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 (famille Richards) girls know how to have fun

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(famille Richards) girls know how to have fun Vide
Message(#) Sujet: (famille Richards) girls know how to have fun (famille Richards) girls know how to have fun EmptyLun 22 Juin 2009 - 11:15



    (famille Richards) girls know how to have fun Sanstitreqs (famille Richards) girls know how to have fun Sanstitrehj



Dehors, une voiture klaxonna. C'est ce qui réveilla Elvis.
Il était exactement neuf heures lorsque la jeune demoiselle sortit de sa couette. Avant même d'être debout, elle avait déjà soupiré une dizaine de fois, pensant à sa journée qui n'allait pas encore être de tout repos.
Hier soir, son service au Blue Lagoon Bar s'était terminé tard. Au programme, un couple qui ne pouvait s'arrêter de se regarder dans le fond des yeux, et qui n'arrivait pas à se décider sur le choix de la boisson. Les autres serveurs étaient déjà tous rentrés chez eux, Elvis était donc la dernière à partir. Ses collègues lui faisaient payer ses nombreuses absences, elle le sentait. Après tout, ils avaient bien raisons ; la jolie blonde n'était présente qu'une journée sur deux, bien qu'elle soit payée comme si elle travaillait chaque jour, ce qui pouvait sans aucun doute les énerver. De toute façon, elle n'avait pas besoin de cet argent, ses parents lui en versant suffisament pour vivre confortablement. Son salaire n'était qu'un peu d'argent de poche, qui lui assurait de manger chaque jour même si ses parents décidaient d'arrêter de lui verser de l'argent.
Elle avait toujours été comme ça, profitant de la vie, se laissant porter au jour le jour, et ne réagissant que lorsque la situation devenait catastrophique. Elvis savait qu'un jour ou l'autre, on lui annoncerait de façon peu compatissante qu'elle serait purement et simplement virée. Pour elle, cet emploi ne représentait pas grand chose, il suffisait juste à remplir ses journées et à lui donner l'impression qu'elle était utile. Mais pour ses parents, c'était le seul moyen de ne pas être la proie des commérages : une fille droguée, c'était déjà beaucoup, mais une fille qui n'avait pas fait d'études, et qui en plus ne travaillait pas, c'était la disgrâce assurée. Ils tenaient à leur réputation, tout de même. Elvis, elle, n'y faisait pas attention. C'était le cas de le dire.
Dans sa jeunesse, elle avait souvent crée le scandale, mais tout le monde avait pensé qu'elle s'assagirait un jour. Finalement, elle n'avait jamais changé. On s'était habitué à ses fréquentations douteuses, à ses sauts d'humeurs étranges. On avait fini par la considérer comme quelqu'un de normal. Et puis, de toute façon, maintenant ses voisins savaient qu'elle resterait la même quoi qu'il advienne.
Elle resterait la même, donc. Il était encore trop tôt pour de la poudre – même si il était déjà arriver à Elvis de se droguer juste après le réveil. Après être descendu, elle alluma une cigarette et la porta immédiatement à sa bouche. L'odeur, le goût lui faisait tout oublier, la réconfortait plus que tout au monde. NON ! La demoiselle se retourna, et enleva brusquement la cigarette de sa bouche. Merde, on était vendredi. Le jour où la femme de ménage passait.

FEMME DE MENAGE - NON, NON, NON et NON !!!
ELVIS - Excusez-moi, j'avais complètement oublié, je suis…
FEMME DE MENAGE - Tous les jours, des mégots, et des mégots et moi je dois tout ramasser, tout ramasser, ça ne peut plus, fini, fini…


Elvis prit soin de bien écraser sa cigarette dans un cendrier, avant de quitter la pièce, pendant que sa femme de ménage continuait à vociférer des insultes en polonais (ou en slovaque, elle ne faisait pas la différence). C'était comme ça à chaque fois, chaque semaine elle oubliait, et chaque semaine elle se faisait engueuler. Mais après tout, elle s'en fichait, ce n'était pas comme si son employée allait démissionner.

Une demi-heure après le réveil d'Elvis mais sûrement plusieurs heures après son arrivée, elle repartit, aussi discrètement qu'elle était arrivée. Il restait encore quelque temps à Elvis pour se poser avant de partir, ce qu'elle fit. Une nouvelle cigarette dans la main, elle s'installa dans l'énorme canapé en cuir qu'elle avait acheté - ou plutôt qu'elle avait choisi mais que ses parents avaient payés. Allongée tout en fumant, elle pensait à diverses choses, notamment le service de plusieurs heures qui l'attendait, avant d'être dérangée par la sonnerie de sa porte. Elle ne prit pas le soin de se lever, gueulant juste un 'C'est ouvert' sur un ton qui cachait à peine son agacement.



Dernière édition par Elvis Richards le Jeu 2 Juil 2009 - 18:12, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: (famille Richards) girls know how to have fun (famille Richards) girls know how to have fun EmptyMer 24 Juin 2009 - 23:16


      Mais bordel, Victoria, c'est quoi ton problème, en ce moment ?
      Mon problème ? C'est toi, le problème ! J'ai rien fait et t'es désagréable avec moi !
      Ne retournes pas la situation en ta faveur, jeune fille ! Si c'est pour t'énerver comme ça, mieux vaut que tu disparaisses de ma vue.
      Très bien.

    La porte de la maison Blythe, située à la 1666, Apple Road, fut claquée bruyamment alors qu'il n'était même pas neuf heures du matin. Il n'y avait pas d'heure pour ses habitants pour piquer un scandale. Et il semblait que, une fois de plus, le dialogue n'était pas de mise entre Victoria et Rhys. Voilà déjà quelques temps que leurs conversations se finissaient principalement en dispute générale. Il fallait avouer que l'ambiance électrique de la maison n'aidait pas les choses. Darla en voulait à Maât, qui fuyait la maison du mieux qu'il pouvait. La relation entre les deux frères étaient toujours tendues et Victoria ne supportait toujours pas cette gouvernante tout droit importée de San Francisco par son cher aîné. De plus, la jeune fille était assez perturbée, sentimentalement et émotionnellement parlant, sans oublier ses études et son travail au Blue Lagoon. Perturbée et surmenée. Et bien qu'elle avait ces petites gélules blanches qui l'aidaient à survivre quotidiennement - à raison de deux ou trois par jour - la jeune Blythe sentait qu'elle avait besoin de quelque chose d'autre. Compatible ou non avec ce qu'elle possédait, elle s'en fichait. Mais elle avait le besoin d'avoir quelque chose de plus fort, qui fonctionne mieux, bien et rapidement. C'était ce à quoi elle songeait alors qu'elle venait d'être mise à la porte par son propre frère en ce matin ensoleillé. Elle n'était pas fièrement habillée. Non, son accoutrement était celui qu'elle avait adopté en sautant rapidement du lit, pensant pouvoir se changer après son petit déjeuner. Petit déjeuner qui avait vite tourné aux règlements de compte. Mais cette sortie improvisée, et non voulue, eut l'effet de la calmer. Victoria croisa les bras contre sa poitrine, signe d'une légère fraicheur ressentie sur sa peau, tout en regardant la rue calme qui se longeait devant elle. A cette heure-ci, les habitants accompagnaient leurs mômes à l'école, étaient sur la route pour le travail ou dormait profondément, profitant d'une énième matinée de grasse matinée. La blonde ne comprendra jamais ces personnes qui passent leurs journées à rester chez eux ou colporter les derniers ragots du coin aux voisins. Après tout, Ocean Grove était assez réputé pour ce genre d'actions. Il faut avouer que le quartier était assez proche de l'image qu'on se faisait de la célèbre série Desperates Housewives. Brièvement, Victoria était déjà tombée sur un épisode et, à quelques détails près, elle n'avait pas eut besoin d'énormément de temps pour calquer la vie d'Ocean Grove à celle de Wisteria Lane. Mais vivre dans une telle situation n'était pas aussi facile et aussi amusée à supporter que quand on ne fait que regarder une série qui tente de montrer ce qu'était une vie pareille.

    Quoiqu'il en soit, la jeune fille marchait d'un pas déterminé mais sans trop savoir où crier son âme en peine, perdue et errante dans le silence bougonnant de son quartier natal. Lullaby devait sûrement être en train de dormir au lieu d'avoir son cul posé sur les bancs de la faculté - après tout, voilà déjà neuf mois qu'elle se croit en vacances, elle ne fallait pas penser qu'elle prendrait le temps d'y aller les derniers jours. Beth était partit quelque part avec son lover soudainement trouvé il y a quelques jours. Ses yeux se prélassèrent un moment sur la maison située au 1707, Apple Road. Maison qu'elle savait que Neal y logeait. Pas très loin de chez elle, à quelques pas à peine. Victoria se mordilla brièvement la lèvre ; leurs retrouvailles remontaient déjà à un moment & elle avait tenté de l'éviter le mois qui vient de s'écouler. Elle ne se sentait pas encore prête à une autre confrontation. & pour les fois où elle croise son regard, elle détournait rapidement la tête pour éviter d'être trop atteinte par ce regard troublant et désireux. Par bonheur, Neal n'était pas dans les environs. Victoria continua donc sa route, ses yeux perdus continuaient à regarder sans engagement les façades parfaites des maisons. Tout semblait si paisible, si calme, si paradisiaque que la jeune Blythe y crut un moment. Puis, elle reconnut la maison d'Elvis. Traversant la route, elle se fit klaxonner par une automobiliste, qui s'arrêta pile devant la maison de son amie. Victoria s'arrêta en arrivant sur le trottoir, scrutant la personne qui entrait sans ménagement. Elle avait les clés ; ça devait sûrement être sa femme de ménage, vu l'habillement. Sans bouger, comme suspendue, la jeune fille resta les bras croisés à quelques pas de l'allée d'Elvis, avant de lever les yeux vers le premier étage et de voir la dame précédemment croisée ouvrir les volets et les fenêtres, le visage visiblement guère ravi. Après quelques secondes de réflexion, la jeune fille reprit le pas, remonta l'allée de la maison et sonna à la porte.

      ELVIS : C'est ouvert !

    Victoria eut un léger sourire et activa la poignée doucement. Vérifiant qu'il n'y avait pas de trace d'eau déjà dès le hall d'entrée, elle se dirigea instinctivement vers le salon, guidée en parti par la fumée de cigarette. Elle n'avait pas énormément l'habitude de cette odeur - vu que personne ne fumait chez elle - et y était plus sensible que les autres. Mais c'était Elvis, elle la connaissait depuis qu'elle était môme et elle savait que lui faire une énième leçon de morale sur le danger de la nicotine ne lui servait à rien. Tout comme pour Lully ; il ne servait strictement rien de lui rappeler à quel point les cours et les études, c'était important. Victoria les laissait donc faire, tout en se retenant guère pour faire une remarque de ci et là.

      VICTORIA : Tu sais que ça aurait pu être un dangereux psychopathe ?

    La blonde sourit à son amie allongée sur la canapé et prit place sur le fauteuil en cuir qu'elle aimait tant. Balançant ses jambes sur un des accoudoirs, elle allongea son dos sur l'autre accoudoir, sans lâcher Elvis du regard.
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Message(#) Sujet: Re: (famille Richards) girls know how to have fun (famille Richards) girls know how to have fun EmptyJeu 2 Juil 2009 - 18:06

Elvis avait toujours rêvé d’avoir un chez-soi, simple, agréable et réconfortant. Lorsqu’elle avait claquée la porte, vers ses 18 ans, elle était allée vivre pendant quelques mois dans un hôtel proche de Miami, et elle s’était jurée de rompre définitivement tout contact avec ses parents. Mais lorsqu’ils l’avaient rappelés quelques mois plus tard, lui annonçant qu’ils avaient une maison pour elle, la jeune femme avait sauté dans le premier taxi, direction Ocean Grove. Qu’elle n’avait pas été sa surprise lorsqu’en arrivant devant ce qui semblait être sa nouvelle adresse, elle avait découvert la maison de ses rêves. Elle s’était même demandée un instant si ce logis était vraiment un cadeau de la part de ses parents, car la maison était petite et simple, à la différence du ‘palais’ dans lequel elle avait passé son enfance. Cet endroit était exactement ce que ses parents n’aimaient pas - ce cadeau reflétait parfaitement la relation qu’elles entretenaient avec eux. D’ailleurs, c’était certainement ce genre d’habitation qui suscitait le mépris de sa mère, qui aurait volontairement dit aux propriétaires : ‘je plains vos voisins’.
La maison qu’ils lui avaient achetés, Apple Road, 1772, donnait directement sur la rue, une petite allée de pierre menant à la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur, il y avait deux options : monter à l’étage par la gauche, ou bien continuer sur la droite, ou était meublé un grand salon constitué de fauteuils et de canapés de cuirs. La baie vitrée de cette pièce donnait sur la rue. Si l’on continuait encore, on trouvait, après avoir franchi des doubles portes vitrées, un autre salon, plus petit et plus intimiste. C’était dans celui-ci qu’Elvis aimait s’y réfugier souvent, où une ambiance paisible y régnait la plupart du temps. Cette pièce ne possédait notamment que deux petites fenêtres, qui donnaient toutes deux sur le jardin, puis sur la haie qui séparait sa maison de celle des voisins. Ainsi, elle y était à l’abri des regards. La plupart du temps, elle s’y contentait de simplement se poser, une cigarette à la main – ce qu’elle faisait actuellement. Mais c’était aussi dans cet endroit qu’était rangé une grande partie de ses provisions de drogue.
Un endroit banal, où tout le monde chercherait en premier s’il fallait un jour lui arracher sa précieuse cocaïne. Mais elle s’était dit que, l’endroit étant tellement habituel, on ne chercherait jamais par ici en premier. Et elle avait raison. De toute façon, personne n’était jamais venu cherché quoi que ce soit, et à part la femme de ménage qui passait parfois un coup de chiffon sur les fauteuils, personne à part Elvis ne s’attardait dans cette pièce. Personne ne pouvait donc savoir que lorsque l’on était assis sur un fauteuil, on était aussi assis sur de la poudre. Naïf, comme cachette, digne d’une adolescente peu maligne. Mais personne ne venait donc non plus dans cette pièce, et la plupart s’arrêtaient aux portes vitrées qui séparaient les deux salons. Ce n’était pas le cas de Victoria Blythe. Après qu’elle soit entrée, la jeune femme ne resta pas dans l’entrée poliment, avant de recevoir des instructions. Non pas qu’elle soit particulièrement impolie, mais celle-ci savait qu’Elvis ne se déplaçait jamais, et que si l’on voulait la voir, il fallait chercher soi-même, quitte à fouiller la maison. Aujourd’hui, ce fut sûrement l’odeur de cigarette qui guida l’intruse, qui venait du petit salon. Victoria, en entrant, ne pus retenir un discret dégoût, face à l’odeur qui commençait à se répandre dans toute l’habitation. Elle avait déjà plusieurs fois essayé de prévenir son amie sur les dangers de la nicotine, sur la dépendance, les cancers que la cigarette entraînait, le même type de discours que ses parents lui avaient fait endurer lorsqu’elle avait commencé à fumer. Mais s’il y avait bien une chose à retenir chez Elvis, c’est que personne ne pouvait la changer, et que quoi qu’on lui dise, jamais elle n’aurait écouté.
Victoiria se dirigea directement vers un des fauteuils confortables, qu’elle semblait particulièrement affectionner. Là non plus, il ne fallait pas attendre qu’on lui dise de s’asseoir. Pareil si elle voulait aller se chercher une boisson dans la cuisine, c’était à elle d’y aller aussi.

VICTORIA –
Tu sais que ça aurait pu être un dangereux psychopathe ?
ELVIS – Alors je serais sûrement morte à l’heure actuelle.

Cynique à souhait. Elle savait que ne pas fermer sa porte à clé lorsqu’elle sortait de chez elle était une pure connerie – de toute façon, elle s’en fichait qu’on lui vole quoi que ce soit, puisque tout ce qu’elle possédait n’avait pas été payé avec un seul centime de sa poche, ruiner ses parents en rachetant des meubles ou toute autre chose d’aussi coûteux ne la dérangeait donc absolument pas. Elle savait aussi que ne pas vérifier les allées et venues de sa maison était aussi pure connerie, mais pour l’instant, elle n’évitait personne, et le fait que tout le monde puisse entrer chez elle sans un problème semblait ne lui poser aucun soucis.
Elle remis la cigarette dans sa bouche, avant d’en tirer une longue taffe. Elle remarqua que son amie ne l’avait toujours pas lâchée du regard, ce qui était plutôt étonnant, car elle ne l’avait jamais regardée aussi fixement. Immédiatement, elle comprit.

ELVIS – toi, tu dois avoir un truc à me demander, non ?
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Message(#) Sujet: Re: (famille Richards) girls know how to have fun (famille Richards) girls know how to have fun EmptySam 4 Juil 2009 - 0:08


Victoria connaissait bien Elvis pour savoir qu'elle était du genre à se foutre d'à peu près tout ce qui l'entourait. En premier lieu, ses parents. En deuxième lieu, le fric de ses parents. Combien de fois la blonde est arrivée trempée de la tête aux pieds, un sourire paradisiaque aux lèvres chez les Blythe, après avoir passer son corps drapé dans de la haute couture sous la flotte hivernale floridienne juste pour avoir le plaisir de faire rager sa chère mère, qui ne savait décidément plus que faire de cette enfant qui n'en faisait qu'à sa tête ? Aussi déroutant soit-il, cependant, Victoria ne l'a jamais dénigré. Après tout, combien bien même sa famille voyait cette fréquentation avec méfiance et que leurs voisins avaient une opinion réellement négative de Richards, la jeune Blythe n'en avait que faire ; elle connaissait Elvis depuis qu'elle était gosse et c'était pas parce que cette dernière était considérée comme une droguée dépravée et fumeuse comme un pompier qu'elle allait renoncer à cette amitié qu'elle appréciait temps. Au contraire de ce que l'on pourrait penser, Elvis était d'agréable compagnie. Quand elle n'était pas trop stone ou que vous la connaissiez suffisamment pour savoir que ce n'était pas elle qui bougera le petit doigt pour vous. Enfin, cela dépendait de votre demande, naturellement. & maintenant qu'elle vivait dans sa propre maison, au moins, Victoria se sentait rassuré de savoir qu'elle aura toujours quelqu'un chez qui elle pourra frapper asile, au cas où elle s'évapore un peu de la maison (un peu comme ce matin même) - après tout, elle lui devait bien ça, nan ?

« Alors je serais sûrement morte à l’heure actuelle. »
Victoria eut un léger rictus ironique ; comme si Elvis se laissait abattre si facilement. Leur premier point commun résidait certainement dans leur physique. Blondes, plutôt agréable à regarder et une aura qui donnerait envie de les protéger. Mais c'était bien ce qu'elles détestaient toutes deux : la protection. Malheureusement, du côté de Vicky, être la dernière d'une fratrie de trois mômes - des garçons, par-dessus le marché ! - n'arrangeait guère les choses. Toujours à se mêler de ce qui les regardaient pas - bon, d'accord, elle leur rendait la pareille. Elle les adorait mais parfois, elle pourrait sérieusement se passer de leur service. Mais ils n'étaient pas autant prêts à lâcher le morceau qu'elle - la preuve, huit ans ont passé depuis que Maât & Tammy sont sortit ensemble et pourtant, entre la blonde & la rousse, c'est toujours la guerre. Mais ces derniers temps, ses nerfs étaient trop à vifs à l'encontre de ses examens, de cette insomnie et des récents évènements pour penser à sa prochaine vengeance envers Hunkerfield - le dernier coup de grâce ayant été tiré par elle. La parole bourrée de cynisme d'Elvis ne l'étonna pas plus que cela. Ce fut sûrement pour cela que la jeune fille ne répliqua rien, se contentant d'un vague sourire et d'un regard naviguant le visage de son amie. Regard apparemment trop appuyé, trop révélateur - ou peut-être parce qu'Elvie la connaissait mieux qu'elle ne pensait - puisque cette dernière ouvrit la bouche.

    ELVIS : Toi, tu dois avoir un truc à me demander, non ?
    VICTORIA : Ça se voit tant que ça ?

La jeune Blythe passa la main dans ses cheveux. Oui, elle avait quelque chose à lui demander. Quelque chose qu'elle considérait comme délicat. Quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé un jour lui demander. Ou plutôt, devoir lui demander. Car il était clair que, si elle en arrivait à ce stade-là, c'était parce qu'elle considérait qu'elle en avait besoin. Les vitamines piquées dans la chambre à son frère n'arrivaient pas à la satisfaire. Victoria avait l'impression de dormir un peu plus mais pas que ses capacités de compréhension et d'attention étaient meilleures. Elle avait le sentiment, l'envie d'avoir quelque chose de plus fort, de plus efficace. Certainement quelque chose dont seule Elvis, dans ses connaissances les plus personnelles, pouvait lui fournir. En espérant qu'elle veuille bien & qu'elle comprenne. Cependant, Victoria mit un moment avant de prendre la parole, laissant alors planer un silence agréable mais qui eut le don de lui faire plisser chaque trait de son front. La blonde n'avait pas le droit à l'erreur. C'était sa dernière chance de réussir mais est-ce le meilleur moyen ? Dans les minutes qui passèrent, elle se montra passablement égoïste, ne pensant guère à ce que ses frères diraient ou ferraient s'ils l'entendaient faire une telle demande. Puis, Victoria s'installa de façon plus conventionnelle dans le fauteuil, les fesses à présent sur le rebord du siège, les coudes posés sur les cuisses et ses mains serrées l'une contre l'autre, se tripotant les doigts, signe de nervosité. Son regard émeraude lézarda un moment sur le sol, qu'elle regardait, tête baissée, entre ses bras, avant de les relever vers Elvis.

    VICTORIA : J'ai besoin de toi. Ou plutôt de ce que tu as.

La jeune fille n'avait pas besoin d'en dire plus, elle savait qu'Elvis la comprendrait. Elles se comprenaient presque toujours. & là, elle ne pouvait pas être plus claire dans ses intentions. Victoria était fébrile et n'avait jamais pensé en avoir recours un jour. Après les campagnes qu'elle avait pu lui faire, elle n'arrivait pas à croire qu'elle venait de quémander ce dont elle essayait de faire lutter son amie. Mais pour elle, ce n'était pas un besoin plaisant mais vital. Son avenir en dépendait. Et puis, ça serait sur une période assez limitée. Juste le temps de quelques jours. Pas de quoi rendre quelqu'un dépendant, surtout pas Victoria, n'est-ce pas ?
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Message(#) Sujet: Re: (famille Richards) girls know how to have fun (famille Richards) girls know how to have fun EmptyMar 7 Juil 2009 - 20:56

Une amitié de longue date unissait Victoria et elvis. C’était une amitié peu banale, mais surtout irrégulière. Toutes deux n’étaient pas le genre à aller faire du shopping en riant, ou à se raconter leur problème de cœur en pleurant. Oui, aux premiers abords, on aurait pu dire qu’en fin de compte, elles étaient des sortes d’étrangères vis-à-vis de l’autre, et pourtant. Ils y avaient des choses que l’une savait sur l’autre, et dont jamais personne n’aurait pu se douter. Il y avait entres elles deux un lien unique. En fin de compte, un silence ainsi qu’un regard suffisait à en dire bien plus entre les deux blondes qu’un long monologue. Elles devaient en partie cette amitié que chacune considérait comme précieuse à leurs parents, ainsi que leur première rencontre. Les Richards et les Blythe semblaient particulièrement bien s’apprécier, ils faisaient donc en sorte de manger tous en sorte au moins une fois par mois. Mais au fur et à mesure, les deux familles s’étaient montrées plus distantes, notamment à cause d’Elvis. « Une droguée dépravée et fumeuse ». Les mots qui qualifiaient la jolie blonde ne manquaient pas. Chaque voisin avait toujours son mot à dire, ajoutant lors des conversations qu’il avait vu Elvis vomir devant chez elle avant de rentrer par sa fenêtre, ou bien encore qu’elle avait par hasard abîmée une robe haute couture au magasin, que ses parents avaient ensuite dû payés. Les diverses frasques de la jeune femme avaient progressivement modifiés les relations qu’entretenait les Richards avec leurs voisins, les Blythe notamment. A elle seule, elle avait réussi à créer des discordes entre les différentes familles d’Apple Road et de Lemon Street.
Cette amitié avait souvent été désapprouvée par la suite, bien que les deux jeunes femmes n’en tiennent pas compte. Il fallait croire qu’Elvis était plutôt de bonne compagnie, suffisamment pour que Victoria la considère toujours comme une amie proche.

Elle avait tout de suite senti quelque chose de particulier chez Victoria, cette journée. Elvis savait que son amie passait ses derniers examens de lycée, mais elle ne pouvait penser que cette étrange impression n’était liée qu’à ça. Bien sur, s’ajoutait les longues révisions ennuyeuses, le stress, et parfois le manque à trouver le sommeil. Mais elle savait aussi qu’en ces temps-ci, ses nerfs étaient à vifs, sûrement à cause des disputes qui éclataient régulièrement entre les trois enfants Blythe. Les deux ensembles ne faisaient pas bon mélange. Cependant, elle savait que Victoria venait souvent trouvé refuge chez elle, mais jamais elle ne venait pour se plaindre ou pour geindre pendant des heures. Ainsi, elle savait que Victoria venait ici pour une raison peu habituelle.

ELVIS - Toi, tu dois avoir un truc à me demander, non ?
VICTORIA - Ça se voit tant que ça ?

Elle avait donc vu juste. Elvis afficha un visage étonné, car on lui demandait peu souvent quelque chose. De toute façon, tout le monde savait que la demoiselle ne tenait jamais ses promesses lorsqu’elle promettait de rendre un service, ses voisins avaient donc comprit qu’il était inutile de lui demander de passer acheter de la coriandre ou autre chose du même genre quand elle passerait à l’épicerie, parce qu’elle oubliait à chaque fois. Oubli volontaire ? Personne ne pouvait le dire, car la jeune femme était connue pour être irresponsable et tête en l’air, mais aussi pour se moquer de tout le monde. Il était donc probable que la jeune femme oubliait certaines choses, lorsque cela l’arrangeait, bien évidemment. Mais c’était d’autant plus étonnant que c’était souvent le contraire, Elvis demandant en général plus de services à Victoria que l’inverse. A cet instant, elle comprit qu’elle seule pouvait détenir la chose tant convoitée par son amie, car si ce n’était seulement quelque chose de banal, elle se serait sûrement tournée vers quelqu’un d’autre. Victoria mit du temps avant de continuer, préférant fixer le sol en semblant réfléchir. Puis, elle s’assit de manière plus conventionnelle dans le fauteuil, ce qui eut comme effet de renforcer encore la surprise de son amie. Immédiatement, elle mit sa cigarette dans sa bouche, pour la ressortir ensuite, et évacuer la fumée par sa bouche dans un long souffle.

VICTORIA - J'ai besoin de toi. Ou plutôt de ce que tu as.

Ce que venait de dire Victoria confirma ce qu’Elvis pensait. De la drogue ? Depuis quand ? Elle savait que son amie avait déjà fumée de nombreux joints, essentiellement à des soirées, mais après tout, elle était lycéenne, et chacun avait un jour où l’autre fait la même chose. Mais aujourd’hui, ce qu’elle lui demandait, ce n’était pas un peu d’herbe, car ça, elle pouvait se le procurer elle-même. C’était de la drogue considérée comme dure, que Victoria lui demandait. Quelque chose de sérieux. Perspicace, Elvis comprit immédiatement que la jeune femme recherchait avant tout un stimulant pour ses examens. Les effets de la cocaïne étaient connus : euphorie, sentiment de puissance intellectuelle, indifférence à la faim, à la fatigue. L’idéal pour quelqu’un en période d’examen, qui était fatigué et stressé. Elle comprenait donc parfaitement ce qui motivait Victoria – ou du moins elle le pensait. Cependant, elle hésitait à lui en donner. Déjà, raison pratique : cette drogue, Elvis l’avait acheté avec son argent – bien qu’en réalité, c’était l’argent de ses parents qui y contribuait largement, mais elle aimait se persuader que cet argent était le sien et qu’il coulerait à flot indéfiniment. Mais après tout, elle pouvait faire ça une fois ou deux pour ses amies, du moment que l’action gratuite ne se répétait pas. Ce qui la dérangeait surtout, c’était que cette jeune femme, qui sortait du lycée, se préparait à la vie active, celle qui avait autrefois désapprouvé le fait qu’Elvis soit toujours aussi stoned en permanence, celle qui avait essayé de l’aider, oui, la même qui se tenait aujourd’hui devant elle voulait ce qu’Elvis avait autrefois tant lutté, la drogue. Ce fut pour elle un choc profond. Ainsi, ceux qu’elle pensait fort et à l’abri des vices n’étaient en réalité aussi faibles qu’elle ? Elle ne pouvait y croire. Elle-même était donc condamnée à jamais dans l’enfer de la drogue ? Après tout, on dit souvent que de là on ne revient pas. C’était donc à cela que se résumait sa vie ? Naître jeune, mourir drogué ? La jeune femme ne pouvait s’y résoudre.
Pourtant, elle n’allait pas pour autant refuser ce que Victoria lui demandait. Il y avait tout de même un petit espoir, infime et presque inexistant, que cette drogue ne lui serve que pour cette période d’examen, et qu’après, elle laisse tomber, comme d’autre l’avaient fait. Mais après y avoir touché, qui était capable d’y résister, ne serait-ce qu’une seule fois ? C’était de cette manière qu’Elvis était tombée dedans. De plus, il ne servait à rien de lui refuser, car elle savait que si son amie était vraiment déterminée à obtenir ce qu’elle voulait, elle arriverait par tout les moyens à obtenir la drogue qu’elle voulait tant, par l’intermédiaire d’Elvis ou pas.
Ainsi, elle lui indiqua :

ELVIS – tu es assise dessus.
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