explications : ceci est un topic collectif.
c'est-à-dire que tous ceux qui veulent s'amuser en RP n'ont pas à se gêner pour s'incruster.
au contraire, votre présence, à tous, est la bienvenue !
consigne : afin d'éviter que cela ne tourne en dialogue entre deux ou trois personnes (bah voui : collectif) merci d'attendre au moins deux réponses avant de poster à nouveau.
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Tout avait commencé par des cris. Des hurlements, des bousculades; la plupart des adolescents présents dans la masse venaient de l'Université de Miami, à la fin des cours de
14 heures - ce
jeudi précis avait été banalisé, oui. La nouvelle avait eu l'effet d'une vraie bombe, pour les étudiants boutonneux que nous étions. Et, si personne ne s'était vraiment concerté, nous avions tous eu la même pulsion ; nos jambes, inexorablement, se dirigeaient vers Crandon Park Beach. La plage. Le soleil. La mer. Tout ce qu'il nous fallait; juste ce qu'il nous suffisait. Bref. Une grande diversité de personnes se dirigeait vers la plage. Parce qu'en voyant toute cette masse, certains s'étaient amusés à nous suivre (en espérant, non sans raison) qu'il finirait bien par y avoir un peu d'ambiance.
Sur la plage, nous avions retrouvé ceux qui s'y trouvaient déjà; jeunes, vieux, étudiants, travailleurs, gros, maigres, petits, grands, blonds, bruns, roux.. Devant mes yeux étaient passés deux garçons portant une fille hurlant et gigotant en tous sens, et qui avait malgré tout fini à l'eau; une balle de volley avait été lancée un peu n'importe où dans la masse, et un peu n'importe qui la renvoyait à n'importe qui-bis. Bref, il s'agissait d'un grand
GRAND GRAND bazar. De la musique résonna à mes oreilles, me rendant presque sourde d'étonnement sur le coup (oui, je sais, ce n'est pas possible;
ET ALORS ?! )
D'autres filles finirent à l'eau. En peu de temps, s'organisa une contre-attaque : s'amuser à mettre de l'eau dans des bouteilles, pour jeter l'eau (et non pas les bouteilles avec) sur les garçons. Tout en évitant de se prendre la balle dans la tronche. Complètement trempée, je me remerciais intérieurement d'avoir pensé à mettre de fines chaussures, et une robe ce jour-là. Ca aurait vraiment été la galère de marcher en jeans trempé dans le sable. Je remarquais enfin que, presque inconsciemment, deux équipes s'étaient formées -une remix du chat. On courrait partout, on hurlait, on se trempait, on buvait la tasse; bref, on s'amusait. Comme des petits fous.
Que ça fait du bien; pour le début des vacances d'été !
Qui a dit que les presque-adultes ne pouvaient pas être immatures ?