AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 N°1002 | WOMANIZER

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyDim 6 Fév 2011 - 20:32

WOMANIZER
N°1002 | WOMANIZER 2hoe3vn N°1002 | WOMANIZER 2rhy4rb
© to their creator
La journée avait été longue pour Ava. Depuis qu’elle avait déménagé, son père avait constamment besoin d’elle. Bien sur, la jeune femme se doutait bien qu’il agissait ainsi pour la voir plus souvent et lui poser tout un tas de question sur ses colocataires. Bon sang, elle était dans la rue à coté, elle ne comprenait pas qu’il puisse agir de la sorte ! Mais bon, elle n’était pas prête de lui en parler car son père était tout pour elle et elle ne voulait pas le blesser d’une quelconque façon. Pour l’instant, elle continuerait à se rendre chez lui pour des ‘urgences’ le temps qu’il faudra. Et ce jour là, donc, c’est une Ava paniquée qui était arrivé chez son père qui avait besoin d’elle très vite pour quelque chose d’important. Enfin, important…Tout est relatif. La jeune femme faillit s’étouffer lorsque son père lui parla de tuyauterie. Elle était là l’urgence ? Elle avait eu si peur. Décidément, la solitude, c’était mauvais pour monsieur Swinton. Il insista pour qu’elle reste diner avec lui et Ava accepta, en se promettant que c’était la dernière fois. Rhys avait raison, elle allait rester dans les jupons de son père combien de temps encore ? Il était temps pour elle de faire sa vie et même si elle aimait énormément son père, elle ne pouvait rester accroché à lui jusqu'à la fin des temps. Il était temps, après toutes ses années, qu’elle pense un peu à elle. Ava n’avait pas vu le temps passé aux coté de son père. Une discussion en entrainant une autre, elle se rendit compte de l’heure tardive qu’après que son père lui ait proposé de rester à la maison. Elle soupira mais finit tout de même par accepter devant l’air indigné de son père. Il était malin ! Il ne voulait pas qu’elle parte mais sa petite fille avait grandit, il fallait qu’il le comprenne. Qu’importe, ce soir serrait la dernière fois ! Oui, la journée avait été longue pour Ava et c’est dans son ancienne chambre qu’elle allait se reposer ce soir, une dernière fois. Elle s’était assoupie, mais aux alentours de 23 heures, du bruit dans la rue la sortir des bras de Morphée. Ava pouvait très distinctement entendre des éclats de rire et des phrases cochonnes qui lui donnaient presque des nausées. Bon sang, il fallait qu’elle perde cette habitude de dormir la fenêtre ouverte, ça en devenait carrément gênant quand elle entendait ce genre de conversation. Curieuse, elle se leva de son lit pour voir qui avait assez d’alcool dans le sang pour être si peu discret et dans la nuit, elle finit par voir une ravissante jeune femme, blonde et plutôt jeune en compagnie de… Non pas possible ! JAY ! Ava plaqua une main sur sa bouche à cause du choque. La jeune femme savait que Laurence avait emménagé chez Jay et pour elle, ile tait évident qu’ils étaient en couple. Jamais, il ne lui était venu à l’esprit qu’ils puissent juste être ami et que Jay hébergeait juste la jeune femme qui était d’ailleurs enceinte. Ava sentit une vague de haine l’envahir. Cette petite blonde était une briseuse de couple et Jay un bel enfoiré. Elle ne pouvait pas laisser les choses se faire sans intervenir. C’était degueulasse de sa part, et elle était bien décidée à lui remettre les idées en place. Ava se mêlait bien souvent de se qui ne la regardait pas. Mais elle avait un sens de la justice sur développé et lorsque quelque chose n’était pas juste, elle ressentait le besoin irrépressible d’intervenir. Cette pauvre Laurence serrait effondré si elle l’apprenait, elle en était persuadée. Elle devait agir. Et puis… Une blonde quoi ! Il avait perdu la tête ? Elle attrapa une gilet et sortie en pyjama de chez elle sans faire de bruit. Lorsqu’elle arriva devant chez Jay, elle hésita quelque seconde, mais lorsqu’elle entendu une nouvelle fois un rire de cruche parvenir du salon, son sang ne fit qu’un tour et elle tambourina très fort sur la porte. Le silence fit place et c’est un Jay perturbé qui vint ouvrir la porte ! Ava, les bras croisé sur sa poitrine le foudroya du regard et lui lança un « Tu permets ? » en le contournant, sans même attendre de réponse de sa part. Il valait mieux qu’il ne lui passe pas le coup du ‘tes rentré par effraction bla bla bla’ parce qu’elle était à deux doigt de l’étrangler pour son immaturité et sa bêtise. Coucher avec une autre femme alors qu’il avait déjà une petite amie, non mais…. PFFFF ! Ava pointa un doigt accusateur sur la petite blondinette qui avait déjà prit place sur le sofa, comme si elle était chez elle. « Toi ! Tu devrais partir. Tu vas coucher avec un gros pervers DEJA engagé qui doit surement, à cause de ses infidélités, se promener avec toutes les MST existante sur terre… » Ava marqua une pause pour voir la réaction de la jeune blonde. Mais apparemment, elle était débile, parce qu’elle ne se leva pas toute suite. Sentant la colère monter, Ava siffla entre ses dents : « T’attends quoi pour déguerpir ? » La jeune femme se leva pour quitter les lieux et elle fut suivit de très près par Ava qui n’avait même pas envie d’adresser ne serrait-ce qu’un mot à Jay. Quel enfoiré, tout de même !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyMer 9 Fév 2011 - 16:53


Ava & Jay

« Il y a des esprits qui vont à l'erreur par toutes les vérités,
il en est de plus heureux qui vont aux grandes vérités par toutes les erreurs. »



Depuis la visite de Liam chez lui, avant qu'il ne parte pour sa cure de désintoxication -le pauvre-, Jay ne cessait de se tourmenter l'esprit. Sous l'effet de l'alcool, il lui avait fait de drôles de révélations sur Ava qui l'avait lui-même surpris. Et il n'arrivait pas à savoir s'il était réellement troublé par elle, ou s'il était troublé uniquement par sa ressemblance douloureuse avec Marissa. Mais ce à quoi il pensait le plus, c'était à rencontrer quelqu'un. Ou plutôt, à est-ce qu'il était prêt à rencontrer quelqu'un. Pleurer ainsi aux côtés de Liam et révéler enfin à quelqu'un l'existence de Marissa semblait avoir cicatrisé quelques blessures encore ouvertes. Il ne pensait pas néanmoins être véritablement prêt à s'engager dans une nouvelle relation sérieuse. Mais peut-être qu'il pourrait commencer par sortir un peu, arpenter les bars et les boites et rencontrer quelques filles. Ainsi, il verrait s'il était prêt à franchir le pas ou non. Et surtout, s'il en avait envie ou pas. Il n'avait pas encore osé se lancer, doutant un peu du résultat. Et s'il n'était plus capable de séduire une fille ? Pourtant, depuis la mort de Marissa il avait eu une "relation" avec Karen, et il avait eu quelques aventures d'un soir. Mais la dernière datait de plusieurs mois. Et aujourd'hui, bien que rien n'est franchement changé, il avait pourtant l'impression que tout était différent. Nerveux, il avait passé une journée distraite et avait fait pas mal de bourdes dans son boulot. Chose qui l'insupportait ! Car si Jay était bon pour être tête en l'air, néanmoins au travail il n'y avait pas plus sérieux et appliqué que lui. Enfin bref. Ce soir, Laurence n'était pas là, elle était avec Jovan et restait dormir chez sa grand-mère. C'était l'occasion ou jamais après tout ! Mais l'idée de sortir tout seul comme ça ne l'emballait pas plus. Il hésita à aller sur internet, mais il préféra finalement s'abstenir, trouvant que cela faisait trop désespéré. En rentrant chez lui, et ce jusqu'à la fin de son dîner, il hésitait, il hésitait. Il ne cessait de réfléchir, de se demander là où il pourrait aller, comment il allait s'y prendre ou s'habiller. Neuf heure sonna à l'horloge et il finit par se lancer. Montant rapidement dans sa chambre, il revêtit un ensemble plutôt classe et fila en ville, pas très sûr de lui néanmoins.

Et finalement, il ne regretta pas. La soirée se déroula à merveille. Bien que seul, il ne tarda pas à se mélanger dans un groupe de trentenaire, comme lui. Pas timide pour un sous, il fut rapidement à l'aise, alors que les verres défilaient. Il devait cependant se restreindre étant donné qu'il était le seul conducteur dans sa voiture. Pas de chance. La prochaine fois, il viendrait en taxi. Les heures passèrent et très rapidement une jeune femme lui mit le grappin dessus. Une jolie blonde, un peu clichée certes, mais très jolie malgré tout. Ils bavardèrent quelque peu, dansèrent aussi. Puis, la fin de soirée approchant, elle lui proposa d'aller boire un dernier verre chez l'un ou chez l'autre. Un peu surpris de voir une fille aussi entreprenante, il préféra néanmoins aller chez lui. Dans la voiture, ils purent discuter de façon plus approfondis. Et peut-être était-ce à cause de l'alcool, mais la discussion n'avait rien de très intellectuelle. En même temps, Jay ne sortait pas dans les bars pour discuter de la peut-être futur pénurie de pétrole, ni de la crise économique qui sévissait actuellement. La jeune femme, qui avait bu bien plus que Jay se laissait aller à des blagues cochonnes et à des allusions suffisamment claires pour que Jay comprenne qu'il n'allait pas finir la soirée tout seul dans son lit -ou ailleurs, qui sait. Il se gara devant chez lui, et tandis qu'ils continuaient de parler et de rire -un peu fort certes- ils pénétrèrent dans sa maison, qu'il avait prit soin de ranger avant de partir -au cas ou.

Mais ce délicieux moment fut rapidement interrompu. Alors qu'il leur avait servit une dernière coupe et qu'ils se rapprochaient sensiblement l'un de l'autre, on vint frapper à sa porte. Jay fronça les sourcils, interloqué. Qui pouvait bien venir chez lui à une heure pareille ? Il soupira, agacé et déposa la coupe sur sa table basse avant d'aller ouvrir la porte, en expliquant à Sharon qu'il revenait tout de suite. Et il tomba nez à nez avec... Ava ?! Ses yeux s'écarquillèrent, alors qu'il hallucinait. Qu'est-ce qu'elle fichait là, sur son pallier ? Et.. en pyjama en plus ? Elle le foudroyait du regard, sans qu'il comprenne pourquoi. Bon sang, il ne lui avait rien fait, qu'est-ce qu'elle lui voulait ENCORE ? « Tu permets ? » Jay lui aurait bien répondu non et claqué la porte au nez, mais il n'en eut pas le temps car déjà elle se faufilait dans l'ouverture pour pénétrer chez lui. Il se retourna, complètement abasourdi. Bah ça va, qu'elle fasse comme chez elle ! C'était devenue une manie ou quoi de rentrer chez lui sans y avoir été invité ?! Et voilà qu'elle s'en prenait à la conquête de Jay maintenant. La pointant du doigt, elle balança sous les yeux ébahit de la blonde : « Toi ! Tu devrais partir. Tu vas coucher avec un gros pervers DEJA engagé qui doit surement, à cause de ses infidélités, se promener avec toutes les MST existante sur terre… » HEIN ? Jay n'en revenait vraiment pas. Quel culot de débarquer chez lui et tout ça pour faire déguerpir sa conquête en racontant vraiment n'importe quoi. Furieux, il abandonna la porte et vint se mettre à côté d'Ava, le regard accablant. Il tourna la tête vers Sharon qui ne savait plus quoi faire ou dire. Jay lâcha : « Fais pas attention à cette dingue Sharon, c'est rien qu'une emmerdeuse. » Oui là, il n'y avait pas d'autre mot. Ava l'emmerdait et royalement. Jay se promit de lui faire payer cette intrusion grossière.

Mais comme si ça ne suffisait pas, elle ajouta d'une voix autoritaire : « T’attends quoi pour déguerpir ? » Non, mais ? Pour qui se prenait-elle ? Sharon finit par se lever rapidement, attrapant ses affaires et quittant les lieux, un regard choqué. Jay tenta de la rattraper, en lui disant de rester, mais elle refusa, disant qu'il valait mieux qu'elle les laisse régler ça. Oh ça oui ils allaient régler ça. Et alors qu'Ava tentait de s'en aller elle aussi, comme si de rien était, il l'a rattrapa. Attendez, elle croyait vraiment qu'elle allait pouvoir s'en tirer comme ça après ce qu'elle venait de faire ? Même pas en rêve ! Il l'attrapa par le bras et la tira à l'intérieur alors qu'elle franchissait le seuil de la porte. Il referma celle-ci en la claquant, énervé. Puis il retourna Ava et la plaqua contre le mur, le regard flamboyant de colère. Il la relâcha et déclara d'une voix agressive : « T'es complètement malade ou quoi ? Ça te prend souvent de faire ça ? Et c'est quoi ces histoires de MST et d'être déjà engagé ? » Il roula des yeux, agacé et ajouta d'une voix cynique : « Je suis désolé de te décevoir, mais ça va pas être possible entre nous. » Il lâcha ensuite un "pfffff" témoignant du fait qu'il était vraiment dégouté de cet incident. Puis il recula et lui tourna le dos en brassant l'air de sa main droite en signe d'énervement. Il ajouta cependant : « T'as intérêt à avoir la meilleure raison du monde pour avoir osé faire un truc pareil ! Parce que je te jure que tu vas le payer Ava. Non mais franchement, qui fait des choses pareilles ? A part une illuminée sortit de l'asile, je vois pas là. » Il s'était retourné vers elle, et frappa doucement son index contre sa tempe, pour lui faire signe qu'elle était "cinglée". Non vraiment, il n'en revenait pas de ce qu'elle venait de faire.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyDim 20 Fév 2011 - 4:22

Ava se sentait plus légère, maintenant que la blondinette sans cervelle s’était levée du canapé pour retourner chez elle. C’est vrai, elle n’aurait pas pu dormir si elle avait laissé Jay coucher avec une autre femme alors que Laurence avait emménagé chez lui il y a peu ! Si Laurence venait à l’apprendre, elle ne voulait pas être celle qui n’avait rien fait ! Même si cela ne se faisait pas du tout de débarquer comme ça chez les gens, elle avait agit et avait même évité le pire ! Dieu seul sait comment cette pauvre Laurence aurait réagit en rentrant chez elle pour découvrir son compagnon dans les bras d’une autre ! Fière d’elle-même, Ava suivit la blonde écervelé au pas lorsque celle-ci quitta la maison de Jay. Elle n’avait plus qu’une hâte, qu’elle quitte le quartier, pour pouvoir rentrer et terminer sa nuit ! Oui enfin, c’était sans compter que Jay ne souhaite régler ses comptes tout de suite ! En effet, il l’attrapa par le bras alors qu’elle se trouvait sur le pas de la porte et la força à entrer chez lui de nouveau. Il la plaqua contre le mur et Ava fut surprise de voir a quel point il était énervé. N’importe qui aurait était énervé à sa place, c’est vrai, Mais c’était probablement la première fois qu’Ava voyait Jay dans un tel état. Elle n’hésita pas une seule seconde à soutenir son regard car elle était persuadé de ne rien avoir fait de mal, bien au contraire ! Son attitude était justifié et n’importe quel personne avec un minimum de principe aurait agit comme elle ! Ava avait énormément de valeur et pour elle tromper sans remords étaient une chose d’inacceptable, inadmissible et d’à peine compréhensible pour les porcs ! Elle avait souffert de la liaison cachée de sa mère, de son départ précipité avec un autre homme ! Elle en avait tellement souffert, que pour elle, il était tout à fait normal et naturel de lutter contre ça ! « T'es complètement malade ou quoi ? Ça te prend souvent de faire ça ? Et c'est quoi ces histoires de MST et d'être déjà engagé ? » Ava se mordit intérieurement la lèvre inferieur pour ne pas crier sa rage. Il le faisait exprès ? C’était voulu de sa part de la rendre folle comme ça ? Il jouait la comédie et Ava n’arrivait pas y croire. Il pensait qu’elle ne savait pas peut-être ? Peut importe, son attitude était décevante et écœurante ! « Je suis désolé de te décevoir, mais ça va pas être possible entre nous. » Ava se crispa et serra fort ses points en entendant les propos de Jay. Il l’énervait vraiment à ce moment précis et elle devait faire preuve de beaucoup de sang froid pour ne pas le gifler. Non mais, pour quoi la prenait-il ? « T'as intérêt à avoir la meilleure raison du monde pour avoir osé faire un truc pareil ! Parce que je te jure que tu vas le payer Ava. Non mais franchement, qui fait des choses pareilles ? A part une illuminée sortit de l'asile, je vois pas là. » Outrée, face a ses propos, elle ouvrit doucement la bouche pour répondre, mais aucun son n’en sortit. Et pourtant, ce n’était pas l’envie qui manquait. D’autant plus qu’en tapant doucement sa tempe, Jay la provoquait encore plus et que les nerfs lui montaient deux fois plus vite. Son sang ne fit qu’un tour et sans même qu’elle ne s’en rende compte, les parole se mirent à fuser. « Tu n’es qu’un porc. Un gros dégueulasse, voila ce que tu es Jay ! Tu n’as pas honte de toi ?! Tu crois quand même pas que MOI, je voudrais de TOI ne serrait-ce qu’une seconde ! Regarde toi, t’es le cliché parfait de l’homme volage sans cervelle qui préfère se taper des blonde idiote plutôt que de rester fidèle ! » Elle marqua une pause pour rejoindre le salon et se mettre devant le canapé. « Non mais tu te rends compte ? Elle était assise là. Comme si c’était… Normal ? Et Laurence, t’as pensé a Laurence dans tout ça? Ah ça non, monsieur préfère assouvir ses petites envies passagères avec d’autre. T’es qu’un égoïste. Tu me répugne ! » Ava ne savait plus quoi dire et pourtant, elle avait tant à lâcher ! Elle avait tellement de reproche à faire à Jay qu’elle ne savait plus par ou commencer ! Elle ne comprenait absolument pas sa façon d’agir et elle voulait comprendre ce qui pouvait bien le pousser à aller vers d’autre femme alors qu’il semblait déjà être en couple !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyJeu 24 Fév 2011 - 16:10


Ava & Jay

« Il y a des esprits qui vont à l'erreur par toutes les vérités,
il en est de plus heureux qui vont aux grandes vérités par toutes les erreurs. »



Ava l'insupportait avec ses airs de justicière héroïque. Elle était là, à soutenir son regard et à se retenir d'exploser de colère. Mais de quoi se mêlait-elle bon sang ? Et il n'avait strictement rien fait de mal ! Il était libre comme l'air et il pouvait bien fréquenter qui il voulait. A moins qu'elle ne soit jalouse et qu'elle invente n'importe quoi pour l'empêcher de passer aux choses sérieuses avec une autre fille ? Han oui, ça devait être ça tiens. Elle avait craqué sur lui -en même temps, c'était compréhensible vu son charme ! Mais ça l'était moins vu la façon dont il l'avait traité depuis le premier jour, enfin bon- mais elle n'osait pas lui dire et du coup préférait agir comme une folle plutôt que de se comporter en adulte et de tout lui avouer. Oui, Jay ne voyait vraiment aucune autre explication. Cela expliquerait aussi pourquoi elle avait cette fichue tendance à le coller et à toujours se trouver là où il était, prête à voler à son secours, ou à lui pourrir sa soirée, tout dépendait des fois. En tout cas, elle avait beau le troubler à un point qui l'insupportait, elle lui tapait également sur les nerfs et ça, il ne le cachait pas. Il lui avait donc fait son petit speech, concluant les faits par la supposition qu'elle était cinglée. Ce qui ne lui plaisait pas vraiment apparemment. Ni même tout ce qu'il avait dit avant. Mais ça, il s'en fichait bien. Elle avait débarquée chez lui comme un cheveux sur la soupe et avait foutu en l'air tous les efforts qu'il avait fait durant la soirée pour oser s'approcher d'une femme sans culpabiliser à mort vis-à-vis de Marissa. Bon sang, elle avait vraiment le don de tout gâcher et de le mettre à bout à chaque fois qu'il croisait sa route ! A croire que quelqu'un l'avait engagée exprès pour faire de sa vie un enfer.

Elle s'écarta subitement de lui, s'éloignant alors du mur pour regagner le salon. Jay se tourna aussitôt, ne la lâchant pas du regard. Et quoi maintenant ? Elle allait trouer ses canapés et y foutre le feu pour le "punir" de quelque chose qu'il n'avait pas fait ? Il la fusilla du regard, lui montrant bien qu'au moindre écart il n'aurait aucune pitié à lui sauter dessus, à la ligoter et à l'enfermer dans sa cave jusqu'à l'assoiffer tellement qu'elle ne pourrait plus prononcer un mot. Elle reprit alors, toujours aussi furieuse et visiblement dégoutée. Mais dégoutée de quoi bon sang ? « Tu n’es qu’un porc. Un gros dégueulasse, voila ce que tu es Jay ! Tu n’as pas honte de toi ?! Tu crois quand même pas que MOI, je voudrais de TOI ne serrait-ce qu’une seconde ! Regarde toi, t’es le cliché parfait de l’homme volage sans cervelle qui préfère se taper des blonde idiote plutôt que de rester fidèle ! » A ses premières paroles, il soupira et leva les yeux au ciel. Bah oui ! Maintenant c'était dégueulasse de faire l'amour avec une femme. Mais d'où elle sortait franchement ? Mais la fin de sa tirade eu le don de le refroidir. Il se bloqua complètement, posant alors sur elle un regard froid et blessé. Pourquoi disait-elle ça ? Est-ce que Liam lui avait parlé de Marissa ? Il ne comprenait pas. Mais ses paroles l'avaient atteint et il se sentait se décomposer petit à petit. Il finit par abaisser le regard, presque honteux. Est-ce que ce qu'il s'était apprêté à faire ce soir était véritablement tromper Marissa ? Soudainement perdu, il passa sa main derrière sa nuque. Ses yeux s'humidifièrent légèrement sous le coup de l'émotion et de la culpabilité. Ava n'avait pas le droit de venir le juger ainsi et de l'enfoncer. Comme si ce n'était déjà pas suffisamment dur pour lui d'essayer de remonter la pente et de rencontrer de nouvelles personnes. De nouvelles femmes en particulier. Il se mordit la lèvre inférieure, lui tournant brusquement le dos. Volage... Ce mot raisonnait dans sa tête. Il avait été volage oui, dans sa jeunesse. Mais depuis qu'il avait rencontré Marissa, il n'y en avait plus eu que pour elle. Jay était un garçon plein de principes, et avec une grande morale religieuse. Jamais il ne serait allé tromper Marissa.

Ce sont la suite des paroles d'Ava qui le ramenèrent sur terre. « Non mais tu te rends compte ? Elle était assise là. Comme si c’était… Normal ? Et Laurence, t’as pensé a Laurence dans tout ça? Ah ça non, monsieur préfère assouvir ses petites envies passagères avec d’autre. T’es qu’un égoïste. Tu me répugne ! » Hein ? Pourquoi est-ce qu'elle lui parlait de Laurence, c'était quoi le rapport ? Jay se retourna vers elle, affichant une grimace qui trahissait toute son incompréhension face à ses nouvelles accusations. Il s'approcha d'elle de quelques pas, la détaillant de haut en bas, surprit. Il lâcha : « Laurence ? Pourquoi tu me parles d'elle ? » Les sourcils froncés, le front plissé il cherchait à comprendre. Peut-être pensait-elle que Laurence aurait été choquée de rentrer ici et de trouver Jay avec une femme ? Peu probable connaissant Laurence. Et puis, elle se fichait bien de ce qu'il faisait d'ailleurs. Et puis il était chez lui après tout ! Il reprit. « Laurence est une grande fille tu sais, et ce qu'elle a dans le ventre prouve bien qu'elle sait ce que font deux adultes ensembles dans la même pièce à l'abri de tous regards. Je ne pense pas qu'elle aurait été choquée tu vois. Elles ne sont pas toutes comme toi. Et puis tu sais, je... oh ! .. Mais .. ? » Et alors qu'il allait continuer sa phrase, il s'était interrompu. Dans sa tête, ça avait fait comme une illumination. Il la regarda encore un moment avant d'éclater de rire. Un rire franc qui dura un long moment. Il lui fallut quelques instants avant de reprendre son calme. Il toussota, le visage encore très amusé. Il finit par lâcher : « Attend, me dis pas que tu croyais que... ? Que j'étais avec Laurence et qu'elle portait mon enfant ? Oh non, c'est trop drôle franchement ! » Il recommença à rire, trouvant vraiment la situation amusante. Et d'un côté, il se sentait également soulagé. Elle n'était pas au courant pour Marissa et n'avait jamais fait référence à elle lorsqu'elle l'avait traité d'infidèle et tout le reste. Il sentait un poids s'enlever de sur son cœur, ça faisait du bien. Il alla s'appuyer contre le mur derrière lui avant de reprendre : « Laurence est avec un homme qui s'appelle Jovan, et c'est lui le père. Elle est chez moi uniquement parce que leur maison a été détruite pendant l'ouragan et qu'elle ne voulait pas aller vivre chez la grand-mère de Jovan. » Il soupira, hilare. « Non mais alors toi franchement ? La prochaine fois, au lieu de venir pourrir la vie des autres, essaye d'être mieux renseignée. » Il leva les yeux au ciel avant d'ajouter plus pour lui même que pour elle : « Faudrait que je pense à installer une alarme anti-Ava, qui sonne et libère des chiens dès qu'elle passe le portail. Ouais, bonne idée ça. » Il n'en revenait toujours pas. Elle venait de tout gâcher pour un quiproquo ! Tout ça parce que madame avait "cru que" et qu'elle s'était laissée emporter par ses pulsions féminines. Non mais franchement, c'était la meilleure celle-là ! En tout cas, c'était à charge de revanche.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyLun 28 Fév 2011 - 1:48

Jay était blessé par les propos d’Ava, cela se voyait des kilomètres à la ronde et n’importe qui aurait pu s’en rendre compte ! La jeune femme se sentait satisfaite, car cela montrait bien qu’elle avait raison, mais lorsqu’elle croisa le regard de Jay, elle avait l’impression que son cœur était piqué par un million d’aiguilles. Il semblait triste, abattu ! A ce moment là, elle se dit qu’elle aurait préféré qu’il agisse en véritable salaud et qu’il la menace pour qu’elle ne dise rien à Laurence parce que là, elle était tentée de le consoler. Ava n’aimait pas faire du mal, elle essayait de se maitriser en tout cas car elle ne supportait pas la méchanceté gratuite alors là, autant vous dire que Jay la mettait mal a l’aise et qu’elle commençait presque à culpabiliser. Au fond, elle savait qu’elle avait raison d’agir ainsi et de défendre ses valeurs, mais voila, c’était bien plus fort qu’elle. Une petite moue se dessina sur le visage de la jeune femme et elle fit un pas dans la direction de Jay, mais se dernier la refroidit des lors qu’il ouvrit sa grande bouche pour sortir ses connerie… Une habitude ! « Laurence ? Pourquoi tu me parles d'elle ? » Qu’est-ce qu’il pouvait être con, quand il s’y mettait. Ava leva les yeux et le bras vers le ciel. Qu’avait fait le bon dieu pour qu’elle tombe sur un abruti pareil ?! Ava ne pouvait y croire ! Elle était persuadé qu’il se fouttait de sa gueule, parce que ce n’était pas possible d’être aussi idiot ! « Laurence est une grande fille tu sais, et ce qu'elle a dans le ventre prouve bien qu'elle sait ce que font deux adultes ensembles dans la même pièce à l'abri de tous regards. Je ne pense pas qu'elle aurait été choquée tu vois. Elles ne sont pas toutes comme toi. Et puis tu sais, je... oh ! .. Mais .. ? » Lorsqu’il reprit la parole, elle ne l’écouta que d’une oreille distraite ! Elle était bien trop occupée à s’adresser au ciel à voix basse pour lui demander ‘pourquoi ?’ C’est vrai, pourquoi est-ce que Jay avait se dont de la mettre hors d’elle ? Pourquoi est-ce qu’il faisait semblant ? Et puis d’abord, c’était quoi ça… Cette façon d’insinuer qu’elle était choquée par ce que pouvait bien faire deux adultes consentants. Elle était vierge, pas débile mentale ! Toutefois, elle reporta son attention sur Jay qui sembla avoir une illumination. Ca avait l’air si rare, qu’elle ne voulait rater ça pour rien au monde ! Elle le toisa avec dédain lorsqu’il éclata de rire et hésita entre deux options, celle de l’étouffer avec l’un des coussins posé sur le canapé ou le lacérer avec une lame de rasoir. Ava était une altruiste mais des lors qu’on se foutait un peu trop de sa gueule, elle ressentait des pulsions presque meurtrière ! Elle se mordit doucement la lèvre inferieur en regardant Jay rire, puis progressivement reprendre son calme. « Attend, me dis pas que tu croyais que... ? Que j'étais avec Laurence et qu'elle portait mon enfant ? Oh non, c'est trop drôle franchement ! » Ava, perplexe, arqua un sourcil en cherchant a voir qu’est-ce qui était drôle là dedans ? Elle commençait à comprendre mais refusait d’y croire ! Toute les preuves étaient contre lui, elle ne pouvait PAS s’être trompé, ce n’était pas possible. Lorsqu’il se remit à rire, Ava, agacée s’approcha de lui dans l’optique de le faire taire de force en l’étranglant mais il reprit la parole avant qu’elle n’agisse. « Laurence est avec un homme qui s'appelle Jovan, et c'est lui le père. Elle est chez moi uniquement parce que leur maison a été détruite pendant l'ouragan et qu'elle ne voulait pas aller vivre chez la grand-mère de Jovan. » Ava fixa Jay quelque seconde sans rien faire ni rien dire. Elle avait envie de se cacher dans un trou de souris. Il devait la prendre pour une folle à force ! Mais bon, les situations étaient trompeuse et il ne pouvait quand même pas lui en vouloir ‘d’avoir cru que’. Elle était tellement gêné, qu’elle leva les yeux vers le plafond et déclara absolument comme si de rien n’était « Bon bha… Il se fait tard, je ferrais mieux de rentrer, moi ». Mais Jay ne semblait pas l’avoir entendu et alors qu’elle voulait se sortir de là, il n’hésita pas à lui faire une réflexion, ce qui était tout a fait compréhensible après tout, elle venait de lui pourrir sa fin de soirée. Elle aurait du s’en vouloir mais ce n’était pas du tout le cas et ce n’est pas les propos de Jay qui allait lui faire changer d’avis. Non mais… Une blonde ignare quoi ! « Non mais alors toi franchement ? La prochaine fois, au lieu de venir pourrir la vie des autres, essaye d'être mieux renseignée. » Ava grimaça en passant ses mains dans ses cheveux. Après tout, il n’avait pas tord ! Elle s’était mal renseignée, mais il était hors de question qu’elle lui présente des excuses. Ils savaient tous les deux qu’elle avait eu tord, ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche. Demander pardon, serrait dire à haute et intelligible voix qu’elle s’était trompé et que cela soit clair, Ava Swinton ne se trompait jamais ! Elle s’éclaircit la gorge et répondit en se sentant rougir. « Votre situation porte à confusion, c’est tout ! Dis pas que t’aurais pas pensé la même chose si du jour au lendemain, une personne emménageait avec moi et qu’en plus elle était enceinte. Bon non, mauvais exemple, mais tu vois le genre ?! Et puis de toute façon… T’es qu’un idiot parce que cette fille là, elle avait quelque chose de louche. Et regarde-moi quand j’te parle ! Tu m’écoutes au moins ? » En effet, Jay était en train de parler d’alarme, de chiens et autres conneries ! Elle avait à peine comprit mais ça ne l'empecha pas de reprendre. « Fais pas le malin hein. Des chiens… Non mais. Arrête de faire des conneries et tu ne me verras plus dans les parages. » Elle soupira un court instant et déclara, comme pour terminer cette conversation. « Une blonde ! Je suis sure que c’était une catin ! ». Provocation ou simple jalouse, peu importe, elle l’avait dit Ava qui commençait vraiment avoir chaud à cause de ses nerfs, ouvrit le petit gilet qu’elle portait sans se rendre compte qu’elle avait son pyjama sur elle et que la situation devenait de plus en plus grotesque.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyLun 28 Fév 2011 - 22:34

« De un, je m'en fiche bien de la vie des autres. Sauf de mes amis proches. Ce qui n'est pas ton cas, on est d'accord ? » Piquée au vif, Ava se contenta de regarder Jay sans même laisser paraitre quoi que se soit. Au fond, elle était plutôt vexé par ses propos mais elle n’allait pas se mettre à genoux devant lui pour qu’il la considère un peu plus, il en était hors de question. Ava savait pertinemment qu’ils n’étaient pas amis mais mine de rien, elle apprécié son voisin. Certes, ils n’arrêtaient pas de se crier dessus à chaque fois qu’ils se croisaient mais bon, ce n’était pas pour autant qu’elle le détestait. Malheureusement, sa méchanceté la blessa et elle savait des à présent qu’il ne servirait à rien de discuter avec lui à l’avenir. « Et de deux, elle avait rien de louche. Toi t'es louche ouais. Elle, elle était NORMALE. Et puis de toute façon, qu'est-ce que ça peut te foutre hein ? Je fréquente bien qui je veux, je vois pas où est le problème. A moins que tu sois jalouse, mais je te l'ai déjà dit : ça va pas être possible entre nous. » Ava soupira longuement. Jamais personne –à part Rhys Blythe mais c’était un cas à part- lui avait dit qu’elle était folle. Il n’y avait que Jay qui persistait à le faire. A force de voir de la folie de partout, elle finissait par se demander si ce n’était pas lui qui avait un problème avec ça et qui trouvait de la bizarrerie de partout. Une forme de complexe en gros. Après tout, seuls les vrais fous se croient lucides, non ? Elle lui accorda un petit sourire aussi faux que le sien et répliqua très sereinement, aussi bizarre que cela puisse paraitre compte tenu de ses sautes d’humeurs habituelles. « Ca ne me fait absolument rien, tu as raison. Il n’y a aucun problème… Mais, je pense juste qu’il faut être complètement taré ou prostitué à la limite parce qu’elles ont pas vraiment le choix, pour vouloir passer une nuit avec toi, c’est tout, c’est pas la peine de s’énerver ! Et je ne suis pas jalouse, arrête un peu avec ça ! » Ava fronça les sourcils en prononçant ses derniers mots. Comment pouvait il penser que si elle agissait ainsi, c’est parce qu’elle était jalouse.
Elle lui avait bien fait comprendre que cette fille était bizarre. Les femmes ne se trompent, pas, c’est bien connu mais alors Ava Swinton, encore moins ! Elle se mit soudain à sourire en écoutant Jay. « Dit donc la sangsue t'arrête ton cinéma un peu ! Je te dois rien, je fais ce que je veux. Tu ferais mieux de te mêler de ta vie et de te trouver quelqu'un plutôt que d'empêcher les autres de passer un peu de bon temps. Mêle toi encore une seule fois de ma vie et je te jure que je porte plainte pour harcèlement ! » Ah ah ah. C’était quand même drôle d’entendre ça de la bouche de Jay. Harcèlement ? Non mais, il n’avait pas un peu l’impression d’exagérer ? Il avait peur qu’elle lui fasse quoi au finale. Il n’y avait qu’à comparer leurs deux carrures pour se mettre à rire. Et quant au niveau psychologique, Jay était tellement con, qu’il ne devait même pas comprendre ce que signifier le terme harcèlement, ni même ce que c’était. Elle répondit en prenant une voix douce et en articulant bien ses mots, comme si elle parlait à un enfant de 5 ans. « Tu devrais t’estimer heureux que je me comporte en ‘Sangsue’. Tu es capable de te laisser mourir Jay. Rappelle toi de ta blessure, je t’ai certainement pas sauvé la vie je te l’accorde, mais si je ne te l’avais pas soigné, ça aurait pu s’infecter tu sais. T’es qu’un pauvre gars, tu me fais de la peine, je voulais juste t’aider mais t’en fais pas, j’ai bien reçu le message. Je ne t’embêterai plus jamais et je ne viendrais plus jamais te voir. Quoi que je viendrais peut être te voir sur ton lit de mort quand tu te seras couper avec un verre et que tu auras attendu de t’être vidé de tout ton sang pour agir... Ne fais pas cette tête, on sait tous les deux que c’est parfaitement possible ! T'as gagné je me mêlerai plus de ta petite vie insignifiante ». Elle parlait beaucoup quand elle était stressée ou qu’une situation lui déplaisait très fortement.
Ava était blasée et comptait très sérieusement ne plus adresser un mot à Jay de toute sa vie. Il était vraiment méchant quand il s’y mettait et elle n’avait pas du tout digéré la façon dont il lui avait parlé. Il ne voyait pas, même si c’était très indélicat de sa part, qu’elle avait juste essayé d’agir justement, en interrompant sa soirée ? Il ne devait pas avoir connu beaucoup de personnes avec des valeurs morales, dans ce cas la. Elle attendit qu’il parle, parce qu’il réagirait forcement, et c’est a ce moment qu’il éclata de rire. « Oh bon sang Ava ! Referme ton gilet, ça vaudra mieux pour tout le monde ! » D’abord, perturbée, Ava jeta un rapide coup d’œil sur son gilet et là, elle comprit ! Elle comprit qu’elle était en pyjama et que ça lui était totalement sortit de la tête. Elle avait l’air fine à lui faire des leçons dans cette tenue. Se sentant rougir, elle fusilla Jay du regard et espérant qu’un simple regard espérait à le faire taire mais non, il continuait de rire. « Ce pyjama est vraiment le signe d'un trouble psychologique ma pauvre. Plus personne ne porte ça franchement ! Sauf les gamines de 5 ans peut-être. Qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? T'es une échappée de l'asile, c'est ça ? Ou alors quelqu'un te paye pour le porter ? Enfin je sais pas, mais y a vraiment un truc qui va pas là... » Pfff, mais n’importe quoi, il était très bien son pyjama. Bon certes, tous ces petits cœurs rose rendait bizare quand c’était une adulte qui les portait mais quand même, il ne fallait pas exagérer, elle n’avait pas froid la nuit et elle dormait très bien quand même. Il aurait préférait qu’elle vienne le voire totalement nue sous un manteau peut-être ? Ouais, bha il pourrait se fourrer le doigt dans l’œil et jusqu’au coude même ! « Tu m’emmerdes. Il est très bien ce pyjama. Je ne vois pas du tout ou est le problème. T’en avais jamais vu avant ? Dans ce cas permet moi de te dire que c’est toi qui déraille là… Et puis… Arrrg c’est qu’un pyjama arrête de rire comme ça ! Je me moque moi de la tenue dans laquelle tu dors ! Je suis sur que c’est pire ! » Ava se sentait rougir et elle détestait cette sensation. Jay était vraiment qu’un abrutit !!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptyVen 4 Mar 2011 - 17:22


Ava & Jay

« Il y a des esprits qui vont à l'erreur par toutes les vérités,
il en est de plus heureux qui vont aux grandes vérités par toutes les erreurs. »



Ava restait complètement stoïque face à ses paroles. Elle le fixait avec une intensité presque troublante, gardant néanmoins un visage dépourvu de toutes émotions. Sauf peut-être un léger agacement qui luisait dans son regard, mais Jay n'en était pas sûr. Et puis au pire, il en avait rien à foutre ! Elle pouvait bien ressentir ce qu'elle voulait, ce n'était pas son problème. Lui, il n'arrivait juste pas à comprendre pourquoi elle avait fait ça et du coup forcément, il se posait un tas de questions et essayait d'envisager toutes les réponses possibles. Bon, sauf que le cerveau de Jay avait souvent tendance à divaguer un peu trop et il arrivait à des conclusions assez... Étranges. Il se surprit lui-même lorsqu'il s'imagina qu'Ava était un ange envoyé sur terre par Marissa pour le surveiller et l'empêcher de refaire sa vie et que c'était pour ça qu'elle lui ressemblait autant. Ou que Ava faisait partie du FBI et qu'ils avaient un dossier sur lui parce qu'ils voulaient le recruter et qu'elle était chargée de l'étudier avant de confirmer son admission. Ou encore qu'elle avait tué quelqu'un et qu'elle cherchait un endroit pour cacher le corps et qu'elle rentrait tout le temps chez Jay pour voir si elle ne pourrait pas le foutre chez lui dans une cachette. Il tiqua à cette idée, affichant une moue surprise et inquiète à la fois. Il la regarda alors de haut en bas, comme s'il était en train de la scanner. Il faillit lui demander qui elle avait tué, mais il préféra s'abstenir. Bah oui ! Si elle avait vraiment tué quelqu'un et qu'elle savait que Jay l'avait percé à jour, elle risquait de l'exécuter aussi. Et Jay n'avait pas envie de terminer six pieds sous terre. Il secoua brièvement la tête, se sortant toutes ces pensées de la tête. Il devait se reconcentrer sur ce qui était en train de se passer là, présentement au lieu de faire des suppositions. Qui restaient malgré tout à ses yeux tout à fait plausibles, bien que n'importe qui d'autre lui aurait déjà rit au nez ou serait partit en courant. Enfin bref, la question n'était pas là. Enfin si, mais... Mais non, bref ! Il releva la tête pour poser son regard dans celui de la jeune femme, calme et blasé à la fois. Si on lui avait dit que la soirée tournerait ainsi, il ne l'aurait jamais cru. Même s'il avait comprit depuis longtemps déjà qu'Ava n'avait aucune limite et aucune tenue en société, il n'aurait malgré tout jamais osé imaginer une telle chose. Peut-être qu'elle avait été élevée dans la nature, loin du monde civilisé ? Ça expliquerait un tas de choses...

Heureusement, elle reprit la parole, le tirant une fois pour toute de ses pensées absurdes. « Ca ne me fait absolument rien, tu as raison. Il n’y a aucun problème… Mais, je pense juste qu’il faut être complètement taré ou prostitué à la limite parce qu’elles ont pas vraiment le choix, pour vouloir passer une nuit avec toi, c’est tout, c’est pas la peine de s’énerver ! Et je ne suis pas jalouse, arrête un peu avec ça ! » Offusqué, Jay ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, mais rien ne sortit. Il referma alors la bouche, sidéré. Comment pouvait-elle prétendre qu'il payait des filles pour s'envoyer en l'air ? Il était carrément canon, et il pouvait tout à fait être charmant avec les femmes quand celles-ci ne l'agressaient pas ou ne rentraient pas chez lui par effraction. Il pointa son indexe dans sa direction signe qu'il n'avait pas apprécié et qu'elle ferait mieux de surveiller ses paroles avant de réussir enfin à prononcer, visiblement énervé : « Je t'interdis de prétendre que je vais aux putes ! C'est pas parce que je suis comme ça avec toi, que je suis comme ça avec tout le monde. Je suis un garçon très sympa et je n'ai jamais eu de problèmes avec les femmes. Mais toi t'es... Tu dois pas être une femme, c'est pour ça oui. » Il se redressa, revenant croiser ses bras sur son torse et la regardant avec conviction, quoi qu'avec un peu de surprise malgré tout. Il venait vraiment de dire qu'il pensait que ce n'était pas une femme ? Bah oui tiens, manquait plus que ça ! Réalisant qu'il avait peut-être dit un peu n'importe quoi ce coup là, il haussa les épaules en détournant la tête et relevant le menton. Bien sûr que c'était une femme ! Vu l'effet qu'elle lui faisait, ça ne pouvait pas être autrement. Mais ça, elle ne risquait pas de le savoir. Ah ça non, jamais. Même pas en rêve. Et Liam avait beau lui dire ce qu'il voulait et le pousser à se lancer, jamais il ne ferait une chose pareille. C'était trop... absurde ! C'était comme se jeter dans le vide en espérant se voir pousser des ailes durant la chute. Ava ne l'aimait pas, ou pas beaucoup en tout cas. Elle ne cessait de lui rappeler sans cesse tous les défauts qu'il avait. Enfin, qu'elle pensait qu'il avait. Parce que lui, il savait très bien qu'il n'était pas comme elle le décrivait. Mais bon, c'était encore une autre histoire tout ça.

Ava reprit la parole après ses derniers propos, intimant qu'il irait porter plainte pour harcèlement morale si elle continuait. La jeune fille se mit à articuler d'une façon assez déconcertante, arborant une voix des plus douce. Il l'écouta, trèèès méfiant. Pense au cadavre, ne cessait-il de se répéter dans son fort intérieur. « Tu devrais t’estimer heureux que je me comporte en ‘Sangsue’. Tu es capable de te laisser mourir Jay. Rappelle toi de ta blessure, je t’ai certainement pas sauvé la vie je te l’accorde, mais si je ne te l’avais pas soigné, ça aurait pu s’infecter tu sais. T’es qu’un pauvre gars, tu me fais de la peine, je voulais juste t’aider mais t’en fais pas, j’ai bien reçu le message. Je ne t’embêterai plus jamais et je ne viendrais plus jamais te voir. Quoi que je viendrais peut être te voir sur ton lit de mort quand tu te seras couper avec un verre et que tu auras attendu de t’être vidé de tout ton sang pour agir... Ne fais pas cette tête, on sait tous les deux que c’est parfaitement possible ! T'as gagné je me mêlerai plus de ta petite vie insignifiante » Quoi ? Alors c'était aussi facile ? Il suffisait qu'il s'énerve un peu pour qu'elle laisse tomber ? Surprit, il décroisa ses bras et la regarda avec intérêt. Elle allait vraiment partir et ne plus jamais revenir ? Vraiment ? Il n'y croyait pas. Peut-être qu'il devrait... Il baissa les yeux quelques instants, songeur. Et s'il n'avait pas envie qu'elle ne revienne pas ? Il grimaça face à cette pensée. Bon sang qu'il était chiant parfois ! Il arrivait à s'énerver lui-même. Il ne cessait de vouloir se débarrasser d'elle et maintenant qu'il semblait avoir enfin obtenu la libération il ne voulait plus qu'elle arrête. C'était grotesque bon sang ! Il fronça les sourcils, agacé, et passa sa main derrière sa nuque puis dans ses cheveux, se mordant la lèvre inférieure. Bon, il fallait au moins qu'il réponde quelque chose ! Un peu trop déconcerté par l'émotion qui venait de l'envahir, il se contenta de répondre brièvement sans même la regarder : « Écoute, j'ai survécu jusque là sans toi, je devrais pouvoir m'en sortir pour la suite... » Sa voix était basse, presque semblable à un murmure.

Et a nouveau, ce fut la voix de la jeune femme qui le ramena sur terre. « Tu m’emmerdes. Il est très bien ce pyjama. Je ne vois pas du tout ou est le problème. T’en avais jamais vu avant ? Dans ce cas permet moi de te dire que c’est toi qui déraille là… Et puis… Arrrg c’est qu’un pyjama arrête de rire comme ça ! Je me moque moi de la tenue dans laquelle tu dors ! Je suis sur que c’est pire ! » Jay arqua un sourcil et la regarda, pas convaincu. Il lâcha aussitôt d'une voix blasée et molle : « Je dors en caleçon. Avec des chaussettes l'hiver. Et parfois tout nu l'été quand il fait trop chaud. » On est d'accord, ces révélations n'avaient rien à faire là. Mais lui, ne voyait pas le mal. C'était venu tout seul, comme ça. Et puis, merde hein, il disait bien ce qu'il voulait et il dormait bien comme il voulait ! Lui, il aimait bien dormir à poil. C'était confortable et agréable. Enfin bref, on ne va pas s'étaler sur le sujet. Il se leva alors, toujours la tête ailleurs, encore secoué par ses pensées confuses. Il lui fit signe qu'il revenait et s'éclipsa du salon sans lui laisser l'occasion de riposter. Il monta à l'étage, dans sa salle-de-bain et s'enferma à clé dedans, se moquant complètement de laisser Ava toute seule dans son salon. Au pire, si elle le cambriolait il saurait aussitôt que c'était elle, il était pas crétin non plus ! Si.. ? Enfin bon. Il s'appuya contre son lavabo faisant alors face au miroir. Il resta un long moment comme ça, à se regarder sans rien dire, sans rien faire, juste... Troublé. Tout était si confus ! Se prendre la tête avec Ava, c'était facile, il y arrivait très bien, aucun soucis. Mais s'il l'envoyait tant bouler, c'était uniquement pour refouler toute l'attirance qu'il avait pour elle. Au départ, il avait cru que ça venait uniquement du fait qu'elle ressemblait à Marissa, qu'il était troublé parce qu'il la voyait à travers Ava. Mais à force de la revoir, il s'était rendu compte que ce n'était pas ça. Ou plus ça en tout cas. Il soupira longuement, ne sachant plus trop quoi faire. Il se passa de l'eau sur le visage et s'essuya ensuite, puis alla s'asseoir sur le rebord de sa baignoire. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'il se souvint qu'Ava était chez lui, à l'étage en dessous. Il se releva et quitta la salle-de-bain. Il avait besoin de réfléchir, tout seul. Bien décidé à la mettre dehors, il dévala bruyamment les escaliers et regagna le salon où il lança rapidement : « Bon, la fête est finie ! T'as passé le couvre feu ma petite, il est temps de rentrer chez toi ! » Du Jay tout craché...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptySam 5 Mar 2011 - 12:22

« Je t'interdis de prétendre que je vais aux putes ! C'est pas parce que je suis comme ça avec toi, que je suis comme ça avec tout le monde. Je suis un garçon très sympa et je n'ai jamais eu de problèmes avec les femmes. Mais toi t'es... Tu dois pas être une femme, c'est pour ça oui. » Ava pouffa de rire en l’entendant prétendre qu’il était un garçon sympa. Jay était un garçon caractériel, perturbé, immature mais pas très sympa. Ou du moins, pas avec elle ! A quel moment, depuis qu’ils s’étaient connus, il s’était montré sympa ? Ava avait beau réfléchir et se remémorer toute les situations dans lesquelles elle s’était retrouvée en compagnie de Jay, il n’y en avait aucun. Quand ils s’étaient rencontré, il avait envoyé valser le plateau qu’elle tenait, par terre en cassant au passage quelque verre. Après l’ouragan, il lui avait presque ordonné de ranger son salon… Non franchement, elle ne voyait pas ! Ava voulu l’interrompre mais Jay ne la laissa pas parler et termina ce qu’il avait à dire. Et là, Ava cru vraiment rêver. Etait-il en train de remettre en cause sa féminité juste pour se montrer odieux avec elle ? Elle se mit à rire jaune en évitant de le regarder pour qu’il ne puisse pas voir qu’elle était en réalité vexé et très énervé à cause de lui. Comment pouvait-il lui dire ça ? Elle pouvait endurer beaucoup de choses, mais de là a dire qu’elle était une sorte de transsexuel, il ne fallait pas pousser ! « Très sympa et très délicat de ta part… Tu m’étonneras toujours. Vraiment, tu te surpasse à chaque fois quand il s’agit de sortir des trucs gros comme une maison ! Je suis une femme Jay. Il faut que tu te mettes ça en tête. Ta vision du monde doit être sacrement particulière pour que t’en arrive à confondre les Hommes et les Femmes… Ah mais attends, c’est peut-être pour ça que la blonde de tout à l’heure avait de la moustache… » Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle s’était tellement agitée en lui parlant, qu’elle ne serrait pas étonnée s’il lui disait qu’elle ne ressemblait plus à rien. Après tout, c’était tout à fait le genre de Jay d’agir en looser pareil !

Lorsqu’Ava eu terminé son speech en lui disant qu’elle ne l’embêterait plus et qu’elle ne viendrait plus chez lui, elle s’attendait à ce que Jay lui réponde au tac o tac une réponse cinglante mais au lieu de ça, lui la regarda avec surprise et un intérêt tout particulier. Bha quoi ? Ce n’était pas ce qu’il voulait ? A chaque fois qu’elle avait le malheur de mettre un pied chez lui, qu’importe la raison, il criait à l’intrusion par effraction. Il n’arrêtait pas de lui faire comprendre qu’elle n’était pas son amie, qu’elle n’était rien pour lui, donc, techniquement, il aurait du sauter de joie ! Mais non ! Ava eu presque envie de le secouer pour qu’il réagisse, parce que de le voir tête baissé devant elle sans qu’il ne dise un mot, en plus de l’agacer, ça lui fichait les jetons. Jay ne se taisait jamais bien longtemps d’habitude. Mais là, dans un murmure presque inaudible, il lui dit « Écoute, j'ai survécu jusque là sans toi, je devrais pouvoir m'en sortir pour la suite... » ou pas. Sans prétention, Ava savait que Jay avait besoin de compagnie. Il agissait parfois en véritable gamin et il fallait que quelqu’un veille sur lui. Elle avait presque eu envie de tenir ce rôle durant un moment parce qu’au fond, elle l’appréciait et qu’elle se faisait du souci pour lui, mais plus maintenant. Maintenant il lui avait très clairement fait comprendre qu’il ne voulait pas d’elle dans sa vie ne serrait-ce qu’en tant qu’amie. Heureusement qu’il y avait Laurence en tout cas.

« Je dors en caleçon. Avec des chaussettes l'hiver. Et parfois tout nu l'été quand il fait trop chaud. » Lorsqu’elle entendit ce que venait de lancer Jay. Ava se demanda comment ils avaient pu en venir à se sujet. Bon, elle lui avait dit qu’elle était certaine que son pyjama était beaucoup mieux que le sien mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui dise ce qu’il portait. Et puis tant qu’a faire, il avait qua spécifier de quel type de textile il s’agissait, dans quel position il dormait, de quel couleurs étaient ses caleçons… Bref, elle le regardait sans savoir quoi dire, ni quoi faire. La situation était tellement ridicule, qu’elle avait juste envie de partir, claquer la porte derrière elle et retourner s’endormir en oubliant toute cette conversation, en faisant comme si elle n’avait jamais existé. Ava ne releva pas ses propos pour ne pas le lancer dans le sujet et pourtant, ce n’était pas l’envie qui manquer. Qui, portait encore des caleçons avec des chaussettes aujourd’hui ? La réponse était simple, clair et précise, il n’y avait que Jay. Il n’y avait que Jay qui pouvait être assez ringard pour faire ça !! Ava l’imagina un instant et elle du secouer sa tête de droite à gauche pour enlever cette vision de son esprit, façon ardoise magique !

Sans qu’elle n’ait le temps de comprendre, Jay quitta le salon pour monter à l’étage, la laissant ainsi, totalement seule en bas. Non mais là, elle ne comprenait plus rien. Qu’est-ce qu’il allait faire à l’étage ? Pourquoi est-ce qu’il partait si précipitamment ? Est-ce qu’il allait appeler cette blonde pour s’excuser ? Tout un tas e question sans réponses qui commençaient très sérieusement à la perturber. Et puis, qu’est-ce qu’elle était censé faire, pendant ce temps ? Rester immobile en l’attendant. Moué…certainement pas. Beaucoup trop curieuse, Ava essaya de trouver un quelconque agenda ou carnet d’adresse dans les meubles du salon pour voir si la jeune femme de tout à l’heure était une connaissance de longue date ou juste une conquête d’un soir. Après tout, il ne lui avait rien dis à son sujet, elle était en droit de savoir, non ? Pas vraiment, mais ce n’est pas ce qui allait l’arrêter. Profitant donc de l’absence de Jay, la brunette se mit à fouiller dans les meubles de salon et dans l’un des tiroirs, elle tomba sur une enveloppe couleur ivoire qui était ouverte. Ne résistant pas à la tentation, elle la prit entre les mains en tendant l’oreille au cas où Jay descendrait précipitamment. Elle en sortit son contenu et là, ce fut le choc. Il y avait dans cette enveloppe, une lettre visiblement inachevée ainsi qu’une photo. Une photo d’elle, ou plutôt de son profil. La photo était prise de loin, mais pas assez pour que l’on puisse distingue l’endroit. Ava ne se souvenait pas de ce jour, ni de ces vêtements et d’ailleurs, on voyait bien qu’elle n’était pas au courant qu’on la prenait en photo. Mais il n’y avait pas de doute, il s’agissait bien d’elle. Elle ne mit alors à lire, les quelque ligne inscrite sur le bout de papier blanc.


Citation :
Je sais que ça parait complètement dérisoire de t’écrire cette lettre après tout ce temps, mais puisque je ne suis jamais capable de te dire ce que je ressens véritablement j’ai espéré qu’avec des mots ce serait plus facile. Tu te souviens de la première fois qu’on s’est vu ? C’était complètement dingue. Et il avait suffi que tu poses les yeux sur moi pour que j’ai l’impression de perdre pied, je perdais mes moyens et chacun de tes sourires me faisait sentir plus vivant. Oui, je sais que j’ai souvent prétendu le contraire, et que je ne laisse pas paraître cette vérité, mais je suis tombé amoureux de toi dès la première fois. Je connais tout de toi, tes mimiques, tes sourires, tes gestes, chaque intonation de ta voix. Et quand tu t’éloignes trop longtemps de moi, j’ai cette sensation de manque qui m’étouffe. J’ai besoin de te voir, encore et encore, chaque fois un peu plus. Et parfois, j’ai peur. Je te devine avec un autre homme alors que moi, chacune de mes pensées t’es destinée.



Une main posé sur sa bouche, Ava lisait et relisait les quelque mots qui de toute évidence lui étaient adressé. Comment ? Pourquoi ? Elle était surprise et touché à la fois mais ne savait quoi penser. Un tas de question s’entrechoqué dans son esprit et même si elle essayé de comprendre, elle n’y arrivait pas, tout cela était bien trop flou pour elle. Cette lettre et ce qui y était inscrit expliquait-elle le comportement étrange de Jay ? Elle détenait les questions mais les réponses étaient loin, trop loin. Ce que la pauvre Ava ne savait pas, c’est que cette lettre inachevée ne lui était nullement destinée à elle, mais plutôt à Marissa. La ressemblance entre les deux femmes était si frappante que même elle s’était trompée. Ava se sentit soudainement horrible d’avoir agit ainsi avec Jay et se jurait déjà intérieurement qu’elle allait faire un effort. Il le méritait peut être. Lorsqu’elle l’entendit descendre les escaliers, elle fut surprise et referma d’un coup sec le tiroir et fourra la lettre et ce qui l’accompagné dans la poche de son gilet. Jay arriva dans le salon et lança presque sans la regarder. « Bon, la fête est finie ! T'as passé le couvre feu ma petite, il est temps de rentrer chez toi ! » Ava avait presque le sentiment qu’il voulait se débarrasser d’elle et s’était normale, vu comment elle s’était comportée avec lui depuis qu’elle avait mit le pied dans la maison. Jay aussi ne lui avait pas témoigné beaucoup de respect mais maintenant qu’elle avait lu la lettre, il était a moitié pardonné. Ava sourit tendrement et s’approcha de Jay de sorte à ce que seulement quelque mettre les séparent. « Tu es sur que tu veux que je m’en aille maintenant ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptySam 5 Mar 2011 - 13:01


Ava & Jay

« Il y a des esprits qui vont à l'erreur par toutes les vérités,
il en est de plus heureux qui vont aux grandes vérités par toutes les erreurs. »



« Très sympa et très délicat de ta part… Tu m’étonneras toujours. Vraiment, tu te surpasse à chaque fois quand il s’agit de sortir des trucs gros comme une maison ! Je suis une femme Jay. Il faut que tu te mettes ça en tête. Ta vision du monde doit être sacrement particulière pour que t’en arrive à confondre les Hommes et les Femmes… Ah mais attends, c’est peut-être pour ça que la blonde de tout à l’heure avait de la moustache… » Jay avait ignoré avec superbe sa réflexion. Il s'était contenté de hausser les épaules avant de disparaitre dans les escaliers. Elle pouvait bien dire tout ce qu'elle voulait, de toute façon à cet instant il n'était plus en état de riposter. Bien sûr qu'il savait qu'elle était une femme, il n'était pas complètement stupide. Et puis, il n'avait jamais sous entendu qu'elle était un homme. Elle pouvait très bien être une extraterrestre ou bien une commode. Enfin non, peut-être pas une commode. Quoi que... Dans le dessin animé La Belle et la Bête, les meubles parlent, vivent et ont une âme ! Oui enfin bon, ça n'avait pas vraiment de rapport tout ça. Il poussa un long soupire semblable à un grognement face à sa dernière remarque. Mais oui, la blonde avait de la moustache ! Elle était tout aussi stupide que lui finalement pour sortir de telles bêtises. Elle pouvait bien le critiquer, elle ne valait pas mieux que lui ! En temps normal, il se serait bien amusé à lui prouver ça par a+b mais là, il n'avait pas le temps. Il fallait qu'il s'éloigne d'elle quelques secondes, qu'il s'isole le temps de se remettre les idées en place ou sinon il allait passer le reste de la soirée à être muet et bloqué face à elle. Et ça, c'était hors de question ! Il ne voulait pas perdre la face devant elle. Ce serait la laisser gagner et ça, il ne voulait pas. C'était complètement stupide, mais c'était comme ça.


Jay ne savait pas s'il avait bien fait de lui ordonner de partir. Après tout, avec ce qu'elle venait de lui dire, il craignait que du coup, ce ne soit la dernière fois qu'il ne la voit. Avec elle, tout était possible il en avait parfaitement prit conscience à présent. Mais c'était trop tard, les mots avaient dépassés ses pensées. Il s'arrêta loin d'elle, cherchant subitement à imposer une certaine distance entre eux. Il n'était plus aussi à l'aise et détendu que précédemment. Déjà que sa discussion avec Liam vis-à-vis d'Ava l'avait fortement perturbé, sans parler de sa pseudo crise de jalousie parce qu'ils s'étaient embrassés, et voilà que maintenant il ne voulait pas qu'elle arrête son cinéma. Il y avait de quoi perdre les pédales et ne plus rien y comprendre. Et Jay détestait cette sensation de ne plus tout maitriser, d'être submerger par certaines émotions puissantes. Ça l'angoissait et lui comprimait la poitrine. Il détestait ressentir ça. Lui, il aimait quand tout allait bien dans le meilleur des mondes. Quand tout était bien clair et que chacun restait à sa place. Et là, ce n'était plus le cas. Mais qu'importe, hors de question de revenir sur ses paroles ! Il allait la foutre dehors, comme d'habitude. Et peut-être qu'elle reviendrait... Jay était prêt à ramener quatre filles d'un coup si ça lui permettait de se faire encore déranger par Ava. Même s'il aurait très certainement envie de lui taper dessus en ouvrant la porte parce que franchement, qui fait ça quoi ? Et voilà qu'il recommençait à s'embrouiller et à se contredire tout seul. Bon sang qu'elle merde quand même ! En même temps il ressentait l'envie folle de lui hurler dessus qu'elle était timbrée et qu'elle ferait mieux de se tenir loin de lui parce qu'il ne se sentait plus en sécurité à ses côtés. Et en même temps, il appréciait sa présence. Il l'appréciait de façon particulière, mais au moins il l'appréciait, c'était toujours ça finalement. Mais voilà, comme si tout n'était déjà pas suffisamment confus, Ava se mit à se comporter de façon très... douteuse. Il s'était attendu à des cris encore, ou même à ce qu'elle soit partie presque. Après tout, il venait bien de la planter pendant de longues minutes dans son salon comme une merde, avant de revenir comme si de rien était pour la chasser sans retenue. Mais non, au lieu d'une furie il tomba nez à nez avec une Ava tout sucre tout miel. C'était quoi le piège là ? Elle avait installée une bombe sous son canapé ou quoi ? Il se stoppa net dans son élan et la regarda de haut en bas, perplexe. Lorsqu'elle s'approcha de lui, réduisant considérablement la distance qui les séparait et franchissant la ligne de sécurité -imaginaire certes, mais la ligne quand même- Jay ne se contrôla pas et eu un mouvement de recul, surprit. Qu'est-ce qu'elle complotait bordel ? Elle le regardait, tout gentiment, comme si subitement il était devenu une divinité qu'elle adorait. Il tourna légèrement la tête sur le côté, la regardant du coin de l'œil, attentif à ses moindres faits et gestes. Si elle croyait qu'il allait baisser sa garde avec son manège, elle pouvait toujours rêver ! Au contraire même, plus elle se montrait gentille, plus il avait tendance à vouloir se méfier et même, à prendre ses jambes à son cou. Là par exemple, il aurait aimé avoir une manette à côté de lui qu'il actionnerait et qui ouvrirait le sol sous Ava. Elle disparaitrait alors dans un tunnel sombre et tortueux avant d'atterrir sous terre bien loin de la maison de Jay.

Bref, il divaguait encore. Néanmoins, la suite des évènements ne le rassura pas plus que ça. Ava, d'une voix calme et un sourire tendre sur les lèvres lui demanda : « Tu es sur que tu veux que je m’en aille maintenant ? » Oui alors là, il devait vraiment se méfier ! Son visage se crispa alors qu'il la fixait de façon qui trahissait le fait qu'il n'était pas du tout rassuré par ce changement de comportement soudain. Il regarda alors autour de lui, répondant d'une voix froide et sèche : « Tu m'as volé quelque chose, c'est ça ? Ou alors, tu veux de l'argent ? » Il avait les sourcils froncés et son front était plissé sous la réflexion. Il s'était forcément produit quelque chose pour qu'elle change ainsi de comportement, c'était vraiment pas net quoi ! Il recula encore et finit par reposer son regard sur elle, ne voyant pas ce qui avait pu disparaitre dans son salon. Il finit par lui montrer la porte du doigt et ordonna : « Bon, maintenant tu sors, je te raccompagne pas, à force tu connais le chemin ! Et tout de suite, me force pas à t'attraper les oreilles et à te tirer de ma maison, on a plus l'âge pour ça. » Oui là, il voulait vraiment qu'elle parte, elle commençait à l'inquiéter et il ne se sentait pas du tout à l'aise. Son souffle s'était sensiblement accéléré et les traits de son visage étaient tendus.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptySam 5 Mar 2011 - 13:37

« Tu m'as volé quelque chose, c'est ça ? Ou alors, tu veux de l'argent ? » Ava le regarda reculer sans rien dire. C’était presque devenu une habitude pour elle. Jay passait son temps à fuir et à chaque fois qu’elle s‘était approché de lui, il avait évité le contact physique. Il la fuyait comme si elle avait la galle, ça, elle l’avait bien comprit mais après avoir lu cette lettre, elle se posait des questions. Pourquoi ne voulait-il pas lui parler simplement et calmement, comme l’auraient fait deux adultes responsables ? Elle n’allait pas le manger à la fin ! Il n’arrêtait pas de lui dire qu’elle était bizarre mais la façon dont il agissait prouvait bien que s’il y avait une personne étrange, c’était lui. Elle s’était montrée plus douce mais ce n’était pas suffisant. Ava ne savait jamais comment agir avec lui parce qu’il était trop imprévisible. Depuis qu’elle était arrivé chez lui, il s’était énervé, il avait rit et voila qu’à présent, il la fuyait. Ava était connu pour son caractère très changeant et le fait qu’elle soit assez lunatique, elle n’avait pas besoin en plus de ça, de quelqu’un de totalement imprévisible dans ça vie. Ca finirait par la rendre complètement folle. Elle leva les yeux vers Jay et répondit d’un ton las, parce que cette situation commençait à la fatiguer. « Tu te rends compte de ce que tu dis des fois. Je ne t’ai rien volé et je ne veux pas de ton fric ! » Elle avait envie de lui poser tout un tas de questions mais elle savait qu’il n’y répondrait pas. Elle avait envie de lui faire comprendre que c’était ni sa maison, ni son fric qui l’intéressait mais elle n’y arrivait pas. Elle n’en avait pas le courage pour l’instant. Mais lorsque Jay reprit la parole, elle satura. « Bon, maintenant tu sors, je te raccompagne pas, à force tu connais le chemin ! Et tout de suite, me force pas à t'attraper les oreilles et à te tirer de ma maison, on a plus l'âge pour ça. » S’en était trop pour elle. Jay éprouvait donc pour Ava aussi peu de considération ? Cette lettre n’était qu’une grosse blague ou bien ? Chamboulé, Ava fronça les sourcils et se dirigea vers la porte d’entrée. Il avait le culot de lui parler ainsi alors qu’elle avait fait beaucoup d’efforts pour se montrer plus gentille avec lui. Elle sentit les larmes lui monter et elle essaya de les dissimuler avec fierté. Elle ne voulait pas qu’il la voit dans cet état là parce qu’elle ne voulait pas de sa pitié ! Elle allait partir pour de bon et ne plus revenir, comme elle le lui avait promit. Elle ouvrit la porte et sortit sur le perron quand soudain, elle se souvint qu’elle avait toujours cette fichue lettre dans la poche de son petit gilet. A quoi bon la garder ? Tout cela n’était qu’une connerie et il se fichait bien d’elle vu la façon dont il l’a traitait. Ava fit donc demi-tour, sans fermer la porte derrière elle. Devant Jay, elle fourra une main dans sa poche et en tira le bout de papier avec la photo. Et c’est sans hésitation qu’elle jeta tout ça à ses pieds. Elle était bléssé, vraiment ! On pouvait voir de la peine dans son regard. Elle était frustrée aussi, parce qu’elle avait le sentiment qu’il se moquait d’elle et qu’elle avait été assez idiote pour tomber dans le panneau. La voix tremblante, elle lui demanda. « Pourquoi ? Pourquoi t’agis comme ça avec moi ? » Elle ne pouvait s’en aller sans au moins avoir poser des mots sur ce qu’elle ressentait. Mais c'etait bien trop dur de devoiler ses sentiments les plus profonds surtout face à cette deception. Jay, comme d’habitude, allait fuir, c’est pourquoi elle n’attendit pas de réponse de sa part. « Tu me dégoutes ! » Sentant qu’elle était sur le point de craquer, elle lui jeta un dernier regard et fit demi-tour pour rentrer chez elle. Qui agissait ainsi ? Qui pouvait autant vouloir vous détruire ? Elle était passé de l’attendrissement, l’espoir à la haine et la déception en à peine un instant. Il fallait qu’elle s’éloigne de Jay, pour de bon cette fois ci ! Si à chaque fois qu’elle le voyait, elle repartait triste, déçue ou énervée, cela n’en valait pas la peine. Elle ne voulait pas se pourrir la santé pour quelqu’un qui vraisemblablement, se fouttait de sa gueule et ce qu’elle pouvait bien ressentir…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER EmptySam 5 Mar 2011 - 14:16


Ava & Jay

« Il y a des esprits qui vont à l'erreur par toutes les vérités,
il en est de plus heureux qui vont aux grandes vérités par toutes les erreurs. »



Jay n'eut vraiment pas de mal à voir que sa question la blasait de façon définitive. Oui bah hein aussi, elle n’arrêtait pas de changer de comportement alors il avait de quoi se méfier au bout d'un moment. Un coup elle était sympa, après elle lui criait dessus, après elle lui parlait comme s'il avait 5 ans et finalement elle se montrait être la femme la plus douce et la plus gentille. Il y avait de quoi ne plus savoir où donner de la tête à force. Jay lui, ça l'angoissait les gens comme ça. Il n'arrivait pas à savoir ce qu'ils voulaient et s'ils l'appréciaient ou pas. Du coup, il préférait les éviter. En plus, vu qu'il avait beaucoup d'imagination il se faisait souvent des films plus inquiétants les uns que les autres sur les intentions des gens à son égard, de quoi le rendre encore plus méfiant et distant. Quand Jay stressait et qu'il n'était pas à l'aise avec quelqu'un, il avait tendance à se murer derrière son masque d'indifférence et d'immaturité. Si bien, qu'à la fin il se persuadait lui-même d'être véritablement ainsi. Certes Jay avait toujours été un peu décalé et planait souvent, mais il était loin d'avoir l'esprit d'un gamin. Il se donnait juste des airs, afin de se protéger. Sans parler de sa tendance à éviter les conflits et les grandes discussions. Il n'aimait pas parler de ce qu'il ressentait, de lui, de son passé. C'était pourquoi il se faisait passer pour un demeuré limite, et qu'il le vivait plutôt bien. Oui, il assumait plus d'être agaçant et stupide que d'endosser le rôle d'un adulte bien dans ses baskets et d'affronter les aléas de la vie. Il avait toujours été comme ça, que le problème soit léger ou non. Enfin bref. Ava semblait en avoir vraiment marre de lui, et même s'il se montrait seulement agacé devant elle, l'idée qu'elle en ait marre de lui ne le laissait malgré tout pas indifférent, lui comprimant légèrement la poitrine et lui laissant un goût amer dans la bouche. « Tu te rends compte de ce que tu dis des fois. Je ne t’ai rien volé et je ne veux pas de ton fric ! » Est-ce qu'il se rendait compte de ce qu'il disait des fois...? Alors là, c'était une bonne question. Il haussa un sourcil dans un geste lent, en pleine réflexion. Euh.. à vrai dire non, pas vraiment. D'ailleurs, il avait souvent du mal à comprendre pourquoi ses paroles blessaient ou énervaient les gens. Après tout, il disait juste ce qu'il pensait... Enfin, pas exactement mais bon.

Après que Jay ait reprit la parole pour la chasser comme une malpropre, elle le fixa un court instant, apparemment quelque peu ahurit. Puis elle se décida enfin à bouger et quitta la pièce, se dirigeant vers la porte d'entrée d'un pas sec et énervé. Jay déglutit et baissa doucement la tête alors qu'il l'entendait déjà marcher sur le perron. Il soupira et passa sa main sur son visage, fatigué, troublé, perdu. Tout ceci était vraiment trop compliqué pour lui. Il fit doucement volte-face, s'apprêtant à rejoindre la porte d'entrée pour la refermer. Mais il fut surprit de voir Ava revenir comme une furie, apparemment décidée à lui dire ses quatre vérités, ou autre chose qui ne présageait de toute façon, rien de bon. A nouveau, il recula d'un pas, la toisant avec méfiance. C'était peut-être bon là ? Ils avaient eu leur dose pour ce soir non ? Et là, sans crier gare elle sortit quelque chose de son gilet. Il fronça les sourcils alors qu'il jetait violemment par terre un bout de papier replié en 4 et une photo de... Oh mon dieu ! Jay fut comme pétrifié sur place. Son sang se glaça et son palpitant cessa de battre subitement. Il manquait d'air, alors qu'il fixait avec insistance la photo de Marissa par terre et la lettre qu'il n'avait jamais pu achever qui lui était destiné. Oh non, non, non ! Pas ça, pitié. Il déglutit alors que de glacé, il devenait de plus en plus brûlant. Haletant, il avait l'impression de perdre pied, comme si le sol venait de se briser sous lui. Son regard ne lâchait pas ce qu'elle venait de jeter au sol, alors qu'il sentit une vague de tristesse l'envahir. Il occulta brutalement tout ce qu'il se passait autour de lui, même Ava et ce qu'elle lui disait. « Pourquoi ? Pourquoi t’agis comme ça avec moi ? » Il ne releva même pas la tête, captant à peine qu'elle venait de lui parler. Au bord des larmes, il avait eu l'impression que son cœur venait de voler en éclat alors qu'il se retrouvait confronté à son passé le plus douloureux. Il se cacha les yeux avec sa main droite et se pivota légèrement sur le côté, de façon à se retrouver de profil à elle. Comment avait-elle trouvé ça ? Elle avait fouillé dans ses affaires ? Mais de quel droit bon sang ?! Mais à vrai dire, à cet instant il n'avait même pas la force de s'énerver contre elle. Il se sentait bien trop fragile, fébrile. « Tu me dégoutes ! » Il releva lentement la tête vers elle, croisant son regard pour la dernière fois avant qu'elle ne fasse demi-tour et s'éloigne. Oh non... Elle avait cru que la lettre était pour elle ? Il fallait avouer que la photo laissait largement croire que c'était Ava. Il la regarda marcher vers la sortie, complètement déconnecté de la réalité. Et puis, il eut l'impression de recevoir une décharge électrique. Et sans réfléchir il s'élança derrière elle, sentant une montée d'adrénaline s'emparer de lui alors qu'il ne savait plus du tout ce qu'il faisait. Il se laissait juste porter par une envie subite, une folie comme une autre qui risquait néanmoins d'avoir un impact important sur la suite. Il arriva à sa hauteur et s'empara de son poignet, l'empêchant de continuer sa route. Il la tira à l'intérieur de la maison et la bloqua contre le mur. Lâchant alors son poignet, il déposa avec douceur ses deux mains sur ses joues. Leurs regards se croisèrent, mais Jay n'hésita pas une seconde. Ses paupières se fermèrent doucement alors qu'il approchait son visage du sien pour venir déposer ses lèvres sur les siennes. Une sensation étrange l'envahit, comme si des milliers de papillons venaient de s'envoler dans son corps. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il était en train de faire non, mais il était hors de question de s'arrêter pour autant. Alors qu'il n'avait fait que déposer ses lèvres sur les siennes, il se mit progressivement à l'embrasser, avec plus d'étreinte, plus de passion. Il fit glisser l'une de ses mains dans ses cheveux, le cœur battant à tout rompre, si vite, si fort qu'il raisonnait et l'assourdissait. Il s'arrêta brutalement, la relâchant et reculant d'un pas, perdu, surprit, choqué. Alors là, c'était la meilleure... Il venait de l'embrasser. Elle. Ava. Sa lèvre inférieure trembla alors qu'il était encore tout chamboulé de ce baiser inattendu mais si délicieux. Paniqué, il s'approcha d'elle de façon précipitée et l'attrapa par l'épaule avant de la pousser brusquement dehors. Il s'écria : « Je... tu.. ! Dégage ! J'veux plus te voir. » Ne lui laissant pas la moindre chance de riposter, il claqua violemment la porte derrière elle et la referma à clé. Puis il s'appuya contre la porte, tremblant, haletant. Il fit glisser ses doigts sur ses lèvres, ne parvenant toujours pas à réaliser ce qu'il venait de faire. Il avait embrassé Ava bon sang !! Mais qu'est-ce qui lui avait pris ? Et même s'il était complètement déboussolé, limite horrifié parce que c'était complètement dingue quand même ce qu'il venait de faire, et bien oui, malgré ça... C'était bien un sourire que l'on pouvait voir se dessiner à la commissure de ses lèvres. Il avait embrassé Ava... C'était irréel. C'était bien.




TOPIC TERMINÉ.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





N°1002 | WOMANIZER Vide
Message(#) Sujet: Re: N°1002 | WOMANIZER N°1002 | WOMANIZER Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

N°1002 | WOMANIZER

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
F I L T H Y S E C R E T :: Apple Road, Lemon Street & Le chantier-