♦ Status : living the married life. ♦ Address : n°1650, parkside street. ♦ Job/Studies : female version of Bear Grylls — french teacher at the Miami University (part-time). ♦ Quote : « my death will probably be caused by being sarcastic at the wrong time. » ♦ Activité(s) de quartier : roller derby.
HALL OF FAME ♦ To Do List: try to find answers, not more questions ; risk her life with Ezio ; spend more time with Matt ; find new ideas for her job. ♦ Contact List: ♦ RP status: on ( ★★☆ ) - ezio, matt.
(#) Sujet: ❖ I'm here, I'm here to save you. Mar 21 Déc 2010 - 14:43
Mercredi 01 décembre 2011
«...Cette ouragan qui est passé sur Miami a provoqué beaucoup de dégâts. Nous retrouvons notre envoyé spécial sur les lieux...» Bluenn, assise au bar à plaisanter avec un ami, dévia son regard sur la télé qui était allumée. Les images apocalyptiques l'interpella mais plus encore le survol d'une ville qu'elle connaissait que trop bien. « S'il vous plait, pouvez-vous monter le son ? » Le serveur s'exécuta. «...Les vents violents que la météo avait prévu ont été beaucoup plus mortels que cela. Plusieurs quartier de Miami ont été touché et nous n'avons encore aucune estimation sur les pertes humaines...» Le visage de Bluenn changea de tout au tout. « Hey, Blu' ça ne va pas ? » La jeune femme détacha ses yeux de l'écran et posa son attention sur son ami, inquiet. Elle lui sourit faiblement. « Tu m'excuses ? Il faut que je passe un coup de fil. » Il hocha la tête positivement et elle quitta son tabouret pour rejoindre la petite cour derrière le bar/restaurant. Elle composa le numéro de son meilleur ami mais aussi agent : Rafael. Personne ne répondit, elle retenta au moins trois fois avant d'avoir quelqu'un au bout du fil. « Rafael ?! Je viens de voir les infos ! Comment vas-tu ? Et Matthew ? » Elle était de plus en plus angoissée mais la tension était quelque peu retombée lorsqu'elle avait entendu la voix de son ami. Bluenn n'était pas à Miami depuis quelques semaines, elle était partie en promo pour son nouveau film et se retrouvait donc à l'autre bout du pays. Elle ignorait quelle heure il pouvait être, en réalité elle s'en fichait bien car c'était le cadet de ses soucis. Les images qu'elle avait vu, ces quartiers avec des maisons totalement envolées... Ocean Grove pouvait être tout autant touché que les autres. Elle apprit rapidement que c'était le cas, d'ailleurs l'un des plus touchés et qu'il y avait certainement eu des morts. Elle posa sa main à son front, elle n'arrivait pas à y croire. C'était une chance qu'elle ne se soit pas retrouvée là à ce moment mais elle pensait surtout aux personnes qu'elle aimait et qui étaient là-bas. « Quoi ? C'est pas vrai... » Lança-t-elle, dépitée. Le fils de Matthew n'avait pas eu autant de chance que son père, il se trouvait à l'hôpital. « Écoute Rafael, je vais rentrer d'accord ? Je serais là dans quelques jours, le temps que je règle des petites choses mais t'en fais pas tout ira bien. » En tant qu'agent, il lui ordonna de ne pas se déplacer pour lui, mais Bluenn était bornée. La promo de son film passait bien après la santé de ce petit garçon qu'elle aimait tant. De plus, elle habitait Ocean Grove maintenant, c'était son quartier et ses amis qui se retrouvaient dans une situation critique. Elle ne se sentirait pas capable de rester loin de tout, en se sentait inutile. Non, elle ne se sentirait rassurée qu'une fois sur les lieux et qu'elle pourra donner un coup de main. Après quelques minutes, elle raccrocha et rejoignit son ami au comptoir. Il lui demanda une nouvelle fois si tout allait bien. Son visage était pâle comme la mort, non elle était tout sauf bien actuellement. Elle lui raconta tout, et comme elle l'avait imaginé, il se montra en bon ami et la soutenu.
Samedi 04 décembre 2011
Fin d'après-midi, l'avion où se trouvait Bluenn atterrit à l'aéroport de Miami. Elle ne perdit pas plus de temps à déposer ses affaires chez elle. Entre temps, elle s'était bien sûre renseignée auprès de qui elle pouvait si sa maison et celle d'Abbey tenait encore debout. Par chance, c'était le cas mais elle avait eu aussi la mauvaise surprise d'apprendre que sa colocataire et amie était à l'hôpital après avoir passé trois jours sous les décombres. Elle s'assura auprès d'une personne de déposer ses affaires à son domicile tandis qu'elle se rendrait à l'hôpital de la ville. Même si elle était fatiguée des longues heures de vol, elle n'avait aucune envie de se poser. Elle demanda à l'accueil la chambre du petit Matthew Dunhamn. Il y avait beaucoup de monde dans les couloirs, ce n'était pas très étonnant après tout. Elle arriva enfin à la chambre et vit son meilleur ami au chevet de son fils. Cette vision lui brisa le coeur, elle déglutit, ravalant sa mine triste. Elle avança sans prévenir, même si elle était certaine qu'il l'avait entendu à cause de ses talons. Elle se contenta juste de poser une main rassurante sur son épaule. Le jeune garçon était allongé sur le lit, dormant profondément. Bluenn s'accroupit afin d'arriver à la hauteur de Rafael et glissa sa main jusqu'à la sienne, qu'elle serra entre ses doigts fins. « Je suis désolée... » Cela ne changerait rien à la situation, mais elle avait besoin qu'il le sache. Elle ne l'avait jamais vu aussi mal, il n'était pas du genre à se laisser abattre ou à montrer ses faiblesses.
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: ❖ I'm here, I'm here to save you. Dim 16 Jan 2011 - 16:34
MERCREDI 01 DÉCEMBRE
En cette première journée de décembre, Rafael avait prit toutes ses dispositions. Pour la première fois en de nombreuses années à s’obstiner à aller travailler quoiqu’il arrive, ce jour là, il avait consentit à déroger à la règle. Matthew était fiévreux depuis quelques jours, si sa vieille voisine aigri appréciait de le garder et le chouchouter, le père commençait à s’inquiéter que les médicaments prescrits par le médecin, n’aient aucun effet. Sa température plafonnait à quarante, et ne descendait que très rarement, Rafael avait donc décidé de prendre sa journée pour s’occuper de son fils et de retourner chez ce médecin visiblement incompétent. Pas une seconde il ne voulait croire en l’idée que Matt était bien plus gravement malade. Ça ne pouvait être qu’une erreur du médecin, rien de grave, bien que l’état de son fils soit troublant. D’ordinaire hyperactif, bruyant et incontrôlable, il était à présent calme, chaque mouvement paressait douloureux pour le petit garçon, tant et si bien qu’il ne cherchait plus à bouger. Et lorsqu’il regardait son père, les yeux vitreux et ensommeillés, suppliant presque d’arrêter de le forcer à manger, Rafael ne pouvait que sentir son cœur se briser dans sa poitrine face à ce portrait déchirant et angoissant. Le garçonnet avait tout eut, et pourtant il trouvait toujours le moyen de rendre son père fou, le sollicitant pour un rien, gueulant de douleur pour se donner un air de malheureux et réclamer ses sandwichs préférés. Pourtant, malgré sa santé inquiétante, Rafael n’en avait parlé à personne, pensant être en mesure de gérer la situation. Instinctivement il pensa à contacter Bluenn, elle aurait sans doute un conseil à lui donner, un mot qui le rassurerait et lui permettrait d’oublier toute son angoisse qu’il espérait être infondé. Il pensa ensuite à sa grand-mère, cette femme qui l’avait élevé et s’occupait encore aujourd’hui courageusement de sa fille, elle saurait quoi faire. Mais bien que ces deux femmes soient en mesure de l’aider, il ne décrocha pas le téléphone. Bluenn était son amie oui, mais elle était aussi une actrice loin de Miami pour la promotion de son nouveau film, et il ne pourrait se résoudre à la déranger dans un moment pareil, lui qui rêvait depuis des mois de la voir se replonger dans son travail. Et puis sa grand-mère .. Il voulait tellement lui prouver qu’il pouvait au moins être un bon père, bien qu’elle ne le rendait coupable de rien, bien qu’elle ne demandait rien, il restait persuadé d’avoir une foule de chose à lui prouver et dont elle pourrait être fière. Comme s’il demeurait un adolescent face à cette vieille femme qu’il respectait plus que n’importe qui au monde. « Non, tu es bien mieux où tu es, préoccupe-toi seulement de toi, reste où tu es ! » Il ne s’inquiétait pas tant pour la promotion de son film et sa carrière, il avait vu les dégâts causés par cet Ouragan, il avait vu son quartier dévasté. Il avait cette désagréable sensation de se retrouver au cœur de l’un de ces téléfilms au scénario catastrophe qu’il détestait tant. Il ne voulait pas qu’elle voit ça. Jamais il n’aurait cru voir un tableau aussi horrible, il était pourtant loin de connaitre la moitié des habitants de ce quartier. Mais lorsqu’il avait marché dans Apple Road ne reconnaissant même plus son propre quartier, il avait le cœur lourd, une boule d’angoisse s’étant formée dans son estomac. Si son inquiétude se portait avant tout pour Matthew qui était à l’hôpital dans un état très préoccupant, tant à cause de l’Ouragan que pour sa santé fragile depuis quelques jours, il se surprit à penser aux quelques personnes qu’il connaissait ici. Y comprit pour sa voisine agaçante mais toujours serviable finalement. Il était simplement rentré pour récupérer des affaires pour son fils, il ne s’attendait pas à un coup de téléphone de Bluenn bien que d’entendre sa voix lui fit du bien et l’apaisa quelques instants. Il n’avait pu la convaincre et même s’il s’était montré contrarié, dans le fond, l’idée de la voir lui réchauffa le cœur, il ne l’admettrait pas explicitement mais il avait incontestablement besoin d’elle.
SAMEDI 04 DÉCEMBRE
On ne se lève pas un matin en se disant que cette journée pourrait être la pire que l‘on pourrait passer. Mais après avoir subit un Ouragan, sans doute qu’on ne voit plus les bulletins météo annonçant des vents violents de la même façon. Ce genre d’évènement ne pouvait être que marquant. Même pour un homme comme Rafael qui semblait tout prendre à la légère et se souciait de très peu de personne. Il n’avait pu s’empêcher de se sentir rassuré lorsqu’il avait apprit que ses quelques amis allaient bien. Ainsi qu’attristé pour le décès de sa voisine, il en était même venu à regretter les horreurs qu’il avait pensé à son sujet. Arpentant les couloirs de cet hôpital depuis trois jours, ne rentrant chez lui que par obligation, il avait vu bien plus de scènes de désolations qu’il n’en avait vu auparavant, mais seul le garçonnet dans la chambre 502 importait au regard de Dunhamn. Son fils subissait encore de multiples examens pour expliquer l’origine de sa fièvre et autres symptômes, mais il était aussi blessé. Si Rafael s’était précipité pour prendre son fils dans le but de l’emmener à la cave, les vents ne lui en laissèrent pas l’occasion. Une bourrasque fit exploser les vitres, sous le choc Rafael fut déséquilibré et tomba à terre son fils roula à peine plus loin, avant qu’un meuble ne s’écroule sur eux. Tout deux perdirent connaissances, si ce meuble avait gravement contusionné et blessé le jeune Dunhamn, il les avait aussi protégé. Le garçonnet s’en sortit avec de multiples fractures mais il était déjà tellement faible. Quant à Rafael il n’avait que quelques hématomes et égratignures sur le visage, rien de grave. Déplorant sa chance insolente, alors que son fils fut presque broyé, Rafael continuait de culpabiliser encore et encore. Au chevet de son fils, il songeait à tout ce qu’il aurait du faire pour le protéger, à ce que serait sa vie si ces médecins échouaient avec son fils. Observant le petit garçon endormit, il n’avait jamais prié sauf ces trois derniers jours, il s’était surprit lui-même, comprenant pourquoi toutes ces personnes avaient toujours besoin de se tourner vers un être supérieur réel ou non. Il représentait un espoir là où l’on avait la sensation qu’il n’y en avait plus aucun. Il ne tarda pas à y répondre .. Lorsqu’il entendit le bruit de ces talons frapper contre le carrelage de cet hôpital, il se sentit soulagé. Comprenant de qui il s’agissait, elle ne pourrait rien faire de plus que lui, si ce n’était être présente, rien n’était plus important à ses yeux que la présence de cette femme. Il ignorait encore comment, elle parvenait à l’apaiser, ça ne durait pas bien longtemps, ses angoisses reprenant toujours le dessus comme un vieux démon difficile à chasser. Mais elle était là ! « C’est idiot, mais j’ai l’impression que si je n’étais pas là, son état ne pourrait pas s’améliorer. C’est vraiment stupide parce que je ne sers à rien. » Un sourire nerveux s’affichant sur ses traits tirés, mais s’effaça aussitôt. Il se sentait inutile et ne pouvait rien faire pour venir en aide à son fils, il ne pouvait que regarder et attendre, impuissant face à la situation. Et pour la première fois il disait tout haut ce qu’il pensait tout bas, c’était rare venant de lui, qu’il exprime aussi clairement ce qu’il pouvait ressentir, mais c’était plus fort que lui. Il n’avait pas encore tourné son regard vers elle, il n’avait même pas eu le reflex de lui adresser un bonjour ou quoique ce soit, c’est comme si elle avait toujours été là et qu’il n’y avait pas besoin de phrases « introductives ». Finalement, son regard se porta vers la jeune femme, observant son si jolie visage désormais attristé. Il lui sourit pourtant tendrement, sincèrement heureux de la voir à ses côtés. « Je suis content que tu n'ai pas écouté. » Resserrant son emprise sur la main de la jeune actrice, il réalisa finalement quel portrait miteux il donnait de lui. Tentant de se reprendre maladroitement, il s’empressa de tenter de remettre son costume d’agent comme si ça lui importait vraiment à ce moment. « Mais tu n’aurais pas du tout laisser tomber, tu es vraiment bornée dans ton genre ! Tu as vu tes amis, tout va bien ?Tu es passé chez toi ? Ta maison tiens encore debout ? » Mais tentative vaine, en réalité, il ne s’était jamais montré aussi soucieux que ces quelques derniers jours.
♦ Status : living the married life. ♦ Address : n°1650, parkside street. ♦ Job/Studies : female version of Bear Grylls — french teacher at the Miami University (part-time). ♦ Quote : « my death will probably be caused by being sarcastic at the wrong time. » ♦ Activité(s) de quartier : roller derby.
HALL OF FAME ♦ To Do List: try to find answers, not more questions ; risk her life with Ezio ; spend more time with Matt ; find new ideas for her job. ♦ Contact List: ♦ RP status: on ( ★★☆ ) - ezio, matt.
(#) Sujet: Re: ❖ I'm here, I'm here to save you. Lun 14 Fév 2011 - 16:59
Il n'y avait rien de plus déchirant que de voir un ami proche être totalement désemparé. Le pire étant de se sentir inutile, de ne pas savoir comment prendre les choses pour que tout aille bien mieux, de ne pas trouver les bons mots. Bluenn aurait voulu avoir le remède miracle pour que Matthew s'en sorte parfaitement et rende le sourire à Rafael. Les miracles n'arrivent que dans les films, malheureusement. Si sa simple présence pouvait au moins l'apaiser, alors c'était déjà beaucoup pour elle. Il a toujours été très présent lorsqu'elle avait eu sa période « Sloan » plus ses autres soucis dans le passé, elle lui devait donc bien ça. Surtout qu'il se laissait faire, sans avoir besoin de se cacher ou de jouer les macho, il fallait en profiter pour lui montrer à quel point elle tenait à lui et que son bien être lui importait énormément. « Tu ne sers pas à rien, si ma présence peut t'aider, la tienne l'aide tout autant. » Elle fit une pression sur son épaule, comme pour appuyer ses propres paroles. Elle posa son regard sur l'enfant, qui dormait paisiblement, du moins en apparence. Elle ignorait les détails, mais à en juger par l'état de son ami, les nouvelles ne devaient pas être des meilleures. Le silence retomba alors, Bluenn n'ajouta rien, parfois il fallait juste rester là. Elle supportait difficilement de voir ces deux personnes importantes à ses yeux souffrir d'une manière ou d'une autre. Si elle n'a jamais eu l'immense chance d'être très entourée lorsque ses parents étaient encore vivants, elle se donnait corps et âme pour les personnes qu'elle aimait. Elle n'était pas non plus une grande experte en démonstration affective, mais elle avait un grand coeur. Rafael finit par bouger et se tourna vers Bluenn. Elle lui afficha son plus beau sourire, bien que déformé par la fatigue et la tristesse. Ses yeux brillaient légèrement, mais elle s'interdisait de verser une larme. « Tu sais que je ne t'écoute jamais. » répondit-elle en souriant davantage, afin de détendre l'atmosphère. Elle remarqua bien évidemment le changement de comportement qui s'opéra soudainement. Sa fierté devait vouloir reprendre le dessus puisqu'il arrangea son costume et se redressa pour paraître moins « faible ». Elle aurait voulu lui dire que cela servait à rien, qu'elle n'était pas dupe et que ce n'était pas une chemise bien repassée, une cravate bien mise qui ferait de lui un homme pleinement heureux. Elle le laissa pourtant faire, elle savait que c'était important pour lui d'avoir un semblant de contrôle sur la situation et sur ses émotions. « Mais tu n’aurais pas du tout laisser tomber, tu es vraiment bornée dans ton genre ! Tu as vu tes amis, tout va bien ?Tu es passé chez toi ? Ta maison tiens encore debout ? » Elle soupira, puis leva les yeux au ciel sans perdre son sourire amical. « Ils comprennent, ne t'en fais pas. J'ai beau aimer mon métier, je t'aime encore plus. » C'était la première fois qu'elle formulait de telle parole en sa présence, à vrai dire c'était sorti tout seul et elle voulait surtout montrer que la promo d'un film n'était qu'une broutille face à la détresse d'un ami. Elle enchaine aussitôt. « Abby est ici, à l'hôpital mais d'après les médecins elle ne risque rien. On m'a aussi informé que notre maison tenait encore debout, alors... Les choses auraient pu être bien pire me concernant. » Elle se pinça les lèvres, elle était très chanceuse d'avoir réchappé à tout ce carnage et que sa maison soit toujours là alors que d'après les images aux informations, le quartier était dans un état pitoyable.
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: ❖ I'm here, I'm here to save you. Ven 4 Mar 2011 - 17:15
Aussi loin qu’il s’en souvenait, il n’avait jamais souhaité avoir d’enfant, il n’était pourtant pas le genre d’homme à détester les enfants. Seulement Rafael était intimement convaincu d’être à l’opposé du père idéale, d’être tout juste en mesure de gérer sa propre vie, alors orchestrer celle d’un petit être aussi précieux et dépendant de ses décisions, n’était tout simplement pas envisageable. Pourtant, il était en mesure de prendre soin des autres, ça ne s’étendait pas à beaucoup de monde en revanche. Mais même avec les années il ne parvenait pas à voir qui il était devenu. S’il avait fuit le domicile familiale, croyant fuir qui il était susceptible de devenir, il fut vite rattrapé par la réalité. Livré à lui-même, il ne brillait pas, par ses bonnes décisions, et encore maintenant, il persistait à faire certaines choses qu’un père n’envisagerait même pas. Mais il fallait l’admettre, il avait évolué, et en un sens plus positif qu’il ne l’aurait crut. Face à Bluenn, en qui il avait pleinement confiance, il persistait à vouloir garder tout le contrôle de la situation et par-dessus-tout de ses émotions. La vérité étant bien loin de cela, elle avait pourtant raison, si sa présence pouvait le rassurer et l’apaiser, celle de Rafael avait à coup sûr le même effet sur le garçonnet qui avait fini par s’endormir. Peut-être était-ce la fatigue, on ne pouvait pas dénombrer plus de quatre voir cinq heures de sommeil cumulées depuis l’ouragan. Ignorant complètement comment un homme pouvait autant se priver de sommeil, il comprit vite à quel point s’inquiéter pouvait tenir éveiller et surtout à quel point sa crainte de perdre son fils était présente. « Tu sais que je ne t'écoute jamais. » Avec n’importe qui d’autre, cette remarque n’aurait pas été prise avec le sourire. Rafael était un homme charismatique et autoritaire détestant que quelque chose voir quelqu’un ne suive pas la direction qui lui traçait. Mais Bluenn était bien la seule personne à pouvoir n’en faire qu’à sa tête et faire sourire son agent et ami. Un ami qui s’était toujours beaucoup inquiété pour elle, si le jour de leur première rencontre il s’était contenté de la renvoyer de son bureau, son audace et sa détermination l’avait conquis. Et avec le temps, il avait découvert une femme forte et généreuse, loin d’être le genre d’actrice creuse, ne pouvant apparaitre au devant de la scène que grâce à leur plastique de rêve. Si Bluenn était une femme magnifique, c’était aussi le cas de sa personnalité qui n’avait de cesse de surprendre Rafael. « Ils comprennent, ne t'en fais pas. J'ai beau aimer mon métier, je t'aime encore plus. » Il ne put cesser de fixer la jeune femme avec tendresse, s’il ne s’était pas attendu à ça, il n’avait pas songé à ce que cela réveillerait. Il avait tendance à enfouir si profondément les réels sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme, qu’il en oubliait presque leurs existences. Et pourtant c’était bel et bien réel, aujourd’hui plus que jamais, alors qu’il avait sentit son cœur flancher, pour ce qui n’était qu’une simple démonstration d’amitié dans son cas. Une vague de tristesse prit possession de ses pensées, il n’écouta la suite que d’une oreille et en retint l’information principale : Bluenn aurait un toit au dessus de sa tête, elle n’aurait pas à ce soucier de son logement ni des pertes matérielles et sa colocataire allait apparemment bien. Mais comme à son habitude, il ne souhaitait qu’une chose, reprendre le contrôle, c’était pourtant bien plus difficile qu’il ne l’aurait soupçonné. « Et ton petit-ami ? » Rafael se souvenait des photos prisent à Paris qu’il avait vu bien par hasard. Elle ne s’était jamais montrée très secrète quant à sa vie privée, du moins pas avec lui, connaissant presque dans les détails son idylle avec Sloan, il fut d’abord surprit de ne rien savoir de cet homme et de voir les jours passer sans qu’il n’en entende parler. Sans le moindre doute qu’en plus de cette tristesse qui pesait lourdement sur lui, une once de jalousie planait aussi dans l’air, le poussant à savoir le fin mot de cette histoire. « J’ai vu les photos, je pensais que tu finirais par m’en parler .. » Qui aurait crut que la vie amoureuse de sa petite protégée pouvait vraiment l’affecter alors qu’il se trouvait au chevet de son fils souffrant ? Bluenn sous-estimait à coup sûr, l’importance qu’elle avait pour lui.
♦ Status : living the married life. ♦ Address : n°1650, parkside street. ♦ Job/Studies : female version of Bear Grylls — french teacher at the Miami University (part-time). ♦ Quote : « my death will probably be caused by being sarcastic at the wrong time. » ♦ Activité(s) de quartier : roller derby.
HALL OF FAME ♦ To Do List: try to find answers, not more questions ; risk her life with Ezio ; spend more time with Matt ; find new ideas for her job. ♦ Contact List: ♦ RP status: on ( ★★☆ ) - ezio, matt.
(#) Sujet: Re: ❖ I'm here, I'm here to save you. Dim 20 Mar 2011 - 22:09
Elle ne s'attendait pas à une telle question. Pour dire, elle avait même bêtement espéré qu'il ne la poserait jamais, s'imaginant qu'il n'aurait jamais entendu parler ou vu les photos... Visiblement, elle s'était montrée bien naïve pour le coup. C'était son agent avant tout, il savait tout sur tout la concernant alors ces clichés la montrant au bras de Joe ne passeraient pas inaperçu. Elle se sentit rapidement prise de panique et gênée. Qu'allait-elle inventer ? Encore une fois, il l'avait mise dans une situation dont elle se serait bien passée. C'était le genre de discussion qu'elle n'aimait pas aborder avec Rafael, pour diverses raisons. Elle posa les yeux sur lui, laissant écouler une poignée de secondes avant de prendre la parole. « Les photos... Ce... ce n'est pas mon petit-ami. » se contenta-t-elle de répondre. Elle se pinça les lèvres, sachant pertinemment qu'elle allait devoir faire mieux. « Nous ne sommes plus ensembles. C'était juste une histoire sans grande importance, une vieille connaissance que j'ai retrouvé à Paris mais il n'y a rien entre nous. » Trouvant qu'elle s'en était sortie plutôt assez bien, elle se permit de sourire pour appuyer la véracité de ses propos et rassurer Rafael. Il n'avait pas l'air très enthousiaste par la nouvelle. Elle était consciente qu'il prenait très à cœur son image de célébrité, il devait s'assurer qu'elle ne faisait pas n'importe quoi même si elle n'était pas du genre à faire de scandale. L'annonce d'un nouveau fiancé au bras de miss Henighan ne l'avait pas échappé, fort heureusement pour elle, ce n'était qu'une stupide idée de Joe pour s'amuser davantage. « Je suis désolée que tu aies dû l'apprendre par les médias, tu sais très bien que je t'en aurais parlé si j'avais rencontré quelqu'un et si... c'était sérieux. Tu serais même la première personne à le savoir. » Il était bien évidemment impossible d'envisager tout lui raconter, d'être totalement honnête avec lui. C'était d'ailleurs une première pour elle, car elle s'était toujours montrée très franche envers lui mais cela faisait des mois qu'elle taisait son angoisse. Personne n'était au courant de son agression, elle ne voyait plus l'utilité d'en parler maintenant. Il avait d'autres chats à fouetter, elle ne pouvait pas non plus commencer à lui parler de ses problèmes alors que son fils était allongé sur ce lit d'hôpital. Non, Bluenn ne dirait rien de tout ce qui l'effrayait, elle saurait se montrer forte comme toujours. Du moins en apparence. « Puisque je suis rentrée, si tu as besoin d'aide ou de tout ce dont tu auras besoin, tu peux compter sur moi. Et pas la peine de me dire que tu t'en sortiras très bien tout seul, je ne te crois pas. » Elle le connaissait assez pour savoir à quel point il pouvait être fier et pouvait aller jusqu'à refuser un peu de soutien. C'était un homme certes, mais elle ne le laisserait pas gérer cette situation tout seul. Elle était revenue pour lui.
Invité
Invité
(#) Sujet: Re: ❖ I'm here, I'm here to save you. Dim 8 Mai 2011 - 20:24
Rafael écoutait attentivement les explications de sa protégée, et bien que tout s’emboitait à merveille, quelque chose sonnait faux à ses oreilles. Il ignorait quoi et c’était ce qu’il détestait, par la force des choses il était devenu observateur et perspicace, et la connaitre parfaitement renforçait ce doute qu’il ressentait. Son jeu d’actrice était impeccable, elle avait tout d’une grande, et pendant longtemps il eut peur de se faire berner par un mensonge incroyablement bien joué. Mais des deux, le grand menteur c’était lui, alors pourquoi douter de la sincérité de la jeune femme ? Après tout, lors de sa précédente relation, il avait entendu tout les détails ou presque, et au-delà de son rôle d’agent, il était avant tout devenu son ami, c’était alors normal d’être la personne à qui elle puisse se confier. L’agent artistique restait tout de même perplexe, il n’avait jamais vu ou entendu parler de cet homme auparavant, il pourrait bien sur faire ses propres recherches sur lui, quelque chose dans son regard ne lui inspirait pas confiance, pas plus que la gène que ressentait apparemment Bluenn. Bien qu’il mit rapidement cela sur le compte de la surprise. Peut être se sentait-elle mal à l’aise de ne pas lui en avoir fait part d’elle-même, avant qu’il ne remarque les photos dans la presse. Si son boulot lui imposait de surveiller tout ce qui paraissait sur l’actrice, son rôle d’ami, l’incommodait dans ce genre de situation, il aurait souhaité l’apprendre avant n’importe quel autre lecteur qui admirait son travail, ou s’ennuyait dans le train. Mais plus le temps passait, plus le sujet Bluenn devenait sensible pour le jeune homme, bien qu’il tentait par tout les moyens de se détacher de ce sentiment. « Tu l’as toujours fais je sais .. » Évidement il ne pouvait lui reprocher de se montrer discrète sur sa vie sentimentale, après tout ça ne regardait qu’elle, en quoi ça pouvait bien le concerner ? Il gérait sa vie professionnel, ses projets, filtrait les films qui seraient intéressant pour sa carrière, organisait les tournées de promos et les villes où il serait judicieux qu’elle se rende. Contrôlait parfois ce qu’elle pouvait ou ne pouvait pas communiquer aux médias. Organisait des shootings photos, mais contrôler sa vie sentimentale, n’était pas de son ressort, pas plus que d’éprouver la moindre rancœur voir haine, à l’égard de ce type qu’il ne connaissait même pas, encore que son visage lui disait quelque chose. Sans doute qu’un énième tordu se baladait avec sa gueule dans le coin. « Après tout, ce n’était pas comme si ça me regardait. Mais sa tête me dit quelque chose, je le connais ? » oui ou non, il ne tarderait pas à réquisitionner Ozzie, son nouvel assistant, pour avoir sa réponse, et il finirait bien par le connaitre. Néanmoins il gardait pour lui toutes les vannes idiotes qui lui venait au sujet de cet homme, ce ne serait pas très mature, de se laisser aller de cette façon n’est-ce pas ? Même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit. Il se radoucit lorsqu’elle lui proposa son aide, très bonne diversion d’ailleurs, mais elle le connaissait assez pour savoir qu’il serait trop fière pour lui en demander, même si pour la forme, il serait capable d’accepter. « J’ai tout négligé tu sais. Mais si tu as des muscles cachés, et des talents de bricoleuse que j’ignore, je t’en pris, tu peux réparer mes fenêtres! » il espérait détendre l’atmosphère conscient que c’était de sa faute s’il s’était mit dans un état de nervosité pareil, pourquoi avait-il fallut qu’il parle de cet homme après tout ? Rafael était un homme instable de nature, et s’il avait fait beaucoup de progrès avec les années, son état actuel, rendait ses efforts plus difficiles. « Mais je paris que tu as déjà prévu d’aider tout nos voisins, n’est-ce pas ? » Il admirait son altruisme, bien plus qu’elle ne l’imaginait. Lui qui arrivait tout juste à s’occuper de son fils, n’était pas certain de pouvoir porter une autre vie à bout de bras, bien qu’il chérissait l’idée de pouvoir le faire pour Bluenn. Du moins d’une tout autre façon.
♦ Status : living the married life. ♦ Address : n°1650, parkside street. ♦ Job/Studies : female version of Bear Grylls — french teacher at the Miami University (part-time). ♦ Quote : « my death will probably be caused by being sarcastic at the wrong time. » ♦ Activité(s) de quartier : roller derby.
HALL OF FAME ♦ To Do List: try to find answers, not more questions ; risk her life with Ezio ; spend more time with Matt ; find new ideas for her job. ♦ Contact List: ♦ RP status: on ( ★★☆ ) - ezio, matt.
(#) Sujet: Re: ❖ I'm here, I'm here to save you. Mer 6 Juil 2011 - 16:25
La comédie allait beaucoup trop loin à son goût. Elle avait l'impression de passer son temps à cacher des choses aux autres, et en particulier à son meilleur ami. Il lui arrivait de mentir pour se sortir de situations délicates mais ce n'était plus une fois de temps en temps, c'était au quotidien. Elle ne blâmait pas Joe, elle pourrait mais elle avait décidé de garder ces histoires pour elle, elle ne souhaitait que personne ne s'y implique. Il faisait pression sur elle pour qu'elle garde le silence, il n'était pas stupide et Bluenn non plus. Elle craignait que Rafael ne découvre la vérité ou ne se doute de quelque chose, jusqu'ici, elle s'en était plutôt bien sortie même si c'était toujours horrible pour elle d'en venir à un tel point. Elle reprit pourtant de l'assurance, au moins, elle se savait douée pour jouer avec les émotions. « Il y a peu de chance que tu le connaisses. » Et c'était une bonne chose. Plus loin il se tenait de Joe, mieux c'était. Elle esquissa un fin sourire complice à l'adresse de son ami, elle devait faire passer cela comme une simple conversation banale qui pourrait la laisser presque indifférente. Elle était tellement préoccupée par trouver des excuses et autres mensonges qu'elle ne remarquait presque plus les sous-entendus de son ami. Il s'était toujours montré protecteur envers elle, autant sur le plan professionnel qu'amical mais elle avait le regret de penser que son rôle n'était plus très au top depuis l'agression. Il n'en était absolument pas responsable et elle savait que si elle lui en avait parlé, il se serait senti coupable. Comme s'il aurait dû se trouver avec elle ce soir là, mais elle était une grande personne. Elle n'avait aucune envie d'avoir quelqu'un sur le dos qui soit payé ou non pour surveiller ses arrières. « Je peux toujours essayer mais je ne garantis pas le résultats. » répondit-elle à l'idée de réparer les fenêtres, elle se mit à glousser gentiment. Bluenn était la dernière personne à appeler dans ce cas de figure, elle ne ferait qu'empirer les choses. « Je me trouverai là où on aura besoin de moi. » Le cœur sur la main, comme ils disent. La jeune femme avait toujours eu l'envie d'aider les autres, dans une autre vie, peut-être aurait-elle fait des études de médecine mais l'art de la comédie était une évidence à ses yeux. En regardant derrière elle, le parcours qu'elle avait fait, elle pouvait s'estimer fière mais non accomplie. Elle avait encore tant de choses à apprendre. C'était ce qu'elle aimait le plus dans ce métier, en dehors des voyages. L'opportunité de se renouveler, et ainsi d'évoluer toujours un peu plus. Elle espérait pouvoir faire ce qu'elle aimait encore des années et des années. Les yeux posés sur le jeune enfant qui dormait dans le lit, il semblait si apaisé. Elle n'était pas croyante, mais ce n'était pas nécessaire pour prier afin d'apporter un peu de soutien spirituel. Son calme fut perturbée par une vibration qui provenait de son sac. Elle en sortit son téléphone portable puis soupira. « Il faut que je rentre. » signala-t-elle à Rafael, peu enthousiaste. Elle déposa un baiser sur le front de petit garçon, puis se rapprocha du père. « On se voit plus tard. » Elle l'embrassa à son tour sur la joue, en lui pressant l'une de ses mains. « N'oublies pas de te nourrir. » lança-t-elle sans se retourner.