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 no judge a book by its cover (pv laurence)

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Message(#) Sujet: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyMar 19 Avr 2011 - 13:50



No judge a book

by its cover


    LAURENCE FERDISON & TAYLOR MAYWOOD

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Le réveil se mit à sonner ce qui arracha un grognement du jeune homme endormi qui fit ensuite balancer son bras de manière à cogner sur le réveil pour qu’il s’éteigne. Ouf ! Cette sonnerie était vraiment mortelle dès le matin et le volume était beaucoup trop fort. Il poussa un profond soupir, déçu d’avoir déjà été arraché de son sommeil. Il n’était pas du genre marmotte qui passe la plupart de son temps dans le pieu à dormir mais il n’en était pas loin. Il jeta un œil hors de la couverture et remarquant que cinq minutes avaient déjà passés depuis le moment où le réveil avait sonné, il se résigna à se lever. Une jambe, puis deux. Voilà qu’il s’était hissé hors du lit, prêt pour une nouvelle journée. Et quelle journée ! Aujourd’hui était son premier jour de stage dans le cabinet d’avocat de mademoiselle Laurence Ferdison. L’université l’obligeait à bénéficier d’un stage d’une durée d’un mois complet pour sa dernière année d’étude et étant étudiant de droit, il avait trouvé logique de faire son stage dans un cabinet d’avocat, surtout lorsqu’il avait vu pour la première fois la belle et sulfureuse Laurence, il avait été sûr d’une chose : en plus de faire son stage dans un cabinet d’avocat, il le ferait dans celui de Laurence. Cela n’avait pas été très compliqué de convaincre la jeune femme de le prendre comme stagiaire, elle avait de suite accepté sans qu'il n'ait eu besoin de jouer de ses charmes pour y parvenir. Beaucoup trop facile. Laurence était venue quelques mois plutôt afin de faire une conférence à la classe du jeune homme sur le métier d’avocat et tout cela. C’est un métier qui avait toujours intéressé le jeune homme et qu’il soit présenté par une belle jeune femme avait été d’autant plus passionnant. Certes, il fallait se frotter avec des flics parfois et faire copain-copain avec eux, mais il arriverait à gérer, et puis, certains procès se faisaient aussi contre l’état très souvent donc contre les flics, ca lui plaisait déjà beaucoup plus, à lui qui les haïssait. Étrange pour un garçon comme lui de faire des études dans le droit et de vouloir être avocat quand même. Vu son passé, on aurait pu penser que c’était la dernière voie qu’il emprunterait, et pourtant.
Le jeune homme fit un saut à la salle de bain, après avoir enfilé un jeans, un t-shirt et un pull assez classe, où il se passa de l’eau fraiche sur le visage pour se mettre en forme, puis passa une main dans ses cheveux indomptables. Quel beau gosse, tout de même. Il adressa un petit clin d’œil à son reflet puis se dirigea vers la cuisine. Un café pour bien démarrer la journée, et quelques tartines de confiture au petit-déjeuner. Personne n’était encore réveillé dans l’enceinte de la maison. Sa tante était plutôt du genre à faire des grasses matinées tous les matins mais elle pouvait se le permettre puisqu’elle ne travaillait pas, et Allen se réveillerait probablement une demi-heure après le départ de son cousin. Il se posa devant la télévision et regarda les dessins-animés jusqu’à ce qu’il fut l’heure de partir pour lui. Il attrapa sa veste, les clés de sa voiture et son paquet de cigarette puis quitta la maison.

Après avoir fumé une cigarette devant le grand bâtiment où se trouvait le cabinet des Ferdison’s Lawyers, il entra à l’intérieur et montait les marches menant à celui-ci. C’était charmant. Une assistante lui adressa alors un grand sourire et lui posa la célèbre question : « Que puis-je faire pour vous ? » Taylor s’annonça comme étant le stagiaire censé commencer aujourd’hui, se forçant à être le plus sympathique que possible avec cette jeune femme pas des plus favorisées physiquement. Elle lui indiqua le chemin à prendre pour trouver le bureau de la chef et il lui adressa un petit clin d’œil en remerciements avant de se diriger vers l’endroit qu’elle lui avait indiqué. La porte était ouverte, il resta à l'embrasure de celle-ci. Laurence était dos à lui, elle observait quelque chose par la fenêtre, cela le fit sourire. « Un joli petit derrière, une taille fine sous un tailleur strict et très charmant… Bonjour mademoiselle Ferdison ! » Il affichait un grand sourire affichant toutes ses dents, qui le rendait d'autant plus charmant. Cela commençait bien dis donc...


Dernière édition par Taylor Maywood le Jeu 4 Aoû 2011 - 23:59, édité 5 fois
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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyMer 20 Avr 2011 - 16:10

Immobile face à la fenêtre, Laurence croisa les bras en regardant les passants marcher docilement dans la rue. Elle était de nouveau sur le marché du travail, et maintenant qu’elle avait trouvé une gardienne pour sa fille – Laurence pouvait maintenant envisager de remonter de l’avant sa réputation pour être de nouveau la meilleure avocate de la ville. Les temps avaient été durs et elle souhaitait faire tout ce qui était en son pouvoir afin de replacer les choses comme elles étaient auparavant. Le droit et la justice était tout ce à dans quoi elle était douée, au prix de nombreux sacrifices. Le seul domaine qu’on ne lui reprochait pas ses efforts puisque les résultats étaient incontestables. Et replonger dans cet univers, lui semblait comme une nouvelle bouffée d’air frais afin d’oublier tout le reste. Toutes les erreurs qu’elle semblait commettre à chaque fois qu’elle prenait une décision. Si elle les écoutait tous, elle était une terrible mère, une horrible amie et une désagréable petite-amie. Et il lui était venu en tête l’idée de déménager. Après tout, qui ne s’en sentirait-il donc pas soulagé de ne plus la voir dans le voisinage? Parfois, elle avait l’impression que c’était exactement ce que certains souhaitaient. Mais, comme elle n’avait aucunement l’intention de déménager maintenant qu’elle avait dépensé beaucoup d’économie dans sa nouvelle maison, Laurence ne mettrait pas une croix sur les deux choses les plus importantes pour elle. Sa carrière et sa fille. « Un joli petit derrière, une taille fine sous un tailleur strict et très charmant… Bonjour mademoiselle Ferdison ! » Elle sursauta en secouant la tête quelques instants alors qu’elle n’avait pas entendu Taylor arrivé. Laurence inspira profondément avant de se retourner vers le jeune homme les lèvres pincés – en se demandant bien qu’est-ce qui était approprié de répondre à son introduction… aucunement professionnelle. « Maywood. Assoyez-vous. » L’invita-t-elle en s’approchant lentement de sa chaise, en offrant à Taylor la possibilité de prendre place sur l’une des chaises réserver aux invités et aux clients qui venait la rendre visite pour diverses raisons. Posant les yeux sur lui, elle le détailla de la tête au pied étonnée – ou pas – de le voir se présenter à son cabinet vêtu d’un jeans et d’un t-shirt. Ou étaient les pantalons noirs, les chemises et les cravates?

Ce n’était sans doute pas sa faute, mais Laurence laissa tout de même échapper un soupir en se demandant si elle confiait un client ou deux à Taylor ceux-ci croiraient avoir à faire à un adolescent? « Puisque vous semblez vouloir parler de vêtements… » Débuta-t-elle en ne mentionnant pas d’avantage les propos déplacés de son stagiaire sur ses vêtements, Laurence se pencha légèrement vers l’avant très sérieuse. Taylor Maywood allait travailler pendant un mois dans son cabinet et il n’avait pas le droit de la mettre dans l’embarras. « Vous avez l’air d’un adolescent. Pas d’un avocat. » Notifia-t-elle d’une voix posée en ne détachant pas ses yeux de celui-ci. Elle voulait le cerner, comprendre qui il était et avec qui elle avait accepté de travailler. Laurence avait accepté car elle avait cru voir en Taylor un potentiel employé au sein de son cabinet, mais en le voyant arrivé quelque chose lui disait qu’elle aurait du travail. La jeune femme savait qu’elle serait peut-être dure avec lui, mais ce n’était rien comparer à combien elle était dure avec elle-même. Il n’était qu’un étudiant et il avait la chance de pouvoir faire des erreurs. Du moins, pas trop. « Est-ce que vous savez ce que j’attends de vous comme stagiaire, Monsieur Maywood? » Demanda-t-elle après un certain silence où elle cherchait à tester un peu celui-ci afin d’évaluer son audace, sa personnalité et son intelligence. Car oui, elle le concédait l’habit ne faisait pas le moine. Il ne suffisait pas d’avoir un habit propre et conventionnel pour la convaincre que vous faisiez du bon boulot. Même si ça aidait. Droite et l’air sévère, Laurence eu le sentiment que Taylor lui rappelait quelqu’un… et dans un sens elle n’avait pas tort.

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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyMar 26 Avr 2011 - 21:48

Laurence ne sembla pas amusée par sa petite remarque, ce qui ne l’étonna guère. Cette femme se donnait peut-être une apparence stricte et froide, il était certain qu’en dehors de son travail, elle était du genre beaucoup plus dépravée. Lorsqu’elle se tourna vers lui, elle paraissait agacée et pinçait les lèvres. Il pensa à nouveau que cela lui donnait un air vraiment sexy, et alors que toute sorte de fantasme, qui incluait la jeune femme allongée sur le bureau, était entrain de naître dans son esprit, il du revenir à la raison car elle s’adressait à lui. « Maywood. Assoyez-vous. » Il leva les yeux aux ciels non sans discrétion puis s’avança vers le fauteuil où elle l’invitait à prendre place. Il y posa doucement son postérieur et attendit la suite. Il l’observait alors tandis qu’elle le reluquait à son tour, d’une façon moins positive, ce qui le poussait à se demander quel était le problème. Il était beau gosse, qu’est-ce qu’elle voulait de plus qu’un stagiaire beau gosse ? Finalement, elle poussa un soupir auquel Taylor ne réagit pas, préférant ne montrer aucune expression. Il ne devait pas paraître déstabilisé, même s’il fallait avouer que cela était plutôt surprenant si quelqu’un arrivait à déstabiliser un garçon imperturbable comme lui. Ce n’était pas pour demain la veille.

« Puisque vous semblez vouloir parler de vêtements… » Un petit sourire taquin se dessina sur les lèvres du jeune homme. Elle essayait de paraître froide mais il était certain qu’au fond le compliment avait touché la jeune femme mais qu’elle se devait de rester professionnelle. Après tout, il était là pour apprendre et pour travailler pas pour lui faire la cour, même s’il aurait sans doute préféré que la jeune femme ne soit pas si coincée. C’est toujours plus sympa de travailler avec quelqu’un avec qui on peut rigoler et faire de l’humour, non ? Tant pis, ce ne serait pas le cas cette fois. Sur le moment, il regretta presque de ne pas avoir postulé pour un stage dans l’autre cabinet d’avocat de la ville, qui de plus était bien plus réputé, surtout depuis les derniers évènements qui avait eu lieu dans la vie de Laurence Ferdison et qui n’était pas passé outre des articles de presse. Mais, le fait de travailler avec cette femme serait probablement aussi très enrichissant, et il préférait travailler avec une jolie femme qu’avec un homme, c’était indubitable. Et logique. « Vous avez l’air d’un adolescent. Pas d’un avocat. » Il leva un sourcil, presque contrarié de sa remarque. Néanmoins, il pensait que certaines personnes serait plus à l’aise avec en face d’eux un homme décontracté et qui a l’air sympathique, plutôt qu’une femme dure et antipathique, à moins qu’elle n’est comme cela qu’avec lui, dans ce cas cela serait infondé. « Je ne suis pas un adolescent, et pas encore un avocat. » Il marqua une petite pause.

« Et je pense cependant qu’il vaut mieux être à l’aise avec ses clients et leur montrer que l’on est ouvert puisque que généralement quand on a besoin d’un avocat, c’est rarement pour une raison très joyeuse. Alors si en plus on se retrouve avec un mec qui tire la gueule en face de soi, pardonnez-moi pour l’expression, on va directement droit dans le mur. » Mais ce n’était que son opinion, bien entendu. Elle l’observait toujours et le jeune homme savait qu’il était entrain d’être jugé à ce moment même. Il savait que la jeune femme était entrain de se demander si elle avait eu raison en acceptant de prendre Taylor comme stagiaire ou si elle avait fait un mauvais choix. Bien que le jeune homme soit assez joueur, il savait lui qu’il était compétent pour ce stage. C’était un bosseur acharné, malgré les apparences. Il profitait des études qui lui était offertes comme un don du ciel, car dieu sait que s’il n’était jamais arrivé à Ocean Grove, s’il était toujours dans son quartier infâme des environs de Miami, il serait loin d’être ce qu’il était devenu : un brillant étudiant en droit. Non, il serait probablement un délinquant, peut-être même déjà en prison à nouveau. Il ne voulait pas replonger dans ce monde. Ocean Grove lui avait offert une chance de changer sa vie et il l’avait saisi sans compter la lâcher un jour. Vînt alors la question fatidique. « Est-ce que vous savez ce que j’attends de vous comme stagiaire, Monsieur Maywood? » Il releva les yeux vers la jeune femme, alors qu’il s’était perdu dans des souvenirs de son passé alors qu’un silence s’était installé entre eux. A vrai dire, il ne savait pas réellement ce qu’elle attendait de lui, mais il espérait sincèrement qu’elle ne le prendrait pas pour un débile seulement destiné à des taches abrutissantes. « Tout dépend du genre de personne que vous êtes, madame. Soit vous êtes le genre de femme qui prend quelqu’un comme moi sous votre bras pour que je vous assiste dans votre travail, que je vous aide à trouver des solutions dans des affaires et pour m’apprendre le maximum de votre savoir -dont je ne doute pas. Soit vous êtes celle qui prend un stagiaire seulement pour avoir un petit toutou à vos cotés, que vous envoyez chercher votre café, acheter une nouvelle robe et prendre vos rendez-vous toute la journée. » Il poussa alors un petit soupir, sachant de par ce qu’il avait entendu d’autres personnes que cela était assez courant que les stagiaires soit pris seulement pour effectuer des tâches inutiles à un apprentissage du métier et que le stage ne se révélait donc aucunement enrichissement au final. « Mais je ferais ce que vous me demanderez, bien entendu. »
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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyMer 27 Avr 2011 - 20:06

Les yeux rivés dans ceux de Taylor, Laurence ne manqua pas de remarquer la réaction de son stagiaire alors qu’il ne semblait pas prendre la remarque comme une critique constructive. « Je ne suis pas un adolescent, et pas encore un avocat. » Cette évidence lui arracha un petit sourire lui démontrant qu’il était plutôt vite sur la détente et qu’il avait particulièrement raison. « Et je pense cependant qu’il vaut mieux être à l’aise avec ses clients et leur montrer que l’on est ouvert puisque que généralement quand on a besoin d’un avocat, c’est rarement pour une raison très joyeuse. Alors si en plus on se retrouve avec un mec qui tire la gueule en face de soi, pardonnez-moi pour l’expression, on va directement droit dans le mur. » Malgré que Taylor avait une vision différente de la sienne sur comment les relations entre le client et l’avocat fonctionnait, elle appréciait – sans le montrer – qu’il défende son avis face à ses critiques. Sans doute qu’elle aurait été déçue de se retrouver face à un stagiaire qui ne montrait pas un peu d’audace. Une attitude qui lui apparaissait rafraîchissante, ce qui était bien étonnant venant d’elle vu l’opinion qu’elle avait toujours eu envers les étudiants. La plus part étaient des fainéants qui travaillaient que pour le salaire que l’emploi rapportait sans se consacrer corps et âme au travail à faire. Se redressant sur son fauteuil, Laurence croisa les jambes. « On peut avoir l’air ouvert et avoir l’air professionnel. Je continue de croire que n’importe qui, qui fait affaire avec un avocat souhaite le meilleur. Et avec les honoraires qu’ils sont prêts à payer, je doute qu’ils soient très sensibles à ce qu’on ai l’air ouvert. » Les lèvres pincées, Laurence avait depuis le début eu du mal à ce que l’on reconnaisse son talent. On la jugeait trop rapidement. Elle était petite, avait l’air plus jeune que son âge… toutes les raisons étaient bonne pour ne pas la prendre au sérieux jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche pour leur prouver qu’ils se trompaient. Ainsi, elle avait rapidement apprise à vêtir les vêtements chics pour qu’on la prenne plus au sérieux sans compter les efforts considérables qu’elle émettait pour réussir ses procès.

« Vous savez. » Elle marqua une pause alors qu’elle cherchait les mots pour lui expliquer comment les choses étaient. Ou du moins, comment elle avait fini par voir les choses. « Les gens ne se préoccupent pas des méthodes, ni encore des recherches et des efforts. Tout ce qui compte c’est le résultat. Si vous gagner un procès pour votre client, vous aurez les éloges. Perdez-le, et on va vous blâmer pour tout. » Pour le client gagner était tout ce qui comptait, et faire appel à un avocat était la preuve qu’on était déterminer à tout faire pour obtenir ce que l’on souhaitait. Être non coupable, obtenir la garde d’un enfant, poursuivre quelqu’un…etc. Un tout qui se résumait à obtenir et gagner. Attentive à son stagiaire, elle était curieuse de savoir ce qu’il croyait qu’elle attendait de lui. Après tout, c’était une bonne piste pour elle de se faire une opinion bonne – ou mauvaise – à son égard et de réviser si son instinct ne lui avait pas dicté la bonne chose à faire. Laurence détestait faire des erreurs, et elle ne voulait pas que Taylor Maywood en soit une. « Tout dépend du genre de personne que vous êtes, madame. Soit vous êtes le genre de femme qui prend quelqu’un comme moi sous votre bras pour que je vous assiste dans votre travail, que je vous aide à trouver des solutions dans des affaires et pour m’apprendre le maximum de votre savoir -dont je ne doute pas. Soit vous êtes celle qui prend un stagiaire seulement pour avoir un petit toutou à vos cotés, que vous envoyez chercher votre café, acheter une nouvelle robe et prendre vos rendez-vous toute la journée. » Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres alors qu’elle se retenait pour lui demander quel genre de personne il croyait avoir devant lui. Certes, si elle avait voulu avoir un assistant elle n’aurait pas prit la peine de choisir un étudiant. Il y avait des dizaines de personnes à Ocean Grove qui ce cherchait un emploi à n’importe quel prix. « Mais je ferais ce que vous me demanderez, bien entendu. » Décroisant ses jambes pour s’installer plus confortablement sur son fauteuil, Laurence replaça ses cheveux derrière ses oreilles l’air plus amical et moins sévère – que lorsqu’il était arrivé en faisant des commentaires sur son tailleur. « Je n’attends pas que vous m’apportiez le café que vous répondiez au téléphone ou encore que vous triez le courrier. C’est le travail de ma secrétaire. Mais évidemment, personne ne vous empêchera de le faire si ça vous enchante. » Hors, il ne le savait pas encore mais elle avait énormément de boulot en perspective à lui faire faire et il aurait à peine le temps de faire autre chose. « Il est évident que vous ne défendrez pas un de mes clients au tribunal, et je crois que vous comprenez pourquoi. Mais. Si vous me montrez que vous le pouvez, peut-être que vous aurez la chance de vous occuper vous-même de rassembler les éléments pour quelques dossiers. J’ai quelques clients qui aimeraient bien que les choses s’actives plus rapidement. » Laurence s’arrêta quelques secondes lui laissant le temps d’assimiler ses propositions – démontrant une certaine ouverture face à lui. « La question est de savoir si avec ses promesses sur ce stage, je réponds à vos attentes? Ou vous souhaitez aller voir un de mes compétiteurs? » Demanda-t-elle finalement en lui laissant l’opportunité de la quitter s’il le souhaitait. Peut-être que son cabinet n’était pas le milieu qu’il recherchait, peut-être encore avait-il ses raisons. Et pourtant, quelque part elle était intriguée de voir ce qu’il valait une fois sur le terrain.


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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyVen 6 Mai 2011 - 13:16

Une illumination lui vint alors à l’esprit alors qu’il s’adressait à Laurence. Beaucoup de femmes trouvaient le costume-cravate très sexy. Peut-être était-ce la raison pour laquelle elle aurait préféré le voir vêtu de cette façon là ? Il réfléchissait à cette question, alors qu’elle prenait en compte ce qu’il venait de lui dire. Il reportait alors son attention sur elle alors qu’elle croisait les jambes. Elle reprit également la parole au même moment. « On peut avoir l’air ouvert et avoir l’air professionnel. Je continue de croire que n’importe qui, qui fait affaire avec un avocat souhaite le meilleur. Et avec les honoraires qu’ils sont prêts à payer, je doute qu’ils soient très sensibles à ce qu’on ait l’air ouvert. » Le jeune homme fronça un sourcil, pas réellement du même avis que la jeune femme, mais soit. Il était clair que lorsqu’on fait affaire avec un avocat on souhaite le meilleur, cela était incontestable mais il continuait de penser que les personnes ayant besoin d’un avocat préféraient que celui-ci soit ouvert et optimiste avec eux, justement à cause des honoraires qu’ils payent. Sinon, ils ne s’embêteraient pas à prendre un avocat aussi couteux. Non ? Encore une fois, là n’était que son avis personnel et il était tout à fait normal que tout le monde n’ait pas le même. « Vous savez. » Elle s’interrompit alors et le jeune homme attendit qu’elle poursuive. Parce que non là, il ne savait pas vraiment. « Les gens ne se préoccupent pas des méthodes, ni encore des recherches et des efforts. Tout ce qui compte c’est le résultat. Si vous gagner un procès pour votre client, vous aurez les éloges. Perdez-le, et on va vous blâmer pour tout. » Un fin sourire se dessina alors sur ses lèvres. Cela était plutôt évident, en effet. « Oui, certes. Mais le résultat s’obtient selon les méthodes que l’on utilise. Si elles sont bonnes, on gagne. Sinon, on a plus qu’à prendre sur soi et à faire à nouveau nos preuves. » Il lui adressa alors un rapide clin d’œil.

La discussion se poursuivit alors avec les attentes de ce stage. Un sourire en coin s’exécuta sur les lèvres de la jeune femme, alors qu’il venait de sous-entendre qu’elle était peut-être elle aussi, l’une de ces femmes qui prenne quelqu’un comme stagiaire seulement pour se servir de lui. Cependant, il n’espérait et ne pensait pas que cela soit le cas. Elle paru alors se détendre un peu, commençant probablement à voir les capacités du jeune homme derrière son air et son comportement rieur habituel. Il avait peut-être un sale caractère, et même si c’est rare qu’on puisse dire de lui qu’il est un type bien, il n’avait pas un si mauvais fond. « Je n’attends pas que vous m’apportiez le café que vous répondiez au téléphone ou encore que vous triez le courrier. C’est le travail de ma secrétaire. Mais évidemment, personne ne vous empêchera de le faire si ça vous enchante. » Il eût un petit sourire amusé devant sa remarque et prit un air de réflexion qui montrait à nouveau une pointe d’humour. « Je dois y réfléchir. » Il reprit alors son sérieux, alors qu’elle poursuivait. « Il est évident que vous ne défendrez pas un de mes clients au tribunal, et je crois que vous comprenez pourquoi. Mais. Si vous me montrez que vous le pouvez, peut-être que vous aurez la chance de vous occuper vous-même de rassembler les éléments pour quelques dossiers. J’ai quelques clients qui aimeraient bien que les choses s’activent plus rapidement. » En effet, il comprenait parfaitement pourquoi cela n’était pas possible et fût plutôt satisfait de sa réponse. Il allait pouvoir faire quelque chose d’enrichissant, apprendre pour du vrai et cela le réjouissait déjà. « La question est de savoir si avec ses promesses sur ce stage, je réponds à vos attentes? Ou vous souhaitez aller voir un de mes compétiteurs? » Devant sa question, il fronça alors les sourcils. « Oh non, c’est parfait. Je suis là à votre service et je compte pas partir ! » Il marqua une petite pause où il semblait réfléchir. « Je pourrais même mettre un costard si cela vous enchante plus ! » revenant sur le départ de leur conversation. Il afficha alors un grand sourire, se demandant quand est-ce que tout cela allait commencer ? Immédiatement ?
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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyVen 20 Mai 2011 - 5:44

Toujours aussi droite et immobile devant son stagiaire, elle essayait de comprendre les mimiques propres à celui-ci tout en ignorant les clins d’œil. Elle avait peut-être du mal à apprécier – ou tout simplement comprendre - l’humour de Taylor ce qui était une possibilité. Mais quand elle travaillait elle préférait rester concentrer à cent dix pourcent sur les tâches à faire pour essayer d’être la meilleure. « Oui, certes. Mais le résultat s’obtient selon les méthodes que l’on utilise. Si elles sont bonnes, on gagne. Sinon, on a plus qu’à prendre sur soi et à faire à nouveau nos preuves. » Un sourire se dessina doucement sur les lèvres de Laurence alors qu’elle voyait qu’ils s’entendraient bien sur au moins un point. « C’est ce que j’attends de vous, que vous faites vos preuves. Et ce que moi j’attends de vous, ce n’est rien comparer à ce qu’ils attendent de vous. » Précisa-t-elle en voulant lui faire comprendre qu’être avocat était bien plus difficile qu’il ne le paraissait. Certains passaient la porte du cabinet avec l’espoir au ventre que l’on les aide, que l’on les sauve mêmes. Et parfois, la loi – inflexible – venait détruire les espoirs de certains. D’autres plus chanceux obtenaient ce qu’ils étaient venus chercher. Mais le résultat était toujours le même. On la blâmait. Elle. Laurence continua donc d’expliquer certaines choses à Taylor avant d’en terminer avec une demande claire et évidente à savoir s’il se plairait dans son cabinet ou s’il préférait courir dans un autre – comme celui de Tray par exemple… Une mauvaise idée si on s’en tenait à savoir qu’à part être un admirable adversaire, Laurence était convaincue qu’il traitait ses employés comme bon lui semblait selon son humeur. Et il avait dut se taper sa secrétaire. Ses secrétaires. D’une moue légèrement plus grimaçante, Laurence secoua la tête en chassant les images qui apparaissait dans sa tête posant les yeux sur Taylor pour se concentrer sur ce qu’il lui dit. « Oh non, c’est parfait. Je suis là à votre service et je compte pas partir ! » Un sourire dévoilant toutes ses dents blanches lui fut offert alors qu’elle semblait visiblement très heureuse qu’il soit décider à ne pas quitter ce cabinet pour un autre avocat. Sa réputation était salie, mais avec ce qu’elle prévoyait faire bien rapidement elle remonterait la pente et plus personne ne parlerait des déboires donc elle avait écopée pour avoir été la cible d’un coup monté. « Je pourrais même mettre un costard si cela vous enchante plus ! »

Amusée, Laurence hocha la tête positivement ne s’autorisant pas à rire de la situation. Elle ne voulait pas l’encourager sinon, quelque chose lui disait qu’elle n’aurait pas terminé avec les blagues. « Ça me ferait plaisir, oui. » Commenta-t-elle en espérant qu’il se présenterait à son cabinet dans une tenue convenable. Malheureusement pour elle, autre que d’exiger une tenue convenable, elle ne pouvait pas le lui obligé puisqu’il n’était qu’un simple stagiaire qui n’avait pas terminer ses études. La chance qu’il avait d’être supporter par l’université… « J’oubliais… » Fit-elle en portant la main à son front avant de plonger le nez dans ses papiers étalés dans un coin sur son bureau. Parcourant les dossiers, elle mit finalement la main sur le dossier qui portait le nom de Taylor Maywood en lettres noir sur le coté. « Comme vous savez, il y a différentes questions et formalités que je dois remplir pour pouvoir prétendre au titre de votre ‘’Employeur’’. » Commenta-t-elle en ouvrant le dossier de celui-ci. Laurence prit son stylo avant de relever la tête vers celui-ci avec un air un peu plus sérieux. « Avez-vous oui ou non un casier judiciaire? Et si oui, pour quels délits exactement? » Demandé avec le plus grand sérieux du monde, Laurence testait déjà Taylor sur son honnêté et elle voulait connaître la manière qu’il avait de raconter ses choses sur lui. Car elle connaissait déjà les réponses son dossier lui avait été donné par le commissariat après une autorisation écrite de la part de l’université. Laurence aimait savoir avec qui elle travaillait et surtout qui elle défendrait en cas de problème éthique. Ou en cas de problème tout court.
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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyVen 27 Mai 2011 - 14:08

« C’est ce que j’attends de vous, que vous faites vos preuves. Et ce que moi j’attends de vous, ce n’est rien comparer à ce qu’ils attendent de vous. » En réalité, il ne croyait pas qu’être avocat était réellement difficile. Ce qui était vraiment dur était d’être un bon avocat. Un avocat réputé qui se fait respecter par tous les collègues et concurrents, un que tout criminel souhaiterait avoir pour sa défense, et non contre lui. L’avocat performant et judicieux qui fait la une des magasines car il a encore gagné une affaire extrêmement subtile. Il voulait devenir cet avocat. Celui dont tout le monde parlerait pour son talent. Cependant, il savait qu’il avait encore beaucoup à apprendre et beaucoup d’années devant lui avant de devenir cette personne. Mais Taylor Maywood n’était pas du genre à oublier de réaliser ses rêves ou à abandonner au premier obstacle. Il était motivé et prêt à tout pour réussir car il avait eu une chance de réussir. Chance qu’il ne comptait pas laisser passer. Elle lui annonça que cela lui ferait plaisir qu’il soit vêtu d’un costume cravate pour le travail et il hocha alors la tête très sagement. Si elle voulait qu’il mette un costard, il mettrait un costard. Si elle voulait qu’il l’aide à garder une bonne forme physique et sportive, il l’aiderait sans rechigner. Si elle voulait qu’il récure ses chiottes et passe la serpillière dans sa maison, il … Hum, non. Il ne le ferait pas, faut pas pousser. « J’oubliais… » La jeune femme se mit alors à fouiller dans plusieurs documents avant de sortir un dossier qu’elle posa devant elle. Il attendait impatiemment de savoir ce qu’elle avait oublié de lui dire, tout en continuant de l’observer attentivement. Elle était vraiment mignonne lorsqu’elle réfléchissait. « Comme vous savez, il y a différentes questions et formalités que je dois remplir pour pouvoir prétendre au titre de votre ‘’Employeur’’. » Il hocha la tête positivement. « Je suis prêt à vous dire tout ce que vous voudrez ma belle. » A nouveau une petite touche qui risquait de déplaire à la jeune femme. Pourtant, il n’y avait pas réellement de quoi. Cela ne pouvait que la flatter non ? Alors pourquoi se vexait-elle ? Il n’en savait rien. Peut-être que Taylor Maywood n’était pas le genre de Laurence, après tout. Mais cela, il n’y pensait point. De qui Taylor Maywood n’est pas le genre franchement ? C’était tout simplement impossible, inconcevable pour lui, d’imaginer qu’il pourrait ne pas lui plaire. Il pensait qu’elle était bien trop coincée, c’est tout. Arriva alors la première question. « Avez-vous oui ou non un casier judiciaire? Et si oui, pour quels délits exactement? » Un petit sourire amusé s’afficha sur les lèvres du jeune brun devant la question de Laurence. Il n’était pas surpris de se voir répondre à une telle question, pour un stage dans une branche de métier comme celle-là. Il réfléchit un court instant avant de répondre, cependant. « Oui. J’avais été arrêté pour quelques bagarres plus jeunes, mais je ne sais pas si elles font partie de mon casier ou pas. Et j’ai fait de la prison quand j’avais quinze ans pour vol de voiture. Pendant trois mois. Mais je pense que c’est la plus belle chose qui ait pu m’arriver, en fait. Sans cela, je ne serais pas là. » Un fin sourire très sincère parcourut alors son visage.


Dernière édition par Taylor Maywood le Jeu 9 Juin 2011 - 16:11, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyMar 7 Juin 2011 - 20:44

« Je suis prêt à vous dire tout ce que vous voudrez ma belle. » Laurence roula les yeux sans faire preuve de discrétion. Son futur stagiaire semblait prendre un énorme plaisir à se moquer d’elle ce qui avait tendance à l’énerver. Oui, elle s’énervait facilement lorsqu’on n’arrivait pas à être le plus sérieux au monde dans son cabinet, et surtout dans le monde des affaires. Dans SON monde. Et puis, elle avait assez de difficulté avec les hommes en se moment dans sa vie que le moindre commentaire charmeur à son égard l’agaçait. Ce n’était pas la faute du jeune homme, mais il lui rappelait inévitablement Tray ce qui n’était pas à son avantage. Bien qu’à y penser, peut-être un peu. Enfin, Laurence donnerait beaucoup pour empêcher son rival de mettre la main sur cet étudiant qu’il aurait tôt fait de le retourner contre elle. Laurence y voyait en lui un grand potentiel et elle était prête à lui fournir tous les outils nécessaires pour mettre se talent à l’épreuve. Ce qui impliquait évidemment de mettre à mal la concurrence. D’offrir plus. Les yeux finalement rivés dans ceux de Taylor en attendant de tester sa franchise à l’égard de son casier criminel, Laurence ne s’attendait à rien de plus qu’il ne lui décrive les grandes lignes écrites noir sur blanc dans son dossier. « Oui. J’avais été arrêté pour quelques bagarres plus jeunes, mais je ne sais pas si elles font partie de mon casier ou pas. Et j’ai fait de la prison quand j’avais quinze ans pour vol de voiture. Pendant trois mois. Mais je pense que c’est la plus belle chose qui ait pu m’arriver, en fait. Sans cela, je ne serais pas là. » Ce fut interdite qu’elle fit face à une réponse pour le moins inattendue de son employé. La meilleure chose qui pouvait lui arriver? Vraiment? Laissant suspendre un silence mal à l’aise, Laurence reprit ses esprit en toussotant légèrement avant de replonger dans son dossier où elle écrivit une toute petite note à savoir qu’il semblait visiblement aucunement honteux de lui raconter les motifs de son arrestation. « Je suis impressionnée de votre franchise, Monsieur Maywood. » Laurence referma bien rapidement le dossier, moins motivée à lui poser d’avantages de questions.

Laurence se leva finalement en déposant le dossier de Taylor sur une pile à sa droite, avant de tendre la main à Taylor puis de lui faire un beau sourire – quoi que peut-être trop formel. « Bienvenu chez nous, Monsieur Maywood. » Serrant d’une poigne ferme – préférant s’imposer que d’offrir une poignée de main délicate – Laurence délaissa après quelques secondes le contact entre elle et Taylor puis s’efforça de paraître un peu plus aimable. « Je vais laisser ma secrétaire vous montrer votre bureau que vous pourrez décorer à votre guise. Si vous avez besoin de n’importe quoi, ou que vous avez des questions ma porte vous sera toujours ouverte. » Empoignant lentement son téléphone, Laurence appuya sur la touche qui la reliait directement à sa secrétaire qu’elle fit appeler à son bureau afin qu’elle puisse finalement s’occuper de son stagiaire avec les formalités de paiement, de ses décharges et sa promesse de confidentialité. « Vous croyez que vous allez vous plaire ici? » demanda-t-elle alors qu’ils patientaient à l’arriver de la secrétaire qui allait finalement le prendre en charge. Pourtant à l’énonciation de sa phrase, elle eu le désagréable sentiment qu’il allait profiter de l’occasion pour sortir de nouveau un commentaire déplacé. Ce mois allait être long.

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Message(#) Sujet: Re: no judge a book by its cover (pv laurence) no judge a book by its cover (pv laurence) EmptyJeu 9 Juin 2011 - 16:29

Les remarques quelques peu déplacés du jeune homme semblait déplaire à la jeune femme qui essayait de lui faire comprendre le plus ouvertement que possible en levant les yeux aux ciels et en soupirant. Ce n’est pourtant pas cela qui suffirait à l’arrêter pourtant. Et puis, même si elle faisait genre de déprécier ses remarques, il devait tout de même y avoir quelque chose chez Taylor qui plaisait à la jeune femme, sinon cela ferait probablement très longtemps qu’elle l’aurait renvoyé de son bureau et qu’il aurait pu se trouver un nouveau stage pour le mois. Elle l’écouta sans rechigner le petit discours du jeune homme concernant son casier judiciaire qui n’était pas des plus vierges et essaya tant bien que mal de cacher sa surprise alors qu’il lui annonçait que faire de la prison était la plus belle chose qui avait pu lui arriver. « Je suis impressionnée de votre franchise, Monsieur Maywood. » Il hocha la tête sans rien dire de plus, tout en se demandant ce qu’elle pouvait bien avoir écrit d’intéressant. C’était le genre de choses qui l’avait toujours perturbé lors des examens ou autres, être obligé d’être face à un interlocuteur qui prend des notes sur vous et ne pas pouvoir savoir ce qu’il écrit. Mais soit, peut-être qu’il s’y habituerait un jour. La jeune femme referma alors le dossier et il paru plutôt surpris, pensant qu’elle avait plusieurs questions à lui poser au départ. Après avoir déposé le dossier –son dossier- sur une pile de son bureau, elle se leva et lui tendit la main. « Bienvenue chez nous, Monsieur Maywood. » Elle arborait un grand sourire qui plu au jeune homme. Et ben voilà, elle est capable de sourire et de se décoincer un peu quand elle veut. Il serra sa main avec délicatesse, ne souhaitant pas la froisser. Elle semblait si fragile de sa petite taille face à la carrure plus imposante du jeune homme. « Merci Mademoiselle Ferdison. Tout le plaisir est pour moi. » La poignée de main se termina alors sans plus attendre. « Je vais laisser ma secrétaire vous montrer votre bureau que vous pourrez décorer à votre guise. Si vous avez besoin de n’importe quoi, ou que vous avez des questions ma porte vous sera toujours ouverte. » Intéressant, il n’hésiterait pas avoir besoin de pleins de choses dans les prochains temps alors, préférant nettement poser ses questions à cette belle jeune femme qui était à présent son employeur, plutôt qu’à la secrétaire Ugly Betty. « Vous croyez que vous allez vous plaire ici? » Cette nouvelle question le tira de sa rêverie alors qu’il réfléchissait à comment il allait bien pouvoir décorer son bureau. Il avait un bureau en plus ! Il afficha alors un grand sourire, persuadée par ce qu’il allait dire. « Avec un employeur aussi charmante que vous, je suis certain que je vais me plaire oui ! »

▬ END
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