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 N°1666, déménagement par vent et marée

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Message(#) Sujet: N°1666, déménagement par vent et marée N°1666, déménagement par vent et marée EmptyJeu 2 Déc 2010 - 0:34

DÉMÉNAGEMENT PAR VENT ET MARÉE

sujet se déroulant le 01 décembre 2011 (avant et pendant l'ouragan).

Lorsque Scott Matthews et moi étions ensemble, j'avais toujours été très proche de la femme de son frère, Lyann E. Roosevelt. Au début, Lyann avait surtout été une confidente, allant même au delà de ce type de relation pour devenir à l'occasion une psychanalyste. Lorsque j'avais besoin de parler, je me pressais vers la maison de Lyann.
Et puis, à la mort de Scott, elle s'était montrée particulièrement attentionnée et présente - tout ce dont j'avais eu besoin. Cette attitude envers moi avait été d'un grand secours, et elle me donna des conseils inestimables en matière d'enfants, ce qui, pour un père célibataire comme je l'étais, n'était pas de trop.
Quoi qu'il en soit, même avec une telle relation de complicité entre nous, lorsque nous annonçâmes notre décision de vivre ensemble - elle chez moi - nos entourages se montra plutôt étonné. Tout d'abord les Matthews qui n'approuvaient pas vraiment de voir l'ex-femme de Conner vivre avec l'ex-partenaire de leur défunt frère Scott. Mais surtout personne ne semblait vraiment comprendre pourquoi avoir pris cette décision. Pour être tout à fait honnête, ni Lyann ni moi ne savions vraiment. Ce dont nous étions sûr, c'est qu'aucun d'entre nous ne voulait rester seul avec ses enfants dans sa propre maison. Nous avions besoin de nous sentir entouré.

La date de l'emménagement de Lyann chez moi fut fixé au mercredi 1er décembre 2011. Histoire d'alléger le stresse qu'implique toujours un déménagement, nous prîmes les services de déménageurs, ce qui s'avéra être un investissement nécessaire et valable. Toutefois, au fil des jours plus des jours, il semblait évident que la météo n'était pas de notre côté. Qu'importe. Nous étions tout deux trop excités pour reporter le déménagement à un autre moment et un peu de pluie accompagnée de vent ne pouvait pas nous fait de mal n'est-ce pas ?
Si seulement nous avions su...

La matinée se passa bien, le déménagement avançait très vite. Je décidais de proposer aux déménageurs de prendre une pause déjeuner puis de revenir pour finir les quelques meubles et cartons qu'il restait dans le début de l'après-midi. Mais aucun ne revint à 14h. Et pour cause, les autorités annonçaient l'arrivé d'un ouragan sur Miami et ses alentours.
Je branchais la télévision de Lyann dans sa propre chambre au premier étage lorsque, parmi les réglages automatiques des chaînes, une breaking news attira mon attention. Je revenais sur la chaîne d'information en question, et c'est alors que j'appris la nouvelle.

« Oh mon dieu... » dis-je simplement avant de quitter la chambre en courant pour rejoindre Lyann qui se trouvait dans le salon en train de vider aussi vite que son ventre de femme enceinte le lui permettait un carton de livres.
« Je n'en reviens pas que les déménageurs nous ait planté ! Il reste encore une bonne dizaine de cartons dans le camion.
- Lyann. Prends les enfants et allez dans la cave. Ils annoncent l'arrivée dans ouragan ! »


Dernière édition par Maât Blythe-Sheldon le Sam 11 Déc 2010 - 20:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: N°1666, déménagement par vent et marée N°1666, déménagement par vent et marée EmptyVen 3 Déc 2010 - 16:31


DÉMÉNAGEMENT PAR VENT ET MARÉE
sujet se déroulant le 01 décembre 2011 (avant et pendant l'ouragan).

Cette année avait définitivement été l’une des pires pour Lyann. D’abord, il y avait eu le départ précipité de Conner, sa grossesse surprise, sa dépression, puis, alors qu’elle commençait à s’en sortir, Scott avait été tué lors du dernier d’une suite de cambriolage à avoir lieu à Ocean Grove. Disons qu’elle avait nettement eu l’impression qu’on avait jeté sur elle un mauvais sort, faisant en sorte que tous les malheurs du monde lui tombent sur la tête. Par chance, son entourage s’était plutôt montré compréhensif à son égard, en commençant par son cousin Rafael qui l’avait pris en charge lorsqu’il avait décidé que s’en était assez et qu’elle devait se ressaisir. Ginevra s’était aussi montrée d’une gentillesse inégalable à l’égard de sa cousine, s’occupant de sa fille afin de permettre à Lyann de reprendre le dessus. Puis, il y avait eu Maât. Petit ami de Scott, elle s’était rapprochée de ce dernier avant que tout n’explose dans sa vie. Amie, confidente elle avait été là pour ce dernier et comme un petit miracle de la vie, il avait aussi été là pour elle durant cette période difficile. Voilà pourquoi, lorsqu’on lui annonça la mort de Scott, sa première pensée vola jusqu’à Maât, sachant dans quel terrible tourment ce dernier allait se trouver dans les jours à venir. Et donc, en retour, elle lui avait offert tout son soutien et son aide, comme une amie se devait de le faire.

Lyann ne se souvenait même pas de quand datait cette idée de cohabiter ensemble, mais contre toute logique, cela sembla être la meilleure idée qu’ils aient eu. Plutôt que de vivre dans la solitude, ils préféraient vivre ensemble. Avec la naissance prochaine des jumeaux, ainsi qu’un autre enfant à charge, Lyann n’aurait jamais été en mesure d’élever convenablement ses enfants. Et Maât qui se retrouvait seul avec son fils… quel tragédie. Sans être nécessairement un couple, voilà qu’ils venaient d’offrir à ces enfants un foyer des plus convenables, une sorte de famille reconstituée tout à fait moderne. Leur ancienne belle-famille, voir même leur entourage, se montrèrent sceptique face à cette cohabitation prochaine, mais aucun des deux ne renonça à ce projet. La date même du déménagement fut fixée le 1er décembre, quelques semaines avant la date prévue d’accouchement de Lyann, afin de permettre à cette dernière de s’installer en toute quiétude. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient… Jamais ils n’auraient pu imaginer ce qui allait se produire cette journée là.

La journée avait pourtant commencé sur un bon pied : les déménageurs avaient été chargée de transporter les choses du 1588, Lemon Street au 1666, Apple Road. Après un avant-midi plutôt chargée et une supervision plutôt accrue de la part de Lyann – qui tenait à ce que tout soit en ordre et qui le faisait avec une main de fer, Maât proposa aux hommes une pause qu’ils ne purent refuser. Cependant, en milieu d’après-midi, aucun d’entre eux n’avait remis ses pieds à la résidence de Maât et Lyann, et cette dernière, d’ailleurs, commençait à devenir d’une humeur massacrante à ce sujet, n’aimant pas quand les choses dérapaient ainsi, hors de son contrôle. Bon, peut-être que la grossesse était un peu en cause… mais jamais n’aurait osé le lui dire.

D’ailleurs, pour pallier à l’absence des hommes qu’ils avaient engagés, il s’activait comme un bon pour tout mettre en place. De son côté, Lyann se contentait de défaire les boîtes qui se trouvait à sa hauteur, s’était fortement faite interdite tout autre effort, pour le bien de sa grossesse. C’est en entendant Maât descendre les escaliers qu’elle poussa un soupir en continuant de rouspéter sur les déménageurs. « Je n’en reviens pas que les déménageurs nous ait planté! Il reste encore une bonne dizaine de boîtes de cartons dans le camion. » Maât arriva alors à ses côtés, visiblement essoufflé. « Lyann. » Se retournant vers lui, elle avisa alors son visage inquiet et elle se demanda soudainement ce qui se passait. «Prends les enfants et allez dans la cave. Ils annoncent l’arrivée d’un ouragan! » Aussitôt, l’air bête qu’affichait jusque là Lyann se transforma en un visage inquiet, terriblement inquiet. « Quoi! Je… je… d’accord! » furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche avant qu’elle ne se mette à la recherche de sa fille, qu’elle trouva sur la terrasse de la cour arrière. «Camille, ma chérie! Rentre immédiatement! S’il te plait. » Devant le regard insistant de sa mère, l’enfant ne posa aucune question et alla rejoindre Lyann à l’intérieur, et ensemble, elles se dirigèrent vers l’escalier permettant de rejoindre le sous-sol de la demeure. « Maât, qu’est-ce que tu fais? Il faut descendre » lui fit-elle savoir, alors que dehors, la tempête semblait se lever : le vent qui grondait faisait même trembler la maison. Jugeant qu’il était assez vieux pour venir les rejoindre au bon moment, Lyann se détourna de lui et soma sa fille de descendre la première, puis elle la suivit. C’est à ce moment précis que l’électricité coupa et qu’ils se retrouvèrent tous plonger dans le noir. Décidément, cela n’annonçait rien de bien.




Dernière édition par Lyann E. Roosevelt le Lun 3 Jan 2011 - 18:24, édité 5 fois
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Message(#) Sujet: Re: N°1666, déménagement par vent et marée N°1666, déménagement par vent et marée EmptySam 11 Déc 2010 - 20:57

DÉMÉNAGEMENT PAR VENT ET MARÉE

sujet se déroulant le 01 décembre 2011 (avant et pendant l'ouragan).

Je n'avais pas encore eu le temps de me demander comment les voisins allaient réagir en voyant Lyann et ses enfants emménager avec moi que je devais déjà prendre à pleines mains mon rôle d'homme de la maison et les responsabilités que cela incombe. Jamais je n'avais imaginer que cela me stresserait autant. Avant d'avoir mon fils, je n'avais que moi-même à gérer, rapidement ce fut Valentin Scott et moi-même. Et puis, aussi brutalement que bouleversant, Scott mourra et je fus seul père célibataire. Et aujourd'hui, je devais également m'occuper de la fille de Lyann, de Lyann et des enfants qu'elle allait mettre au monde. Ce n'était pas rien...

« Prends les enfants et allez dans la cave. Ils annoncent l’arrivée d’un ouragan!
- Quoi! Je… je… d’accord! » Je fus soulagé de la voir se plier à mes injonctions. Après tout, elle avait surement senti que quelque chose n'allait pas. Mais un ouragan se dirigeait sur Miami et Ocean Grove, comment cela aurait pu aller ?
Mon portable sonna alors que je montais les marches de l'escalier trois pas trois pour me rendre dans le bureau où se trouvait tous les papiers importants dans un des cartons. Mon père m'avait répété inlassablement, lorsque je n'étais encore qu'enfant, que si la maison était en proie d'un incendie, je devais m'assurer de faire sortir mon frère Rhys et ma petite sœur Victoria avant de récupérer les documents importants.

« Quoi ? » répondis-je sêchement en décrochant mon Blackberry. La voix de mon agent se fit entendre dans mon téléphone portable.

« Maât, dieu merci tu as décroché. Tu as regardé les informations, tu as vu un ourag...
- Oui je sais. J'ai vu. Je récupère des documents importants dans mes cartons et je vais dans ma cave.
- Maât, tu ne comprends pas, il faut que tu montes dans un taxi et que tu viennes sur le plateau, ils veulent que ce soit toi qui anime les news. Tu comprends ce que ça veut dire ? Si tu viens, tu peux enfin commencer à faire du vrai journalisme, pas seulement du talk show, du journalisme pur et dur.
- Est-ce que tu te fous de ma gueule ?! J'ai un fils, j'ai une famille. J'en rien à foutre de ma putain de carrière ! » Et je raccrochais. Oui, j'avais un fils. Alors comment, putain, comment avais-je pu l'oublier dans sa petite chambre et courir me réfugier dans la cave alors que mon fils était toujours à l'étage ?

FLASH-BACK - ETE 2010

ces flash-backs serviront à résoudre le secret partagé entre Scott Matthews aujourd'hui décédé et Maât Blythe-Sheldon concernant leur fils Valentin

Scott Matthews et moi-même avions décidé de passer une nouvelle étape dans notre relation et dans notre vie : avoir un enfant. Après tout ces histoires de mère-porteuse et de fausse-couche, l'adoption semblait être le meilleur moyen pour afin fonder une famille. Nous nous rendîmes dans le Massachusetts, là où nous devions trouver un enfant dans un orphelinat. Du moins, c'est le mensonge que nous avions raconté à notre famille et nos amis. La vérité était tout autre.

La voiture garée devant une maison en piteuse état, Scott se tourna vers moi, anxieux.

« C'est là qu'elle habite ? » J'acquiesçais simplement la tête. « Maât, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. On a aucune garantie juridique pour ce coup-là.
- Ne t'inquiète pas, tout ce passera très bien. » Je sortis de la voiture en claquant la porte et marchait doucement vers la portée d'entrée du pavillon. Scott resta dans la voiture, à m'attendre, c'était ce qui était convenu. Je frappais plusieurs fois, puis une belle jeune femme blonde m'ouvrit.
« Maât... Je savais que tu ne pourrais pas refuser.
- Tais-toi et laisse moi rentrer »

FIN DU FLASH-BACK - RETOUR AU PRESENT

Je courus jusqu'à la porte de la cave tandis que le vent se faisait déjà entendre, soufflant dans les branches des arbres et entre les clôtures. J'eus un mauvais pressentiment, mais je descendis finalement les marches pour retrouver Lyann. Pourquoi n'avais-je pas pris deux secondes pour remettre mes idées en place ? Pourquoi pensais-je à ce secret lié à mon fils Valentin, plutôt que justement penser à mon enfant que j'oubliais dans sa chambre ?
« Ça commence à souffler sévère dehors. »
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Message(#) Sujet: Re: N°1666, déménagement par vent et marée N°1666, déménagement par vent et marée EmptyMar 21 Déc 2010 - 6:38


DÉMÉNAGEMENT PAR VENT ET MARÉE
sujet se déroulant le 01 décembre 2011 (avant et pendant l'ouragan).

Il y avait comme une entente sous-entendu dans cette histoire de colocation… car en fait, ce n’était pas que deux adultes qui vivait ensemble, mais deux familles qui s’unissaient sous un même toit… sans la relation d’amour, bien évidement. Autant Lyann que Maât n’envisageait pas leur relation plus poussé qu’elle ne l’était déjà, mais pour permettre aux petits Valentin d’avoir un modèle féminin, et à Camille et aux jumeaux d’avoir un semblant de père, c’était là un bien maigre sacrifice à faire pour leurs bonheurs et leur bon développement affectif. Lyann savait de quoi elle parlait – la psychologie parlait d’elle-même dans ce cas.

Dès que Maât lui eu dit qu’un ouragan approchait, Lyann avait prit sur elle d’aller chercher sa fille et de descendre au sous-sol de la résidence, certaine que Maât prendrait charge d’aller chercher son fils – n’était-il pas monté à l’étage à l’instant où elle-même descendait les escaliers qui menait à la cave? Du moins, c’est ce qu’elle avait cru apercevoir avant de suivre sa fille dans les marches. La noirceur de la pièce n’était en rien rassurante et Lyann sentit sa Camille se blottir contre elle, effrayée par cette situation. Dehors, le vent grondait de plus en plus fort, et Maât n’était toujours pas venu les rejoindre. La maman poule en elle commençait d’or et déjà à s’inquiéter de la tournure des évènements… qu’arriverait-il si Maât et son fils ne venait jamais les rejoindre, que la maison s’effondre sur eux par on ne sait quel malheur? Se secouant la tête afin de pousser hors de son esprit ces scénarios catastrophes, la psychologue chercha à rejoindre les étagères où elle savait qu’elle trouverait de quoi éclairer la pièce en attendant le retour de la lumière. Elle venait d’ailleurs de trouver son butin et une ou deux chandelles quand elle entendit des pas dans l’escalier. « Ça commence à souffler sévère dehors. » « Oui, c’est ce que j’entend aussi. » lui fit-elle sans pourtant se retourner.

« Maman...? » Sa fille était à ses côtés et jetait un regard de Maât jusqu’à sa mère, puis à nouveau vers Maât. « Maman! » La fillette tentait d’attirer l’attention de cette dernière en tirant vers elle la manche de son chemisier. Se retournant vers sa fille, la mère la questionna du regard, prête à entendre ce qu’elle avait à dire. « Il est où Valentin? » Pardon? Se retournant vivement vers l’homme de la maison, Lyann afficha un air choqué qui se transforma rapidement en inquiétude. Ce dernier avait les bras vide, et, visiblement, le petit Valentin ne se trouvait pas dans la pièce, à moins d'être très bien caché. « Maât… tu… tu… ton fils! Il est toujours à l’étage! » Une constatation aberrante qu'elle se sentit obligée de faire, alors que l'évidence de la situation sonnait irréelle à ses oreilles.

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