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 A time for us. (ENDED)

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Message(#) Sujet: A time for us. (ENDED) A time for us. (ENDED) EmptyLun 10 Jan 2011 - 20:04

3 Janvier.



Là est le bien que tout esprit désire, là le repos où tout le monde aspire, là est l'amour, le plaisir encore, de la beauté qu'en ce monde j'adore. Quelques vers éphémère qui pourtant décrivaient l'étendue d'une grâce endormie : le jeune homme debout auprès de la porte, observait sa promise plongée dans un sommeil serein en ce matin de Janvier. Il n'était pas encore neuf heures passées, que déjà le jeune homme avait vêtu chemise et costume après une douche l'ayant remis d'aplomb : son égratignure sur sa joue creuse témoignant de quelques discussions probablement agitées ayant eu lieu au petit matin, voire au beau milieu de la nuit. Qu'importait, il était revenu à l'hôtel dans leur suite luxueuse qu'ils avaient investi depuis leur retour de Chicago, et s'abreuvait du spectacle devant lui, silencieux et le coeur léger. Un sourire tendre vint se dessiner sur ses lèvres rosées comme il contemplait la belle endormie, dont le buste fin se soulevait d'une respiration régulière. La silhouette du jeune homme, droite et statique, semblait tenir en ses mains une petite masse charnue alors qu'il s'avança vers le lit d'un pas assuré. Son parfum le précédant dans son sillage vint embaumer la pièce de délicates effluves, et ce fut avec délicatesse que Pride vint s'asseoir auprès de sa Muse. D'une main délicate, il vint poser sur le matelas bordé de draps pourpres, la petite masse de poils frêle et féline, qui se mit à ronronner sous la douceur de la peau féminine doucement frissonnante. Et avant que le jeune fauve à la robe léopard ne se mette à miauler, Pride vint se pencher sur sa belle et lui déposa un baiser sucré qui vint l'éveiller paisiblement, sa main caressant sa hanche délectable. « Joyeux anniversaire. » fit-il dans un sourire comme il se redressa sans jamais détourner son regard mordoré de la beauté éthérée de la belle endormie. Les rétines pénétrantes de Pride glissèrent alors avec amusement sur le chaton quémandeur de caresses, qui vint en miaulant se lover contre la demoiselle. La robe tachetée de couleur crème ainsi que le regard aigue-marine de l'animal témoignaient d'une race pure et couteuse, et le collier étincelant qu'il portait à son cou fin ne faisait que sublimer un peu plus le pedigree du félin. « C'est un Bengale. Parait-il que c'est affectueux ; probablement bien plus affectueux que moi. » Pride fronça légèrement le nez sous sa remarque taquine avant de reporter son regard noisette sur son amante. Verrait-elle que le félin visiblement en manque d'affection, portait à son cou non pas un collier portant éventuellement son nom comme pouvaient le faire stupidement certaines stars hollywoodiennes, mais bien un bracelet bordé de diamants destiné à frôler le poignet délicat de la demoiselle ? Le jeune homme eut alors un sourire amusé comme il arqua les sourcils dans un regard mutin, son coeur et son attention tout tourné vers la belle qui pourtant éveillait doucement ses soupçons, suite aux dires d'une certaine Goldie Stewart. Etait-ce le moment pour lui en toucher un mot ? Très certainement, mais pas avant que le bijou majestueux ne rehausse sa beauté lumineuse. « Tu n'as plus qu'à lui choisir un nom, et à le supporter pour les quinze années à venir. » fit-il d'un ton détaché.


Dernière édition par Pride S. Berrington le Lun 21 Fév 2011 - 18:52, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: A time for us. (ENDED) A time for us. (ENDED) EmptyMar 18 Jan 2011 - 17:05




Quel sentiment étrange et bien agréable que celui de l’apaisement. Rarement dans sa vie, Muse Hannigan n’avait pu se vanter d’être apaisée. Toujours quelque chose pour la stresser, quelque chose pour l’énerver, quelque chose pour l’exciter, quelque chose pour l’intriguer, toujours ce petit quelque chose qui venait briser le calme olympien dont elle rêvait. Toujours, mais pas cette nuit là, pas ici, dans cette chambre, pas dans les bras de Pride. Elle s’était endormie blottie contre le corps de celui qu’elle aimait, et c’est en se réveillant au beau milieu de la nuit, et en jetant un coup d’œil à sa main gauche où trônait la sublime bague de fiançailles qu’il lui avait offerte qu’elle se rendit compte que oui, elle était enfin apaisée. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Sa carrière de mannequin était au sommet, sa relation avec Pride était idyllique, que demander de plus ? Rien. Elle n’avait besoin de rien d’autre. Après cette constatation qui lui procura une bouffée de bonheur, elle retomba dans les bras de Morphée jusqu’au petit matin. Alors que les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux de la chambre d’hôtel et venaient effleurer la peau de la jolie brune, celle-ci plongée dans ses rêves, ignorait tout du spectacle qui se déroulait à quelques pas de son corps à moitié nu. Doucement, elle sentit des lèvres se poser contre sa peau, tandis qu’une main glissait le long de sa hanche, toujours les yeux clos, mais un délicieux sourire apparaissant sur son visage, la jeune femme accueilli avec joie le « Joyeux Anniversaire » glissé à son oreille par son cher et tendre. Finalement, elle ouvrit les yeux lorsqu’elle sentit une petite masse se coller à son corps. C’est avec surprise qu’elle observa la petite boule de poils qui cherchait des caresses. Muse laissa échapper un « Oh » de surprise. Emerveillée devant l’animal, elle ne perdit pas de temps pour le prendre dans ses bras, tandis que Pride lui expliquait: « C'est un Bengale. Parait-il que c'est affectueux ; probablement bien plus affectueux que moi. » Muse eut un petit rire amusé suite à cette remarque, et tandis que ses doigts jouaient sur le ventre chaud du félin, elle jeta un regard lubrique en direction de Pride et lui dit: « Je ne suis pas sûre qu’il puisse me procurer toute l’affection dont j’ai besoin, si tu vois ce que je veux dire. » Bien sûr qu’il voyait. Muse se pencha vers son compagnon pour gouter à ses lèvres. Pride était vraiment l’homme qu’elle aimait, l’homme avec qui elle voulait vieillir et mourir. Tout ce qu’il faisait, finissait par la surprendre pour son plu grand bonheur. Alors que le Bengale se roulait sur le lit en quête de plus d’attention, Pride poursuivit sur sa lancée: « Tu n'as plus qu'à lui choisir un nom, et à le supporter pour les quinze années à venir. » Muse passa une main dans ses cheveux décoiffés, et après quelques secondes de réflexion, murmura: « Chicago. » Son regard planté dans celui de Pride, elle lui annonçait que cela serait le nom du félin. Etrange choix, certes, mais après tout pourquoi pas. Chicago, ville que tenait à cœur Pride, et tout ce qui tenait à cœur Pride, tenait à cœur Muse. Ce nom serait symbolique, le symbole de l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Le félin profita de cet échange pour sauter du lit, et commencer à explorer la pièce. Muse se pencha vers Pride, le prit dans ses bras, et murmura dans son oreille: « Merci, pour tout. Je n’oublierai jamais cet anniversaire. » Et tandis qu’elle posait son menton sur l’épaule du ténébreux, elle aperçut quelque chose étincelée au cou de la boule de poils qui gigotait dans tous les sens. « Qu’est-ce que… » Muse quitta les bras de son fiancé et alla chercher l’animal. Elle observa attentivement son cou, et jeta un regard surpris en direction de Pride, qui fier de lui, souriait. Muse compris alors que ce collier, n’était autre qu’un bracelet. Gênée par tant de cadeaux de la part de son compagnon, elle murmura: « Pride, c’est beaucoup trop, tu n’aurais pas du. » Doucement néanmoins, elle glissa ses doigts autour du bracelet et le détacha, rendant ainsi sa liberté au petit félin. Elle tendit le bijou avec précaution à Pride et lui demanda: « Tu m’aides ? »


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Message(#) Sujet: Re: A time for us. (ENDED) A time for us. (ENDED) EmptyLun 24 Jan 2011 - 17:49

La remarque lubrique de la belle brune incendiaire ne fit qu'éveiller un peu plus ce feu carnassier luisant dans les prunelles flavescentes de Pride ; ce dernier lui lança une oeillade ardente en retour, de ces flammes embrasant la passion la plus charnelle et l'envie la plus animale. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres vermeil, emprunt de promesses bien loin d'être sages et au parfum concupiscent ; néanmoins les amants demeurèrent posés malgré cet échange licencieux. Sa Muse se pencha pour recueillir un baiser qu'il lui offrit avec avidité, sentant son palpitant battre un rythme endiablé : son parfum enivrant, la douceur de ses yeux, la pâleur de sa peau, la beauté de ses sentiments, la rendaient à ses yeux unique, belle, et femme fatale. Il n'y avait rien qu'il ne pouvait lui refuser, rien qu'il ne pouvait ne pas lui donner : elle était là, pilier de sa vie pourtant fragile au vu des langues de vipère de certains. Le doute avait commencé à germé dans l'esprit de Berrington, visiblement absent et pourtant bien présent : encore à l'état de graine, il ne tarderait pas à grandir et à pousser le jeune homme à aller chercher une amère vérité. En ce moment, Pride avait pourtant tout son coeur tourné vers la belle : de toute son âme et de toute son envie, il avait besoin de sa Muse pour avancer. Rien d'autre n'avait plus d'importance. Du moins, presque rien. Il chassait avec force les rumeurs courant sur sa délicieuse compagne : opportuniste et manipulatrice, elle ne se serait accrochée à lui que par un attrait quelconque. L'argent, peut-être... Refusant d'y songer, le jeune homme ténébreux posa son regard sur l'animal ronronnant de plaisir, attendant patiemment que sa belle ne le baptise enfin. « Chicago. » fit-elle dans un murmure divin, laissant le soin à Pride de relever ses yeux vers elle. Arquant les sourcils de surprise, il finit par souffler un rire léger sous une satisfaction amoureuse. Quel étrange nom, pour un félin ; pas si étrange que cela néanmoins, lorsque l'on connaissait l'attachement qu'avait Pride pour cette ville. Consciente de cette attache sentimentale qu'avait son amant sur la métropole, la belle lui faisait plaisir par ce choix qui paraissait anodin. Mais par cette décision, c'était toute la complicité forte unissant les futurs mariés qui se dessinait.

C'est alors qu'ils s'étreignirent, laissant le coeur de l'un venir battre à la porte de l'autre, buste contre poitrine, souffle contre souffle : le plus grand émoi d'un amant était encore d'être amoureux du moindre oxygène happé par sa chère et tendre. L'étreinte s'éternisa délicieusement sur de longues secondes bercées par leur silence attendri : dieu que la peau d'une femme était apaisante, après la rudesse de certains échanges avec de soit disant gros bras de Floride. Passant distraitement une main sur sa joue meurtrie, Pride ne se retourna complètement vers la silhouette appétissante de Muse que lorsque celle-ci, étonnée et si belle, vint prendre le félin dans ses bras non sans rétorquer quelques mots surpris. « Pride, c’est beaucoup trop, tu n’aurais pas du. » Alors le jeune homme se leva, droit et fier au vu de son sourire triomphal sur son visage ténébreux, et s'avança vers la belle afin de l'aider à passer le bijou autour de son poignet fin. « De la passion, des diamants et des roses... » Un baise-main sur le dos de sa main frêle, une fois que le galant jeune homme eut bouclé le bracelet. « L'alchimie parfaite pour rendre une femme heureuse. » Un sourire amoureux avant que son regard ne se pose distraitement sur le félin : premier témoin de leur couple. Un couple réel, de ceux qui vieilliraient ensemble... et sur ses pensées s'en enchaînèrent d'autres. « On devrait peut-être parler du mariage. » souffla-t-il de sa voix suave avant de reporter ses yeux fauves sur Muse. « Enfin de nous. Le mariage peut attendre si on ne le célèbre que dans un an. Mais il nous faut un toit, pour tous les deux... » L'amant prend la main de sa dulcinée dans un élan à la fois tendre et avide, ignorant les ronronnements du félin qui ne laissent guère le temps au silence de s'installer. « J'aimerai construire sur la côte. Rester à Miami, mais partir d'Ocean Grove. Ce quartier regorge de langues de vipères dont on se passerait bien. » Aveux à moitié confiés : de toute évidence, c'est bien de leur future villa dont il désire lui parler, et non pas de Goldie. Enfin, presque pas. Pride arqua les sourcils, ses yeux pénétrants toisant Muse dans l'attente d'une réponse : il espérait surtout que la belle ne lui demande pas d'emménager ailleurs. Quitter la Floride lui était impossible, et l'impossibilité de ce départ n'était pas même explicable à la future mariée.
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Message(#) Sujet: Re: A time for us. (ENDED) A time for us. (ENDED) EmptyLun 31 Jan 2011 - 23:42




Alors que le doute grandissait tel un poison dans les veines de Pride, Muse était loin de se douter de son côté des conflits internes auxquels son compagnon devait faire face. Sur un petit nuage depuis quelques temps, elle en avait complètement oublié le mensonge qu’elle avait servi à Pride à savoir: « C’est la première fois que l’on se parle. » Doux mensonge qui à force d’être répété, était devenu réalité aux yeux de la demoiselle. Elle avait définitivement rayé de sa mémoire ce petit passage désastreux de sa jeunesse. Et, là, assise sur le lit de leur suite d’hôtel, le chaton sur ses genoux, le regard planté dans celui de Pride, elle ne pensait à rien si ce n’est à son bonheur. Un sourire fier, et égoïste était apparu sur son doux visage. Oui, elle savait à quel point elle était chanceuse, et elle imaginait parfaitement toutes ces femmes qui l’enviaient. Elle sortait avec un homme séduisant, charismatique, puissant, et mieux que ça, elle allait l’épouser. Que demander de plus ? Rien, strictement rien, tout était déjà parfait comme ça.
Finalement le garçon s’approcha d’elle et accrocha le bijou à son poignet, tout en lui disant ces quelques mots: « De la passion, des diamants et des roses... L'alchimie parfaite pour rendre une femme heureuse. » Muse eut un petit sourire. Pride était définitivement un gentleman, mais pour le coup, il faisait erreur. Muse n’était plus la jeune femme vénale qu’elle avait pu être autre fois. Elle n’avait plus besoin de cadeaux, de bijoux, et de diamants. Seule la passion lui permettait de vivre, et de savourer tous les instants passés aux côtés de Pride. Après son expérience désastreuse avec Joe, elle s’était rendue compte que l’amour était quelque chose d’éphémère et de difficile. Elle savait que tout pouvait s’effondrer tel un château de cartes, alors non, elle n’allait pas faire partie de ces femmes ne rêvant que de paillettes, de diamants et de bijoux. Elle se contentait de Pride, de celui qu’il était, et c’était amplement suffisant. Néanmoins, observant une dernière fois le bijou d’une grande valeur, elle se pencha doucement vers Pride pour l’embrasser à nouveau. Après ce chaste élan d’amour, chaste parce qu’elle savait que si elle y mettait plus d’énergie et de fougue, elle ne parviendrait pas à se retenir de lui sauter dessus. Pride, lui sortit ces idées lubriques de la tête lorsqu’il reprit la parole: « On devrait peut-être parler du mariage. » souffla-t-il de sa voix suave avant de reporter ses yeux fauves sur la jolie mannequin qui rien qu‘au mot mariage sentait les battements de son cœur accélérer. « Enfin de nous. Le mariage peut attendre si on ne le célèbre que dans un an. Mais il nous faut un toit, pour tous les deux... » Et là, il l’acheva, purement et simplement. Elle n’y avait pas pensé une seule seconde, ce qui était stupide lorsqu’on y réfléchissait. Après tout, quoi de plus normal ? Ils vivaient tous les deux dans la suite de l’hôtel depuis quelques temps maintenant, et puis, ils allaient se marier, alors quoi de plus normal que de vivre ensemble ? Muse afficha un sourire ravi et comme elle n’osait pas parler, de peur que sa voix ne tremble, elle hocha affirmativement avec la tête. C’est ainsi que Pride poursuivit sur sa lancée: « J'aimerai construire sur la côte. Rester à Miami, mais partir d'Ocean Grove. Ce quartier regorge de langues de vipères dont on se passerait bien. » Muse écarquilla les yeux, enchantée par cette proposition qu’elle trouvait bien plus qu’attirante. Quitter Ocean Grove lui ferait peut-être bizarre dans un premier temps. Quitter sa cousine Billy, serait difficile, mais après tout, elle ne partait pas à l’autre bout du monde, non, elle restait à Miami et c’était l’essentiel. Tout allait vite, trop vite. Leur relation était aussi passionnée qu’ils l’étaient. Et sans doute que l’ouragan avait fait prendre conscience à Muse que tout pouvait s’arrêter en un claquement de doigts puisqu’elle passa ses bras autour de son cou, et murmura: « Oh oui, construisons ! On fera appelle au meilleur des architectes. » A ces mots, elle pensa une seconde à Jaelyn & à Joe. Oh non, il fallait qu’ils trouvent quelqu’un d’autre, il n’y avait pas d’autre moyen, Muse ne se sentait pas capable de les affronter, surtout pas Joe. Mais pour le moment, la jeune femme savourait son bonheur, oubliant totalement que Pride avait mentionné des langues de vipères dont elle ignorait la source. Elle passa une main dans les cheveux ébènes du jeune homme et murmura: « On aura un grand jardin, et des grandes chambres avec un immense lit, après tout, on risque de passer beaucoup de temps dans cette pièce. » A ces mots, elle eut un regard coquin en direction de Pride, et tandis que le chaton pressentait du mouvement et sautait du lit pour se lover sur le tapis, la jeune femme sauta doucement sur Pride de façon à le renverser sur le lit. Assise à califourchon sur lui, elle passa un doigt sous sa chemise, laissant son doigt découvrir les courbes parfaites du garçon. Elle lui dit en riant: « Tu préfères quel style ? La petite maison dans la prairie ? » Telle une gamine à qui on venait de promettre la lune, la jeune femme s’emballait de façon enfantine et peut-être un peu ridicule. Se souvenant soudain de quelque chose. Elle sauta brusquement du lit, et se dirigea à toute vitesse vers sa commode. Elle ouvrit le tiroir et en sortit un paquet. Ravie, elle se retourna vers Pride et le lui tendit. Le paquet contenait une montre d’une grande valeur, qu’elle avait aperçut dans la vitrine d’une boutique quelques jours plus tôt. Elle n’avait pas pu résister et avait craqué. Elle s’installa à nouveau à califourchon sur Pride qui n’avait pas bougé, et lui tendit le cadeau: « A mon tour de te gâter. Ce n'est pas grand chose mais j’espère que ça te plaira. » Et anxieuse, elle attendit la réaction de son cher et tendre.


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Message(#) Sujet: Re: A time for us. (ENDED) A time for us. (ENDED) EmptyMar 8 Fév 2011 - 21:09

Sublime ivresse amoureuse qui les protégeait du monde extérieur : les amants ne voyaient qu'eux, égoïstes magnifiés par les battements de leurs myocardes, il n'y avait rien qui semblait leur faire obstacle. Ni le doute germant dans l'esprit du jeune homme, ni les angoisses d'une relation trop hâtive, ni le temps, ni les appréhensions, ni les autres. Leur foi en leur union semblait inébranlable, et les yeux même du ténébreux amant ne mentaient pas : c'était avec ardeur et tendresse qu'il la toisait, quand d'un geste amoureux il la couvrait de roses, de bijoux ou de robes, quand pour elle il se sentait capable de démanteler un empire pour en bâtir un autre et le soumettre à ses pieds de déesse. L'amour, fier cavalier intransigeant et bohème, se rendait cruel en se jouant ainsi du jeune homme dont la mémoire oubliée se heurtait à des nouvelles illusions : il ne savait plus rien, hormis qu'il l'aimait d'une force brute. Peu importaient les tromperies qu'on incriminait à Muse, Pride s'était fait la promesse solennelle de les démentir, malgré ce doute empoisonnant son esprit... Il leur prouverait à tous, qu'elle était celle qu'il lui fallait ; fier aveuglé emporté par les tourbillons d'une euphorie improbable, Pride n'avait pas encore saisi l'ampleur de leur idylle. Vive et passionnée, trop rapide pour certains, encore étrange pour d'autres, il se fichait bien de leurs pensées... Et pourtant, l'appréhension était bel et bien présente en son esprit, semée par de biens vilaines paroles dont chaque syllabe était parvenue à marquer sa chair et son esprit. Non, une si belle créature, dévouée et tendre, ne pouvait être le monstre dont on lui avait dressé le tableau. Qu'ils aillent tous se faire voir. « Oh oui, construisons ! On fera appelle au meilleur des architectes. » Une main tendrement amoureuse, féminine et douce, vint se glisser dans les cheveux sombres du jeune homme souriant, dont les mains puissantes s'engageaient déjà sur la finesse des hanches aguichantes de sa fiancée. « On aura un grand jardin, et des grandes chambres avec un immense lit, après tout, on risque de passer beaucoup de temps dans cette pièce. » « C'est une évidence. » La voix suave et sensuelle de Pride s'éleva en un murmure brûlant, témoin tout comme son regard lubrique de quelques envies affamées de ses courbes délicieuses. Les amants passionnés prêchaient souvent la luxure dans des froissements de draps ; Eros s'était fait maître de leur idylle et veillait au-dessus de leur couche. Fait peu étonnant, lorsqu'on connaissait l'appétence de Pride pour les relations charnelles. Certes il n'était pas le prince charmant chaleureux et entièrement dévoué à sa demoiselle ; trop indépendant et égocentrique pour se plier aux quatre volontés d'une femme, aussi sublime soit-elle. Mais sa galanterie attentionnée ainsi que la chaleur de ses bras et de ses caresses certes lubriques mais tendres, palliaient à ses défauts. Ou presque. Enfin, sa perversion amoureuse fut comblée lorsque la belle le poussa sur le lit, et vint le surplomber de son corps aguicheur. « Tu préfères quel style ? La petite maison dans la prairie ? » « Cela dépend si tu joues aux cow-girls. » appuya-t-il dans un sous-entendu lubrique voire grandement pervers, ses mains masculines caressant les hanches nues de sa Muse, par le toucher de ses doigts affamés s'enfonçant doucement dans sa chair blanche. Mais les caresses ne durèrent qu'un temps, car déjà Muse sauta du lit, sous le regard intrigué de Pride qui s'était à moitié redressé, ses coudes supportant le poids de son buste alors qu'il observait la belle ouvrir un tiroir. Ce fut finalement un cadeau à la main qu'elle vint reprendre sa position dominante et explicite sur le corps de son amant, lui tendant son présent sous l'air étonné de ce dernier. « Habituellement on n'offre pas de cadeaux à son anniversaire tu sais. On attend sagement d'en recevoir. » souffla-t-il taquin, mais néanmoins agréablement surpris par le geste de sa chère et tendre. « A mon tour de te gâter. Ce n'est pas grand chose mais j’espère que ça te plaira. » D'une main distraite mais d'un regard curieux posé sur la boîte ainsi offerte, le jeune homme en sortit une montre au coût sans doute faramineux. Arborant un sourire comblé, il ne put cependant s'empêcher d'amorcer une réflexion taquine. « Je n'aurais plus d'excuses lorsque je ne serais pas à l'heure, c'est bien ça ? » Un rire discret passa la barrière de ses lèvres, lorsqu'il avoua à demi-mots son grand souci de manque de ponctualité. Passant la montre à son poignet, il l'admira un instant avant de reposer ses yeux gourmands sur la silhouette féminine. Pas un merci ne vint se faire murmure de sa part, bien que le geste l'avait touché et qu'il n'en pensait pas moins ; ce fut autrement que le jeune homme souhaitait passer aux remerciements. « Je ne la quitterai plus... Mais tu pouvais aussi bien me gâter autrement. » Sourire concupiscent, regard affamé, et le jeune homme vint faire rouler la belle à ses côtés, prenant ainsi les rênes lorsque ce fut son tour de surplomber son amante de son corps puissant. Sa main désireuse vint glisser le long de sa cuisse, tandis que le baiser langoureux qu'il lui offrait ne tarda pas à lui donner à comprendre cette envie lubrique prenant feu en lui. Ainsi s'acheva la matinée des amants transis, entre effusion de tendresse, de présents et d'épanchements charnels.

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