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 THERE MIGHT BE BLOOD (pv)

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Message(#) Sujet: THERE MIGHT BE BLOOD (pv) THERE MIGHT BE BLOOD (pv) EmptyMer 11 Aoû 2010 - 2:43







THERE MIGHT BE BLOOD

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JAMESON CAVENDISH & TRAY RANNIGAN




La foule était excitée, acclamait Tray, et des sifflements retentissaient déjà. Le jeune avocat, lui, sembla impassible. Bien qu’une once de trac fût, comme toujours, présente et lui serrait imperceptiblement l’estomac, Tray Rannigan ne laissa rien paraître et se concentra sur les quelques moments qu’il s’apprêtait à passer sur scène. Il n’y avait aucune raison que quoi que ce soit se déroule mal – il commençait à avoir l’habitude, et, bien que ne se produisant en général que dans de petites salles comme celles-ci, avait déjà acquis une certaine maîtrise et un professionnalisme naissant. Bien sûr, toute cette histoire de musicien n’étai qu’un jeu, qu’un passe-temps pour le jeune homme – bien qu’elle fût, au même titre, sa seule passion. Il ne voulait que s’amuser, et c’était généralement réussi : ses meilleurs moments, ces derniers mois, s’étaient déroulés sur scène. Tray ne pouvait pas se plaindre de quoi que ce soit : il aimait ce qu’il faisait et pouvait le faire sans s’inquiéter de quoi que ce soit – côté finances, son métier d’avocat lui assurait de ne jamais manquer de rien. Il avait réussi à trouver un subtil équilibre entre les deux, quitte à délaisser quelque peu sa carrière au profit de son passe-temps. Quelque part espérait-il sans doute finir par signer avec un label et publier un album. Mais il ne se faisait pas trop d’idées, ni de plans : il préférait voir comment les choses évoluaient au jour le jour. Il y a peu de temps de cela, il avait joué au Red Rocks Amphitheatre – salle assez prestigieuse malgré sa taille relativement petite, surtout lorsqu’on la comparait aux grandes salles dans lesquelles les groupes mythiques avaient l’habitude de se produire. Il n’en restait pas moins que ce concert avait été un carton et que le public s’était déchaîné. Les fans habitués tant que les curieux pas encore initiés s’étaient présentés à ce concert qui resterait sans doute à jamais gravé dans la mémoire de Rannigan – qu’il devînt une star ou non. Le sentiment grisant qui l’avait habité lorsqu’il s’était produit sur cette scène avait eu quelque chose de merveilleux, et il pouvait encore le ressentir rien qu’en y repensait. Certes, il ne retrouvait pas cette sensation avec cette même ampleur à chaque fois qu’il jouait. Mais le bonheur était bel et bien présent. Le simple fait de pouvoir présenter ses morceaux devant un public motivé et attentif suffisait à lui donner du baume au cœur et à lui donner l’envie de continuer sur cette voie. Il savait qu’il était fait pour ce monde – il avait beau être un excellent avocat, talentueux et manipulateur à souhait, il s’ennuyait comme jamais lorsqu’il était à son bureau. Alors que lorsqu’il empoignait sa guitare ou son microphone, il se sentait invincible, heureux, lui-même. Son talent musical devait être inné, car il avait toujours joué de divers instruments – depuis son plus jeune âge, il les maniait avec virtuosité sans jamais en faire plus qu’un passe-temps. Aujourd’hui, les choses étaient passées à la vitesse supérieure, sans non plus avoir pris un énorme tournant qui affecterait la vie tout entière de Tray. Cependant, cette sensation de pouvoir faire ce qu’il aimait sans avoir à se soucier de quoi que ce soit était assez nouvelle, et il ne s’en lassait pas. Au contraire, il avait l’impression de s’épanouir davantage chaque soir qu’il se produisait. Ce soir serait sans doute un soir comme tous les autres, avec ses hauts et ses bas, peut-être avec un moment qui le marquerait plus qu’un autre. Tray espérait que tout se passerait bien – mais il avait toujours réussi à maîtriser son trac et à passer outre ses inquiétudes, pour un résultat de qualité et plus que satisfaisant. Il ne comptait pas déroger à cette règle ce soir, et c’est pourquoi il monta sur scène d’un pas assuré. La salle était vraiment petite, l’ambiance chaleureuse – Tray se sentit immédiatement à l’aise, et ses dernières bribes de trac s’envolèrent aussitôt. Se saisissant du micro, il salua le public et se présenta, avant de présenter la première chanson. Grattant une fois les cordes de sa guitare pour en tester le son, il commença alors à jouer, sa voix mélodieuse et envoûtante accompagnant le schéma d’accords qui se répétait inlassablement jusqu’à la fin du morceau. Le jeune homme prenait de plus en plus confiance en lui, motivé par l’attitude du public qui était chaud comme la braise. Tout se passait à merveille, et il continua, enchaînant les morceaux, remerciant ceux qui le regardaient et plaisantant de temps en temps. Les minutes défilèrent, et bien rapidement, l’heure qui lui avait été réservée toucha à sa fin. Se saisissant du micro, le jeune homme annonça : « L’heure de la fin a sonné, mes amis, alors je vous propose de m’accompagner sur cette dernière chanson… une chanson que vous connaissez tous, et qui est sans aucun doute une de mes préférées. » Le public répondit par des cris et des acclamations, alors que Tray gratta à nouveau à plusieurs reprises sur sa Fender. Puis, il démarra le riff bien connu de House of the Rising Sun, provoquant une nuée de cris. Souriant et arborant son expression si particulière et énigmatique, Tray commença à chanter, accompagné du public. « There is a house in New Orleans… They call the rising sun, and it’s been a ruin of many poor boys – and God, I know I’m one. » Jouant inlassablement les mêmes notes, enchaînant les couplets, Tray finit la chanson avec un grand sourire aux lèvres et remercia le public, qui l’acclama une nouvelle fois. Il leur dit au revoir, souriant à nouveau et adressant quelques clins d’œil en face de lui. Puis, il se dirigea vers le bord de la scène pour descendre du podium – son heure de gloire avait touché à sa fin, mais il s’en fichait. Il avait passé un excellent moment, et la soirée était bien partie pour continuer sur cette lancée.

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Message(#) Sujet: Re: THERE MIGHT BE BLOOD (pv) THERE MIGHT BE BLOOD (pv) EmptyVen 13 Aoû 2010 - 1:49

    Sing for absolution
    La musique était toute sa vie. Il ne pourrait jamais mentionner un autre mot que celui-ci pour l'associer à la musique. Il était en parfaite harmonie avec cet enchainement de notes mélodieux. Personne ne pouvait le lui enlever, il était autodidacte. Il avait passé la plus grande partie de sa vie à apprendre la musique par lui-même, pour se l'approprier. Il avait toujours rêvé en faire sa vie. Malheureusement, ne pouvant pas se dépêtrer de son frère jumeau, il avait du faire sans. Ou s'accommoder de ce qui pouvait exister. En pratique, il n'était qu'un simple propriétaire d'un magasin de musique, un professeur particulier de piano, de guitare, qu'il apprenait aux gens d'une façon très particulière puisqu'il n'avait jamais fait de solfège, qu'il s'était juste concentré sur la musicalité des notes, ne voulant absolument pas tomber dans le conformisme, et dans la banalité. La musique se devait d'être créative pour lui, il fallait tout réinventer à chaque fois. C'est pour cela qu'il venait souvent ici, écoutant ce dont les autres étaient capables. Mais comme tout bon musicien qui a appris tout seul, le jeune Cavendish, avait une vision de lui-même assez élevée, pour ne pas dire qu'il était tout simplement imbu de lui-même dès qu'il s'agissait de guitare ou piano, voire même du chant. Alors il écoutait, mais il passait plus de temps à faire des critiques dans sa tête qu'à s'y intéresser en fait. Assis dans un coin, une bière posée devant lui sur une table, il avait les bras croisés sur cette dernière, et sa guitare se trouvait non loin de lui, posée de manière à ce qu'il puisse la surveiller. Il aimait bien jouer ici de temps à autres, ça le détendait. Mais il emportait rarement une de ses guitares électriques, il préférait le son acoustique pour des salles confinées comme celle-ci. Celui-ci résonnait mieux, et la voix portait dans des coins que la guitare électrique aurait étouffés. Mais ce n'était pas encore son tour. Pour le moment, un artiste s'apprêtait à monter sur scène, et il n'avait pas vu de qui il s'agissait. S'il avait su...C'est quand cet artiste monta sur la scène, que les yeux de Jameson s'écarquillèrent. Oh non pas lui. Pas cet enfoiré de Tray Rennigan...La bière ne fit pas long feu sur la table, il s'était levé tellement vite qu'il avait donné un coup dans la bouteille en verre, qui s'était déversée complètement sur la table. Et il ne semblait même pas y prêter attention. Que faisait-il là ce type?! Il le suivait à la trace, ou bien? Remettons les choses dans leur contexte. Tray avait participé à un concours de musique justement. Et Jameson en avait fait de même en 2009. Si tous deux étaient très talentueux, Jamie n'avait pas digéré la pillule. Toujours pas, après deux ans d'écoulés. Ils n'avaient pas pu les départager, ils avaient finalement opté pour Tray, le nommant ainsi gagnant du concours officiel, parce qu'il était américain. C'était de la xénophobie pure et dure, et Jameson ne l'acceptait toujours pas. Cette défaite cuisante était injuste. D'autant plus qu'il avait mis du temps avant de faire ce concours, et qu'il était persuadé de le réussir. C'était sans compter ce type, qui était encore là, en train d'enflammer la foule avec ses chansons. Qu'est ce qu'il était agaçant aux yeux de Jameson. Le petit homme se rassit, non content de devoir passer après lui une nouvelle fois, et devant se frapper la voix étonnante du grand blond. Ca l'écorchait de dire qu'il était vraiment doué, et jamais il ne le dirait, ça lui ferait trop plaisir. Ca y est, il avait fini. Oh non. Il reprenait avec House of the Rising Sun. Comment pouvait-il chanter cette chanson alors que Jamie l'adorait? Il devait se calmer, alors qu'il ruminait dans son coin, on vint lui dire de se préparer que c'était bientôt à lui. Très bien. Il saisit sa guitare, prenant attention à ne pas marcher dans la flaque de bière, et s'approcha petit à petit. Alors que Tray descendait du podium, Jameson lui mit un coup d'épaule pour le bousculer, et il ne lui laissa pas le temps de réagir, qu'il monta déjà, et il ne fit aucune fioriture. Il salua brièvement la foule, et il donna le titre de la chanson qu'il allait chanter, alors installé sur le tabouret qu'il avait demandé. Puis, il entama les premières notes de sa composition, et un silence régnait dans la salle. Concentré, il préférait fermer les yeux, sentant la musique s'emparer de lui lentement, pour ne faire plus qu'un, bercé par ce qu'il jouait, sa voix était posée parfaitement sur sa guitare. Tout en harmonie, il ne semblait même plus penser à Tray qui était pourtant toujours dans la salle, et quelque part il le savait. Au moins, il allait pouvoir lui prouver que s'il avait perdu le concours ce n'était pas parce qu'il était moins bon, mais parce qu'il était anglais. Après une de ses compositions, il reprit des titres plutôt connus, et dans une dernière note, il ouvrit les yeux, sous les applaudissements, les remerciant avant de descendre. Et bien sur, il n'oublia pas le faux-sourire à l'égard de Tray. C'était mal connaître Jameson Cavendish que de croire qu'il s'avouerait vaincu facilement.
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