Un rendez-vous étrange [R. Emma ]

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Jovan s'était préparé en vitesse ce jour-là. Il venait de terminer de s'occuper du petit Oliver, et avait été pressé que sa mère rentre à la maison. Aujourd'hui, il avait rendez-vous. Une jeune femme du nom d'Emma lui avait donné rendez-vous la veille. Il n'avait pas vraiment comprit pourquoi. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il pourrait gagner de l'argent, et que ça, ça suffisait amplement à le faire venir à ce rendez-vous. Même si ce qu'on lui proposait était illégal.

C'était hier en fin d'après-midi, alors qu'il venait de terminer son service au Blue Lagoon Bar. Il discutait alors avec une amie de sa grand-mère. Celle-ci lui demandait pourquoi il travaillait ici et qu'il s'occupait en plus d'un petit. Il avait besoin d'argent avait-il dit. Entre la vie de toute les jours, la maison et la maladie de sa grand-mère, ça faisait beaucoup trop de charges. Et sa grand-mère perdait de plus en plus en jouant au poker. Comme quoi..
Et pendant ce temps-là, il sentait qu'on l'observait, mais n'avait pas vraiment fait attention. Pourtant, une fois que Smith fut partie, une jeune femme vint l'accoster et lui donna rendez-vous au parc, le lendemain à 10h00, lui assurant qu'il pourrait gagner de l'argent. Ca tombait du ciel, il avait des factures à payer.

C'est ainsi qu'il se trouva, ce jeudi matin, dans un parc. Il était revenu de chez les McCawley, et était rentré en vitesse chez lui. Il avait eu le temps de faire quelques trucs pour sa grand-mère. Il l'avait aidé à choisir ses vêtements -parce qu'elle galèrait toujours-, avait eu le temps de faire une lessive (c'est un homme à tout faire Jojo), et avait même eu le temps de faire cuire des pâtes pour midi. Puis, il avait prit une douche, et s'était dépêché de venir.
Il n'y avait vraiment que quelques pelés et quatre tondus ce matin-là. Deux vieilles personnes qui se promenaient et une femme et un bébé. Voilà ce que Jovan rencontra.
Il devait aller près de l'espèce de marre et elle le retrouvait là-bas. Il s'y rendit alors, se pressant, pour être à l'heure. Arrivé sur place, il attendit. Qu'est-ce qu'on pouvait lui demander? De vendre de la drogue? Si c'était le cas, il y réfléchirait à deux fois, mais sans doute dirait-il oui. Aider à faire des transactions fausses? Il pourrait toujours essayer.

Aussi étrange que celà puisse paraître, Jovan se doutait que ce n'allait pas être quelque chose qui lui ferait forcément plaisir. mais ça l'aiderait.

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Je suis maintenant ici, depuis six mois et on peu dire que mes recherches non rien donné de bien constructif, il me faut de l'aide, il doit bien y avoir quelqu'un qui peu m'aider ? Sans lui en dire assez, pour ne pas le mettre en danger. Je me suis rendu très vite que l'argent pouvait être un magnifique moyen pour trouver, de l'aide sans que les gens, ne soit trop avare de question. J'ai pu trouver, une personne qui me semble assez doué, pour jouer les espions sans pour autant, me demander quoi que ce soit. Les marches de la maison résonné sous mes pas, je ne savais pas pourquoi j'avais du choisir, cette maison mais quelqu'un m'avait conseillé de la prendre, on m'avait annoncer et l'agence immobilière, m'avait tout de suite proposé cette maison, sans réellement savoir pourquoi. Car je trouvais vraiment l'intérieur de cette maison trop vieille, peu moderne, enfin tout le contraire de ce que j'aimais, et de la maison que j'avais quitté quelques mois plus tôt. Le miroir face à moi n'avait aucune expression, elle n'avait aucune vie, rien que un regard vide sur une veste de Joggings et un pantalon trop large pour moi, j'étais prête pour mon « joggings » enfilant une enveloppe dans la poche trop large du pantalon je commençais une fois sortie de la maison à courir vers le parc du quartier, il n'y avait pas grand monde et je n'avais pas eu vraiment l'envie et l'occasion de me faire des « amis » mais il fallait que sa change, car je devais avoir un maximum de personne de mon coter pour retrouver ce que je recherchais. A l'entrée du parc, un petit groupe de mamie, sortait de là, des pipelettes a ragots, le genre de femme que je ne peu tolérer, ce genre de femme qui a colporté, mensonge et calomnie sur la mort de mon père... Une fois dans les chemins, je commençais lentement à courir, je n'avais à jouer le jeu longtemps jusqu'aux point de rendez-vous cette mare, seul souvenir heureux que j'avais eu ici. Je ne malheureusement pas en parler, pour le moment. Une fois près de cette mare qui était beaucoup plus petite avec mes yeux d'adultes, je m'avançais lentement vers l'homme qui me servirait bientôt. Jusqu'où un homme pouvait se rabaisser pour de l'argent ? Je me le demandais bien...

Bonjour...
J'espère que vous n'attendez pas depuis trop longtemps.

Ma voix neutre, trancha le silence, tiède du début de matinée ma voix était clair, je n'avais plus le droit à boire de café et je ne pouvais plus fumer. Ce qui permettait à ma voix de récupérer, et de pouvoir enregistrer mon album dans les meilleures solutions.

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Jovan était donc là, près de cette mare, où il y avait sans doute des canards qui dormaient encore. il regardait à l'intérieur, y voyait des poissons. Il se souvenait que quand il était petit, il venait souvent ici avec Nana, sa nounou. Elle l'amenait là, et le plus grand plaisir de Jovan quand Nana avait le dos tourné, était d'aller prendre un caillou, et de mitrailler le pauvre canard qui était là à l'époque. Comme quoi, quand on est gamin, on fait vraiment n'importe quoi.
Il regardait donc les poissons. Ils étaient relativement grands d'ailleurs. Une voix l'interrompit alors. C'était la voix de la jeune femme qui lui avait donné rendez-vous hier. Il se retourna, la regarda.

Elle était brune, plutôt mignonne, et avait une taille normale. La première chose que Jovan ressentit en la revoyant c'est qu'au moins, elle n'allait pas lui demander de dealer. Et il en fut assez soulagé. Elle n'avait pas la carrure pour le forcer à faire quelque chose, donc même si c'était ce qu'elle voulait, il pourrait toujours refusé. Elle était plutôt menue, sans l'être trop non plus. Elle regardait Jovan, et lui parlait avec une voix assez claire, que Jovan trouvait -peut-être était-ce sous l'ambiance de ce rendez-vous- énigmatique. Il fit un léger sourire -un sourire plutôt sympathique, mais un peu inquiet- et lui répondit.

" Bonjour. Non, je viens d'arriver."

Il n'avait qu'une idée en tête maintenant: qu'est-ce qu'elle allait lui demander? Il était clair qu'elle avait besoin de lui, comme lui avait besoin du fric qu'elle lui proposait. Ca servait d'être riche apparemment.. Il n'avait maintenant plus aucune idée de ce que ça pourrait être. Elle voulait quelque chose de lui (sans doute pas son corps *BAF). Il la regarda alors, et n'y tenant plus, demanda alors avec gentillesse.

" Je peux savoir ce que vous voulez? "

C'était dit. Il faut dire que quand il le fallait, Jojo était assez franc. Parfois il réussissait à cacher tout ça, mais d'autres fois, il répondait du tac-au-tac, sans forcément réfléchir de trop. Et là, la question qu'il venait de poser lui trottait dans la tête depuis la veille. Alors il préférait aller droit aux buts, et demander directement.
Il regarda la jeune femme dans les yeux, comme pour essayer de comprendre ce qu'elle voulait. Mais encore une fois il savait qu'importe ce qu'elle demanderait, il accepterait sans doute: il avait trop besoin de cet argent.
Il regrettait que sa grand-mère n'ait pas prévenu ses parents pour ça. Ils l'aideraient financièrement, sans toutefois vouloir aider Jovan, mais Mike Lennon n'aurait pas pu laisser tomber sa mère, et la laisser dans le pétrin. Mais la fierté de sa grand-mère voulait que personne de la famille -hormis Jojo qui habitait avec elle- ne soit au courant.

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Mon sourire se dessina au moment ou le jeune me demanda ce que je voulais, il avait envie de savoir pourquoi il serait payé, en même temps je pouvais le comprendre, il avait certainement besoin d'argent pour diverse raison et si il avait accepté se rendez-vous c'est qu'il en manquait véritablement. Je pris donc la parole, il fallait être donc précis sans en dire plus que le garçon devait savoir et en même, elle avait besoin de se confier.

J'aimerais que vous retrouviez pour une personne, je peu vous montrer que cette photo. Je ne vous demande simplement de le trouver, et de me dire ou il se trouve.

Je sortais une vieille photo, de la poche de mon pantalon, avant de la tendre vers le jeune homme face à moi. Il fallait dire que dans d'autre circonstance... Mais mon corps et mon cœur appartenaient déjà à un homme. Je regardais la mare puis de nouveau le jeune homme. Il fallait dire que je n'avais pas eu le temps de prendre son prénom. Enfin, si il me l'avait donné à l'époque je n'en avais aucun souvenir.

Officiellement, vous serez mon nouvel agent, vous devrez vous faire passer pour quelqu'un qui veux produire, mon album. Pour vos amis et famille, si vous voulez leurs en parler. Vous leur direz que nous avons une relation.

J'étais clair, il ne fallait pas que je tourne autour du pot, si Jovan voulait son argent il allait devoir être bon comédien, très bon même. Il fallait donc prendre la décision avant d'aller plus loin. Je savais ce que je faisais je devais faire tout sa pour arriver a mes fins. Puis je n'allais pas jouer avec les sentiments d'un jeune, je le prévenais avant qu'on se devait de jouer se rôle de faux amants afin de parvenir, à mes fins.

Je pense qu'il est important que vous réfléchissez bien à la situation, je ne veux pas vous mettre en danger, mais sachez que si vous dites oui, tout ne sera pas facile. Et pour la paie vous aurez 300 $ par semaine. Et ce qui nous avantagera à jouer au couple et que personne ne sera surpris de nous voir ensemble.

Je le regardais, espérant qu'il ne me prenne pas pour une folle, en même temps, même moi je n'étais plus très sur de mon état de santé mental, fallait que je comprenne de quoi ma vie serait faite et de quoi juste alors j'avais été privé. Je souris au jeune homme j'attendais impatiente ses réactions.

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Oui, Jovan avait besoin d'argent, et ferait sans doute n'importe quoi pour en gagner. Enfin, sans doute n'importe quoi sont des bien grands mots. Il n'irait pas non plus jusqu'à vendre corps et âme, ou battre chiens et chats. Non, mais il attendait avec impatience la réponse de la jeune femme. Que désirait-elle de lui?
La jeune femme sortit alors une vieille photo. Cette photo montrait un type que Jovan n'avait pour le moment jamais vu. Elle lui expliqua alors qu'elle voulait qu'il trouve cet homme et qu'il lui dise où il se trouvait. Jovan releva alors la tête vers la femme. Alors c'était tout? Etre payé pour ça? Ca allait. QUoique.. Jovan se posa alors une question. Pourquoi cherchait-elle ce type? Et si en disant où il se trouvait, ce type risquait des ennuis? Des questions fusèrent dans la tête de Jovan, qui se mit soudain à douter sur les intentions de la femme. Il la regarda alors, et demanda.

" Pourquoi vous le cherchez? Enfin, je veux dire.. Vous ne lui causerez pas d'ennui? "

C'était dit. Autant être clair. Il ne fallait pas que ce type risque sa vie, ou qu'il risque d'aller en prison, si jamais c'était le cas.
Là, la jeune femme lui demanda de se faire passer pour son agent, et même de devenir amant pour les autres. A ce moment-là, Jovan se dit qu'il avait mis les pieds dans un réseau xD. Il regarda la femme. Non pas qu'elle le dégoutait: au contraire, elle était plutôt mignonne, et il pourrait sans problème l'embrasser. Mais c'était jouer un jeu qui l'embêtait le plus. Il flashait déjà sur quelqu'un, sur cette jeune fille rousse.
La fille lui proposa même 300dollars la semaine. Ca valait le coup. Il pourrait très bien trainer quand il saura où est ce type, et ainsi gagner encore plus d'argent sur son dos. Après tout, elle semblait riche, alors autant en profiter.. Il jetta un coup d'oeil sur la marre. Autre chose retint son attention: il risquait de se mettre en danger. Cette fois, c'était sûr, ce n'était pas tout net tout ça. C'était qui ce type sur la photo?
Il réfléchit deux secondes. Il avait besoin d'argent. Cet argent tombait du ciel et en plus de celà il n'allait pas le déclarer. Seul hic: ils allaient devoir sortir ensemble (là encore, aucun problème il n'avait pas de copines, sauf que ça l'ennuyait quand même pour cette fille qu'il aimait bien), et il allait passer pour un agent qui voulait la produire. Après tout, il était nul en musique, mais les gens pourraient croire que comme il a besoin d'argent, il avait misé sur cette femme pour gagner le gros lot. C'était donc possible. Il risquait juste de se mettre en danger. Quand il réfléchissait à ça, il doutait. Mais en même temps, ce n'était pas la première fois qu'il se mettait en danger. Il avait vécut un long moment en ayant peur, alors là, ça risquait d'être moins dangereux, et ça ne changeait rien. Et bon sang, il avait besoin de ce fric! Il se retourna alors vers la femme et répondit.

" Passer pour votre agent, ce sera dur. Je ne m'y connais pas trop en musique, mais les gens pourraient croire que j'ai tout misé sur vous. Passer pour votre amant, ça va. En gros, j'accepte. Mais à une condition!"

Il laissa passer un petit moment. Après tout, autant tenter le tout pour le tout dirons-nous. Il dit alors.

" Pour 350 Dollars la semaine !"

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J'écoutais les paroles du jeunes devant moi, il fallait dire que j'avais un peu honte de me servir de lui. Même si je le mettais en garde, j'avais beau me dire qu'il fallait vraiment que je trouve de l'aide, j'avais une certaine culpabilité, mais cette faiblesse d'âme de me ferait cependant pas flancher, je devais jouer le couple parfait avec Jovan, pendant que lui et moi chercheront des indices.

Je vous demanderais, juste d'être la au moment des différents contrat, si il y en à et vous toucherait en plus 20% de la somme de chaque contrat.

La culpabilité, me poussait a lui donner de l'argent ? Enfin je ne savais pas mais en même temps j'avais suffisamment d'argent pour vivre correctement, et je pense qu'il n'y faut pas être avare, si Jovan en avait besoin lui, je ne voie pas pourquoi je ne lui ferais pas partager.

Je veux bien, mes à une condition !! vous me tutoyez.

Fallait dire que pour jouer un couple, il fallait une certaine intimité, et si le vouvoiement était de la partie, c'était déjà mal partie. Je souris légèrement en regardant de haut en bas, l'homme face à moi. Je dois bien avouer que physiquement Jovan est physiquement le genre d'homme que j'aime, mais mon cœur était déjà prit et nous jouons seulement les faux couples, jamais il n'y aura d'ambiguïté entre nous... Puis un groupe de trois mamie, il fallait commencer maintenant c'était le bon moment, l'endroit parfait pour ce que je voulais faire maintenant.

Embrasse moi !!

Jovan resta un instant figé donc c'est moi qui alla vers lui, embrassant l'homme que je ne connaissais que depuis une vingtaine de minute, mais je n'avais pas envie de perdre mon temps. Quelque instant plus tard, je me reculais regardant l'homme surpris.

Retire moi cette tête, tu m'aimes tu la oublié !!

Je lançais un coup d'œil vers les trois mémé qui c'étaient arrêtées au moment du baiser volé. C'était parfaitement ce que je voulais, les trois pipelettes, allaient raconter à tous que la pauvre veuve Formand, sortait avec Jovan depuis des lustres. De toute manière j'aurais tout les ragots sur moi et sur Jovan grâce à mon deuxième agents, il faut dire que personne ne se doute de qui cela peut être même moi pour vous dire je l'ignore...

Invité

La jeune femme accepta. Et en plus, il aurait 20% de plus, chaque fois qu'il remplirait un contrat. c'était parfait tout ça. 20% de 350, ça devait faire environ 70 Dollars, c'était ça en plus. A ce moment-là, Jovan se dit que ce devait être vraiment dangereux pour que la jeune femme accepte facilement de lui donner de l'argent. Ca devait être et dangereux, et en même temps, elle devait être vraiment très riche, sinon, il n'aurait jamais eu le droit à autant d'argent. Tant mieux me direz-vous.

A une condition: qu'ils se tutoyent. Oui évidemment.. Ca aurait été débile de jouer un couple qui se vouvoye comme à l'époque de Docteur Quinn. il la regarda alors. Ca va, elle n'était pas mal, il allait pouvoir facilement l'embrasser. Mais il avait peur d'une chose: que la fille qu'il aimait, l'apprenne et que du coup, tout puisse tomber à l'eau. Tant pis, ils essayeraient de ne pas se montrer devant elle.

" Evidemment."

A ce moment-là, trois veilles femmes passèrent près d'eux, les regardant. La jeune femme trouva alors sans doute que c'était le moment idéal pour commencer leur jeu. Elle lui demanda alors de l'embrasser. Surpris de commencer si tôt, et n'étant pas encore habitué à l'idée de devoir embrasser quelqu'un pour de l'argent, Jovan ne réagit pas tout de suite. Si bien que finalement, c'est elle qui s'avança vers lui, et elle qui fit le premier pas. Les mamies gloussèrent en les voyant, et la jeune femme lui dit d'oublier cette tête.

" Non je n'ai pas oublié, je suis juste surpris."

Il la regarda alors, et pour lui dire que tout était à refaire, s'approcha d'elle, et l'embrassa à son tour -histoire que les mamies ne croyent pas que c'était à sens unique :P. Il s'arrêta alors, et murmura alors à l'oreille de la jeune femme.

" Tu sais quoi? Je ne sais même pas comment tu t'appelles.."

C'était bien vrai. Ils avaient fixé leurs conditions chacun, et avaient oublié ce petit détail. Pas mal pour un couple xD. A cette idée, Jo' se mit à sourire, et passa son bras autour de la jeune femme. Quoi? Les Mamies les regardaient avec enchantement maintenant.

" Oh ça me rappelle moi et Germain.. Ce qu'il était beau mon français.."

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*Juillet de l'année 2004.

« Arrête de stresser, chérie tu vas la retrouver et ce n'est pas grave sinon. »
Tu rigoles, cette bague tu me la donnais le jour de ta demande, j'avais pas voulus la mettre pour ne pas la détérioré et voilà le résultat, je ne la retrouve pas.

Un jour avant mon mariage, je n'avais pas vraiment les idées clair, j'étais stresser comme jamais. J'avais déjà chanter sur une scène, j'avais du donner, des cours à des premières année en physiologie, et la le fait de dire « oui » à l'homme que j'aimais me terrifié. Je n'avais pensé que les préparatifs d'un mariage et le moment tend redouté de la marche de l'hôtel serait aussi éprouvante et stressante. Depuis j'avais le cœur de mon, j'avais arrêter tout ce qui était méthode de relaxation et autre, j'avais très vite perdu l'habitude de ne pas stresser pour un rien et le manque de contrôle sur moi, savoir relativiser. Mon chéri, se leva du lit auquel il avait pris place s'allongeant, me regardait bouger dans tout les sens.

« Tu as regardais dans le coffret à bijou Emma ? »
Bah euh... Je sais plus.
« Bah la réponse est là, heureusement que tu as un journaliste de futur mari, aussi doué qu'un détective. »

Timmy m'avait devancé et avait pris la boite dans les mains, et avait hurlé de sa voix suave.

« Bingo !! voilà mon amour !! »
Merci. Donne la moi, maintenant.
« J'ai résolu l'egnime, ma chérie tu me dois une récompense. »

Il est inutile de détailler ce que mon cher amour, avait choisi comme récompense. Un lit, deux futur marié dans la chambre conjugal. Je ne peu être plus explicite...

« Je t'aime mon amour et je t'aimerais toujours »

*

Retour au présent.

J'avais pour habitude de ne pas trop montré mes émotions, surtout depuis que j'étais venu m'installer à Ocean Groove, car je voulais que les gens savent le moins de chose sur moi et que par la suite, il pourrait donc analyser mais gestes comme je l'avais décidé, comme j'avais envie qu'ils soient perçut. Puis le moment du baiser avec l'homme face à moi, je ne réalisa pas de suite, mais quand le souvenir de la scène ( celle que j'explique plus haut.) et ou le contact des lèvres du jeune homme se collèrent de nouveau aux miennes, Quelques choses idiot et en même temps de très logique. Je trompais ouvertement l'homme que j'aimais, personne ne savait bien sur à part moi et c'était horrible, surtout que le second baisé que Jovan m'avait donnée était beaucoup plus réel et encore une fois je me fis une reflection, Jovan n'était que le second homme que j'embrassai, je n'avais jamais eu quelqu'un avant Timmy est la perspective de me retrouver avec un autre homme, même pour de faux me rendez nerveuse. La question du jeune homme, me fit cependant sourire puis rire.

Emma... Emma Formand. Et toi ?

Puis quand le bras de Jovan m'encercla, une sensation que je n'avais pas ressentis depuis longtemps.La sensation d'être protégée, d'être aimé et que ses bras était la pour protéger de n'importe qu'elle attaque qui viendrait que moi. L'émotion me montait aux yeux, il ne fallait quand même pas que je pleure, pas maintenant, pas comme ça. Je savais très bien que la relation que j'avais avec Jovan allait évoluer à une vitesse très impressionnante pour deux personne qui ne se connaissaient pas d'avant. Mais je me devais de rester forte, le temps de savoir comment se déroulerait réellement cette affaire et comment le jeune homme se conduirait dans la tâche qu'il devait accomplir. Au parole, de la mamie, à une période j'aurais certainement rien dit ou rigoler délicatement pour ne pas voir que je me moquais d'elle. J'eu le moment de panique, que je ne voulais pas avoir. Et moi même je fermais l'étreinte sur l'homme qui me serrait lui aussi. Une ou deux larmes coulaient de mes yeux, respirant fermant les yeux pas trop longtemps pour ne pas repartir dans des souvenir, qui me ferrait fondre en larme je reculais, essuyant mes yeux, mais je resté face à Jovan, les mamies ne remarquaient donc rien à mes yeux rougis, j'attrapais des lunettes de soleil dans la poche de mon joggings et les enfilais sur le bout du nez. La distance entre lui et moi était volontaire, j'avais pris un certain recul. J'allais devoir jouer à un jeu qui pour moi commencé très mal. Je savais que j'allais souffrir, mais mon cœur, celui de mon père battait vraiment trop vite.

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En entendant la Mémée parler, Jo' ne put s'empêcher de sourire. Même si il venait d'embrasser une femme dont il ne connaissait même pas le prénom, il venait de rendre heureuse une mamie qui repensait alors à son amour de jeunesse -un français en plus xD. D'ailleurs, celle-ci semblait vraiment très apprécié le fait d'y resonger. Mais Jo' préféra détourner son attention de cette mamie.

Il avait peur que ses yeux le trahissent. Il était vrai que l'on disait souvent qu'on pouvait tout cacher. On pouvait porter un masque pour cacher sa véritable identité. Et aujourd'hui, beaucoup de gens portaient un masque à Ocean Grover, c'était pour celà que les commerages allaient bon train, et ne connaissaient pas la crise. Mais le regard des personnes en disaient longs sur leur identité, et ce même derrière des lunettes de soleil. Les gens pouvaient cacher leurs secrets, pouvaient cacher leurs identités, mais ne pouvaient cacher les émotions qu'ils ressentaient. Et c'était pourquoi Jo' avait peur d'être démasqué.

Il avait peur que les gens comprennent, que cette femme et lui, c'était du pipot. Il avait peur que les gens voyent aussi que s'il l'embrassait c'était pour une bonne raison. Il avait peur aussi qu'on remarque qu'il cherchait cette personne, ce vieux là qu'elle lui avait demandé de chercher.
Tant de choses à cacher que ses yeux ne pouvaient que démasquer. Alors il préfèra détourner les yeux, et regarder le sol. C'était bien mieux. Ainsi, seuls les escargots et fourmis pourraient tout découvrir.
Il releva néanmoins la tête vers la jeune femme quand elle lui parla. Alors ainsi, sa petite copine s'appelait Emma, Emma Formand. Il sourit, et répondit, toujours à voix basse pour que personne ne puisse l'entendre.

" Enchanté Emma. Jovan Lennon.."

Il lui sourit, et rebaissa alors un peu les yeux. Il serrait contre lui cette jeune inconnue. A première vue, il dirait qu'elle avait bien 5 ans de plus que lui: une chance qu'il fasse un peu plus vieux avec ce petit bouc xD.
Si jamais ce matin on avait dit à Jo' qu'il allait embrasser une fille qu'il ne connaissait à peine, Jo' aurait rigoler au nez de cette personne. Après tout, il avait 22 ans, n'avait embrassé pour de vrai qu'une jeune fille, et avait la vie devant lui pour s'amuser. Oui, il aurait pu embrasser une inconnue, si ça se passait à une fête, et que ça devienne un coup d'un soir. Mais là, avec Emma, c'était bien autre chose. C'était carrément un plan prévu à l'avance, et Jo' n'avait aucune idée de ce qu'elle avait en tête.
Il remarqua alors quelque chose d'anormal. La jeune femme ne semblait pas heureuse au contraire. Ne comprennant pas vraiment, il releva les yeux vers elle, et y vit clairement -malgré qu'elle essayait de lui cacher- qu'elle pleurait. Pour tenter de lui remonter le moral, Jovan demanda alors.

" Qu'est-ce qu'il y a? J'embrasse si mal que ça? "

Il lui fit un petit sourire. Il y a peu de temps, il n'était pas sûr de lui. Et là, il semblait au contraire qu'il prennait le temps, et adoptait sa véritable nature. On le sentait confiant. Il reserra alors un peu la fille contre lui, tout en la regardant. Cette confiance qu'il affirmait depuis peu n'était qu'une façade. Il se posait sérieusement des questions sur cette femme.

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Une nausée, il fallait dire que je me sentais vidé, comme si le baissé de Jovan m'avait vidé complètement de toute mon énergie, je voulais dormir, ne plus me réveiller, ou savoir que dans quelques jours voir quelques semaines, lui, serait près de moi, il serait à la place ou il doit être, pouvoir partir de ce lieu qui ne pouvait me rappeler que tristesse et douleur. Les mamies avaient décidé de reprendre leurs marches, ils pouvaient assez en raconter. Je respirais d'une façon trop irrégulière, j'avais mon cœur, mon corps, qui ne semblait ne plus vouloir rester stable mes jambes étaient devenu trop fragile trop lourde pour me soulever complètement.

_Laisse moi m'assoir si te plait.

Jovan m'accompagna pas très loin à l'ombre sous un vieux chêne, un petit banc en bois, Je respirer normalement, enfin essayant de comprendre ce qui se passer. Le stresse ? La fatigue ? Ou autre chose ? Non !! de toute façon ma santé, n'était pas la chose la plus importante. Je n'avais pas pu entendre la remarque que Jovan avait faite, me focalisant sur ma respiration. Au bout de quelques secondes qui m'avait semblait durer plusieurs longues minutes, je retrouvais une respiration normal.
Voyant les yeux intrigués et inquiet de mon nouveau faux conjoint. Je ne pouvais m'empêcher de regarder ces yeux, son regard. Il avait quelques chose qu'il m'intriguait depuis que je l'avais vus pour la première fois dans ce bar. Je ne l'avais pas choisit par hasard, je savais pourquoi j'avais demandé à Jovan, même si l'avouer pour le moment m'était impossible.

Raconte moi sinon qu'elles sont tes gouts ? Musique, littérature, film... Je veux tout savoir.

En effet pour jouer au couple parfait, je me devais de savoir un maximum sur ces gouts et tout ce qui pouvait l'intéresser. La conversation avait repris normalement, je ne voulais parler de cette mini crise, ce n'était rien, ce n'était que de la fatigue, du stresse, sa ne pouvait pas être un rejet pas après aussi longtemps c'était impossible !!
Mes larmes avait quitté mon visage avait retrouvé, un petit sourire, ce sourire qui au fur et à mesure devenait de plus en plus large à chaque moment passé à écouter Jovan parler. Mais pour le moment vous n'en serrez rien de plus. Ici c'est notre rencontre, un moment que dans ma vie je ne pourrais oublier.

Invité

Jovan était à côté d'elle. Il voyait qu'elle n'allait pas bien, il la sentait palir. Il avait vraiment l'impression qu'elle allait lui faire un malaise, là dans ce parc, alors que ça ne faisait que quelques minutes qu'ils se connaissaient. Elle lui demanda alors de l'aider à s'installer. Il l'aide et l'amena sous un arbre où un petit banc était placé. Lorsqu'elle fut assise, Jovan la regarda avec insistance. Il n'aimait pas vraiment qu'elle soit comme ça. Il aurait même bien appelé le mèdecin.
Mais elle lui demanda alors ce qu'il aimait comme musique, comme film et comme littérature. Elle voulait en savoir un maximum sur lui, et Jovan comprenait. Jouer les faux couples, c'était dur, mais si en plus, ils ne se connaissaient pas un minimum, ça allait devenir corsé. Inquiet, il la guettait du regard, tout en changeant assez souvent ses yeux de place. Il ne voulait pas qu'elle voye qu'il s'inquiètait. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes.
Son regard parcourut des gamins qui jouaient au baseball, ou du moins, qui essayaient d'y jouer. Il répondit alors.

" J'aime un peu de tout en musique. J'ai un frère, Kassian Scheller, un concertiste assez réputé, je ne sais pas si tu connais. Sinon, je ne lis pas. Pour les films, c'est pareil, j'aime de tout. Sauf les films à l'eau de rose, où je m'endors devant. Mais je n'ai pas trop le temps de regarder des films "

Du moment qu'il jouait les faux-couples, Jovan se devait de lui raconter sa vie un minimum, comme elle devrait. Il reporta alors son regard vers elle. Elle avait l'air d'aller mieux, se sentait plus à l'aise. Mais elle était encore pâle, et ça commençait vraiment à inquiéter Jovan. Il demanda alors.

" Et toi? raconte moi un peu ta vie, que je sache un minimum tout ça."

Il voulait la faire parler, pour qu'elle ne tombe pas dans les pommes. Elle avait l'air épuisée. Qu'est-ce qu'elle faisait dans sa vie? De la musique. peut-être était-elle fatiguée à force de travailler. Il fallait qu'il se calme un peu alors, si c'était pour finir de cette façon. Qu'est-ce qu'elle avait? Etait-elle malade? Ou alors, c'était peut-être parce qu'il commençait à se faire un peu chaud. Jovan regarda la jeune femme et demanda.

" Qu'est-ce que t'as? Tu es malade? Tu veux que j'appelle le mèdecin? Ou tu veux que je t'y amène? "

Il ne se sentait pas tranquille. Elle était trop pâle pour aller bien. Et Jovan avait peur qu'elle finisse par tomber dans les pommes. Il faut dire que depuis ces dix ans, Jovan prenait soin des gens. Déjà avant, mais plus maintenant. Bien sûr s'il se battait avec, il était loin de prendre soin d'eux, mais quand il voyait quelqu'un dans la rue, qu'il ne connaissait pas, qu'il n'allait pas, il accourait. C'était Jovan. Il avait toujours un peu peur. il avala sa salive difficilement, et regarda la jeune femme, espèrant qu'elle allait lui répondre que tout allait bien, ou que du moins, ça allait aller.