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 Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite

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Message(#) Sujet: Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite EmptyJeu 9 Déc 2010 - 23:32

    La route aux alentours d'Ocean Grove avait des airs de lendemain d'apocalypse, et, en un sens, c'était bel et bien le cas. Même si j'avais assisté aux événements à l'abri derrière les vitres résistantes du hall de l'hôpital, je devais bien admettre avoir eu peur par moments, peur de la suite et du reste. J'étais encore fébrile au sortir de la salle d'accouchement, un sourire quasi extatique collé au visage, et puis la météo m'avait rattrapé, brusquement. Ce ciel noir d'abord, conférant au lieu une lumière presque irréelle, et puis cet attroupement inattendu au niveau de la baie-vitrée. J'avais rejoint ma mère sans m'interroger plus que ça, encore trop sonné par la vision du premier regard que m'avait offert ma fille depuis le ventre maternel sur lequel elle avait été posée, et d'un coup j'avais été rattrapé par la vision cataclysmique du monde extérieur.

      FLASH BACK
      (01 décembre 2011)

      - Qu'est-ce que c'est que ça?
      Pénélope s'était tournée en reconnaissant la voix de son fils, mais non sans sursauter.
      - C'est l'ouragan qu'ils annonçaient à la météo, il est plus fort que prévu...
      Et il avait acquiescé en silence, contemplant la barre nuageuse qui barrait désormais l'horizon.
      - Et c'est tout ce que tu me dis? T'as rien d'important à me raconter concernant Parfaite?!
      Basil sortit alors de sa torpeur, comme troublé par cette remarque et le sourire impatient de sa mère.
      - Si, bien sûr que si, pardon! Ben voilà c'est fait, ils sont là tous les deux, tu es officiellement grand mère! Ca c'est très bien bien passé, fatigant pour Parfaite mais elle devrait être sur pied après une bonne nuit de sommeil, et eux ils vont devoir rester en couveuse pendant quelques heures avant qu'on nous les rende...
      - Oh, je les verrai pas aujourd'hui alors... Et comment vous les avez appelés alors?! Depuis le temps que tu me fais languir avec ça!
      Il sourit, mystérieux, jouant avec une curiosité qui était en soi bien légitime.
      - T'es prête? Pour lui c'est Hector, Fitzgerald, Rain... Et pour elle Elinor, Penelope, London.
      - Ce que c'est mignon! Et puis vous lui avez donné mon prénom...
      Elle se mordillait la lèvre inférieure, émue mais essayant de se contenir.
      - Oui, c'était une idée de Parfaite. Elle y tenait.
      - Oh Basil!
      Et elle se jeta dans les bras de son fils, laissant enfin s'échapper toutes ces larmes de joie qu'elle tentait de retenir depuis bien trop longtemps.

      FIN DU FLASH BACK


    Il y avait ainsi un contraste presque brutal entre ce que je venais de vivre et ce que je m'apprêtais à vivre. Malgré toute la violence que pouvait comporter un accouchement, ce à quoi je ne m'étais qu'à moitié attendu, la cause pour laquelle elle avait lieu en atténuait un peu la douleur, du moins de mon côté. Mais là, là il n'y avait aucun échappatoire, juste de la désolation. Petit à petit j'avais alors commencé à entendre les cris affolés et les pleurs des gens autour de nous. Des gens qui n'arrivaient pas à joindre leurs proches, ou qui attendaient des nouvelles de la personne qu'ils avaient amené à l'hôpital. Je ne parvenais pourtant pas complètement à me sentir désolés pour eux, ma compassion étant bloquée par ce sentiment de bonheur qui m'avait envahi. J'étais presque euphorique et avait bien conscience que c'était assez déplacé, pourtant je ne savais pas comment mieux me contenir. Je repensais à ce qui venait de se passer, attendant patiemment de pouvoir retourner voir Parfaite, et la fin du monde qui s'était abattue sur la vile me semblait particulièrement éloignée... Ce n'était d'ailleurs que sur le chemin du retour que j'avais commencé à réaliser l'étendue des dégâts, découvrant ensuite avec un réel soulagement que notre maison avait été relativement épargnée. Pas totalement malheureusement, mais le pire avait été évité.

    J'avais roulé prudemment pour me rendre jusqu'à l'hôpital, faisant attention aux éventuels amas de détritus que l'ouragan avait constitué un peu de partout et qui n'avaient pas tous été enlevés à temps. La matinée était déjà bien avancée mais les visites n'étaient pas acceptées trop tôt, aussi j'avais du prendre mon mal en patience à la maison, prenant soin de ne rien nettoyer tant que l'assureur ne se serait pas décidé à venir. Je l'avais appelé dès mon retour de la veille, lui expliquant ma situation en tant que sinistré et en tant que nouveau papa dont les jumeaux ne tarderaient pas rentrer, et il m'avait assuré qu'il passerait au plus vite. Le fait que l'on n'ait que le salon de sinistré aidait d'ailleurs, il avait pu me proposer de passer entre deux rendez-vous, ce que j'avais tout de suite accepté. Le jardin lui aussi avait subit les foudres de Mère Nature, mais vu l'état dans lequel il était avant la différence n'était pas vraiment flagrante; quant au peu de boue qui avait réussi à se faufiler dans les chambres c'était sans causer sans le moindre dommage. Autant dire que l'on s'en était donc bien sortis, et c'était précisément ce que je me disais en voyant sur le parking toutes les voitures maculées de boues et de feuilles collées sur l'ensemble de la carrosserie.
    Un rapide passage par l'accueil pour me signaler en tant que visiteur et je me dirigeai vers la chambre de Parfaite dont j'avais très vite retenu le numéro par cœur. Les couloirs de la maternité étaient calmes, presque trop par rapport à l'agitation dans le hall d'entrée, le bruit de mes pas résonnant presque obscènement dans le dédale de carrelage. Et puis j'arrivai enfin devant la fameuse porte, frappai deux légers coups, et passai la tête en m'assurant qu'elle était bien réveillée. Oui.

      Toc toc.

    Elle se tourna en m'entendant, souriante, et je m'approchai d'elle, l'embrassant ensuite tendrement. Une nuit seulement et elle m'avait manquée. Déjà.

      T'as meilleure mine aujourd'hui, ça fait plaisir à voir!

    Nouveau baiser, plus rapide celui-là. Même si elle avait encore un peu les traits tirés, souvenirs de tous ces mois où elle n'avait pas pu se faire de nuit tranquille, l'un des jumeaux ayant toujours l'idée de donner des coups de pied à tout va, elle avait repris des couleurs et une certaine sérénité. Et, évidement, elle avait perdu ses rondeurs qu'elle détestait tant, raison supplémentaire au sourire qu'elle affichait.
    Je m'assis alors sur le coin du lit, juste à côté d'elle, sans me demander si d'un point hygiénique c'était une bonne idée au non. Tant pis. Et puis le pensai aux informations que j'avais à lui transmettre.

      Avant que j'oublie, ma mère t'embrasse. J'ai réussi à convaincre l'assureur de passer pour qu'on puisse tout remettre en ordre au plus vite, mais il fallait que quelqu'un se dévoue pour rester...

    Dans l'absolu, et si les choses se passaient bien, elle pourrait venir dans l'après-midi, il suffisait qu'elle m'appelle pour que j'aille la chercher, mais vu les problèmes que connaissait le quartier rien n'était moins sûr que le fait que l'assureur vienne en début de matinée... Ne restait plus qu'à espérer que tout soit réglé au plus vite quand même!
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Message(#) Sujet: Re: Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite EmptySam 11 Déc 2010 - 22:35

1er décembre 2010.

Parfaite avait commencé normalement sa journée, elle c’était levée sans fixer son miroir pour ne pas regarder son ventre rebondit et les joues gonflés, mais c’était même plus la peine pour elle de ce voir dans un miroir, car chaque mouvement était devenue une horreur. Ce retournant pour s’apercevoir que le lit étaient vide, Basil avait déjà quitté la chambre encore plus matinale qu’elle. Puis le noir autour d’elle, son monde semblait disparaitre et les nuages au loin semblaient provoquer un chaos assourdissant. Puis quelques secondes plus tard elle se réveilla en sursaut dans son lit, il était en faite une heure du matin et la nuit était bien tombé. Puis elle frappa l’épaule de son mari avant de lui lancer entre deux contractions.

« Je pense qu’il est temps qu’on y aille »

Basil fut réactif, il n’avait plus cas enfiler un pantalon en faite. La valise avait été faite, la voiture chargé depuis déjà un moment, préférant éviter tout facteur stresse au moment ou cela devait se produire.

Puis arriva le moment, enfermé dans la salle de travaille souffrant et hurlant de ne plus jamais devoir souffrir autant. La mère s’arrêta de hurler après d’avoir entendu les premiers pleures du premier sortie, c’était dans le silence que le second sorti pour entendre son pleure qu’il faisait pour la première fois.



Quelques temps plus tard.

Parfaite était bien loin d’imaginer toute l’agitation qui avait pu avoir derrière les murs de l’hôpital sécurisé. Elle ne c’était pas attendu à avoir un ouragan ce jour. L’étage de la maternité était relativement calme comparait au reste de l’hôpital. Parfaite était seule dans sa chambre, les jumeaux avaient passé leurs nuit en couveuse et elle avait pu passer une nuit presque normal, elle avait retrouvé quasiment sa ligne d’avant. Passant une main sur son ventre plat, elle avait retrouvé un sourire et avait hâte de voir les jumeaux, elle n’avait pu les voir que quelques minutes et avait dormis par la suite avec les médicaments qu’on lui avait donné. Puis elle entendit frapper à la porte, son mari rentra s’assurant qu’elle va bien et l’embrassa, parfaite savoura ce moment.


« Oui, j’ai pu dormir un peu. Ils vont bientôt me ramener les petits pour le biberon. »

Elle sourit avant de se lever de sa position allongée, et passa les mains sur la couverture. Elle n’avait pas vu l’ouragan et n’avait vu les dégat qu’il avait pu causer.

« Tu lui fera un bisou également. Vivement que je sorte d’ici quand même. Il n’y à pas de gros dégât tu es sur ? Et les gens dans le quartier ? »


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Message(#) Sujet: Re: Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite EmptyMar 14 Déc 2010 - 23:43

    Avant de partir, j'avais collé à l'arrière de la voiture l'autocollant "bébé à bord" qui trainait dans le salon depuis longtemps déjà, souvenir de la générosité du magasin de puériculture après que l'on y ait acheté les deux petits lits, la table à langer, la poussette et quantité d'autres petites babioles qui nous paraissaient nécessaires. Autant dire que le seul fait d'y repenser m'aurait probablement tiré quelques larmes si je n'avais pas eu l'esprit aussi encombré par la pensée des conséquences de l'ouragan. Cruel mais véridique. J'avais donc appliqué l'autocollant avec soin, trouvant presque une certaine satisfaction à afficher au monde entier que nos enfants étaient nés, ça y est. J'avais bien entendu appelé en premier Tyler et il m'avait assuré qu'il viendrait les voir aujourd'hui, ayant plus de dégats à déplorer que nous suite à l'ouragan même s'il m'avait répété à plusieurs reprises qu'il n'y avait rien de grave pour autant. Et puis, dans la foulée, j'avais appelé Bradley et Olivia avant qu'il ne soit trop tard de leur côté de l'Atlantique, suivis de Tabby, de Lyann, de Jameson... les appels s'enchaînant, bien que rapides à chaque fois. J'annonçais la bonne nouvelles, et puis demandais à nos amis comment ils s'en sortaient maintenant que la nature s'était calmée, apprenant avec un certain soulagement qu'eux aussi n'avaient pas trop de mal. Il n'y avait que Mme Noiselle, notre vieille voisine, qui avait au final quelques gros travaux à prévoir pour refaire sa toiture, mais l'essentiel tenait encore debout. Quant à Dakota et Aaron, le fait de tomber sur leurs répondeurs respectifs ne m'avait pas permis de savoir là où ils en étaient, mais j'avais mis ça sur le dos de l'opération qui était prévue en ce jour.
    Et, depuis le seuil, ma mère m'avait fait un dernier signe de la main avant de rentrer faire un premier tri entre ce qui serait à nettoyer et ce qui serait jeter une fois que l'assureur serait venu. Bien sûr, cette liste ne se ferait que par papier, mais elle nous serait probablement bien utile pour la suite, et elle avait accepté de s'en charger. Et j'étais parti pour l'hôpital, espérant qu'elle n'en ferait pas trop, ayant déjà bien assez d'une femme accouchée pour ne pas souhaiter qu'une seconde s'y rajoute; surtout que dans le cas de ma mère, vu qu'elle n'en était qu'au second trimestre, les conséquences en seraient bien pu désastreuses... Mais j'essayais de ne pas y penser, me concentrant plutôt sur la route.

    D'un coup, en entrant dans la chambre, je l'avais retrouvée. Du temps avait passé depuis que l'on avait commencé à sortir ensemble, mais j'avais pourtant l'impression de la revoir comme au tout début de notre relation, quand il y avait encore cette fragilité dans l'air à chaque fois que l'on se retrouvait. On ne savait alors pas là où l'avenir allait nous mener, et là c'était la même chose. On avait eu beau essayer de s'imaginer toutes sortes de situation, on savait tous deux que ça ne serait rien par rapport à la réalité. En un sens, c'était encore plus excitant! Oui, j’ai pu dormir un peu. Ils vont bientôt me ramener les petits pour le biberon. Et elle sourit, visiblement aussi impatiente que moi. Est-ce qu'elle les avait revus depuis hier? Probablement pas... Et elle se releva, s'appuyant contre l'oreiller pour se tenir assise dans le lit, lissant la couverture posée sur elle comme pour mieux faire ressortir le plat qu'était désormais son ventre. Impressionnant n'empêche, comme elle avait pu perdre en l'espace d'une petite heure seulement... Tu lui feras un bisou également. Vivement que je sorte d’ici quand même. Il n’y a pas de gros dégât tu es sur ? Et les gens dans le quartier ? Je secouai la tête tout doucement, fermant les yeux au passage, redoutant un peu les informations que j'allais avoir à lui donner, mais il fallait pourtant bien passer par là...

      Dans l'ensemble ça va, c'est surtout les jardins qui ont souffert, et puis quelques infiltrations chez certains, des tuiles d'envolées... Et comme je t'ai dit au téléphone hier soir, pour nous y'a juste la baie-vitrée à changer, et éventuellement le canapé qui a un peu pris l'eau...

    Bon là c'était plus qu'un euphémisme. La baie-vitrée avait effectivement lâché, laissant passer un torrent de boue dans le salon, et si l'on avait eu la présence d'esprit d'installer la plupart de nos affaires en hauteur, plus par hasard qu'autre chose en fait, le canapé n'avait pas eu cette chance. Et il n'y avait pas que lui.
    Et là j'hésitai un instant. Comment dire... Et, à son regard, je compris qu'elle se doutait qu'il y avait quelque chose de plus difficile à avouer. Elle attendit pourtant, peut être un peu anxieuse, se demandant probablement qu'est-ce que j'avais de si délicat à lui annoncer... Bon, je venais de devenir papa, c'était peut être le moment pour me comporter en personne solide et responsable, non?

      Et là on pourra pas y faire grand chose, mais Kiki a apparemment pas eu le temps de se mettre à l'abri.... Je l'ai retrouvé que ce matin et... Je suis désolé...

    J'attrapai sa main que je serrai dans la mienne, tendrement, essayant de lui épargner certains détails dont il n'était pas vraiment le moment de parler. Si l'ouragan n'avait, à ma connaissance, pas fait de pertes humaines, il y en avait tout de même une parmi les animaux du quartier.
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Message(#) Sujet: Re: Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite EmptyMer 22 Déc 2010 - 23:19

Parfaite avait quitté la civilisation pour accoucher et être coupé du monde au meilleur ou au pire moment, sa dépend de comment nous prenons la chose. La jeune femme était fatigué, mais avait également la chance d’être dans l’endroit le plus calme de l’hôpital et donc comme dit précédemment, le fait de retrouver une ligne plate, l’avait rassurée. Elle n’avait pas entendu le vent soufflé et avait du mal à croire tous ce qu’elle avait pu entendre sur ce fameux ouragan, une chance que l’hôpital n’est subis aucun dégât particulier. Basil avait pris la parole et parfaite semblait envouté par la voix de son mari ne le quittant du regard, des idées lui venaient déjà en tête.
Parfaite avait toujours des idées pas vraiment de gentille petite dame, en voyant son mari. Elle qui avait pour habitude d’abuser de son mari, elle n’avait pas eu le droit a un câlin depuis longtemps, mais il était clair qu’elle n’aurait pas le droit aujourd’hui et il était évident pour elle que les moyens de contraceptions reviendraient dans son « alimentation ».
Des dégâts dans la maison, et le fameux canapé qu’elle trouvé moche et qu’elle n’avait jamais avoué à Basil.

« On le changera, le canapé et la baie vitrée également. »

Puis un moment de silence, le nom de « kiki » venait d’être sorti. Elle c’était rendu compte que ce nom pour un chien était ridicule, et elle avait tenté de le faire habituer à autre chose sans grand succès. Elle rabaissa alors son visage vers son ventre souffla un coup, s’empêchant de pleurer.

« Il faut penser au présent maintenant, et nous avons deux petits merveille qui vont arriver d’une minutes à l’autres. Leur maman, doit ce montré forte. »


Au même moment deux infirmières emmenées par deux couveuses, sourire aux lèvres.

« Bonjour, on vous ramène les deux trésors qui on était très sage toute la nuit. »


Parfaite regarda les couveuses, le monde pouvait s’écrouler autours d’elle. Tous semblé être parfait pour elle et le regard de basil se posa sur elle et à ce moment elle était aux anges.
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Message(#) Sujet: Re: Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite Now it's our time and yes it feels amazing | Parfaite EmptySam 25 Déc 2010 - 23:46

    L'aile "maternité" de l'hôpital donnait l'impression d'être à l'écart du monde, et je commençais à comprendre le fait que Parfaite n'ait rien entendu de l'ouragan, ce qui m'avait paru si étrange quand elle me l'avait dit au téléphone. Honnêtement je n'avais rien entendu de tout le temps où l'on se trouvait ensemble en salle de travail, mais une fois de retour dans le hall j'avais eu l'impression d'assister en direct à la fin du monde, et j'avais été persuadé que personne dans la ville n'aurait pu ne pas s'en rendre compte. Mais si. Elle avait même eu l'air étonné de m'entendre parler de dégâts au quand je l'avais appelée, ce que j'avais alors mis sur le compte de la fatigue et du contre-coup de l'accouchement. Une chance quand même qu'elle ait commencé à avoir ses contractions dans la matinée, on avait quand même échappé au pire! Et puis, avec un peu plus de chance encore, peut être que le moment où elle pourra enfin rentrer coïncidera avec la fin des travaux, la parenthèse de l'ouragan se fermant en même temps que celle de notre petite vie de couple "à deux". Pour l'un comme pour l'autre, je me languissais...

    Elle me regardait en souriant, et j'avais une petite idée de ce qui pouvait se passer dans sa tête, même si je m'efforçais de faire comme si de rien n'était. Les derniers mois avaient été quelques peu compliqués, et là, d'un coup, c'était comme si l'on avait enfin la possibilité de revenir à un état originel que l'on nous permettrait de regagner. Allez savoir quelle puissance manipulait les fils de nos destinées entre ses mains, mais elle savait plutôt bien s'y prendre, nous épargnant quand même pas mal quand je me prenais à comparer mon sort à celui de personnes autour de nous. On le changera, le canapé, et la baie vitrée également. Ça avait l'air si simple, et le pire était que ça l'était. Une fois l'aval de l'assureur, il nous suffirait de changer ces deux éléments et de passer une bonne serpillère pour qu'il ne reste aucune trace du désastre. Oui, on avait vraiment les bonnes grâces de Quelqu'un ou de Quelque Chose... Enfin, il fallait quand même un peu nuancer ça quand même...
    Et quand elle comprit pour Kiki, elle baissa la tête, lentement, soufflant un bon coup. Je la connaissais assez pour savoir ce que ça signifiait, même si elle ne disait mot, même si elle ne m'explicitait rien. Après tout c'était son chien, presque son enfant vu comme elle s'occupait de lui, et il avait toujours été là pour lui rendre ne serait-ce qu'un semblant de sourire quand ça n'allait pas. Mais il ne serait plus là désormais. Il faut penser au présent maintenant, et nous avons deux petites merveille qui vont arriver d’une minute à l’autre. Leur maman doit se montrer forte.. Sa réponse m'étonna. Je voyais que l'annonce l'avait désarçonnée, et pourtant elle tenait bon, pour eux. Et, en un sens, je trouvais ça admirable parce que je m'en savais incapable.
    Mais je n'eus pas le temps de répondre, la porte de la chambre s'ouvrant pour laisser passer deux infirmières poussant deux berceaux devant elles. Bonjour, on vous ramène les deux trésors qui ont été très sages toute la nuit. Elles souriaient, comme si elles faisaient partie d'un grand tout qui allait enfin nous être dévoilé, et s'arrêtèrent juste au niveau du lit. Parfaite les regardait, levant les yeux sur moi avant de les rabattre de nouveau sur les jumeaux, probablement aussi impatiente et fébrile que moi.

      Vous voulez les prendre dans vos bras?

    La première des deux infirmières, probablement la chef de l'autre, nous regarda l'un puis l'autre, ménageant son petit effet. Elle avait l'air d'avoir une quarantaine d'années, et probablement qu'elle avait fait ça des centaines, voire des milliers de fois, mais sur moi ça produisait son petit effet. J'acquiesçai donc.

      Oui, bien sûr...!

    Elle se pencha alors, prenant le nourrisson devant elle avant de s'approcher de Parfaite et de le lui confier avec mille précautions. Je reconnus au premier coup d'œil Hector, ce qui était assez facile vu qu'il était le seul "chauve" des deux. La seconde infirmière fit ensuite de même, et je fis de mon mieux pour attraper et ensuite maintenir Elinor sans trop trembler. Même si j'avais déjà fait mes preuves avec le fils de Liv et Brad, elle me semblait si fragile que j'avais peur de je ne savais quoi pouvant lui faire du mal, ses quelques cheveux d'un blond pâle hérissés sur la tête me donnant l'impression d'être des points d'exclamation.

      Bon on va vous laisser faire connaissance, si vous avez besoin n'hésitez pas à nous appeler. Je repasserai d'ici un petit moment dans tous les cas.

    Et les deux infirmières disparurent avec un dernier sourire, fermant la porte derrière elles, nous laissant seuls dans le silence de la chambre. Elinor semblait dormir, et je trouvai presque rassurant de savoir que ma fille n'était pas déjà aussi insomniaque que ce que je pouvais l'être. Je me tournai ensuite tout doucement vers Parfaite, essayant de ne pas bouger pour la réveiller, et constatai qu'Hector en revanche avait les yeux grands ouverts et fixés sur sa maman, qu'il découvrait seulement il est vrai.

      Tu te rends comptes? On y est, ça y'est... Ils sont à nous...

    J'avais chuchoté sans même y penser, presque impressionné face à de si petites créatures. Leur naissance avait déjà été un moment fort en émotion, mais l'on n'avait pas vraiment pu les approcher, mais là... là c'était indescriptible. Et dire que je me prétendais écrivain!
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