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 « The Hook Up » ENDED

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« The Hook Up » ENDED Vide
Message(#) Sujet: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyMer 21 Juil 2010 - 21:06



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20 Juillet 2011 ♣ The Blue Lagoon Bar, Miami
SOIREE EN SOLITAIRE




20 juillet. Lundi était notre jour férié. Aujourd'hui, je m'étais simplement rendu au San Estephe pour faire les stocks et voir ce qu'il pourrait bien manquer durant toute cette semaine. Par chance, j'avais assez d'aliment pour finir la semaine qui s'annonçait. Je ne me suis donc pas fait prié et je suis directement rentré à la maison rejoindre mon cher Valentin pour la journée. Mais le soir venu, une envie s'abbatut sur moi. J'avais une incroyable envie de sortir, d'aller boire un verre avec Maât comme nous avions l'habitude de le faire avant l'arrivée de notre petit bout de chou. J'avais appelé la baby-sitter avant d'appeler mon homme pour être sûr de la disponibilité de cette dernière. Malheureusement, mon enthousiasme partit presque aussitôt lorsque le jeune Blythe me répondit qu'il n'avait pas la tête à ça. Sentant surement ma déception, il me proposa que je sorte... Seul. J'avais beau lui répéter que sans lui ce n'était pas pareil, il restait sur sa position : si j'avais envie de boire un verre, je devais y aller.

C'est donc d'un pas lent que je me dirigeais vers le centre ville de Miami. Il faisait bon et j'étais vétu d'une chemisette à rayure voilette et prune ainsi que d'un bermudu prune. Au pied j'armais une paire de tongue ce qui me changeait bien de mes chaussures de travail dans lesquels il faisait bien plus que chaud. Il était un peu plus de 23 heures lorsque je mis les pieds au Blue Lagoon Bar. Ce lieu me rappelait quelques souvenirs. J'y étais venu lorsque j'avais décroché mon premier emploi au Four Seasons Hotel. J'avais embrassé le serveur qui m'avait rendu ce baiser par un coup de poing en pleine figure. En espèrant que cette soirée ne se terminerait pas sur la même note violente. Je me dirigeais directement vers le bar tel un habitué du lieu. Je me suis alors assis sur l'un des sièges libres pour prendre ma commande. Ca serait un gin fizz pour débuter la soirée. J'observais les clients du bar. Je reconnaissais certaines têtes pour les avoir cotoyer soit au boulot en les servant soit à Ocean Grove en tant que voisin. Mais je ne me dirigerais vers aucun en sachant que je les appréciais simplement. Je voulus boire une gorgée de ma boisson alcoolisé lorsque quelqu'un me bouscula. Je me suis retourné violement me préparant à sortir un haut et fort « Vous pourriez faire attention !! ». Cependant, se fut complètement autre chose qui sortit de ma bouche.

- Vassili ? Oui, mon chef patissier se trouvait juste devant et il venait de me bousculer. C'était notr journée de repos et pourtant nous nous retrouvions ensemble. Ca va ? Lui demandai-je alors que je reposais mon verre sur le comptoir. J'allais peut-être pouvoir apprendre à le connaître car en dehors de son métier je ne savais pas qu'il était ni même ce qu'il faisait aux Etats-Unis. J'avais très bien remarqué son accent russe que j'aimais particulièment.


Dernière édition par Scott Matthews le Jeu 2 Sep 2010 - 15:09, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyMer 21 Juil 2010 - 23:53

L’ambiance chez moi était des plus tendues, j’avais passé une heure dans le lit de la petite. A lui raconter des histoires qui avaient eu pour effet non pas de l’apaiser mais de la mettre encore plus en éveil. J’avais donc décidé de lui jouer un air de musique. Dans sa chambre elle avait un petit synthétiseur. Ma voix calme et douce lui fredonnait un air qu’elle connaissait par cœur en russe. Je savais de Ranja qu’elle trouvais facilement la paix dans les airs qui avaient bercé son enfance. Une fois qu’elle était endormie j’allais manger en la compagnie de sa mère. Je ne disais jamais, « ma mère » elle ne l’était pas. Même si elle en jouait le rôle.

22h30 nous sortions de table et je décidais d’aller faire un tour en ville. Après tout se détendre était autorisé par tous. J’avais 23 ans, soit largement l’âge de me prendre en main. Si je voulais sortir, j’assumerais. Malgré les réticences de Sonja, je partais, en directement du centre ville de Miami. J’avais découvert un bar très bien réputé, où les prix étaient franchement abordables et très compétitifs. Il avait un gros succès auprès des jeunes, venus de tous les milieux, parce qu’on y rencontrait un maximum de monde en un minimum de temps. Le Blue Lagoon Bar. Arrivé devant l’entrée j’avais fait la queue, pas très longtemps le débit était bon et j’étais entré dans ce lieu, qui deviendrait probablement mythique pour la prochaine génération, sans que les vigiles ne me fassent barrages. L’odeur de festivité, mélangée à la chaleur humaine et au doux parfum d’alcool et de décadence. Ce soir j’avais faim, non c’était vulgaire de penser ainsi. Mais c’était pourtant pas totalement faux, j’avais envie de me trouver un compagnon pour la soirée, la nuit et la matinée qui suivrait. En un mot comme en cent je voulais m’envoyer en l’air et prendre mon pied. J’étais habillé pour, mon tee-shirt mettait en avant mon corps entretenu, mon jean fondamentalement moulant marquait la finesse et la musculature de mes jambes. J’étais vêtu de façon à trouver un homme. Arrivé au bar le serveur, que je savais hétérosexuel malgré le fait qu’il aurait eu beaucoup du succès sur la gent masculine homosexuelle, j’avais entendu parlé de bagarres qui auraient explosé à cause de dragues un peu trop poussées… Je lui commandais un verre de champagne agrémenté d’un fond de vodka russe et d’une framboise. Je n’avais pas forcément l’habitude de boire beaucoup, malgré ce que mes origines semblaient laisser à croire.

Alors que je sirotais mon verre à la recherche de quelqu’un à draguer je percutai sans m’en rendre vraiment compte le corps d’un autre homme. Homme qui, sur le coup de la surprise, du choc et probablement de l’énervement se retourna brusquement comme prêt à me frapper. Mais son visage me fut soudain très familier. Mon patron, mon employeur, le chef du restaurant dans lequel j’exerçais mes talents de chef pâtissier. La voix qui sortit de sa bouche ne fut pas celle que j’entendais toute la journée quand il vociférait les commandes de desserts. Non, là, il était calme, doux et étonné. Il me demanda si ça allait et je me dis alors qu’une conversation avec Scott ne me ferait pas de mal. Puis il était homosexuel j’en avais la conviction. Pourquoi pas après tout ?

    Vassili » Bonsoir ch… Scott. Je vais bien merci et toi ? C’est assez… étrange de se rencontrer sans le contexte de grade tout ça…


Je finissais ma coupe et la posais sur l’un des plateaux d’un des serveurs qui passait par là. J’invitais Scott à s’asseoir avec moi à une table avec son verre et je nous commandais une deuxième tournée avec les mêmes boissons.

    Vassili » Bon… ce soir c’est la fête alors je vais me permettre de te dire que la toque ça te donne un air sérieux qui cache un peu le côté sexy de ton visage.


Je savais bien que ce n’était pas un jeu à jouer avec son patron, mais dans tous les cas il me refoulerait au pire et au mieux on se paierait du bon temps et demain au restaurant l’ambiance serait mi-tendue mi-excitante. On nous apporta nos deux boissons alors qu’il avait fini son premier gin fizz un second arrivait et maintenant nous pourrions parler car nous étions dans la partie la moins soumise à l’ambiance boîte de nuit. La musique faisait un coussin sonore parfait sans pour autant nous empêcher de parler. Le coin était parfait.
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyVen 23 Juil 2010 - 14:43



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20 Juillet 2011 ♣ The Blue Lagoon Bar, Miami
SOIREE EN SOLITAIRE




- Vassili ? Surprise ! L'un de mes employés se trouvait juste en face de moi. Le petit nouveau en plus. Vassili avait été engagé quelques semaines après l'ouverture du San Estephe qui fonctionnait plutôt bien voire très bien. En tant que gérant, je pouvais me permettre d'engager ce dont j'avais le plus besoin : un chef patissier et un excellent chef patissier comme le curriculum vitae du jeune Ivanovsky. Il était impressionnant tout comme son expérience professionnel. Il me l'avait prouvé en direct et j'étais tombé sous mon charme patissier.
- Bonsoir ch… Scott. Je vais bien merci et toi ? C’est assez… étrange de se rencontrer sans le contexte de grade tout ça… Un petit sourire se forma sur mon visage lorsqu'il faillit prononcer le mot "chef". Les habitudes du restaurant sont tenaces mais ce soir nous étions simplement deux amis qui se retrouvaient par hasard dans un lieu public.
- Ca va bien également. Lui répondis-je avec un grand sourire. C'est vrai que ça nous change. C'est même étrange, je trouve. Dis-je en fronçant les sourcils et prenant une gorgée de mon gin fizz.

Il m'a alors invité à le suivre sur une table. Pourquoi refuser ? J'étais seul ce soir, autant passer ma soirée avec Vassili qui était très sympathique et que j'apprendrais surement à connaître un peu plus que pendant nos services au San Estephe où nous n'avions pas vraiment le temps de discuter tranquillement. Cul sec, je vidais alors mon cocktail. Ce mélange de gin, citron vert et eau pétillante me faisait toujours le même effet. J'adorais ça ! Une deuxième tournée fut commander par le russe.

- Bon… ce soir c’est la fête alors je vais me permettre de te dire que la toque ça te donne un air sérieux qui cache un peu le côté sexy de ton visage. La gêne arriva rapidement ainsi que l'embarras. Entendre l'un de ses employés vous dire ce genre de chose n'était pas ce qu'il y avaot de plus normal dans une relation professionnel. Flirtait-il ? Ou était-ce simplement pour briser la glace qui nous empêchait de nous amuser ? Je ne savais pas où me mettre pour pouvoir passer au travers de cette réflexion. Quand soudain notre deuxième tournée pointa le bout de son nez. Je fus soulagé qu'un serveur vienne vers nous. Il rompait ainsi le silence que j'avais engagé après les paroles de Vassili. J'attrapais mon verre et le tendit en face de moi.
- A cette soirée ! Prononçais-je avant de trinquer avec ce jeune homme tout droit venu d'Europe. Je bus une gorgée, histoire de me donner un peu de courage et de faire comme si "le côté sexy de mon visage" n'avait jamais été mis à nu par une personne que je connaissais à peine et qui semblait direct sur ce sujet là. Tu te plais à Miami ? Ca doit te faire bizarre de passer de la capitale française à la Floride. Il doit faire bien plus chaud ici, non ?

Changer de discussion, oublier le compliment qu'il venait de me faire. Voilà ce que j'essayais de faire en reprenant les rennes de la conversation. Mais dans le plus profond de mon être, l'ancien Scott s'éveillait et il me disait de ne pas laisser passer ma chance avec ce jeune homme que je trouvais plutôt attirant. Oui, l'ancien Scott qui couchait à droite et à gauche, qui n'avait aucune attache et qui s'amusait simplement avec les hommes était toujours présent. Il était toujours là. Cependant, le Scott que tout le monde connaissait, celui qui aimait terriblement Maât, celui qui aimait son fils Valentin, celui qui ne les tromperait jamais état désormais bien plus fort. Ce soir, je ne craquerais pas comme je le faisais depuis nos retrouvailles avec le jeune Blythe. Lui seul me suffisait maintenant. Mais Vassili était-il au courant de mon engagement envers une autre personne ?
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptySam 31 Juil 2010 - 4:21

Ce n’était jamais drôle pour personne de mettre une personne « amie » dans l’embarras de façon involontaire. Je ne devais pas être normal, car j’adorais ça, mettre les gens en face de moi mal à l’aise parce que je leur coupais l’herbe sous le pied, leur prouvait que je pouvais anticiper les réactions. Avec Scott Matthews c’était identique. Même plus agréable parce qu’il était celui à qui je devais des comptes. C’était mon patron, celui qui me payait et lui montrer que malgré tout, malgré mon infériorité sur un plan social et tout ce qui s’en suivait. Alors que je le mette mal à l’aise avec un seul petit compliment, je trouvais ça parfait. Un peu comme si cet embarras nous remettait sur un pied d’égalité l’espace d’un instant. Or je n’étais pas près à le laisser reprendre sa supériorité.

    Vassili » Tu sais Scott, la politesse impose dans mon pays que l’on réponde quelque chose à un compliment.


Je m’amusais à le taquiner, parce que je ne trouvais pas ça méchant, je n’essayais pas de le blesser juste de faire comprendre que malgré la nouveauté quasi-exotique que j’amenais à son restaurant et que j’étais un jeune homme blond aux yeux bleu-gris et bien… Voilà il fallait que je le dise, j’avais peur qu’on me prenne pour un idiot. On m’avait fait remarqué un certain nombre de fois que les femmes blondes étaient considérées comme stupide. Or j’avais toujours refusé d’être pris pour un imbécile. Ce n’était pas de l’entêtement, j’avais l’impression de savoir quelle était ma valeur et quelles valeurs je tenais à respecter. Et je devais admettre que me considérer comme stupide n’était pas une valeur qui me semblait enviable. Par mes petites manipulations et autres anticipations j’essayais de montrer que je n’avais pas la tête vide.

    Vassili » Miami est une très grande ville. Cependant si elle est plus chaude que Paris, je la trouve surtout plus chaleureuse. Paris c’est parfait quand tu as du temps pour sortir, mais personne ne se parle, les gens ne sont pas aimables. Même si ici les gens ont chaud, au moins ils sourient parfois…


J’avais bien compris que c’était une tentative de diversion mais je ne pouvais pas être à ce point impoli que je ne répondais pas à la question posée. Scott avait la gentillesse de m’accorder plus d’intérêt qu’il ne l’avait jamais fait durant les services et entretiens professionnels que nous avions eu ensemble au sujet des cartes de desserts, des accords plats friandises… Alors cet intérêt qui me semblait sincère, me tenait d’autant plus à cœur qu’il marquait une sorte de rupture dans le cadre sérieux du travail et par là même une ouverture agréable sur une future relation plus amicale.

    Vassili » La chaleur de la Floride me donne des envies de boire… Je t’offre un autre verre ? J’ai envie d’en boire un autre…


D’accord ça ne se faisait pas d’offrir deux tournées d’affilée, mais je n’étais pas radin et j’avais envie de boire un verre frais. Donc j’offrais la seconde. Après tout je lui étais en quelque sorte redevable puisqu’il m’avait offert du travail. Je préférais me dire que la première tournée était pour entamer la soirée et la seconde pour fêter notre collaboration. Le serveur rapporta une commande identique à celle qu’on avait bu. Je sirotai longuement mon champagne, m’étonnant de la saveur que la vodka apportait à la boisson gazeuse en le dévisageant.

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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptySam 31 Juil 2010 - 19:28



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20 Juillet 2011 ♣ The Blue Lagoon Bar, Miami
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Le rencontrer en dehors du San Estephe était une chose qui je n'avais pas imaginé venir. Vassili était à peine arrivé à Miami et surtout aux Etats-Unis qu'il prenait déjà ses marques dans les coins branchés de la ville. Il s'adaptait magnifiquement bien à la vie américaine et surtout à tous ces habitants qui ne sont pas tous des anges. Ce fait, il le comprendrait assez rapidement avec toutes ces sirènes de flics, pompiers ou autres sécouristes qui retentissaient dans la ville à n'importe quelle heure de la journée. Le jeune Ivanovsky s'y habituerait vite sachant qu'il avait vécu quelques mois dans la capitale française. Entre la France et la FLoride, Paris et Miami, il devait bien y avoir quelques ressemblances de ce côté-ci même si l'architecture changeait.

- Miami est une très grande ville. Cependant si elle est plus chaude que Paris, je la trouve surtout plus chaleureuse. Paris c’est parfait quand tu as du temps pour sortir, mais personne ne se parle, les gens ne sont pas aimables. Même si ici les gens ont chaud, au moins ils sourient parfois… Je lui souriais tout en fixant ces magnifiques yeux bleux. J'en n'étais pas bouche-bée mais la beauté de cette partie de son visage m'assomait à chaque que je les regardais. Je pourrais bien me perdre dans cet océan pendant quelques heures. Je me suis alors détaché de ce lien qui s'était fait entre nous deux pour prendre une gorgée de ma boisson alcoolisée. J'adorais ces moments où le regard de l'autre ne pouvait s'empêcher de rester figé dans celui de son compagnon. Le problème était que le jeune russe n'était pas mon "compagnon" mais plutot mon employé. Il y avait certaines limites que je ne devais pas franchir. Premièrement parce que Maât était la personne qui me rendait le plus heureux. Deuxièment parce que je l'aimais comme un fou. Et troisièmement parce que je ne voulais pas retomber dans l'infidélité qui avait causé la perte de mon couple l'année dernière. Aujourd'hui, j'étais fort et j'arrivais à ne pas céder à la tentation car l'amour que je ressentais pour celui qui m'attendait à la maison était bien plus fort que tout le reste. Je bus cul sec la fin de mon verre. Il était déjà vide. Dommage. La chaleur de la Floride me donne des envies de boire… Je t’offre un autre verre ? J’ai envie d’en boire un autre… Encore ... Pas de problème, j'étais partant. Après tout la soirée ne faisait que commencer et j'étais là pour m'amuser et décompresser.
- D'accord. Mais la prochaine est pour moi dans ce cas ! Lui répondis-je. J'étais peut-être son patron et il était peut-être mon employé mais ce soir, je ne voyais pas nos statuts professionnels. Nous étions deux hommes en train de boire un verre. Je n'étais pas radin non plus donc la tournée qui suivrait serait à mon compte. Oui, je prévoyais déjà la suite. Est-ce un problème de prévoir notre futur ? Peut-être mais j'aimais savoir où j'allais même si l'imprévu était tout aussi bien accepté.

Mon troisième gin fizz arriva. Mais j'en voulais plus. C'est pourquoi, lorsque le serveur amena notre commande, je lui redemandais huit shooters vodka. Mon ami en face était russe cette alcool ne devrait donc pas lui poser de problème. En quelques minutes, se fut sur notre table et payé. Le gin fizz dans la main gauche, je le lâchais pour prendre mon premier "mini" verre de vodka pure. Levant mon verre, j'allais porter un autre toast pour cette occasion spéciale entre deux collègues et peut-être futurs amis.

- A notre futur relation ! Nous avons trinqué alors que je rajoutais un dernier mot : Et vive la vodka !! J'avais déjà les idées qui s'embrumaient. Deux gin fizz en si peu de temps n'étaient peut-être pas le meilleure remède pour ne pas être joyeux ou pire encore, saoule. Je portais alors mon shooter à mes lèvres et je le bus cul sec, retournant alors violement l'objet en verre sur la table. Il claqua contre la matière du meuble alors que je faisais une grimace montrant ainsi que le degrès d'alcool de cette boisson traditionnelle russe n'était pas minime. Au suivant ! Dis-je à voix haute en replongeant mon regard azuré dans celui de Vassili en espèrant qu'il ne remarque pas que je le fixais avec une passion naissante pour ce corps qui était bien plus que magnifique. J'arquais un sourcil alors qu'un sourire gêné et des rougeurs apparaissaient simultanément sur mes lèvres et mes joues.
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyLun 2 Aoû 2010 - 2:25

Il venait de commander une rangée de huit shooter de vodka. Je n’avais rien contre la vodka, mais la russe. Les vodka que l’on servait dans les bars n’étaient pas souvent aussi bonnes que celles de Russie. Celle là n’avait pas l’air trop mauvaise, elle sentait bon c’était déjà un bon point. Scott était-il déjà saoul ? Je n’aurais pas trouvé ça outrageusement ridicule, je connaissais beaucoup de gens qui ne tenaient pas vraiment l’alcool. Scott était fin, musclé mais pas de façon démonstrative. Il avait une carrure fine, ce qui me laissait penser que son organisme n’était pas habitué. Pas qu’il y ait un physique typique de la personne qui tient bien l’alcool. Disons seulement que j’avais le nez pour ça.

Il cria au suivant. En parlant du second verre de vodka selon toute vraisemblance. Je le fixais, droit dans les yeux, impatient de voir si le second verre passerait aussi bien. Car j’avais remarqué en France que le premier verre passait toujours beaucoup mieux que le second. Parce que la première fois l’organisme et le cerveau ne savent pas à quoi s’attendre. La seconde fois l’anticipation crée un rejet que le buveur doit vaincre une fois la vodka en bouche. Les russes avaient beaucoup de mal avec certains alcool suite à ça. Notre organisme était, comment dire, adapté à la vodka. Il eut du mal à déglutir ce second micro-verre. Mais je le comprenais ce n’était pas facile. Une fois qu’il eut fini de boire et de s’agripper à la table à la fin de son second verre.

    Vassili » Petit joueur.


Je sortais ma part du rail. Quatre verres me faisaient face, j’en pris un dans chaque main. Concentré je mettais le premier contre la lèvre attendant le bon moment. Je soufflais un bon coup puis j’avalais d’une gorgée la boisson froide qui brûlerait ma gorge dans quelques secondes, le verre claqua sur la table alors que j’avalais le contenu du second verre ma main droite saisissait le troisième verre, une brève respiration après avoir avalé la deuxième dose et je versai le troisième dans mon gosier alors que la quatrième salve rencontrait ma main gauche et venait s’appuyer contre mes lèvres. Le quatrième verre passa aussi le cap de ma gorge.

    Vassili » Et voilà le travail.


Je passais mon poignet contre ma bouche pour enlever le reste de vodka, qui avait coulé en une goutte maligne de ma lèvre à mon menton. Je n’arrêtais pas de fixer Scott et ses yeux me paraissaient pleins de contradictions. J’avais toujours adoré analyser les yeux des gens, les expressions du visage. Dans le cas présent, j’avais bu il faudrait me pardonner les erreurs d’approximation, je lisais des émotions contradictoires sous le masque de fer de ce visage. Je lisais dans ses yeux une retenue importante ainsi que… non ce n’était pas du désir. Quoique l’idée ne me fut pas déplaisante, Scott était un bel homme. Rapidement j’en vins à la conclusion qu’il ne voulait pas coucher avec moi, malgré le désir qui le rongeait à l’intérieur.

Plus tard.

Notre table ressemblait à un cimetière dans lequel auraient été entassés tous les verres vides de la soirée. J’avais vraiment beaucoup bu. Trop, mais entre temps j’avais mangé un peu, histoire d’éponger. C’était pas souvent que je prenais la peine de manger pour ne pas souffrir trop. Je me levais un peu titubant, mais reprenant rapidement mon équilibre, perdu d’avoir trop laissé mon fessier sur le cuir de ce tabouret. Soudain je compris. J’attrapais la main de Scott et le menais avec moi jusqu’à la salle dans le fond. Il n’opposait aucune résistance, qu’il ait compris ou non où je le tirais. Il était un peu saoul lui aussi. Une fois arrivés dans la pièce exigüe je me rendais compte qu’il était totalement inoccupée. Les WC.

Je le plaquai contre un mur avant de l’asseoir sur la cuvette fermée, couvercle compris, d’un des toilettes du Blue Lagoon. Puis j’enlevais mon tee-shirt. Lui assis sur le chiotte. Moi debout à demi-nu devant lui.

    Vassili » Calme-toi. Scott. Cela ne veut rien dire. Cela ne signifie rien. Ce n’est qu’un jeu. Nous n’irons pas plus loin. C’est juste un jeu, entre adultes… consentants. Je ne veux pas faire plus que te montrer des charmes russes.


Je me fichais qu’il ait un copain, une copine, un chien. J’avais envie de m’amuser, sans sexe. Cette fois-ci. C’était un jeu, nous n’irions pas plus loin. Je l’avais dit et j’aimais respecter ma parole.
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyMar 3 Aoû 2010 - 0:28



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20 Juillet 2011 ♣ The Blue Lagoon Bar, Miami
SOIREE EN SOLITAIRE




- Petit joueur. Me rétorqua-t-il alors que je grimaçais encore à cause de mon verre précédent. J'ai alors rigolé.
- Dans ce cas, montres-moi ce que tu sais faire. Lui répondis-je avec un sourire au coin des lèvres et une expression faciale digne d'un grand compétiteur. Ma gêne s'envola dès que Vassili me provoqua et je me sentais beaucoup ainsi sans ses rougeurs et cette tête gênée que je détestais avoir devant des personnes comme le jeune russe ou encore des situations comme celle dans laquelle j'étais. Venant d'un russe, je n'aurais jamais dû entamer ce jeu. Je le réalisais peu à peu alors que Vassili vidait ses quatre schooters les uns après les autres. Je souriais au départ. Mais au final, j'étais plus surpris qu'autre chose. Il supportait bien mieux la vodka que moi et à chaque verre je le fixais pour voir sa réaction. Il ne laissait rien paraître. J'en étais bluffé. Un seul verre m'avait suffit pour créer une grimace que moi seul pouvait bien accomplir alors que le jeune homme assit en face de moi rester de marbre. Cela me frustrait. Cependant, l'alcool ingurgité ce soir ne me rendait pas du tout susceptible. J'étais même plutôt fier d'être assis avec mon chef pâtissier tandis que plusieurs personnes nous regardaient, sans doute impressionner par la descente de ce cher Vassili.
- Et voilà le travail. J'ai de nouveau rigolé à ces paroles.
- Tu sais, c'est pas drôle. Maintenant, je suis obligé de les boire à la suite pour ne pas perdre ma dignité d'américain face à un beau russe comme toi. J'ai alors attrapé mon deuxième shooter que j'ai bu illico, le troisième puis le quatrième en respirant à peine entre chaque verre. Je l'avais fait. J'avais réussi même si ma tête tournait et que je n'arrivais plus à rien sauf boire.

Les heures passèrent et défilèrent rapidement tout comme les verres que nous vidions ensemble en trinquant à tout et n'importe quoi. Bon ok, c'était surtout moi qui trinquait et Vassili me suivait. Désormais, j'étais complètement saoule. Je ne faisais plus attention à ce que je disais, ni à ce que je faisais. Mes pensées étaient ralenties par le flux d'alcool qui circulait dans mon sang et je subissais consciement ou presque ce qui m'arrivait. Je me laissais porter par le jeune Ivanovsky qui était sans doute le plus apte à mener la barque. Nous mangions. Nous rigolions. Nous profitions de notre soirée de libre lorsque je me sentis partir de la chaise sur laquelle j'étais assis depuis le début des festivités. Une main serrait la mienne. Vassili m'emmenait "je ne sais où" et je le suivais sans broncher. J'étais le parfait petit animal de compagnie qui suivait son maître instinctivement là où il se rendait. Les toilettes du Blue Lagoon Bar nous attendaient. Je les avais reconnu. Personne. Je fus alors plaqué contre un mur avant de que l'on ne me pose sur une cuvette fermée. Je regardais le beau blond avec intérêt. Il retira son tee-shirt. Son corps et surtout son torse était parfaitement sculpté. L'attirance physique que j'avais ressenti au départ se décupla en quelques secondes alors que ce très bel homme se tenait debout devant moi, l'air de rien. Je bavais intérieurement devant cette beauté russe et mes mains se retenaient pour ne pas bondir sur les pectoraux du chef pâtissier. Je n'avais qu'une envie : le toucher et le caresser. Mais j'arrivais encore à ne pas succomber.

- Calme-toi. Scott. Cela ne veut rien dire. Cela ne signifie rien. Ce n’est qu’un jeu. Nous n’irons pas plus loin. C’est juste un jeu, entre adultes… consentants. Je ne veux pas faire plus que te montrer des charmes russes.

Mon regard se planta dans celui de Vassili. Il était jeune, beau et se tenait devant moi alors qu'un jeu s'installait entre nous. Mes doigts se portèrent alors sur la chemisette que je portais. J'ai commencé à déboutonner mon vêtement doucement. Un bouton par un bouton, pour finir par le dernier et ouvrir ce tissu que recouvrait mon torse. Je rigolais. Je ne maîtrisais vraiment plus rien. La vodka avait eut raison de moi. La Russie était l'unique coupable de ma soirée arrosée. Puis, dans un moment de lucidité inattendu, je repris mes esprits. Je me levais d'un bond, repoussant par la même occasion Vassili.

- Je suis désolé... Lui dis-je en m'avançant vers lui pour pouvoir sortir de cette pièce exigüe. Je le frôlais de très près. Ma main effleura son bas-ventre. Je me suis stoppé, tournant mon visage en direction du sien. Nos lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres. Il voulait jouer, j'allais donc continuer la partie qu'il avait débuté. On ne devrait pas faire ça... Murmurais-je si proche de son visage, de sa peau, de ses lèvres qu'il devait sentir le souffle de mes paroles sur lui. Je plaquais une main contre un mur. Je forçais Vassili à reculer et à s'adosser contre cette cloison de béton. Mon autre main vint se plaquer à l'opposé de la précédente au milieu desquelles le visage du jeune russe se trouvait. Pour l'instant, il était piégé. Je ne devrais pas faire ça... Mais c'est tellement tentant, tellement excitant... Comment pourrais-je résister à ce bel Apollon qui me dévisage depuis quelques heures maintenant ? Continuai-je à lui murmurer, lui offrant en même temps, grâce à la position que j'avais entrepris, une magnifique vue sur mon torse qui avait été mis à nu par mes soins.
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyVen 6 Aoû 2010 - 3:22

La vie était, selon les dires d’un certain nombre, une bien drôle de chose. Moi, je n’étais que rarement surpris. Ce n’était pas vraiment de la prétention, non, vraiment. Je n’avais pas l’impression d’être clairvoyant, ou extralucide. Mais j’avais une façon d’envisager la vie qui me menait à pousser les événements à se concrétiser dans mon sens ou à ne pas être. Pour le coup cette fois je n’avais pas vraiment espéré que la gifle arrive aussi tôt et qu’elle vienne d’un angle mort. Avant ça, laissons place à un petit retour dans le passé.

Sa main venait de frôler mon bas-ventre, passant par des parties qui étaient plutôt chaudes. Je l’aurais volontiers plaqué contre le mur d’en face ou attiré contre moi de sorte qu’il s’appuyât contre moi de tout son long, de tout son poids. Le sentir contre ma peau aurait été une sensation plus qu’agréable, mais malheureusement elle ne semblait pas vraiment d’actualité. Comme si une barrière psychique lui faisait obstacle, qu’il luttait contre elle. Ses lèvres que je mirais avec attention, étaient joliment dessinées. A quelques centimètres de ma bouche… tout bonnement désirables. J’aurais posé les miennes avec finesse et douceur, de sorte à ne pas le brusquer, abattre sa résistance et vaincre sur l’ennemi.

Ne pas devoir faire quelque chose… c’était la meilleure façon pour me pousser à tenter le diable et à me jeter s’il le fallait dans la gueule du loup. Me mettre en garde ou me donner un conseil que je ne voulais pas suivre au départ. Voilà bien la solution idéale pour que je me démène dans l’objectif d’aller à l’opposé de ces foutues paroles en l’air. Il me força à reculer, d’une façon que je trouvais diablement sexy, une main plaquée contre un mur. Bientôt l’autre la rejoignit avec une certaine violence au claquement du mur. J’étais excité comme une sardine avec qu’elle ne meure dans une boite. Me couper en plein élan était inhumain.

    Vassili » Moi je trouve ça amusant, toi non ?


Je m’esclaffai près de son joli minois, il n’avait à présent du chef plus que le rang. Sa tenue, aussi dévêtue que la mienne me laisser à loisir le temps de découvrir son corps, ferme, musclé, fin. Un corps de cuisinier en forme, qui court partout de fourneaux en fourneaux. Une pensée horrible me saisit. J’avais de la considération pour lui, il me semblait qu’il valait mieux que ça, mieux que les chiottes d’un bar populaire et pseudo-branché. Je ne voyais plus tellement l’amusement mais plutôt la satisfaction dans cette position. Seulement le plaisir que nous pourrions retirer de cet échange. On ne devrait pas disait-il, mais on pouvait. Ce n’était pas recommandé mais pas interdit.

Quand il déclama qu’il ne devrait pas, encore une fois ce n’était pas vraiment le franchissement d’un interdit, d’un obstacle, il ne faisait que contourner la difficulté. Il me complimentait néanmoins un peu goujat sur les bords, mais comment le lui reprocher sans être hypocrite j’aimais à la foi qu’il me flatte et qu’il entame sur ce domaine là. Je n’étais pas vraiment spécialiste du premier compliment, je préférais largement laisser ça à l’autre, puis je lui en retournais un, par politesse et parce que je n’en pensais pas moi. Je ne coinçais pas n’importe quel mec dans les toilettes. Il parlait de résister et de tentation… Cela me faisait penser à une citation fort connue d’Oscar Wilde, mais la citer aurait cassé le charme du moment. Je ne tenais pas à plomber cette ambiance déjà tendue, dans tous les sens du terme.

    Vassili » Résister… mais qui parle de résister. Au contraire il est temps de se laisser aller tu as bu, on peut s’amuser. Cela restera entre nous.


Que croyez-vous qu’il soit beau n’y changerait rien ! Je ne voulais pas qu’au bureau l’on sache que j’avais tombé mes bas pour le patron. Je n’étais pas un incapable obligé de coucher pour avoir une promotion. Mais pris d’un élan de vigueur je l’embrassai, sa passion se sentait aussi mais ce n’est qu’en l’embrassant que je compris le sens des mots, les sous-entendus possibles, au travail et ce soir. Même si au travail ni lui ni moi ne prêtions attention à nos vies respective. Il était homosexuel et pris. Je rompis immédiatement le baiser.

    Vassili » Tu as donc un compagnon dans ta vie ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt c’était évident ! Oublie ce baiser je n’aurais pas dû agir sans réfléchir.


Je le regardais droit dans les yeux alors que nous avions moins de dix centimètres d’écart. Cette gifle c’est moi qui la prenait, mais c’était moi qui me l’était mise. Pour la première moi de ma vie je comprenais des choses.
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptySam 7 Aoû 2010 - 18:39



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20 Juillet 2011 ♣ The Blue Lagoon Bar, Miami
SOIREE EN SOLITAIRE




Oui, je jouais avec le feu et le pire dans tout ça, c'est que j'aimais ça. L'interdit du moment provoquait en moi une sensation que je n'avais encore jamais ressenti de ma vie. C'était excitant, terrifiant et savoureux à la fois. Je ne regrettais pour le moment en rien cette soirée en solitaire car il était clair que si Maât était venu jamais je n'aurais bu autant et jamais je ne me serais évaporer dans les toilettes avec bel inconnu qui n'était pourtant pas un inconnu puisqu'il travaillait pour moi en tant que chef pâtissier. Certes, je ne pouvais pas succomber mais je pouvais m'amuser. Vassili avait mis les points sur les "i" dès le départ : ce n'était qu'un jeu. Un jeu auquel je me donnais presque à 100% et j'aimais ça. Aucunes limites n'étaient dépassées et aucuns comportements n'étaient encore à blâmer. Je profitais simplement de cette soirée complètement improvisée au Blue Lagoon Bar.

J'avais donc plaqué le jeune russe contre le mur, le bloquant avec mes deux bras de chaque côté de son visage. Il était cerné et je n'arrêtais pas de lui dire que nous ne devrions pas faire ça. Mais "ça" quoi ? Car en cet instant, le flirt n'était que la seule chose que je n'aurais pas dû entamer. C'était stupide de jouer à ce jeu en sachant pertinemment qu'au final, je rentrerais chez moi avec un seul souvenir : celui d'avoir troublé et manipulé les sentiments d'un autre pour mon simple plaisir. A moins que Vassili ne voit les choses de la même manière ? Et ça, je ne le savais pas encore. C'était ce qui me dérangeait le plus dans cette situation. Pourtant, la vue que mon employé m'offrait était d'un vrai délice. J'aurais très bien pu le déguster entièrement avec ma bouche, mes lèvres et ma langue. Ce dessert russe devait surement être une pure merveille après une soirée comme celle-ci. Mais je me retenais. Je pensais à Maât et à Valentin, les deux seuls hommes que je ne voulais pas décevoir en dehors de mes frères. C'est pourquoi, je ne ferais que m'amuser et si la situation tourne, je remettrais tout au clair pour qu'il n'y ait aucun problème dans notre future relation professionnelle.

- Résister… mais qui parle de résister. Au contraire il est temps de se laisser aller tu as bu, on peut s’amuser. Cela restera entre nous. Je l'écoutais et pourtant, je ne pouvais céder à la tentation. Ma résistance serait ma force contre cette tentation digne de l'un de mes fantasmes le plus refoulé. Il fait peut-être froid en Russie mais apparemment les hommes sont des vrais chaud-lapins. J'ai toujours eut envie de vérifier ce fait et j'en avais la chance avec cet homme qui fixait en alternance mes yeux et mon torse dévêtu. Mais un fantasme réalisé vaut-il la perte d'une famille ? Je ne crois pas. Pour moi, ma famille était le plus important et je resterais sur cette idée pendant le reste de la soirée. Je commençais à me perdre dans mes pensées avec toute cette confusion. D'un côté, le petit diable de Scotty me disait de foncer, de ne penser qu'au présent et d'assouvir ce fantasme que je pensais jusque là irréel. D'une autre part, Saint Scotty, le petit ange à l'opposé de ce diable à la libido très développé, me sermonnait et me persuadait de ne rien tenter, de rester celui que j'étais et qui avait une belle et magnifique famille à chérir une fois rentré. Comme je le disais, tout était confus. Et soudain, sans que je m'y attende, les lèvres de ce cher Vassili vinrent à la rencontre des miennes. Profitant pendant la première seconde de ce baiser russe et passionné, j'ai vite changé face à ce geste qui était maintenant déplacé. J'aurais voulu me reculer mais le jeune Ivanovsky le fit avant moi. Il avait sans doute compris. Tu as donc un compagnon dans ta vie ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt c’était évident ! Oublie ce baiser je n’aurais pas dû agir sans réfléchir. Un regard s'échangea alors que seulement quelques centimètres nous séparés. Je me suis à mon tour éloigné, rendant sa liberté à Vassili. Je me suis retourné pour me diriger vers les lavabos afin de me faire couler un peu d'eau sur mon visage. J'avais chaud.
- Ecoute, je suis désolé. Je suis vraiment désolé. Lui dis-je en premier alors que je le regardais grâce au reflet que j'avais de lui dans le miroir au dessus du robinet. J'ai suis avec quelqu'un et... J'hésitais avant de lâcher la dernière information concernant mon couple et ma vie de famille. Et j'ai un enfant avec lui. Je me suis retourné, m'appuyant sur ce lavabo et fixant mon employé pour tenter de déceler une quelconque réaction de sa part. je repris la parole rapidement pour éviter qu'il la reprenne avant moi. Je suis désolé. Je pensais que tu savais, que tu connaissais ma situation et que je ne pouvais pas aller plus loin. Tu m'avais dit que c'était juste un jeu, un simple jeu. J'ai pensé que c'était juste de la provocation et du flirt sans pour autant passé à l'acte. Je baissais les yeux, honteux par ce qu'il venait de se passer. J'aurais dû être plus clair au départ. Désolé. Je pensais qu'on était sur la même longueur d'onde alors que non. Excuse-moi pour tout ça, je ne voulais pas te décevoir ou te donner de faux espoirs me concernant. Je me suis alors approché de lui et j'ai déposé une main sur son épaule pour lui montrer que j'étais sincère. En aucun cas, je n'aurais voulu le blesser. Mais ce baiser apparut de nulle part que je fus plus surpris qu’heureux de ce geste. On peut toujours boire un autre verre, si tu veux. C'est ma tournée ! Alors ne te dégonfle pas. Je tentais de répartir de zéro. Je devais, nous devions oublier ce petit écart dans les WC du Blue Lagoon Bar. Ce qui s'était passé non loin de la cuvette des toilettes, resterait à jamais dans cette pièce exigüe. Je me le promettais pour Vassili et surtout pour moi.
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Message(#) Sujet: Re: « The Hook Up » ENDED « The Hook Up » ENDED EmptyLun 23 Aoû 2010 - 13:56

- Va te faire foutre.Les mots étaient lâchés, simples, sanglants. Même pas prononcés avec énervement, je me surprenait à faire preuve d’un calme olympien. Intérieurement une part de moi bouillonnait, cette même part qui aurait volontiers tapé dans le mur et hurlé. Scott n’était qu’un con. Et ses excuses ? Je n’en avais rien à faire, il pouvait se les mettre où je pense. Et cette envie violente ne me venais qu’après une phrase. C’était le genre de phrase que je détestais, pleine d’hypocrisie, désolé ? Il ne l’était pas pour deux sous. Depuis le début il me manipulait, se jouait de moi. Il connaissait la vérité sur son état, il n’avait pas oublié qu’il était en couple. Il n’avait pas non plus trouvé bon de le préciser et son hypocrisie me rendait fou !

Voilà que maintenant il avait aussi un gosse ? Je le plaignais vraiment. Avec un père pareil pas besoin de malfaiteurs autour de lui. Il serait probablement en sécurité, après tout son père était plus toxique que la mafia russe. Sa mauvaise foi, son hypocrisie et une forme d’arrogance, car ses excuses ne ressemblaient plus vraiment à des excuses, elles étaient embourbées dans du goudron. Il se fichait de me blesser, il n’avait qu’une chose en tête, rester fidèle. Les hommes mariés étaient beaucoup trop faux, j’aurais dû m’en douter, je n’aurais même pas dû, dans l’idée, projeter de me taper mon patron, ce n’aurait même pas été intelligent. Ah ouais… parce que pour toi c’est inscrit sur ton front ? JE SUIS EN COUPLE ! Ne me prends pas pour un con Scott. On n’a jamais parlé de nos vies privées, je ne vois pas par quel miracle j’aurais pu savoir que tu avais un mec et un gosse. Et arrête de te mentir. Tu m’aurais embrassé si je ne l’avais pas fait. Estime toi heureux, au moins tu ne peux pas te reprocher d’avoir fait le premier pas. C’est bien Scott, bravo. Un jeu ? Tu croyais vraiment que j’allais me contenter de te regarder droit dans les yeux, avec un regard de braise ? Ne te moque pas de moi. Il jouait avec mes nerfs, ou se moquait ouvertement de moi. Ma main était crispée, fondue en un poing qui aurait pu être pourfendeur si je n’avais pas eu autant le contrôle de moi. Il s’enfonçait sous une montagne d’excuses qui me semblaient devenir de plus en plus hypocrite. Scott n’osait même plus me regarder en face, comme s’il avait honte, ou qu’il ne supportait pas de voir ma colère droit dans les yeux. Ce mec était d’une arrogance à toute épreuve. Il ne se rendait même pas compte d’à quel point il pouvait passer pour une personne imbue d’elle-même. Mon poing encore fermé frappait frénétiquement contre le mur sur lequel j’étais appuyé, la douleur n’était pas très intense mais cette façon de scarifier mon corps innocent me faisait décompresser un peu. Mes yeux céruléens se plantaient dans son regard et je dus me retenir de toute mon âme pour ne pas le pousser contre le mur et partir.

- Ne me fais pas rire. Me décevoir ? Scott tu te prends pour qui ? Je ne suis pas ton ami, tu ne me connais pas. On vient de commencer à parler d’autre chose que de bouffe. La même longueur d’onde ? Scott un mec qui t’amène dans des chiottes de bar c’est pas pour jouer au bridge! Ne joue pas au plus con avec moi s’il te plaît. Que tu n’en aies pas envie, que tu sois en couple. Tout ça tu aurais dû le dire dès le départ. Et pas attendre que je comprenne de moi-même en me rendant extrêmement ridicule. Et maintenant il m’invitait à boire un verre, qu’il m’offrait… c’était plus ou moins le pompon. Il était assez désagréable de se faire offrir un verre alors qu’on avait voulu taper sur la personne qui nous le proposait quelques minutes avant. Mais c’était mon patron, je l’appréciais et s’il avait de réels remords… Non en fait la véracité de ses regrets n’avait aucune importance, il fallait seulement que j’oublie la honte cuisante que je venais de subir. Et un bon verre d’alcool me ferait le plus grand bien. Tant qu’à me saouler la gueule avec mon patron… autant que ce soit lui qui fasse les frais de ma résistance à l’alcool. Je pris soudain conscience qu’avec cette engueulade j’avais perdu toutes les sensations que me procurait l’alcool. Je sortais alors, un peu précipitamment des chiottes en direction du bar. Lui me suivant, un peu interloqué je crois… [color=tealUn bloody mary, très corsé s’il te plaît. [/color]Le verre qu’il me servit était de la « grande » taille. 20 centilitres de boisson dont je me délectais, je trinquai avec mon patron, tout en essayant de ne pas le pardonner trop vite. J’avais réussi à me mettre en colère parce que j’avais négligé ma part de tort. Je posai mon verre sur le comptoir et je déposai un baiser sur la joue de mon patron. Je suis désolé, c’est aussi en partie ma faute. Amis ?
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