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 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons.

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N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. Vide
Message(#) Sujet: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyJeu 31 Mar 2011 - 19:16

L'envie c'est la douleur de voir
autrui posséder ce que nous désirons.

feat laurence ferdison and tadeck j. nosborn
N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. TeN°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. As110

L’inconvénient de s’occuper d’une petite fille de quelques mois sans sortir de chez soi, était principalement parce que ça vous donnait beaucoup de temps pour réfléchir. Beaucoup trop de temps pour réfléchir. Assez de temps pour rendre Laurence complètement folle alors qu’elle se planifiait mentalement des plans pour récupérer Jovan. Cette rupture, ne lui convenait pas. Elle avait suggérer de faire changer les choses et elle voulait que Jovan et elle fasse le maximum pour rétablir les choses comme elles étaient. Comme Jovan venait souvent chez elle pour Rachel, Laurence voyait là une opportunité pour se rapprocher de lui, de lui montrer à quel point il lui manquait. Mais ses nombreuses tentatives se soldaient par des réactions exaspérées de Jovan qui lui rappelait que tout était fini et qu’elle devrait passer à autre chose. Rien pour l’empêcher de faire quelque chose pour lui montrer qu’elle devait forcément lui manquer. Il ne pouvait pas lui avoir fait toutes ses promesses pour finalement décider du jour au lendemain de ne plus l’aimer. Oui, elle avait fait une connerie – mais il avait fait bien pire. Ne comprenait-il donc pas qu’elle était prête à passer par-dessus? Prête à ne pas écouter ses parents, convaincue que Jovan était celui qu’il lui fallait. C’est en écoutant Noah se plaindre de Goldie et du plan qu’il lui avait proposé pour sauver sa carrière, que Laurence avait eu une idée. Une idée certes pas très saines selon le point de vu de quelques uns, mais quelque chose lui disait que ça pourrait peut-être fonctionner. Il lui fallait simplement trouver le complice idéal, quelqu’un qu’elle devrait sans doute forcer la main s’il refusait – elle aurait bien demandé à Noah, mais malheureusement il faisait semblant de prétendre de vivre le parfait amour avec Goldie. Elle pouvait du moins le remercier de lui avoir donné l’idée parfaite.

Rachel était justement sous la garde de Jovan alors que Laurence profitait de se temps libre pour pouvoir faire diverses recherches dans ses contacts et connaissances afin de mettre son plan à exécution. Elle en profita pour faire le ménage dans les piles de dossiers qui s’étaient entassés sur son bureau depuis son absence. C’était un véritable chantier, mais pour une fois elle avait autre chose à régler. Le genre de situation qui ne lui donnait pas le choix, d’envisager d’embaucher une personne supplémentaire dans son cabinet pour l’aider avec tout ça. Quelques jours de recherches et ce fut les yeux brillants d’avoir trouver le complice parfait que Laurence sortit de son cabinet pour retourner dans les quartiers d’Ocean Grove. Au volant de sa voiture, elle mit la radio à un poste de musique. Conduisant sa voiture devant les maisons, Laurence se mit à chantonner des airs de chansons donc elle ne connaissait pas la parole… rendant l’expérience très pénible pour n’importe qui, qui aurait eu la malchance de s’asseoir à ses cotés dans cette voiture. Quelques minutes plus tard, alors qu’une chanson aux allures techno jouait, Laurence éteignit la radio en se stationnant devant le 1020, Lemon Street. Elle en profita pour prendre quelques secondes afin d’empoigner son tube de rouges à lèvres et en remettre d’avantage. Satisfaite de son image dans le miroir, elle descendit finalement de sa voiture se dirigeant vers la porte d’entrée de la maison. Immobile, plus droite que jamais, elle prit une grande respiration avant de lever le bras et de cogner fortement contre le bois de la porte. Exposant son plus beau sourire, elle attendit qu’on lui ouvre la porte. Guettant la personne qui lui ouvrit, Laurence fut d’autant plus heureuse que ça soit celui qu’elle était venue voir. « Salut. Je te dérange? Oui? Non? Peut-être? C’est pas grave, je ne serai pas longue. Je peux entrer? Merci!» un discours presqu’agressant alors qu’il n’avait presque pas eu le temps d’en placer une. Laurence repoussa la porte un peu plus pour s’inviter à l’intérieur de la maison de Tadeck. Elle fit quelques pas dans l’entrée avant de se retourner immédiatement vers lui’ trop excitée pour garder ses questions pour elle plus longtemps. « Alors dis-moi. T’es célibataire, n’est-ce pas?! » demanda-t-elle subitement, se fichant bien que ce soit une question personnelle ou pas.

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N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyLun 4 Avr 2011 - 22:26



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

    N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 001_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 002_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 003_bm10
    © moi






Vrrrr.. Vrrrr.. Vrrrr. Grognement à peine perceptible et Tadeck se retourna dans son lit. Vrrrr.. Vrrrr.. Vrrrr.. Grognement plus intense et le jeune homme enfouit sa tête sous son oreiller. Le calme revient. Et puis... Vrrrr.. Vrrrr.. Vr... Tadeck se redressa sur son lit et empoigna violemment son portable avant de le balancer à l'autre bout de la pièce. Le boitier s'ouvrit et la batterie s'en échappa, éteignant automatiquement le cellulaire. Pas mécontent, Tadeck hocha fermement la tête avant de s'allonger à nouveau. Mais trop tard. Le brun ne parvenait plus à retrouver le sommeil. De plus, le soleil s'infiltrait à travers ses volets et venait éclairer sa chambre d'une lumière pâle et aveuglante à la fois. Il soupira, repoussant ses draps qui lui tenaient bien trop chaud. Il s'efforça d'ouvrir les yeux pour distinguer l'heure. 13h30. Mouais, c'était correct. En même temps, il fallait dire qu'il n'avait rien à faire de ses journées, excepté regarder la télé ou voir Roxanne. Soupirant, il se tourna sur le dos et se mit à fixer le plafond en glissant une de ses mains sous sa tête. Il resta un long moment comme ça, immobile, songeur. La plupart des gens pensaient à pleins de choses, à leurs problèmes, à ce qu'ils allaient faire de leur journée, au fait qu'ils allaient avoir une journée éreintante au boulot et ce genre de choses quoi. Lui, dans les bons jours il ne pensait à rien. Dans les moins bons, il pensait à l'Irak. C'était tout. Il fallait dire que sa vie n'était pas palpitante. Pas ou très très peu d'amis et rien à faire de ses journées. Super. Tadeck détestait sa vie. Voilà pourquoi il passait ses nerfs sur les autres. La dernière en date, c'était Ava une de ses voisines. La pauvre ne savait pas que c'était lui qui la harcelait en piratant sa webcam. Un divertissement comme un autre... Il ne se rendait pas vraiment compte des conséquences que cela pouvait avoir. Et en fait, il s'en foutait. Il voulait juste pouvoir s'occuper un peu. Alors qu'il sentait qu'il allait se remettre à déprimer toute la journée, il se redressa sur son lit, venant s'asseoir sur le rebord. Là, il tira le tiroir de sa table de chevet et en extirpa une plaquette de médicaments. Le regard triste, il en prit trois d'un coup, alors qu'il était stipulé d'en prendre deux par jour maximum. Mais Tadeck s'en foutait aussi. Il continuait de prendre les médicaments qu'on lui avait prescrit pour son genoux. Anti-douleur et compagnie. Il en prenait à la pelle quand il n'allait pas bien. Et s'il avait put, il aurait garder les antidépresseurs qu'on lui avait donné pendant son séjour à l'hôpital. Mais il n'avait pas les ordonnances pour. Et c'était bien dommage.

Il finit par se lever, nonchalant. Il se baissa pour récupérer son portable et gémit doucement, son genoux lui faisant mal. Il rouspéta, à bout. Enfilant un bas de jogging, il resta torse nu en haut. De toute façon, il passait ses journées tout seul, alors s'il voulait se balader à poil, il pouvait bien ! Sauf qu'il évitait, car Roxanne avait la fâcheuse tendance à débarquer sans frapper. Et il n'avait pas vraiment envie de se retrouver à découvert face à elle. Il se prit un bol de céréales et fila dans le canapé, allumant une fidèle amie : la télévision. Et voilà, la journée allait se passer comme ça. Il allait rester des heures à regarder tout et surtout n'importe quoi, puis il irait se laver, mangerait un truc, retournerait regarder la télé jusqu'à ce qu'il décide d'aller se coucher vers 4 ou 5h du matin. Comme tous les jours. Oui, enfin ça, c'était ce qu'il croyait. Deux heures passèrent, et c'est le bruit d'une main qui cognait contre sa porte qui le fit sortir de sa léthargie pathétique. Il ronchonna, du genre : qui ose me déranger pendant que je ne fais rien ? Il soupira et, difficilement, s'extirpa de son confortable canapé pour se trainer jusqu'à la porte, boitillant légèrement. Si c'était Roxanne, il allait gueuler. Il préférait encore qu'elle rentre sans frapper plutôt qu'elle le fasse lever pour rien. A moins qu'il n'est fermé à clé et laissé la clé sur la porte. Moui, c'était ça. La prochaine fois, il penserait à l'enlever.

Oui, sauf qu'il se trompait sur toute la ligne. Il ouvrit la porte, la mine blasée. Mais son regard s'alluma aussitôt et une certaine surprise le raviva. Euh, ça, c'était pas Roxanne du tout. C'était Laurence Quelquechose, elle habitait à quelques maisons de la sienne et ils se saluaient parfois, lorsqu'ils se croisaient. Qu'est-ce qu'elle voulait celle-là ? Il espérait qu'elle n'était pas du genre à vous porter un panier de muffins en vous expliquant qu'elle s'inquiète pour vous, blablablah. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, ni même d'être désagréable, que déjà elle prenait la parole sans lui laisser le temps d'en placer une : « Salut. Je te dérange? Oui? Non? Peut-être? C’est pas grave, je ne serai pas longue. Je peux entrer? Merci! » Wahou. Il venait de se passer quoi là ? L'air un peu ahurit, Tadeck passa sa main derrière son crâne, un peu hébété. Euhh, il ne savait plus trop à quoi il devait répondre là. Fallait dire qu'elle débitait des paroles à la seconde celle-là ! Visiblement, il ne réagissait pas assez vite pour elle. S'imposant alors, elle poussa la porte pour pouvoir s'y glisser et pénétra chez lui sans y avoir été invité. Tadeck se retourna alors en claquant la porte. Les sourcils froncés, il n'était pas content du tout. « Hey ! Tu t'crois où toi ? » Ne prenant pas la peine de répondre à sa question, c'est avec un grand sourire qu'elle demanda : « Alors dis-moi. T’es célibataire, n’est-ce pas?! » Gnn ? Ça lui prenait souvent de débarquer chez les gens pour leur poser ce genre de questions ? La bouche entrouverte, il la fixait sans parvenir à y croire. Ok, alors là, deux solutions : soit elle était complètement dingue. Soit sa solitude l'avait fait louper les dernières évolutions humaines et il n'était pas au courant que maintenant, ça se faisait ce genre de choses. En tout cas lui, il ne souriait pas du tout, du tout. Il finit par soupirer, agacé. Là, il ouvrit la porte en grand et lui présenta la sortie de la main en disant d'une voix blasée : « Ouais, mais désolé, j'suis pas intéressé. Alors j'te dis au revoir et on s'appelle pas hein. » Non mais, elle était givrée celle-là !

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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyMar 5 Avr 2011 - 15:57

S’invitant chez Tadeck, Laurence jeta un coup d’œil autour d’elle sans se préoccuper qu’elle pouvait bien le déranger ou bien encore que sa présence l’agacerait. Elle avait décidé de ne pas s’éterniser, il fallait simplement qu’elle lui explique son plan, qu’il accepte et elle s’en irait aussi rapidement qu’elle était entrée. Malheureusement pour les deux partis, les choses étaient loin d’être aussi faciles. Déjà il semblait plutôt désagréable à son encontre, mais il y avait des centaines de facteurs qui pouvaient expliquer ça. Laurence avait décidé de ne pas s’en préoccuper, trop heureuse d’avoir trouver le plan parfait pour ravoir Jovan. Et il en faisait partit. « Ouais, mais désolé, j'suis pas intéressé. Alors j'te dis au revoir et on s'appelle pas hein. » Laurence déplaça la télécommande sur la table base avant de s’asseoir à la place de Tadeck sur le canapé. Elle n’avait même pas remarqué qu’il avait réouvert la porte pour qu’elle sorte. Un geste qui ne la convaincrait pas de partir. Les pièces s’étaient placées d’elles-mêmes et Laurence sembla encore plus heureuse quand il lui confirmait ses sources par rapport à sa vie amoureuse. C’était encore mieux s’il n’était pas intéressé par elle, simplement un peu de comédie et le tour serait joué. « Alors j’ai besoin de toi, Tadeck. » Laurence tapota la place à ses cotés sur le canapé pour l’inviter à s’asseoir à coté d’elle afin qu’elle puisse raconter pourquoi elle avait besoin de lui. Bien évidemment, fallait qu’il grogne et qu’il en fasse à sa tête. Elle le regarda donc la dominer de toute sa grandeur alors qu’elle ne semblait pas être affectée par sa mauvaise humeur. « J’ai un service à te demander, et pour compenser je suis prête à t’offrir cinq mille dollars. Il faudra quand même que tu soi crédible un peu. » Elle posa ses yeux sur le torse nu de Tadeck affichant un sourire amusée. « Tu t’entraînes? C’est parfait. » Elle se mit à détailler son voisin en établissant les scénarios possibles quand Jovan verrait Tadeck. Il se sentirait peut-être complexé, ils s’équivalaient en termes de masse musculaire ce qui n’avait rien pour lui déplaire.

Elle fit perdurer un léger silence alors qu’elle laissait le temps à Tadeck d’assimiler sa présence. D’un coup d’œil autour d’elle et elle réalisa qu’il aurait bien besoin de passer un petit coup de balai ici et là. Peut-être qu’elle devrait lui donner le numéro de sa femme de ménage, ça ne pouvait pas lui faire de tort. Il lui semblait un peu négligé. Peut-être allait-elle devoir lui fournir un costume ou deux histoires qu’il paraisse mieux. Ah, peut-être une histoire de famille très riche pourrait être bien. Tant que ça restait crédible. Laurence lui fit le plus beau sourire donc elle était capable en plantant ses yeux dans ceux de son voisin. Toute cette histoire semblait complètement excitante! Elle allait le récupérer. « Alors en résumé, j’ai besoin que tu fasse semblant que tu me fréquentes. » En résumé évidemment, car elle attendait de lui de jouer au rôle du parfait partenaire qui pourrait remplacer Jovan. Fictivement. Il ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir tout lancé ça aussi rapidement, elle voulait restée fidèle a ce qu’elle lui avait dit et de ne pas s’éterniser. Et dire que les choses auraient été beaucoup plus simple si Goldie ne sortait pas avec Noah. Enfin, faussement. Elle aurait sans doute pu convaincre son ami de l’aider plus facilement que son voisin. Surtout qu’elle avait poussé les choses un peu fortement pour qu’il n’aille aucun choix d’accepter. Ravoir Jovan, c’était tout ce qu’elle voulait. Et elle voulait faire le plus rapidement possible avant qu’il ne tombe amoureux d’une autre. Une autre qu’elle. Une autre que lorsqu’elle la verrait au bras de Jovan, elle n’aurait qu’une seule envie... rouler dessus avec sa voiture plusieurs fois. Ou même lui cracher au visage si elle oserait lui parler. « Tu aurais du café? » osa-t-elle demander alors que selon elle Tadeck en avait oublié les modalités d’usages. Après tout, les bonnes manières requéraient que l’hôte propose quelque chose à boire à son invité. Mais elle était prête à le lui pardonner, ce n’était pas tous les jours que l’on se faisait demander un tel service et elle pouvait comprendre qu’il soit surpris. Mais il était célibataire, alors il ne perdait rien, non? Et puis il aurait la chance de la côtoyer. Laurence considérait qu’elle faisait partie de ses femmes attirantes, sans bien sûr égaler de telles femmes comme Goldie. Elle les lui laissait volontiers tous ses hommes qui fondaient sous ses longues jambes. Ce qu’elle voulait, c’était un père pour sa fille. Et pas n’importe quel. Le seul. Jovan. Et elle était prête à tout pour le ravoir dans ses bras. Tout.
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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyMar 5 Avr 2011 - 16:56



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

    N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 001_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 002_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 003_bm10
    © moi






Tadeck hallucinait. Il hallucinait grave même ! Non, c'était pire qu'une hallucination même. Pire que s'il avait prit une poignée de champignon hallucinogène mélangé à de la coke. La bouche entrouverte, il regarda Laurence s'installer tranquillement dans son canapé alors qu'il venait de la virer poliment de chez lui. Hébété, il resta un moment immobile, ayant encore du mal à réaliser ce qu'il venait de se passer. C'était.. pas... possible. Ses pupilles vaquaient de droite à gauche, comme s'il allait subitement apercevoir une caméra cachée ou une connerie du genre. Mais non, non, tout semblait parfaitement réel. Ok, là c'était grave. Il grinça des dents, retrouvant ses esprits. Il claqua la porte et marmonna pour lui-même avant de la rejoindre : « Fait comme chez toi, pouffiasse. » Il débarqua dans le salon, où elle l'attendait bien sagement, comme si tout ceci était parfaitement normal. Est-ce qu'elle se rendait compte que c'était tout SAUF normal ? Depuis quand on s'invitait chez les gens comme ça ? Non mais franchement ! Le garçon n'en revenait pas. Il se posta face à elle et croisa les bras, la toisant de haut, méprisant et énervé. Elle avait intérêt à vite dégager de là. « Alors j’ai besoin de toi, Tadeck. » Gnn ? Besoin de lui ? Mais ils ne se connaissaient même pas ! Ce n'était pas parce qu'ils s'étaient dit bonjour trois fois qu'ils étaient les meilleurs amis du monde. Elle avait pas de vrais amis à aller emmerder comme ça ? Il avait rien demandé lui ! Fronçant un sourcil et arquant l'autre, il la fusilla du regard lorsqu'elle tapota la place à côté d'elle pour l'inviter à s'asseoir. Non, il ne s'assiérait pas à côté d'elle ! Et d'ailleurs, elle, elle ferait mieux de vite se lever. Imperturbable, la squatteuse restait souriante, se fichant bien qu'il tira la tronche. Elle expliqua alors : « J’ai un service à te demander, et pour compenser je suis prête à t’offrir cinq mille dollars. Il faudra quand même que tu soi crédible un peu. » QUOI ? Cing mille dollars ? Qu'est-ce qu'elle voulait, qu'il tue quelqu'un ou quoi ? Un peu abasourdis, il resta muet. C'était une blague ? Pourquoi elle lui passerait une telle somme d'argent, à lui en plus ?! Là, il redoutait vraiment le pire. Le regard de Laurence sur son corps le mit mal à l'aise. Il n'aimait pas être regardé. Il soupira d'agacement, comme pour lui faire comprendre qu'elle devait détourner le regard. Mais au lieu de ça, elle énonça avec satisfaction : « Tu t’entraînes? C’est parfait. » Parfait ? Parfait pour quoi ? Pour casser la gueule à quelqu'un ? Pour escalader l'Himalaya ?

Il restait silencieux, attendant qu'elle développe un peu avant qu'il ne la foute dehors comme une malpropre. Mais celle-ci semblait préférer inspecter son intérieur et il ne doutait pas une seconde des remarques qu'elle devait se faire pour elle-même, critiquant sa négligence évidente. Il soupira et finit par lâcher, agressif : « Accouche, merde ! » Laurence se retourna vers lui, toujours aussi pimpante et souriante. Qu'est-ce qu'elle le gonflait à sourire comme ça. Une vraie idiote surexcitée. On aurait dit une gamine de quatre ans à qui on aurait offert la dernière barbie à la mode. Et finalement, elle cracha le morceau. « Alors en résumé, j’ai besoin que tu fasse semblant que tu me fréquentes. » Compréhension, assimilation, hallucination et finalement : « QUOI ?! » Hurla-t-il à plein poumons. Il écarquilla et la dévisagea avec dégoût. Non mais elle était complètement barrée cette femme ! Tadeck grimaça et, toujours aussi hors de lui continua : « Tu m'prends pour une pute ?!! Garde-le ton sale fric de dégénérée et va le dépenser pour une superbe suite en HP ! » Mais elle allait vraiment pas bien celle-là ! Le payer pour qu'il fasse semblant de sortir avec elle. Même pour deux milliards d'euros il ne l'aurait pas fait. Jamais il ne s'imposerait une telle torture. Il était tout seul, et c'était parfait ainsi ! Bon d'accord, il était célibataire mais peut-être bien intéressé par une femme... Enfin bref, là n'était pas la question. Finissant de l'achever dans sa stupéfaction, elle demanda calmement : « Tu aurais du café? » Tadeck la regarda quelques secondes, se demandant si vraiment, il n'était pas en train de rêver. Il finit par éclater de rire. Un rire nerveux. Puis, il s'arrêta subitement, retrouvant une mine sombre et colérique. Il se pencha vers elle, lui attrapant violemment le haut du bras. Là, il la tira pour la forcer à se relever sans ménagement et la poussa brusquement en direction de l'entrée. « Ouais j'ai du café, mais j'le partage pas. Maintenant, casse-toi de chez moi ! Et ne remet plus jamais les pieds ici. T'es vraiment pas nette ma pauvre. » Oh ça oui, elle était vraiment pas nette celle-là... Payer quelqu'un pour sortir avec ! Y avait des professionnels pour ça en plus. Et pourquoi lui d'abord ? Non, non, et non ! Il ne voulait plus entendre parler d'elle. Il voulait rester chez lui, tout seul, sans voir personne. Il voulait fermer les volets, les rideaux, fermer la porte à clé et se faire oublier de tous. Il voulait juste qu'on lui fiche la paix. Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'on vienne lui demander ce genre de choses à LUI quoi ? Le destin s'acharnait contre lui visiblement.

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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyMar 5 Avr 2011 - 17:37

Assise confortablement dans le canapé de Tadeck, Laurence croisa les bras sur sa poitrine alors qu’elle n’était pas du tout affectée par l’humeur menaçante de son voisin. Il voulait être de mauvaise humeur, il avait le droit. Mais elle était si fière d’elle qu’il n’y avait pas grand-chose qui pouvait lui retirer un tel sourire. « QUOI ?! » Inébranlable, elle savait que sa demande était légèrement difficile à avaler c’est pourquoi elle soutena le regard de Tadeck alors qu’il se montrait plutôt agressif envers elle. « Tu m'prends pour une pute ?!! Garde-le ton sale fric de dégénérée et va le dépenser pour une superbe suite en HP ! » Ne savait-il donc pas que ce n’était pas une manière de traiter les gens qui venaient de solliciter l’aide de leurs bons et gentils voisins? Exaspérée par une réaction aussi vive de la part de son interlocuteur, il se serait sans doute fait moins de mauvais sang en apprenant tous les détails de son plan. Elle ne lui demandait aucunes faveurs sexuelles – ce qui était illégal soi-dit en passant – simplement de jouer un rôle. Un rôle qui impliquerait peut-être quelques sorties chez elle, ou bien encore au restaurant, un baiser ou deux pour rendre Jovan suffisamment jaloux. Peut-être quelques démonstrations amoureuses envers sa petite fille histoire que Jovan sente son rôle paternel remis en doute. Un petit rôle pas bien bien méchant. Patientant pour savoir si elle aurait du café, Laurence se disait qu’il fallait mieux qu’il s’exécute à la tâche pour se calmer. Ainsi elle pourrait mieux facilement le convaincre de suivre son plan. Et s’il voulait faire tout ça gratuitement, elle était doublement gagnante. Immobile devant le rire de Tadeck, elle hoqueta de surprise alors qu’il se pencha vers elle pour l’attraper par le bras. Tirée vers l’avant, elle se releva du canapé avec violence alors qu’il lui faisait mal. « Mais lâche moi abrutit! » lança-t-elle en se débattant du mieux qu’elle pouvait. « Ouais j'ai du café, mais j'le partage pas. Maintenant, casse-toi de chez moi ! Et ne remet plus jamais les pieds ici. T'es vraiment pas nette ma pauvre. » Qu’est-ce qui était mieux de faire? Un coup de talon pour lui écraser les orteils? Un coup dans les parties, histoire de mettre un doute sur sa descendance? Tant pis. Il fallait qu’elle passe au plan B. Vu comme il avait prit son résumé… il n’allait sans doute pas très bien digérer ses recherches.

« Bordel, mais lâche-moi. Je te donne pas le choix Tadeck. » Tirée vers l’entrée Laurence lui donna un coup de sa main libérée sans visiblement lui faire vraiment mal. C’était le genre de moment qui lui faisait regretter de ne pas avoir suivit des cours d’auto-défense. Comme dans les films, elle aurait adoré le faire voler par-dessus son épaule. Elle s’adossa dos à la porte d’entrée pour l’empêcher d’ouvrir la porte et de la foutre à la rue comme ça, sans ménagement. « Tu me fous à la porte, et je te jure que j’interviens dans cette histoire de laboratoire clandestin. » Les dents serrées alors qu’elle venait de le menacer, elle savait que la mention du laboratoire serait sans doute suffisante pour avoir son attention. Après tout, elle n’était pas n’importe quelle fille banale. Elle s’était renseignée sur lui afin de rassembler des éléments pour l’appuyer si la simple requête ne portait pas fruit. « Alors tu joue au gentil garçon, et je ferai comme si j’ai jamais entendu parler de tout ça. Et tu ne veux pas que je mette mon nez la dedans. » Il voulait des témoignages peut-être? Elle s’imaginait presque appeler Presley Clyde ou bien encore Sloan Weisel qui raconte à Tadeck à quel point ils n’avaient pas apprécié qu’elle se mêle d’une petite histoire de prostitution dans le passé de Presley. Ça aurait été presque amusant, s’il ne continuait pas de la tenir aussi fortement. Elle souhaitait surtout que Tadeck ne soit pas un genre de psychopathe fini qui allait l’assommer à coup de vase pour ensuite l’enfermer dans sa cave et la torturer pendant des jours. Laurence plongea ses yeux dans ceux de Tadeck, le défiant de la foutre à la porte. Car il n’y avait pas plus sérieuse qu’elle. S’il la foutait à la porte, elle allait tout faire pour se mettre contre lui dans un procès, et les enjeux étaient énormes pour lui. Oui, comme une grande petite fille elle avait bien fait ses devoirs.

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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyJeu 7 Avr 2011 - 20:24



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

    N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 001_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 002_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 003_bm10
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La secouant dans tous les sens -sans faire exprès, mais disons qu'il ne contrôlait plus l'ampleur de ses gestes- il la tirait donc vers la sortie, alors qu'elle se débattait comme elle pouvait contre lui, s'écriant finalement : « Mais lâche moi abrutit! » Dans tes rêves chérie ! Ne l'écoutant pas, le jeune homme continuait d'avancer, alors qu'elle continuait de gesticuler dans tous les sens. Non mais pourquoi insister merde ? Si elle était dingue de lui, elle ferait mieux de lui dire directement plutôt que de lui proposer ce genre de choses qu'il jugeait immorales ! Enfin, d'une certaine façon, ça n'aurait pas changé grand chose si ça avait été le cas. Il l'aurait mise dehors du pareil au même. N'abandonnant cependant pas la partie, elle l'assena d'un coup avec sa main libre -je me marre !- et lâcha alors : « Bordel, mais lâche-moi. Je te donne pas le choix Tadeck. » Euh, pardon ? Pas le choix ? Oui bien sûr, c'était ce qu'on allait voir. Tadeck n'avait pas besoin d'argent, et ce n'était pas avec la force qu'elle allait l'obliger -la preuve !. Alors il se demandait bien comment elle pourrait le forcer autrement. S'il avait été du genre sarcastique, il aurait lâché un petit ricanement, du genre : maiiiis ouiii, et moi j'suis la reine d'Angleterre ! Mais quand il était en colère, il n'était pas capable de faire ce genre de choses. Il était trop impulsif et naturel, la colère l'aveuglait, l'empêchant de tourner les situations à son avantage. Laurence se retourna alors et vint se plaquer contre la porte, pour l'empêcher de l'ouvrir et de la mettre dehors. Tadeck roula des yeux en soupirant, plus qu'exaspéré. Si elle croyait que c'était ça qui allait l'empêcher de la jarter, elle se trompait et bien comme il faut. Et alors qu'il allait la tirer violemment pour la décoller de la porte, il se stoppa net à l'entente de ses paroles : « Tu me fous à la porte, et je te jure que j’interviens dans cette histoire de laboratoire clandestin. » D'un seul coup, toute sa colère retomba. Il pâlit et relâcha lentement son étreinte autour du bras de Laurence. « ... Quoi .. ? » Finit-il par murmurer d'une voix faible. Il rêvait là ? Pitié, faite qu'il rêvait !

« Alors tu joue au gentil garçon, et je ferai comme si j’ai jamais entendu parler de tout ça. Et tu ne veux pas que je mette mon nez la dedans. » Abasourdi, Tadeck avait finit par complètement la relâcher et recula d'un pas, la fixant avec intensité. Il avait l'impression qu'on venait de le pousser d'une falaise et que la chute se faisait attendre, histoire d'accroître son stress avant l'impact. Laurence le fixait, mauvaise et avec détermination. Il détourna le regard, songeur, perdu. Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez cette femme ? Est-ce que c'était des manières ça, d'enquêter sur les gens et de leur faire du chantage ainsi pour obtenir ce qu'on le désirait ? Surtout quand on désirait ce genre de choses... Il passa une main nerveuse derrière sa nuque, toujours silencieux. Là, il avait besoin de quelques secondes pour encaisser la nouvelle et retrouver les idées claires. Il finit par reposer son regard sur elle, alors qu'il sentait une toute nouvelle colère lui brûler la peau. D'une voix froide, il lâcha : « T'es une grande malade... » Au fil des secondes, son air dépité s'effaçait pour laisser place à un visage crispé par la rage. Il avança vers elle, menaçant. Là, il lui empoigna les deux épaules et la secoua contre la porte, comme si ainsi il lui remettrait les idées en place et lui ferait réaliser ce qu'elle était en train de faire. « Et qu'est-ce que tu vas faire hein, espèce de petite garce ?! Ils arrivent pas à obtenir de preuves, et je clame mon innocence dans cette affaire. Alors hein, tu vas les chier les preuves peut-être ?! J'ai rien fais, tu peux rien contre moi. » Tadeck ne croyait pas vraiment à ce qu'il disait, mais il le disait quand même. Espérant qu'il la persuaderait plus qu'il ne se persuadait lui-même. Et puis de toute façon, il ne pouvait faire que ça : nier ! Sinon, il était dans une merde énorme... Il la lâcha subitement et se recula de plusieurs pas avant de lui tourner le dos, nerveux. Il s'agrippa à l'encadrement de la porte qui menait au salon avant de se retourner et d'ajouter, outré : « Et c'est quoi ces manières de faire bon sang ? T'as aucun savoir-vivre ou quoi ? Depuis quand on fait du chantage aux gens comme ça ? T'as pas le droit de m'obliger à faire ce genre de choses. Merde, j'ai une vie moi ! Et j'veux pas m'encombrer d'une psychopathe en manque d'adrénaline. » Il pinça les lèvres, vraiment contrarié par ce qui était en train de lui arriver. Si Laurence refusait d'abandonner, il allait se retrouvé contraint à accepter ce qu'elle demandait... Et il n'avait pas envie, du tout, du tout, du tout ! Aussitôt il pensa à Roxanne. Merde, qu'est-ce qu'elle allait dire ? Elle n'y croirait pas une seconde en plus... Manquerait plus qu'elle se mette à vouloir en savoir plus elle aussi et il était vraiment dans la merde. Tadeck soupira, cherchant à se calmer. Les gonzesses, toutes des emmerdeuses siphonnées !

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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyJeu 7 Avr 2011 - 21:22

Soulagée d’avoir stoppée Tadeck, de la foutre à la porte – elle fut surtout soulagée de voir son plan ne pas être réduit à rien – Laurence guetta la réaction de celui-ci qui semblait assez vive. Il venait en quelques secondes à peines de passé de l’impulsif au mec troublé. Ce qui lui donnait le répit nécessaire pour masser son bras qui lui faisait mal. C’était qu’il l’avait mal traité. Raison de plus pour insister et lui apprendre par la suite que ce n’était pas une manière de traiter les demoiselles. Heureusement pour lui, elle avait abandonné l’idée de lui donner un coup de pied dans ses parties intimes. Ce qui aurait eu sans doute un effet plus dramatique – et douloureux. Alors qu’un silence venait de remplacer ses protestations, Laurence restait complètement immobile toujours adossée à la porte refusant de s’en aller avant d’avoir eu un complice. Avant d’avoir eu un oui. « T'es une grande malade... » Laurence ne releva pas le commentaire, elle le ferait plus tard quand il serait à sa merci et qu’elle pourrait exiger de lui tout ce qu’elle souhaitait afin de rendre Jovan jaloux. Hors, les choses seraient difficilement faciles… Tadeck n’était pas le plus facile des hommes à convaincre et elle regrettait presque d’avoir dût user de son plan B. Mais avait-elle le choix si elle voulait ce qu’elle était venu chercher? Lorsqu’elle fit face de nouveau à ce regard menaçant, Laurence sentit son rythme cardiaque augmenter en se demandant ce qu’il ferait cette fois-ci maintenant qu’elle lui avait donné des raisons supplémentaire pour la détester. Elle reconnaissait ce regard, elle avait constaté le même lorsqu’elle était allé visiter Sloan dans sa classe pour lui poser des questions sur sa relation avec Presley. Juste à le regarder elle avait eu l’impression que s’il avait pu, il l’aurait balancé du 5eme étage. Se crispant sous les mains de Tadeck qui se déposèrent sur ses épaules, Laurence eu trop peur sur le moment pour se défaire de son emprise. Dans le mouvement elle eu l’impression que sa tête cogna quelques fois contre la porte derrière elle, mais ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle puisse riposter. Et faire son possible pour garder une distance raisonnable entre eux – afin qu’il ne lui vienne pas l’idée de porter atteinte à sa vie en lui tirant dessus. Ou tout simplement en l’étranglant. « Et qu'est-ce que tu vas faire hein, espèce de petite garce ?! Ils arrivent pas à obtenir de preuves, et je clame mon innocence dans cette affaire. Alors hein, tu vas les chier les preuves peut-être ?! J'ai rien fais, tu peux rien contre moi. » Laurence se préoccupa plus de sa tête que de répondre immédiatement à Tadeck. Non mais fallait qu’il se calme s’il ne voulait pas qu’elle devienne encore plus agressive dans ses menaces. D’une grande respiration pour reprendre le contrôle des choses, Laurence le regarda s’éloigner d’elle heureuse qu’il la lâche finalement. S’il essayait une autre fois de s’approcher d’elle, elle ne répondait plus de ses actes. Un coup de talon dans le pied, dans l’estomac pourquoi pas. Mais elle ne le laisserait pas continuer à l’insulter de la sorte. « Et c'est quoi ces manières de faire bon sang ? T'as aucun savoir-vivre ou quoi ? Depuis quand on fait du chantage aux gens comme ça ? T'as pas le droit de m'obliger à faire ce genre de choses. Merde, j'ai une vie moi ! Et j'veux pas m'encombrer d'une psychopathe en manque d'adrénaline. »

« Ah, parce qu’attaquer les gens c’est avoir plus de savoir-vivre peut-être? Être écraser devant la télévision toute la journée en jogging c’est avoir une vie? » Laissant ses questions en suspend, Laurence ne laissa que quelques secondes avant d’enchainer. « Tu veux parier que les scientifiques ne vont rien dire s’ils apprennent que leurs activités peuvent être suspendues pour toujours? Et s’ils reçoit la visite d’une avocate qui leur offre l’occasion de démêlé toute cette histoire, t’es convaincu que cette … dite avocate ne trouvera rien? » Ironique, Laurence le menaçait sur le terrain qu’elle maîtrisait le mieux. Il pouvait clamer haut et fort qu’il était innocent mais la manière donc il s’était sentit attaqué en disait long sur ce qui était possible d’être découvert. Elle croisa les bras sur sa poitrine avant de faire un pas vers lui. Non, elle n’avait pas du tout apprécié son attitude agressive à son égard. Après tout, elle était arrivée en toute amitié et en paix avec une requête simple que s’il avait simplement prit la peine de l’écouter il aurait pu tout comprendre. Maintenant elle se retrouvait à le forcer afin de ne pas prendre la défense de la partie adverse. Une défense qui pourrait faire perdre beaucoup à Tadeck. Et elle le savait. Anticipant le moindre mouvement agressif à son égard elle leva l’index signe d’un avertissement. « Tu me touches encore, Tadeck et je te poursuis pour voie de faits. » Inutile de se demander si elle bluffait ou pas. Elle était très sérieuse.
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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyLun 11 Avr 2011 - 8:49



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

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Se fichant bien de savoir si la tête de Laurence lui faisait mal alors qu'elle cognait contre la porte, Tadeck ne parvenait plus à se calmer. Il se disait même que les secousses pourraient peut-être lui remettre les idées en place. Espoir vain qu'elle détruisit bien vite, d'un simple regard qui montrait bien qu'elle resterait ici jusqu'à avoir obtenue ce qu'elle désirait. Garce, garce, garce ! Tadeck avait envie de l'étriper, de la découper en petit morceau, dans la passer dans un broyeur, puis de lui foutre le feu avant de disperser ses cendres en enfer. Non sérieusement, il n'en revenait pas ! Elle avait osée faire sa petite enquête sur lui. Elle avait tout prémédité avec soin pour ne lui laisser aucune chance de s'en sortir. Aucune échappatoire, aucune solution pour refuser ce qu'elle lui demandait. Il était coincé, piégé. Et ça, ça le rendait dingue ! Mais Laurence elle visiblement, n'en avait strictement rien à faire de chez rien à faire. La fixant de haut en bas, Tadeck se disait que c'était le moment ou jamais de se mettre au vaudou et de l'achever comme ça. Personne ne saurait que c'était lui, ni vu, ni connu ! Elle ne balancerait rien et personne ne pourrait remonter jusqu'à lui. Le bonheur ! Un sourire à la limite du sadisme glissa vicieusement sur ses lèvres masculines alors que son regard pétillait de satisfaction, l'imaginant déjà en train d'agoniser par terre sans comprendre ce qu'il lui arrivait alors que lui planterait des aiguilles dans sa poupée vaudou. Bien fait la garce !

Mais Tadeck redescendit rapidement de son petit nuage de violence vengeresse ! Pour le moment, il était impuissant, Laurence avait les cartes en main et elle ne se gênait pas pour en remettre une couche. Abus de pouvoir ! Qu'elle ne s'étonne pas si un jour elle retrouvait Tadeck en bas de chez elle avec une pancarte en train de manifester dans son jardin. C'est ce qui arrive au tyran de son envergure. Et si elle ne cédait pas, ça donnerait place à la violence et aux émeutes. Et elle n'aurait que ce qu'elle mérite. Et lui, serait dans la merde absolue. Bref. « Ah, parce qu’attaquer les gens c’est avoir plus de savoir-vivre peut-être ? Être écraser devant la télévision toute la journée en jogging c’est avoir une vie? » Tadeck échappa un rire nerveux et contrarié. Non mais pour qui elle se prenait de juger sa vie merde ? Il faisait bien ce qu'il voulait de ses journées. Et sa frustration ne regardait que lui. Mais il n'eut pas le temps de plaider sa cause que déjà la sorcière enchainait : « Tu veux parier que les scientifiques ne vont rien dire s’ils apprennent que leurs activités peuvent être suspendues pour toujours ? Et s’ils reçoit la visite d’une avocate qui leur offre l’occasion de démêlé toute cette histoire, t’es convaincu que cette … dite avocate ne trouvera rien ? » Mon dieu, il allait la tuer. Non vraiment, il allait la découper à la machette ou quelque chose dans le genre. Histoire qu'elle souffre bien et que ça dure longtemps. Il se passa les deux mains sur le visage de façon vigoureuse, afin de se calmer au maximum pour ne pas lui sauter dessus. C'était dingue comme une seule personne pouvait avoir le don de réveiller en vous les pulsions les plus néfastes. Croisant ses bras sur sa poitrine, la petite brune fit en pas en sa direction, la mine sombre et sévère. Visiblement mécontente de la tournure que prenait les choses. Mais bon sang, il n'avait rien demandé lui ! Si elle n'était pas contente, qu'elle aille emmerder un autre voisin. Il rétorqua finalement, au bord de la crise de nerf : « Ma vie est très bien comme elle est ! Elle me plait à moi et c'est tout ce qui compte merde. T'es vraiment une sale pourrie, comme tout ceux qui font ton métier d'ailleurs ! J'espère sincèrement que tu vas vite crever et que tu pourriras en enfer. » Ah oui, Tadeck et la délicatesse, ça faisait 1000 ! Lui, il disait tout ce qui lui passait par la tête sans réfléchir, rien. Il le disait, un point c'est tout.

Pointant alors son index dans sa direction en signe de préventive, elle le mit en garde : « Tu me touches encore, Tadeck et je te poursuis pour voie de faits. » Super, c'était le comble ça ! Il ne pouvait même pas se défouler sur elle en plus. Soupirant d'exaspération, Tadeck fila un coup de pieds dans son mur, nerveux au possible. Déjà qu'il l'était de nature, mais là, c'était encore pire. Il bouillait de l'intérieur et il ressentit soudainement une violente sensation de manque. Le souffle irrégulier, il disparut subitement dans la cuisine, ouvrant précipitamment un tiroir d'où il extirpa plusieurs médicaments. Prenant trois pilules, il les avala rapidement et s'appuya contre le rebord de son évier, soufflant pour se calmer. Laurence l'avait rejoint à l'entrée de la cuisine, le fixant avec attention. Il rangea les plaquettes et se retourna vers elle, appuyant cette fois-ci son dos contre l'évier. Il croisa à son tour ses bras sur sa poitrine et lâcha : « Pourquoi moi putain ?! Des hommes célibataires, c'est pas ça qui manque ici ! Y en a peut-être même qui serait ravie de toucher ton sale fric pour pouvoir te tripoter un coup ! Moi j'aime personne, je bosse pas, j'suis atrophié, je boite, je peux à peine conduire, j'suis accroc aux médocs et j'aime les séries les plus pourries sur cette planète. Alors franchement, pourquoi moi ? Tu veux me punir c'est ça ? J'ai fais quelque chose qui t'as déplut et t'as décidé de me le faire payer ? » Sa voix était montée crescendo au fur et à mesure qu'il posait des questions. Il était véritablement en colère. Beaucoup, beaucoup en colère. Soupirant, il marmonna pour lui même : « Qu'elle poisse, mais qu'elle poisse... » Oui vraiment, Laurence n'avait pas choisit le meilleur pour ce rôle.

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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyLun 11 Avr 2011 - 16:43

Laurence ne dévia pas le regard de Tadeck guettant le moindre de ses mouvements. Certes, elle n’avait pas choisi le voisin le plus sympathique et le plus conciliant – mais s’il lui avait donné une chance au début de tout lui expliquer ils auraient pu discuter normalement comme des adultes. Mais maintenant qu’il l’avait agressé – sans négliger de lui donner un mal de tête certain – Laurence était moins enclinte à changer l’instrument principal de son plan. Tant pis si ça le faisait royalement chier. Il allait l’aider qu’il le veuille ou non, puis ensuite elle le laisserait tranquille. Immobile devant lui elle savait que ses réactions étaient hostiles tout simplement parce qu’elle le tenait avec son plan B. : « Ma vie est très bien comme elle est ! Elle me plait à moi et c'est tout ce qui compte merde. T'es vraiment une sale pourrie, comme tout ceux qui font ton métier d'ailleurs ! J'espère sincèrement que tu vas vite crever et que tu pourriras en enfer. » Laurence roula les yeux en notant à un petit coin dans son cerveau qu’elle exigerait de lui qu’il soit plus poli même s’il pouvait souhaiter qu’elle meure. Elle s’en fichait tout ce qui lui importait était que Jovan lui revienne. Alors que Tadeck croit que les avocats étaient pourris – c’était loin pour la convaincre de ne pas le choisir lui. Le sentant sous le bord de faire une seconde crise de nerfs, Laurence conserva une distance raisonnable entre eux – patientant jusqu’à ce qu’il accepte finalement le service qu’elle requérait de lui. Mais, sans prévenir, Tadeck s’éclipsa dans la cuisine la délaissant dans l’entrée. Pas question qu’il se sauve aussi facilement. S’il le fallait, elle le suivrait jusque dans sa chambre. Ou même sa douche tiens. À petit pas feutrés, Laurence suivit Tadeck qui dos à elle, était entrain d’ouvrir des contenants de médicaments qu’il avala sous ses yeux. Sans un mot, elle jugea attentivement la réaction de Tadeck face aux médicaments qu’il venait de prendre. Peut-être qu’il était bipolaire… ça aurait expliqué beaucoup de choses. Laurence resta dans le cadre de la porte, se montrant légèrement moins envahissante que lorsqu’elle était entré dans la maison de Tadeck. « Pourquoi moi putain ?! Des hommes célibataires, c'est pas ça qui manque ici ! Y en a peut-être même qui serait ravie de toucher ton sale fric pour pouvoir te tripoter un coup ! Moi j'aime personne, je bosse pas, j'suis atrophié, je boite, je peux à peine conduire, j'suis accroc aux médocs et j'aime les séries les plus pourries sur cette planète. Alors franchement, pourquoi moi ? Tu veux me punir c'est ça ? J'ai fais quelque chose qui t'as déplut et t'as décidé de me le faire payer ? » Levant les yeux vers le plafond, Laurence soupira alors que Tadeck réagissait comme si c’était la fin du monde et qu’elle venait de lui demander de ce jeter en bas d’un édifice de 243 étages.

Laurence ignora ses marmonnements en replaçant une mèche de ses cheveux derrières ses oreilles puis en passant doucement une main derrière sa tête pour être totalement certaine qu’elle n’avait pas d’autre dommage qu’une petite bosse derrière le crâne. Soulagée, elle plongea ses yeux dans ceux de Tadeck en s’avança vers le comptoir. « Si tu avais pris la peine d’écouter ce que je voulais te dire tout à l’heure tu aurais compris, j’aurais pas eu à te sortir cette histoire de labo, et tout le monde aurait été content. » Elle était elle-même de plus en plus en colère puisqu’il agissait comme un enfant de 4 ans qui n’écoutait rien de ce qu’elle disait. Et elle n’aimait pas qu’on ne l’écoute pas. « Je n’ai rien à faire Tadeck, tu pourrais avoir une MTS que ça changerait rien. T’es la personne idéale pour ce que je veux dire. Jovan ne te connaît pas, t’a beau être désagréable comme tes deux pieds et avoir une jambe en moins… il n’a pas à le savoir. Bon sang, j’te demande pas de te scier une jambe ou encore de jeter en bas d’un pont. » Laurence omerta volontairement le faux rôle de père qu’elle pensait lui attribuer, les vêtements qu’elle lui forcerait à porter, ou bien encore ses démonstrations affectueuse qu’elle le forcerait à faire pour convaincre Jovan qu’elle le fréquentait. Elle était certaine qu’en voyant un autre mec donc il ne connaissait rien, Jovan se méfierait et réaliserait à quel point il est jaloux et qu’il l’aime. « C’est pas une punition, c’est un service. Un tout petit service pour faire plaisir à ta gentille voisine. » C’était elle ou l’ironie de Goldie déteignait dans ses dires? Laurence ne considérait pas comme une méchante voisine, mais du point de vue de Tadeck – surtout avec tous les surnoms pourris qu’il lui avait servi – elle devait l’être. Tant pis. « Alors c’est oui, ou je dois m’en aller directement à mon cabinet? » Elle s’arrêta à un mètre de lui, lui offrant le plus beau sourire donc elle était capable – histoire de le faire jubiler un peu plus.
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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyDim 17 Avr 2011 - 21:06



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

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Méfiante, Laurence conservait à présent une certaine distance avec Tadeck. Restant dans l'encadrement de la porte, elle l'observait attentivement, ne faisant pas le moindre commentaire sur les médicaments qu'il venait de prendre. Tant mieux, ça ne la regardait absolument pas. Si elle s'était permise la moindre remarque, la moindre question, Tadeck lui aurait rapidement fait comprendre que ce n'était pas ses affaires. Et puis au pire, elle n'était pas censée savoir qu'il n'avait plus besoin d'anti-douleur et compagnie. Enfin bref. La jeune femme ne cessait de lever les yeux au plafond en soupirant, visiblement exaspéré par le comportement de Tadeck. Mais pour lui, il ne réagissait pas de façon exagérée, ni démesurée. Ce qu'il lui demandait était "horrible". Il n'aimait pas jouer un jeu, ni qu'on exige quoi que ce soit de lui. Être contraint et forcé de faire quelque chose qu'il ne voulait pas, il avait du mal depuis qu'il avait quitté les marines. Lui déballant alors son petit monologue -complètement inintéressant mais également inefficace- il finit par soupire et marmonner un tas de choses, dégoûté de son sort. La vie, qu'elle injuste tout de même. A croire qu'on le punissait de l'horrible comportement qu'il avait adopté depuis sa sortie de l'hôpital. Si ce n'était que ça, il irait se confesser et ferait des efforts merde ! La vie de couple, c'était déjà pas son truc pour lui lorsqu'il en avait envie, mais si en plus de ça c'était imposé... Non vraiment, Laurence risquait d'y perdre. De plus, Tadeck s'imaginait déjà le pire -ne se doutant pas encore que le pire deviendrait réalité- voyant parfaitement Laurence exiger de lui des tas de choses contraire à son attitude habituelle. Ce serait le pompon tiens !

Laurence se mouva alors, s'approchant de lui et planta son regard dans le sien avant de lâcher : « Si tu avais pris la peine d’écouter ce que je voulais te dire tout à l’heure tu aurais compris, j’aurais pas eu à te sortir cette histoire de labo, et tout le monde aurait été content. » Ou pas. Tadeck grinça des dents. Mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Que parce qu'elle était Laurence Ferdison tout le monde allait vouloir se plier en quatre pour lui faire plaisir et l'arranger ? Elle pouvait toujours crever. En tout cas, ça ne fonctionnait pas comme ça avec Tadeck. S'appuyant contre le comptoir, il serra ses doigts sur le bord et répondit d'une voix basse et contrariée : « Je me fiche bien de ce qui te pousse à faire ça, et qu'elles seront les closes du contrat. J'aurais de toute façon, refusé. » Ah ça oui, jamais il n'aurait accepté de jouer un tel rôle. Même si ça ne consistait qu'en lui tenir la main en public et passer quelques après-midi chez l'un ou l'autre. Il ne voulait pas, POINT. Parce qu'il ne la connaissait pas, qu'à présent en plus il ne l'aimait plus vraiment, parce qu'il tenait à sa tranquillité, mais aussi parce qu'il ne voyait pas du tout comment il allait pouvoir expliquer ça à Roxanne. Non vraiment, ça risquait d'être très compliqué. Trop. Et lui, il détestait ça. Les situations douloureuses, tendues, les crises et compagnie. Décidément, elle avait vraiment bien choisit sa victime l'Affreuse. D'ailleurs, cette dernière semblait de plus en plus énervée... Mais il s'en fichait bien ! Il était énervé lui aussi, et elle n'en tenait pas compte. Alors lui non plus. Oui, parfois la mentalité de Tadeck ne volait pas bien haut... Non en fait, souvent. « Je n’ai rien à faire Tadeck, tu pourrais avoir une MTS que ça changerait rien. T’es la personne idéale pour ce que je veux dire. Jovan ne te connaît pas, t’a beau être désagréable comme tes deux pieds et avoir une jambe en moins… il n’a pas à le savoir. Bon sang, j’te demande pas de te scier une jambe ou encore de jeter en bas d’un pont. » Tadeck échappa un petit ricanement nerveux et répondit aussitôt : « J'aurais encore préféré. » Non évidemment, il préférait faire semblant d'être son nouveau compagnon plutôt que de s'infliger pareilles tortures physiques, et carrément la mort. Même si ça pouvait paraitre logique, je préférais le signaler malgré tout. Avec Tadeck, on ne sait jamais...

« C’est pas une punition, c’est un service. Un tout petit service pour faire plaisir à ta gentille voisine. » Cette fois-ci, Tadeck éclata littéralement de rire. Un rire certes assez crispé, mais un rire quand même. Non mais là, c'était vraiment excellent. Elle pensait l'amadouer en lui sortant ça ? Alors qu'il pensait exactement l'inverse de ses paroles ? Dans ses rêves -et encore ! Il secoua la tête de droite à gauche, désespéré et dégouté de son comportement qu'il jugeait d'abjecte. Certainement une "qualité" qu'on demandait à chaque avocat. Pas d'états-d'âmes, juste du profit personnel et qu'importe les répercussions sur la vie des autres ! En fait, ils étaient aussi immondes au travail qu'au quotidien. Et bin, elle était belle l'espèce humaine tiens ! « Alors c’est oui, ou je dois m’en aller directement à mon cabinet? » Ah bah voilà ! Ça, ça lui parlait et ça le calmait. Comme quoi, il faut juste savoir lui parler. Fronçant les sourcils et la fusillant du regard alors qu'elle était venue se planter juste devant lui, tout sourire. Il avait envie de lui faire avaler ses dents une à une, bon dieu si elle savait comme il en avait envie ! Pour sûr qu'elle serait partit en courant, redoutant qu'il ne cède à ses envies. Il resserra encore la pression de ses doigts sur la bordure du comptoir, afin de se canaliser un peu. Il laissa s'écouler de longues secondes, se contentant de la toiser. Et finalement, il répondit : « Arrête de me poser la question comme si j'avais le choix. J'accepte pas, je suis forcé. C'est pas pareil. Mets toi bien ça en tête ! Si tu n'avais pas toutes ces informations sur moi, sache que je t'aurais déjà foutu dehors à coup de pieds au cul ! Et c'est pas l'envie qui manque. Alors cesse de sourire et oublie ta tête de vainqueur et explique moi ce que t'attends de moi avec précision. Et surtout... combien de temps ce cauchemar va durer ?! » Bien loin de s'être calmé, il bouillonnait de colère. Malheureusement, il allait devoir se contrôler et ne pas lui frapper dessus. Dommage, il aurait bien aimé.



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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyLun 18 Avr 2011 - 21:05

Droite devant Tadeck, Laurence ne bougea pas une seule seconde avant d’avoir eu l’accord verbal de celui-ci. Qu’il la fusilla des yeux ne l’impressionna plus, surtout qu’elle le tenait avec ses recherches. Elle espérait surtout qu’il réussirait à contrôler sa colère car il pouvait être certain d’une chose, Laurence ne le laisserait plus l’agresser de la sorte. Tadeck l’avait pris au dépourvu pour la première et dernière fois. Et malgré tout, Laurence était fébrile à ce qu’il cède finalement pour que son plan puisse prendre forme. Toujours ce grand sourire sur les lèvres, lorsqu’elle vit qu’il ouvrit la bouche, Laurence jubila intérieurement. Elle avait gagné! « Arrête de me poser la question comme si j'avais le choix. J'accepte pas, je suis forcé. C'est pas pareil. Mets toi bien ça en tête ! Si tu n'avais pas toutes ces informations sur moi, sache que je t'aurais déjà foutu dehors à coup de pieds au cul ! Et c'est pas l'envie qui manque. Alors cesse de sourire et oublie ta tête de vainqueur et explique moi ce que t'attends de moi avec précision. Et surtout... combien de temps ce cauchemar va durer ?! » Finalement, elle avait bien fait de faire ses recherches sinon elle n’aurait jamais pu requérir ses services. Laurence fit son possible pour dissimuler le sourire qui était apparut sur ses lèvres mais rien à faire. Elle essayait de paraître sérieuse mais elle était aussi heureuse qu’une enfant qui reçois un poney pour noël. Peu importe s’il se considérait forcé. Après tout c’était son problème à lui s’il voulait cacher certaines choses, et c’était aussi son problème à lui s’il était plutôt simple de faire des recherches sur son compte. Tapotant sa lèvre inférieure de son index, Laurence laissa écouler de nombreuses secondes alors qu’elle toisa son voisin en énumérant dans un coin de sa tête ce qu’elle attendait de lui. « Attends je vais te faire une liste. » Très sérieuse, Laurence s’approcha du frigidaire avant de chercher des yeux une feuille vierge ou un bloc note. Lorsqu’elle tomba sur le dit bloc note, elle empoigna un stylo avant de revenir s’installer à la table de la cuisine sans se préoccupée qu’elle n’était pas chez elle.

Comme Tadeck ne semblait pas être l’homme le plus intelligent que la terre ai porté, elle considéra qu’une liste était le meilleur moyen pour qu’il ne se sente pas trop désorienté avec tout ce qu’elle exigerait de lui. Un peu de pratique ici et là, et il serait parfait. Confortablement installée, Laurence testa le stylo sur le coin de la feuille tout en invitant du signe de la main à Tadeck de s’asseoir à coté d’elle. Évidemment, elle doutait qu’il préférait rester debout que de s’asseoir à coté d’elle. Peu importe. « Alors tu te doutes, que ce n’est pas pour rien si je t’ai demandé de l’aide. Je veux que tu m’aides à rendre mon ex jaloux. » Elle déposa la mine du stylo sur la feuille prête à écrire les moindres notes qui pourrait aider Tadeck. « Il viens souvent à la maison pour la garde partagée de Rachel. Alors il faudrait que tu y sois plus souvent possible quand il vient. Tu as peur des enfants? » Laissant en suspend sa question, Laurence écrivit quelques mots sur la feuille qui résumait vaguement ce qu’elle attendait vraiment de lui. Comme son dévouement total. « C’est pas grave, tu verra Rachel est a-do-rable! » Elle n’avait même pas prit la peine de voir qu’il détestait peut-être les enfants. Ça n’avait aucune importance, pour elle… il adorait les enfants. Oh que si. Le nom de Rachel fut écrit avec quelques soulignements en dessous pour mentionner que c’était important. Après tout, si Jovan voyait son rôle paternel remis en considération il ne pourrait pas être indifférent à la présence de Tadeck. « Faudra que tu sois attentionné! Avec moi et Rachel évidement!. Et que tu portes pas ses horribles vêtements,.. » Critiqua-t-elle en jetant un coup d’œil au fait qu’il était torse nu et portait un bas de jogging. Elle encercla dans un coin de la feuille les mots acheter de nouveaux vêtements avant de soupirer. « Je veux pas que tu ai l’air dépravé. Ah, et il faudrait que tu apprennes à sourire. » Écrivant en lettres bleu à mesure qu’elle mentionnait les points, Laurence prit la peine de lui sourire de toutes ses dents comme s’il avait besoin d’un exemple. « Les dents à ne sert pas qu’à ruminer tu sais. Bon quoi d’autre… » Réfléchissant une seconde de plus, Laurence lâcha un, évidemment avant de continuer à écrire sa liste. « Brosse-toi bien les dents. » Cette recommandation tenait plutôt pour les ‘’imprévus’’ à savoir les démonstrations affectives qui augmenterait la crédibilité de leur fréquentation qu’elle essaierait de faire croire à Jovan. Les yeux fixé sur le bloc-notes, Laurence psoa son coudre sur la table en tenant sa tête un moment. « Attends, je me relis. Il manque encore beaucoup de points. Et je voudrais rien oublier. Tu veux prendre tes propres notes, peut-être? » Demanda-t-elle en lui proposant de prendre une autre feuille afin d’écrire dans ses mots ses propres notes personnelles. L’objectif était qu’il n’oublie rien. Malheureusement, Tadeck n’était pas du genre très coopératif.
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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptySam 23 Avr 2011 - 15:46



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

    N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 001_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 002_bm10 N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. 003_bm10
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Quand Laurence se mit à sourire face à son "acceptation" Tadeck eut envie de lui attraper la tête, de la mettre à la fenêtre et de refermer les vitres dessus de toutes ses forces et plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle se décide à se séparer de cet immonde sourire de victoire. Non sérieusement, elle était en quelques secondes, passée du stade de "voisine plutôt sympa" à "ennemi numéro un". Et un jour ou l'autre, il trouverait comment lui faire payer ça, oh oui il trouverait ! Ça ne faisait pas l'ombre d'un doute, il était doué lorsqu'il s'agissait de passer une journée entière à réfléchir à comment est-ce qu'il pourrait lui mener la vie dure. Ava en était la preuve vivante d'ailleurs. Ava, Ava... La pauvre ne le savait pas encore, mais une fois que Laurence aurait disparue de cette maison, c'était sur elle qu'il allait déverser toute sa colère. Elle allait prendre cher tient ! Tant pis pour elle. Retrouvant un air plus sérieux, Laurence se mit à tapoter ses lèvres de son index, signe d'intense réflexion. Il ne le sentait pas du tout ça... Et pour cause ! « Attends je vais te faire une liste. » Une liste ?? Parce qu'il y avait beaucoup de choses à savoir ? Il le sentait super mal. Oh oui, il sentait qu'elle allait lui prendre la tête avec des idées pourries et qu'elle allait exiger de lui des choses qui allaient contre sa nature. A se demander si elle ne l'avait pas choisit exprès, sachant pertinemment qu'elle allait l'emmerder profondément.

Tadeck la regarda attraper un bloc note et un stylo, immobile et nerveux. C'était comme s'il sentait que la catastrophe allait arriver en quelque sorte. Le calme avant la tempête. Enfin, si on pouvait parler de "calme" jusqu'à présent... Disons le moins pire avant l'achèvement social. Elle s'installa alors autour de la table et l'invita à l'y rejoindre d'un signe de main. La blague ! Elle pouvait toujours crever avant qu'il ne l'approche -excepté pour la cogner. N'y faisant pas plus attention, elle commença alors son petit délire. « Alors tu te doutes, que ce n’est pas pour rien si je t’ai demandé de l’aide. Je veux que tu m’aides à rendre mon ex jaloux. » Oh punaise ! Super ! Non mais alors là, il venait vraiment de tirer le gros lot. En plus de devoir la supporter elle, de voir sa vie personnelle ruinée, il allait certainement devoir se coltiner un mec jaloux. S'ils en venaient en main, pas de pitié, il balancerait tout. Il avait autre chose à faire que de se prendre des pains tout ça parce qu'elle vivait dans un monde parallèle ou il était normal de faire du chantage aux gens pour rendre les exs jaloux. Non mais franchement, elle sortait d'où quoi ? Avait-elle été élevée dans une secte, à l'écart du monde ? Ouais, ça semblerait logique. Pour toute réponse, il se contenta de soupirer avec désespoir avant de se passer une main sur le visage. Mais le pire était à venir. « Il viens souvent à la maison pour la garde partagée de Rachel. Alors il faudrait que tu y sois plus souvent possible quand il vient. Tu as peur des enfants? » Quoi, quoi, quoi ? Rachel ? Enfant ? Petite fille ? Ah non, non, non ! Là, ça n'allait pas être possible. Le regard paniqué, il ne semblait soudainement plus à l'aise du tout. Jamais il n'approcherait sa fille, c'était hors de question. Il ne voulait pas avoir le moindre contact avec elle, c'était trop dur. Et alors qu'il était en train de se faire gagner par la panique, Laurence qui ne le regardait même pas poursuivit sur le même ton : « C’est pas grave, tu verra Rachel est a-do-rable! » Mais il en avait strictement rien à foutre lui qu'elle soit adorable ou pas cette gamine. Il ne voulait pas l'approcher, un point c'est tout ! Il ne pouvait plus, pas après ce qu'il c'était passé en Irak, c'était trop dur. Il avait trop peur, oui. Peur de lui faire du mal à cette pauvre gosse qui n'avait rien demandé -et surtout pas une mère aussi dérangée. Oui voilà, il avait peur. Le cœur comprimé dans la poitrine, il cherchait quelque chose à répondre pour lui faire comprendre qu'il n'approcherait pas de la gamine. Et tandis qu'il réfléchissait à toute allure, Laurence continuait d'écrire sur la feuille et de lui expliquer ce qu'elle attendait de lui : « Faudra que tu sois attentionné! Avec moi et Rachel évidement!. Et que tu portes pas ses horribles vêtements,.. » Oui voilà ! C'était ça, attentionné ! L'idée fusant dans son esprit, il tenta de se redresser et de se reprendre, afin de calmer ses craintes. Il croisa les bras sur sa poitrine, et affichant un air pervers au possible, il répondit : « Oh oui, avec plaisir pour m'occuper de Rachel. Tu sais, j'adore les enfants... Surtout les très jeunes. Le moment que je préfère, c'est quand je leur donne leur bain, tu sais, quand ils sont nus... » Il afficha un sourire de gros dégueulasse, espérant passer pour un pédophile et ainsi lui retirer cette affreuse idée de le faire passer pour un père de remplacement. Non mais attendez, fallait pas déconner non plus !

Poursuivant sa liste, Laurence soupira avant d'ajouter : « Je veux pas que tu ai l’air dépravé. Ah, et il faudrait que tu apprennes à sourire. » Non mais c'était quoi ça ? Ses fringues étaient très bien ainsi, qu'elle lui fiche la paix un peu. Et il souriait quand il en avait envie, merde ! Si elle voulait un top-modèle, c'était à une autre porte qu'elle aurait dû aller sonner. Se mettant à sourire, comme pour lui montrer, elle ajouta : « Les dents à ne sert pas qu’à ruminer tu sais. Bon quoi d’autre… » Agacé, il lui offrit un sourire des plus effrayants, dévoilant toutes ses dents de façon exagérée et déclara sans trop bouger les lèvres : « Cha t'va comme cha ? » Idiote ! Le "évidemment" qu'elle lâcha dans un soupire le fit cesser de sourire et froncer les sourcils, redoutant le pire encore. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir lui inventer ce coup-là ? « Brosse-toi bien les dents. » Hébété, Tadeck laissa tomber ses bras le long de son corps et la dévisagea de bas en haut. Comment ça brosse-toi bien les dents ? Il n'était pas non plus un gros dégueulasse ! Énervé, il rétorqua : « Hey ! Tu m'as prit pour un porc ou quoi ? Bien sûr que je me lave les dents. Mais je ne vois pas en quoi ça peut te concerner ! On va pas s'rouler des pel... » Tadeck s'interrompit, comme s'il venait de réaliser avec horreur que si, il allait peut-être devoir l'embrasser. Il entrouvrit la bouche, comme paniqué ou dégoûté ou un mélange des deux peut-être. Là, d'un ton suppliant il ajouta : « Oh non ! Oh non, pas ça ! Me dis pas que je vais devoir t'embrasser ? Je veux bien te tenir la main si tu insistes tellement, mais pas de baiser, pitié. » Il posa sur elle un regard on ne peut plus sérieux. Non pas qu'elle soit repoussante ou hideuse, mais merde, il n'avait pas envie quoi ! Elle l'emmerdait à la fin celle-là avec ses plans peu moraux.

« Attends, je me relis. Il manque encore beaucoup de points. Et je voudrais rien oublier. Tu veux prendre tes propres notes, peut-être? » Quoi ? BEAUCOUP de points ? Super, woouhouu! hallelujah ! Tadeck finit par s'asseoir en face d'elle, totalement dépité. Ça n'avait pas encore commencé, qu'il en avait déjà marre. Super... Il soupira, au bord de la déprime. Il murmura alors : « Sache que si un jour je met fin à ma vie, j'écrirais une lettre ou je te tiendrais pour seule responsable. » Il se mit ensuite à fixer la table, dépité. D'une voix lasse, il finit par ajouter : « Allé... je t'écoute, achève-moi une bonne fois pour toute. » Voyant que s'énerver ne servirait plus à rien aujourd'hui, il préférait se dépêcher d'entendre tous les immondices qu'elle avait encore à lui dire, afin de pouvoir se débarrasser d'elle au plus vite, s'enfiler une plaquette de médicament et aller bader tout seul dans sa chambre. Adieu, monde cruel !



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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyLun 25 Avr 2011 - 19:40

« Oh oui, avec plaisir pour m'occuper de Rachel. Tu sais, j'adore les enfants... Surtout les très jeunes. Le moment que je préfère, c'est quand je leur donne leur bain, tu sais, quand ils sont nus... » Si Laurence avait eu le pouvoir de tuer quelqu’un avec son regard, Tadeck aurait sans doute disparut de la race humaine à l’instant même où il avait prononcé ses paroles et que Laurence avait relevé les yeux vers lui. Malheureusement pour lui – et heureusement pour elle, Laurence était capable de reconnaître quand quelqu’un inventait quelque chose simplement pour se faire passé pour quelqu’un d’autre… considérant que jamais Tadeck aurait mentionner de telles activités horribles avec des enfants à une avocate comme elle. Car s’il avait peur de ce qu’elle pourrait découvrir en fouillant dans cette enquête… ce n’aurait été rien face à ce qu’il aurait eu comme punition. Sans doute qu’elle aurait utilisé un couteau de sa propre cuisine pour le castrer et apprendre enfin comment la médecine fonctionnait. Elle lui aurait laissé les petites boules, signe du passé… Bref, valait mieux pas rigoler à ce sujet lorsque sa fille était dans l’enjeu. « Tu veux quoi? Que Jovan te tire dessus avec un flingue quand tu auras le dos tourné? » Demanda-t-elle en voulant s’assurer que ce n’était pas le genre de commentaire qu’il dirait devant Jovan. Elle ne voulait pas qu’il la croie irresponsable en amenant Tadeck aussi près de sa fille s’il se prétextait pédophile. Voilà que maintenant elle allait se méfier de lui au moindre mouvement suspect. Secouant la tête face à des craintes sans doute infondées, Laurence poursuivit sa liste sous l’air agacé de son partenaire. Alors qu’elle écrivait tous ses mots sur cette liste, elle agissait comme si Tadeck avait par lui même accepter sa proposition en oubliant les ‘’menaces’’ qu’elle avait du utiliser pour qu’il se rallie à sa cause. Après tout, il avait quand même eu le choix de lui dire non. Avec les conséquences. Laurence l’ignora lorsqu’il lui souria idiotement sachant que s’il avait du mal à digérer tout ça, avec le temps il y arriverait rapidement. Mais elle fut amusée de voir sa réaction lorsqu’elle mentionna l’hygiène buccale de son voisin. « Hey ! Tu m'as prit pour un porc ou quoi ? Bien sûr que je me lave les dents. Mais je ne vois pas en quoi ça peut te concerner ! On va pas s'rouler des pel... » Son sourire se dissipa rapidement devant l’air dégoûter de Tadeck. « Oh non ! Oh non, pas ça ! Me dis pas que je vais devoir t'embrasser ? Je veux bien te tenir la main si tu insistes tellement, mais pas de baiser, pitié. » Silencieuse pendant quelques secondes, Laurence hésita soudainement en considérant que ce n’était sans doute pas une bonne idée. Oui parce que en l’écoutant réagir ainsi elle se sentit horrible, assez pour qu’il soit dégoûter de vouloir la toucher. Reprenant une grande respiration elle essaya de ne pas se remémorer à quel point Jovan lui avait jeté le même regard depuis que Rachel était née. Bon sang, qu’est-ce qu’elle faisait à croire qu’elle pourrait le ravoir, si elle était si horrible?

Le regard fuyant, Laurence réévalua ses chances que son plan fonctionne. Ah quoi bon, si Tadeck aurait envie de vomir simplement en se rapprochant d’elle? Elle serra les dents en faisant de son mieux pour dissiper ses doutes et surtout ses complexes. Valait mieux pas que Tadeck se rendre compte qu’il l’avait blessé plus fortement que sa brutalité près de la porte d’entrée. « Sache que si un jour je met fin à ma vie, j'écrirais une lettre ou je te tiendrais pour seule responsable. » Laurence releva la tête vers Tadeck comme si l’entendre lui parler suffit à ce qu’elle revienne à la réalité et plus précisément à sa liste. « Allé... je t'écoute, achève-moi une bonne fois pour toute. » Laurence tapota doucement la liste du stylo en réfléchissant d’avantage aux points qu’elle voulait que Tadeck pense, essayant de pousser dans un coin de sa tête ce qu’il pouvait bien penser d’elle. « Cuisiner. » Elle écrit le mot dans un petit coin de la liste qui commençait à être bien garnie. « J’aimerais que tu cuisine, ou du moins que tu fasses semblant. » Oui elle savait cuisiner mais si quelqu’un de différent qu’elle cuisinait chez elle, Jovan verrait ça comme quelque chose de plus sérieux qu’une relation de quelques soirs. Elle voulait qu’il pense que Tadeck pourrait peut-être emménager chez elle plus tard et être un père pour Rachel. Une image qui devait être suffisante pour réveiller Jovan. Et le retrouver après d’elle. Si ça ne fonctionnait pas, plus rien ne fonctionnerait. Ça serait le moment où elle arrêterait d’essayer et baisserait les bras. Hors ce moment n’était pas encore arrivé. « J’oubliais l’élément le plus important. Essentiel même. » Elle déposa le crayon sur la table alors qu’elle plongeait ses yeux dans ceux de Tadeck refoulant la frustration qu’elle avait en se remémorant ses commentaires. « Si Jovan apprends pour cette histoire, je te jure. Que j’irai voir ses scientifiques. Alors tu as intérêt, si tu tiens à ce que je ne le fasse pas, de ne rien dire. Surtout, et surtout pas lui. » Elle ne pouvait pas se permettre que Jovan l’apprenne, car il était évident que si c’était le cas elle ne pourrait jamais le voir revenir vers elle. Et par dessus tout, elle ne voulait pas que Jovan la voie comme une fille trop possessive et excessive. Mais avait-elle d’autres options pour le ramener vers elle sans encore une fois le supplier? « Ça te vas? » Conclua-t-elle signe qu’elle avait pour le moment aucun autre point à ajouter sur la liste. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle n’en n’aurait pas pour la prochaine fois qu’ils se verraient jouer la comédie. Ils allaient devoir improviser pour pouvoir berner Jovan.



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Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyJeu 5 Mai 2011 - 14:50



L'envie, c'est la douleur

de voir autrui posséder

ce que nous désirons.


    LAURENCE FERDISON & TADECK NOSBORN

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« Tu veux quoi Que Jovan te tire dessus avec un flingue quand tu auras le dos tourné ? » Lâcha froidement Laurence en le fusillant du regard. Tadeck leva les yeux au plafond en grimaçant et marmonnant en l’imitant de façon exagérée « gnagnagna ». Dommage qu’elle ne l’ait pas cru, ça lui aurait évité bien des problèmes. A présent, il savait qu’il était coincé et qu’il ne pourrait se tirer de cette situation horripilante. Il allait devoir se plier à toutes ses folies et passer pour un homme qu’il n’était pas. Chose qu’il avait particulièrement en horreur, mais il n’avait pas d’autres solutions. Valait mieux pour lui qu’il file droit et ne la contrarie pas trop, au risque de se retrouver dans un vrai merdier. Un vrai de vrai quoi, pire que celui dans lequel il était déjà actuellement. Maudites femelles ! Toutes des sorcières manipulatrices, avides de pouvoir. Et après elles prônaient l’égalité hommes/femmes ? Ouais, la bonne blague ! Plus on leur laissait de pouvoir, plus elles en abusaient. Les femmes n’étaient pas faites pour avoir du pouvoir entre les mains, elles se laissaient trop rapidement emporter. Seuls les hommes avaient suffisamment les pieds sur terre pour en faire bon usage. C’était comme ça, une simple question de génétique, on ne pouvait rien faire contre il fallait qu’elles l’acceptent non de non ! Passant à autre chose, Laurence aborda alors son hygiène buccale ce qui eut le don de le surprendre au premier abord. Jusqu’à ce que les connexions se fassent dans sa tête et qu’il comprenne où elle voulait en venir. En quelques secondes, il se retrouva là devant elle à la supplier pour qu’il n’y ait pas de baisers. Et visiblement, la jeune femme le prit assez mal. Elle le fixa, silencieuse et sans doute vexée. Mais en réalité, ça n’avait rien à voir avec elle. Enfin, pas directement. Il ne voulait pas l’embrasser non pas parce qu’il la retrouvait, hideuse, repoussante, répugnante même, elle n’était rien de tout ça il devait l’avouer. Il ne voulait pas, parce que c’était une question de principe. Il ne sortait pas vraiment avec elle et il n’avait pas du tout envie d’embrasser une femme qui lui tapait sur le système et qui le mettait dans la merde, point à la ligne. Néanmoins, il ne prit pas la peine de lui expliquer tout ça, éprouvant un certain plaisir aux allures de vengeance en voyant la mine décomposée qu’elle tirait. Bien fait pour elle. S’il lui apportait un peu de choses négatives dans sa vie, il en était réjoui !

Mais Laurence ne fit aucun commentaire et s’efforça de faire abstraction de ses remarques désagréables pour continuer son insupportable liste qui lui donnait déjà de l’urticaire. Qu’à cela ne tienne, Tadeck avait bien relevé le fait qu’elle soit touchée par ce qu’elle avait interprété comme du « dégoût » vis-à-vis de sa personne, et il comptait bien en jouer dorénavant. A la guerre comme à la guerre ! Et que le meilleur gagne. Lassé, Tadeck finit par s’asseoir aussi et s’accouder à la table en lui disant de l’achever une bonne fois pour toute histoire de se débarrasser d’elle pour le reste de la soirée. Il ne voulait plus voir sa sale tête chez lui pour le moment. Laurence tapota son style sur sa feuille, en pleine réflexion. Qu’allait-elle encore pouvoir inventer comme torture ? A tous les coups, elle avait vécue au moyen-âge et avait été un tortionnaire ! C’était obligé vu les idées horribles qui fusaient à toute vitesse dans son esprit machiavélique. Tadeck se serait bien transformé en chiot ou en chaton histoire de lui faire un petit regard suppliant dont seuls ces animaux avaient le secret et faisaient craquer tous les humains. Seulement lui, le seul regard qu’il parvenait à lui faire regroupait haine, mépris et folie. Comme une espèce de psychopathe enragé qui se retenait de lui sauter à la gorge. Ouais, c’était exactement ça ! « Cuisiner. » Tadeck sortit de ses pensées brusquement, redressant son dos contre le dossier de sa chaise. Quoi ? Il arqua un sourcil, pas certain d’avoir bien comprit ce qu’elle venait de dire… « J’aimerais que tu cuisine, ou du moins que tu fasses semblant. » Tadeck éclata alors de rire. Alors là non sérieux, c’était trop drôle ! Il resta ainsi à rire durant quelques secondes. Finalement, il reprit son calme et répondit d’abord : « Ah ouais ? Et tu veux pas que j’me foute à poil sous le tablier non plus ? » A nouveau il se mit à rire. Un rire nerveux, telle une raillerie crispée. Il se passa une main sur le visage pour retrouver son calme et ajouta finalement : « Je fais super bien réchauffer les pizzas au four. C’est tout. » Il avait reposé sur elle un regard froid et antipathique. Ouep, il ne fallait pas qu’elle attende plus de lui. Déjà, il n’en voyait pas l’intérêt. Jovan n’allait pas passer sa vie dans la maison de Laurence, alors il n’en saurait rien si Tadeck cuisinait ou non ! Et d’ailleurs, Tadeck n’avait pas non plus l’intention de passer sa vie chez Laurence, loin de là même. Il espérait secrètement qu’elle l’appellerait seulement lorsqu’elle sortirait de chez elle, ou pour aller voir un film comme ça, de temps en temps quoi. Mais ça, c’était sous-estimer la folie des grandeurs qui faisait que Laurence était Laurence. Pauvre Tadeck…

« J’oubliais l’élément le plus important. Essentiel même. » Tadeck lui jeta un regard méfiant. Quoi encore ? Redoutant le pire, il entremêla ses doigts des deux mains, limite en sueur. Elle déposa son crayon sur la table et plongea son regard dans le sien, ne le lâchant pas des yeux. Mal à l’aise, Tadeck fronça les sourcils. Bon, quoi alors ?! Elle allait cracher le morceau ou il fallait qui lui cogne encore la tête contre la porte ? « Si Jovan apprends pour cette histoire, je te jure. Que j’irai voir ces scientifiques. Alors tu as intérêt, si tu tiens à ce que je ne le fasse pas, de ne rien dire. Surtout, et surtout pas lui. » Oh, ce n’était que ça ? Tadeck afficha alors une mine déconfite et interrogatrice. Il grommela : « C’est ça l’élément le plus important ? » Il se laissa tomber en arrière sur sa chaise en soupirant, blasé. Il chassa l’air du revers de sa main et lâcha d’une voix faussement niaise : « Tu fais bien d’me l’dire, moi j’pensais qu’on allait en parler à tous les voisins et même que le journal local publierait un article juste pour toi et cette supercherie. Heureusement que tu m’as prévenu, j’aurais pas deviné sinon. » Il lui lança un regard blasé avant de se lever à nouveau, irrité par cet entretien. « Ça te vas ? » Tadeck baissa les yeux dans sa direction, rageux. Il cogna son poing contre la table, commençant à en avoir sérieusement marre d’elle. Il s’écria alors : « Tu me demandes si ça me va ? Mais t’es complètement siphonnée ma vieille hein ! Y a un truc qui fonctionne plus là d’dans ! » Fit-il en posant son doigt sur sa tempe. Il s’éloigna de la table en brandissant les bras en l’air avant de les laisser retomber contre son corps en claquant ses mains contre ses cuisses. Il soupira à nouveau, exaspéré. « Mais bien sûr que non que ça m’va pas ! Comment ça pourrait m’aller ? » Il s’arrêta en lui faisant face à nouveau, plus dépité qu’énervé à présent. Il marcha jusqu’à elle, lui attrapa le haut du bras, la tirant violemment de sa chaise. « Maintenant que t’as eu ce que tu veux, je veux que tu dégages. J’ai besoin d’être seul. On reparlera du reste plus tard, j’en ai déjà gros sur la patate de tes histoires. » Il la lâcha et pointa la sortie du doigt, posant sur elle un regard qui laissait largement entendre qu’elle avait plutôt intérêt à filer rapidement de sa maison pour l’instant ou ça allait mal finir. Il lui fallait le temps de digérer la chose afin de pouvoir concrétiser tout ça. Et pour ça, rien de mieux qu’un aller/retour direct aux pays du badtrip.
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N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. N°1020 - L'envie c'est la douleur de voir autrui posséder ce que nous désirons. EmptyVen 13 Mai 2011 - 21:59

« Ah ouais ? Et tu veux pas que j’me foute à poil sous le tablier non plus ? Je fais super bien réchauffer les pizzas au four. C’est tout. » Soupirant devant les idioties de Tadeck, Laurence ne releva pas le commentaire se voyant mal d’accepter une proposition aussi indécente. Des plans pour que Jovan pense que Tadeck soit une sorte de prostituée... « Ce n’est pas pour rien que j’ai mentionné de faire semblant… mais tu écoutes rien ma parole! » Continuant sur sa lancée d’énuméré tous les éléments importants de leur future prétendue relation, Laurence mentionna l’importance que Jovan ne sache rien de son plan. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre tous ses espoirs face à la possibilité de le récupérer. Après tout, il l’avait quittée en lui disant qu’il l’aimait toujours. Et c’est en cultivant cet espoir que Laurence s’inventait des manières pour le récupérer sans le supplier de nouveau. Secouant la tête légèrement perdue dans ses pensées elle releva la tête vers Tadeck qui avait décider de jouer la carte de l’ironique blasé devant ce qu’il voyait comme une évidence. Elle préférait lui mentionner qu’il était mieux de ne pas parler s’il ne voulait pas qu’elle mettre son nez dans ses affaires. Ensuite, il ne pourrait jamais lui reprocher qu’elle ne lui avait rien dit. « C’est ça l’élément le plus important ? Tu fais bien d’me l’dire, moi j’pensais qu’on allait en parler à tous les voisins et même que le journal local publierait un article juste pour toi et cette supercherie. Heureusement que tu m’as prévenu, j’aurais pas deviné sinon. » Les dents serrées à supporter le comportement imbécile de Tadeck, Laurence déposa le crayon sur la table commençant à manquer d’idées pour la liste sachant que ses mêmes idées lui reviendrait sans doute plus tard et même dans les futures situations où ils se présenteraient en couple face à Jovan. Marquant sa liste par une demande d’approbation de ses exigences particulières et requêtes, Laurence sursauta violemment alors qu’il venait d’abattre son poing contre la table de la cuisine. Décidément son voisin avec de sérieux problèmes avec le contrôle de la colère, et elle se voyait déjà faire quelques recherches pour lui proposer de suivre quelques médicamentations qui pourrait l’aider à être le moindrement civilisé. « Tu me demandes si ça me va ? Mais t’es complètement siphonnée ma vieille hein ! Y a un truc qui fonctionne plus là d’dans ! Mais bien sûr que non que ça m’va pas ! Comment ça pourrait m’aller ? » Immobile sur la chaise de la cuisine qui n’étais pas la sienne, Laurence le suivit des yeux alors qu’il recommençait à s’énerver exactement de la même manière que lorsqu’elle avait du le menacer pour qu’il embarque dans son plan. Et dire que les choses se seraient sans doute passer beaucoup mieux si son ami Noah ne faisait pas semblant de sortir avec Goldie. Il aurait sans doute accepté avec plaisir de l’aider. Supportant son attitude pour le moins désagréable, alors qu’elle avait fait de son mieux pour être sympathique et pas spécifiquement exigeante, Laurence serra les dents en anticipant le comportement violent de celui-ci qui fonça sur elle en lui attrapant le haut du bras.

Tirée violemment de la chaise, Laurence dut suivre le mouvement et en moins de deux la chaise venait de s’écroulée dans un fracas sur le sol derrière elle. « Maintenant que t’as eu ce que tu veux, je veux que tu dégages. J’ai besoin d’être seul. On reparlera du reste plus tard, j’en ai déjà gros sur la patate de tes histoires. » Grimaçant sous la douleur de son emprise, Laurence empoigna de sa main libre la main de Tadeck dans lequel elle enfonça ses ongles violemment. Elle en avait marre qu’il la maltraite comme on secoue une poupée de chiffon. « Si tu continues, ça vas mal finir. Je vais non seulement te poursuivre pour voie de faits mais aussi mettre mon nez dans ta petite histoire. » le menaça-t-elle une seconde fois alors que dans l’entrée elle lui avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait plus qu’il lui fasse mal. Alors qu’il pointait la sortie du doigt, Laurence croisa les bras sur sa poitrine d’une mine légèrement boudeuse. Si Tadeck pensait la mettre à la porte aussi facilement, il se mettait le doigt dans l’œil. « Escorte-moi jusqu’à ma voiture. » Exigea-t-elle. Maintenant qu’il avait accepter, à contre cœur, Laurence était prête à ce qu’ils s’affichent clairement à la vue des voisins. « Comme ça les voisins en parlerons déjà et avec chance Jovan l’apprendra plus vite. Aussi, il faudrait que tu passes tous les samedi matins. Jovan viens rendre visite à Rachel. Ça sera le moment idéal. » Immobile sur place prête à rester chez lui jusqu’à ce qu’il joue le jeu jusqu’au bout, Laurence s’imaginait déjà embrasser Tadeck devant les voisines qui marchaient sur le trottoir pour pouvoir alimenter les rumeurs et voir son plan être à exécution. Même si Tadeck était une personne violente et désagréable, il restait néanmoins la personne idéale.

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