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 Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv)

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Message(#) Sujet: Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) EmptySam 18 Sep 2010 - 22:48

Elle n’aura qu’à ouvrir un instant, l’espace de ses bras, pour tout reconstruire…

Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) 100531082520436161 Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) 100613094439321063
Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) 100613051107633982 Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) 100530064523547901

      DANS LES RUES DE MIAMI

    C’était une sensation étrange. Et entièrement bénéfique. Il en était conscient. Mais se retrouver face à Victoria lui avait toujours procurer un bien fou. En quelque sorte, ses soucis s’envolaient, et il se montrait d’un attachement pur, bravant avec mérite ses plus mauvaises blagues, simplement pour la faire rire. Neal a toujours été connu pour être un garçon léger, prenant les joies de la vie sans les refuser. A la fois attachant et moqueur, il lui arrivait de rire pour pas grand-chose. Surtout, ce qu’on pourrait retenir de lui, c’est qu’il ne s’attache pas facilement, il paraît hautain et méprisant - comme si lui seul lui était important. Le reste lui semble à ses yeux, d’une futilité étonnante, qu’il n’en démord pas. Monsieur cascadeur, depuis petit il aime grimper aux arbres, escalader des barrières, sauter dans l’unique flaque d’eau, ou encore faire le mort dans une piscine. Il aime emmerder son monde, et leur montrer que finalement, sans lui, on finit par s’ennuyer. C’est peut-être pour cette raison qu’on lui reproche d’être parti en 2002, précipitamment, sans avoir donner signe de vie. Pourquoi d’autre sinon ?! La vérité semblait faire mal, alors qu’il aimait faire prendre conscience aux gens, du triste sort qui pourraient les attendre. Mais sous cette image de beau garçon, qui fait attention à son image, et à son corps, se cache un tout autre visage. Celui d’une froideur comparable à du marbre, un homme qui se dit intouchable, solitaire et indépendant. Pour être honnête, il n’a jamais trop aimé l’image que représente à ses yeux, Victoria Blythe - meilleure amie et confidente. Elle éveille en lui de la peur, de la jalousie, un soupçon d’attachement. Tout ce qu’il sait toujours refusé d’avoir pour quiconque. Jamais, il n’aurait pensé qu’en revenant en 2009, dans sa ville natale, il aurait du passer par toutes ses étapes. Déjà par de l’indifférence de celle qu’on aime, puis par cet amour finalement découvert, par une séparation douloureuse au point de nous arracher notre seule raison de vivre. Pour finalement quoi ? Rien d’autre. Elle était repartit sans jamais revenir… Il n’avait plus de nouvelle d’elle, alors qu’il continuait son trin trin habituel… Loin d’elle, il dépérissait. Bien sur, il la savait heureuse, prenant du bon temps, pendant que lui bossait. Elle avait la belle vie, mais il ne saurait lui en vouloir. Quelque part, il haïssait ce sentiment d’inquiétude qui ne le quittait pratiquement plus. Il haïssait de voir les gens s’embrasser devant ses yeux, ou se dire des mots d’amour. C’était faible, petit, ignoble ! Un homme, un vrai ne se confirait pas de cette sorte ! Lui-même, pour être honnête n’y arrivait de toute manière pas. Il ne comprenait donc pas les gens se confiant à l’autre comme si demain ils pouvaient mourir. Neal préférait jouer au malin, à celui qui aura le dernier mot coûte que coûte. Au dur, au con, comme Dakota aimait lui dire. Celui qui saurait la faire sourire par cette manière horripilante de se croire au dessus des autres. Ou encore d’imaginer un seul instant que la vie tourne autour de son petit nombril. Il avait toujours été imbus de sa personne et c’était souvent avec mépris, que les gens ne comprenaient pas pourquoi Neal s’est toujours conduit en pire salaud de ce côté la. C’était une vision différente qu’il avait de la vie. Peut-être aussi que son éducation y est pour quelque chose. Il a toujours tout eu, depuis gosse, sans forcément avoir besoin de demander. Tous ses caprices se sont résolus en un claquement de doigt, en un clignement de yeux. Comme si son physique l’aidait. Déjà, par son père, il arrivait à l’avoir dans sa poche sans avoir besoin de rechigner énormément. Ce qui a souvent poussé à Andreï à le détester encore plus. Il était l’étranger de la famille, et probablement le plus apprécié, par son sourire quasi présent, sa façon de parler brutalement, et son côté obstiné qui lui a valu assez souvent à parvenir à ses fins. Par les filles aussi, ce n’était pas compliqué. Neal a toujours eu une facilité déconcertante à se faire aux gens. Un brin narcissique, plutôt rieur et moqueur, tendre et passionné, ou involontairement cascadeur, elles tombaient presque toutes à ses pieds sans grands efforts. Il faut dire que le sportif sommeillant en lui en faisait baver plus d’une, avec sa taille imposante, et son corps d’athlète. Le pire était que Neal en a toujours joué ! Oui, toujours. Ce n’était peut-être pas le plus beau des habitants d’Ocean Grove, ceci dit, il a toujours été très charismatique, bricoleur, et le petit clown de la bande. Faire le pitre de service, ou le petit con qui se rebelle en cours lui plaisait à tel point que ça en était devenue une habitude. Et les profs ne pouvaient pas lui reprocher de ne pas travailler, puisqu’il était légèrement au dessus de la moyenne. Ce qui sans doute semblait les énerver davantage. En soit, il a toujours été un diable dans un corps d’ange… Mais tout au fond de lui, dans une partie cachée, Neal espérait se retrouver avec elle. Elle était partie précipitamment, sans lui avoir laisser le temps de faire quoi que ce soit. Il l’avait laissée partir, sans rien lui dire. Il lui semblait en avoir déjà beaucoup fait, beaucoup trop dis… Il avait réussie à l’embrasser, à la sentir près de lui. Et d’une façon comme d’une autre, cette séparation ne leur fera que du bien… Aussi bien à l’un qu’à l’autre. Et puis, il n’avait pas spécialement envie de se battre, en faites, cette situation le dépassait largement. Sans se retourner, il avait continuer son chemin. Se réveillant chaque matin pour allé bosser, et se couchant seul dans son lit. Avec pour seule amie, Tabitha. L’une des seule encore présente aujourd’hui dans sa vie. Il avait en quelque sorte tirer un trait sur le reste. Tous ses ennemis étaient désormais en paix… Encore pour combien de temps ?! Les jours avaient passés jusqu’à ce coup de téléphone… Il était couché dans son lit, les draps hors de sa peau mâte quand son portable se mit à vibrer sur la commode à ses côtés. Ne détournant même pas le visage, il le prit néanmoins en voyant la personne insistait. Appel manqué : Victoria Blythe - 1 fois. Le portable se remit à vibrer quelques secondes plus tard alors qu’il se redressa en bayant.

    « Oui, Victoria ?! » Sa voix était quelque peu inquiète, et endormie, comme si il semblait se réveiller. ‘‘ Neal… Je ne te dérange pas j‘espère. Je sais qu‘il est tard… ’’ Avoua t'elle, prise peut-être de remord tout à coup. « Ou est-ce que tu es ? » Fût sa seule question, la seule le préoccupant pour l'instant. ‘‘ Dans les rues de Miami, prêt du cinéma… ’’ A l'autre bout du téléphone, on entendit un soupire de la part de Rowlands, qui n'hésita pourtant pas à lui rétorquer d'un ton certain. « Tu ne bouges pas, j‘arrive de suite… » Il n'avait pas raccroché, qu'il était déjà debout. ‘‘ Att… ’’

    Le jeune homme venait de raccrocher et s’activa à se lever pour prendre les premiers vêtements qui lui était à disposition. Le trajet fût assez rapide, comme à son habitude. Et il se retrouva en très peu de temps vers le cinéma, ralentissant, il cherchait du regard son amie. « Bonsoir Victoria… Dit-il aussitôt que la silhouette de son amie apparue dans son champs de vision, votre chauffeur vient d‘arriver… » La voiture s‘arrêta, alors qu‘il en sortie pour retrouver son amie en la serrant dans ses bras. Bien sur, il se demandait ce qu‘elle faisait la. Bien sur, il était content de la revoir. Mais qu‘adviendra-t-il d‘eux ? Ça il n‘en savait rien, et ne voulait pas le savoir. « Mais tu es sûre d‘aller bien ?! Tu m‘as l‘air fatiguée… Aller viens, on rentre chez toi…  » Neal avait parlé d’une manière précipité, pas certain qu’elle ne comprenne tout, mais qu’importe. Lui déposant sa veste sur ses épaules, le jeune Rowlands prit la décision de la tirer avec lui, afin de rentrer dans sa voiture. Il se demandait encore ce qu’elle pouvait bien faire à cette heure ci, seule dans la rue. Était-elle venue avec quelqu’un et cette personne lui aurait fais faux bond ? Qu’importe, il restait silencieux sur cette question, préférant attendre le moment adéquat, ou qu’elle lui en parle d’elle-même. A peine fût-il dans la voiture, qu’il referma aussitôt les portières, par simple précaution. Reportant alors son regard vers son amie, il lui demanda d’une voix plutôt douce, tout en allumant le moteur. « Alors ce voyage à Paris ?! J‘espère que tu en as profité pour me ramener une petite Parisienne… Avoua-t-il, un large sourire sur ses lèvres, les mains sur le volant, en cherchant du regard une éventuelle autre personne à l‘extérieur de la voiture. » Mais sous le regard silencieux de son amie, il comprit que non. D‘un geste boudeur, il détourna la tête vers elle, tout en haussant les épaules avant d‘ajouter. « Non ?! Raya-t-il, faussement triste, jouant avec ses mimiques pour la chambrer. Bon, tu as pris au moins conscience que ta vie loin de moi, était compliquée n‘est-ce pas ? » Demanda-t-il, brusquement, poussant peut-être à s’apercevoir d’un quelconque reproche possible. Il était peut-être trop froid, et trop distant pour retrouver cette ancienne frénésie qu’ils avaient eu sans le vouloir sur la plage. Il s’était décidé à parler, à cœur ouvert. Lui avait révélé son plus intime secret - celui qu’il n’a jamais dis à personne, pas même à sa chère cousine Tabitha, qu’il considère comme sa petite sœur. Et Victoria était partie. En vacances, se faire dorloter par des parisiens incompris de la France ! Certes, elle avait peut-être prévu son voyage depuis longtemps, il n’en savait rien. Mais le résultat était rester le même. Avec pour seule peur, qu’elle l’oublie, ne revienne jamais, pire le trahisse. Il ne le lui pardonnerait jamais, c’était évident. Cela le mettrait dans une situation délicate, pire cela aurait des conséquences sur Tabitha. Et ça, c’était intolérable. Être dans le floue le plus total, et attendre que son amante rentre de vacance le laissait imaginer des scénarios intolérables à ses yeux. Et bon sang, il ne manque pas d’imagination pour ça ! Vous le pensez trop sûr de lui ?! En effet, Neal Rowlands a toujours eu cette faculté de se croire supérieur aux autres hommes. Mais on ne pouvait lui en vouloir, son physique de garçon plutôt pas mal foutu l‘aidait à entretenir cette idée.
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Message(#) Sujet: Re: Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) EmptyVen 24 Sep 2010 - 21:05


Victoria avait redécouvert les joies de la vie durant son voyage à Paris. Elle avait été magistralement guidé par Beth, qui avait tout fait pour que son amie retrouve un minimum de lumières – « Paris est réputé pour être une ville de lumières, c’est parfait pour toi, ma chérie » lui avait-elle dit. Sur le moment, la concernée n’avait pas trop comment le prendre. Sa vie n’était pas aussi sombre que cela. Beth n’avait nulle connaissance sur la maladie de la jeune fille donc Victoria s’était quelque peu inquiétée face à de tels propos. Sa vie professionnelle prenait une forme plus que positive. Les contrats qui aboutissaient n’avaient rien d’anodin et la jolie blonde prenait plaisir à prendre des rendez-vous, courir à droite et à gauche, aller déjeuner avec des dirigeants ou leurs représentants et déployer toute la motivation qu’elle pouvait avoir à vouloir collaborer avec eux. Bien sûr, dire que son nom de famille était innocent à ce bras de fer gigantesque face aux plus grands noms serait mentir. Blythe était un nom qui n’avait plus de réputation à faire dans le monde de la haute société comme dans celui des grandes entreprises. Mais Victoria avait ce challenge en plus de vouloir effacer l’image de son grand-père et de son frère, ou au moins la mettre de côté quand elle faisait des affaires. On lui donnait un semblant de confiance apparent dût à son nom de famille, confiance qui se devait d’aboutir à quelque chose de concret, une signature sur un bout de papier en l’occurrence. La barre était placée plus haute pour elle que n’importe qui d’autre car elle devait se montrer à la hauteur de ses prédécesseurs. Mais le fait d’être une femme a sûrement son avantage. Quoiqu’il en soit, ce voyage à Paris lui a permit de faire un bon break bien mérité. Cependant, quand elle rentra à Miami, elle fut bien vite ennuyée. Ses grandes frasques parisiennes lui manquaient et son amie, encore plus. C’est vrai que sa vie sociale était relativement pauvre, ces derniers mois. Même si elle avait rudement fréquenté Aiden et Goldie, elle en avait un peu oublié les autres. Ou, plutôt, elle tentait de se faire oublier. Et puis, les autres avaient certainement mieux à faire que lui courir après. La jolie blonde ne compte même plus les fois où elle a refusé une invitation d’Hailey ou de même de Caleb ou de Dakota. Trop occupée, trop prise, pas assez de temps, pas disponible, pas en état, trop fatiguée, toutes les excuses étaient permises. Et puis, il y avait lui. Toujours lui, encore lui. Il semblait prendre un malin plaisir à hanter chaque rare pensée qu’elle pouvait avoir vers le monde extérieur. Neal avait franchi une certaine limite lors de leur dernière rencontre qui n’était pas sans conséquence. Mentalement parlant, surtout. Le pire était certainement le fait qu’elle ne l’avait pas repoussé. Pas la première fois, en tout cas. Et maintenant, elle n’a plus qu’à fermer les yeux pour retrouver l’emprise corporelle du jeune homme sur elle, par ses bras, ses mains, ses lèvres. C’était à peine croyable. Mais elle préférait encore penser à lui qu’à ses cauchemars qui arrivaient furtivement dans son subconscient la nuit. Rien que de penser à lui chassait tout ce qui était mauvais. Sûrement qu’il ne se rendait pas vraiment compte de l’attraction réelle qu’il avait sur elle. Enfin, elle aussi était quelque peu aveugle. Elle n’avait pas réussi à voir la détresse que Neal pouvait avoir eut, l’espèce de cri qui lui avait lancé, la perche qui lui avait tendu. Elle était complètement abstraite vis-à-vis de cette partie de l’histoire et persistait à croire qu’il vivait mieux sans elle. Il avait bien réussi à oublier d’autres filles alors pourquoi pas elle ? Bien sûr, en y repensant, s’enfuir avec lui aurait été une idée à caresser de plus près. Victoria avait eut le temps d’y repenser, plusieurs fois même. Mais non. Elle n’arrivait pas à s’estimer sur un piédestal. Même s’il lui avait parlé à cœur ouvert. Le fait qu’il était tenu sous un deal avec son père n’avait pas pu sortir de l’esprit de la jeune Blythe. Par la présence symbolique d’un anneau de mariage, enfin, de fiançailles dans le cas présent, Neal devait tenir un an. Un peu malgré elle, elle y avait songé, retournant le semblant d’informations qu’elle avait dans tous les sens pour trouver le juste milieu et tenter d’avoir une explication moins déroutante, comme une espèce d’excuse, à cette affaire. Cependant, la jolie blonde n’arrivait pas à faire la part des choses et trouver l’aspect concret de cette obligation. Oui, bien sûr, il y avait peut-être un peu de la tradition familiale là-dessus, mais quand même. La famille Blythe, aussi vieille qu’elle pouvait être, n’avait jamais résolu à suivre cette tradition – et dieu merci. Au final, ça aurait peut-être été plus simple si la famille Rowlands s’était tournée vers celle de la jeune fille. Les choses auraient été d’une facilité déconcertante. Mais peut-être que la relation entre les deux concernés n’auraient peut-être pas été la même. Enfin, quoiqu’il en soit, Victoria ne trouvait pas le sens droit et diplomatique de cette manœuvre. Ce n’était que de la force, du chantage et de l’obligation entre un père et son enfant. Il n’y avait rien de glorieux à retirer de cela. La jeune fille ne pouvait même pas en vouloir à la fiancée présumée de Neal ; elle était dans le même sac que son ancien amant. Mais Victoria tentait d’éviter d’y penser au maximum. Alors, c’est pour cela qu’elle avait accepté, entre autre, d’accompagner Goldie à une de ces soirées dont elle avait le secret à dénicher. L’excuse était de fêter son retour. « Mais Goldie, on a déjà fêté ton retour trois fois la semaine dernière. » Chaque occasion était cependant bonne à prendre. Surtout venant de Goldie.

Aux alentours de minuit, la jolie blonde sortait de la salle où la fête avait lieu. Sa tête lui tambourinait furieusement à cause de la musique bien trop forte, sûrement un peu décuplée par les quelques verres d’alcool ingurgités. Pas énormément mais suffisamment pour avoir envie de rentrer chez elle. De plus, elle avait perdu Goldie dans la foule et les hommes qui venaient l’aborder ne l’intéressaient pas. Pas aujourd’hui, pas ce soir, pas cette nuit. Sortir était la meilleure chose à faire. Ses chaussures lui faisaient horriblement mal et elle n’avait qu’une hâte : c’était de les enlever. L’air frais extérieur lui fit du bien et elle eut l’impression de mieux respirer. Prenant son portable en s’engageant dans la rue quasiment déserte, Victoria songea d’abord à appeler son frère. Rhys ne lui en voudrait pas vraiment. Mais en parcourant son répertoire, son regard tomba sur le prénom de Neal. « Que tu m‘appelles dès que tu te sens un peu plus mal… La nuit, comme le jour. Le dimanche, comme les jours fériés… » Elle hésita un moment avant d’enclencher la procédure d’appel. Appel qui aboutit à un total vide. La jeune fille soupira faiblement. Bon, elle ne se sentait pas forcément mal mais elle avait besoin de quelqu’un. De lui. Alors elle refit le même geste après quelques secondes, se montrant un peu plus persistante que la première fois. « Oui, Victoria ?! » Entendre sa voix, même endormie, lui procurait un bien fou. Son ventre se tortillait rien qu’à l’idée de le savoir à ses côtés. « Neal… Je ne te dérange pas j‘espère. Je sais qu‘il est tard… » Sa voix était hésitante ; appeler quelqu’un aussi tard, ce n’était pas vraiment quelque chose qu’elle faisait souvent. Mais il lui avait bien qu’elle pouvait l’appeler n’importe quand, n’importe où, n’est-ce pas ? Elle était peut-être légèrement sonnée par l’alcool mais elle n’avait pas encore perdu la mémoire. « Où est-ce que tu es ? » Voilà une bien bonne question. Où était-elle ? Victoria tourna autour d’elle-même pour donner un point de repère, les yeux essayant de repérer quelque chose d’accrocheur, qui pourrait plus ou moins aider à la localiser. « Dans les rues de Miami, près du cinéma… » Voilà qui n’était pas très compliqué à localiser. Un cinéma… Depuis combien de temps elle n’y était pas allée ? Un trop grand nombre, visiblement, car elle ne se rappelait même pas de la dernière fois qu’elle s’était rendue en salle obscure. « Tu ne bouges pas, j‘arrive de suite… » Victoria arqua un sourcil, comme si elle avait mal compris l’information. « Att… » Mais il avait raccroché. Bip bip bip… La jeune fille regarda son écran pour bien affirmer ce qu’elle pensait et soupira faiblement en voyant que, effectivement, Neal avait mis fin à la conversation. Elle n’avait plus rien d’autre à faire que d’attendre, ne pas bouger, visiblement. La jolie blonde avait beau fréquenté Miami depuis qu’elle était gosse et sous toutes ses coutures, ses expériences passées ne la rendaient franchement pas très rassurées. Et en plus, elle avait froid. La chaleur de l’alcool et de la salle qu’elle venait de quitter venaient de la quitter. C’était donc en se frottant les mains et les bras qu’elle tenta de se chercher un peu de chaleur humaine propre, son regard émeraude parcourant les rues et les façades avec une légère appréhension. Victoria s’amusa à faire claquer ses talons sur le sol, ne serait-ce que pour couper court au silence morbide qui régnait. La jeune Blythe n’avait jamais été aussi pressé de voir son ex que maintenant. Qu’est-ce qu’il fichait, bon sang ? La notion du temps pas encore très cadrée dans sa tête, elle jeta un coup d’œil à sa montre ; à peine cinq minutes s’étaient écoulées depuis la fin de l’appel. Mais pourquoi elle n’avait pas songé à venir avec sa propre voiture au lieu de se laisser embarquer dans un taxi ? Goldie et son impatience, parfois… Enfin, la demoiselle eut un moment de palpitation inquiétante quand deux lumières provenant de phare de voiture éclairaient soudainement la rue de façon plus claire avant de sentir la pression retomber quand elle reconnut la voiture et son propriétaire. « Bonsoir Victoria… Votre chauffeur vient d‘arriver… » Le visage de la concernée se fendit d’un véritable sourire. Victoria était contente de le voir. Presque soulagée de retrouver un point de repère. Son point de repère. « Mais tu es sûre d‘aller bien ?! Tu m‘as l‘air fatiguée… Aller viens, on rentre chez toi… » La jeune fille leva brièvement les yeux sur lui alors qu’il s’approchait. « Est-ce que t’as vu l’heure ? Bien sûr que chui fatiguée. » Son raisonnement coulait tellement de source que son sourire devient amusé. Elle ne fit cependant pas prier pour resserrer les pants de la veste du jeune homme autour d’elle, et encore moins quand il la prit dans ses bras. Bon sang qu’il lui manquait terriblement. Et voilà que le flash de leur dernière étreinte revenait dans sa tête. Victoria chassa bien vite ce rapide retour en arrière, plutôt dérangeant. Mais bon sang qu’il lui avait terriblement manquer. L’odeur de Neal, si singulière, si familière qu’elle pourrait la reconnaitre entre mille mais dont elle raffolait littéralement à chaque fois, lui chatouillait les narines juste avant que le jeune homme s’éloigna un peu. Il la guida vers la voiture, où la jeune Blythe s’engouffra rapidement avant de se peloter contre le siège tout en tenant fermement la veste autour de ses bras nus. Elle prit la peine d’ôter ses chaussures, qui n’avaient pas fini de lui charcuter les pieds, en même temps que le conducteur prenait place. Enfin, Victoria se cala contre l’angle du siège et de la portière, ses jambes remontées sur sa poitrine. La chaleur ambiante lui faisait un bien fou. Et, effectivement, elle était épuisée. « Alors ce voyage à Paris ?! J‘espère que tu en as profité pour me ramener une petite Parisienne… » La jeune blonde passa son regard sur lui pour ne plus en décrocher. Elle en oubliait presque la question, elle qui mettait tant de ferveur à raconter à qui voulait l’entendre à quel point son voyage à Paris était merveilleux. Alors, face à ce silence un peu non-voulu, Neal eut un légère moue de déception. « Non ?! Bon, tu as pris au moins conscience que ta vie loin de moi était compliquée n‘est-ce pas ? » Victoria sentit son visage blêmir légèrement. Il en faisait exprès. Pourquoi il s’entêtait toujours à vouloir compliquer les choses ? Qu’il soit partant pour venir la voire, d’accord. Mais si c’est pour la provoquer à chaque fois, ce n’était pas le meilleur plan. Cependant, Victoria était tellement lassée et fatiguée qu’elle n’était même pas en colère. Non, elle dévia son regard vers la fenêtre, où le paysage défilait sans vraiment qu’elle en prenne rigueur. « Ne commences pas, Neal. Tu ne sais rien. » Il ne savait rien à propos de quoi ? De tout. De son voyage à Paris, d’elle, d’eux. Victoria était agacée. Agacée par leur comportement respectif, leurs reproches, leurs craintes, leurs obstacles, leurs envies. Agacée par cette histoire qui, au final, ne tenait pas vraiment debout. La jeune Blythe voulait Neal. Hier, maintenant, demain, pour toujours, à jamais. Il était sa dose, la seule dépendance dont elle avait besoin quotidiennement. Ce n’était pas ces foutus médicaments qui changeraient quelque chose à son état. Seul lui le pouvait. « Mon voyage à Paris était merveilleux. Le temps n’était peut-être aussi beau qu’à Miami mais les parisiens n’ont pas grand-chose à nous envier. Leur nourriture était de loin bien meilleure. Les fringues, aussi. Je peux me vanter d’avoir refait toute ma garde robe dans le style 100% parisienne ! » Victoria avait préféré recentrer le sujet sur son voyage, sujet qui lui mettait les étoiles dans les yeux et le sourire aux lèvres. Elle eut même un léger rire à la fin de sa phrase. Son entrain faisait plaisir à voir. Elle se savait entièrement capable de parler de ça jusqu’au lever du soleil. « Et je ne te parle même pas de la Tour Eiffel. Un jour, il faudrait qu’on… » Mais sa voix se cassa. Elle s’était un peu emportée dans son émerveillement et l’appellation du « on » avait quelque chose d’assez spécial. Voilà bien longtemps qu’elle ne l’avait pas dit. Parler d’eux ensemble. De façon presque coupable, la jolie blonde baissa la tête, se recroquevillant un peu plus sur elle-même. « Tu… Tu m’as manqué, Neal. » Sa voix était basse et Victoria ne savait même pas pourquoi elle disait ça. C’était ce qu’elle ressentait à ce moment précis. L’emploi du passé était cependant délicat car il ne lui avait pas seulement manqué durant son voyage à Paris. Mais avant, après, jusqu’à maintenant et jusqu’à tant qu’elle le revoit de nouveau. Durant les mois de séparation, Victoria avait fait tout son possible pour rester la tête froide face aux avances et confidences de Neal. Mais serait-ce un début de fissure de façade qui commençait à pointer le bout de son nez ?


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Message(#) Sujet: Re: Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) EmptyDim 26 Sep 2010 - 17:31

    ‘‘ Je ne suis pas malheureux. Bien au contraire, je me suis fais une raison. Laquelle, je n’en sais rien, mais je préfère simplement vivre au jour le jour, et ne me préoccupait que des gens qui m’attachent de l’importance et que j’apprécie. Je n’ai donc pas énormément de personnes à me préoccuper, on est d’accord. Souvent, je vois Tabby, c’est une femme que j’ai appris à aimer avec le temps. Elle a apprit à m’apprivoiser de son côté. Je ne suis pas quelqu’un de facile à vivre, je le conçois. Elle non plus. Parfois, il m’arrive de vouloir quelque chose, et de dire le contraire. Parfois, il m’arrive de faire le con, de ne pas avouer ce que je ressens. Parfois, il m’arrive de mentir en pensant que cela passera comme une lettre à la poste, que je n’aurai pas besoin de me justifier. Parfois, j’aime la facilité, et jouer un jeu. Parfois, je me perds dans mes sentiments, dans mes phrases. Parfois, je regrette. Cela ne sert à rien, mais il ne me reste que ça pour continuer, car avouer ma défaite me semble être hors de ma porté, alors je fais le malin… En espérant peut-être qu’on m’oublie, ou me pardonne. Et puis il y a indéniablement ce soutient de Lauren, j’ai véritablement le ressenti d’avoir trouvé une femme attachante. Elle m’apprends les bonnes manières, elle m’apprends à être de jour en jour, un meilleur père. Ce n’est pas une tâche facile, néanmoins elle ne perd jamais espoir… Et enfin, il y a des personnes avec lesquelles l’alchimie passait, jusqu’au jour où ils partent. De leur plein gré, ou forcé. Chris, Duncan, Panamee… Victoria… Oh Victoria, ce doux nom sortant de ma bouche me rappelle cette passion déroutante, ses instants de folie, cette complicité à en rendre jaloux plus d’un… Ce visage, ses mains, sa voix… Tout me parait désormais si loin. Pour elle, je saurai être triste. Mais à quoi bon penser à elle ? Aujourd’hui, elle refait sa route de son côté, m’oubliant, ne me laissant alors qu’un vague mais certain souvenir de ses caresses, de ses promesses… Dans le noir, je l’attends. Malgré tout. Pour toujours. J’aime peut-être me faire du mal, mais son seul souvenir me rend déjà heureux. Longtemps, j’ai voulu repousser cette idée, vivre un simple bonheur me faisais mal au cœur, reconnaître que j’avais besoin d’elle m’était ingérable, inconcevable. Alors j’ai fais le con, oui. J’ai joué avec mes sentiments, les siens sûrement. Je suis partie, revenue. Je suis parvenu à dompter la bête, je l’aimais c’était visible et naturelle. Un an que nous étions ensemble, nous avons passés le premier noël, le deuxième. Tout était fais pour croire que plus rien ne pourrait nous séparer. Et puis il y a eu… Lui. Lui, ce secret. Lui, cet homme, Chris. Et puis, elle. Elle, cette fiancée. Et la le château de sable qu’on s’était créer au fur et à mesure s’effondra. Les cartes en main, j’avais usé de tout mes jokers. Surtout, je n’avais pas le droit de lui avouer ce secret. Par remord, par crainte je me l’interdisais. Par honte, par peur, c’était impossible. J’avais maudis Chris. Tellement, que j’ai tout voulu quitter. Tout ce qui faisait de moi l’ancien Neal Rowlands, l’ami de Matthews. Et je suis parti. Loin, je savais qu’elle aussi était partie. Je voulais refaire ma vie, je voulais retrouver une autre identité. Mais un jour, j’ai réalisé que rien n’était arrivé par hasard. J’ai réalisé que Tabitha me manquait, Basil peut-être, Dakota pourquoi pas. Clyde, Panamee, Lauren… Et elle. Cette fille pour qui mon cœur bat secrètement plus vite à chacune de ses présences. La seule qui arrive à avoir de l’emprise sur mon caractère de merdeux, de petit con. La seule pour qui je deviendrais gentil pour ne pas la perdre. Enfin, chassons le naturel, il revient au galop, mais quand même… Et aujourd’hui, elle est devant moi. Je ne veux pas laisser cette chance, mais je ne veux pas abattre mon as au risque d’aller trop vite et de tout foirer. Alors j’use du temps, je patiente. Je tâte le terrain. Je tourne en rond, j’ai l’impression de tout faire capoter par le fait de rester spectateur. Elle est la, elle me rabâche d’arrêter toute ses promesses. Je ne suis pas fais pour les tenir. Je ne suis pas un homme domptable. Je suis solitaire, indépendant, et je cours après une liberté que visiblement, je n’aurai jamais. Je le sais, et pourtant, je m’essouffle. Dans ce monde, il manque mon oxygène… ’’

    Neal est une personne terriblement embêtante, peut-être légèrement gaffeur - on a souvent l‘impression qu‘il met ses deux pieds dans le même sabot. Ce n‘est pas intentionnel, du moins pas toujours. Mais il est peut-être trop jeune pour être totalement mature, trop confiant pour savoir se remettre dans le droit chemin à temps. Quoi qu‘il en soit, il lui arrive d‘être si souvent dans ses songes, à rêver d‘une situation meilleure, à croire à des choses impossibles. Il n‘est pas dépourvu d’imagination, croyez-le ! Il se souvient très bien ce jour sur la plage, à lui révéler son secret. Comme chacun de ses mots à l’hôtel. Il s’était surpris lui-même à se confier si facilement. A croire que le commencement était le plus dur. Ainsi que l’acceptation de lui faire partager son secret. Rien n’avait été calculé, mais il lui avait avoué le plus important, pour ne pas que le fossé se creuse encore plus. S’était mis à nu peut-être pour pas qu’elle lui tourne définitivement le dos. Victoria avait réussi à le mettre en condition, à lui exposer sa perte si il ne s’ouvrait pas plus… C’était ce qu’il aurait du faire bien avant que Chris ne lui dévoile cette partie sombre de lui. Aujourd’hui, Neal n’y pense guère, c’était un peu comme si la pilule était enfin avalé. Mais à savoir si devant Chris, elle ne remontera pas à sa gorge pour vouloir se venger à son tour… Cela dit, continuant son chemin de son côté, seul trois garçons continuent à avoir de ses nouvelles, en septembre 2010, tout d’abord son cousin Basil - bien qu’ils ne s’appellent pas toutes les semaines. Suivie de Dakota avec qui il a reprit connaissance et avec qui il s’entraîne aujourd’hui au basket en se remémorant le passé… Puis indéniablement Duncan, son meilleur ami, son pote depuis qu’ils sont petits. Autrefois, Victoria s’était foutu d’eux, au port. Elle s’était foutu de cette amitié si distinguée, si pure. Neal s’en souviens encore, mais qu’elle pense ce qu’elle veut, le jeune Indien semble avoir besoin de lui pour continuer aisément sa vie. Plus qu’un compagnon, sans Esteban, Neal reste persuadé que jamais rien n’aurait changé entre eux… ‘‘ Est-ce que t’as vu l’heure ? Bien sûr que chui fatiguée. ’’ Elle venait de se calfeutrer sous le manteau que Neal venait de lui mettre sur ses épaules. Ils finirent par rentrer dans la voiture, alors que le jeune homme eu l‘excellente idée de mettre le chauffage. Les rues étaient désertes, et sombres. Seule la lumière de ses phares leurs permettaient de voir à quelques mètres. Il pourrait lui parler des heures, lui raconter le moindre fait du quartier. Il pourrait lui dire qui sort avec qui, le nombre de nouveaux qui sont apparus ses dernières semaines. Et pourtant il gardait le silence. Il ne faisait tellement pas attention à la jeune femme, qu‘elle pourrait se sentir offusquer. Pourtant, il n‘était pas méchant, ou arrogant. Juste il ne se laissait pas avoir en plongeant son regard dans celui de son ex petite amie. Visiblement, il l‘aimait encore, elle saurait le voir. Seulement par le simple fait que Neal évite de la regarder. Comme gêné par sa présence, comme déranger qu‘elle soit la. Elle, ne la dérangeait jamais, mais ses sentiments si. Marre de ce jeu du chat et de la souri, elle lui manquait comme personne ne pourrait jamais lui manquer. Et le hantait comme jamais personne ne l‘avait fais. Il voulait aussi sa part de bonheur, il la voulait pour lui seul. Et il s‘attaquerait à quiconque le privant de cela, c‘était certain. Déjà qu‘il n‘a jamais été réputé pour être patient et gentil. Mais alors sans son amante, son humeur était purement massacrante. Et ceci, même si il essaye de paraître fort et dans ses baskets. ‘‘ Ne commences pas, Neal. Tu ne sais rien. ’’ Visiblement, elle était lassée par cette histoire en boucle. Aucun d‘eux ne voulait faire tomber le masque, mais ils ne voulaient réellement passer à autre chose. Elle aurait été une autre femme, il l‘aurait envoyé balader. Il se serait servie d‘elle pour une nuit, puis l‘aurait ignorée le lendemain. Comme si souvent il avait fais avec les autres filles. Voila sa réputation dans le Michigan. Visiblement, Victoria a toujours été différente à ses yeux. Elle avait un petit truc en plus, dire quoi exactement, il n’en sait rien, mais elle valait mieux que tout ça. « Alors aide moi à savoir ce que je suis censé deviner… » S’emporta-t-il, d’une voix pourtant faible, le regard ne sillant à aucun moment. Un soupire sortie de sa bouche, montrant un mécontentement certain, mais rien de plus. Extérieurement, il semblait calme, et il pesait chacun de ses mots. Mais jouer avec ses sentiments en ce moment ne le satisfaisait plus. Il avait déjà un autre jeu à tenir, qui lui semblait bien plus dur et plus important : Cudy Butterfly et le jeu du meilleur fiancé. Et d’un bon père. Mais visiblement Neal n’en avait que faire du gosse, et de cette mascarade. Fatigué par les nombreuses heures passées dans sa voiture pour gagner si peu d’argent qu’il dépensera de toute manière sur un coup de folie, sans même être certain de les toucher. Se retrouver seul chez lui, ou encore supporter les massacrantes humeurs de sa fiancée semblait l’avoir irrité au plus haut point. ‘‘ Mon voyage à Paris était merveilleux. Le temps n’était peut-être aussi beau qu’à Miami mais les parisiens n’ont pas grand-chose à nous envier. Leur nourriture était de loin bien meilleure. Les fringues, aussi. Je peux me vanter d’avoir refait toute ma garde robe dans le style 100% parisienne ! S‘emballait elle tout à coup, ce qui fit sourire le jeune homme, malgré le fait qu‘il reste sur sa réserve, et je ne te parle même pas de la Tour Eiffel. Un jour, il faudrait qu’on… ’’ Clignant des yeux, il tentait de garder l‘œil ouvert alors qu‘il n‘avait même pas fais attention à ce qu‘elle disait. Enfin si peu. Malgré tout, il était amusé par ce qu‘elle disait, et était honnêtement heureux pour elle. Elle le méritait. ‘‘ Tu… Tu m’as manqué, Neal. ’’ Toujours concentré à ne pas croiser sa route, il continuait de rouler à sa vitesse. Tournant dans les petites rues diverses de la ville pour leur éviter un détour. Il connaissait les rues comme sa poche. « Je suis content que tu m‘es appelé, commença-t-il par dire, un sourire aux lèvres, sans néanmoins tourner son regard vers elle, restant concentré sur sa conduite, pas dire que j‘attendais ça mais… » Il aura beau dire tout ce qu’il a envie, le jeune homme sait parfaitement qu’il n’attendait qu’un signe de sa part. Aussi mince que cela soit, mais l’avouer reste une autre histoire. Bien sur qu’elle lui avait également manquée, mais après tout, elle pouvait éperdument le deviner en sachant ce qu’il avait osé lui révéler avant qu’elle ne parte pour Paris. Il lui avait promis de l’attendre, et aujourd’hui, il était la… « Est-ce que tu accepterais de revenir chez… Nous ?! » Bien sur, qu‘il était calme et serein. Bien sur qu‘on lui donnerait à cet instant, le bon dieu sans confession. Toujours concentré sur sa route, il passa néanmoins en quatrième sur une route habituellement; où il roulait en cinquième. Dangereux, néanmoins Neal a toujours eu la passion et la réaction pour rouler si vite. Et même si la fatigue de sa journée se faisait ressentir, plus vite ils arriveraient, et mieux se sera pour tout le monde…
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Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) Vide
Message(#) Sujet: Re: Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) Vous pourrez détruire tout ce qui vous plaira… (pv) EmptySam 2 Oct 2010 - 20:56


AUGUST, 12TH 2011


« Again ? Don’t you think you’re drink enough for the moment? »

Encore ? Tu ne penses pas que tu as suffisamment bu pour le moment ?

La barman n’avait pas tord. Les compagnons de fortune de Beth et Victoria s’étaient amusés à mettre à l’épreuve cette dernière et lui faire enfiler quelques verres d’alcool cul sec. Heureusement qu’elle était majeure pour la France sinon, elle aurait été mal.


« Oh, I would like something more relax, less hard. »
Oh, j’aimerai quelque chose de plus tranquille, de moins fort.

Victoria eut un faible sourire pour la personne qui secouait la tête, signe qu’elle avait bien compris sa demande. L’autre avantage en France était que les français savaient mieux parler anglais qu’eux parlaient français. Enfin, la jolie blonde avait toujours aimé la langue de Molière et elle avait un niveau plutôt correct. Mais pas sûre que son français aurait aussi parfait vu l’état dans lequel elle était. Elle avait l’impression qu’on venait de la noyer et que son cerveau ne pouvait même plus répondre à l’appel.

« Where do you from ? »

Tu viens d’où ?

La jeune Blythe ne s’était pas vraiment attendue à ce que la demoiselle engage la conversation alors elle posa un regard un peu abstrait sur elle avant de répondre automatiquement. « Miami. » Elle n’eut même pas la présence d’esprit de lui demander si elle venait de Paris ou non.

« So, you’re a Beth’s friend ? »

T’es une amie de Beth, alors ?

Victoria hoche la tête tout en la dirigeant vers la piste de danse, où toute la troupe s’était réunie pour faire preuve d’un talent incroyable de danse. En totale ironie, bien sûr.

« Yep. Actually, she’s one of my bestfriends. »

Yep. A vrai dire, elle est une de mes meilleurs amis.

La barman, qui enchainait mille et une pirouettes avec ses bras et des bouteilles qu’elle mélangeait dans le verre devant elle, hocha la tête. « Oh, cool. » Enfin, elle rajouta une paille dans le verre ainsi qu’un glaçon et le posa fièrement sur le comptoir.

« I’m Sandy. »

Je suis Sandy.

La dénommée Sandy eut enfin un plus large sourire envers Victoria, si concentrée auparavant de ne pas faillir à sa tâche. La jolie blonde prit le verre entre ses doigts et le leva légèrement. « Victoria. » Et elle but quelques gorgées du liquide aux couleurs diverses mais attractives.

« Nice to meet you, Victoria. »

Ravie de te rencontrer, Victoria.

Cette dernière eut un sourire avant de regarder son verre avec surprise.

« Same. Wow… How do you do this ? It’s so good ! »

De même. Wow… Comment tu fais ça ? C’est trop bon !

Sandy eut un léger rire.

« It’s a secret. »

C’est un secret.

Elle eut un air malicieux que fit rire ensuite Victoria, qui en but de nouveau.

« Seriously, what do you think about Paris ? Do you like it ? »

Bon, tu penses quoi de Paris ? T’aimes ?

La jeune blonde coupa raide le coup qu’elle prenait avant de lever son verre encore plus haut. « J’aime Paris ! » Au moins, elle ne se flanquait pas de honte en disant cela.

« It’s not a surprise. »

Ce n’est pas une surprise.

Sandy eut un air faussement prétentieux en annonçant ça mais bon, ce n’était pas une surprise, en effet.

« I always deam to come here. Each respectable person dream to go to Paris. »

J’ai toujours rêvé de venir ici. Chaque personne respectable rêve d’aller à Paris.

Victoria parlait en connaissance de cause. Les personnes qu’elle fréquentait – ou tout du moins la plupart – rêvaient d’aller à Paris. Et c’était assez marrant de voir que les Européens rêvaient de venir chez eux. Si on pouvait faire des échanges outre-Atlantique, chacun serait satisfait. Mais au moins, la jeune fille avait une copine qui était venue sur place pour pouvoir l’accueillir et c’est bien mieux que de se retrouver toute seule et paumée.

« But there are better places to visit Paris than here. But it’s not a surprise from Beth. »

Mais il y a de meilleurs endroits pour visiter Paris qu’ici. Mais ce n’est pas une surprise venant de Beth.

C’est vrai qu’une boite de nuit n’était pas le lieu où il faut être pour découvrir Paris. Mais au moins, Victoria voyait un peu autre chose que les lieux touristiques et ce n’était pas une si mauvaise chose en soi. Puis, la demoiselle finit par froncer des sourcils face à la dernière phrase de son interlocutrice.

« What do you mean ? »

Qu’est-ce que tu veux dire ?

Sandy haussa les épaules.

« She spend a lot of hers nights here. »

Elle passé beaucoup de ses soirées ici.

La jeune Blythe haussa un sourcil avant de regarder son verre.

« For her, I need to have fun because I have a boring life… or something like that. Yeah, she thinks I’m depressed. »

Pour elle, j’ai besoin de m’amuser parce que j’ai une vie ennuyeuse… ou quelque chose comme ça. Ouais, elle pense que je suis déprimée.

Elle parlait avec une lassitude non dissimulée. Beth avait trouvé que son amie avait une petite mine et que, tant qu’à être ici, autant y être bien et tenter de lui remonter le moral. Son amie n’avait pas été très évasive sur le sujet du pourquoi mais Victoria n’avait pas vraiment cherché à le savoir. Pour une fois.

« It’s a sign she worries about you. But why does she think that ? »

C’est un signe qu’elle s’inquiète pour toi. Mais pourquoi elle pense ça ?

Victoria haussa les épaules à son tour tout en soupirant faiblement.

« If I know it… It’s true that I’m not in a good period. But I’m not depressed ! »

Si je le savais… C’est vrai que je ne suis pas dans une bonne période. Mais je ne suis pas déprimée !

Elle finit en exclamation, scandalisée qu’on puisse penser qu’elle était déprimée, dépressive ou quoique ce soit.

« Boys business, maybe ? »

Histoire de mecs, peut-être ?

Victoria eut un regard absent.

« Maybe… »

Peut-être…

Elle paraissait dans ses songes et Sandy pencha un peu la tête pour voir si elle n’était pas en train de tourner de l’œil.

« Do you have a boyfriend ? »

T’as un petit-ami ?

Un petit-ami… Oui, c’était sûrement à cause de sa rupture en février que Beth se faisait du souci. On pouvait dire que la St Valentin de l’année 2011 n’avait pas été la meilleure qu’elle aurait pu passer. Non, en faites, ce fut carrément la pire.

« I had a boyfriend. Well… It’s a long story. »

J’avais un petit-ami. Enfin… C’est une longue histoire.

Sur ces mots, Victoria leva le verre à ses lèvres et but une longue gorgée, comme pour essayer d’avaler la pilule.

« I can see you tomorrow, if you want. I don’t work and I’ll can show you some places I like. And you’ll can say me more about your long story. »

Je peux te voir demain, si tu veux. Je ne travaille pas et je pourrai te montrer quelques endroits que j’aime. Et tu pourras m’en dire plus sur ta longue histoire.

Sandy s’était relevée et semblait regarder le fond de la salle avec une certaine appréhension. Victoria revient à la réalité et hocha fébrilement la tête tout en souriant faiblement.

« Okay. That’s work. »

Okay. Ca marche.

Sandy attrapa une serviette qu’elle jeta par-dessus son épaule tout en souriant à la jeune Américaine.

« See you tomorrow ? »

Je te vois demain ?

Victoria pencha la tête. « Yep! » Sandy tapa brièvement sur le comptoir avant de s’éloigner.

« Cool. I have to go, now. Have a good night. I’ll call Beth. »

Cool. Je dois y aller, maintenant. Passe une bonne soirée ! J’appellerai Beth.

Victoria leva un peu son verre pour la saluer alors que la barman s’éloignait. La jeune Blythe soupira de nouveau alors qu’elle se retrouvait toute seule, le regard plongé dans son verre. Et voilà que ses pensées se dirigeaient de nouveau vers lui. Sa main libre passa dans ses cheveux alors qu’elle s’affalait presque sur le comptoir, totalement à plat. L’alcool lui donnait le bourdon et elle finit son verre d’une traite – ce qui était une très mauvaise chose à faire, même si l’alcool n’était pas aussi fort. « Salut, chérie. » A peine elle grimaça face au tournis qui lui prenait qu’un mec l’abordait, sourire charmeur aux lèvres.

« Excuse-me ? »

Pardon ?

N’ayant pas les idées spécialement claires, Victoria n’avait même pas compris qu’il venait de la saluer. Un vrai cas désespéré quand il s’agissait de tenir l’alcool, vraiment.

« Oh, you’re not a French girl? Nice… I like foreigners. »

Oh, tu n’es pas une française ? Cool… J’aime les étrangères.

Il lui tripotait les cheveux. Mon Dieu, des doigts inconnus lui tripotaient les cheveux. Et la jeune Blythe n’avait envie que d’une chose : partir, s’isoler et s’effondrer. Des doigts inconnus qui lui tripotent les cheveux lui redonnaient trop de mauvais souvenirs. Et une pensée douloureuse envers la seule personne qu’elle aurait aimé voir.

« I… I have to go. »

Je… Je dois y aller.

Prenant ses clics et ses clacs, la demoiselle s’enfuit littéralement vers les vestiaires pour récupérer ses affaires avant de partir de cet endroit étouffant. Quand elle sentit l’air frais de l’extérieur lui caresser le visage, elle fondit en larmes. Oui, Victoria Blythe en avait gros sur le cœur à cause de la même personne, qui se trouvait pourtant à des milliers de kilomètres d’ici…



« Alors aide moi à savoir ce que je suis censé deviner… » Victoria s’attendait à une réponse de ce genre. Que pouvait-il dire d’autres, de toute façon ? Au pire des cas, il n’aurait rien dit. Si elle s’écoutait, la jeune fille lui dirait tout. Absolument tout. Ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait, ce vide qui la hantait depuis qu’elle n’était plus avec lui, son manque, son envie, son amour indiscutable et démesuré pour lui. Elle en avait vraisemblablement gros sur la patate et elle n’en pouvait plus. Devoir faire preuve de résistance face à celui qui la rendait littéralement faible, ce n’était plus possible. Elle arrivait à bout. Cependant, la jeune Blythe détourna les yeux, ne souhaitant visiblement pas que Neal voit son visage totalement décomposé. Même si elle avait omis le certain pouvoir que pouvait avoir un rétroviseur. Mais soit. Ses idées n’étaient pas assez claires pour que sa logique puisse fonctionner parfaitement. Mais elle était suffisamment sobre pour se sentir particulièrement affectée par l’ambiance de la voiture et, surtout, de la présence de Neal. Bien sûr elle était ravie de le voir. Mais elle était incroyablement stressée, avec la boule au ventre et les doigts un peu tremblants. Victoria sentit ses yeux déviés le plus discrètement possible vers les mains du jeune homme, agrippé au volant de la carlingue qu’il conduisait habilement. « Pas le bon endroit ni le bon moment. » Elle parlait plus pour elle-même que pour Neal mais ce dernier pouvait être interpelé par ce qu’elle venait de dire. « Je suis content que tu m’ai appelé. Pas dire que j‘attendais ça mais…» Victoria ne put cacher le faible sourire qui apparaissait sur son visage. « Mais t’attendais que ça. » Finit-elle, une moue un peu taquine et espiègle visible dans ses prunelles. Il avait donc attendu qu’elle appelle, qu’elle pointe de nouveau le bout de son nez. Voilà qui était chose faite. Et sûrement qu’il n’allait pas être déçu du voyage. La jolie blonde avait bien plus pensé à Neal qu’elle n’oserait l’avouer. Elle avait même pleuré pour et à cause de lui à des centaines de milliers de kilomètres rien que parce qu’il a eut le toupet de l’embrasser juste avant qu’elle parte et qu’il lui manquait plus que de raison. Son voyage à Paris n’avait pas été aussi thérapeutique qu’elle l’aurait espéré. Mais Victoria gardait tout de même un excellent souvenir de ce voyage français et elle s’était promise d’y retourner dès qu’elle en aura l’occasion. Mais c’était une véritable torture d’y aller seule – ou presque – alors que c’était censé être la ville de l’amour. Une raison de plus qui n’avait pas laissé la jeune Blythe indifférente, malgré l’entrain qu’avait mis Beth à lui faire oublier, le temps de quelques jours, celui qu’elle savait qui ne laissait jamais sa jeune amie indifférente.

« Est-ce que tu accepterais de revenir chez… Nous ?! » Victoria eut un air interrogatif avant de paraitre plutôt choquée. Elle était prise à court, au dépourvu, ne s’y attendant pas vraiment. Revenir chez eux n’était pas une simple idée ni une mince décision. Encore plus dans leur situation actuelle que n’importe quelle autre. La jolie blonde habitait à l’hôtel depuis son retour, soit depuis avril, et ne s’en plaignait pas vraiment, même si avoir un chez soi lui manquait un peu. Cependant, la proposition, ou juste l’idée, évoquée par Neal était comme un coup électrique auquel elle ne s’était pas forcément attendue. Enfin, pas qu’elle s’attendait à quelque chose de spécifique venant de lui. La jeune Blythe avait un air franchement soucieux alors que ses yeux déviaient sans savoir vraiment où se poser. « Pas maintenant, Neal. » C’était une façon de dire non à l’heure actuelle mais de lui laisser le bénéfice du doute pour plus tard. Parce qu’il y aura un plus tard, une continuité. A l’heure d’aujourd’hui, Victoria en était persuadée. Peut-être demain, dans trois semaines, dans un an. Mais ils ont toujours été liés et, presque malheureusement pour les principes que Victoria s’étaient fondés, ils ne pourront jamais faire comme si l’autre n’existait pas. Elle espérait sincèrement que Neal verrait le côté positif de sa phrase, et pas seulement la négation. Mais avec lui, on n’était jamais trop sûr de rien.

La jeune fille reposa les yeux sur les mains de Neal avant de se mordiller faiblement la lèvre. Elle ressentait ces mêmes doigts lui parcourir la peau et les cheveux de façon douce et tendre, les flattant plus qu’il ne fallait. Victoria voulait retrouver la sensation de bien-être qu’elle avait eut auprès de lui et qu’elle s’interdisait d’obtenir, de retrouver. Ensemble, elle n’avait jamais pensé qu’il aurait pu aller voir ailleurs. Malgré que d’autres l’aient mise en garde sur la fidélité de son petit-ami, jamais la jolie blonde n’avait voulu leur donner gain de cause. Bien sûr, elle avait méprisé chaque fille qui osait poser le regard sur lui. Et elle ne manquait jamais de remarque quand Neal avait le loisir de regarder une autre un peu trop longtemps à son goût. Oui, elle était un brin jalouse et possessive. Mais elle avait confiance en lui et n’avait jamais douté de sa fidélité. Peut-être qu’elle aurait dût. Mais Victoria était tellement attachée à lui et elle le connaissait depuis si longtemps qu’elle était persuadée qu’il ne ferrait jamais une chose pareille. Mais vu ce qu’il lui avait caché, peut-être que ça serait à remettre en question. Mais maintenant qu’elle connaissait toute l’histoire, c’était à elle d’agir en conséquence. Elle-même n’était pas blanche comme neige et Neal ne s’imaginait même pas toutes les conneries faites durant sa longue absence. Voire même après. Il ignorait même l’existence de Jack – ou, au moins, le lien parenté qu’il avait avec elle. Victoria n’osait même pas imaginer la réaction du jeune homme s’il venait à l’apprendre. Mais Dakota étant le seul à savoir, techniquement, il devrait savoir tenir sa langue. Mais pour l’instant, là n’était pas le sujet. Même si sa tête avait toujours eut tendance à la freiner, l’alcool qui y coulait un peu l’aidait un peu à la tenir tranquille. Alors, quand Neal posa sa main sur la boite de vitesse, Victoria posa la sienne dessus, n’écoutant que son instinct. Le contact de leurs peaux l’électrisa et elle en profita pour lever les yeux vers le jeune homme. « Neal… Est-ce que tu es toujours attachée à moi ? » Une question qu’elle n’aurait sûrement jamais posé en tant normal. Mais l’alcool aidait souvent donc, c’était avec un profond intérêt que Victoria attendait la réponse, sa main ne bougeant pas de celle du jeune homme. Et puis, c’était une façon comme une autre de tâter le terrain, n’est-ce pas ?

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