AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

Partagez | 
 

 and just like that, my life is broken.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptySam 28 Aoû 2010 - 0:13



_____
GIULIANA CARPENTER & WILLOUGHBY STANDHAAL

and just like that, my life is broken. MW-michelle-williams-12094025-100-100 and just like that, my life is broken. Mark-mark-salling-14857397-100-100
'cause nobody wants to be the last one there
'cause everyone wants to feel like someone cares.
someone to love with my life in their hands
there's gotta be somebody for me like that.

    Le réveil ne fut pas si facile ce matin-là. Tout simplement parce que je ne travaillais pas. Cela peut vous paraître bizarre, mais je n'aime pas ne pas travailler. Je suis avocat, et quand je le peux, je passe ma journée au travail. Mais il faut bien se reposer de temps en temps, et aujourd'hui était un jour de congé. J'avais eu du mal à me décider, mais tous mes proches me réclamaient un jour. Tout simplement parce qu'ils se faisaient du soucis pour moi. Je passais ma vie au bureau, et je faisais la fête jusqu'à pas d'heures. Ils savaient que quelque chose n'allait pas. Je n'étais pas ce genre de gars. Passer du temps avec mes amis, me changer les idées en faisant du sport, ne pas travailler... Ca, c'était mon attitude normal. Mais ça avait changé, depuis huit ans maintenant. Personne ne le savait, mais je n'avais pas changé du jour au lendemain par simple envie. Si je me suis réfugié dans le travail tout en devenant un homme à femmes et un fêtard, c'est pour l'oublier. Elle. Même huit ans après, je pensais toujours elle. Voilà pourquoi je n'aimais pas les journées où je ne travaillais pas. Car ma seule occupation était de penser, et je pensais forcément à elle. Alors qu'en travaillant, j'avais l'esprit ailleurs.

    Posant un pied au sol, puis l'autre, je m'assied au bord de mon lit après m'être motivé à me lever. Je poussais un soupir et passais mes mains sur mon visage. Me levant, je me dirigeais vers la fenêtre. Ce que je vis me surpris. J'avais pris l'habitude de me lever aux aurores, et de voir une rue calme. Là, l'agitation était à son maximum, les oiseaux chantaient, et le soleil brillait. Je jetais un rapide coup d'oeil au réveil : 11h30. Wahou ! Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé... Je me dirigeais alors vers la salle de bain pour prendre ma douche matinale. Après m'être préparé, je descendis au rez-de-chaussé, où se trouvait la cuisine, et pris une tasse de café. Je m'apprêtais à sortir, quand le téléphone sonna. « Allô ? (...) Oh, bonjour maman... (...) Oui, oui, ça va très bien. Je vais bien. (...) Non, j'ai pas eu de nouvelles. (...) Oui, tout va bien au travail. (...) Non, je travaille pas aujourd'hui, je suis en repos. (...) Oui, super. Bon, maman, c'est pas que je m'ennuie, mais il faut que je te laisse. (...) C'est ça oui, ce soir. Allez, au revoir. » Je raccrochais et sortis en vitesse dehors pour ne pas être stoppé par un autre coup de fil surprise.

    Après avoir mangé en solitaire, je marchais dans les rues de Miami, sans pour autant savoir où aller. C'est alors que j'arrivais devant le zoo, ce qui me fit sourire. J'avais l'habitude d'aller au zoo avec mes parents lorsque j'étais petit, et je me rappelle de ce lieu comme un très bon souvenir. Je n'avais jamais posé les pieds à celui de Miami, et ça ferait quelque chose de mon après-midi. Après avoir payé l'entrée, je m'introduis alors dans le zoo. Marchant le long des différentes cages d'animaux, je me rapprochais des félins. Lions, tigres, panthères... Tout ça restait très impressionnant, même pour quelqu'un de 29 ans. La preuve. Je m'installais sur un banc en face de la cage des singes, et les regardais, comptant les minutes qui passaient. Ne voyant personne aux alentours, je m'autorisais à pousser la chansonnette, ce que j'aimais bien faire quand je me retrouvais seul. Généralement, je préférais le faire avec une guitare, mais en ce moment très précis, c'était légèrement impossible...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: Re: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptySam 28 Aoû 2010 - 14:24


But I don't have to make this mistake and I don't have to stay this way, if only I would wake. The walk has all been cleared by now, your voice is all I hear somehow. Calling out winter your voice is the splinter inside me, while i wait.

On ne pouvait pas toujours se rendre à l’évidence de quoi serait forgé demain, mais on pouvait peut être en apprivoisé la surprise. C’était bien trop compliqué pour raisonner ainsi et quelques fois on lâcher prise bien plus tôt que prévu. Ce matin là, la jeune avocate c’était levée de bonne heure - comme à l’accoutumée - effectuer un footing matinal histoire de reprendre correctement ces habitudes hors vacances. Ces dernières lui avaient fait le plus grand bien, elle ne reviendrait pas la dessus et puis un voyage en France qui irait contre cet avis ? Personne très franchement ! Seulement pour la Carpenter, vacances demeurait aussi synonyme de difficulté à reprendre les habitudes, et se pencher sur davantage de travail. Elle courrait donc dans quartier à un rythme régulier, la musique dans les oreilles afin de la motiver un peu à chaque minute. Un fait qui se vérifiait sans aucun problème. Les quelques voisins qui la connaissait la saluèrent d’un sourire ou bien d’une expression des plus amicales. D’ailleurs, elle n’avait jamais eu de discorde avec eux, et beaucoup d’entre eux la trouvait adorable et agréable habitante de voisinage. Tant mieux, Giuliana n’appréciait pas être l’objet d’ennuis contrairement à certains. Bifurquant dans l’allée de sa rue pour regagner la demeure de foyer, la blonde accéléra légèrement et poussa quelques secondes plus tard la porte principale de la maison. Se dirigeant vers la cuisine, elle ne fut pas surprise de voir une petite blonde à la chevelure ondulée manger déguster son petit déjeuner. Elle embrassa la fillette sur le front. « Alors ma belle, prête pour l’école ce matin ? ». La gamine esquissa un malicieux sourire en hochant vivement la tête. « Plus que prête, mais je crois que j’ai un peu mal au ventre. ». Sa figure maternelle émit un léger rire, et s’approcha doucement de la gosse. « Oh je crois simplement que tu es un peu angoissé à l’idée de retrouver tes amis, et ta maitresse voila tout ? Non ? ». La plus jeune lui répondit par un énième sourire, avant de lui faire un câlin. Parcourant la pièce du regard, elle s’interrogea pour savoir où se trouvait Alec, le père de Susie. Giulia ouvrit le frigo à la recherche d’une petite bouteille d’eau, dont elle but quelques gorgées. « Papa est dans la chambre, il est au téléphone … ». Lui avait elle dit en la devançant dans son raisonnement interrogatif. Cette petite était d’une intelligence et d’une perspicacité désarmante quelques fois. « Merci ma puce, je vais me doucher et m’habiller d’accord, alors en attendant tu sais ce que tu dois faire ? ». Susie répondit avec un sourire approbatif et poursuivit de manger son petit déjeuner. L’américaine se dirigea dès lors vers la chambre et comme prévu son mari était bien présent. « Ton footing s’est bien passé ? ». Sa voix était douce et calme. « Comme d’habitude, rien de spécial. ». Le chirurgien soupira doucement sans bruit et la toisa d’une œillade attentionnée. « On pourrait peut être sortir demain soir ? ». Giulia baissa légèrement la tête, soupirant à son tour. « Je ne peux pas Alec, j’ai une audience demain. ». Elle attrapa sa serviette et s’en alla prendre sa douce et se préparer.

Quelques instants plus tard, elle en sortit vêtu en fonction de ce temps quelques peu instable. Elle prit son sac qui trônait dans le couloir du premier étage, et s’attacha rapidement les cheveux en une queue de cheval rapide. Elle ne travaillait pas ce jour et pour une fois elle en fut satisfaite. Susie apparut au bout de couloir en criant quelques peu. « Maman, je crois que j’ai perdu mon doudou ! ». S’abaissant à sa hauteur, la jeune femme essuya les quelques larmes qui perlaient sur ses joues roses. Elle la considéra d’un sourire en la portant désormais dans ses bras, son sac en bandoulière sur son épaule gauche. « Tu es certaine ? Ecoute peut être que tu l’as perdu au parc du zoo hier après midi ? Je vais aller voir, pendant que tu es à l’école et ce soir, il sera de nouveau entre tes mains. Ca te va ? ». Susie sourit de toutes ses dents tandis que sa mère la posait par terre pour qu’elle puisse enfiler son manteau d’automne. Giulia en fit de même, et ouvrit la porte d’entrée. Alec en profita pour embrasser sa fille puis adressa un léger sourire à sa moitié. Une fois dans sa mini cooper noire, la blonde conduisit en direction de l’école du quartier, saluant quelques connaissances au passage. Un quart d’heure de route suffisait enfin pour la fille unique de la famille Carpenter-Blackwell se retrouve de l’enceinte de l’établissement scolaire. Un échange affectif et complice s’effectua entre la fille et la mère. Cette dernière prenant derechef la direction du parc afin de recouvrer la propriété du doudou de sa petite fille. Laissant sa voiture sur le parking du zoo, la mystérieuse entra après paiement dans l’enceinte même du zoo, et se mit à la recherche de la fameuse loutre en peluche. Préférant raisonner de manière méthodique, elle se souvint que Susie avait été insistante pour voir les singes, petits fripons quotidien. Elle marcha donc en direction des cages à singes, et comme elle l’espérait la petite peluche était bien là, gisant sur les rampes publiques. Elle le prit entre ses mains, et dès lors entendit une voix qui chantonnait non loin de là. Elle se retourna curieuse de voir de qu’il elle pouvait s’agir, et fut quelques peu surprise de voir l’image de Willoughby. « Will ? ». Un silence s’imposa à elle, ne sachant vraiment quoi lui dire et surtout par où commencer véritablement.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: Re: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptySam 28 Aoû 2010 - 16:42

    Le zoo est l'endroit préféré des enfants. Ils sont nombreux à insister auprès de leurs parents pour aller admirer les lions et autres animaux sauvages. Il faut dire qu'on ne les voit pas tous les jours, et que cela nous permet de nous évader pour quelques heures. Ca a toujours été magique pour les petits, et ça le restera jusqu'à la fin des temps. Le zoo est une valeur sûre, car jamais les animaux sauvages deviendront domestiques. J'en savais quelque chose de la magie du zoo. J'adorais y aller lorsque j'étais petit, et mon rêve était de construire un élevage de tigres. Mes parents avaient beau me dire que c'était impossible, j'y croyais dur comme fer. Mais au final, c'est eux qui avaient raison, et je m'en suis aperçu au fil des années, en grandissant. Ce fut une réelle déception, mais j'ai réussi à m'en remettre. J'ai continué à aller au zoo, et à 29 ans, j'adore toujours autant y aller. Pour certains parents, c'est une corvée. Moi, je suis pressé de fonder une famille et d'y amener mes enfants. Enfin, ce n'est pas pour tout de suite... Je préfère me concentrer sur mon boulot. Et en ce moment, je ne vois qu'une femme pour devenir la mère de mes enfants... Et elle n'est pas à mes côtés.

    Assis devant la cage des singes, je me surpris à penser à mon enfance. Le zoo me rappelait toujours les bons moments passés avec mes parents. Je les adorais tellement. Le fait de ne pas avoir beaucoup d'argent nous a permis de nous serrer les coudes, d'être plus proches les uns des autres... Ca m'a également permis d'avoir un but et de tout faire pour l'atteindre. C'est comme ça que je suis devenu avocat. J'ai tout fait pour entamer des études de droit, et maintenant, je suis un avocat réputé et bien payé. Très bien payé, même. Mes parents sont fiers de moi. Penser à eux me fit prendre conscience à quel point ils me manquaient. Je n'avais pas envie de parler à ma mère ce matin, mais ça ne veut pas dire que je ne l'aime pas. Ils sont les deux personnes les plus importantes de ma vie. Je leur dois tout.

    Secouant la tête, j'essayais de penser à autre chose. Les avoir dans mon esprit avait tendance à me déprimer. Depuis que j'avais décidé d'aménager à Ocean Grove il y a un an, je ne les avais pas vu une seule fois. J'espérais bientôt y remédier, d'ailleurs. Pour m'aérer l'esprit, je commençais à pousser la chansonnette. Cela me détendait. J'aimais bien chanter et jouer de la guitare. Mais je n'avais jamais pensé à faire carrière dans cette voie-là. Cela restait une passion comme une autre. Alors que je chantais, je ne remarquais pas la jeune femme qui venait d'arriver. C'est quand j'entendis mon prénom que mon coeur s'accéléra. « Will ? » J'aurais pu reconnaître cette voix entre mille. Tournant la tête, j'aperçut le visage de Giuliana. Je ne dis rien pour l'instant, sous le choc. J'étais venu là pour elle, je savais que je risquais de la croiser à un moment ou à un autre... Mais je ne m'étais pas imaginé ressentir "ça". « Giulia... Salut. » Généralement, je posais la fameuse question "mais que fais-tu ici ?". Mais je savais très bien ce qu'elle foutait dans cette satané ville. Je l'avais suivie jusqu'ici, après tout... Mon regard se posa alors sur le doudou qu'elle tenait entre ses mains. « C'est à ta fille ? » Réalisant ce que je venais de dire, je me pinçais les lèvres. Je n'étais pas censé être au courant qu'elle avait une fille. Quel abruti ! Je passais la main derrière ma nuque, signe que j'étais gêné. Elle connaissait très bien ce tic, et savait pertinemment ce qu'il signifiait... Je fourrais alors mes mains dans les poches de mon jean, et évita son regard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: Re: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptySam 28 Aoû 2010 - 20:02


Lorsqu’elle était sortie ce matin, elle ne c’était pas attendu le moins du monde à croiser la personne pour laquelle l’amour était toujours présent, la personne qu’elle avait aussi fuit pour un problème qu’elle jugeait si important autrefois. Mais elle ne s’attendait pas à le voir en chair et en os devant elle, ainsi comme s’ils c’étaient quittés la veille d’une histoire vieille de trois années. Secouant la tête histoire de reporter son attention sur la situation actuelle, Giuliana l’observait d’une œillade discrète et heureuse intérieurement de voir qu’il se portait bien. « Giulia … Salut. ». Sa voix non plus - qu’elle chantonne ou non - n’avait pas changé pour un sous, son regard marron se releva vers le jeune homme et elle répliqua sur une voix quelques peu sous le choc. « Salut … Je ne m’attendais pas à te croiser ici, enfin c’est pas que … Je veux dire je ne savais pas que tu étais du coin ? ». Après tout, en huit années elle avait appris à connaitre les habitants du quartier, donc elle aurait eu malgré elle des nouvelles arrivées. Remettant une mèche derrière son oreille, elle s’aperçu qu’elle tenait toujours entre ses mains la petite loutre en peluche de sa fille, ce que le jeune américain lui fit remarquer. « C’est à ta fille ? ». Elle hocha le visage d’un geste approbatif, et rigola à la situation présente qu’elle trouvait étrange pour ne pas dit sortir de l’imaginaire. « Oh oui, on est sortit toutes les deux hier avant la reprise de la rentrée et elle la laisser ici alors je me suis dit qu’avec un peu de chance, je le retrouverai au même endroit. ». La Carpenter, finit par esquisser un énième sourire franc aux commissures de ses lèvres. Puis un nouveau silence passager s’installa de nouveau entre eux. Un laps de temps, cependant qui permit à Giulia de comprendre certaines choses, notamment l’interrogation de savoir comment il avait eu vent de sa situation de mère ? Et pourquoi est-il présent à Ocean Grove, alors qu’elle l’avait quitté il y a huit ans de cela sans un seul mot ? Il y avait anguille sous roche, elle ne le connaissait que trop bien et le temps n’y avait rien changé. Il y avait toujours cette gêne en lui, et son pressentiment ne la trompait jamais ou presque. Elle s’approcha alors de lui légèrement et poursuivit sur une intonation de méfiance. « Comment es-tu au courant de son existence ? ». La jeune n’était pas dupe de son visage angélique, et s’il était venu dans cette ville c’était pour quelques choses de précis, elle savait intérieurement et n’était pas prête de lâcher l’affaire, il la connaissait tout aussi bien sur ce point de vue là. « Tu n’es pas ici par hasard Will, toi comme moi, on le sait. Bien que je dois avouer que tu as toujours apprécié les petits singes. ». Finit-elle par dire dans un rire discret comme pour détendre l’atmosphère. Elle rangea la peluche si précieuse à sa petite gamine dans son sac bandoulière, et croisa les bras sur sa poitrine. Un léger vent frisquet joua dans sa chevelure d’un blond doré. Derechef, Giulia porta un regard neutre et quelques curieux sur son interlocuteur, s’interrogeant sincèrement sur sa présence ici, après tant d’années, tant de temps perdu finalement.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: Re: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptyVen 3 Sep 2010 - 22:42

    Si j'avais déménagé à Ocean Grove, c'était pour retrouver Giuliana. Après sept ans d'absence dans ma vie, elle me manquait sérieusement. Depuis qu'elle avait subitement rompu avec moi, je ne l'avais pas revue. J'avais mis du temps à m'en remettre, et je n'étais pas totalement guéri, puisque je n'avais pas réussi à me remettre sérieusement en couple avec une autre. Elle occupait toujours mes pensées, et je n'arrivais pas à l'oublier, bien que j'essayais de toute mon âme. J'avais donc fais mes recherches, et j'avais appris qu'elle habitait à Ocean Grove, un quartier tranquille de Miami. J'y avais donc emménager, surtout que ça ne me déplaisait pas de vivre dans un endroit tel que Miami. Mais en arrivant, j'avais appris par le voisinage que Giuliana était partie à l'étranger, et qu'elle ne reviendrait qu'un an après. Au bout de quelques temps, j'ai également appris qu'elle s'était mariée et qu'elle avait un enfant. Une fille de deux ans. Cela ne m'avait pas fait plaisir de l'apprendre. Après tout, je la considérais comme la femme de ma vie, je n'avais pas réussi à l'oublier, et j'apprenais qu'elle avait refait sa vie avec un autre homme. Comment pourrais-je rivaliser avec le père de sa fille ? Puis après, j'ai réfléchi, et je me suis dis que si elle était heureuse, c'était le plus important. Après tout, je ne voulais que mon bonheur. C'était sûrement la raison pour laquelle je l'avais laissée partir si facilement, que j'avais attendu tant de temps pour la retrouver. Elle avait besoin d'espace, et je devais le lui donner. Mais j'ai appris par la suite qu'elle n'était pas heureuse en ménage, ce qui m'a donné une lueur d'espoir. Puis un an a passé, et elle est revenue. Du moins, c'est ce que tout le monde disait. Je ne l'avais pas encore revue, mais je m'y étais préparé mentalement. Sûrement pas assez, car en la voyant en face de moi à ce moment précis, c'est comme si mon coeur allait me lâcher. Elle avait tellement changé, mais en même temps, elle était restée la même. J'avais deux impressions : celle de la connaître par coeur, et celle d'avoir à faire à une étrangère... Je n'aimais pas du tout cette dernière sensation. « Salut... Je ne m'attendais pas à te croiser ici, enfin c'est pas que... Je veux dire je ne savais pas que tu étais du coin ? » Que pouvais-je répondre à ça ? Dès les premières retrouvailles, je n'allais pas avouer que j'étais là rien que pour elle, ça la ferait fuir. Je ne voulais pas qu'elle me juge. « Disons que j'avais besoin de changer d'air... J'ai un ami qui habite dans le coin. » Si l'ami en question était la femme dont j'étais amoureux et à qui je n'avais pas parlé depuis huit ans, je disais la stricte vérité... Je me sentais mal pendant un instant de lui mentir. Je n'avais jamais aimé ça. Et elle pouvait vite savoir que quelque chose n'allait pas, elle me connaissait par coeur après tout. Et cela me stressait encore plus... « Oh oui, on est sorties toutes les deux hier avant la reprise de la rentrée et elle l'a laissé ici alors je me suis dis qu'avec un peu de chance, je le retrouverai au même endroit. » Cette phrase me fit sourire inconsciemment. J'aimerai tellement voir la bouille de la petite. « Elle doit être magnifique, comme sa mère... » Nos regards se croisèrent, mais elle n'ajouta rien. Cependant, je vis son visage changer brusquement d'expression, et tout d'un coup, je fus pris d'une angoisse. Elle avait réalisé que j'avais dis quelque chose de louche : comment étais-je censé être au courant qu'elle avait une petite fille ? J'aurais voulu qu'elle ne relève pas, mais elle semblait décidée à avoir des explications. « Comment es-tu au courant de son existence ? »
    « Euh... » Je me sentis terriblement mal, et j'en perdais mes mots. J'étais incapable d'émettre le moindre mot, de sortir la moindre excuse valable. Elle m'avait pris la main dans le sac, et maintenant, pour cacher que j'étais là pour elle, c'était raté... « Tu n'es pas ici par hasard Will, toi comme moi, on le sait. Bien que je dois avouer que tu as toujours apprécié les petits singes. » Cette dernière phrase détendit quelque peu l'atmosphère, mais il vit dans le regard de Giuliana qu'elle attendait de sérieuses explications. Il lui devait bien ça... « Ce que j'ai dis, c'était vrai. J'avais besoin de changer d'air... Mais... » Enfonçant mes mains dans les poches de mon jean, je n'étais pas à l'aise du tout. « Je dois t'avouer que ta présence ici m'a décidé à quitter Los Angeles. Tu... Tu me manques, Giulia... Ca fait peut-être huit ans, mais quand tu m'as quitté, tu as laissé un immense vide dans mon coeur, qui ne s'est toujours pas rempli au fil du temps. Alors quoi ? Es-ce un crime de vouloir te revoir ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: Re: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptyJeu 9 Sep 2010 - 22:01


Si autrefois elle avait dû choisir entre le laisser partir et prendre le temps de l’écouter une énième fois, la jeune femme aurait bien évidement écoutait son cœur et une fois de plus elle aurait usée de patience envers son petit ami de l’époque. Une époque qu’elle regrette intérieurement, mais sans son départ de Los Angeles l’existence de sa petite fille de quatre ans - bientôt - ne serait guère possible. Un petit individu pour lequel elle donnerait sa vie entière sans la moindre hésitation, donc elle malgré les regrets intérieurs elle ne refoulait pas cette décision d’avoir quitter sa ville natale. Et pourtant depuis tout ce temps, ses sentiments pour Will ne c’était jamais tût, à croire qu’il la suivait partout : dans ses pensées comme géographiquement parlant. Sa présence à Ocean Grove la surprenait légèrement au début de leur échange, mais plus les minutes défilaient plus elle trouvait cela étrange. Dès lors, Giuliana l’interrogea alors sur ses attentions pour cette ville et il lui répondit quelques peu hésitant au premier abord. « Disons que j'avais besoin de changer d'air... J'ai un ami qui habite dans le coin. ». Elle serra ses lèvres en une ligne mince et hocha lentement le visage de manière à lui faire comprendre qu’elle comprenait, après tout elle était partie une année elle-même pour prendre l’air, loin de son lieu d’habitat, à des kilomètres de son mari et prendre un bon mètre de recul. Une véritable bouffée d’oxygène il n’y avait que cela de vrai pour s’en sortir dans l’existence, du moins elle se forçait à y croire. « Tu as bien raison, rien de mieux que de prendre le large pour reprendre ses esprits. ». Lui avait elle glissait dans un rire amusé et tout à fait compréhensif. « Elle doit être magnifique, comme sa mère... ». Replaçant une de ses mèches rebelles derrière son oreille, la mère de famille lui expliqua brièvement la raison de sa présence puisqu’il semblait s’attardait sur la loutre en peluche de sa fille, un sujet qui l’interpella une fois de plus. Il avait donc eu vent de sa condition de mère, ce que le voisinage pouvait être beau parleur quelques fois, ce n’était pas croyable ! Giulia reporta son regard marron sur son interlocuteur et garda ses lèvres scellé tout en le couvant d’un regard neutre, calme et quelques peu perdu à la fois. Elle finit néanmoins par baisser son visage sur l’herbe actuellement fertile qui dominait une partie du zoo de la ville, histoire de ne pas croiser le regard intense de son amour d’antan - bien qu’elle continuait à l’aimer au travers de leur rupture déjà passée -. « Ce que j'ai dis, c'était vrai. J'avais besoin de changer d'air... Mais... Je dois t'avouer que ta présence ici m'a décidé à quitter Los Angeles. Tu... Tu me manques, Giulia... Ca fait peut-être huit ans, mais quand tu m'as quitté, tu as laissé un immense vide dans mon coeur, qui ne s'est toujours pas rempli au fil du temps. Alors quoi ? Es-ce un crime de vouloir te revoir ? ». Surprise de savoir qu’il était revenue pour la revoir, qu’il ne l’avait pas oublié depuis huit années, qu’elle lui manquait, tout cela la rendait quelques peu silencieuse. Vous dire qu’elle était malheureuse, serait mentir car elle était heureuse de le voir ici avec elle et présentement son désir intérieur était agréable, entendu et sans aucune accroche. Bras serrés contre sa poitrine, elle s’autorisa à poser de nouveau ses prunelles sur celui du brun, et elle finit par soupirer doucement. « Je ne vais pas te jeter la pierre, car je suis heureuse de te revoir vraiment. ». Sa voix était douce et joyeuse. Elle s’approcha de lui et le pris dans ses bras, comme pour lui montrer qu’elle était réellement contente de cette rencontre hasardeuse et quelques peu provoquée en un sens. La Carpenter se recula de quelques pas, et le considéra d’un sourire consciente qu’elle ne pouvait guère laisser Will sans réponse face aux mots qu’il venait de prononcer un peu plus tôt. Main dans les poches désormais, elle plissa légèrement les yeux et poursuivit. « Si je te disais que depuis huit ans je n’ai pas pensée à toi, cela serait un mensonge. Et si je te disais également que mes sentiments pour toi sont différents alors je te mentirais aussi. En dépit, du fait que je suis ménage et que ma vie à changé : toi aussi tu m’as manqué. Alors pour te répondre, non ce n’est pas un crime mais une agréable surprise ! ». Elle rigola d’un bruit cristallin tout en secouant son visage pour masquer son amusement, mais c’était avant tout pour ne pas le regarder et jauger son expression.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




and just like that, my life is broken. Vide
Message(#) Sujet: Re: and just like that, my life is broken. and just like that, my life is broken. EmptyVen 17 Sep 2010 - 22:12