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 Can you survive at this night ?

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Can you survive at this night ? Vide
Message(#) Sujet: Can you survive at this night ? Can you survive at this night ? EmptyLun 19 Déc 2011 - 17:10

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Deux longues journées, quarante-huit heures. Ce n’était peut-être pas énorme, mais pour moi c’était parfait. Une sorte de week-end en semaine pour souffler un peu, oui parce que tout le monde peut dire le contraire mais à force de travail on arrive toujours à saturation. Même si sauver des dizaines de personnes m’importait énormément j’avais aussi besoin de vivre un peu ma vie, je n’avais pas eu le droit à des journées entières de repos depuis bientôt un mois, date à laquelle j’avais fait la rencontre d’un homme, riche qui plus est. Un Romanov même si je n’ai jamais su ce que faisaient les gens de sa famille pour gagner autant de pognon. Je m’en foutais et c’est peut-être pour ça que j’avais eu le droit de le rejoindre il y a quelques semaines à une sublime réception qu’il organisait, du moins… Sa famille et même si je n’étais pas décidée à bouger mon petit cul pour le rejoindre j’avais quand même cédé. Il y avait quelque chose qui me plaisait chez lui, dans son regard et je prenais aussi un malin plaisir à lui en mettre plein la gueule comme certains abuseraient des compliments. Dès qu’il me tendait une perche je passais à l’attaque avec plus ou moins de finesse suivant mon état d’esprit. Depuis cette soirée il était très fréquent que nous nous retrouvions pour discuter, pour qu’il me parle de tout et de rien, de la drogue que je détestais et de ses problèmes de riches, des trucs qui ne m’arriveraient jamais. Acheter une villa ou deux villas ? Il m’énervait lorsqu’il se posait des dilemmes à la con, moi je n’aurais jamais une seule petite villa, je pouvais économiser toute ma vie, faire la pute en plus de mes heures de travail et même avec ça je n’aurais pas la somme suffisante. Je me contentais de lui faire comprendre qu’il n’avait qu’a acheter les deux, ou mettre la même somme à profit d’une œuvre de bienfaisance, pas que j’étais une fan de l’unicef et de ce genre d’organismes que je trouvais bien trop porté sur le côté showbiz, mais j’étais attendrie par les gens qui étaient atteints par les maladies concernées, les fonds n’étaient jamais suffisants pour permettre de faire suffisamment de choses pour venir en aide à ces personnes, je savais parfaitement bien qu’il n’en avait rien à foutre de tout ça, ce qui lui important s’était sa petite vie et rien de plus. Pourtant… Je l’appréciais comme ça et je me disais à chaque nouvelle journée qu’il s’amuserait peut-être bientôt de moi, peut-être que j’étais stupide d’être sous son charme, de l’apprécier alors que toutes mes collègues me parlaient de sa réputation très défectueuse.

Ce soir c’est moi qui prenait les commandes, n’étant pas une habituée des soirées dans lesquelles ont retrouve le plus de substances qui ont pour unique but de te rappeler le lendemain que tu as fait une nouba du tonnerre, que tu as fait une putain d’orgie et que tu as peut-être chopé le sida au détour d’une seringue ou d’un porteur du virus qui ne sait pas ce qu’est un préservatif. Ezekiel m’avait invité à le rejoindre la semaine dernière à une soirée de ce genre, par politesse je n’avais pas fait de scandale, je m’étais juste permise de mettre une baffe au mec qui était venu se frotter un peu trop prêt de moi, il était venu en redemander et allait surement le regretter jusqu’à la fin du mois, mon pied, vêtu d’une paire de prada que j’avais eu d’occasion était venu s’écraser contre ses parties intimes. Je me doutais qu’en proposant au beau gosse de me rejoindre devant le métro n’était pas la chose qui le mettrait le plus dans son élément, la suite encore moins. Le voyant arriver vers le banc sur lequel je m’étais assise quelques minutes plus tôt je souriais, me relevant pour pouvoir lui dire bonjour. Ce soir j’avais fait un effort vestimentaire, un combishort doré qui moulait plutôt bien mes formes accompagné d’une paire de chaussures à talons panthère. J’étais parfaite et je ne passais pas inaperçue comme le prouvait les quelques mecs qui s’étaient retournés sur mon passage. « J’espère que tu t’es préparé psychologiquement pour cette soirée, je ne compte pas t’emmener dans les endroits les plus branchés du coin et ta réputation risque d’en pâtir… » Un petit sourire amusé je me remettais discrètement une couche de gloss remettant tranquillement ma frange du bon côté. Nous arrivions une dizaine de minutes plus tard, à la force de nos pieds puisque je n’avais pas une putain de voiture et que j’avais envie de profiter de cette soirée un peu plus fraiche que les autres vers le MacDonald, certes pas très bon pour ma ligne, mais j’avais envie de me faire plaisir et de le pousser à côtoyer des gens avec des revenus modestes qui ne dinaient pas avec du caviar et du champagne. Entrant un petit sourire toujours présent sur les lèvres nous commandions notre repas migrant vers une table dehors, il faisait peut-être à peine froid, mais au moins nous serions mieux pour parler, il y avait un monde fou autour de nous, certaines personnes demandant des autographes au beau brun, heureusement les autres étaient plutôt occupés à manger sur les tables nous entourant. « J’espère que le repas te plaira… » J’étais contente, je voulais voir comment il allait réagir et s’il se trouvait embêté j’aurais été la plus heureuse des filles.
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Message(#) Sujet: Re: Can you survive at this night ? Can you survive at this night ? EmptyVen 23 Déc 2011 - 16:50

    Les fêtes approchaient à grand pas, rien de mieux pour me plomber le moral. Je détestais les fêtes, car fête = surdose de nourriture, fête pourrie, gueule de bois, hypocrite et lecheur de cul…
    je ne savais pas où je passerai mes fêtes, on était le dix-neuf décembre 2012 et cette supposé, inutile et grotesque fin du monde –comme si c’était possible- arrivé soi-disant bientôt sans oublier Noël et toutes les conneries qui font chier les parents qui n’ont plus un rond. Bref : les fêtes c’est pas mon truc. Père m’avait appelé, il me suggérait de venir à la maisonet d’être présent à sa réception où le prince Harry et sa famille royale, Bill Gates, Vladimir Lisin, et d’autres milliardaires seraient présents. Il ne me le suggérait pas vraiment : il m’obligeait. Je n’avais pas le choix et même si je l’aurais eu je serais y aller car je lui dois un respect immense. Il me dit de venir, j’applique. Je crois que c’est bien le seul, avec ma mère, que je respecte autant, et le meilleur dans tout ça c’est que je suis fils unique et un putain d’enculé.
    Je suis allé à Monaco samedi et dimanche avec Viktoriya. Elle m’a fait une crise pour ne pas changer, elle ne supportait pas l’idée que je m’envoyais en l’air avec trois filles, que je fumais de l’herbe devant ses yeux, que je dépensais une somme astronomique à Monte Carlo, et que le Roi en personne était venu me voir dans ma suite de l’hôtel cinq étoiles Hermitage quand elle faisait les boutiques à l’Avenue des Beaux Arts. C’est risible comme elle ne sera jamais à mon niveau et comme elle a du mal à le comprendre. J’avais croisé Roman, il n’avait pas changé, nous n’avions pas changé vu la soirée à la Very Bad Trip 1 qu’on s’était faite. Je m’étais retrouvé couverte de femmes dans une suite à Constantin, et je crois que vu l’état qu’était la suite il avait dû se passer des choses… beaucoup de choses qui étaient flous. C’est pour ça que j’aime Monaco, pays du Plaisir et du Paradis. J’avais aussi retrouvé le plaisir de toucher un piano, d’effleurer les touches et de jouer à la perfection Ballade en sol mineur op. 23 de Chopin et à choisir je ferais ma vie là-bas car il n’y a que des gens peter de thunes, qui profite de la vie et des femmes, et putain c’est tellement mieux que cet endroit de merde.

    On avait atterri à huit heures du matin à Miami, il faisait chaud, ici il ne neigeait jamais, c’est pour ça que je voyageais toujours pendant les fêtes, car chaque ville, chaque pays à des traditions différentes et c’est toujours enrichissant de les vivre. Quand je suis arrivé chez moi mon reflexe a été de monter dans ma chambre, fumer des pétards, mettre à fond Kid Cudi, et laisser le temps passer. Viktoriya est venue comme une folle dans ma chambre, elle a sautillé de partout et m’a supplié de dire oui, j’ai ri et lui ai dit non sans savoir de quoi il s’agissait. Elle m’a dit « petit con ! » j’ai pris ça comme un compliment puis elle m’a balancé un faire-part dans la gueule, j’en avais rien à foutre de ce faire part, c’était le sixième que j’ouvrais. Dessus était soigneusement écrit à la main ‘’Mr Ezekiel-Louis Armant de Romanov est invité à la réception de la famille Prokhorov, nous espérons avoir le privilège de vous compter parmi-nous. PS : Kiss my ass Romanov et viens avec une bonasse, t’as pas le choix mec.’’ Je crois que je n’avais pas le choix en effet, Les Prokhorov sont les plus fidèles amis de ma famille, notamment de mon père ils sont’’ son bras droit’’, moi y’a qu’avec son fils que je m’entends bien, sa fille je me la suis déjà tapé tellement de fois que c’en est lassant.
    . Je devais allé voir Beth, elle m’avait envoyé un message pour me dire de la rejoindre a un endroit qui m’étais inconnu, je ne connaissais même pas cette rue jusqu’à que j’y atterrisse. METRO. Je m’étais fait avoir, ça allait ruiné ma réputation, si ça se savait que j’avais pris le métro je pouvais me faire pendre et je suis sérieux. J’eus un sourire lorsque je la vis, elle avait fait des efforts, depuis qu’on restait ensemble elle en faisait beaucoup, elle se mettait en valeur et je trouvais que ça lui allait très bien. Elle se levait du banc pour me rejoindre. « J’espère que tu t’es préparé psychologiquement pour cette soirée, je ne compte pas t’emmener dans les endroits les plus branchés du coin et ta réputation risque d’en pâtir… » Je le savais, la dernière fois que j’avais pris le métro c’était quand j’étais déchiré et que je me faisais chier alors j’avais eu envie de faire un ‘’tour de métro’’ je m’étais perdu, bref une expérience que je préfère oublier. « Ma réputation est forgé depuis trop longtemps pour qu’elle en pâtisse en une soirée. » Dix minutes après avoir pris ce foutu transport en commun avec des gens qui connaissent pas la douche je me retrouvais devant le fameux MacDonald, bienvenue à la mal bouffe, adieu le raffiné. On commanda, je payais car c’était dans mes principes, je paye toujours lorsque j’invite une femme ou même si c’est elle qui m’invite, simple question de politesse. On s’assit dehors, des gens viennent me demander un autographe, je leur en donne poliment. J’ai pris la même chose qu’elle et ça m’a l’air écœurant. « J’espère que le repas te plaira… » je la regarde. « Ca m’a l’air… hm… délicieux. » dis-je en mentant comme un pied. « Beth… tu sais que c’est la raison pour laquelle autant d’Américains sont si gros ? Ne me dis pas que tu veux devenir grosse ? » je crois que j’arriverais pas à la faire changer d’avis. Je change de sujet. « Tu es très belle comme ça. » Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, c’est sorti de nulle part.
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Message(#) Sujet: Re: Can you survive at this night ? Can you survive at this night ? EmptyMer 11 Jan 2012 - 18:48


Si j’avais pris la décision de venir manger au McDonald ce soir, ce n’était pas réellement par envie il fallait le reconnaitre, mon unique but était de livrer Ezekiel à lui-même, je voulais voir sa réaction parce qu’il était loin des restaurants où le plat le moins cher était à trois-cent dollars. Ici tout était simple, rapide et, surement tourné vers le côté grassouillet de l’alimentation. Ca ne lui ferait pas de mal d’être un peu plus proche du genre de vie que je menais, il fallait qu’il comprenne qu’être un gosse de riche comme lui c’était une chance, même s’il avait certainement des problèmes je n’en doutais pas une seule seconde. Le truc c’est que, malgré le fait qu’il me touche particulièrement, qu’il me plaise même, j’étais toujours heureuse lorsqu’il été obligé de faire des choses qu’il ne ferait pas en temps normal s’il était tout seul. Manger un hamburger ce n’était pas son truc, je pouvais très bien le concevoir, je n’étais pas une grande fan de ce genre d’alimentation non plus, je venais ici une ou deux fois par an grand maximum. Un petit sourire amusé lorsqu’il tentait quand même de me faire croire qu’il allait adorer son repas je mordais une fois dans cet hamburger. « Ca m’a l’air… hm… délicieux. » Il ne savait décidément pas mentir, je rigolais lui laissant voir mes dents parfaitement blanches. Même si j’étais moins désagréable depuis la première soirée que nous avions passée ensemble, il est vrai que je ne m’étais jamais vraiment lâchée avec lui, il devait surement me prendre pour une coincée et ce soir, j’avais décidé de lui prouver que je savais être amusante, m’amuser… Et aussi être sexy, parce qu’il fallait bien le reconnaitre. Il était à mon goût, il était sexy et très attachant lorsqu’on passait outre son côté superficiel. « Beth… tu sais que c’est la raison pour laquelle autant d’Américains sont si gros ? Ne me dis pas que tu veux devenir grosse ? » Plongeant mon très joli regard dans le sien je réfléchissais une petite seconde, il ne s’en doutait peut-être pas, mais je le savais. « T’es mignon, mais je suis on ne peut plus au courant des conséquences de ce genre de nourriture sur la santé… Je suis légèrement chirurgienne, mais bon… » Marquant une petite pause après cette réplique un doigt ironique, je buvais une gorgée de mon coca light. « Je n’ai pas planifié de devenir obèse dans l’immédiat si c’est ce qui t’inquiètes, je tiens à mon physique… Histoire de t’apporter une preuve, je fais pas mal de sport quand j’ai le temps puisque je travail plus de quatre-vingt heures par semaine. » Ne perdant pas une miette de sa réaction je renchérissais une nouvelle fois. « Oh et… Ezekiel tu sais que l’une des causes les plus importantes de décès c’est la drogue ? Voudrais-tu mourir d’une overdose joli cœur ? » J’aimais bien donner quelques petits surnoms affectifs aux personnes qui étaient importantes pour moi, il n’était certes pas encore quelqu’un de fondamental à mes yeux, mais il s’en approchait à la fin de chaque nouvelle journée passée ensemble.

Terminant mon hamburger en une bonne dizaine de minutes puisque j’aimais bien prendre le temps de manger, je jetais un petit coup d’œil à ma montre. Il était environ vingt-deux heures trente, réfléchissant quelques minutes de ce que l’on allait faire je trouvais une idée qui, était, disons… Intéressante. « Bon tu sais quoi ? Puisque tu as accepté de prendre dix grammes en mangeant avec moi dans ce fastfood je vais faire un truc pour toi… Ce que tu veux. » Lui lançant un petit regard amusé, attendant quelque chose d’amusant à faire. J’étais prête à me lâcher ce soir, comme quoi, il n’y avait jamais besoin d’une quelconque bouteille de Tekila pour être d’humeur joueuse.
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Message(#) Sujet: Re: Can you survive at this night ? Can you survive at this night ? EmptyDim 22 Jan 2012 - 14:46

    McDonald était le restaurant (peut-on vraiment appelé ça un restaurant?) qui m'était interdit par mon agence, si une photo, une information circulait j'allais sûrement me faire "démonter" par mon agence, qui, étonnamment m'avait toujours pas viré. Je travaillais quand je le souhaitais, j'avais cet avantage considérable, ce que d'autre n'en pas. Je pourrais ne pas travailler ça ne changerait rien à ma vie, mes parents gagnent suffisamment bien leur vie pour me nourrir et me mettre de l'argent de côté, mais je préférais bosser par moi-même et être sur des panneaux publicitaires de marque de luxe n'était pas dérangeant, depuis petit j'étais sous le feu des projecteurs. Quand je voyais des gens bouffaient tous les jours McDo ça me donnait envie de me jeter, comment font-ils ? Ils ne connaissent pas les aliments saints et le fameux "manger au moins cinq fruits et légumes par jour" qui ne sert strictement à rien ? Dans tous les cas, je ne comprends pas la moitié des Américains, Dieu merci je n'en suis pas un.
    J'avais rencontré Beth à mon séjour à l'hôpital, elle m'avait tenu tête, j'avais aimé, je l'avais raccompagné chez elle et j'étais partie, je n'étais pas en état de la séduire ou je ne sais quoi. Nous avions gardé contact, je l'avais tester en l'invitant à des soirées réunissant les plus grandes fortunes, tête à claque de l'Amérique, et dans des galas de charité, pour moi c'était un jeu. Si elle n'aurait pas été à la hauteur je l'aurais laissé.
    C'est simple, pour faire partie de ma vie il faut avoir du mérite et du courage, si elle n'en n'aurait pas eu, je ne serais pas là à l'heure actuelle à ses côtés à manger un hamburger bourré de gras. Je lui faisais plaisir car, cela faisait un bout de temps que nous ne nous étions pas vu, elle était occupée par son boulot qui lui bouffait son temps, et moi la journée je dormais et le soir je sortais sauf quand j'avais des shoots. Ma mère avait été étonnée de voir que je restais avec Beth, c'est-à-dire une femme de classe sociale moyenne, elle m'avait d'abord engueuler car elle était habituée à ce que je fasse de sale coup et m'avait dit de ne pas être un, je cite : "ублюдок" soit un bâtard. Je lui avais dit que non, elle n'était pas là pour que je la détruise et elle avait de la chance, elle aurait pu être ma victime, mais je ne voulais pas que ça soit elle. J'avais trouvé mieux pour une autre femme, qui dans les mois à venir me haïrait de tous son être et voudra ma mort, mais qu'importe, la vie est un jeu.

    Nous étions donc allés à McDo et je détestais cet endroit, je me sentais oppréssé, j'étais habitué à être servi et observer par les serveurs qui ne quittaient de loin ma table et j'étais toujours à l'écart des autres, c'est ça l'avantage. En général je mangeais toujours dans des restaurants, et la note pour beaucoup de gens seraient salé à la fin du diner. Je mentais comme un pied et elle l'avait remarqué... je ne sais mentir que quand c'est du sérieux, or elle devait se douter que ce n'était pas mon délire que de manger ici, surtout de me lever pour aller me servir ou d'attendre un quart d'heure avant de pouvoir être servi.
    Je n'essayais pas de me cacher lorsque je pris ma mini bouteille de Vodka et en versa dans mon gobelet de Coca-Cola sous ses yeux. D'accord je mange à McDo mais sérieux un diner sans une boisson alcoolisé n'est pas du tout possible à mes yeux. J'engage la conversation, moi, habituellement calme, quoi qu'elle me connaissait bien sous l'effet de l'alcool, comme tous mes proches. Je la laissais prendre la parole, et par la même occasion me remettre en place, digne d'elle. « Outch, touché. » dis-je en rapport avec le fait qu'elle était chirurgienne et que ça m'était complètement passé par la tête et pour la drogue que je consommais sans arrêt, autant dire que j'étais au courant des effets, je ne voulais mourir vieux, ce serait ... ennuyant. Je ne comprenais pas pourquoi elle continuait ses études encore, mais bon nous étions très différents. « J'ai entendu dire que les chirurgiens pratiquaient surtout du sport dans les salles de repos ... » dis-je en la visant, bien entendu. Viktoriya, depuis des mois n'arrêtaient pas de regarder une série sur des chirurgiens qui baisaient tout le temps dans des salles de repos, m'enfin, elle me parlait de cette série sans cesse, bien sûr je ne l'écoutais jamais. Je refis les mêmes gestes que tout à l'heure, je repris ma bouteille de Vodka, en versant dans mon verre de Coca-Cola, bu le tout, et ce tout au long de la soirée. Elle me proposait un jeu, j'eus un sourire en coin. « Beth, Beth, Beth... je doute que tu en sois capable. Il ne faut pas jouer avec moi. » JAMAIS. Mais, un jour ou l'autre elle le sera quand elle me connaitra mieux, de plus j'étais prêt à lui dire de faire quelque chose de fou.


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