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 - Can I count on you whatever happen ? (zackaria)

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Message(#) Sujet: - Can I count on you whatever happen ? (zackaria) - Can I count on you whatever happen ? (zackaria) EmptyDim 8 Mai 2011 - 21:05


    Can I count on you whatever happen ?


Lorsque j’avais une idée en tête, je ne l’avais pas ailleurs pour ne pas dire autre chose d’hautement moins poli. Et en l’occurrence ce soir là je n’avais pas fais exception à cette règle faisant presque totalement partie de moi. L’ennuie étant que je ne m’y étais pas rendue seule, je devais admettre qu’il y avait certaine situation qui me touchait plus que je ne voudrais l’admettre, c’était sans doute pour cette raison qu’il faisait parti du voyage alors qu’il connaissait parfaitement ma tendance à faire précisément le contraire de ce qu’il m’aurait conseillé. Zackaria Wayne était pour ainsi dire l’un de mes plus vieux amis, lui comme son cousin en réalité. L’amitié pour moi avait un sens particulier, tout comme eux, et insupportable comme je l’étais, ils ignoraient sans doute que je doutais sans arrêt de leur loyauté. Mais alors qu’il occupait le siège passager de cette voiture de location -prise sous un faux nom- comment continuer d’en douter n’est-ce pas ? J’avais conscience que l’idée que j’avais en tête n’avait rien d’ordinaire, mais quand avais-je eu une idée dites « normale » pour la dernière fois ? Je n’avais pas besoin que l’on me rappel l’ordre rationnelle des choses, qu’on me fasse redescendre sur terre m’expliquer les réactions que j’aurais du avoir, je n’avais pas l’intention d’agir de manière sensée. Je ne le voulais pas d’une part, et ne pouvais pas. Pas après ce que je venais d’apprendre, la colère que je ressentais, la déception, un flot confus de différentes émotions qui ne m’empêchaient pourtant pas de penser à ma vengeance. J’oubliais sans doute les répercutions, dans la pratique, je m’en voudrais sans doute toute ma vie si Zack venait à avoir des ennuies par ma faute, mais pour l’instant, sa présence m’apportait la stabilité dont j’avais besoin pour poursuivre en restant calme et presque détachée. Et d’une autre part il agissait comme garde-fou, il ignorait ce que j’avais en tête, il savait que je voulais voir mon père, il pensait sans doute que j’allais vouloir discuter avec lui et que j’allais l’assaillir de reproches et qu’il devrait agir avant que mon paternel ne sorte son fusil. En réalité je n’étais pas là pour ça, j’aurais très bien pu gérer ce cas de figure toute seule, j’avais également un fusil, et je savais parfaitement m’en servir, tout autant que mes points, même s’il ne fallait pas nier la présence rassurante d’un ami. Même si je ne l’avouais pas en ces termes, que ça soit pour me donner du courage, m’empêcher de faire une bêtise, m’aider, qu’importe, j’avais simplement besoin de mon meilleur ami. Resserrant la pression que j’exerçais sur le volant, signe évidement de mon stresse, je fixais l’imposante villa devant laquelle je stationnais. « T’es prêt ? » Il ne devait pas avoir la moindre idée de ce à quoi il était sensé se préparer, je n’étais pas sûre moi-même, j’allais peut être changer d’avis et opter pour tout autre chose à la dernière minute. En réalité je voulais surtout que mon père souffre comme jamais, que pour une fois, il ressente ce que je ressentais, qu’il paye pour ce qu’il m’avait prit et pour ce qu’il me faisait subir. « En réalité t’as pas le droit de me lâcher donc tu as plutôt intérêt. » Je n’avais jamais été aussi stressé de ma vie, et si lui aussi devait me laisser tomber, il me ferait probablement plus de peine que ne m’en avais fais mon père durant ces dernières années.
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Message(#) Sujet: Re: - Can I count on you whatever happen ? (zackaria) - Can I count on you whatever happen ? (zackaria) EmptySam 14 Mai 2011 - 15:46


Jackie était passée prendre Zackaria en début de journée. Une journée qui s'annonçait plutôt grande en émotions sachant ce que les deux amis allaient faire. Zack aimait taquiner Jackie, il aimait l'embêter, la plupart du temps ils ne parlaient pas de choses vraiment sérieuses, ils se vannaient. Mais aujourd'hui était un tout autre jour. La jeune femme allait revoir son père qui soit dit en passant, vivait une deuxième vie parallèle et Zack avait tout de même était touché qu'elle l'ait choisi lui pour un jour aussi important, même si jamais il ne l'avouerait. Ce n'était pas comme ça entre eux. Ils pouvaient s'insulter de tous les noms d'oiseaux, se dire beaucoup de méchanceté, mais jamais ils ne s'avoueraient que finalement ils avaient besoin l'un comme l'autre de leur amitié et pourtant c'était bien le cas. Zackaria ne s'entourait pas énormément d'amis. La plupart du temps lorsqu'il ose appeler quelqu'un 'ami' c'est surtout pour l'apparence, pour montrer que finalement il n'est pas renfermé sur lui-même, qu'il sort, qu'il a des relations sociales. Zackaria avait été là quand elle avait un jour un peu forcer sur la vodka et qu'elle s'était retrouvée dans ses bras, racontant tous les malheurs de sa vie, le fait qu'elle avait été adoptée. Il avait vu là, une autre Jackie, beaucoup plus sensible et fragile qu'elle ne voulait bien le montrer en apparence. Ce n'était plus cette petite folle qu'il connaissait depuis presque toujours, non ça avait complètement changé la vision de la Jackie qu'il connaissait.

Assis sur le siège passager, il se demandait si c'était lui ou bien il avait l'air beaucoup plus stressé que Jackie. Tapotant sur son téléphone un message pour son cousin, juste histoire d'évacuer le stresse, ils arrivèrent enfin devant une grande maison, ou plutôt une villa, très jolie soit dit en passant. Il insulta deux ou trois fois le père de Jackie intérieurement puis fut interrompu par celle-ci. « T’es prêt ? » il resta encore quelques secondes à contempler la villa avant de se retourner vers son amie. « En réalité t’as pas le droit de me lâcher donc tu as plutôt intérêt. » Zack leva les yeux au ciel. Il aurait bien voulu lui lancer une vanne, cela le démangeait mais en réalité il se retint vu la situation. Ce n'était pas le meilleur moment pour ça. « En réalité la question c'est ; est-ce que toi, tu es prête ? » demanda-t-il, fixant Jackie dans les yeux. La jeune fille acquiesça bien sur, affichant son air fier et détourna son regard de celui de Zackaria. Les deux amis ouvrirent leur portière avant de se mettre sur le chemin de la maison. Ils s'arrêtèrent en même temps devant l'immense maison qui s'imposaient devant eux, comme pour leur dire de ne pas entrer. Ce n'était pas l'histoire de Zack, ce n'était pas son père qu'il allait trouver à l'intérieur, ni la seconde famille de son père, non. Mais pourtant il sentait que ce n'était pas le moment. Il lança un regard à son amie. Son visage n'exprimait presque rien... presque. Elle savait cacher ses émotions mais depuis le temps, Zack savait déchiffrer ses expressions. Elle appréhendait sûrement l'idée de rentrer dans la maison. « Tu sais on peut faire demi-tour, on reviendra un autre jour. » il parlait sérieusement, c'était rare entre les deux amis, mais Jackie était bien décidée à y aller, elle fit un signe négatif de la tête avant d'avancer vers la porte de la villa, Zackaria la suivit.

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Message(#) Sujet: Re: - Can I count on you whatever happen ? (zackaria) - Can I count on you whatever happen ? (zackaria) EmptyMar 21 Juin 2011 - 16:23


Je détestais me montrer faible et fragile, mais lorsque l’on apprend un paquet de choses invraisemblables sur sa famille, on a tendance à péter les plombs. Et comme la plus part des gens, j’avais eu l’idée absurde de noyer ça dans l’alcool. C’était avec un sacré coup dans le nez que j’avais immédiatement pensé à Zack. D’ordinaire je pensais à lui surtout pour l’emmerder, du moins c’était ainsi que les apparences parlaient. Notre amitié ressemblait plutôt à une gue-guerre datant de l’enfance, ou à un mauvais jeu d’incessantes vannes balancées à tours de bras. Mais il m’avait écouté, peut-être avait-il simplement eu pitié, c’était ce que j’avais d’abord pensé en retrouvant mes esprits et un état sobre. Ça ne collait pas, il n’était pas du genre à éprouver de la pitié, et s’il m’avait trouvé assez pathétique pour vouloir me foutre dehors il l’aurait fait. Alors lorsque j’eus envie de rendre une petite visite à mon paternel, j’avais immédiatement pensé à Zack pour m’accompagner. D’une part il était le seul au courant, mais surtout parce qu’il ne m’avait pas rejeté la première fois, je pensais donc, peut être naïvement, qu’il accepterait. Et pour être honnête, j’étais bien contente qu’il l’ait fait. C’était malgré tout un peu étrange comme soirée, jamais il n’avait été aussi compréhensif et à l’écoute d’une certaine façon, et si je continuerai de garder mes réflexions pour moi, je finissais par croire que je choisissais très bien mes amis enfin de compte. Je n’hésitais pas une seconde face à sa question, bien qu’intérieurement je me demandais si afficher ma fierté légendaire et ne suivre rien d’autre que mon instinct douteux, était une bonne idée. Mais c’était trop tard -selon moi- pour reculer, je me trouvais devant chez lui, j’avais fais tout ces kilomètres j’avais demandé à Zack de m’accompagner malgré tout les efforts que cela pouvait me couter. Sortant ensemble de cette voiture, j’essayais de jouer dans ma tête l’une de ces chansons sur laquelle on pourrait se prendre facilement pour ce genre de femme bien couillu ! Mais impossible, même si je ne m’étais pas décomposée, j’avais pourtant peur de ce que j’allais y voir et surtout peur de ma réaction. C’est vrai après tout je n’étais pas de nature très pacifiste, je n’étais pas « normale » non plus donc tout était possible, même si je préférais éviter de penser à l’éventualité de faire une grosse connerie du genre, le torturer, le tuer, broyer le corps, bruler les restes et les disperser aux quatre vents ! Bah oui Horacio, Bones, tout les experts des séries télé m’ont enseigné comme commettre le crime parfait, autant que ça serve un jour. Mais il fallait que je retrouve mes esprits, et alors que je m’étais stoppée net devant l’imposante seconde demeure de mon père, Zack qui en avait fait autant, me ramena à la réalité. Une fois de plus j’étais ferme et paraissait certaine de ma décision, il le fallait de toute façon. Je n’avais pas fait tout ça pour rien, et sans doute que je n’aurais pas le courage de revenir et Zack n’en aurait pas nécessairement envie et si je demandais à Teddy … Non je ne ferais pas demi-tour. Je m’avançais prête à frapper et puis sans trop savoir pourquoi, je préférais faire une entrée surprise. La coutume Américaine voulant que l’on laisse une clé quelque part dans une cachette qui était tout sauf une cachette, me permettrait d’entrer par surprise. En réalité je n’avais pas envie de tomber sur sa nouvelle femme qui après constat des lieux me ferait de la peine, j’arriverais à plaindre cette femme alors qu’elle remplaçait ma mère qui ne méritait pas d’être traité de cette façon. J’entendis vaguement un « qu’est-ce que t’es entrain de foutre ? » mais si sa voix me paraissait lointaine c’était sans doute que je m’étais abandonnée à la folie depuis un certain temps déjà. Je trouvais finalement la clé et tournait très lentement l’objet métallique dans la serrure dans l’espoir que personne n’entende. En entrant dans la pièce je vis un salon trop encombré et trop bien décoré de différentes richesses me donnant immédiatement la nausée. Seulement éclairé par la lumière de la télévision où passait une rediffusion de madame est servie ! Une jeune adolescente dormait sur le canapé un sac à dos à ses pieds. Rapidement je fis mes propres conclusions, sans oublier de chuchoter. « Merde une baby-sitter ! Ils sont pas là ! » Sur le coup, Zack ne répondit rien face à mon agacement, peut être lui-même surprit de la tournure de la soirée. « IL EST PAS LA, QU’EST-CE QU’ON FAIT ??? » haussant un peu le ton, je manquais de réveiller la jeune fille et dans un geste réflex je frappais Zack qui n’avait pourtant rien fait. « Chuuut, tu veux nous faire griller ?! » On ne peut pas être belle et saine d’esprit que voulez-vous.
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