutôt que de garder le silence, refusant d’obtempérer.

L Y A N NVotre père semble occuper une grande place dans vos pensées, je me trompe ou non? Et comme vous parlez du cadavre de ce dernier, j’en conçois qu’il est décédé, j’en suis désolé. Aimeriez-vous me parler de cet évènement? Sentez-vous libre de refuser, nous pouvons toujours remettre cette discussion à plus tard, lorsque vous vous sentirez prêt à le faire.

Il ne fallait surtout pas brusquer les patients, ça, Lyann le savait très bien. Tout au long de son cursus scolaire, elle avait été suivi par des psychologues – c’était obligatoire, voyez-vous – et celui auquel elle avait été assignée avait une approche plutôt agressive à son égart et cela l’avait rapidement rebuté : elle n’avait d’ailleurs jamais osé se confier à ce dernier et dieu savait oh! combien elle aurait eu besoin de le faire à cette époque de sa vie. Le second psychologue à qui ont l'avait finalement jumelé avait eu une approche beaucoup simpliste et naturel, qui avait immédiatement mit en confiance Lyann. Certes, elle n'avait peut-être pas tout dit, mais elle avait pu se libérer de certaines choses qui l'avait grandement fait grandir et maturer.
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