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 ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time.

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Message(#) Sujet: ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. EmptyJeu 29 Oct 2009 - 0:24


    « curiosity is a bad flaw. but not all the time. »
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      STARRING ESTEBAN CARSON & VICTORIA BLYTHE

Scott Matthews et Maât Blythe avaient rompu. De façon plutôt violente à ce que pouvait en savoir Victoria. La jeune fille avait vu que son frère allait au plus mal, depuis cette rupture – même s’il n’en parlait guère souvent. Il fallait avouer que ses instants à la maison étaient de plus en plus brefs, comme s’il voulait éviter une quelconque discussion avec sa famille. Et quand bien même Victoria semblait assez centrée sur ses problèmes ces derniers temps, elle n’avait cependant pas pu loupée le malaise de son aîné. C’était comme ça, chez les Blythe ; pas forcément besoin de paroles pour comprendre que quelque chose clochait. Et elle n’arrivait pas à comprendre aussi ce qui avait bien pu clocher dans l’histoire des deux hommes. Certes, elle avait encore un peu de mal à s’habituer à les voir ensembles mais ce n’était pas une raison. Forcément, quand elle entendit le nom de Carson se loger dans son oreille, la jeune Blythe ne put que grincer des dents. Qui cela pourrait être d’autres ? Voilà que les demoiselles du quartier ne lui suffisaient plus, il fallait aussi qu’il se tape des hommes ? Autant dire que Victoria l’eut très mal prit pour son frère. Et même si ce n’était pas ses affaires, elle se permit de faire un petit saut chez Esteban, juste histoire de vérifier que Scott dit bien vrai quand il parle de drogues. Non qu’elle ne le croyait pas – après tout, nous parlons d’Esteban Carson – mais juste parce que l’action lui manquait un peu, ces derniers temps. Un « Je reviens. » traversa les murs silencieux de la maison du 1666, Apple Road. Rhys s’activait dans la cuisine pour se faire un énième plat de pâtes. Etant étudiant en sport, cela n’était guère surprenant de voir qu’il se goinfrait de féculents à tous les repas. Quant à Maât, il ne devait pas encore être rentré. Et pourtant, l’horloge familiale postée dans le salon indiquait clairement 20 heures passées. Mais soit.

Tu vas où ? la concernée roula des yeux, stoppée dans son élan.
Quelque part. Promis, je rentre avant minuit. dit-elle avec ironie.
D’accord mais tu vas où ? son frère posta son épaule accoudée au mur, l’air persistant.
C’est bon, je vais pas me jeter sous un train. Et puis, fiches moi la paix, un peu, pour voir. C’est bon, je suis guérie, je peux sortir quand ça me chante.

Et ce fut dans un claquement de porte que la conversation prit court. Rhys prenait décidément trop ses responsabilités de frère à cœur, ces derniers temps. Voilà deux mois qu’elle s’était réveillée de son coma, plus d’un mois qu’on avait enfin libéré sa jambe de ce plâtre gênant, elle se considérait comme complètement guérie, maintenant. Ce qu’elle était réellement, bien sûr. Quoiqu’il en soit, une petite sortie nocturne ne lui ferrait guère de mal. N’ayant besoin de se rendre qu’à quelques pas de chez elle, Victoria jugeait inutile de prendre sa voiture. En plus, cela entacherait quelque peu sa discrétion. Après tout, sa Chrysler LeBaron était connue de quasiment tous les habitants. L’air frais de ce début de soirée lui fouettait agréablement sur le visage. Victoria jeta un coup d’œil à sa montre ; en ce 28 octobre, il n’y avait plus qu’à espérer qu’Esteban Carson ne soit pas chez lui. Normalement, il devait là où il était à cette heure-ci : soit chez son pote Duncan en train de se bidonner devant un match d’un sport quelconque en compagnie de bière comme savaient si bien le faire les hommes. Soit dans un bar, en train de draguer la première pulpeuse qu’il croisera. Enfin, qu’importe ses activités, elle s’en fichait bien. Ce n’était pas comme si elle entrait chez quelqu’un par effraction pour la première fois – ô non, dieu merci. Elle était habile, agile et discrète pour ce genre de choses, ce qui était assez utile, tout de même. Même si la jeune fille frôlait l’illégalité et violait carrément la règle de vie privée des personnes, elle adorait sentir cette adrénaline dans ses veines qui la poussait à chaque fois à aller plus loin dans ses recherches. Les mains plongées dans ses poches et le regard presque baissé, Victoria adoptait pour une marche plutôt rapide. Elle n’avait quasiment rien prit sur elle, exceptée une épingle à nourrisse accrochée dans ses cheveux, retenus dans un chignon sauvage, et éventuellement une mini lampe de torche planquée quelque part dans son blouson. A vrai dire, ce n’était pas non plus la fraude du siècle et elle se fichait assez de savoir si elle pouvait être découverte ou pas. Reprendre doucement mais sûrement. Certes, si elle finissait au poste de commissariat jusqu’à ce qu’on paie sa caution ne serait pas la meilleure façon de reprendre les choses en main. Mais elle était connue, au quartier général des flics donc elle ne s’inquiétait pas plus que cela. Arrivée devant la maison 1212 d’Apple Road, elle s’arrêta un moment devant le début de l’allée pour observer le bâtiment en général. Elle en arrive presque à se demander comment Carson faisait pour se payer une telle baraque à lui tout seul. Mais ce n’était pas son souci principal. Elle s’aventura donc dans le jardin de derrière, pour prendre quelque peu connaissance des lieux avant de se retrouver, quelques minutes après, en train de passer la fenêtre de la chambre du jeune homme. « Nous y voici. » pensa-t-elle, son regard émeraude parcourant l’espace sombre où semblait trôner un lit à son centre. Sortant sa lampe de poche, la jeune blonde entreprit de s’avancer vers le premier meuble non loin d’elle : la commode à vêtements. Ouvrant les premiers territoires, elle grimaça en voyant les sous-vêtements que portaient Carson. Génial. Au moins, elle n’aura pas eut besoin de lui ôter ses vêtements pour savoir ce qu’il y avait dessous – que dieu la préserve le jour où cela arriverait. Quoiqu’il en soit, elle parcourut les tiroirs avec avidité, avant de voir qu’il n’y avait rien de très intéressant mis à part des slips toute taille, des chaussettes, tee-shirts et divers babioles. Soupirant tout en se levant, elle fit un état général des lieux avec sa lampe, repassant en revue chaque centimètre de moquette. Puis, elle remarqua les portes d’une buanderie. Elle-même se servait d’une buanderie en guise de cachette. Victoria ouvrit avec douceur la porte glissante pour tomber sur les fringues de Carson. Au moins, elle pourra se venter d’avoir vu sa garde robe au complet – un honneur dont elle se serait bien passée. Bien sûr, rien ne l’obligeait à faire cela. Mais elle sentait que son flair ne l’avait pas trompé. La jeune blonde passa en revue les vestes, jeans et chemises avant de froncer des sourcils et écarter plus rapidement les vêtements. Des tiroirs. Des tiroirs incrustés à même le mur. Voilà une chose surprenante. Victoria sépara encore un peu plus les habits pour pouvoir mieux regarder. Posant et coinçant sa lampe de façon à être éclairée et d’avoir les deux mains libres, la demoiselle ouvrit le premier tiroir qui lui passa sous la main. Des babioles ou des vêtements qui n’avaient l’air d’avoir grande importance. Mais il devait y avoir une raison pour qu’ils soient si bien planqués. Enfin, la jeune Blythe fut attirée par un objet qu’elle connaissait assez pour l’avoir vu longtemps dans les mains de son frère. Elle extirpa du tiroir une montre. Exactement la même que Maât avait offert à Scott quand ils étaient encore ensemble. Elle fronça des sourcils avant de remettre ses mains dans le tiroir. Un bout de papiers se fit sentir ; elle n’attendit pas plus longtemps pour l’extraire aussi. Quelle ne fut pas sa surprise de voir une liste de noms ! Heaven Stevens, Jhordan Kennedy, Deborah Penright… Scott Matthews. Victoria releva la tête de la feuille, la mine songeuse, avant de reporter son attention sur la montre puis sur la feuille avant d’ouvrir les autres tiroirs. Si sa logique ne la trompait pas, la liste comprenait que des prénoms de personnes qui étaient passées dans le lit de Carson. Et alors quoi ? Il conservait une sorte de preuve chez lui ? Quelques minutes après, Victoria était installée sur le fauteuil du salon, tenant la montre d’une main et la feuille de l’autre. Elle ne savait pas quelle heure il était, mais certainement pas plus de trente minutes venaient de s’écouler depuis qu’elle était arrivée. Victoria était songeuse mais elle attendait. Elle attendait patiemment – et dans le noir – le retour du propriétaire des lieux. En espérant qu’il ne se fasse pas trop désirer.

VICTORIA : Alors, la pêche a été bonne, aujourd’hui ? suite au bruit d’ouverture de la porte, qui ne s’était finalement pas trop attendre, la jeune fille eut la bonne idée d’attaquer en première, de façon énigmatique. à savoir si le jeune homme comprenne d’emblée est certainement faux. mais une fois la lumière allumée, peut-être comprendra-t-il mieux ? c’est tout ce que lui souhaite la jeune Blythe.



Dernière édition par Victoria Blythe le Jeu 29 Oct 2009 - 10:42, édité 1 fois
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▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. Vide
Message(#) Sujet: Re: ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. EmptyJeu 29 Oct 2009 - 2:59


    Esteban Carson avait passé une bonne partie de la soirée chez Duncan. Les deux amis, presque inséparables, avaient fait ce que toute personne digne de se nom devait faire. L’épicerie. Une torture mortelle qu’Esteban s’affligeait une fois par semaine, par fois aux deux semaines quand il passait la semaine à manger au restaurant. Esteban avait en aucun cas hérité du talent de sa mère à cuisiner. Et ce n’était pas pour lui déplaire de ne pas ressembler à sa mère. C’était simplement chiant quand on voulait impressionner une demoiselle et que la seule chose que l’on était capable de faire cuire correctement était tout ce qui se faisait cuire à l’aide d’un barbecue. Très peu pratique lorsque l’on parle de préparer quelque chose pour le petit déjeuner. C’était dans les allées étiquetées de numéros et de centaines de dizaines de catégories qu’Esteban s’impatientait à déchiffrer des boîtes de conserves. Tout ce qu’il avait au départ envisager c’était de se gaver de plats congelés ou encore de gaufres. C’était très mauvais pour son rythme de vie active, et on lui avait bien dit qu’il devait s’alimenter correctement pour ne pas commencer à voit des grammes de gras apparaître à des endroits indésirables. Ça le saoulait que son père soit toujours coincé en antarctique au lieu d’être à la maison à remplir le frigo, à faire le ménage et finalement payer toutes les factures. Au moins, il n’avait pas à supporter tous ses sermons insupportables sur les filles. Arrivez vous simplement à imaginer que son père croit qu’avec l’âge il a murit et qu’il attend sagement la fille qui lui ravira son cœur? À bien y penser, Esteban était soudainement soulagé qu’il soit coincé avec ses amis les pingouins. Son père serait bien mort d’une crise cardiaque à l’heure qu’il est. La maison familiale était très souvent vide puis que Aleksei, l’ancien coloc d’Esteban était retourné en Russie laissant cette maison aussi vide que possible. Il y avait bien sur des amis qui y passaient de temps en temps, ou encore bien certaines conquêtes plus intimes… mais depuis quelques années ont avait pas vu la maire d’Esteban montrer le bout de son nez. Et c’était mieux ainsi. Esteban et elles ne s’entendaient totalement pas et ce n’est pas aujourd’hui qu’on aurait su pourquoi. Ni demain. Après une bonne heure de déambulation dans ses rangées trop remplies du supermarché, Esteban paya le tout escorté par son ami qui lui proposa de le déposer chez lui avant de continuer. Rien ne l’empêcha de prendre quelques instants pour discuter avec la demoiselle à la caisse et sans attendre très longtemps, de recevoir un numéro avec un nom sur l’endos de sa facture. D’un clin d’œil, il se retourna pour quitter le supermarché en riant. C’était de plus en plus simple, qu’il était entrain de se dire qu’il allait devoir essayer des femmes plus difficiles à séduire. Claquant la portière de la voiture de Duncan, qui avait une escorte se soir, Esteban se fit reconduire chez lui en ayant prévu de se la couler douce devant la télé et un match de soccer. Sans oublier une bonne bière toute froide qui l’attendait dans son frigo. S’était sans savoir qu’il n’y aurait pas juste qu’une bière froide à l’attendre. Les phares illuminèrent l’entrée alors que la porte de la voiture s’ouvrit. Il la referma puis se dirigea dans le coffre de la voiture pour prendre ses paquets. Les mains pleines, il referma le capot avec son coudre et se dirigea lentement vers la porte d’entrée alors que Duncan le quittait pour aller à son travail. Quelques paquets furent déposés sur le sol alors qu’il enfonça la clé dans la serrure. Déverrouillant la porte, Esteban ouvrit la porte tout en reprenant ses paquets pour franchir le seuil de la porte.


      -Alors, la pêche a été bonne, aujourd’hui ? demanda une voix de l'intérieur


    Sursautant, il échappa quelques sacs sur le sol tout en jurant, certain d’avoir brisé plus d’un article. Et pourtant il ne lui en fallut pas trop pour reconnaître la voix. La confirmation se fit que lorsqu’il apposa sa main vers l’endroit où se trouvait l’interrupteur des lampes du salon. La lumière les éclaira tous les deux alors qu’Esteban regardait vers l’endroit où se trouvait actuellement Victoria. Son attitude changea du tout au tout sans être certain de ce qu’était la situation actuelle. Que pouvait bien faire cette fille chez lui, dans SON salon… alors que la porte était fermé…? A moins qu’elle aille posséder la clé? Ce qui était en même temps un peu impossible. Il avait le seul exemplaire des clés de la maison. Pris complètement au dépourvu, et sur la défensive, Esteban referma la porte d’entrée en reprenant ses paquets.


      -Qu’est-ce que tu fous ici Blythe?! Il y a un petit quelque chose qui me dis que tu n’es pas ici pour enlever tes vêtements… je me trompe? À moins que tu cherches à rendre ton copain jaloux? Si c’est ça, c’est sur que ça vas fonctionner.


    Il avait pris un ton amusé comme lui seul savait le faire en présence de Victoria. Mais il n’était pas heureux de sa présence et loin de là. Transportant lentement les sacs du supermarché pour évaluer ce qu’il pouvait toujours en garder de bon maintenant qu’il avait fracassé des trucs en entrant, Esteban s’était dirigé sur le comptoir de la cuisine attendant les explications de la présence de la blonde chez lui. S’il se souvenait, c’était la première fois qu’elle devait être venue chez lui. Alors qu’il empoignait le pot de confiture qui avait explosé sur le sac à pain et les radis, il se mit à divaguer en s’imaginant qu’elle était peut-être là à cause justement de Neal qui lui avait demandé quelque chose où il ne savait quoi. Se fut un coup d’œil hésitant vers un cadre de lui habiller en costume militaire et âgé d’environ 10 ans, qu’il ouvrit presque fortement le frigidaire. Cette maison était la sienne et trouver Victoria Blythe à cet endroit ne lui plaisait aucunement. Il préférait et comme toujours, jouer la carte de l’insouciance et de l’amusement. Et puis c’était le genre de paroles qui arrivait à mettre Victoria hors d’elle en quelques secondes. L’ignorer était aussi un très bon moyen. Et il s’y appliquait avec soin alors qu’il déballait son épicerie. Jusqu’à ce qu’elle traine ses fichus pieds jusqu’à la cuisine et se pointe avec une partie de la liste. Et de la montre de Scott. Est-ce que son visage pouvait se liquidifier à se moment exact? Si une telle chose était possible, alors c’était bel et bien ce qui venait de se passé. Complètement pris de court, il jetait un œil ailleurs sans oser regarder Victoria ou encore l’un des objets qu’elle pouvait posséder entre ses mains. La garce avait osée. Qu’est-ce qu’elle avait cherché dans sa chambre?! Dans ses choses à lui, dans ses propres secrets! Son rythme s’accélérait alors qu’après toutes ses années il venait de se faire découvrir. Et tout d’un coup Esteban se retourna vers le frigidaire pour empoigner une bière et l’ouvrir d’un geste bref. Il avait soudainement rien à faire d’avoir les mains pleines de confiture à la framboise, il préférait pour les quelques secondes plus tard de boire cette bière le plus rapidement possible. C’était hors et déjà un homme mort.
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Message(#) Sujet: Re: ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. EmptyMer 4 Nov 2009 - 22:46


ESTEBAN : Qu’est-ce que tu fous ici Blythe?! Il y a un petit quelque chose qui me dis que tu n’es pas ici pour enlever tes vêtements… je me trompe? À moins que tu cherches à rendre ton copain jaloux? Si c’est ça, c’est sur que ça vas fonctionner.

Victoria fut assez satisfaite de la maladresse engendrée suite à l’entente de sa question. Il fallait avouer que rester planter dans le noir, en attendant le retour du guerrier n’était guère un grand plaisir. Et son sourire s’agrandit malgré la provocation des paroles d’Esteban. Pourquoi tout le monde s’entêtait-il à nommer un chou, une carotte ? Comme si les choses n’étaient pas aussi compliquées que cela, il fallait que les habitants en rajoutent leur couche et presse un peu plus le couteau dans la plaie. Mais Victoria ne perdit pas son sourire pour autant. Elle n’était pas là pour parler de son soi-disant copain. Elle ne voulait pas en parler, de toute façon. Et encore moins avec Esteban Carson. Cependant, sa découverte suffisait à lui faire garder ce petit air suffisant, air qu’elle avait toujours quand elle découvrait des parties croustillantes sur ses voisins. C’était toujours plaisant de voir que les autres n’étaient pas aussi purs que neige. Non qu’Esteban était la personne la plus innocente d’Ocean Grove. Après tout, il devait avoir un quota de conquêtes – féminines et masculines confondues – équivalant à la moitié des habitants des environs. Mais il était aussi ce genre de type qui se savait parfaitement connard jusqu’au bout des ongles et qui l’assumait entièrement – ce qui, dans un sens, n’était pas forcément une mauvaise chose. La jeune Blythe qui suivit du regard la scène qui s’écoulait devant elle, autrement dit, Esteban ramassant les quelques achats qu’il avait fait tombé. Il avait prit un ton léger mais elle se doutait bien que cela devait bien l’embêter d’avoir la jeune blonde sous son toit. Il n’est jamais très agréable de voir une personne vous attendre chez vous sans avoir votre permission. Victoria ne le quitta pas un seul instant des yeux, comme si, pour une des rares fois de sa vie en sept ans, Esteban Carson avait un quelconque intérêt. Ce qui était vrai, puisqu’elle tenait des preuves matérielles d’une certaine culpabilité venant de sa mort. S’en était fortement jouissant. Sans arrière pensée, évidemment. Elle n’a pas forcément prit le temps d’observer les lieux. Victoria était plutôt avide de savoir le fin fond de cette histoire. Et puis, n’ayant eut le droit qu’à la faible luminosité de sa lampe de torche, c’était assez dur pour elle de faire une visite approfondie de cette demeure qu’Esteban habitait depuis gosse. Bien sûr, Victoria n’ignorait pas où il habitait pour l’avoir déjà vu rentrer chez lui, quand elle était avec Neal, par exemple. A tout bien y repenser, quand ils étaient mômes, la jeune blonde n’avait jamais remarqué l’intérêt qu’elle suscitait dans le trio légendaire du quartier. Elle allait avec Duncan et Esteban seulement parce que Neal avait décrété vouloir se joindre à eux. Dans un sens, c’était plutôt amusant d’être la seule fille dans un groupe de quatre. Elle s’en amusait souvent, étant par-dessus le marché, la cadette de la bande. Et puis, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il pouvait passer par la tête de ses trois garçons, tous les trois d’âges radicalement différents. Mais dans un autre sens, cela l’ennuyait parfois passablement de ne pas avoir le jeune Rowlands pour elle toute seule. Surtout que, trois garçons ensembles pour une seule fille, ça pouvait être assez blasant au bout d’un certain moment. Et cela, même si elle avait grandit avec deux frères. La jeune Blythe se leva du fauteuil pour suivre l’habitant des lieux, toujours en tripotant la montre à sa main droite. Quand Carson posa ses paquets sur le comptoir de la cuisine, elle jugeait bon de montrer qu’elle était là et qu’elle n’était pas prête de partir si vite. Bien sûr, d’un point de vue externe, cela pouvait sembler étrange qu’une fille s’invite chez Esteban sans arrière pensée. Mais Victoria Blythe n’était pas n’importe quelle fille. Et puis, au moins, parler autre chose que d’actes sexuels allait un peu changer pour le jeune Carson. Comme on dit, il y a une première à tout. Et malgré les efforts qu’il fournissait pour tenter de la faire enrager, ça ne fonctionnera pas. Tout bonnement parce que le poisson a été prit dans les filets du pêcheur.

VICTORIA : Avoue que tu aurais préféré que je t’attendes en tenue d’Eve. Mais désolé pour toi, Carson, je ne suis effectivement pas là pour te faire plaisir. Et je ne vois absolument pas de quel copain tu parles, vu que je n’en ai pas.

Victoria eut un sourire innocent. Montrer un air décomposé ici, face à lui, ne faisait pas partit de ses habitudes. Tout comme cela n’était pas forcément inhabituel comme comportement que celui d’Esteban. Vouloir fuir les choses, détourner la conversation, trouver une échappatoire ou une excuse. Tout le monde avait la même stratégie face au fait accompli. Et la jeune Blythe n’en était pas non plus à son premier coup d’essai – il ne fallait tout de même pas la sous-estimer. Elle avait une capacité de compréhension rapide qui dépassait certainement celui de la plupart des habitants. Et, comme il fallait bien un peu de piquant dans le quartier, c’était Victoria Blythe qui était chargée d’espionner ses petits voisins. Elle ne jouait pas la commère. Oh non, cette activité était réservée aux personnes distraites, qui ne s’intéressaient que brièvement ou de façon superficielle aux nouvelles qui les entouraient. Les petits potins du dimanche après-midi autour d’une tasse de café ou de thé, ce n’était guère dans les préférences de Victoria comme passe-temps. Mais c’était un bon moyen pour savoir un peu ce que les autres pouvaient penser, dire ou même vous apprendre. Après tout, le monde était un perpétuel apprentissage pour les six milliards et plus d’habitants qu’il y avait. La jolie blonde ne dérogeait pas à la règle et ses oreilles aiguisées ne passaient pas outre des informations les plus croustillantes. Vint ensuite sa qualité – ou son défaut, cela dépend où l’on se place – suprême : sa curiosité. Ce n’était pas étonnant pour un clou que la jeune fille se dirige vers des études de criminologie – avec un brin de psychologie, aussi. Depuis septembre, elle se sentait parfaitement dans son élément, et ses résultats aux divers tests le prouvaient largement. Il faut avouer que Victoria travaillait encore plus qu’à la normale, pour éviter de penser à autre chose. La jeune fille regarda, l’air tranquille, Esteban boire cette fameuse bière fraiche. Est-ce que ça l’aidait à mieux avaler le fait qu’il était piégé et certainement pas le dominant de la situation ? Victoria n’en savait strictement rien, et elle s’en fichait un peu, à vrai dire.

VICTORIA : Sinon, l’objet de ma visite était un peu flou mais tout c’est mystérieusement éclairci quand j’ai trouvé ceci. elle fit bouger ses mains pour montrer les trouvailles en question. Et à reconsidérer l’expression de ton visage, je pense être en droit légitime de te demander ce que la montre de Scott fiche ici parmi mille et une autres babioles.

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Message(#) Sujet: Re: ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. EmptyMar 17 Nov 2009 - 19:41


    Esteban avait toujours eu le pressentiment que Victoria Blythe serait un élément indésirable dans sa vie de tous les jours. Il avait le don d’attirer les personnes mesquines qui s’offriraient le vilain plaisir de gâcher sa petite vie douillette. Bien sur qu’il ne s’était jamais réellement approcher de la jeune fille sous un angle différent que celui de la drague et des insinuations louches. Prenant le temps de faire passer sa bière fraîche d’un coup, il déposa la bouteille vide sur son comptoir tout en prenant une grande respiration. Bien qu’il n’avait nullement envie de s’expliquer avec elle, ni avec personne d’autre… il ne se trouvait pas exactement dans la meilleure situation. Il avait quelques jours auparavant, appris que Scott était en couple avec Maât alors qu’ils avaient tous les deux une relation. Rien pour l’aider, il avait tout au moins compris pourquoi Scott avait autant paniqué au matin… mais il avait aussi compris qu’il n’avait aucune chance de le convaincre que ce qui avait été mis dans son verre avait été de loin ce qu’il avait voulu y mettre. Ce n’était pas comme si ça aurait pu changer quoique ce soit au merdier dans lequel il s’était enfoncé. Pas tellement étonnant de retrouver la sœur de l’autre idiot, à fouiller dans ses trucs. Voilà qu’il venait de décider qu’il ferait installer un système de sécurité dans cette maison… au diable ce que son père pourrait bien en penser. Il avait complètement tort de dire qu’Ocean Grove était un charmant petit coin de paradis où les voisins étaient parfaits. Si son père avait toujours été très apprécié par les gens d’Ocean Grove et plus particulièrement par les habitants d’Apple Road… c’était tout le contraire de son fils. James Carson croyait sur son petit bout d’iceberg, qu’Esteban Carson était un charmant gentleman qui attendait la fille de sa vie pour se marier et avoir une marmaille. Si loin de la réalité. Cette seule image aurait sans doute réussi à faire frissonner la plus part des connaissances d’Esteban. Pour Esteban, ça aurait eu l’effet de lui offrir de terribles cauchemars. Car il était bien sur, aucunement question pour lui de se limiter à une seule fille. Et valait mieux pas l’orienter sur la question du mariage… La pire erreur d’un homme. «Sinon, l’objet de ma visite était un peu flou mais tout c’est mystérieusement éclairci quand j’ai trouvé ceci. Et à reconsidérer l’expression de ton visage, je pense être en droit légitime de te demander ce que la montre de Scott fiche ici parmi mille et une autres babioles» Esteban avait jeté de nouveau un œil à ce que Victoria avait prise dans sa chambre. Si la bière lui avait fait gagner de précieuses secondes, ça ne changeait rien au fait qu’elle avait reconnue la montre de Scott. Comment est-ce qu’elle avait bien pu la reconnaître s’il n’était pas inscrit le nom de celui-ci? Bien évidemment, Victoria devait connaître Scott bien mieux qu’il ne le connaissait lui-même. Par exemple, ce qui le fit tressaillir fut d’entendre la mention de la présence de centaines de babioles dans son garde-robe. Comment lui expliquer la raison de tout ceci? Comment réellement expliquer à cette idiote de Blythe qu’il conservait un objet de chacune de ses conquêtes? Esteban appuya sa main sur son comptoir tout en regardant Victoria dans les yeux. Il était loin de son habituelle attitude envers elle. Sans compter qu’il était en terrain plus intime puisqu’il se retrouvait dans sa maison à lui, son lieu de secrets et d’intimité. Ce n’était pas pour rien qu’il invitait rarement ses conquêtes dans sa maison.


      -Il l’avait oublié ici… les yeux de Victoria lui indiquèrent assez rapidement qu’elle savait que ce n’était pas vrai. Bon ça va…tu me croiras pas de toute manière. C’est plus fort que moi… j’peux pas m’empêcher de prendre un truc.


    Ça lui coutait cher d’avouer se genre de chose. Mais pourtant c’était bien la seule manière pour lui de s’expliquer tout en espérant trouver un moyen qu’elle ne révèle pas tout. Après les années, il s’était rendu compte qu’il remplissait ses poches de trucs qu’il ne se rappelait pas toujours à qui elles appartenaient. Puis travaillant sur cette idée, il avait commencé à en faire un jeu en établissant une liste de ses conquêtes. Il n’avait jamais pensé qu’un jour quelqu’un serait assez idiot pour fouiller dans sa maison et plus particulièrement dans sa chambre. Habituellement il réussissait plutôt bien à ce que les gens ne pensent même pas à y aller. Cette déclaration n’était nullement à son avantage, surtout si on prenait en compte ses multiples bagarres avec Neal. Sans oublier comment les gens dans son entourage allaient le voir. Esteban était plutôt très à cheval sur l’apparence qu’il projetait, choisissant toujours celle qu’il aimait bien. Que les gens le voit comme un homme sans valeurs certaines, s’offrant uniquement au plaisir de la chair ne le dérangeait pas. C’était une projection qu’il aimait bien, puisqu’elle fonctionnait. Il restait désirable malgré son comportement de macho, ce qui dérangeait surtout c’était qu’il le savait. À partir de cet instant, il ne faisait que se prendre la tête. Il n’avait pas le choix, très bon menteur lorsqu’il se retrouvait devant un adversaire démuni de preuves, piètre menteur lorsque la situation s’inversait. Victoria possédait la montre et une de ses multiples listes… s’était assez pour qu’il se retrouve coincé dans un coin de mur à s’expliquer plutôt facilement.

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Message(#) Sujet: Re: ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. ▬ CARSON's HOUSE | curiosity is a bad flaw. but not all the time. EmptyLun 30 Nov 2009 - 21:20


ESTEBAN : Il l’avait oublié ici… Bon ça va…tu me croiras pas de toute manière. C’est plus fort que moi… j’peux pas m’empêcher de prendre un truc.

Victoria arqua un sourcil, comme si elle semblait avoir mal entendu. Ce qui était faux puisque, malgré le débit qu’avait pu avoir le jeune homme, elle avait comprit mot pour mot ce qu’il avait dit. Mais elle ne voulait tout simplement pas y croire – même si elle avait commencé à comprendre chose et qu’elle avait les preuves en main. Esteban Carson, un cleptomane accomplie ? Voilà qui avait le mérité d’être discuté et discutable. C’était à la fois drôle et terriblement pathétique. D’ailleurs, un rictus s’installa sur les lèvres de la jeune blonde, qui semblait presque se retenir de rire. Jamais elle n’aurait cru que cet idiot de Carson aurait eut la débilité extrême de choper et de piquer des biens de ses conquêtes uniquement pour... Pour quoi, d’ailleurs ? Victoria ne comprenait déjà pas comment on pouvait passer son temps – enfin, outre celui où il travaillait – à courir derrière les prétendantes. Et prétendants, apparemment. Qu’est-ce que cela lui rapportait, à la fin ? La satisfaction d’avoir tirée son coup ? Ou celle d’avoir la plus grande liste de conquêtes du quartier ? Record qu’il a certainement établi, vu la liste que la jeune fille semblait tenir en main. Cette dernière ne semblait nullement perturbée par l’agacement et le mal être que commençait à avoir Esteban. Bien au contraire, elle ne pouvait qu’être ravie. Ravie de sa recherche, ravie de son coup et ravie de sa trouvaille. Maintenant, elle le tenait entre ses mains et il n’y échappera pas tant qu’elle ne l’aurait pas décidé. C’était quelque chose d’assez enivrant, à chaque fois. La jeune Blythe avait toujours le même plaisir à trouver le petit truc qui fait toute la différence. Elle avait un bonheur particulier quant à trouver la faiblesse de l’autre pour mieux jouer avec lui après. Elle était comme ça avec les gens qu’elle n’aimait pas. Ou même ceux dont elle se fichait éperdument. Mais chaque relation, chaque contact était important. Tous étaient répertoriés sur le portable de la jeune blonde, car tous pouvaient un jour lui être utiles. Avec les métiers de ses parents, Victoria a pu apprendre et comprendre que plus on était persuasif et manipulateur, tout en étant charismatique, et plus les gens feront ce que vous demandez. La technique qu’avait opté l’étudiante était simple : chercher, fouiller, espionner pour mieux attraper et atteindre son but. Ce n’était pas très compliqué à comprendre. Et Victoria le vivait très bien. De plus, son travail au côté de Milla lui ouvrait un peu plus les yeux. Elle découvrait un monde, un univers qu’était celui de la mode et du mannequinat, tout en mettant en œuvre ses propres compétences. Travailler en double espion pour une agence ou entreprise, voilà qu’elle n’y avait pas pensé. Et quand même bien ce n’était peut-être pas très loyal, la jeune fille s’amusait pleinement à duper les hommes en costume et les femmes en tailleur par son charmant teint enjoliveur et son air innocent. Ils tombaient tous dans le panneau. Tous, quasiment sans exception. Quasiment, évidemment. Elle restait une humaine, avec des forces et des faiblesses, comme tout être humain. Elle avait des failles et l’erreur restait naturelle. Il n’était donc pas étonnant que, parfois, ses plans foirent. Soit parce qu’elle marchait en terrain glissant et qu’elle préférait partir aussitôt, soit parce qu’on l’avait reconnu, tout simplement. Et c’était certainement ce dernier détail qui l’inquiétait le plus. Elle essayait alors d’effacer de la mémoire des gens qu’elle était la dernière des Blythe, celle qu’ils avaient pu apercevoir dans les journaux il y a quelques mois. Ou sinon, tendance inverse, elle jouait totalement de son nom de famille. Être une Blythe pouvait amener à avoir de sacrés privilèges, malgré ce que l’on pourrait croire. Bien sûr, sa famille a dût se battre pour en arriver là où elle en était, Victoria en était bien consciente. Et c’était pour cela qu’elle ne voulait pas vivre au crochet de la fortune familiale. Elle savait que toute source monétaire pouvait être un jour épuisable et à vide si on ne renflouait pas régulièrement dedans. Et puis, elle avait vite compris la valeur du travail. Ce n’était pas pour rien que, depuis six mois, elle enchainait les travaux. A la fois serveuse, baby-sitter et enfin, secrétaire, assistante et espionne pour une directrice de mannequinat, Victoria touchait à tout, même si elle savait vers où se diriger. Après tout, ses études de criminologie étaient pointilleuses et voulues depuis très longtemps. Depuis son adolescence, elle se destinait vers ses études ci. Au début, elle aurait aimé faire du droit. Comme son père et son frère aîné. Mais, finalement, être derrière un bureau ou en audience toute la sainte journée, c’était beaucoup moins palpitant qu’être sur le terrain même. Voilà donc la jeune fille qui s’était tournée vers des études de recherches criminelles. Cela ne devait étonner personne de voir le parcours qu’elle suivait.

VICTORIA : T’es quoi, alors ? Cleptomane, c’est ça ? Décidément, tu deviens de plus en plus pitoyable, mon pauvre Carson. la jeune Blythe eut un léger soupir, tout en posant son regard sur la liste qu’elle venait de tourner vers elle, lire les noms une nouvelle fois avant de reposer son attention sur le jeune homme. Et je peux savoir ce que ça te rapporte ? Sérieusement ? T’es fier de cette liste au point de vouloir en garder un trophée à chaque coup tiré ?

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