J'adore faire du sport. C'est appaisant, défrustrant, défoulant... C'est aussi l'idéal pour se tenir en forme sans devoir se donner une nombre de push-up x à faire chaque jour. Je ne serais pas capable de dire quel est mon sport favoris, mais je peux au moins dire que je préfère ceux qui sont individuels. J'aime la présence d'autres personnes, mais il y a des moments où j'ai besoin d'être dans ma bulle. C'est à croire que j'ai des dédoublements de personnalité. Un jour je suis l'homme le plus sociable que vous ayez jamais vu et le lendemain n'essayer même pas de me parler... Si on considère que le mot lendemain représente les moments où je fais de l'exercice... Bref, pour en revenir au sport, sans dire que je l'aime plus que tout autre, le surf est l'un de ceux que je pratique le plus souvent possible. La sensation donnée par les vagues que je chevauche... et plusieurs savent à quel point j'aime chevaucher... Sentir l'eau sur ma peau, l'eau qui s'infiltre entre mes orteilles lorsque je suis assis sur ma planche en attendant une bonne vague, une vague qui me ferais vibrer, une vague qui me donnerait ce que je recherche. Au fond, les vagues sont un peu comme des femmes, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne.

Je marche vers la plage, planche de surf dans une main, crème solaire et serviette de plage dans l'autre. Pour ne pas trop m'encombrer, j'ai laissé mon t-shirt et mon repas dans ma voiture. Deux sandwich, un bol de raisins verts, quelques tranches de fromage et une bonne quantité de bouteilles d'eau pour combattre la chaleur qui commence à être de plus en plus présente attendent sagement dans une petite glacière pour garder le tout au frais. Je crois bien que j'ai un parasol aussi, en cas de chaleur trop extrême. Je me dirige donc vers la plage tout de même bondé pour l'heure qu'il est, plus précisément dix heure trente. Il faut croire que même le week-end je suis matinal, sans doute l'habitude. Mon temps de marche achevé, je me trouve un coin tranquille, un peu à l'écart, et j'y dépose mes choses. Je place ensuite ma main droite, maintenant libéré, en haut de mes yeux pour les protéger des rayons aveuglant du soleil et pose ensuite mon regard à l'horizon. Les vagues semblent belles aujourd'hui, c'est une chance. J'enlève mes sandales et les dépose près de ma serviette que j'ai préalablement étendue sur le sable chaud. J'applique ensuite de la crème solaire. Hors de question que j'attrape un coup de soleil aujourd'hui. Il est assez difficile de dormir lorsque votre corps ce tord de douleur à chaque coutact avec la couverture. Avoir la peau en miettes n'est pas non plus des plus agréables il faut l'admettre. Après une attente de vingt minutes, le temps que la crème ait eut le temps de pénétrer dans ma peau, j'attrape ma planche et m'élance joyeusement vers la masse d'eau salé qui s'étend devant moi. Au moment même où mes pieds entrent en contact avec l'eau, un grand frisson me parcour la colonne vertébrale, mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher d'avancer. Je marche dans l'eau jusqu'à en avoir au niveau des hanches. Je me glisse ensuite sur ma plache et commence à pagayer pour atteindre les vagues là où elles sont à leur plus gros.

- C'est parti!