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 Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE

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Message(#) Sujet: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyLun 30 Jan 2012 - 15:06


Bobbie & Stewart.



Pénétrant dans l'une des nombreuses chambre d'ami de sa maison, il se planta face à un mur, croisant ses bras, l'air concentré. Au dessus du meuble en bois qu'il avait lui-même retapé, le mur beige apparaissait bien vide, bien triste. Il fallait qu'il trouve quelque chose pour combler cet espace qui le rendait nerveux. Un tableau, un miroir, quelque chose. Et vite. N'ayant pas le temps de se rendre en France pour fouiner, ni même de se déplacer à NY chez son antiquaire préféré, il devait trouver quelque chose dans les parages. Quelque chose de potable néanmoins. Hors de question qu'il affiche chez lui une espèce de vieillerie sans valeur et au prix dérisoire. Stewart était le genre d'homme qui adorait le luxe et montrer qu'il avait les moyens de se payer des choses totalement hors de prix. C'était sa petite jouissance masculine. Une lubie puérile parmi tant d'autres. Redescendant donc au salon, il brancha son ordinateur et l'alluma. Il chercha un moment sur la toile un antiquaire ou quelque chose qui s'y rapprochait dans le coin. Il trouva deux adresses non loin de chez lui. Il les nota sur son blackberry et rabaissa l'écran de son ordinateur. Ouvrant le placard dans l'entrée, il attrapa une paire de chaussures italiennes noires, superbes. Il passa rapidement devant le miroir de l'entrée, vérifiant que son pantalon de costard était impeccable. Puis il remonta les manches de sa chemise bleue, passa une main rapide dans ses cheveux pour les ramener en arrière et s'emparant de ses clés il quitta sa maison, prenant soin de ne pas heurter le matériel qui trainait chez lui. Les travaux n'avançaient pas vite et il commençait d'ailleurs à perdre patience. Si la chef de projet pensait qu'il allait payer la somme prévue au départ, elle était bien naïve. Bref. Grimpant dans son petit bijou adoré -son audi A8- il démarra en trombe et quitta Lemon Street à la hâte, musique à fond, fenêtres baissées et lunettes RayBan sur le nez. Oui, il frimait et il assumait parfaitement. Stewart était typiquement le genre d'homme à faire ronronner le moteur de sa voiture à un feu rouge et à siffler une fille depuis sa fenêtre. Le genre de gars qui vous sort par tous les trous et qui vous donne la nausée, exactement.

Il commença par l'adresse la plus proche, dans l'espoir de ne pas à avoir à aller à l'autre qui était à l'autre bout de la ville. Il se gara, claqua sa portière, et mâchouillant son chewing-gum avec dédain il observa l'enseigne et l'allure de la boutique. Hmm... au premier abord cela semblait acceptable. Il pénétra dans le magasin et aussitôt des tas d'odeurs vinrent lui chatouiller le nez. L'odeur du bois, l'odeur des produits que l'on utilise pour retaper les objets. Et puis le bruit des choses légères qui cliquettent suite au courant d'air créé par l'ouverture de la porte. Une ambiance qu'il adorait par-dessus tout. Il retira ses lunettes de soleil d'une main, venant les suspendre à sa chemise. Ne cherchant même pas à savoir s'il y avait quelqu'un dans la boutique, il inspecta les lieux. Des objets intéressants, une qualité plus que correct à première vue. Peut-être parviendrait-il à trouver son bonheur finalement. Il entendit alors quelqu'un s'approcher et se retourna. Aoutch. Une rousse. Merde, elle partait mal dans la vie celle-là. Déjà que dieu lui avait refilé le sexe féminin mais en plus il lui avait donné des cheveux de feu. Celle-là, elle avait dû faire quelque chose de mal dans une autre vie. Il grimaça légèrement, ne cachant pas son dégoût. Et avant même que la jeune femme n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, il lança d'une voix méprisante : « Je souhaite parler à l'homme qui dirige la boutique. Je suis pressé et je sais ce que je veux. » Il la reluqua un instant de bas en haut avant d'ajouter, moqueur : « Vous devriez vous teindre les cheveux, vous abimer mes yeux. » Bref, il n'allait pas s'étaler et faire la conversation à cette femme qui devait très certainement être... l'épouse ? Ou bien la femme de ménage. Ou quelque chose d'aussi insignifiant que tout ça.



Dernière édition par Stewart Maxwell le Mar 21 Fév 2012 - 21:14, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMer 1 Fév 2012 - 11:21

Les yeux mi-clos, la tête dans les nuages, un souvenir ancien glissait sous ses paupières. Elle repensait à lui, elle réponse à eux, elle repensait à la dernière soirée qu’ils avaient passée. Un léger sourire étirait ses lèvres alors qu’elle revoyait les bons moments, ceux que souvent elle parvenait à oublier et à jeter dans un coin dérisoire de sa mémoire. Ceux qui lui réchauffaient le cœur mais qui finirait, malgré tout, par éveiller la douleur. C’était comme ça depuis si longtemps, qu’elle avait fini par y prendre goût. Se battre contre ses souvenirs ne voulait plus rien dire. Aussi se contentait-elle de se laisser submerger. Ça ne durait jamais des heures, à peine quelques minutes. Et parfois, cela suffisait pour ne pas faire de sa journée à cauchemar. Le temps d’un rien, elle oubliait l’accident et ne pensait qu’au bonheur d’être, elle, debout sur ses deux pieds. Mais toujours elle était fatiguée, assaillit par des cernes d’un mauve éclatant, plus que visible et parlant pour elle. La nuit avait été longue, comme toujours et il n’y avait qu’ici, dans les quatre coins de son bonheur, qu’elle parvenait à retrouver un certain calme. Elle aurait pu s’endormir parmi ses odeurs de vieux bois, coincée entre un miroir et une coiffeuse. Cette boutique, c’était tout ce qu’elle possédait, c’était sa seule fierté. Elle ne savait pas vraiment ce qui l’avait poussé à l’acheter, mais elle ne l’avait jamais regretté. C’était son univers, son tout, son toit. Elle savait qu’elle n’était jamais seule lorsqu’elle était ici. Tous ses meubles, ses tableaux, ses babioles avaient une âme et elle les ressentait. C’était comme si toutes dansaient autour d’elle pour lui redonner la joie de vivre qu’elle avait perdu et elle se sentait bien. Lorsqu’un client arrivait, la détresse de Bobbie s’envolait. C’était le cœur en joie qu’elle allait le trouver pour lui parler de tout ce qu’elle possédait. Sa peur de tout disparaissait et cela la rendait agréable. Elle pouvait parler pendant de longues minutes sans avoir peur de se trahir. Elle parlait, parlait et se sentait elle-même comme autrefois. Mais comme pourtant, il y a toujours gens pour vous casser votre plaisir. Et ce jour-là, la jeune femme devrait y faire face.

Un client venait de partir, lui apportant un miroir ancien d’une beauté surprenante. Bobbie en avait perdu la notion du temps à l’observer. Et même le léger cliquetis de la porte d’entrée ne l’avait pas de suite sortit de sa torpeur. Mais lorsqu’elle réalisa, elle plaça correctement la trouvaille et ce fut avec un large sourire qu’elle se dirigea vers son client. Nouveau, elle ne l’avait jamais. « Je souhaite parler à l'homme qui dirige la boutique. Je suis pressé et je sais ce que je veux. » Bobbie se mordillait la lèvre inférieure gênée. La politesse n’avait donc pas fait partie de l’éducation de ce monsieur ? Un bonjour n’était pas trop demander tout de même. Et puis ce regard qu’il posa sur elle lui fit froid dans le dos, la faisant rougir malgré elle. « Vous devriez vous teindre les cheveux, vous abimer mes yeux. » Ses yeux s’embuèrent légèrement de larme alors qu’elle déglutissait avec difficultés. Elle n’avait rien fait pour mériter ça et pourtant, ce type sans gêne n’hésitait pas à la tourner en ridicule. Un peu décontenancée, elle noua ses mains et fit des tonnes de nœuds avec ses doigts alors qu’elle ouvrait la bouche, bégayante. « Je… Je… Je suis la propriétaire de cet endroit, Monsieur. Que… Que… Puis-je vous aider ? » La question avait eu du mal à sortir, complètement désarçonné par cet homme considérablement impoli. Elle aurait aimé le remettre gentiment à sa place, lui faire comprendre que ça ne se faisait pas. Mais il l’avait si bien prit de cours qu’elle n’avait aucune idée du comportement à adopter. Elle croisa alors ses bras sur sa poitrine, essayant ainsi de calmer les palpitations trop agitées de son cœur. « Et vous, sachez que vous gagnerez à être poli… » Cette phrase n’avait été qu’un murmure. C’était sa manière bien à elle de répondre à l’homme qui lui faisait face. Elle se mordilla la lèvre, consciente d’avoir fait une erreur. Elle ne gagnerait certainement pas la partie avec un type de ce genre. Elle aurait mieux fait de garder le silence.
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMer 1 Fév 2012 - 12:17


La jeune femme semblait plutôt déconcertée face à l'attitude de Stewart et perdait de toute évidence tous ses moyens. Une situation qui le faisait jubiler à tous les coups. Et le meilleur dans tout ça, c'était ses yeux qui s'embrumaient. Va s'y, pleure, pleure pauvre idiote ! Il était assez rare qu'il fasse pleurer les gens aussi rapidement, mais il n'allait certainement pas s'en plaindre. Dommage qu'il n'ait personne à qui raconter tout ça le soir en rentrant. Partager ses aventures serait pourtant si agréable. Longtemps il avait songé à écrire un livre auto-biographique, mais il avait abandonné cette idée. Ces stupides féministes n'auraient certainement pas appréciées qu'il révèle la véritable nature de la femme et auraient boycotté son livre. Bande d'ingrates ! Mais revenons-en à la rousse pleurnicharde. Toute crispée, malmenant ses mains avec nervosité, elle finit néanmoins par répondre, d'une petite voix délicate, semblable à son allure faiblarde : « Je… Je… Je suis la propriétaire de cet endroit, Monsieur. Que… Que… Puis-je vous aider ? » Stewart haussa un sourcil et finit par éclater de rire. Il continua à rire un moment, lui jetant un regard qui signifiait bien ô combien il avait pitié d'elle. Il finit par se calmer, reprenant son souffle et se redressant. Son visage changea du tout au tout, ré-affichant un air dédaigneux et supérieur, comme si elle n'était rien d'autre qu'une sous-merde qu'il pouvait écraser d'une seule main. « "Je-je-je !" Rousse et bégayante en plus. J'ai tiré le gros lot là ! » Il grimaça légèrement, croisant ses bras sur son torse, comme un père qui grondait sa petite fille. « Êtes-vous étrangère ? Je veux dire, il semble évident que vous avez quelques difficultés à tourner des phrases correctes. Non parce que si vous êtes étrangère, on peut comprendre. Si non, je serais obligé de mettre ça sur le fait que vous soyez une femme et qu'une fois encore, les deux neurones qui galopent dans votre tête n'ont pas réussit à se connecter. » Il se pencha vers elle et d'un grand sourire hypocrite il demanda : « Alors ? Étrangère ou idiote ? » Il ricana, fortement amusé par la situation. Et en plus, c'était elle la propriétaire de la boutique... Où était-il tombé bon sang ? C'était inquiétant. Très inquiétant. Soudainement, il lui semblait que les objets qui trainaient par-là n'étaient plus d'aussi bonne qualité qu'il l'avait cru. Il trouvait des millions de défauts à chaque objet, persuadé que de toute façon elle fournissait un mauvais travail. C'était évident de toute façon ! C'était une femme. Mais celle-ci, dans un murmure et les yeux baissés ajouta : « Et vous, sachez que vous gagnerez à être poli… » Pardon ? Il avait bien entendu ? Stewart se crispa, indigné par ses mots. Elle ferait mieux de l'écraser et d'aller faire du tricot celle-là ! Se remettant bien face à elle, il s'avança jusqu'à ce que leurs corps se frôlent, afin d'instaurer une proximité gênante. Gênante pour elle évidemment ! Être proche du corps d'une femme n'avait jamais été un élément perturbateur pour lui. « Si j'étais vous, je la ramènerais pas trop. Ce n'est pas parce qu'on est une femme à première vue baisable que l'on peut tout se permettre. Montrer moi vos tableaux au lieu de parler. » C'est vrai qu'elle avait l'air baisable celle-là. Si on oubliait ses cheveux, elle était plutôt mignonne et bien fichue. D'ailleurs, Stewart lui fit signe de passer devant, espérant bien pouvoir profiter de la vue arrière si vous voyez ce que je veux dire.


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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMer 1 Fév 2012 - 15:55

Le fou rire dont la gratifia son client la fit rougir, visiblement de plus en plus mal à l’aise par ce comportement inapproprié qu’il adoptait. Qu’avait-elle dit de drôle en demandant s’il avait besoin d’aide ? Où peut-être était-ce pour ses balbutiements ridicules ? Ca devait être cela, elle ne voyait que cela. Le reste n’aurait aucun sens, après tout. Mais peu importait la réponse à cette question, Bobbie ne pouvait s’empêcher de penser que cet homme était bien mal élevé et qu’il était irritant au possible. Elle chercha même une manière de s’en débarrasser rapidement, histoire de ne pas ressentir les effets du stresse la métamorphoser comme c’était souvent le cas. Elle réagissait très mal à la pression que l’on pouvait exercer sur elle et s’il ne daignait pas s’adresser à elle sur un autre ton, elle serait bien obligé de l’éconduire. Tant pis pour la perte d’argent et tout ce que cela entrainait. « "Je-je-je !" Rousse et bégayante en plus. J'ai tiré le gros lot là ! » A nouveau, elle se mordilla la lèvre inférieure, devenant écarlate de honte et de colère. Il n’avait pas le droit de se moquer d’elle de la sorte ! Pour qui se prenait-il ? La reine d’Angleterre peut-être ? Elle se pinça les lèvres en le regardant sortir son petit monologue sans intérêt. Elle ne parvenait pas à croire qu’un homme puisse se montrer aussi mal poli. Une femme n’avait-elle donc droit qu’à deux neurones, d’après lui ? Mais c’était n’importe quoi. Surtout qu’entre eux deux, il n’y avait pas photo. Le plus débile des deux, ça devait bien être lui ! Au vingt et unième siècle, les pensées de ce genre étaient révolues. C’était de la discrimination pure et dure.
Bobbie s’écarta d’un pas lorsqu’il s’approcha pour lui demander de son sourire dégueulasse si elle était étrangère ou idiote. Cette fois, il était trop tard pour ses pauvres nerfs. Bobbie serra les poings et demanda avec agressivité : « Et vous ? Vous êtes débile ou seulement impuissant ? » Pour qu’elle en vienne à sortir une telle phrase, il fallait vraiment qu’elle soit agacée et qu’elle ait perdue toute contenance intérieure. Elle ajouta même, le rouge aux joues et les poings toujours serré contre ses hanches : « Et je vous prierai de rester poli ! On ne vous a donc pas éduqué ? » Et le pire dans tout cela, c’est qu’elle n’avait pas encore tout entendu. Il venait de dire quoi, là ? Qu’elle était baisable ou venait-elle de rêver ? Non, non… le mot tournait en boucle dans sa tête. Outrée et énervée au possible, Bobbie s’indigna en tapant du pied comme une enfant. « Et ce n’est pas parce que l’on a visiblement de l’argent à jeter par les fenêtres que l’on doit se permettre d’insulter les gens ! » D’un geste énervé et très mécanique, elle tapota sur ses lunettes accrochées à sa chemise et les fit choir sur le sol. Elle manqua un instant de les piétiner mais se ravisa à la dernière seconde préférant le foudroyer du regard. « Je ne vous montrerai rien du tout si vous ne vous excusez pas ! Ce magasin n’est pas un terrain de jeu pour calmer vos nerfs. Si quelque chose vous déplaît, je vous conseille fortement d’aller voir ailleurs si j’y suis. Vraiment. Ce n’est pas la politesse qui vous étrangle, vous. » Bobbie expira avec énervement, vraiment, la terre était ronde mais il y avait des cons dans tous les coins !
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyDim 5 Fév 2012 - 15:50


Stewart l'a voyait rougir de plus en plus, à la fois embarrassée et furieuse. Elle se mordait la lèvre inférieure, visiblement mal à l'aise et ne sachant pas trop comment répondre à ce grossier personnage. Mais finalement, Stewart prononça les mots de trop, réveillant chez la rouquine une rage évidente. Elle s'écarta de lui, n'appréciant guère sa proximité. D'une voix fâchée et irritée elle lança alors : « Et vous ? Vous êtes débile ou seulement impuissant ? » Oh nooon, c'était trop mignon ! La voilà qui répliquait. Stewart haussa un sourcil, se retenant de rire à nouveau. Dans 99% de cas, les paroles des femmes ne l'atteignaient absolument pas puisqu'à ses yeux elles n'avaient aucune valeur. Seule une femme était parvenue à le rendre hors de lui, heureusement ce n'était qu'un lointain souvenir. Bref. Il roula des yeux alors qu'elle reprenait toujours sur le même ton, visiblement bien décidée à ne pas se laisser faire : « Et je vous prierai de rester poli ! On ne vous a donc pas éduqué ? » Stewart soupira et fit mine de bailler, lui montrant clairement que sa petite crise l'ennuyait au possible. Tout ceci était très divertissant, mais il avait autre chose à foutre qu'écouter les jérémiades d'une rousse frustrée. Pourquoi les femmes étaient dotées de la parole bon sang ? De toute évidence, il avait envie de s'amuser, tranquillement lové dans son nuage à regarder les hommes endurer de telles souffrances. De plus en plus indignée par les paroles de l'homme, Bobbie tapa du pied comme une gosse capricieuse. Stewart arqua ses sourcils et la dévisagea avec pitié. Pauvre femme, ça devenait pathétique. « Et ce n’est pas parce que l’on a visiblement de l’argent à jeter par les fenêtres que l’on doit se permettre d’insulter les gens ! » Ça n'avait strictement rien à voir ! Il fallait vraiment tout leur expliquer à ces femmes, preuve une fois de plus qu'il y avait principalement des courants d'airs dans leur tête. Mais il n'eut pas le temps de le lui faire remarquer car déjà elle venait tapoter ses lunettes. HEY-OH ! Pas touche avec ses sales doigts de femmes. Et voilà que ses préciiiiiieuses lunettes tombaient au sol. Ses yeux s'arrondirent de surprise et d'indignation. Qu'est-ce qu'elle venait de faire ? Son sang ne fit qu'un tour et il sentit une colère croissante s'emparer de lui. Il releva les yeux vers elle, la foudroyant du regard. Meurs infidèle ! Pensait-il avec haine. D'une voix autoritaire et agressive il s'écria : « Ramassez mes lunettes ! Immédiatement ! Vous ne pouvez pas exiger que l'on vous respect si vous dégradez les affaires d’autrui. Ramassez-les et vite ou je vais me fâcher. » Tel un père mécontent, il la foudroyait du regard, ne la lâchant pas un instant. Non mais pour qui se prenait-elle celle-là ? Pauvre inconsciente ! « Je ne vous montrerai rien du tout si vous ne vous excusez pas ! Ce magasin n’est pas un terrain de jeu pour calmer vos nerfs. Si quelque chose vous déplaît, je vous conseille fortement d’aller voir ailleurs si j’y suis. Vraiment. Ce n’est pas la politesse qui vous étrangle, vous. » Ah mais elle devenait fortement chiante celle-là ! Elle commençait à lui taper sur le système. Et il allait bien lui faire comprendre. « Ecoutez-moi bien, je ne quitterais pas cette boutique tant que je n'aurais pas eu ce que je voulais c'est clair ? Alors vous de voir si vous voulez me garder à vos côtés toute la journée. Et les jours suivant aussi, je n'hésiterais pas croyez-moi ! » Il souffla, agacé. Ce n'était pas cette empotée de rousse qui allait l'empêcher d'acheter quelque chose. Et il ne perdrait jamais la face en allant voir l'autre boutique, ah ça non ! Il reprit toujours sur le même ton : « Alors arrêtez d'être désagréable, votre présence l'est déjà bien assez ! Montrez-moi ce que je veux voir et tout ira bien. Et si vous n'êtes pas contente et bien fait ce que toutes bonnes femmes doit faire : rester dans la maison et s'occuper de sa famille. Alors on se calme et on bosse un peu feignasse ! » Non mais oh ! Ce n'était pas cette espèce de sexe faible qui allait faire sa loi avec lui. On était où là, oh ?!


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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMer 8 Fév 2012 - 12:09

Si elle avait de la retenue et une certaine maîtrise d’elle-même par moment, Bobbie pouvait rapidement perdre les pédales. Et il fallait avouer que certaines situations de stresse était vraiment très loin de lui réussir. Pourtant, son magasin avait toujours été un endroit qu’elle avait chéri et qui l’apaisait. Rien ne pouvait changer cela. Du moins l’avait-elle cru au début. Et puis cet homme, ce fou, ce moins que rien avait débarqué avec ses sales manières et son toupet insupportable. Fallait-il donc laisser tout passer sous prétexte qu’elle était là pour vendre et répondre aux demandes gens ? Certainement pas, non. Elle était prête à beaucoup de sacrifice mais certainement pas à ce qu’on l’a traine dans la boue sans raison aucune. Elle avait été polie et avait de son mieux pour garder son calme, elle avait donc tout tenté ! Y pouvait-elle quelque chose si ce dérangé de service ce prenait pour plus que ce qu’il n’était ? Elle aurait pu passer un moment à jouer la psychologue pour définir la raison de son comportement et elle en était même venue à plusieurs conclusions. Un) il était impuissant et avait visiblement du mal à l’accepter. Préférant juger que les femmes n’étaient pas assez douées pour l’exciter plutôt que de se tourner vers son entre-jambe capricieux. Deux) un complexe d’Oedipe sacrément mal placé ! Il était désespérément amoureux de sa mère mais comme il ne pouvait pas l’avoir, il s’en prenait à n’importe quelle jeune femme qu’il rencontrait. Trois) il était gay mais refusait de se l’avouer, jugeant alors les femmes comme coupable de ses penchants non assouvi. Quatre) et c’était le dernier point qu’elle avait établi : c’était un parfait connard sans la moindre once d’humanité. Le problème avec toutes ces théories, c’est qu’elle était bien incapable de choisir celle qui convenait le mieux. Rougissant de colère face à ces critiques irrespectueuses, trop énervée pour contenir ses gestes et ainsi poussée à la faute, elle avait fait choir les lunettes hors de prix de l’homme imbuvable. Un léger rire méprisant quitta les lèvres de Bobbie qui leva les yeux au ciel alors qu’elle écouta distraitement les mots qui sortaient de sa bouche. Il voulait qu’elle ramasse avant qu’il ne se fâche ? Non vraiment, elle ne pouvait s’empêcher de sourire, narquoise. Était-elle censé prendre peur ? « Je pense que je n’aurais pas dégradé vos affaires si vous m’aviez témoigné du respect plus tôt ! Quant à ce qui est de les ramasser, je vous conseille de vous pencher sur la question parce que je ne risque pas de le faire ! Et si vous voulez vous fâcher, faites le donc. Vous allez me faire quoi, hein ? Me foutre une fessée ?! » Elle n’avait pas cinq ans et les menaces en l’air ne l’amusait pas, ni ne l’inquiétait lorsqu’elle était dans un état de colère aussi avancé. Si en temps normal elle aurait pris les jambes à son cou, foncé sous le comptoir, cet homme l’avait mis hors de ses gonds et elle était incapable de se reprendre en mains. Et à nouveau elle leva les yeux au ciel lorsque son vis-à-vis la mena à nouveau. Qu’il reste des journées entières s’il veut, elle ne lui donnera pas le loisir de lui vendre quoi que ce soit ! Tout d’abord, ses objets qu’elle possédait avec une âme et aucun d’eux ne méritait un tel propriétaire. Et ensuite, elle se refusait tout bonnement de le faire, non mais. Elle rougit cependant de plus bel lorsqu’il osa aborder le thème de la famille ou encore l’insulter de feignasse. Quand c’était trop, c’était vraiment trop ! « Espèce de goujat ! » lâcha-t-elle d’une voix blanche. « Je vous interdit de me parler sur ce ton. Vous vous prenez pour qui, hein ? Macho à deux francs ! » Elle aurait du réprimer toutes les insultes qui lui venait à la bouche, mais c’était mission impossible, elle était trop irrité. Elle pointa alors un doigt menaçant sur l’homme, l’imposa avec force sur sa poitrine alors qu’elle fronçait les sourcils, le regard noir. « Je ne vous vendrai rien du tout. Vous ne méritez rien de tout ce que je peux posséder et ses meubles ont plus d’âme que le snobinard que vous êtes ! Vous voulez rester indéfiniment ? Et bien, faites, si ça vous amuse. Je finirai par appeler la police pour harcèlement. Vous voulez jouer ? » Elle laissa retomber son doigt pour croiser ses bras contre sa poitrine.
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyVen 17 Fév 2012 - 19:34


« Je pense que je n’aurais pas dégradé vos affaires si vous m’aviez témoigné du respect plus tôt ! Quant à ce qui est de les ramasser, je vous conseille de vous pencher sur la question parce que je ne risque pas de le faire ! Et si vous voulez vous fâcher, faites le donc. Vous allez me faire quoi, hein ? Me foutre une fessée ?! » Est-ce que quelqu'un pouvait lui rappeler pourquoi le tout puissant avait doté la femme de la parole ? POURQUOI HEIN ? Quelle musique irritante et désagréable, tenez ! ça lui hérissait même les poils de bras tant c'était insupportable. Stewart avait la forte envie de la prendre par les cheveux et lui frapper la tête contre les murs jusqu'à ce qu'elle jure ne plus desceller ses fichues lèvres pour toute sa vie. Mais Stewart n'était pas trop du genre à céder à la colère. Ou plutôt, une colère froide oui. Avec quelques répliques cinglantes bien placées. Ça l'apaisait et le satisfaisait bien souvent, appréciant l'air béat de ses interlocuteurs. Qui bien souvent dans ces moments-là, étaient des interlocutrices. Oui, on s'en doutait. Il prit donc une grande inspiration pour se calmer et finalement, il répondit tout d'abord sur un ton provocant. « Je vote pour la fessée ! Baissez votre culotte, j'aime le contact de la peau contre la mienne. Et puis, ça claque mieux. » Il avait un grand sourire hypocrite et moqueur collé aux lèvres, échappant même un ricanement mesquin et supérieur. Et qu'elle ne s'avise pas de le défier à le faire, il en serait capable. Puis, il regarda autour de lui et vit une magnifique statuette de porcelaine. Une véritable beauté ! Mais elle ne l'intéressait pas pour chez lui. Ce fut donc pourquoi il l'attrapa de sa main droite et leva son bras, amenant l'objet à une grande distance du sol. Là, avec calme et satisfaction il déclara : « Si vous ne ramassez pas mes lunettes, je la laisse tomber. Et vous ne pourrez rien contre moi car il vous sera impossible de démontrer que c'était pas un "malencontreux accident". » Il pencha la tête sur le côté, un large sourire fendant son visage. Tout en lui n'était que sournoiserie, surtout son regard. Effronté et sans gêne, il suffisait de le regarder brièvement pour deviner quel genre d'homme il était. Car il ne s'en cachait pas, bien au contraire. Il était fier de qui il était, et plus il y avait de monde qui le savait, mieux il se portait ! Bref. « Espèce de goujat ! Je vous interdit de me parler sur ce ton. Vous vous prenez pour qui, hein ? Macho à deux francs ! » Stewart éclata de rire face à ses paroles. Un vrai rire à vous en décrocher la mâchoire. Pauvre enfant ! Il lui fallut plusieurs secondes avant de retrouver son calme, mais ce ne fut pas chose facile, car dès qu'il posait son regard sur la mine colérique et contrariée de la rousse qu'il sentait les spasmes revenir. Ce fut son doigt sur son torse qui le calma définitivement. Pour qui se prenait-elle à instaurer une telle proximité ? C'était lui qui décidait de ça, de où, de quand et de comment. Pas elle, pas une misérable femme. Il se renfrogna et son front se plissa de mécontentement. « Je ne vous vendrai rien du tout. Vous ne méritez rien de tout ce que je peux posséder et ses meubles ont plus d’âme que le snobinard que vous êtes ! Vous voulez rester indéfiniment ? Et bien, faites, si ça vous amuse. Je finirai par appeler la police pour harcèlement. Vous voulez jouer ? » Oh tout de suite les grands mots. Stewart soupira et roula des yeux, exaspéré. Comme si la menace de la police pouvait l'effrayer. Elle ne pouvait rien prouver et lui disposait d'une certaine renommée grâce à son job au journal du soir à la télévision. Personne ne croirait une pauvre antiquaire écervelée. D'ailleurs, il ne tarda pas à le lui faire remarquer : « Mais bien sûr ! La police va croire une pauvre folle aux cheveux de feu plutôt qu'un journaliste célèbre. Surtout que je ne harcèle jamais les femmes, au contraire, je les évite. Personne ne vous croira, c'est peine perdue. Mais je trouve ça très divertissant de vous regarder vous évertuer à vous débarrasser de moi. » Il lui offrit un petit sourire en coin, le regard victorieux. Puis il ajouta : « Mon bras fatigue au fait. » Puis il ajouta finalement : « Oh ! Et pour ce qui est de jouer, voyons... soyez raisonnable, vous n'êtes pas de taille. Contentez-vous d'essayer de faire des phrases complètes, c'est déjà bien assez difficile pour vous. » De toute façon, elle pouvait bien répliquer ce qu'elle voulait Stewart s'en fichait il ne faisait jamais attention aux paroles des autres. Pour le moment il la dévisageait, l'imaginant au lit. Certainement une furie, une vraie tigresse ! L'idée de la fessée devenait de plus en plus attrayante subitement....



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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyLun 20 Fév 2012 - 8:27

Son agacement croissait de minutes en minutes. Cet homme était la personne la plus immonde qu’elle avait rencontré sur cette Terre et pourtant, elle en avait connu pas mal des horreurs au cours de ses vingt-huit années d’existence. Il n’avait rien pour lui. Sauf, peut-être, un physique plutôt avantageux. Mais il n’avait qu’à ouvrir la bouche pour que ce détail insignifiant ne joue plus en sa faveur. Bobbie faisait pourtant son maximum pour garder son calme, ce genre d’horrible personnage prenait leur pied là où les autres souffraient, si elle parvenait à garder une certaine distance, peut-être qu’il lâcherait l’affaire et s’en irait ? Si elle l’avait d’abord cru au début et qu’elle avait fait de son mieux, ses bonnes résolutions avaient rapidement volées en éclat. Elle trouvait toutes les bonnes excuses pour qu’il s’en aille et l’oublie, elle démontrait une certaine combattivité face à ses remarques peu délicates, préfère : elle avait fait de son mieux, sans succès. Elle devait supporter ce sourire moqueur et désagréable alors qu’il se foutait ouvertement de sa gueule. Mais elle n’allait pas se laisser avoir aussi facilement. Elle n’avait pas peur des hommes qui parlaient beaucoup mais qui, finalement, n’avait rien dans le pantalon et ne faisait jamais rien. Ce type, quel que soit son nom, avait tout d’être un beau parleur passif. « Oh, je ne doute pas que vous aimiez le contact de la peau. Ça ne doit pas vous arriver souvent, après tout. De toucher des gens, je veux dire. Vu votre caractère et votre air suffisant vous devez probablement vous contenter de votre main. » Le son de sa voix était cassant alors qu’elle le fusillait du regard en serrant des poings. Elle détestait devoir agir de la sorte, humilier pour assurer une certaine position de vainqueur, mais avec ce genre de tordu, il n’y avait que cela à faire, elle en était convaincue. Elle ajouta, ajusta son sourire à celui du trentenaire : « Je baisserai ma culotte pour la fessée si vous foutez le camp d’ici, ça vous va comme deal ? » Le pire c’est qu’elle l’aurait fait si elle était certaine de la réussite d’une telle transaction. Mais il n’y avait qu’à voir cet homme pour comprendre que le jeu dépassait tout et qu’elle était bien loin de tenir les rênes. Et il le lui prouva rapidement en embrochant une superbe poupée de porcelaine. Bobbie laissait échapper un cri de terreur. Elle adorait cette poupée ! Plus que tout. Elle n’avait jamais eu le courage de l’acheter parce qu’elle ressentait une certaine animosité dans l’âme de cet objet, mais elle ne tenait pas à ce qu’elle se fracasse sur le sol. Dans un geste désespéré et stupide, elle plaça son pied au-dessus des lunettes de marques et inclina la tête à son tour. « Et bien, on dirait que nous sommes coincés. Si vous osez lâcher cette poupée, je vous jure que je n’hésiterai pas à piétiner vos lunettes immondes. Après tout, cela pourrait tout aussi bien être un "malencontreux accident". » Mais le sourire triomphant qui étirait ses lèvres disparu bien rapidement alors qu’elle se voyait contrainte d’endurer le fou rire de cet abruti. Qu’avait-elle dit de si drôle ? Était-il de la police ? Cela aurait bien été sa veine ! Elle piqua donc un phare monumental face à se rire agaçant. Devenant presque aussi rouge que ses cheveux. « Mais vous êtes fétichistes des cheveux ou quoi ? C’est la première fois de votre vie que vous voyez une rousse ? Et j’aimerais bien savoir en quoi vous êtes célèbres ! Je ne vous ai jamais vu de ma vie et je dois dire que je m’en portais très bien jusque là. » Et quand il ajouta que son bras fatiguait, Bobbie agita son pied dans un sourire également. Sa jambe commençait inévitablement à devenir lourde. Il fallait vraiment qu’il arrête de jouer au plus malin et qu’il s’en aille s’il ne voulait pas qu’elle agisse comme une vraie furie. Ce qui arrivait rarement mais qui avait pour mérite de la calmer pour des mois. Pourtant, lui non plus ne voulait pas lâcher prise. Elle était de taille à jouer et qu’il en doute l’agaça au plus au point. Ce qui dans un geste énervé la fit écraser son pied violemment son pied sur les lunettes du jeune homme et de se pencher rapidement pour saisir la poupée au passage. Elle profitait de son effet de surprise pour serrer la poupée contre son cœur et continuer de marteler les lunettes en bouilli du bout de ses orteils. « Ca vous va, là, je suis assez de taille pour vous ? » Elle offrit un large sourire à son insupportable vis-à-vis et déclara : « On dirait que c’est moi qui vous ai mis une fessée, là, hein… Vous voulez que je l’épelle pour que l’information arrive plus vite au cerveau ? » Elle savait pertinemment qu’elle avait dépassé les bornes. Il allait lui faire payer. S’il ne détruisait pas la poupée qu’elle avait, par une énorme chance, sauvée : il s’occuperait du reste. D’un cadre, d’un miroir, d’une lampe ancienne…
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMar 28 Fév 2012 - 11:12


« Oh, je ne doute pas que vous aimiez le contact de la peau. Ça ne doit pas vous arriver souvent, après tout. De toucher des gens, je veux dire. Vu votre caractère et votre air suffisant vous devez probablement vous contenter de votre main. » Stewart haussa un sourcil avant d'éclater de rire. Il avait cinq femmes et en emballaient à chaque fois qu'il sortait. Alors le contact avec la peau, ça le connaissait lui. Elle était mignonne à s'évertuer à lui inventer une vie misérable qui n'existait absolument pas. Il soupira, parfaitement détendu, ne cachant pas son amusement face à cette tigresse rousse. C'est qu'elle en devenait terriblement sexy ! Dans un sourire charmeur il rétorqua : « Enlevez votre culotte et vous verrez si je n'ai pas l'habitude des contacts. » Petit haussement de sourcils, version gros pervers qui se tape tout ce qui bouge et qui se croit irrésistible. Bien sûr que, comme tout le monde, il se prenait des vestes lui aussi. Son caractère jouant bien souvent en sa défaveur. Mais pour une nuit, les filles ne faisaient pas leurs difficiles et s'arrêtaient bien souvent à son apparence séduisante et élégante. D'ailleurs, il n'y avait bien que des femmes d'Inde pour se marier avec lui. Elles n'avaient pas le choix, donc.. ! « Je baisserai ma culotte pour la fessée si vous foutez le camp d’ici, ça vous va comme deal ? » Oh mais dit donc... C'est qu'elle devenait de plus en plus intéressante la petite ! Il haussa un sourcil, petit sourire en coin. Là, la fixant, il lança : « Chiche ? » En tout cas, lui il l'était. Et il espérait même qu'elle le serait aussi, tout ceci devenait fortement émoustillant ! Mais Stewart passa ensuite aux choses sérieuses. Qu'on lui tienne tête trop longtemps et qu'on lui dise qu'on ne lui vendra pas des choses le contrariait énormément. Et il n'allait certainement pas se laisser faire. Attrapant une poupée de porcelaine à la hâte, il la brandit en l'air, arrachant alors un cri perçant de la belle. AHAH ! Elle riait moins maintenant. Après quelques secondes à regarder la poupée avec un air scandalisé et inquiet, elle finit par placer un pied au-dessus des lunettes de Stewart. Oh non, elle était sérieuse là ? C'était son seul moyen de pression ? Des lunettes de soleil il pouvait s'en payer 15 paires s'il le voulait, il n'en avait strictement rien à foutre. C'étaient des lunettes de marque, pas un modèle unique. Cette poupée en revanche, si. Il roula des yeux, presque désolé pour elle. « Et bien, on dirait que nous sommes coincés. Si vous osez lâcher cette poupée, je vous jure que je n’hésiterai pas à piétiner vos lunettes immondes. Après tout, cela pourrait tout aussi bien être un "malencontreux accident". » Stewart soupira. Elle se mettait tellement en colère qu'elle régressait. Lui qui l'avait trouvé plutôt excitante avec cette histoire de déculottée, là ce n'était plus le cas. Elle ajouta alors : « Mais vous êtes fétichistes des cheveux ou quoi ? C’est la première fois de votre vie que vous voyez une rousse ? Et j’aimerais bien savoir en quoi vous êtes célèbres ! Je ne vous ai jamais vu de ma vie et je dois dire que je m’en portais très bien jusque là. » Sacrilège ! Elle sortait d'où cette paumée bon dieu ? Ne pas connaitre Stewart Maxwell c'était rater sa vie, de toute évidence. Bon sang, il fallait tout leur enseigner à ces femmes, ça en devenait fatiguant. « Premièrement : non, je ne suis pas fétichiste des cheveux. Mais les vôtres sont trop roux, ça m'agresse les yeux et me dérange. Et deuxièmement... Vous avez une vie en dehors de votre boutique ? Je veux dire, à part faire le ménage et la vaisselle évidemment. Vous ne lisez jamais ? Ah non, question stupide, de toute évidence ce n'est pas à la portée de votre minuscule cerveau. Mais la télévision, ça vous pouvez le faire non ? Vous ne regardez jamais le journal de 20h ? Je suis le séduisant présentateur ! » Il afficha un fier sourire. Oh ça oui, il était séduisant ! Puis, il lui fit signe que son bras devenait lourd. Et quelques instants après, elle écrasait ses lunettes avec détermination. La folle ! S'il se fichait de ses lunettes, c'était le geste en lui-même qui l'insupportait. Dans la foulée, la furie rousse se jeta sur lui pour s'emparer de la poupée et se recula, maintenant l'objet à l'abri contre son torse. Bof, si ce n'était pas la poupée, ce serait autre chose, ça n'avait pas d'importance à ses yeux. Il croisa les bras, l'observant piétiner avec rage ses lunettes. Dit donc, c'est qu'elle y mettait tout son cœur ! « Ça vous va, là, je suis assez de taille pour vous ? On dirait que c’est moi qui vous ai mis une fessée, là, hein… Vous voulez que je l’épelle pour que l’information arrive plus vite au cerveau ? » Raawwrr ! Stewart retrouva son éternel sourire, et ignorant ses paroles il lança : « Et bien dit donc, je vous en fait de l'effet ! Vous, vous seriez folle de moi que ça ne m'étonnerait même pas. » Il lui lança un petit clin d’œil, avant de ricaner. Il fit ensuite un pas vers elle, et là, feinta de perdre l'équilibre. Il se rattrapa sur la table à côté de lui, emportant au passage trois objets qui vinrent se briser au sol dans un grand fracas. Il se redressa, prit un air faussement désolé et plaça sa main devant sa bouche. Finalement, il haussa les épaules et dans un petit sourire d'excuse parfaitement hypocrite il souffla : « Oups... quel maladroit ! » Il se redressa ensuite, ses bras revenant se croiser sur sa poitrine. Il fit doucement claquer sa langue sur son palais dans une moue songeuse. Puis, il déclara : « C'est dommage tout de même. Moi, tout à l'heure j'irais en ville me racheter des lunettes. Les mêmes si je veux. Mais vous... c'est foutu ! Que la vie est bien faite. » Il se mit ensuite à rire et retrouvant son sérieux il ordonna : « Bon ! Maintenant, si vous ne voulez pas que je perde malencontreusement l'équilibre une nouvelle fois, vous allez me montrer les tableaux que vous avez, ainsi que les miroirs. Et je vous en achèterait un. »





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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMer 29 Fév 2012 - 23:02

L’agacement avait atteint un niveau tel que Bobbie en perdait littéralement les pédales. Elle ne comprenait pas qu’un homme puisse être à ce point irrespectueux et insupportable. Il devait avoir vécu des choses sacrément horribles pour être devenu aussi ingrat avec les autres. Ou alors, et cette idée lui semblait la plus adaptée, c’était un parfait connard et il n’y avait rien de plus à chercher. Mais pourquoi avait-il donc fallut que ça tombe sur elle ? Elle ne demandait rien à personne, c’était une citoyenne responsable qui payait ses impôts et prenait toujours le temps d’aller poser son vote dans l’urne, alors quoi, pourquoi donc le monde s’acharnait sur sa pauvre carcasse ? Quand ce n’était pas Jaime qui s’imposait, c’était des petites gourdasses avec des idées de cadeaux pourries pour leur mère et quand ce n’était pas ça, c’était des salauds de machistes. Fabuleux. Et le pire dans cette histoire, c’est qu’il essayait de la charmer avec ses sourires. Mais il rêvait en couleur, ce type, ou quoi ? « Enlevez votre culotte et vous verrez si je n'ai pas l'habitude des contacts. » Il en revenait toujours à sa culotte, visiblement, c’était un point sensible. Peut-être qu’il avait vu sa mère se balader en sous-vêtement et il restait là quelques séquelles ? Toujours entrain de s’imaginer ses théories à cent litres de baves à la minute, Bobbie avait tendance à oublier que parfois, les gens faisaient les choses parce qu’ils avaient envie de les faire et qu’il n’y avait pas de réponse à tout. C’était sans doute son côté fouineur qui lui jouait des tours. « Réchauffez donc vos mains, j’ai la peau fragile. » avait-elle alors lâché sur un ton irrité. Puisqu’il jouait au plus malin avec elle, elle allait prendre les choses en main. Verrait bien qui gagnerait le petit jeu et qui serait prêt à dépasser ses limites. C’était un jeu qu’elle jugeait, évidemment, absurde. Mais perdre la bataille sans même être parti au front ne l’intéressait pas. Bobbie était une battante, mais surtout, susceptible et il venait littéralement de la contrarier. « Chiche ? » Cette simple question qu’il osa formulé à haute voix lui arracha un petit rire nerveux. À vrai dire, si elle n’avait pas été d’une pudeur extrême, elle aurait ôté sa culotte sur le champ pour être tranquille. Mais elle avait toujours eu de réels complexes avec son cœur et il lui semblait tout bonnement inenvisageable de se dénuder comme ça. Le prétendre était facile, le faire, c’était un autre monde qui s’ouvrait devant elle. Impensable. Elle ignora donc superbement la question comme si elle ne l’avait guère entendue. Elle aurait eu l’air bien stupide si elle avait rétorqué quoi que ce soit et aurait été totalement coincé si elle avait voulu lui tenir tête. Autant faire de ce détail une futile et se battre pour récupérer son bien. Ce qu’elle fit, d’une manière plus ou moins ridicule. Elle ne se doutait bien que placer son pied au dessus d’une paire de lunette n’était pas la pression de l’année mais elle espéra malgré tout que par simple fierté, il ne cherche pas à la foutre dans de sals draps. Sans jeu de mot. Aucun. Elle l’écouta sorite sa petite théorie par point d’une oreille distraite. Le sourire fier qu’il avait en prononça son petit laïus lui arracha un rictus moqueur, alors qu’elle essayait de contenir ses nerfs. Ses cheveux n’avait absolument rien d’agressant ni de dérangeant. Il disait n’importe quoi, le pauvre. Quant à la taille de son cerveau, elle avait son propre avis sur la question. Qu’il soit présentateur du journal de 20h l’étonna cependant. Elle plissa les yeux. Ah ! Ça y est, elle le remettait. Elle l’avait déjà vu effectivement. Mais il fallait croire qu’il ne lui avait pas tant tapé dans l’œil que ça. « Je suis désolée mon petit monsieur, promis pour vous je ferai un effort et deviendrai blonde. Ça vous va ? Et ensuite, sachez que la taille du cerveau n’a aucun rapport avec les capacités que ce dernier peut posséder. Et vous savez comme je le sais, MOI ? Parce que je sais lire plus de deux mots l’un à la suite de l’autre. Mais vous aussi, en fait. Puisque vous êtes, présentateur bien sûr, séduisant c’est à voir, du grand journal. Félicitations ! C’est pas trop dur de lire le prompteur par moment ? Les mots doivent se bousculer dans votre tête, pauvre chéri. » Elle posa sa main sur ses lèvres, d’un air faussement choqué. Pauvre con, ce type était vraiment lassant. Tant et si bien qu’elle en avait marre de faire la causette et qu’elle tenait à écourter le petit délire. Elle s’empara rapidement de la poupée, brisa les lunettes et… quelle grossière erreur. Il se moquait littéralement d’elle. Bien sûr que non, elle n’était pas folle de lui ! « J’étais aussi folle de mon chien autrefois. Il a finit sous une voiture. » lâcha-t-elle alors avec raideur, serrant les dents. Mais elle aurait peut-être du s’abstenir. Elle le regardait, outrée et perdue, faire sembler de trébucher et emporter au passage ces objets qu’elle chérissait. Un cri déchirant se fit entendre alors qu’elle contemplait hébété le chaos qui régnait désormais à ses pieds. Avec une lueur de désarroi dans le regard, la jeune femme se laissa retomber à genoux dans les débris, une larme au coin des yeux. Il n’avait pas osé, non… Elle n’écoutait plus ce qu’il disait, littéralement sous le choc, Bobbie attrapait entre ses doigts des morceaux de vivre brisés, s’écorchant la paume des mains sans y prêter attention, serrant avec plus de force qu’elle n’aurait du. Elle se redressa alors, le regard sombre, dans un geste démesuré elle attrapa le prétentieux spécimen par le col de sa chemise et le secoua comme un prunier. « Espèce de petit enfoiré. Tu te prends pour qui, hein ? » Elle lui assena une gifle monumentale et puis, sans raison aucune, fondit sur ses lèvres. Accrochant les siennes à celle du petit vicieux avec une force insoupçonnée. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qui lui prenait. Peut-être la folie. Ça devait être ça. Ou la colère l’excitait. Elle n’en savait rien mais elle était scotché à ses lèvres et mêlait sa salive à celle de ce parfait étranger. S’en rendant soudainement compte, elle le repoussa et s’essuyer la bouche avec dégoût. « Vous voulez la voir quand ma putain de culotte ? J’en peux plus de vous ! » Elle avait du se faire violence pour en arriver là. Mais c’était visiblement sa seule chance de s’en sortir vivante, sinon, elle testerait la défenestration.
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptySam 10 Mar 2012 - 22:00



« Réchauffez donc vos mains, j’ai la peau fragile. » Sans perdre une seconde, Stewart remonta ses bras et se mit à frotter vigoureusement ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer, ajoutant au tout un petit haussement de sourcils pour montrer toute son impatience et son enthousiasme. Lorsqu'il lui demanda si elle était "chiche" de le faire, la seule réponse qu'il eut fut un petit rire nerveux. Pas un mot. Il cessa alors de se frotter les mains, roulant des yeux. Et après c'était lui la grande gueule, hmm ? Qu'elle faible femme ! Et dire qu'ils commençaient tout juste à s'amuser. Il y avait cru lui à sa fessée. Voilà qu'il était frustré maintenant. Cette rouquine était diabolique et faible ! Une femme dans toute sa splendeur. Splendeur étant employé là de la façon la plus dégradable qu'il soit. « Je suis désolée mon petit monsieur, promis pour vous je ferai un effort et deviendrai blonde. Ça vous va ? Et ensuite, sachez que la taille du cerveau n’a aucun rapport avec les capacités que ce dernier peut posséder. Et vous savez comme je le sais, MOI ? Parce que je sais lire plus de deux mots l’un à la suite de l’autre. Mais vous aussi, en fait. Puisque vous êtes, présentateur bien sûr, séduisant c’est à voir, du grand journal. Félicitations ! C’est pas trop dur de lire le prompteur par moment ? Les mots doivent se bousculer dans votre tête, pauvre chéri. » Agitant les mains, il se mit à l'imiter de façon silencieuse, mimant des mots avec ses lèvres. Lorsqu'elle eut enfin terminé de parler -c'est qu'elle débitait quand elle s'y mettait celle-là !- il répondit dans un rictus moqueur et supérieur : « Une rousse qui se lance dans la répartie ! C'est tellement mignon. Presque divertissant même ! Mais votre doute quant à mon sex-appeal ne signifie que deux choses : soit vous êtes lesbienne et aimez les camionneuses à la voix rocailleuse et aux cheveux courts. Soit vous êtes folle de moi mais vous refusez de l'admettre. » (notez le merveilleux cliché des femmes homosexuelles version Maxwell) Il vint tapoter son index sur son menton et finalement, dans un sourire convaincu il déclara : « Il n'y a même pas besoin de réfléchir à ça ! C'est la deuxième option, évidemment. » Bien sûr voyons, quelle question ! De toute façon, même les lesbiennes étaient folles de lui. Si, si ! « J’étais aussi folle de mon chien autrefois. Il a finit sous une voiture. » Il lâcha un long "hmmm", presque inquiétant. Puis finalement, comme s'il venait de comprendre le sens caché de cette phrase, il lança : « Oh je vois ! Votre tripe à vous c'est de dominer et de faire mal pendant l'ébat c'est ça ? Rahh ça va pas marcher alors entre nous bébé... » Bah oui, lui il n'était pas trop dans ce délire là à vrai dire. C'était lui qui pilotait, lui le torride mâle dominant. Et jamais, ô grand jamais il ne serait autre chose. Plutôt mourir à vrai dire. Puis, les choses s'enchainèrent à vive allure et Stewart finit par briser "accidentellement" trois choses qui se fracassèrent au sol dans un grand bruit, rapidement accompagné par le cri de la belle. Lui, il riait. Non vraiment, c'était tordant de la voir là par terre, à genoux, les mains dans les débris comme s'il s'agissait de son enfant. Il aurait bien prit une photo tiens ! Mais il n'en eut pas le temps. Cette folle enragée se jeta alors sur lui, se mettant à le secouer de toute ses forces. HEY ! Elle était fracassée à l'intérieure celle-là ! Il tentait de la calmer et d'attraper ses bras pour l'arrêter, mais la rousse était agile et furieuse, ne se laissant pas faire. « Espèce de petit enfoiré. Tu te prends pour qui, hein ? » Et tandis qu'il s'apprêtait à répondre avec fierté : Stewart Maxwell, séduisant présentateur ! il sentit la main de son adversaire venir s'écraser sur sa joue avec violence. AOUTCH ! Putain, ça pique ce truc ! Il vint aussitôt poser sa main sur sa joue douloureuse, grimaçant. Il avait la sensation d'avoir des milliers de fourmis en feu qui se baladait sous, dans et sur sa joue ! Mais encore une fois, les choses se passèrent trop vite pour qu'il puisse réagir. Et sans qu'il n'y comprenne rien, les lèvres de l'antiquaire se retrouvèrent sur les siennes. Euh... il avait loupé un épisode ? Ah non ! Elle était folle de lui et feintait le contraire. Mais là, elle venait de se trahir. Pauvre folle ! Mais le baiser qu'elle lui donnait s'éternisait, tant et si bien qu'il finit par le lui rendre avec autant d'intensité, ses mains se posant sur ses hanches frêles, la plaquant contre lui avec vigueur. Il n'était jamais contre un petit roulage de pelle lui. Ça permettait de faire mieux connaissance, c'était plutôt sympa. Mais elle finit par arrêter leur échange et se recula en s'essuyant la bouche. Oh ! Elle exagérait là. Il roula des yeux, excédé. C'était puéril. Et surtout : pas crédible du tout. Elle venait de se jeter à ses lèvres comme une folle amourachée et maintenant elle feintait le dégoût. Mais oui, mais oui... ! Il croisa les bras sur sa poitrine, attendant des explications. Mais au lieu de ça... « Vous voulez la voir quand ma putain de culotte ? J’en peux plus de vous ! » Tiens, tiens, intéressant... Après quelques secondes de silence, Stewart relâcha ses bras et fit quelques pas dans sa direction en déclarant : « Comment voulez-vous que je vous crois, franchement ? On ne mélange pas sa salive avec un homme dont on veut se débarrasser. Moi je dirais que vous êtes confuse face à tant de charme. Peut-être même êtes vous mariée et donc vous êtes folle de moi, mais vous ne voulez pas être infidèle. C'est une théorie intéressante... et même très excitante ! J'adore être l'amant... » Et alors qu'elle allait rétorquer quelque chose, il posa son index sur ses lèvres pour la faire taire. Il posa sa main gauche dans le creux de son dos et l'attira vers lui, soufflant : « Ta culotte, je veux la voir maintenant... mais ne brûlons pas les étapes. » Doucement ses lèvres glissèrent jusqu'à son cou, où il commença par souffler un air chaud avant d'y déposer quelques baisers délicats. Puis, sans même lui laisser le temps de réagir il s'empara d'elle et la souleva, la menant ensuite jusqu'à son bureau où il l'a déposa dessus, reprenant ses caresses de plus belle. Ah bah oui aussi, il ne fallait pas jouer à ça avec lui. Stewart ne plaisantait jamais avec le sexe. Jamais !
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyVen 23 Mar 2012 - 10:39

Ses nerfs étaient mises à rude épreuve, plus elle réfléchissait à la question et moins elle comprenait les attitudes dérangeantes de son vis-à-vis. Son travail avait toujours été une réelle partie de plaisir mais ce présentateur débile venait de réduire à néant tout ce qu’elle avait toujours adoré dans cet endroit. Le voir se frotter les mains comme si elle allait réellement lui offrir son corps la fit frissonner de dégoût alors qu’elle fronçait le nez, littéralement écœurée à la perspective qu’il pose une seule des ses pattes pleines de doigts sur elle. Tant et si bien que son dégoût avait été traduit par un nombre incalculable de phrases. Certes, elle avait conscience qu’avec un tel homme, c’était un peu comme parler dans le vide, mais il fallait qu’elle déverse sont flot bien trop imposant de pensées en tout genre. Bien sûr, il était séduisant. Elle ne pouvait pas vraiment le nier, mais que pouvait bien valoir son avis ? Après tout, cela faisait des années qu’elle n’avait pas porté son regard sur un homme, encore moins pour admirer sa jolie mâchoire ou ses dents immanquablement blanches et droites. En somme, elle n’avait pas la moindre idée de ce que pouvait réellement dire séduisant. Mais oui, il avait du charme. Quand il fermait la bouche, toujours. Parce que sa petite manie à vouloir l’imiter l’agaça au plus au point, la faisant rouler des yeux. Mais quel âge avait-il, bon sang ? Elle estimait la trentaine passée et pourtant, il agissait encore comme un gamin frustré. Pauvre homme, elle le plaignait finalement. Même si cela ne dura qu’une fraction de seconde. Elle ? Lesbienne ? Et bien, après avoir fait la rencontre désobligeante de ce monsieur, il aurait été normal qu’elle le devienne ! Une camionneuse aurait toujours plus de sensibilité que cet espèce de détraqué. Et puis voilà qu’il persistait à dire qu’elle était folle de lui. C’était n’importe quoi, c’était scandaleux. « Je ne m’essaie pas à la répartie, pas avec vous, non. C’est peine perdue. Et puis, quoi que ce soit, ce n’est pas mignon. Je ne suis pas mignonne, d’accord ? Ne me cherchez pas, d’ailleurs, je peux devenir très méchante et ça fait très peur. Ne vous imaginez que je vous fais des menaces – ou pire ! – que je suis maso, parce que je vous vois venir, c’est juste que je préfère mettre les choses au clair en cas de dérapage. » Le ton de sa voix reflétait clairement l’agacement qui peu à peu grimpait en flèche. Elle avait beau tourner la situation sous toutes les coutures, il n’y avait rien de plus énervant sur cette Terre que… LUI ! Mais qui diable avait bien pu pondre une chose pareille ? Il était évident qu’il brûlerait dans les flemmes de l’Enfer, oh oui, damné à jamais par Satan et ses limbes insupportables. « Ah, et je ne suis pas lesbienne. J’ai juste bon goût. » lâcha-t-elle dans un léger sourire hypocrite. Mais à nouveau son sourire s’estompa bien vite. « Je le savais que vous alliez dire un truc de ce genre ! Vous êtes vicieux, vous savez ça ? Vous devriez consulter quelqu’un… » Non, ce n’était pas une tigresse qui aimait mener la danse pendant ses ébats. Pour la simple et bonne raison que Bobbie n’avait pas d’ébat. Jamais. Depuis si longtemps. C’était quelque chose d’assez tabou pour elle et les raisons étaient nombreuses à son manque d’activité. Elle détestait qu’on la touche et qu’on la voie nue. Déjà là résidait la moitié de ses soucis et puis la perte de celui qu’elle aimait des années auparavant lui avait prisé le cœur et l’envie de toute chose de ce genre. Même un effleurement de lèvres la dégoutait au plus haut point. Et pourtant, après l’avoir giflé sans le moindre ménagement elle avait déposé ses lèvres avec rudesse sur les siennes. Le contact instauré provoqua au plus profond de son être un malaise dérangeant et pesant. Sous ses paupières closent, c’était son amour d’adolescence qu’elle voyait et si un nombre incalculable de fois elle avait rêvé de ce moment, elle avait conscience que tout cela n’était que la fantaisie de son esprit. Ce n’était pas lui qui pressait ses mains sur ses hanches et la serrait contre lui. Non, c’était cet homme écœurant, détestable, horrible. Cette réalité qui la frappa lui donna le tourna alors qu’elle s’écartait avec répulsion. S’essuyant la bouche d’un revers du poignet, elle écouta son petit laïus d’une oreille distraite, consciente qu’elle avait instauré un jeu bien trop grand pour elle et que bien vite, elle serait dépassée. Lorsqu’il s’approcha d’elle, souffla dans son cou avant d’y déposer des baisers épars, Bobbie frissonna. Non pas de plaisir mais de mal-être, de souffrance intérieure innommable. Qu’il était douloureux son cœur, à cogner contre sa poitrine avec ampleur. Qu’elle était douloureuse, sa tête, à lui rappeler les souvenirs oubliés. Qu’il était difficile d’accepter ses baisers et caresses, cet emportement sur le comptoir, alors qu’elle avait juste envie de se cacher dans un coin. Ces mains posées sur elle, ces baisers, cette réflexion… Les larmes montèrent à ses yeux sans qu’elle ne puisse les retenir, ruisselant sur ses joues à les souiller de leur goût salé d’amertume oubliée. Incapable de tenir la distance plus longtemps, Bobbie posa ses mains sur le torse de l’inconnu et le repoussa avec peine, sentant un tas de frissons lui parcourir le corps avec inappétence. Non, c’était bien trop dur pour elle. Un léger élan de courage la poussa à le repousser plus vivement. « S’il vous plait, non… » Baissant la tête, elle avait l’air d’une petite fille prise en flagrant délit, attendant son châtiment. Elle n’était pas prête à ça. Pas avec un connard de ce genre. Pas comme ça. Pas ici. « Je vous en prie, partez maintenant. D’accord ? » minauda-t-elle dans une supplication inaudible. Avec difficulté, elle releva ses prunelles usées et humides, les portant à celle de son vis-à-vis, alors qu’elle penchait doucement la tête sur le côté. « Je vous repaye vos lunettes si vous le souhaitez, mais laissez-moi tranquille maintenant. Je peux pas faire ça. Je… Je peux pas. » continuait-elle de dire, sans vraiment réaliser que les mots quittaient encore la barrière de ses lèvres.
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Message(#) Sujet: Re: Il parait que je suis irritant Ϟ BOBBIE Il parait que je suis irritant Ϟ  BOBBIE EmptyMer 9 Mai 2012 - 10:44


« Je ne m’essaie pas à la répartie, pas avec vous, non. C’est peine perdue. Et puis, quoi que ce soit, ce n’est pas mignon. Je ne suis pas mignonne, d’accord ? Ne me cherchez pas, d’ailleurs, je peux devenir très méchante et ça fait très peur. Ne vous imaginez que je vous fais des menaces – ou pire ! – que je suis maso, parce que je vous vois venir, c’est juste que je préfère mettre les choses au clair en cas de dérapage. » Stewart riait. Inlassablement il riait, comme jamais déstabilisé par tout ce qu'il pouvait entendre. Il riait de la façon la plus irritante qu'il puisse exister. Il riait comme si rien ne l'atteignait, comme si tout ce que disait les autres était ridicule, digne d'un ado pré-pubère qui se lançait dans une joute verbale, ayant à son actif maximum 300 mots. Toujours aussi calme et détendu, comme si la conversation qu'ils avaient était tout ce qu'il y avait de plus normal sur terre, il répondit, moqueur : « Ouhh mais qu'elle tigresse ! Il me tarde de découvrir le côté sauvage qui sommeil en vous ! » Avec ses mains il imita les griffes d'un félin et émit un petit grognement rauque avant d'éclater de rire à nouveau. Il ajouta, toujours sur le même ton : « En tout cas, avec la couleur de vos cheveux vous passeriez incognito dans la savane, c'est pratique. » Non ça ne l'était pas, parce que personne n'allait dans la savane dans le simple plaisir de se mêler aux animaux en espérant être accepté comme l'un des leurs. Ce n'était qu'une excuse pour refaire une réflexion sur sa crinière rousse. « Ah, et je ne suis pas lesbienne. J’ai juste bon goût. » Mais bien sûr ! Toute femme ayant véritablement bon goût se jetait aussitôt à ses pieds dans l'espoir de pouvoir partager un moment intime avec lui. Juste histoire de découvrir le plaisir du 7ème ciel une fois dans leur vie quoi. Stewart les comprenait, mais son appétit sexuel n'était pas inépuisable et il ne pourrait jamais satisfaire tout le monde. La vie était si cruelle ! « Oh oui, j'imagine qu'une détraquée comme vous doit enchainer les conquêtes chaque soir, c'est bien ça, hmm ? » De toute évidence, non. Cette Bobbie avait une tête de coincée. Peut-être même était-elle vierge.. Ce qui n'aurait rien d'étonnant en fait. Non pas qu'elle soit repoussante, loin de là, mais elle n'était pas non plus du genre "super excitante". Sauf quand elle s'énervait. Mais vu que la moitié des hommes sur cette planète étaient gnangnan à mourir et pensaient qu'il fallait respecter les femmes et être gentils avec elle, ils ne risquaient pas de voir le bon coté de cette inconnue. « Je le savais que vous alliez dire un truc de ce genre ! Vous êtes vicieux, vous savez ça ? Vous devriez consulter quelqu’un… » Stewart bomba son torse en prenant une grande bouffée d'air, large sourire collé aux lèvres, particulièrement fier de lui. Et il ne s'en cachait pas. « Je ne suis pas vicieux ! Vous savez, "sexe", ce n'est pas un mot sale ou interdit... vous le saviez ça ? Ou vous étiez trop occuper à aller vous confesser pour vous laver de vos horribles péchés ? » Oh non, mais qu'il était drôle ! Qu'il était génial bon sang ! Il soupira en posant sa main sur son torse pendant quelques secondes, l'air béat. La terre avait tellement de chance de l'avoir tout de même. Et puis, sans plus attendre, Stewart se jeta sur elle. Après tout, c'était elle qui l'avait provoqué non ? Elle qui le voulait ? Et bien voilà, elle voulait, elle l'aurait. Elle le repoussa une première fois, se détachant de ses lèvres. Mais Stewart revint à la charge, toujours persuadé qu'elle jouait. Il la porta sur le comptoir alors que ses lèvres gourmandes la recouvrait de baisers impatients. Ses mains baladeuses se faisaient pressantes et cherchaient déjà à se glisser sous ses vêtements, avides de contacts charnels. Bien trop occupé à gérer son plaisir, Stewart ne remarqua même pas ses larmes et en vérité, il s'en foutait totalement. Mais lorsqu'elle posa ses mains sur son torse pour le repousser, il se redressa, un peu agacé. « S’il vous plait, non… » Elle se foutait de sa gueule là ?! Elle l'avait provoqué ouvertement sur ce sujet-là, et maintenant elle ne voulait plus ? Maudite femelle ! Il les détestait toutes. Des emmerdeuses, voilà ce qu'elles étaient ! Bonne à se reproduire et faire à manger, rien d'autre ! Il garda ses mains sur ses hanches, insistant encore un peu, espérant la voir céder. En vain. « Je vous en prie, partez maintenant. D’accord ? » Non pas d'accord ! « Vous n'êtes pas sérieuse là ? » Oh que si elle l'était. Elle continuait de pleurer et il ne comprenait même pas pourquoi. Depuis quand les gens pleuraient lorsqu'ils étaient sur le point de s'envoyer en l'air avec Stewart Maxwell ? Ce n'était pas raisonnable tout ça ! « Je vous repaye vos lunettes si vous le souhaitez, mais laissez-moi tranquille maintenant. Je peux pas faire ça. Je… Je peux pas. » Aussitôt, Stewart la relâcha et recula de quelques pas en levant ses mains devant lui. « Oula, oula ! On se tait ! Je ne veux pas en entendre plus. J'en ai rien à foutre que vous ayez fait la promesse d'être vierge jusqu'à votre mariage, ou bien si vous vous êtes faite violer par votre oncle quand vous aviez 13 ans ! Okai, je m'en TAPE ! Alors on se la ferme, et moi je me casse. Je déteste les gens qui pleurnichent. » Il prit le temps de remettre ses vêtements et ses cheveux en ordre. Il fit demi-tour, se dirigeant vers la porte, mais au dernier moment se retourna pour dire : « Si j'étais vous, c'est maintenant que je pleurerais le plus. Rater une occasion de coucher avec Stewart Maxwell, voilà de quoi déprimer ! Et si vous changer d'avis, mon numéro est dans l'annuaire. » Il lui fit un petit clin d'oeil avant d'ouvrir la porte et de s'en aller. La laissant seule avec son chagrin, son mal-être et ce qu'il avait détruit dans sa boutique. Bon et maintenant, chose très importante de la journée : aller se racheter des lunettes. Voilà, ça c'était intéressant !
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