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 (rhys blythe) LIAISON DANGEREUSE.

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(rhys blythe)  LIAISON DANGEREUSE. Vide
Message(#) Sujet: (rhys blythe) LIAISON DANGEREUSE. (rhys blythe)  LIAISON DANGEREUSE. EmptyDim 28 Juin 2009 - 20:35


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les amants ne peuvent voir les plaisantes folies qu'ils commettent eux-mêmes.
(rhys blythe)  LIAISON DANGEREUSE. 357lzpz
RHYS BLYTHE AND DEBORAH PENRIGHT




    On regarde souvent notre reflet dans le miroir.Alors que certains y trouvent la satisfaction de leur beauté, d'autres deviennent dégoutées par les personnes qu'elles deviennent.C'était un peu le cas de Deborah Penright.La fidelité n'était pas quelque chose qu'elle envisageait avec beaucoup de rigueur et de sérieux, et ce sentiment qu'elle voyait systématiquement en apercevant son reflet dans un miroir.L'idée même que Jack découvre son adultère l'effrayait, mais depuis quand la pression de son mari lui faisait peur ? Peut-être depuis que son histoire avec Morgan avait commençait à peser sur sa conscience.Il est vrai que l'on voit rarement deux membres de la même famille avoir le genre de relations que Morgan et elle avaient pu avoir.Et l'amour que se portaient Deborah et Jack en avaient pris un coup depuis leur récente installation à Ocean Grove.C'est dans un soupir que Deborah changea pour la énième fois de tenue.Trop long, trop flashy, puis trop sobre.Elle avait finalement opté pour une robe noire et courte et comme à son habitude, elle jouait la carte extrême de l'élégance.S'apprêtant à sortir, la jeune femme fut ralentie par son mari, la mine assombrie et glaciale, après tout il était égal à lui-même.Les tensions entre les jeunes mariés ne faisaient que s'accumuler au fil des jours.Se doutait-il de quelque chose la concernant ? Face au miroir, elle fit un demi-tour sauvage, regardant son mari tout aussi froidement qu'il pouvait le faire.Il s'avançà et sans comprendre pourquoi il glissa à son cou une rivière de diamants ainsi qu'un tendre baiser dans le cou de sa femme.

    - J'étais censé t'accompagner à ton dîner, mais les affaires me retiennent à la maison.
    - Et tu penses pouvoir te faire racheter avec des diamants ?
    - J'ai dépensé une énorme somme pour ce collier, et tu me remercies avec ton éternel cynisme.
    - Comment voulais-tu que je réagisse ? Ca va faire des semaines que l'on ne s'adresse plus la parole.Tu avais promis de venir avec moi parce que ce diner est important pour moi, et puis même tu ne vois donc pas ce qui est en train de nous arriver ?

    Il s'avançà vers la fenêtre, guettant avec suspiçion ce qu'il pouvait se tramer dehors.Deborah avait enfin mis le sujet à jour, certes, elle se plaignait de ce qui pouvait arriver à son couple mais elle n'était pas la victime pour autant.

    - Tu crois que je n'ai pas remarqué ? Tu sors beaucoup ces temps-ci, je trouve...Que veux-tu Déborah ? Toi et moi, on ne se séparera jamais.C'est notre destin.Si tu penses pouvoir demander le divorce, pouvoir te débarasser de moi aussi facilement, tu te trompes et tu le sais.N'oublie pas ce que tu as été avant moi.
    - Je voulais juste arranger les choses, Jack mais apparemment tu as prévu un tout autre type d'arrangement en ce qui nous concerne.Merci de me prévenir que tu souhaitais divorcer...
    - Ce n'est pas ce que...
    - Ce que tu voulais dire ? Oui, je n'en doute pas un instant.

    Elle ouvrit la porte d'une main fastueuse, jetta un regard noir à son mari.Elle n'aurait jamais pensé en arriver là en épousant Jack il y a maintenant deux ans.Le fait qu'il ait déjà pensé au divorce la choqua.Dévalant les escaliers, elle s'empressa de rejoindre la porte d'entrée et de monter dans sa voiture afin de fuir ce qui lui pendait au nez, le divorce, une réputation bafouée, un amour trahi, un mariage basé davantage sur l'interet mais qui donnait envie à Deborah de pleurer.Et pourtant les larmes étaient rarement coulées sur les joues de la jeune femme.Jamais elle n'avait versé une larme pour son mari, mais savoir que son avenir n'aurait plus d'interet la fit réfléchir à deux fois.Elle aurait pu rentrer à la maison, s'excuser auprès de son mari, faire l'amour avec lui, et mettre de côté cette dispute avec celles qui avaient déjà pu avoir.Ce n'est d'ailleurs même pas le chemin du restaurant auquel elle devait dîner avec des amis de New-York qu'elle prit, mais le chemin du bar le plus proche.Qu'il soit dans un triste état ou pas, la jeune femme n'en avait rien à faire.Se garant avec furie, elle allait renouer avec ses vieux démons, l'alcool.Il n'y avait rien de mieux pour oublier, pour oublier combien son mari pouvait l'agacer, pour oublier la triste image de ce dernier lui expliquant qu'il avait déjà pensé au divorce.Le pire dans tout cela, c'est que Deborah y avait déjà pensé.Mais Jack était la roue motrice de sa vie, celui qui n'avait fait que renforcer sa carrière, ses connaissances.Il lui avait apporté la sécurité financière dont toutes femme pouvait rêver et devoir dire adieu à tout cela faisait peur à la jeune femme.Quand on a gouté à tout çà, comment pouvait-on retomber aussi bas ?

    Son entrée dans le bar fit sensation auprès de chômeurs alcooliques, attisa les regards des serveuses entièrement refaites.Elle s'asseya au bar et commanda sa première vodka de la soirée.Ce verre qu'elle ingurgita rapidement n'était que le début d'une longue série de vodka qui lui faisait petit à petit oublier sa soirée gâchée.
    Jack ne pourrait pas divorcer, la jeune femme savait des choses sur lui, comme une femme sait des choses sur son mari, des secrets qu'il tachait d'enfouir profondémment, mais qui pourrait remonter à la surface si ce dernier osait lui demander le divorce.Et puis, Jack n'aimait pas rester seul, il était de ses hommes qui avaient facilement tendance à vouloir avoir toutes les filles à ses pieds.Mais la stabilité que lui offrait l'une d'entre elles était bien trop tentante et faisait de lui un meilleur homme.Et pourtant depuis quelques semaines, Jack et Deborah ne faisaient que se détruire petit à petit.La cigarette aux lèvres, la jeune femme paya aisément ce qu'elle devait au barman qui n'avait fait que glisser ses yeux dans son décolleté.Laissant la monnaie, elle sortit de la même manière qu'elle était entré, laissant derrière elle tout le peuple d'Ocean Grove tombé dans le plaisir que pouvait apporter l'alcool.

    C'est sur ce parking que Deborah le revit.Cela faisait une semaine qu'elle n'avait pas eu de nouvelles, qu'elle n'avait pas chercher à en avoir et que ce dernier n'avait pas non plus chercher à obtenir.Il s'agissait de Rhys Blythe.Après mure réflexion, Deborah se rendit à l'évidence que l'alcool n'était pas le meilleur moyen d'oublier ses soucis conjuguaux, mais que la présence de cet homme la faisait déjà sentir aller un peu mieux.Si Deborah avait eu des relations intimes avec Morgan, la jeune femme avait ajouté récemment Rhys à sa collection nombreuse.Bien que basé sur le sexe, la relation qu'entretenait la mystique brune avec Rhys était plus sincère que ce qu'il pouvait y avoir avec son mari.C'est à Rhys qu'il lui était arrivé de confier ses déboires, et bien que ce dernier soit très croyant, il ne s'était jamais opposé à être l'amant de la jeune femme.
    Adossé à sa voiture, Deborah le regarda.La relation qu'ils entretenaient la faisait sourire, c'était sa petite part de bonheur en ce moment.Et Dieu qu'il était beau, il dégageait quelque chose d'intriguant et de mystérieux, quelque chose que Debbie s'amusait à vouloir percer.

    Le ciel était noir sur Ocean Grove, c'est toujours une cigarette fine au bout des doigts que Deborah Penright s'avançait doucement vers Rhys, vers son pêché, vers l'unique tentation à laquelle elle cédait.Sourire malicieux aux lèvres, démarche féline et voix sensuelle.Il avait enfin compris que la femme qui s'amusait à le déguster du regard depuis tout à l'heure se trouvait être elle.

    - Qu'est ce que tu fais dans les parages, Blythe ?

    Les lèvres peintes d'un rouge flamboyant venaient de se poser sur le coin des lèvres du jeune étudiant, un sourire malicieux au lèvres, elle lui souffla sa fumée au visage en éprouvant un plaisir jubilant à retrouver par hasard son amant.Et le fait qu'elle soit complèrement ivre n'avait rien enlever à sa fougueuse beauté, ni même à sa lucidité.




Dernière édition par Deborah Penright le Jeu 20 Aoû 2009 - 14:11, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: (rhys blythe) LIAISON DANGEREUSE. (rhys blythe)  LIAISON DANGEREUSE. EmptyVen 10 Juil 2009 - 15:17

    La vie de Rhys Blythe n'a jamais été conventionnelle. A dix-sept ans, il était consacré champion de boxe dans la catégorie junior de l'État de Miami, l'heure suivante, il était gravement blessé et ne pouvait plus remonter sur un ring, l'année suivante, il fut renversé par une voiture folle et son genou fut démoli, à 23 ans son père décéda dans un accident de voiture en début d'année 2003 et fut vite rejoint dans l'au-delà par le grand-père Blythe. Rhys eut de nombreuses amantes mais ne connut qu'une véritable liaison qui dura le long de ses années lycéennes. D'un naturel assez vif et sanguin, il fut au cœur de nombreuses bagarres et son penchant caractéristique pour l'alcool n'est plus à dévoiler. Parallèlement à cette facette de tête-brûlée, Rhys est aussi un profond croyant et, de toute son existence, il n'a que très rarement passé un dimanche matin en dehors de l'église d'Ocean Grove.
    Aussi, l'imaginer en amant d'une femme mariée sincèrement … Cela ne choque qu'à moitié.
    Rien ne fut calculé, pourtant. Rhys tomba sur Deborah Penright au Blue Lagoon Bar comme il aurait pu tomber sur n'importe quelle autre femme. Bien sûr, elle omit le détail qui faisait d'elle une épouse lorsque le flirt entre les deux jeunes gens débuta. L'information ne parveint aux oreilles de Rhys qu'une fois qu'ils furent isolés, soûls et diablement enthousiastes pour la suite de la nuit. Alors que la déclaration de Deborah aurait pu en refroidir plus d'un, Rhys au contraire la fit taire d'un baiser et par un accord tacite, ils décidèrent de faire de cette liaison une réalité que pour eux deux. Tant pis pour les conséquences, tant pis pour la réputation : les deux amants fusionnaient ensemble sur le plan sexuel et les moments de discussion – qui d'ordinaire répugnaient le jeune homme – n'étaient pas des instants de torture : que demander de plus ?

    En cette fin de semaine, Rhys se rendit alors au centre commercial de la ville de Miami afin de s'acquitter des courses hebdomadaires : c'était une sorte de « bonne action », sa contribution à la petite communauté que formait pratiquement la maison au numéro 1666 d'Apple Road : Victoria Blythe, Maât Sheldon-Blythe, Darla Davenport (la toute fraîche ex de l'aîné des Blythe) et Annabel Perez (la gouvernante de Maât de ses années à Miami qui est finalement venue le rejoindre à Ocean Grove) … Tout ce petit monde demandait une organisation pour ne pas se bouffer entre eux et même s'il aurait été très tentant de laisser tout cela à la charge de la gouvernante, Rhys tenait à s'occuper des courses les plus urgentes, chaque début de week-end. Ainsi, lorsqu'il sortit du centre commercial et qu'il regagna sa Land Rover garée dans le parking, libéra ses bras des sacs de courses pour les déposer dans son coffre, il fut surpris de voir sa chère Penright apparaître à l'instant où il claqua le toit du coffre. Elle était stupéfiante et une fois de plus, ses charmes réussirent à jouer sur lui sans trop d'efforts. Il la regarda longuement, l'œil pétillant et amusé de la voir flirter si ouvertement avec lui. Ce n'était pas réellement dans ses habitudes : elle qui craignait si souvent de se faire surprendre par son mari préférait garder profil bas en sa présence. Son entrain aujourd'hui n'eut donc pas de cesse d'intriguer Rhys. Loin pourtant de lui l'idée de s'en plaindre, le jeune homme profita pleinement de cette approche lascive qu'elle lui orchestrait tandis qu'il était appuyé contre le toit de son coffre. Il la fixait avec la même intensité durant l'instant où elle lui demanda presque avec reproche ce qu'il faisait ici avant de lui souffler sa fumée de cigarette au visage. Rhys bien entendu, étant un très ferme détracteur du tabac, grimaça et son regard se voila sensiblement, presque sévère. Cependant, impossible de réellement lui en vouloir : Deborah n'était pas la première fumeuse qu'il fréquentait et il n'était pas non plus excessif au moins de s'en offusquer définitivement. Quand elle feignit de lui offrir un baiser, Rhys n'eut aucun mal à comprendre alors la raison de tout ce manège : elle sentait l'alcool et à vrai dire, le jeune homme s'étonnait de ne pas s'en être rendu compte bien plus tôt. Un sourire vint se déposer sur ses lèvres tandis qu'il s'approcha un peu plus de Deborah et que d'une main, il caressa son bras lentement, jusqu'à rejoindre ses doigts qui tenaient sa cigarette. Il la lui déroba, fit semblant de l'examiner un instant et la laissa finalement tomber à leurs pieds avant de l'écraser sous sa semelle. Deborah devait être déstabilisée par ce geste mais Rhys ne lui laissa pas réellement de temps pour réagir ou s'exclamer car déjà, il l'attira contre lui avant de la faire légèrement basculer sur le coffre refermé. Toujours avec ce sourire victorieux sur son visage, l'étudiant plaça ses deux mains sur le coffre, de chaque côté du corps de la jeune femme avant de déclarer d'une voix posée mais faible, juste assez audible pour qu'elle, même ivre, puisse uniquement l'entendre.

      « Je serais presque tenté de te retourner la question. Tu sais qu'on pourrait nous surprendre … Ne serait-ce pas terrible ? »


    Si ses mots sonnaient inquiets, ses traits au contraire, exprimaient l'excitation et le total détachement. Il s'en contre-fichait éperdument d'être surpris au bras de Deborah. Il continuait de plonger son regard dans celui de la jeune femme, leurs visages à quelques centimètres seulement l'un de l'autre : elle sentait l'alcool et la clope mais Rhys ne lui en tenait pas rigueur. Il la sentait détendue et joueuse, il n'allait donc pas s'en plaindre.
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Message(#) Sujet: Re: (rhys blythe) LIAISON DANGEREUSE. (rhys blythe)  LIAISON DANGEREUSE. EmptyJeu 30 Juil 2009 - 15:31


    Dans un livre particuliérement lu et que nous connaissons bien,il ait écrit que nous sommes tous des pêcheurs.Oh,bien sûr,tout le monde ne culpabilise pas d'avoir fait quelque chose de mal.En revanche,il y en a qui assument plus que leur part de responsabilité; et d'autres qui soulagent leur conscience en ayant qulques petites attentions, ou en se disant que leur péchés étaient justifiés...
    Au fond, que pouvait apporter un homme quasi absent, ne pensant qu'au travail et préférant organiser des séminaires que de passer quelques jours avec sa femme ? Alors oui, les pêchés de Deborah Penright étaient justifiés.Son mariage n'avait fait que renforcer la solitude que cette dernière éprouvait et quoi de mieux que l'infidélité face à l'ennui et la solitude pour combler le manque d'un mari absent.Cela aurait pu tomber sur n'importe qui, mais c'est sur Rhys Blythe que Deborah avait choisi de jetter son dévolu.Il lui apportait de l'amusement, il la faisait parfois rire et rare sont les gens à Ocean Grove à avoir entendu le rire de cette femme.On vous dira la plupart du temps qu'elle est froide, bien trop mystérieuse et souvent intouchable.Et aussi étrange que cela ne puisse paraître, elle se faisait plus douce avec lui.Avec Rhys.Souvent, elle avait eu l'impression de trahir son mari et que quelque part, il n'était pas assez naïf pour croire que Deborah passait ses journées chez des amis.Mais le danger qu'elle s'amusait à vivre avec d'autres hommes lui offrait une part de bonheur.Ce qui était rare avec Jack.
    Quand Rhys commençà à lui effleurer l'avant-bras du revers de sa main, ses lèvres ne purent s'empêcher de dessiner un quelconque petit sourire amusé.Son geste ne la déstabilisa pas pour autant, il n'était pas le premier à prendre la cigarette qui trouvait une place habituelle aux doigts de la jeune femme.Cependant, elle prit soin de ne pas en rallumer une autre.Désormais à quelques centimètres de son visage et appuyée sur son coffre, elle ne put s'empêcher de se dire que ses pêchés étaient justifiés, on ne pouvait pas lui en vouloir de vouloir s'amuser un peu, de vouloir retrouver sa liberté avec un amant qui était tout à fait à son goût.Abandonnée entre les mains de Jack, elle s'était construite une prison dans laquelle il était désormais impossible d'en échapper.Il y a quelques heure de cela, son mari avait osé prononcé ce mot.Divorce.Et bien que complètement ivre, Deborah ne faisait que de penser à ce mot, comme si les efforts qu'elle avait tenté pour sauver son mariage s'étaient en fait effacés, comme si Jack n'épprouvait aucun sentiment à divorcer, il paraissait tellement intouchable, son sang-froid était toujours intact.Alors qu'elle n'était que sa femme, il lui était pourtant difficile de découvrir ce qu'il ressentait.La plupart du temps, il était irrité et ne pensait qu'à ses affaires, et à manipuler ses clients.Parfois, elle se demandait quelles raisons l'avaient poussés à l'épouser mais au final Deborah en tirait toujours les mêmes conclusions.Les raisons, elle les connaissait, elle avait accepté le chantage, l'argent, elle avait accepté l'idée d'épouser un homme qu'elle ne trouvait qu'attirant sans en éprouver de l'amour au début.Elle s'était faite à l'idée qu'elle était la femme de Jack Wagner et qu'en ayant ce statut, ses jours seraient un jour comptés si par malheur il apprenait son adultère.Trop de questions qui certainement se faisaient ressentir sur sa mine, soudainement assombrie.La voix de Rhys la sortit de son cauchemar, une seule question lui restait en tête.Que deviendrait-elle si elle devait divorcer de Jack ? Elle ne serait plus rien, sa carrière n'était plus rien.En fait, en y réfléchissant bien, il n'y avait que son nouveau nom de famille qui la glorifiait.En venant s'installer ici, elle avait tout perdu sauf peut-être le goût de retrouver une liberté oubliée.Cette liberté, elle la retrouvait avec Rhys.C'est alors qu'il dépeint avec une pointe d'ironie le fait qu'ils pourraient être surpris.

      « Je serais presque tenté de te retourner la question. Tu sais qu'on pourrait nous surprendre … Ne serait-ce pas terrible ? »


    Aux paroles du jeune homme, Deborah ne put s'empêcher de sourire, avec un certain amusement.Il avait raison quelque part, elle craignait qu'on les surprenne.Rhys ne connaissait pas Jack, il ne savait pas de quoi il était capable, c'est en entendant le mot terrible que la mystique brune pensa aux choses horribles que Jack pourrait commettre si jamais il venait à apprendre l'infidélité de sa femme.
    Et au fond d'elle, Deborah Penright ne voulait pas qu'il arrive quoi que ce soit au jeune étudiant, qui se trouvait alors à quelques millimètres d'elle.Elle ne se le pardonnerait certainement pas.Après tout, il lui faisait peut-être retrouver sa liberté mais il était aussi l'une des rares personnes qui ne l'avait pas encore déçue.Sourire amusé toujours aux lèvres, ses yeux bleux se noyèrent dans ceux de Rhys et son index se plaçà devant les lèvres du jeune homme.

      - Chuttt Rhys...Tu sais, j'ai souvent eu peur que Jack me surprenne avec un autre.Mais tout çà en vaut bien la peine, tu ne trouves pas ?


    Voix suave.Allure sensuelle.Il ne faut pas oublier que Rhys n'était pas le premier amant de la jeune femme, et que si elle ne se sentait pas libre avant, c'était que son premier amant n'était autre que son beau-fils, Lyssa Wagner.Et bien que leur relation fut passionée, elle avait préféré trouver une autre paire de chaussures à son pied et Blythe s'avérait être un excellent remplaçant...Si pour Rhys, ce n'était qu'une femme avec qui il passait parfois la nuit, pour Deborah, il s'agissait de plus que çà.En quelque sorte, elle retrouvait son indépendance, alors on pouvait bien la surprendre au bras de Rhys, ce n'est pas çà qui ferait peur à Deborah Penright.Et le baiser passioné qu'elle lui offra quelques secondes après prouva certainement au jeune homme que Deborah était le genre de femme à assumer ses pêchés.


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Message(#) Sujet: Re: (rhys blythe) LIAISON DANGEREUSE. (rhys blythe)  LIAISON DANGEREUSE. EmptyJeu 20 Aoû 2009 - 12:34

    C'était vrai, Rhys n'avait aucune idée du genre de personne qu'était l'époux de Deborah Penright. Il pouvait tout aussi bien être un genre de Barbe Bleue des temps modernes ou un agressif maniaco-possessif que Rhys n'en saurait rien. Et à vrai dire, ce n'était pas plus mal. Le jeune homme ne voulait pas savoir à qui il faisait tout ce mal (s'ils venaient à être découverts) et n'avait donc jamais cherché à croiser l'homme qui se voyait trompé. Après tout, cela aurait-il réellement changé quoique ce soit à la situation ? A moins que cet homme ne soit gravement atteint d'une maladie ou handicapé à vie, Rhys ne comptait pas arrêter de voir Debbie. Ce qu'il y avait entre eux était bien trop savoureux et excitant pour l'abandonner par compassion pour un type inconnu. Salaud ? Non, pas tant que ça. N'oublions pas que ce n'était pas Rhys qui était venu charmer la jeune femme : c'était elle qui avait fait le choix de se joindre à lui. Il ne faisait que rendre service.
    L'étudiant fut satisfait de voir qu'un sourire venait enfin se déposer sur le visage de la jeune femme qui s'était mystérieusement assombri en quelques secondes. Deborah traversait souvent ce genre de brusque changement d'humeur mais Rhys avait appris à s'y habituer et à taire ses questions. Souvent, en effet, elle se renfermait brusquement et semblait se perdre dans des considérations dont elle seule savait la teneur. Rhys avait maintes et maintes fois essayé de percer cette brume lorsqui s'installait autour d'elle mais il finit par comprendre que c'était peine perdue. Deborah avait un jardin secret solidement fermé et même si le jeune homme espérait un jour en obtenir les clefs, il restait d'ici là totalement dans le flou. Il avait donc fini par se faire une raison et attendait alors en général que ces phases finissent par passer. Et c'est ce qu'il fit à cet instant. Un sourire paisible vint se dessiner sur ses traits lorsqu'il sentit l'index de Debbie se poser sur ses lèvres, comme si par ce signe elle tentait de les lui sceller. Il feignit alors, d'un air espiègle, de réfléchir deux secondes à la question que venait de lui poser la jeune femme mais n'eut pas le temps d'allonger d'avantage cette fausse comédie qu'il recevait un baiser fougueux qui le détourna immédiatement de son égarement. Il lui rendit bien entendu ce baiser avec adresse et assurance. Une main posée dans le creux de son bassin, il la serra d'avantage dans ses bras tandis que leurs lèvres se liaient avec ferveur. Il adorait l'embrasser : Debbie n'était pas de celles qui manquent d'expérience et elle savait pertinemment ce qu'elle faisait. Même en étant à moitié ivre. Il y avait de quoi lui tirer son chapeau, il n'y a pas de doute.
    Se fichant alors d'être dans un lieu public, Rhys détacha ses lèvres de celles de la jeune femme mais ne compta pas lui accorder de répit immédiat ; il préféra d'avantage venir embrasser son cou avec une tendresse loin d'être feinte et un appétit certain pour la suite des événements. Il sentit la nuque de la jeune femme basculer doucement et il ne tarda pas alors à remonter jusqu'au lobe de son oreille gauche. Avec tact, il lui glissa alors dans un chuchotement tout juste audible.

      « Ça en vaut terriblement la peine. Je serais même tenté de penser qu'on est extrêmement chanceux … Après tout, cela fait combien de temps qu'on se fréquente sans qu'on ne se fasse démasquer ? »


    Déposant un nouveau baiser près de son oreille, il se détacha juste assez pour pouvoir rechercher le regard azur de Deborah et ajouta avec un des plus grands sérieux. 

      « Peut-être que c'est ce que tu cherches à cet instant … Tester notre chance jusqu'au bout. Voir si, même si on se retrouve au plein milieu d'un parking d'un centre commercial, on resterait hors d'atteinte ? »


    Ses mots sonnaient presque comme un reproche mais bien entendu, ce n'en était pas un. Il s'agissait d'avantage d'une manière de la titiller un peu, de la secouer et d'être certain qu'elle ne faisait pas cela sur un coup de tête. Il y avait de fortes chances pour que quelqu'un tombe sur eux ou même que les caméras de surveillance du parking tombent entre de mauvaises mains.
    Tout de même, Rhys ne tarda pas à glisser la main qu'il portait dans le dos de Debbie sous son haut et caressa lentement sa peau satinée comme s'il s'agissait d'une porcelaine extra fine et d'une fragilité extrême. Il y avait de quoi déstabiliser la personne la plus confiante : les paroles de Rhys réprimandaient presque ce qu'ils faisaient mais ses gestes invitaient indéniablement à poursuivre et à aller bien plus loin.

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