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 LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon

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LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon Vide
Message(#) Sujet: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyMar 1 Juin 2010 - 22:21

LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK
feat laurence ferdison and jovan lennon
LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon Iconrachel4fi1 LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon 022


    Alors que Laurence venait à peine d’enfoncer la clé dans la serrure de sa maison, que son portable émit un faible cri sonore l’alertant de l’arrivée d’un message. Ses yeux cherchèrent l’expéditeur et un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle vit le nom de Jovan Lennon s’affiché. «T’es là ce soir? Je passe te prendre vers 19h. Habille-toi bien!» Intriguée par une telle invitation, Laurence ne sut exactement quoi lui répondre mais accepta de passer la soirée avec lui d’un message qu’elle lui envoya. Aussitôt la confirmation faite, elle jeta sa mallette sur le canapé puis se dirigea vers la douche afin de commencer à se préparer. Cette soirée allait lui donner l’occasion d’offrir le cadeau à Jovan qu’elle avait déjà acheté pour son anniversaire qui n’était que 6 jours avant le sien. Ni un ni l’autre n’avait parlé de se genre d’événement, c’est pourquoi par curiosité Laurence avait fini par jeter un œil dans le portefeuille de Jovan afin d’avoir une idée de sa date de naissance. Vers 19h, Jovan était arrivé chez elle, très bien habillé vêtue d’une chemise qui faisait très bien ressortir ses yeux. Laurence avait optée pour une robe très simple dans les teintes de jaune pâle qu’elle appréciait particulièrement. Sur le chemin, Jovan lui apprit qu’il avait décidé de l’amener au restaurant pour son anniversaire qui ne tarderait pas à arriver. Les lèvres mordillées, Laurence reposa son verre sur la table alors que Jovan venait de redonner les menus au serveur. Elle n’aurait pas sut expliquer comment elle se sentait alors qu’elle était assise devant celui-ci alors qu’en moins de 2 mois il leur était arrivé beaucoup de choses. Mais peu à peu les choses avaient changés, d’abord et surtout parce qu’ils s’étaient rapprochés. Ce n’était pas pour rien si elle avait accepté aussi rapidement cette soirée avec Jovan. Elle avait déjà ignoré tous les regards dans sa direction alors qu’elle avait dû faire quelques pas à travers les tables avec des béquilles. Bien qu’elle racontait à qui le demandait qu’elle avait fait un plongeon dans les escaliers, les deux savaient néanmoins que ce n’était pas la vérité. Mais comment expliquer aux gens qu’on a été enlevé pour des informations confidentielles et importantes? C’était assez inédit pour que les gens sourient bêtement convaincus qu’elle mentait. Par contre, elle avait capté une sorte de malaise de la part de Jovan spécialement lorsqu’ils étaient arrivés. Apparemment des ecchymoses dans le visage de Laurence semblaient faire croire aux gens que Jovan en était peut-être responsable.


    «Tu n’avais pas à faire ça, tu sais.» Elle souria davantage alors qu’elle jetait un œil curieux au restaurant. Elle venait tout juste d’apprendre que Jovan travaillait désormais dans le nouveau restaurant qui venait d’ouvrir. «Surtout que tu triches, étant donné que ton anniversaire était il y a quelques jours et que tu n’as rien dis!» lui reprocha-t-elle en riant alors qu’il semblait surprit qu’elle soit au courant. «Je prévoyais te cuisiner un gâteau, mais ici…c’est beaucoup mieux que la maison» Ses lèvres se portèrent au verre de l’apéritif que l’on leur avait apporté. Laurence avait laissée Jovan décider pour elle le repas qu’elle mangerait étant donné qu’elle ne connaissait rien dans la carte du menu et aussi parce qu’elle lui faisait confiance. Jovan travaillait dans se restaurant et semblait y être plutôt à l’aise, le personnel le saluait avec un sourire et même la serveuse. Cette même serveuse à la poitrine assez volumineuse pour que Laurence s’imagine déjà Jovan lui lancer des regards doux. Après tout, une jolie blonde… quel homme n’avait-il pas profité de la vue? Un faux sourire apparut sur ses lèvres alors que cette même serveuse venait de les interrompes en déposant devant eux l’entrée principale. Laurence n’osa plus lui jeter de regard, observant à l’opposé Jovan… guettant sa réaction. La serveuse leur souhaita un bon appétit et Laurence empoigna sa fourchette en regardant Jovan dans les yeux. «… Je crois que cette serveuse a un faible pour toi.» Portant une bouchée à ses lèvres, Laurence détourna les yeux ne voulant pas laisser montrer que ça ne lui plaisait pas. Pas qu’elle aille raison, mais Jovan était un assez beau garçon pour que beaucoup de femmes dans ce restaurant veuille lui faire du zèle. Laurence dut s’avouée qu’elle trouvait cette sortie au restaurant bien différente de tout ce qu’ils avaient pu faire ensemble. Ils avaient décidément fait toutes les choses à l’envers…


Dernière édition par Laurence Lennon le Mer 2 Juin 2010 - 20:44, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyMer 2 Juin 2010 - 19:41

L'idée de cette sortie au restaurant ne lui était pas venu tout seul. Il ne pourrait jamais assez remercié Mélinda la femme de ménage de Laurence. Elle lui avait gentiment confié que l'anniversaire de Laurence approchait à grands pas, et qu'il était grand temps qu'il prévoit quelque chose pour le fêter dignement. Pour être honnete, ce n'était pas vraiment les paroles qu'elle avait utilisé.
flashback a écrit:
Assis sur le canapé à regarder un match de tennis de Roland Garros du matin, Jovan attendait patiemment que Laurence rentre afin de pouvoir lui préparer un bon repas. En entendant le bruit d'une porte s'ouvrir, Jovan tourna la tête et aperçut alors Mélinda. Il soupira légèrement, pendant que celle-ci, bien décidée à ennuyer le jeune homme s'approcha de lui, une grande corbeille dans les mains. Elle se posta près de la télévision, bouffant au passage un quart de la vue de Jovan sur le grand écran, et commença à faire le tri dans les affaires.   « Mélinda, vous savez, vous me gênez un petit peu là.. » maugréa-t-il. La femme de ménage se retourna vers lui, avec un grand sourire, et expliqua alors. « Oh, je suis désolée, je n'avais pas vu.. » Elle bougea alors de quelques millimètres afin que la vision de Jovan sur la télé soit plus grande (de très peu, mais plus grande quand même). Prenant une chemise de Laurence dans les mains, Mélinda ouvrit de nouveau la bouche. « oh! J'espère que vous avez prévu un grand événement pour Mademoiselle Ferdison. Elle le mérite vraiment. » Fronçant légèrement les sourcils, se demandant de quoi elle voulait parler, Jovan tourna la tête du tennis, et la questionna. « de quoi est-ce que vous parlez? » Vexée, la femme de ménage jeta la chemise dans la corbeille, posa ses deux mains sur ses hanches, et s'exclama « Ne me dites pas que vous avez oublié son anniversaire!! Le 13 Juin! Ahhh mais pourquoi s'est-elle mariée avec vous? » Ses yeux partirent en arrière pendant qu'elle levait son regard au ciel. « Un restaurant, et un beau bijou vous devriez lui offrir. » Le jeune homme, assis devant la télé, fut gêné de cette discussion et de cette découverte. Il ne connaissait rien de celle qui aujourd'hui était sa femme. Pas même sa date d'anniversaire. Avec un petit sourire, Jovan lui répondit. « Ah son anniversaire! Bien sûr que non, je n'avais pas oublié. » La femme de ménage qui idolait Laurence ramassa le linge, prit la corbeille, et s'en alla en lui lançant un regard noir.  « Je l'espère, je l'espère. »

Ainsi donc, il avait su que l'anniversaire de Laurence arrivait à grand pas. Il avait quand même vérifié auprès de sa secrétaire, au cas où Mélinda avait décidé de lui faire une blague (Elle idolatrait Laurence autant qu'elle détestait Jovan). Il avait tout prévu pour cette soirée. Comme l'argent ne lui manquait pas ses derniers temps, il avait même pris la peine de réserver une table dans un chic restaurant (celui où il travaillait). A son entrée, l'avocate était radieuse. Elle lui annonça qu'il n'avait pas à faire ça, et il lui répondit avec un grand sourire. Si. Il pouvait bien lui faire ça après tout ce qu'ils avaient subi, et surtout ce qu'elle avait subi.«Surtout que tu triches, étant donné que ton anniversaire était il y a quelques jours et que tu n’as rien dis!» Il se retourna vers elle et demanda simplement un sourire aux lèvres « Comment tu sais ça toi? ». Elle lui annonça aussi qu'elle avait prévu de lui faire un gâteau pour fêter ça, mais qu'ici, c'était mieux. Jovan sourit alors, et ne put s'empêcher de penser que cette idée de restaurant était une bien bonne idée. Merci Melinda. Il doutait complètement des talents de cuisinière de Laurence. Quand elle cuisinait, il avait tendance à vouloir aller manger chez Caleb afin de goûter à la nourriture décente de Bonnie. « ca ne sera pas nécessaire. »
Ils traversèrent alors le restaurant, Jovan passant derrière Laurence. La traversée fut assez longue; les béquilles de la jeune femme ne lui permettant pas d'aller vite. Ses secondes pendant lesquelles ils traversaient le restaurant, l'un derrière l'autre auraient pu être agréables pour Jovan : la vue de la jeune femme en robe était excitante. Mais Jovan se sentait gêné. Les gens du restaurant avaient remarqué les bleus que la jeune femme portait au visage, et il ne pouvait s'empêcher de penser que certains s'imaginaient des choses. Des choses idiotes, mais finalement pas si irréalistes que ça. Saluant au passage les gens qu'il connaissait, Jovan perdit rapidement sa gêne.
On les installèrent à une table, on leur apporta la carte, on leur prit leurs commandes, et on les laissa en paix. Ils commencèrent à discuter, Jovan continuant de se rincer l'oeil. Cela faisait plus près de deux mois qu'ils se connaissaient, voire même plus, et la vue de la jeune femme lui était toujours aussi agréable, même avec tout ses ecchymoses sur le visage. Si ça n'en tenait qu'à lui, il resterait marié avec elle. Une serveuse apporta alors l'entrée, avec un grand sourire, auquel Jovan répondit. Leur souhaitant bon appétit, elle finit par s'éclipser. Il attrapa de sa main droite sa fourchette, et avant même de prendre une bouchée, Laurence ouvrit la bouche. «… Je crois que cette serveuse a un faible pour toi.» Surprit d'une telle parole de sa part, Jovan leva les yeux vers elle. Un petit sourire apparut sur son visage. « Tu es jalouse? » Il avait choisi l'option franchise ce soir. Pour se rattraper un peu, il ajouta parlant de son sentiment, et voulant un peu l'embêter« j'aime ça. »  Puis avec un sourire il continua « mais sache qu'elle, ce n'est pas mon style. »
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyJeu 3 Juin 2010 - 23:07

    « Tu es jalouse? » Laurence releva les yeux vers Jovan avant de retourner la tête pour jeter un œil à la serveuse qui s’était arrêtée à une autre table afin de leur offrir le menu. «Euh, quoi? Moi, euh non… pas du tout!» Pour éviter d’en dire plus, alors qu’elle fut si prise au dépourvu qu’elle sembla ne pas savoir quoi dire, Laurence empoigna une bouchée de son entrée évitant par la même occasion de regarder Jovan qui devait hors et déjà avoir se sourire amusé. «J'aime ça. » Étonnée, Laurence releva la tête vers Jovan face à autant de franchise. Un sourire gêné apparut sur ses lèvres alors que Jovan semblait s’amuser à l’embêter. « Mais sache qu'elle, ce n'est pas mon style. » Laurence eut un sourire en coin alors qu’elle empoignait sa coupe pour la porter à ses lèvres. « Donc t’aime pas les serveuses, c’est à savoir. » Qu’est-ce qu’elle était entrain de raconter? Les lèvres mordillées, Laurence se refusait d’admettre qu’elle était peut-être légèrement jalouse des yeux doux de la serveuse à l’égard de Jovan. Mais elle ne pouvait pas lui donner cette satisfaction. Orgueil quand tu nous tiens. Surtout qu’il fallait qu’elle garde en tête que ce n’était pas parce qu’ils étaient mariés aux yeux de la loi qu’ils appartenaient l’un à l’autre. C’était exactement le genre de choses qu’ils avaient statués avec cette histoire de divorce. Ils avaient le droit de continuer leur vie exactement comme elle était avant leur mariage à Las Vegas, que ce soit de rencontrer des gens ou bien d’être libre de rentrer à l’heure qui leur convenait sans avertir personne. Après tout ils étaient des adultes et ils n’avaient aucun compte à se rendre.

    «Oh oui, avant d’oublier…» Laurence se retourna sur elle-même en mettant la main sur son sac à main qu’elle déposa sur ses genoux avant d’y plonger la main à l’intérieur. Les yeux de Jovan intrigués, Laurence releva la tête vers lui avec un sourire. «Ferme les yeux!» Elle patienta jusqu’à ce qu’il aille bien fermer les yeux. Empoignant une petite boite argentée au ruban décoratif vert, Laurence prit la main de Jovan avant de lui déposer le cadeau dans celle-ci. «Avec quelques jours de retards» s’exclama-t-elle lui donnant le feu vert pour ouvrir les yeux. Les yeux pétillants d’excitation, Laurence guetta la réaction de Jovan alors qu’il commença à déballer le présent. Les lèvres mordillées, la respiration accélérée, Laurence commença à craindre qu’il n’apprécie pas son cadeau. Elle avait eu toute la misère du monde de trouver quelque chose qui lui ferait plaisir sans compter qu’elle en savait si peu sur les goûts du jeune homme. Heureusement pour elle, elle avait demandé de l’aide à Micaela et en faisant les boutiques elle avait trouvé le cadeau idéal. Quelque chose de pratique et à la fois élégant, une montre en argent qu’elle avait trouvée dans l’une des nombreuses bijouteries d’Ocean Grove. «Je ne savais pas si ça allait te plaire… je me suis rendue compte que je n’avais une grande idée de ce que tu aimais.» Laurence avait semblé énoncer tout ça dans un soupçon de déception. Leur rapprochement inédit par un mariage arrangé, par une folle de service, les avaient dans un sens éloignés. Ils ne se connaissaient que depuis quelques mois et à chaque fois, ils avaient toujours une surprise l’un envers l’autre. Comme lorsque Jovan avait appris pour les parents de Laurence. N’imaginant pas une seconde que Laurence aille envie de les écouter. Mais les jours derniers, Laurence avait senti un rapprochement plus certain surtout lorsqu’il avait été mort d’inquiétude pour elle. Et un petit peu pour Billy. Plus le temps passait et plus Laurence avait le sentiment qu’ils se rapprochaient toujours un peu plus l’un de l’autre. Après tout, il avait insisté pour s’occuper d’elle depuis son ‘’accident’’ qui lui avait résulté une cheville dans le plâtre. Jovan faisait preuve de beaucoup d’attention et de minutie à son égard, et elle ne pouvait pas se plaindre de le voir jouer à l’infirmier.

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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptySam 5 Juin 2010 - 19:01

Laurence Ferdison, Lennon de son nom d'épouse, était jalouse. Même un mal-voyant l'aurait remarqué. Elle ne parlait pas. Elle fuyait le regard du jeune homme. Elle ne cessait d'avoir quelque chose dans ses mains, prenant une bouchée de l'entrée pour expliquer son manque de parole, buvant une gorgée de sa coupe pour se sentir moins seule. Elle était gênée d'avoir été découverte si tôt. Lorsque la jeune homme lui expliqua que cette femme n'était pas son style, il eut droit à une remarque de sa part. « Donc t'aimes pas les serveuses, c'est à savoir. » Pour être à côté de la plaque, elle l'était, et c'était peut-être fait exprès. Le jeune homme hocha légèrement la tête, un sourire en coin. Il ne voulait pas se moquer d'elle, mais sa réflexion le faisait rire, intérieurement. Elle racontait n'importe quoi, il ne fallait pas être mentaliste pour se rendre compte qu'elle semblait jalouse. Sa main s'approcha alors de sa flûte, et lui aussi but une gorgée, afin de cache le sourire que ses lèvres affichaient. Pour le bien de cette soirée, il ne dirait rien. Même si la charrier un peu lui plaisait beaucoup.

Attrapant sa fourchette, Jovan commença à attaquer son assiette, l'entrée. Il ne savait plus le nom de cette entrée, mais en tout cas, c'était délicieux. Laurence ouvrit la bouche et la jeune homme releva la tête pour savoir ce qu'elle avait oublier. Il fronça légèrement les sourcils en la regardant fouiller dans son sac sur ses genoux, se demandant ce qu'elle pouvait bien chercher. Il espérait que ce n'était pas les papiers du divorce qu'elle allait sortir. Pas maintenant, après si elle voulait, mais pas là. Les mains toujours dans le sac, Laurence adressa un grand sourire à Jovan, et lui demanda de fermer les yeux. Avec un sourire, intrigué, il obéit. En grand garçon, il tenta quand même de garder les yeux légèrement ouverts afin de voir ce qui se passait. Il aperçut vaguement Laurence sortir quelque chose. Il sentit la main de Laurence attraper la sienne et lui glisser quelque chose dedans. « avec quelques jours de retard ». Ouvrant alors les yeux, Jovan aperçut un paquer cadeau dans sa main. Son regard se posa sur Laurence avec un grand sourire: elle aussi n'avait pas oublié son anniversaire. Sa main gauche agrippa le flot autour du paquet, et tira dessus. Il put ainsi facilement déballer le présent. Il sentait le regard de Laurence, toute excitée poser sur lui, et Jovan ne put s'empêcher de garder ce sourire aux lèvres. Plus encore lorsqu'il découvrit le cadeau qu'elle venait de lui offrir. Il s'agissait d'une montre, une montre en argent qui devait sans doute coûter un petit paquet d'argent. Les yeux de Jovan étaient grands ouverts, surpris par son cadeau. «Je ne savais pas si ça allait te plaire… je me suis rendue compte que je n’avais une grande idée de ce que tu aimais.» Il releva la tête vers elle, et avec un grand sourire lui annonça « Elle est très belle au contraire. » Pour le lui prouver, il la prit dans ses mains et la mit sur son poignet gauche. Elle ne nécessitait même pas une petite retouche.Il était touché par son geste; déjà parce que c'était plus qu'un beau cadeau, et deuxièmement parce qu'elle avait pensé à lui. Il se leva alors, et s'approcha de Laurence pour lui coller un petit bisou sur sa joue à un maigre endroit sans bleus. « merci » Il avait hésité à se lever, à aller l'embrasser. Mais après tout, le premier soir qu'ils s'étaient rencontrés, ils avaient fait bien plus qu'un simple bisou.
Continuant à parler, Laurence et Jovan, mangèrent calmement leur entrée, aux anges. La serveuse revint vider leurs assiettes, et cette fois, Jovan tenta de guetter la réaction de Laurence, évitant aussi de croiser le regard de la jeune femme. Il ne voulait pas que Laurence croit qu'il pouvait y avoir quoi que ce soit avec elle. A l'arrivée du plat principal, Jovan fit un sourire à Laurence, et prit la parole. « tu sais Laurence. Il.. Il faut vraiment qu'on parle.De tout ça.. Du mariage au supposé divorce» Il passa sa main sur sa cuisse, histoire d'enlever la sueur qui venait en fanfare rien qu'en pensant à ce qu'il allait lui dire. Sa main droite attrapa la fourchette, et il s'amusa légèrement avec la nourriture, pour cacher son manque de confiance. « il nous reste un mois pour signer les papiers.. mais.. » Il s'interrompit, se pinça légèrement les lèvres, et tout en jetant un oeil sur Laurence « j'aimerais qu'on ne le fasse pas. »
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyLun 7 Juin 2010 - 15:50

    Laurence sembla ravie alors que Jovan passait son cadeau à son poignet. « Elle est très belle au contraire. » Finalement l’appréhension de Jovan fasse à son cadeau s’était dissipée lentement. Il avait été difficile pour elle de trouver quelque chose de pas trop dispendieux sachant que Jovan aurait sans doute été mal à l’aise. Elle avait tendance justement à faire de gros cadeaux mais beaucoup sentaient le besoin de le lui rendre. Pourtant elle était loin de le souhaiter ou encore de le vouloir. Car elle connaissait la chance qu’elle ait d’avoir des parents aussi confortables financièrement, ainsi qu’un boulot au revenu assez important. Et elle n’avait que 24 ans. Bientôt 25 ans. Ses yeux suivirent Jovan qui s’approcha d’elle pour la remercier tournant machinalement la tête afin qu’il atteigne sa joue. Pas parce qu’elle refusait d’être embrasser comme ils l’avaient fait, mais quelque chose l’empêchait de se laisser abandonner à toutes ses preuves d’affection. Sans doute qu’elle voulait éviter que les choses se dégradent comme elles avaient terminés quelques mois auparavant. « Merci » Laurence oublia rapidement qu’il y avait toujours quelques personnes curieuses et indiscrètes qui leur jetaient parfois quelques regards. Tout ce qu’elle voulait s’était passer une soirée merveilleuse.
    Alors que la serveuse revenait quelques minutes plus tard pour leur remettre leurs plats, Laurence l’ignora complètement prenant la peine de porter sa coupe à ses lèvres et de s’intéresser bêtement à une autre table jusqu’à ce qu’elle aille disparue. Laurence fit quelques commentaires élogieux sur la nourriture qu’on leur apporta allant jusqu’à oser dire qu’elle n’avait jamais mangé un plat aussi bon. Bien sûr, Laurence ne comprit pas exactement le sourire béat de Jovan qui devait être entrain de se dire que c’était normal si elle arrivait hors et d’abord à apprécier sa propre cuisine. Apparemment personne n’avait osé lui dire la vérité, préférant la voir heureuse à croire qu’elle était une excellente cuisinière. « Tu sais Laurence. » Laurence releva la tête vers Jovan qui semblait soudainement plus sérieux malgré le sourire qu’il avait aux lèvres. « Il.. Il faut vraiment qu'on parle. De tout ça... Du mariage au supposé divorce.» Une boule se forma dans son ventre alors que le mot «supposé» augmenta d’un cran son malaise. Cette histoire de mariage avait toujours fait grincer Laurence des dents surtout vis-à-vis des conséquences que ça lui apporterait ainsi que ce que ses parents en penseraient. « Il nous reste un mois pour signer les papiers... mais... » Ses doigts se portèrent à sa coupe de vin qu’elle s’empêtra de porter à ses lèvres afin d’en boire une grande gorgée. Le «mais» de Jovan lui disait qu’elle allait sans doute avoir besoin d’un peu plus de vin. « J'aimerais qu'on ne le fasse pas. Le vin passa dans le mauvais trou et Laurence toussa quelque peu pour faire passer d’abord le breuvage et puis la nouvelle. Laurence savait que Jovan avait toujours trouvé amusant cette histoire de mariage mais jamais elle n’avait cru qu’il soit contre le divorce. Après que tout soi passé, Laurence déposa sa fourchette alors que son cerveau fonctionnait à mille à l’heure cherchant quelque chose à dire. Il avait particulièrement réussit à la rendre sans voix avec ce genre de nouvelle. Ses yeux se posèrent sur Jovan qui avait guetté sa réaction tout en attendant sans doute qu’elle dise quelque chose. Mais qu’est-ce qu’on peut dire à ça? «Jovan.. je…je ne comprends pas. Je pensais que nous étions d’accord pour cette procédure.» La jeune avocate semblait chercher ses mots complètement déroutée par le sujet de la discussion. «Pourquoi..? Tout a été fait à l’envers… habituellement on est avec la personne dans une relation pendant un bon moment avant d’envisager ce genre de décision. Pas… marié avant de la connaître.» Elle ne le lui reprochait pas mais dans un sens elle était convaincue d’avoir raison. Récemment ils s’étaient rapprochés mais envisageait-il réellement de rester marier avec elle? Ou est-ce que dans un an il finirait par redemander les papiers de divorce? Laurence ne savait même pas ce qu’elle devait penser de tout ça. Si elle en avait envie? Elle ne savait pas. Il y avait tant à imaginer, à anticiper. « Il faut que tu m’expliques…» Ses yeux se plongèrent dans ceux de Jovan bien qu’effrayés de ce qu’elle pourrait y voir. «.. pourquoi.»

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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyJeu 10 Juin 2010 - 19:07

Lorsqu'il eut lâché la bombe, il se passa quelques secondes interminables durant lesquelles Laurence tentait de ne pas s'étouffer avec la gorgée d'alcool qu'elle venait d'ingurgiter. Les mains de plus en plus moîtes, ce silence pesant, et la toux de la jeune femme lui firent prendre conscience qu'il tenait particulièrement à tout ça. Ce mariage, ils ne l'avaient pas souhaité. Mais ce divorce non plus, il ne le souhaitait pas.«Jovan.. je…je ne comprends pas. Je pensais que nous étions d’accord pour cette procédure.» Oui, il était d'accord.. jusque-là. Lui aussi, il pensait être de cet avis. «Pourquoi..? Tout a été fait à l’envers… habituellement on est avec la personne dans une relation pendant un bon moment avant d’envisager ce genre de décision. Pas… marié avant de la connaître.» La jeune femme venait de marquer un point et pas de n'importe quelle taille. Le mariage était un engagement, habituellement pris à deux. Il réflétait la vision des jeunes gens sur leur avenir, sur ce qu'ils voulaient vivre ensemble, sur la route de leur amour. Et pour oser faire le premier pas, franchir ce cap, il fallait être déjà certain qu'ils pourraient se supporter ensemble. Il fallait se connaître. Ce n'était pas leur cas. Ils ne se connaissaient qu'un peu, savaient le prénom l'un de l'autre, leur profession. Mais ils ne connaissaient même pas leurs anniversaires, ne savaient pas leurs couleurs préférées, leurs petites manies. « Il faut que tu m’expliques…» Il aurait aimé évité son regard, mais elle ne lui en laissa pas le temps, et il n'eut pas le coeur de l'esquiver «.. pourquoi.» La question était simple, la réponse difficile. Il ne savait même pas vraiment pourquoi, quelques temps auparavant, il lui avait sorti ça. Ou si, il le savait, mais ce n'était pas facile à expliquer.

Pourquoi voulait-il rester marié à une femme qu'il connaissait à peine? Pourquoi voulait-il donner raison à Billy en continuant cette relation, qui au départ -et c'était même sûr- n'avait été planifié que pour les ennuyer? Et serait-ce vraiment raisonnable de rester marié? Ne voudrait-il mieux pas divorcer, recommencer une vie normale, sortir, coucher avec quelqu'un, et épouser enfin une femme dont on espère être la bonne? Sa main droite agrippant toujours la fourchette, Jovan continua de s'amuser avec la nourriture, faisant des petits cercles avec la sauce. Il détourna le regard de la jeune femme, jetant un oeil à son assiette. Un sourire amusé vint se poster sur son visage, et du plus grand sérieux, répliqua « Parce que le divorce n'est pas autorisé dans ma religion. » C'était une petite blague, en réalité pas vraiment drôle. Parce que même si le sourire qu'il affichait le trahissait, Jovan savait pertinemment que ce n'était pas totalement faux. Ses parents étaient chrétiens. Pas trop pratiquants, mais ils avaient transmis à Jovan l'existence de ce Dieu, et parce que Jovan avait besoin de croire en quelque chose, il y croyait. Juste un petit peu. Une autre raison bien plus importante, et bien plus réelle existait: l'argent. Parce que si un mariage coûtait cher, un divorce coûtait encore bien plus cher. Ils avaient eu 'la chance' de ne pas avoir eu à casquer pour se marier, mais pour divorcer Jovan allait devoir payer, et il ne pouvait pas se le permettre. Entre les médicaments de mamie, la réparation de sa vieille voiture, les dettes qu'il avait déjà accumulé, l'argent se faisait rare, et ce, malgré le fait qu'il ait trouvé un nouveau boulot. Comment annoncer à une jeune femme qui a toujours tout eu tout ce qu'elle voulait qu'on ne peut pas vraiment payer quelque chose d'aussi gros? On ne mélange pas les serviettes et les torchons. Laurence avait dit que ce serait sûrement la réflexion de sa mère si elle apprenait pour eux d'eux. Il ne pouvait pas la blâmer, il comprenait les raisons de cette expression. Trop fier, et surtout trop macho, Jovan se tairait sur cette raison.
Une autre raison bien plus grande, et bien plus importante s'imposait à ses yeux. Continuant à s'amuser avec la nourriture, son sourire s'effaça, et ses yeux se posèrent de nouveau sur la jeune femme. «  Je sais que tu peux trouver ça bizarre, mais.. tu me plais bien. » Il lui fit un petit sourire, et ajouta « même plus que bien. » A son tour d'être gêné, il attrapa son verre et but une gorgée de sa boisson. « On a passé quelques jours ensemble, et même si je trouve ta façon de vivre bien différente de la mienne, même si on vient de milieux complètement opposés, je trouve qu'on va bien ensemble. »Il s'arrêta, un petit sourire s'afficha sur ses lèvres « je te l'accorde, c'est nul de dire ça comme ça » Il marqua encore une pause, cherchant les bons mots pour lui donner cette fameuse grande raison valable. « Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi. » oui, Jovan n'avait jamais été doué pour déclarer sa flamme.
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyVen 11 Juin 2010 - 18:06

    Laurence aurait aimé à cet instant pouvoir lire les pensées et comprendre ce qui se passait dans la tête de Jovan. Car elle avait beau faire défiler les scénarios dans sa tête, elle ne savait pas quoi croire. Ni ce qui ressemblait le plus à une situation irréelle. D’une seconde à l’autre, Laurence envisageait que Jovan éclate de rire lui indiquant qu’il blaguait et qu’il avait simplement voulu voir sa réaction. Mais les choses n’étaient jamais comme on l’imaginait. « Parce que le divorce n'est pas autorisé dans ma religion. » S’accrochant au sourire de Jovan, Laurence chercha à comprendre s’il blaguait ou s’il se trouvait ridicule d’énoncer la religion. Il lui rappela combien ses parents leur avait imposé de se présenter à l’église tous les dimanches sans compter le rituel obligatoire de passer au confessionnal. Laurence avait finalement compris que tout ce qu’on osait dévoiler au prêtre passait par l’oreille des parents qui voulaient être certains que leurs enfants ne leur cachaient rien. Sans contester l’existence de Dieu, Laurence avait finit par ne plus avoir le temps de se présenter tous les dimanches à la messe consacrant tout son temps libre pour ses études. Mais que Jovan lui démontre une certaine foi en la religion la prenait de cour alors qu’elle n’avait jamais pensé que cette histoire de divorce passerait un cap aussi complexe. C’était pourquoi elle détestait autant être l’avocat de divorce, surtout lors qu’il y avait toute cette histoire sur le partage des possessions. Elle préférait et de loin, battre et écraser des adversaires au tribunal afin d’enfermer derrière des barreaux des criminels. «Oh…» Bien minable comme réponse, mais rien d’intelligent ou encore de pertinent lui venait en tête. Déjà que quelques minutes auparavant, elle était convaincu qu’ils allaient divorcer et que tous les deux étaient d’accord pour ça. Jovan avait ce don indéniable de la surprendre en n’importe quelle occasion. Apparemment, il n’avait pas fini de le faire. « Je sais que tu peux trouver ça bizarre, mais.. tu me plais bien. » Laurence ne savait pas si elle trouvait ça bizarre. Dans un sens, leur relation avait hors et déjà été ambigüe. « même plus que bien. » «Je… mentirais... si je disais que tu me plais pas toi aussi…» Elle cherchait à être aussi sincère qu’il l’était mais le regard de Jovan semblait lui montrer qu’il n’avait pas fini et qu’il avait encore beaucoup à lui dire. Suspendue aux lèvres de Jovan, ayant l’impression d’être plus stressée que jamais... elle était presque certaine d’être moins stressée lorsqu’elle entrait dans un tribunal qu’à cet instant où elle écoutait Jovan. Peut-être était-elle effrayée par tout ce qu’il pouvait lui dire. « On a passé quelques jours ensemble, et même si je trouve ta façon de vivre bien différente de la mienne, même si on vient de milieux complètement opposés, je trouve qu'on va bien ensemble. » Elle devait avouer qu’il avait raison par rapport à leur manière de vivre complètement différente… sans compter les milieux opposés. Les lèvres mordillées elle commençait à anticiper là où Jovan s’orientait dans ses propos. Jovan trouvait qu’ils allaient bien ensemble alors que Laurence n’en savait rien. Elle avait préférée de ne pas voir se genre de choses, afin de ne pas rendre le divorce plus difficile. Ce n’était pas pour rien si elle était allée retrouver un autre homme. « je te l'accorde, c'est nul de dire ça comme ça » «… c’est pas nul..» Mais tout simplement surprenant, déroutant? Fallait-il qu’ils voient leur relation de cet œil là? Laurence porta sa fourchette à ses lèvres alors qu’elle réfléchissait à tout ça, se rappelant des instants qu’ils avaient passés ensemble. Sans l’intervention de Billy, sans doute que Laurence aurait été dans une relation avec Jovan. Mais… ils étaient mariés ce qui changeait toutes les perspectives. C’était un engagement à vie donc ils parlaient. Rien d’être aussi banal que d’embrasser un inconnu dans un bar. « Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi. » Ses yeux se relevèrent vers le jeune homme complètement surprise. Elle ne s’était pas attendue à ça. De multitudes de questions lui virent en tête alors qu’elle ne savait pas comment gérer cette sorte de déclaration. Comment pouvait-il être entrain de tomber amoureux d’elle? Aurait-il été déplacé de demander pourquoi? Quel était l’élément qui faisait que Jovan avait ce sentiment face à elle? «…Je sais pas… quoi dire.» Et c’était vrai. Finalement cette serveuse aurait dût faire une apparition histoire que Laurence aille le temps de tout gérer. «Écoute, c’est pas possible… » Où est-ce qu’elle s’en allait? Elle était paniquée et dire la première chose qui lui venait en tête n’était peut-être pas une bonne idée. «Je travaille 45 heures par semaine… je ne sais pas faire le lavage… sans compter que je suis insupportable, je cris et je pleure aussi quand ça vas pas. » Peut-être cherchait-elle à ce que Jovan réalise qu’il se trompait. Ca leur faciliterait les choses. «J’ai couché avec quelqu’un il y a moins d’une semaine.» Elle se força à prendre une grande gorgée de son verre alors qu’elle aurait bien aimé se cogner la tête contre un mur. Jovan lui déclarait qu’il croyait tomber amoureuse d’elle… et Laurence compensait en parlant d’une aventure d’une nuit. Charmant. Elle savait visiblement parler aux hommes.

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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:33

A chaque parole qu'il osait dire, la jeune femme ponctuait par quelques mots agréables. Ainsi, Jovan apprit qu'elle ne savait pas quoi dire au fait qu'il ne pouvait divorcer sous peine de ne pas plaire à son Dieu. Il apprit aussi qu'elle-même ne pouvait mentir en disant qu'il ne lui plaisait pas. Cette remarque eut le bonheur de faire chavirer un petit peu son coeur, -et dieu que ça faisait un moment qu'il n'avait pas ressenti pareil battement!-. Il apprit également qu'énoncer ce sentiment à haute voix de cette façon n'était pas nulle. Quoique là, malgré le sourire qu'il lui accordait, il ne prenait pas peine de la croire: il se trouvait complètement pitoyable.
De toute sa petite vie, il n'avait jamais vraiment avouer des sentiments d'amour à quelqu'un. A chaque fois, et avec chaque copine qui comptait à ses yeux, ça, c'était passé naturellement. Sauf peut-être avec Jey, mais là, c'était une toute autre histoire. Après sa dite « déclaration » Jovan guettait la réaction de Laurence. Il avait gardé ses yeux bleus fixés sur elle, attendant une réponse de sa part. Le silence qui suivit ce dévoilement en disait long. « ...Je sais pas... quoi dire. » A ses paroles, Jovan ne put s'empêcher de lui faire un petit sourire, et de répondre simplement « je crois avoir remarqué. » La jeune femme sembla réfléchir un instant à tout ce qu'elle allait elle-même dire. Lennon attendait, patiemment, guettant le moindre haussement de sourcils de la part de Laurence. Il était en mode pause. Elle ne tarda pas à prendre de nouveau la parole, balançant au passage la tonne de travail qu'elle avait. «Je travaille 45 heures par semaine » Il le savait, mais ça ne le gênait pas. Après tout, lui-même allait avoir des journées de fous. Matin, tennis. Midi, restaurant. Aprem, tennis. Soir, restaurant. Il ne savait même pas quand il trouverait le temps de dormir, et si même, il réussirait à tout mener de front. Mais il n'avait pas le choix, il devait s'occuper de mamie. Et puis, ce n'était pas comme Laurence; quand il franchissait la porte du terrain de tennis, ou quand il franchissait la porte d'entrée du restaurant, il était en repos. Il ne se posait pas cinquante questions sur la façon dont il pourrait gagner ce procès, comment il allait faire pour trouver des autres pièces qui disculperait son client, comment prouver qui est el coupable.. Elle continua « je ne sais pas faire le lavage… » Là, Jovan eut un petit sourire: ce n'était pas grave, Melinda était là pour ça. « sans compter que je suis insupportable, je cris et je pleure aussi quand ça va pas. » Là, Jovan eut envie de rire, mais comme le sujet qu'il abordait était on-ne-peut-plus sérieux, Jovan se coupa vite l'envie. Il avait déjà remarqué qu'elle pouvait être hystérique. Alors avec un sourire pour lui expliquer, Jovan ouvrit la bouche. Ce fut cet instant précis qu'elle décida de balancer une chose qui fut comme un coup de tonnerre. «J’ai couché avec quelqu’un il y a moins d’une semaine.» Surprit, jaloux, Jovan regardait toujours Laurence. Il la vit boire dans son verre. Il déglutit difficilement. Il avait perdu son sourire, son regard se baissa de nouveau vers son assiette. Il se sentait un peu mal. Il ressentait de la jalousie vis à vis de ce type qui venait de coucher avec Laurence, et ce, même s'il avait le même privilège. Alors lui aussi prit son verre de vin, lui aussi en but une gorgée. Pas pour se cacher, mais pour se donner du courage. Pour oser dire tout haut ce à quoi il pensait à ce moment. Une fois qu'il eut poser son verre et qu'il eut déglutit sa gorgée, il ne se sentit pas pousser des ailes malheureusement. Mais il osa tout de même le dire « Je.. j'ai fait la même chose. ». Il s'était rendu compte que parfois le tennis pouvait devenir chaud, même très chaud, et qu'une leçon pouvait se terminer à l'intérieur des vestiaires. En l'avouant ainsi, il en avait presque honte. Surtout qu'il s'était juré après ce qui était arrivé à Jey ne jamais coucher avec quelqu'un que sa copine. Là, il n'avait pas à suivre sa promesse puisqu'après tout, il n'était pas ensemble, ce n'était pas sa copine. Mais à tout bien y réfléchir, c'était tout comme, c'était sa femme. Etrange de se dire ça en pensant à Laurence.
Attrapant sa fourchette, et continuant de manger une bouffée du plat que la serveuse qui rendait -un peu?- jalouse Laurence leur avait apporté, Jovan songeait à ce qu'il allait lui dire. « On est à 1-1 maintenant. » Le match était serré. Mais ce n'en était pas un, il ne comptait pas avec des copains le nombre de filles qu'il s'était fait là. Ils parlaient sérieusement, et cette fois, il n'y aurait pas de jeu, set, et match. Relevant la tête de nouveau vers la jeune femme, le jeune entraineur et serveur prit la parole. « Ecoute, je sais que tu travailles beaucoup, on a vécut ensemble. » Il fit une petite pause «  je sais que tu ne sais pas fait le lavage, ni la vaisselle d'ailleurs, ni le ménage. Mais tu as Melinda pour ça. Bien qu'elle soit bizarre et que je n'ai pas l'impression qu'elle m'apprécie, elle est là pour ça. Mais ne l'écoute pas. » ajouta-t-il avec un sourire. Puis, continuant « je sais que tu peux devenir hystérique, mais ça va, je n'ai pas peur. » Il faisait référence à Vegas, et à la découverte de la cérémonie nuptiale. « Mais tu sais, je ne fais pas le lavage non plus, je travaillerais sans doute beaucoup, je laisse trainer mes vêtements, je ne sais pas ce qu'est le rangement, je bois des bières, je mets les pieds sur la table basse quand je regarde du tennis, et je mets mes baskets sur le couvre-lit. » Comme quoi, on a tous nos défauts.
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyLun 14 Juin 2010 - 17:31


    Un silence s’installa entre eux alors que Laurence regrettait d’avoir parler de cette histoire. Qu’est-ce qui lui était passé par la tête? Après tout, c’était complètement de sa faute étant donné que Liam n’était pas au courant de toute cette histoire de mariage. C’était mieux ainsi, Laurence n’aurait su quoi lui dire. Déjà que se médecin savait ce que Laurence pensait du mariage, bien plus que Jovan. Elle n’était pas totalement contre, mais elle savait que ça se terminait toujours d’un jour où l’autre et qu’elle devait entendre pendant des heures un ancien couple se disputés pour des riens et des biens. Les yeux fuyants, Laurence sentit son cœur se serrer alors que Jovan osa finalement répondre quelque chose. « Je... j'ai fait la même chose. » Les sourcils foncés, Laurence posa ses yeux vers Jovan se questionnant pendant une seconde s’il ne se moquait pas d’elle. Une mine boudeuse s’afficha sur son visage alors qu’elle dût reconnaître que c’était sans doute normal. Jovan et elle n’étaient pas ensemble, sans compter qu’il était assez attirant pour séduire n’importe quelle boniche. C’était sans arguments, que Laurence assimilait la nouvelle en piquant ses légumes avec sa fourchette. «Qui c’était?» osa-t-elle demander alors qu’elle n’avait elle-même pas envie de devoir parler de Liam à Jovan. « Laisse-tomber.. » murmura-t-elle avant de porter son verre à ses lèvres. « On est à 1-1 maintenant. » Ses yeux semblèrent ne pas beaucoup apprécier la blague surtout parce que ce n’était pas un duel entre eux à savoir qui coucherait avec le plus de personne. Continuant de manger silencieusement, alors qu’elle avait à l’origine plombé l’ambiance, Laurence prenait le temps d’assimiler les choses et de faire taire cette stupide jalousie. « Écoute, je sais que tu travailles beaucoup, on a vécut ensemble.» Laurence releva les yeux vers Jovan. « Je sais que tu ne sais pas fait le lavage, ni la vaisselle d'ailleurs, ni le ménage. Mais tu as Melinda pour ça. Bien qu'elle soit bizarre et que je n'ai pas l'impression qu'elle m'apprécie, elle est là pour ça. Mais ne l'écoute pas.» Un faible sourire amusé vit poindre sur ses lèvres alors que Laurence avait remarqué que Jovan ne portait pas beaucoup la femme de ménage dans son cœur. Et Mélinda n’avait pas cessée de répéter à Laurence qu’elle n’appréciait pas l’idée que Jovan habite chez elle. Mais Laurence savait que Mélinda était une gentille femme, mais qui parfois ne comprenaissait pas ses décisions. La seule véritable crainte qu’elle lui inspirait c’était qu’elle ose parler à ses parents de ce qui lui arrivait sous les motifs de la ‘’protéger’’. «Je sais que tu peux devenir hystérique, mais ça va, je n'ai pas peur.» Hystérique n’était pas le mot qu’elle aurait utilisé, mais il n’avait peut-être pas tort. Surtout après la réaction excessive qu’elle avait eue à Las Vegas. Heureusement pour elle, il ne la voyait pas au travail… « Mais tu sais, je ne fais pas le lavage non plus, je travaillerais sans doute beaucoup, je laisse trainer mes vêtements, je ne sais pas ce qu'est le rangement, je bois des bières, je mets les pieds sur la table basse quand je regarde du tennis, et je mets mes baskets sur le couvre-lit. »

    Un petit rire lui vit aux lèvres alors qu’elle avait remarqué ses petites manies. Laurence comprenait qu’il n’était pas parfait et qu’il ne le prétendait pas. Peut-être que c’était un coté de lui qu’elle aimait bien. Laurence replaça ses cheveux derrière ses oreilles alors qu’elle déposait sa fourchette sur le coté, cherchant à savoir ce qu’il attendait qu’elle réponde. « Je veux vraiment croire que ça peut marcher Jovan… mais qu’est-ce qui nous dis que dans quelques mois tu ne changeras pas d’avis? » Rien ne précisait qu’elle pouvait changer d’avis bien que c’était tout aussi possible. « Tu te vois avec moi tout le reste de ta vie? À avoir des enfants? Car oui, j’en veux 7. » Laurence avait déjà tout planifié et ce n’était pas parce qu’elle avait 24 ans qu’elle était trop jeune pour envisager d’avoir une famille nombreuse. Une chose était certaine, c’était que même enceinte elle travaillerait avec autant d’acharnement qu’actuellement. Elle voulait devenir la meilleure. « On est jeunes Jovan, tu crois vraiment qu’on peut rester mariés comme ça sans avoir tout envisagé…? » Tout envisager. Comme par exemple qu’ils tombent amoureux de quelqu’un d’autre et qu’ils regrettent leur décision. Ou encore, qu’ils partagent maintes et maintes secrets à l’égard de l’un ou l’autre. « Et puis, ça implique mes parents… » Elle n’osa pas soutenir son regard alors qu’elle savait hors et déjà que Jovan ne les portaient pas dans son cœur, et sans même les avoir encore rencontrés. Et pourtant dieu sais à quel point leur opinion comptait pour Laurence. C’était eux qui l’avaient élevée et lui avait apporté tout ce qu’elle avait besoin pour qu’elle soit rendue aussi loin. Laurence marqua une pause suivit de quelques bouchées, réalisant à quel point elle semblait vouloir mettre les points sur les i, tout en voulant contrôler la situation. Mais n’avait-elle donc pas toujours agit de la sorte? Il fallait simplement voir son agenda pour comprendre qu’elle ne pouvait pas envisager de se retrouver dans des situations où elle ne contrôlait pas les choses. Vous parlez d’un souper d’anniversaire…



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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyMar 22 Juin 2010 - 15:01

Lorsque l'on avouait à l'être aimé l'une de ses failles, l'une de ses erreurs, on le regrettait souvent. On espérait que cette révélation ne viendrait pas entâcher l'idée qu'il avait de nous, tout en sachant pertinemment qu'il fallait un certain temps pour qu'il ait de nouveau confiance en nous. Il fallait retrouver peu à peu sa confiance, lui remontrer que les sentiments étaient toujours là, qu'ils ne nous avaient jamais quitté, et qu'on avait conscience que cette petite faille aurait pu coûter à notre relation. C'était tout ce dont on espérait lorsque l'on annonçait une bétise de notre part. Mais là, la situation était plus que délicate. On n'avouait pas devant l'être aimé une erreur: on avouait devant une femme -sa femme- qu'il n'aimait pas d'un amour fou depuis des années, qu'il ne connaissait pas depuis des années, dont il n'avait jamais osé prétendre être sa femme, une erreur. Et pourtant, il se sentait encore plus gêné que s'il l'annonçait à sa petite amie. Peut-être parce qu'après tout, on n'échappe pas aux liens du mariage. «Qui c’était?» Le regard de Jovan s'insinua dans celui de la jeune femme. Déjà gêné de l'avoir avoué, il n'osait même pas dire son nom. Et elle, elle osait lui demander? Est-ce que franchement elle voudrait parler de l'homme avec qui elle avait couché? Ses sourcils se froncèrent légèrement, surpris par sa femme. « Laisse-tomber.. » Encore une fois, le verre de vin eut raison d'elle, et elle en but une gorgée. Il reposa son regard sur son assiette. Il ne voulait pas entrer dans cette discussion. Il ne voulait pas connaître le nom du type qui avait pu poser ses mains sur le corps de Laurence, parce qu'il se doutait bien que ça ne lui plairait pas. Ce pincement de coeur en disait long, et il s'en rendait compte.

Après ces déclarations, Jovan avait longuement pris la parole, la jeune femme le laissant faire, ne dérangeant pas une seule fois Jovan quand il parlait. Parfois, c'était dommage. Il aurait aimé entendre sa voix l'interrompre, lui dire que oui, elle aussi, elle aimait ça. Elle aussi elle voulait sortir aussi. Elle aussi elle voulait passer toutes ses nuits à ses côtés. Mais au lieu de cela, ce fut le silence radio. Pour celle qui d'habitude aimait parler pour ne rien dire, ce fut étonnant. Déposant sa fourchette sur le côté de son assiette, la jeune femme semblait sur le point d'ouvrir la bouche pour répondre. Lennon attendait, sa fourchette toujours en main, guettant la réaction qu'elle allait avoir. Laurence semblait dubitative, elle ne croyait pas une seule seconde que Jovan pouvait vouloir sortir avec elle, rester avec elle, et même vouloir passer le reste de sa vie avec elle. Elle ne croyait même pas en sa sincérité, ce qui blessa légèrement Jovan. Elle semblait être totalement opposé à tout ça. Hochant la tête légèrement, Jovan détourna un instant les yeux. Que pouvait-il lui répondre? Elle ne sembait pas prête à sauter le pas, elle restait là, assise sagement, avec des paroles de sagesse. Mais bon sang, quand oserait-elle prendre des risques? Se pinçant légèrement les lèvres, Jovan continua d'écouter ce que Laurence avait dans le coeur. Déjà il pouvait répondre à tout. Passer sa vie auprès d'elle, oui, il le voulait. Avoir des enfants, oui, il le voulait, et c'était même l'un de ses rêves les plus fous (peut-être pas 7, mais quand on parle amour, on parle aussi de négociations). Il ne pouvait répondre à une question: qu'entendait-elle par « tout envisager »? Elle pensait à quoi? Elle pensait au fait que demain par exemple, il pouvait tomber amoureux de quelqu'un d'autre? Si c'était ça, elle n'avait pas à se soucier, il ne croyait pas au coup de foudre.. La jeune femme termina par parler de ses parents. Ses parents.. Jovan n'en avait que faire d'eux. Ses yeux fixaient Laurence: elle avait détourné son regard et avait recommencé à souper. Quelques bouchées plus tard, le silence était toujours pesant. Il avait envie de parler, de répondre, mais il fallait qu'il laisse du temps couler, parce qu'il savait que si il ne se faisait pas ça, ses paroles seraient trop crues, et elle n'apprécierait en aucun cas. Profitant de ses instants de silence, Jovan regarda tout autour de lui, guettant les gens à table. Pourquoi donc leurs vies sentimentales n'étaient pas aussi simples que celles de ce jeune couple, qui se tenait accolé l'un à côté de l'autre? Sa main droite se posant sur la table, Jovan se dit qu'il était temps qu'il reprennen la parole. « Ecoute, ça peut te paraître idiot, et tout. Mais bon sang Laurence, il faut que tu fasses toi-même tes choix, je ne veux pas entendre parler de tes parents, parce que c'est avec toi que je veux rester, pas avec eux. Ils l'ont rien à faire dans la discussion » Il allait finir par croire que les parents n'étaient qu'une excuse pour le faire fuir. Il eut un petit sourire, il avait peur qu'elle le prenne mal. «Tu sais, si tu crois que demain je vais te laisser parce que je peux tomber amoureux de quelqu'un d'autre, tu te trompes. Oui, ça n'exclue pas qu'un jour, peut-être, on fera des erreurs, et on ira voir ailleurs. Peut-être que ça arrivera, ou peut-être pas » Il s'arrêta un instant, et regarda la jeune femme « la seule façon de savoir, c'est de se risquer à essayer. » Là encore, il s'arrêta un instant. Il devait trouver les mots justes, les mots qui pourraient peut-être la faire changer d'avis. Le jeune homme n'était pas doué dans ce domaine, mais il allait essayer. « J'ai l'impression que t'as peur de prendre ce risque, que t'as peur d'essayer. » cette fois, son regard était plongé dans celui de Laurence. « si vraiment tu n'éprouverais pas un tout petit peu d'amour pour moi Laurence, dis-moi alors pourquoi tu me laisses coucher dans le même lit que toi, pourquoi tu regardes cette serveuse avec jalousie, et dis moi pourquoi tu voulais savoir avec qui j'ai couché. » ses yeux étaient toujours fixés sur elle, il attendait sa réponse, il était curieux de l'entendre. Parce qu'une chose était sûre: elle était déstabilisée.
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyLun 5 Juil 2010 - 15:54

    « Ecoute, ça peut te paraître idiot, et tout. Mais bon sang Laurence, il faut que tu fasses toi-même tes choix, je ne veux pas entendre parler de tes parents, parce que c'est avec toi que je veux rester, pas avec eux. Ils l'ont rien à faire dans la discussion » Elle avait bien sur appréhendé la réaction de Jovan à la mention de ses parents. C’était hors et déjà un sujet de discussion épineux entre eux. Comment expliquer à Jovan que leur opinion sur ses choix dans sa vie, étaient important? Qu’elle s’imaginait mal envisager d’étape aussi importante sans d’abord oser en glisser un mot à ceux qui avaient tout fait pour qu’elle ne manque de rien. Un peu plus chaque jour, Laurence prenait conscience jusqu’à quel point ils étaient si différents l’un de l’autre. «Tu sais, si tu crois que demain je vais te laisser parce que je peux tomber amoureux de quelqu'un d'autre, tu te trompes. Oui, ça n'exclue pas qu'un jour, peut-être, on fera des erreurs, et on ira voir ailleurs. Peut-être que ça arrivera, ou peut-être pas. » La gorge serrée, Laurence faisait de son mieux afin de ne pas éviter le regard de Jovan, effrayée par ce qu’il disait… effrayée d’y croire et de finalement se désillusionnée lorsque tout serait trop tard. «La seule façon de savoir, c'est de se risquer à essayer. » À l’entendre, c’était aussi facile que de se lever le matin et d’aller travailler. Hors, sa vie personnelle et amoureuse était bien plus difficile que sa vie professionnelle. Laurence n’avait aucun mal à prendre tous les risques qu’il fallait afin de faire progresser sa carrière. Mais depuis toujours elle faisait passer son travail avant le reste… « J'ai l'impression que t'as peur de prendre ce risque, que t'as peur d'essayer. » Les lèvres mordillées, Laurence jeta un œil à sa coupe de vin avant de se rendre compte qu’elle était vide. Le regard de Jovan se plongea dans le sien, l’empêchant de détourner les yeux. Arrivait-il aussi facilement à tout comprendre simplement en la regardant? « Si vraiment tu n'éprouverais pas un tout petit peu d'amour pour moi Laurence, dis-moi alors pourquoi tu me laisses coucher dans le même lit que toi, pourquoi tu regardes cette serveuse avec jalousie, et dis moi pourquoi tu voulais savoir avec qui j'ai couché. »

    Elle ne s’attendit pas à ce revers. Déstabilisée, ses yeux s’agrandirent face à cette énumération de faits auquel elle n’avait jamais réellement réalisé l’importance… et l’ampleur. En quelques semaines et elle lui avait donné la liberté d’entrer dans sa vie. Elle l’avait laissé prendre une place qu’elle avait ignorée jusqu’à maintenant. Pourtant, rien de tout ça n’avait semblé échappé au jeune homme. Laurence ne semblait justement ne pas beaucoup apprécier se retournement de la discussion étant donné qu’elle se retrouvait dénudés de mots. Ce qui n’était pas dans son état normal. Parce que d’habitude elle pouvait parler pendant des heures sans jamais s’arrêter. Sans compter que lorsqu’elle se tenait debout devant un juge lors de ses procès, elle devenait inébranlable. « Je… je sais pas quoi... dire. » Elle se l’imaginait déjà lui répondre qu’elle n’avait qu’à dire oui. Facile à dire. L’estomac noué, Laurence n’osait plus touché à son assiette sachant pertinemment qu’elle n’arriverait à ne rien avaler. Les yeux relevés vers Jovan, Laurence se demanda si c’était l’orgueil qui la rendait si réticente à se laisser aller dans cette histoire où elle anticipait les conséquences. Elle croisa finalement les mains sur la table alors que son cerveau analysait tous les détails en vitesse. Ce silence devait être pesant pour Jovan mais dans la situation, Laurence le préférait aux paroles tranchantes de Jovan qui étaient parfumées de bon sens et d’arguments irréfutables. « D’accord… je t’accorde que t’a raison. » C’était elle, ou énoncer tout ça lui semblait étrange? « Raison sur tout. J’aime tout contrôler dans ma vie, Jovan. Je n’aime pas prendre des risques. » Allait-elle réellement ajouter ça ? « Peut être que tu as encore plus raison que je veux… l’avouer? » Ses mains se crispèrent d’avantage avant qu’elle n’ajoute ce qui lui semblait offrir la ‘’victoire’’ à Jovan. Pour le meilleur comme le pire, comme on disait. « J’aurais du mal à ne plus te voir dans les parages. Il faut sans doute que je digère … notre mariage. » Vraiment? Elle avait vraiment dit qu’elle devait le faire... et que dans un sens elle le ferait?
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Message(#) Sujet: Re: LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon LET'S TRY TO MAKE THINGS WORK ♣ Lennon EmptyVen 30 Juil 2010 - 23:46

Attablé dans ce restaurant, Jovan n'avait d'yeux que pour une seule personne ici. Laurence Ferdison Lennon. Elle avait du être prédestiné à s'appeller Lennon cette femme, parce qu'aux oreilles de Jovan, Laurence Lennon ça sonnait mieux que Laurence Ferdison. C'était sans doute prémonitoire.. A l'instant même où il eut fini de parler, Jovan se rendit compte que Laurence n'était plus dans son élément. Prise au piège, elle n'avait pas l'air d'être en grande forme. Elle était coincée, il le savait. Elle n'avait plus qu'à dire simplement que oui, effectivement, elle éprouvait une once d'amour à l'égard de Jovan. C'était ces mots qu'il espérait entendre, ces mots qu'il voulait à tout prix qu'ils sortent de sa bouche. La jeune femme le fixait, sans parler, attendant peut-être un petit signe de sa part. Mais lui aussi restait le regard fixé sur la jeune femme. Il contemplait ses yeux, ses cheveux autour de son visage, et il comprenait encore une fois pourquoi il avait envie d'essayer. On ne ressentait pas toujours cette petite boule à l'estomac quand on était en compagnie de certaines personnes. Là, cette petite boule devenait de plus en plus puissante, reserrant fortement les boyaux de Jovan, et faisant que son coeur s'accélérait sans cesse.
Ce soir-là, un jeune homme avait réussit à taper un grand coup. Ce soir-là, une avocate redoutable du barreau, parfois dénommée Pittbull -parce que quand elle avait un os, elle ne le lâchait pas-, ce requin-là, avait été déstabilisé. On ne peut pas être doué dans tout les domaines de la vie. Laurence Lennon était une jeune avocate déjà très douée. La justice, le droit, elle maîtrisait par coeur. Qui l'avait dans son partie avait une chance de s'en sortir même si c'était la pire des fouines. Mais Laurence n'était pas douée dans tout les domaines. Elle s'avérait même quasiment nul dans certains: la cuisine n'était pas du tout son domaine de prédilection -un sans domicile fixe pourrait peut-être l'apprécier, et encore..-. Un autre domaine de non-prédilection de la jeune femme est le sentimental. Jovan s'en rendait compte maintenant. Elle ne savait pas quoi dire à ce qu'il venait de lui annoncer. Il s'en serait douté. Il était encore bien trop tôt pour ça, mais bientôt Jovan ressentirait une petite pointe de fierté pour avoir cloué le bec de Laurence...

« D’accord… je t’accorde que t’a raison. » Jovan continua de la regarder, à la fois surpris et content. « Raison sur tout. J’aime tout contrôler dans ma vie, Jovan. Je n’aime pas prendre des risques. » Il eut du mal à éviter de faire de gros yeux de surprise en l'entendant. « Peut être que tu as encore plus raison que je veux… l’avouer? » Là, Jovan se demanda même si desfois il n'était pas devenu Jeanne d'Arc. Il entendait des voix, un vrai sorcier « J’aurais du mal à ne plus te voir dans les parages. Il faut sans doute que je digère … notre mariage. » Là, ce fut le coup de trop. Tellement abasourdi par tant de sages paroles, Jovan eut un peu mal à réagir. Ainsi donc, elle sous-entendait que oui, ils pourraient.. Son coeur fit presque un salto arrière. Elle voulait essayer, elle voulait tenter. Il eut un léger frisson qui lui parcourut le corps. A ce moment-là, vers 21h47, Jovan Lennon était heureux.
Se trouvant d'un coup démuni, et en même temps, bien armé -drôles de sensations opposés-, Jovan prit dans sa main droite son verre. Il but une gorgée, et eut l'impression de se retrouver à la place de Laurence (il avait remarqué qu'une fois gênée, elle essayait de se cacher derrière son verre, sans se rendre compte qu'elle pouvait passer pour une alcoolo). Il le reposa alors aussitôt et Laurence eut le droit à un sourire. Il ne lui dit pas qu'il était heureux: son regard suffisait.
L'anniversaire. S'il amenait Laurence au restaurant ce soir-là, c'était surtout parce qu'ils voulaient fêter leurs anniversaires. Il fouilla alors un peu dans sa poche, et en ressortit aussitôt un petit paquet. Ce paquet blanc entouré d'un flot argenté était un cadeau pour laurence. En l'honneur de sa vieillesse. Il lui sourit, et lui tendit alors le cadeau.
    « Joyeux anniversaire Laurence! » Un petit sourire après, des yeux qui dévoraient la jeune femme. Avec un sourire timide, elle tendit sa main et récupéra son dû. Sous les yeux stressés de Jovan, elle commença à le déballer. Il espérait tellement qu'elle aimerait. D'un parce qu'il serait heureux, et de deux parce que ça lui avait coûté la peau des fesses..

Le regard que lui lança Laurence en disait long sur ce qu'elle pensait. Elle aimait. Alors l'entraineur s'approcha d'elle, et il lui fit un bisous sur le bord de ses lèvres. Parce qu'il fallait y aller mollo.



THE END
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