J’ai lu un jour une citation… « Un ami, c’est avoir quelqu’un à qui confier un secret. » Plus le temps passe, plus je me rends à quel point cette phrase n’a aucun sens, il n’a plus de sens dans le monde actuel. Aujourd’hui, chaque personne cache son jeu, il montre un visage au monde différent de celui qu’il est en réalité. Qui sommes nous ? A force d’avoir des secrets, ne finis-t-on pas par si perdre ? Il m’arrive de croiser mon reflet dans un miroir et de me demander qui est cette étrangère qui me fixe… Comme tous le monde, je me mentais à moi-même, pensant que dissimuler des parties de sa vie était la meilleure façon de se fondre dans la société. Une amitié peut-elle être sincère quand il y a des parts de la personnalité de l’autre qui nous sont inconnu. Nous ne soupçonnons pas ce dont les gens sont capables par jalousie, par excès de colère ou simplement par envie. Qui sait, votre colocataire est peut être un meurtrier, un échappée d’asile ou un ancien détenu ? Qu’est ce qui vous dit que la personne que vous avez épouse n’est pas le fils du président des états Unis ? Nous sommes les acteurs d’une pièce sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir, mais quel rôle jouons nous ?

Aujourd’hui était une belle journée ensoleillée. Je me prépara pour allez travailler tout en laissant un message vocale à Innocence pour ne pas qu’elle oublis son rendez vous de 13H00.



La journée passa de façon affolante, comme toujours… Le temps passait tellement vite, nous avons a peine le temps de nous en rendre compte. A peine le temps de dire « Ananas (xd) » que nous nous retrouvions déjà plein de ride et de regret.

18H30.
« Abbie … je suis rentrée » c’est sur le canapé du salon que je retrouva mon amie amnésique. Un sourire s’afficha sur mon visage en croisant son regard, c’était toujours un plaisir de rentrée. Nous nous connaissions depuis pas mal de temps et notre colocation c’était toujours très bien passé, bien qu’il y avait eu des moments difficile. Ce n’est pas toujours facile d’être présente, Abbie avait besoin d’aide étant aveugle, et j’essayais au mieux de stimuler sa mémoire, comme me l’avait suggéré le medecin. Je la considérais un peu comme une sœur et j’étais intiment convaincu que ce sentiment était réciproque.