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 ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH)

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Message(#) Sujet: ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) EmptyJeu 29 Juil 2010 - 19:06



ARE YOU HAPPY NOW?
Les journées se suivent et se ressemblent… ou pas. Depuis sa rupture d’avec Liam, Shouka aurait tout fait pour se changer les idées et pour oublier, un seul instant, que toute cette histoire n’avait été qu’un beau mensonge. Il s’était passé près de deux mois depuis cette journée fatidique où elle avait cru que la terre s’arrêtait de tourner – Liam étant littéralement au centre de sa vie à ce moment précis – et, petit à petit, elle commençait à réaliser à quel point ces trois mois avaient été une pure perte de temps, autant pour elle (et principalement pour elle) que pour lui. Pour Liam, elle n’avait été qu’une autre fille à passer dans son lit et cette idée avait le don de lui lever le cœur, sachant qu’elle avait été convaincu du contraire quelques semaines plus tôt, alors qu’elle croyait encore entre celle qui allait faire de lui un autre homme, un homme meilleur et aimant. Mais tous le monde avaient ses fantômes du passé… disons seulement que ceux de Liam le hantait à un point tel qu’ils l’empêchaient de vivre sa vie en toute liberté. D’un point de vue, Shouka avait pitié de lui… mais elle n’arrivait pas à ne pas lui en vouloir, non. Ce genre de blessure ne s’oubliait pas; elles finissaient cependant par guérir un jour, mais cela pouvait prendre du temps, beaucoup de temps… Certains ne s’en remettaient jamais et Liam semblait être de ces gens.

Néanmoins, même si son esprit avait amplement le temps de songer à ce genre de détails, Shouka, elle, ne chaumait pas : entre les cours de mise à niveau à l’université, ses quelques contrats pour des mariages dans la région et son nouveau boulot comme vendeuse dans la boutique de Presley, elle avait très peu de temps pour elle – limite, une journée de congé par semaine. Et aujourd’hui, par chance, c’était effectivement le cas. Comme sa sœur avait préférée s’occuper ailleurs, Shouka avait décidé de passer cette journée avec son homme : son fils Eliott.

Son petit bonhomme, qui avait maintenant seize mois, semblait mal prendre ces absences répétés et elle avait jugé bon de passé une journée entière avec lui, à le chouchouter et le couvrir de câlins – et ce, malgré ses protestations! Elle avait donc décidé d’aller faire une balade à Miami pour l’occasion, questions d’en profiter pour faire quelques emplettes pour son propre intérêt aussi. Certes, une part de son argent de poche servait à seconder sa mamie dans les frais ménagers (épicerie, factures, etc.), mais il en restait toujours un peu afin qu’elle puisse gâter elle et les siens – et pour Shouka, s’était d’une importance capitale. La matinée avait passé à grande vitesse et elle s’était arrêtée dans un petit café afin de casser la croute en compagnie de son fils qui se montra coopératif (une fois n’est pas coutume!). Puis, alors qu’elle sortait, poussette en main, du restaurant, elle percuta involontairement un homme qui passait par là.

Ne l’ayant nullement vu venir, Shouka s’empressa de se confondre en excuses. « Je suis vraiment désolé, est-ce que ça va? » C’est alors que l’homme leva les yeux vers elle et que son regard se posa sur sa petite personne. La bouche de la jeune fille en tomba de stupeur : si elle s’était attendue à une telle rencontre! « Noah? »


Dernière édition par Shouka Naolya Gibson le Jeu 16 Sep 2010 - 3:38, édité 11 fois
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Message(#) Sujet: Re: ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) EmptyVen 30 Juil 2010 - 5:34

Il en était venu à se dire que sa vie était sans doute présente dans les listes de celles considérées comme étant des plus pathétiques. Il n’avait plus rien qui le motivait à se lever à chaque matin, rien ni personne en quoi se rattacher... En effet, son existence était grise et triste. C’était d’ailleurs à se demander pourquoi il avait cru que déménager à Ocean Grove allait changer quelque chose. Ce n’était pas son domicile qu’il fallait changer, mais bien ses souvenirs. L’abruti qui disait alors que la mémoire finissait par oublier ne s’était pas uniquement mis un doigt dans l’oeil, ça non. À vrai dire, il s’était carrément foutu le bras, ouais ! Bien entendu, Noah en était aussi venu à l’hypothèse que c’était lui, pauvre homme qu‘il était devenu, qui était tout sauf normal. D’ailleurs, il n’y avait qu’à voir comment il vivait pour s’en rendre compte. Non seulement il était devenu un bon à rien selon ses parents, mais aussi vis-à-vis de lui-même, il s‘obstinait à vivre dans le passé entre deux clients venu lui chercher leur drogue. Dans son cas à lui, l’amour d’une femme, c’était là sa plus grande dépendance et cela bien malgré lui. Bien entendu, ce n’était pas l’amour de n’importe qu’elle femme, sans quoi toutes ses filles qui avaient passé sur son lit aurait sans doute pu faire quelque chose pour l’aider. Or, ce n’était pas le cas. Il s’était tout simplement réveiller une autre fois avec une fille rencontrée dans un bar la veille et dont il s’empressa à flanquer dehors dès qu’elle s’eut réveillé. Sans même un mot, il l’avait tout simplement jeter dehors comme une inconnue, chose qu’elle était d’ailleurs. Son plus grand paradoxe était probablement ces habitudes de coucher ici et là, boire et planer pour oublier, mais qu’il détestait néanmoins à en mourir. Il n’arrivait pas à comprendre comment il avait fait pour en arriver là en espace de quelques années seulement... Il la détestait tellement pour ce qu’elle avait pu faire, mais il se retrouvait toutefois incapable de lui refermer son coeur. Ainsi, il faisait partie de ces gens qui ne s’en remettaient jamais...

Il s’était changé après une longue douche à se frotter de partout comme si il avait dû se purifier de quelque chose d’extrêmement tenace -sans doute sa propre honte-. Il s’était ensuite brossé les dents si fort afin d’enlever toutes traces d’alcool qui lui levait le coeur, qu‘il s‘en sentait même plus sa bouche. Tout ça parce qu’il avait besoin d’air frais. Sortir, plus loin que cette simple rue dans laquelle il avait aménagé quelques temps plus tôt. Ce pourquoi il s’était retrouvé à Miami, marchant tout bonnement. Du moins, jusqu’à ce qu’il se voit percuté par une poussette. Noah n’eut même pas le réflexe de réagir, ni avant ni même après... Voire encore moins après. Il avait été un peu sonné, certes, mais ce n’était pas non plus très grave. Cette mère n’était pas obligé d’en faire autant en s’excusant de la sorte. Il allait bien et puis, il devait avouer qu’il ne devait pas regarder très bien où il allait non plus. « Je suis vraiment désolé, est-ce que ça va? » Pourquoi cette voix lui rappelait quelque chose? Le jeune homme leva son regard vers celle qui s’adressait à lui, mais ne put rien répondre sur le coup. Il s’était raidit, impossible de respirer normalement. « Noah? » Il devait halluciner... Si cela se trouvait, il était encore en train de planer. La dose d’hier soir avait sûrement dut être trop élevée. C’était impossible, il ne voulait pas. En fait si, il l’avait toujours voulu, mais pas tout de suite. Il n’était pas prêt -aussi bien dire qu’il ne l’aurait jamais été- à tomber sur elle... Pourtant, c’était tout à fait Shouka. Elle n’avait en aucun cas changé et cet enfant qu’elle traînait, ça ne pouvait qu’affirmer ce qu’il pensait. Pourtant, il sentit son coeur se contracter dans sa poitrine. Cette douleur refaisait surface. Cet enfant qui n’avait supposément jamais été le sien, celui qui les avaient séparés. Étrangement, Noah était incapable de le regarder et encore moins sa mère. « Shouka? » dit-il en l’imitant, un sourcil arqué. Il n’avait peut-être aucune envie de faire la discussion, mais il ne pouvait pas non plus partir comme ça. Pas maintenant. « Tu n’as vraiment pas changé... Qui aurait cru ça. Tout vas bien depuis le temps? Qu'est-ce que tu deviens? » Question hypocrite; question dont il était incertain de vouloir savoir ou non la réponse. Bon sang, de toutes les personnes sur qui il avait pu tomber, il avait fallu que ce soit sur elle...
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Message(#) Sujet: Re: ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) EmptyMar 17 Aoû 2010 - 23:12


Les hasards de la vie étaient parfois bien fait, d’autres fois, c’était carrément l’inverse. Maintenant qu’ils se retrouvaient tout deux face à face, Shouka ignorait si cette rencontre allait mettre un brin de bonheur dans sa journée ou si, au contraire, elle réveillerait de malheureux souvenirs enfouit loin, très loin dans sa tête. Elle était heureuse de revoir Noah, mais les circonstances de leur rupture rendaient ces retrouvailles étranges, un désagréable sentiment de malaise flottant dans l’air. « Shouka? » lui répondit-il en réponse à son interrogation. Il semblait tout aussi surpris qu’elle de la voir là. Et pour couronner le tout, voilà que le gamin se mit à pleurer, secouer par cette fracassante rencontre. Plus de peur que de mal, bien entendu, mais la jeune mère se pencha sur son fils afin de le cajoler d’une main et lui redonner sa suce pour qu’il cesse de crier – ce peu d’attention suffit, par chance, à faire taire l’enfant, qui continua néanmoins à mouiller ces jolies pommettes. Le regard de Noah évitait royalement d’entrer en contact avec ne serait-ce qu’une petite parcelle de cet enfant qui avait, en toute définitivement, gâchée leur vie commune. Néanmoins, il s’adressa à elle, faignant une attitude détachée, ce qui n’était visiblement pas le cas. « Tu n’as vraiment pas changé… Qui aurait cru ça. Tout va bien depuis le temps? Qu’est ce que tu deviens? » Vous savez, le genre de conversation que l’on a dans un couloir, un trottoir où n’importe quel lieu public, ces paroles des politesses qui ne veulent rien dire : c’était exactement ça qu’avait l’impression d’entendre Shouka.

Elle se doutait, bien sûr, que sa compagnie n’était pas nécessairement agréable pour Noah, mais un jour ou l’autre, des circonstances comme celle d’aujourd’hui arrivait pour forcer les choses, planifiant des retrouvailles plutôt inattendues et pas nécessairement souhaités. « Tu n’as pas changé non plus. » mentionna-t-elle à l’égard de Noah, même si en fait, il était un peu différent de celui qu’elle avait laissé derrière elle en partant de Tampa. Par ailleurs, de lourds cernes se dessinaient sous ses yeux plutôt rouges. La naïve Shouka aurait vu la un signe de fatigue, mais celle plus alerte voyait autre chose, qui se rapprochait d’avantage de la réalité. Toutefois, malgré ces petits détails, il restait le beau jeune homme qu’elle avait éperdument aimé. « Je vais bien, sinon. Je vis chez ma grand-mère maintenant – celle que je visitais tous les étés, là - avec Leslye et El… mon fils. » Cette dernière partie de phrase, elle l’avait dit très rapidement, sachant le sujet plutôt épineux. Qui plus est, elle avait faillit commettre une bévue en prononçant son nom : Eliott, un nom qu’ils avaient choisit ensemble, avant. Du temps où il était encore ensemble. Cela aurait pire si seulement il savait le nom complet de l’enfant…

Afin de passer court sur ce sujet tabou, elle continua sur sa lancée, parlant plus que nécessaire. Elle n’aimait pas les silences inconfortables. « J’ai recommencée l’école en début d’année, j’ai finalement décidé d’aller à l’université en enseignement préscolaire. Tu sais, j’ai toujours eu cet amour inconditionnel pour les enfants. Je crois que j’ai eu cette révélation et je ne regrette pas mon choix, quoique… c’est un peu difficile de recommencer après avoir été arrêtée pendant presque deux ans. Bref, j’ai aussi un petit boulot dans la boutique d’une amie, en fait c’est en quelque sorte mon ex belle-sœur, toute une histoire ! Elle a une boutique de bijoux qu’elle fabrique elle-même, c’est vraiment beau ce qu’elle fait. Et puis, il m’arrive d’être engager pour des évènements comme chanteuse, même si ça me gêne : je n’ai pas l’habitude de me donner en spectacle comme ça, mais ça paie bien et j’ai vraiment l’impression d’aider ma mamie, qui en fait déjà pas mal pour nous. » Elle n’aborda pas le sujet des relations, de toute façon, Noah n’avait pas à savoir qu’elle avait été plaquée par un homme après que ce dernier eut couché avec elle et, qui plus est, était son ainé de plus de dix ans. Cela aurait été complètement déplacé. « Et toi, qu’est-ce qui t’amène dans le coin? Est-ce que tu vis à Miami maintenant? Et comment vont tes parents? » Question tout aussi vide de sens que celles qu’il lui avait posé, mais Shouka était curieuse d’en connaître les réponses. Après tout, du temps de leur relation, Monsieur et madame Gibson avaient été des anges à son égard : des beaux-parents parfaits à ses yeux. Et puis, cela l’intriguait de savoir ce que Noah était devenu après son départ. Elle était loin de se douter que sa vie était devenue un véritable désastre.
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Message(#) Sujet: Re: ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) ARE YOU HAPPY NOW? (NOAH) EmptyMar 30 Nov 2010 - 3:31


SUJET ABANDONNÉ.
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