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 (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. »

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Nora Golightly
she is like a cat in the dark.
Nora Golightly

♦ Posts : 9485
Multinicks : roxcy, ridley, ronan.
♦ Credits : el boo boo (max), tumblr.

Status : divorced, single.
Address : n°5600, parkside street.
Job/Studies : works as Nyle's secretary, former fashion journalist.
Quote : "I'm not grumpy in the morning, I'm just very selective with my kindness."
Activité(s) de quartier : pilates.


HALL OF FAME
To Do List: go for a walk with Bandit, check emails, go out with some friends, call the big bro, buy a new white cane, curse Siri for being useless.
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RP status: off ( ●●●● ) - cullen, alicia, nelson, matt.

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Message(#) Sujet: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyDim 18 Avr 2010 - 19:48


« EVERYBODY KNOWS WHERE WE'RE
GOING. WE'RE GOING DOWN »

(1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » Mundod10 (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » J806fk (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » Josh-d10
pride berrington & bonnie whealer & caleb varnham


juin 2011
Un chapitre se termine, un nouveau commence. Cela faisait plusieurs semaines à présent que Bonnie était revenue de l’hôpital et on pouvait noter chez elle un petit changement : son ventre. Il n’était plus celui d’une femme enceinte. Elle n’avait certes pas encore repris ses jolies formes d’avant, mais il n’y avait pas de soucis à se faire de ce côté-là, elle y travaillait convenablement tous les matins avec son jogging matinal. Durant près de neuf fois, elle avait vu son corps changer, elle s’était vue évoluée. Ce qu’elle avait appréhendait pendant ces longs mois n’avait plus lieu d’être dès lors qu’elle avait eu sa petite fille dans ses bras. Comme pas mal de personnes, elle était de celle à critiquer ces mères totalement niaises avec leur gosse, restant gaga face à leur mignonne petite bouille. Elle n’en était pas arrivée à ce stade là mais presque, elle ne pouvait plus se passer de Maggie. C’était une jeune mère radieuse et tout simplement heureuse. Excitée à l’idée de découvrir de nouvelles choses, d’apprendre et d’expérimenter la maternité. A peine quelques minutes après son accouchement, elle avait déjà hâte de rentrer chez elle, de retrouver ses anciennes habitudes de jeune femme de vingt-quatre ans et d’y ajouter de nouvelles pour s’occuper de sa fille.
Encore en congé maternité, elle passait le plus clair de son temps à veiller sur Maggie ou bien à sortir lorsqu’elle le pouvait, toujours en sa compagnie. Elle appréciait la venue du beau temps et l’ambiance presque estivale qui commençait à s’imposer sur Miami. Et même si tout semblait parfaitement bien se dérouler pour elle, elle n’en oubliait pas pour autant son entourage. Elle devait même avouer que les voir s’extasier sur ce qui était le fruit de Caleb et d’elle-même était très flatteur et agréable. Elle était fière. C’était comme si elle n’avait pas été si épanouie depuis très longtemps, c’était un sentiment qu’elle ne voulait pas perdre, elle y tenait trop. Elle ne cachait pas sa bonne humeur et cela changeait de ses nombreux sauts d’humeur à cause des hormones. Aux oubliettes aussi le complexe sur son poids maintenant que son ventre avait bien dégonflé. En revanche, même si elle prenait son nouveau rôle très à cœur, elle refusait qu’on lui dise qu’à présent, elle ne pourrait plus s’amuser comme elle aurait pu le faire auparavant. Peut-être avait-elle plus de responsabilités, néanmoins, elle n’en restait pas moins fêtarde. Elle n’avait aucunement envie de tomber dans une quelconque routine, avant même d’être enceinte, elle mettait tout en œuvre pour ne pas avoir l’impression de faire toujours la même chose. Elle aimait bouger, une des raisons qui faisait qu’elle avait tout autant hâte de reprendre le boulot avec Jane d’ailleurs. Mais pour l’heure, il n’était pas question de retrouver une vie active, c’était bien trop tôt même si de chez elle, elle trouvait le moyen d’aider son associé.

Après avoir passé la journée à se promener et faire du shopping en compagnie d'Isobel. Elle aurait dût rester plus longtemps avec son amie mais elle dût rejoindre Caleb pour ensuite faire des courses. Ils avaient grand besoin de remplir les placards et racheter quelques éléments indispensables pour la petite. Sa relation avec son petit-ami n’a pas tant changé que cela, ils sont sans doute plus proches que jamais et l’arrivée de Maggie dans leur couple aurait pu les effrayer mais ils savaient à peu prêt à quoi s’attendre. Et Bonnie était plus sereine à l’idée qu’il serait là à ses côtés et vice-versa. Tout n’était pas parfait pour autant, ce serait bien trop beau si l’enfant faisait toutes ses nuits sans problème et ne se mettait pas à pleurer pour un rien par moment. C’était l’une des facettes de la vie parentale. Mais ils s’en sortaient plutôt bien, du moins pour le moment et ils avaient des amis sur qui compter en cas de problèmes, Liam étant un bon exemple avec les conseils qu’il avait pu donner à Bonnie lorsque cette dernière était en période de doutes. (…) Le ciel arborait ses couleurs rouge-orangé alors que le soleil débutait sa descente. Ils n’étaient qu’à quelques petites minutes de leur demeure, Bonnie était déjà impatiente de pouvoir enfin se reposer un minimum, sans imaginer que la journée était bien loin d’être terminée. Sa vision sur la vie actuelle et personnelle avant tout ne pouvait pas lui prédire un tel retournement de situation. Qui aurait pu ? Alors que tout allait bien dans sa vie actuellement, elle ne pouvait guère penser qu’un malheur puisse s’abattre sur elle. Non, pourquoi être si cruel ? « Je prends Maggie, tu t’occupes des courses évidemment. » lança-t-elle en regardant innocemment son petit-ami, déjà en train de s’accaparer sa fille. Aussitôt l’enfant dans ses bras, elle la serra très légèrement encore contre elle, lui déposant au passage un baiser sur son front. D’un mouvement habile, elle passa une de ses mains dans sa poche et attrapa les clés alors que Caleb s’occupait de prendre les paquets. La poignée se tourna et la porte s’ouvrit enfin, Bonnie pénétra dans sa maison en faisant attention à où elle mettait les pieds – un vieux réflexe. Son regard baissé un court instant, elle leva finalement le visage mais découvrit ce qu’elle n’aurait jamais pensé voir un jour. Elle fit un sursaut, sentant son cœur s’emballer sur la surprise et un pas en arrière pour appuyer ce sentiment. « Pr… Pride ? » s’exclama sa douce voix, fronçant alors les sourcils comme si elle n’était pas certaine que c’était lui qu’elle voyait à plusieurs pas d’elle, dans l’ombre. « Mais…qu’est-ce que tu fais ici ? Comment es-tu entré ? » En soi, cette question était stupide puisque la plupart des américains planquaient le double des clés sous un pot de fleurs ou un paillasson par exemple. Elle ne comprenait pourtant pas pourquoi elle retrouvait l’un de ses amis les plus proches chez elle, ainsi. Et son étonnement ne tarda pas à prendre plus d’importance quand son regard se posa soudainement sur l’objet qu’il tenait entre ses mains. Une arme ?! Paniquée et totalement déstabilisée, elle ne remarqua qu’à peine la présence de Caleb qui s’avançait derrière elle. Automatiquement, elle resserra l’étreinte autour de son enfant tandis que ses émotions s’amusaient à se mélanger, créant un véritable désordre en elle. « C’est quoi ça ? (…) Pride... » ajouta-t-elle dans un souffle, elle réclamait des réponses à des questions qui se bousculaient dans sa tête. Elle s’efforça de ne pas imaginer le pire alors qu’il pointait sur eux, une arme à feu. Non ce n’était pas possible, c’était forcément une très mauvaise blague. N’est-ce pas ?!


Dernière édition par Bonnie Whealer le Mar 27 Avr 2010 - 15:42, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyDim 18 Avr 2010 - 20:52

    La journée touchait à sa fin, et quelle triste idée que de se dire qu'avec elle, une nouvelle vie s'éteindrait également. Rien ne semblait toucher de remords le jeune homme adossé contre le mur de sa maison déserte, qui le regard fauve et le visage songeur, toisait l'arme à feu métallique qu'il avait entre les mains : avec minutie, il chargeait le colt de ses balles de plomb, une à une. Quand bien même un seul coup devrait suffire à marquer la tombe de Caleb Varnham en ce funeste jour, mieux valait ne pas pousser le vice jusqu'à jouer à la roulette russe. Malgré la perfidie du crime insalubre qu'il allait engendrer, Pride aspirait à une mort digne pour celui qu'on lui avait donné pour cible à abattre. S'exorcisant de toute humanité, la froideur mortuaire d'outre tombe avait gagné en flambeau les pupilles glaçantes du sombre jeune homme : ne rien ressentir pour mieux assassiner, tel était le secret de tout criminel se respectant. Se redressant alors de sa prestance parfumée, vêtu d'un costume sombre pour mieux porter le deuil de celui qui aujourd'hui devait mourir, Pride fourra son arme à sa ceinture, dissimulée sous son veston avant de sortir de chez lui et de rejoindre la demeure des Varhnam. Les ruelles désertes souffraient de la chaleur rude de cet été pesant ; les voisins alentour avaient tiré les rideaux et rabattu les volets pour mieux garder chez eux un tant soit peu de fraîcheur vivifiante : un atout pour le jeune homme qui pénétra chez l'heureux couple avant d'avoir trouvé non sans facilité le double des clés. Refermant derrière lui la porte grinçant sinistrement, Pride s'avança d'un pas assuré mais lent dans la demeure déserte, son regard se posant un instant sur les photos des amants souriants, posées ici et là dans la maison rangée. Caleb ne rentrerait guère avant quelques minutes, tandis que Bonnie, investie d'une mission plus féminine, serait ce soir absente puisque vacant à ses occupations avec Miss Reynolds : tout était prémédité, rien n'était laissé au hasard. Des secondes défilant sur le cadre de la pendule, jusqu'à l'arrivée du condamné devant passer le seuil, rien n'était le fruit de la coïncidence, le tout savamment orchestré dans une minutie cyniquement professionnelle. C'est alors que la porte s'ouvrit derrière lui, laissant le jeune homme posté dans l'ombre se retourner avec calme, l'arme à feu déjà sortie mais néanmoins pas encore braquée vers la silhouette frêle entrecoupée dans la pénombre. Son palpitant loupa néanmoins un battement lorsque les rétines fauves du sombre jeune homme se posèrent sur Bonnie portant en ses bras son enfant : l'ombre du fils de Pride planait sur cette triste vision. L'étonnement du jeune homme se fit court d'apparence, bien qu'intérieurement présent : il devait se ressaisir pour achever au mieux sa mission morbide.

    « Bonnie... » souffla-t-il d'un air désolé et presque agacé, sans jamais la quitter des yeux, hochant alors la tête d'un air négatif. Comme si la demoiselle avait fait la plus grande erreur de sa vie, en se mettant sans le savoir sur son chemin.
    « Pr… Pride ? »
    « Je suis désolé, tu n'aurais pas du être ici ce soir. »

    La voix du jeune homme, calme et posée, dénuée d'une véritable désolation néanmoins, était loin de laisser apparaître la crainte angoissante d'un amateur étant soumis pour la première fois à l'assassinat d'un homme. Derrière l'attitude sereine et assurée de Pride, se dévoilait l'habitude sournoise d'un criminel averti. Le jeune homme d'un geste lent et habile, leva son arme à feu qu'il braqua sur les deux silhouettes : malgré tous les sentiments humains qu'il avait tenté d'exorciser, cette vision d'une mère et de son enfant lui était insoutenable. D'autant plus que ne faire aucun mal à Bonnie était alors stipulé autant dans le contrat, que dans sa conscience. Le bras tendu avec une assurance déplacée, ses yeux fauves se posèrent sur Caleb d'un message explicite : c'était lui, qu'il était venu tuer ce soir.

    « C’est quoi ça ?  » Un silence, et l'infini cauchemardesque demeurait, rompu par le cliquetis du système de sécurité ôté de l'arme à feu par simple pression du pouce. Le regard du jeune homme ne se détachait plus de la victime à abattre malgré la voix suppliciée de son amie. «  Pride... »
    « Ferme la porte Caleb, je ne voudrais pas que ta fille attrape un coup de chaleur par inadvertance. » Le silence oppressant s'installa entre les trois protagonistes face à leur destin, avant que Pride ne reprenne non sans arquer les sourcils dans un détachement naturel déconcertant. « Mr Whealer t'envoie toutes ses condoléances. Il voulait que le meurtre soit à la hauteur de la barbarie que tu lui as faite en lui volant sa fille. Je préfère le travail propre et bien fait, ceci dit. » souffla-t-il de sa voix suave et basse.
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Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyLun 19 Avr 2010 - 21:24


La vie de Caleb avait complètement changé depuis quelques semaines. Il avait ouvert les yeux sur la véritable valeur et le poids d’une vie. Lui qui était capable d’enlever ce qui pouvait servir de vie à une personne inconnue, il se demandait maintenant s’il pourrait le faire alors qu’il avait vu Bonnie souffrir pour accoucher de leur enfant. Le fait d’avoir porté dans ses bras la chair de sa chair, une petite créature contenant une partie de son ADN dans son sang lui avait changé la façon de voir la vie, de voir les choses. Il était heureux. Souriant. Que lui faudrait-il de plus ? Il n’avait jamais été aussi heureux du tournant de sa vie. Il avait des amis en qui il comptait et qui pouvait compter sur lui, il avait un boulot stable et son garage était en essor dans la grande ville de Miami, il avait une petite amie, qu’il appréciait davantage de jour en jour et il avait une petite fille Maggie, un petit bout d’homme qu’il avait peur de porter tellement son corps était frêle et fragile mais en même temps qu’il n’arrivait pas à se retenir de la prendre quand il était avec elle. Il pensait toujours à elle, quand il était au boulot ou alors quand il était dehors, pas une seconde ne passait sans qu’il ne s’inquiète pour elle. Il était d’ailleurs parfois pire que la propre mère de la petite, qui elle, appréciait le fait d’enfin pouvoir bouger sans que personne ne s’inquiète de sa santé. D’ailleurs elle n’avait pas reprit le boulot et c’était tant mieux. Caleb appréciait le fait de rentrer chez lui et de retrouver les deux femmes de sa vie. Il appréciait le fait de les embrasser chacune leur tour et de pouvoir s’occuper de chacune d’elle. Oui, oui il avait complètement changé par rapport à sa petite amie et à sa fille, mais au fond de lui il restait toujours le même, car il restait toujours sur ses gardes, notamment envers son frère et ses vas et viens à Miami. Il ne voulait pas qu’il lui gâche la seule vie qui lui permettait enfin de s’épanouir. Il ne voulait que personne ne lui gâche cette chance. Néanmoins, tout ce qu’il voulait c’était que sa fille grandisse dans une vie aussi parfait qu’il le pourrait, même s’il fallait sacrifier sa propre vie. C’était une chose évidente pour lui, le fait d’aimer son enfant autant qu’on s’aime. Sa mère en avait payé le prix fort, mais quand il repensait à son père qui les avait abandonnés, il se refusait d’être comme lui… Alors que Bonnie prenait l’air en compagnie d’Izzie, Caleb avait accepté sans mal de s’occuper de la petite. C’était surtout la nuit que les pleurs de sa fille l’insupportaient – en tant que gros dormeur, mais il ne refusait jamais de s’occuper d’elle la journée, au contraire, il jalousait parfois Bonnie quand elle l’avait dans ses bras et pas lui. Malheureusement pour lui, croyant que comme une petite poupée il pourrait jouer et s’amuser avec la petite, celle-ci dormit durant tout le début d’après-midi. Jusqu’à ce que Caleb décide d’appeler Bonnie pour lui rappeler qu’ils avaient des courses à faire, le jeune enfant se décida enfin à se réveiller. Après avoir passé plus de deux heures au centre commercial – ce qu’il n’aurait sûrement jamais fait avant d’avoir la petite, Caleb se gara dans l’allée de leur maison sans se douter que ce soir, le passé allait rattrapé le jeune et heureux couple. « Je prends Maggie, tu t’occupes des courses évidemment. » s’exclama sa petite amie. Caleb leva les yeux au ciel en grognant des plaintes, à son habitude. Il passa à l’arrière attrapa en une fois tous les sacs afin d’éviter de faire plusieurs aller-retour, encombré comme jamais il avança vers la porte, manqua de rater une marche et bouscula la porte qui était entrouverte, il leva les yeux et remarqua Bonnie arrêtée en plein milieu du chemin. Caleb arrivait apparemment en milieu de conversation. « C’est quoi ça ? (…) Pride... » le ton de sa petite amie n’annonçait rien de bon, mais d’ailleurs qu’est-ce que ce foutu Berrington faisait ici ? Caleb pénétra soudainement davantage dans la salle et aperçut enfin la scène. Pride tenait dans ses mains une arme, qui le visait, lui. Instinctivement, Caleb se mit entre l’arme et les deux femmes de sa vie, laissant tomber les courses au sol, dans un fracas qui résonna sûrement dans toute la maison. Il avait besoin d’analyser la scène, de comprendre ce que faisait cet homme qu’il n’avait jamais supporté dans sa maison, près à la tuer devant sa fille et Bonnie, il avait besoin de temps, mais il n’en avait pas. Ne lâchant pas du regard l’agresseur Caleb resta silencieux pendant de longues, de très longues secondes qui n’en finissaient pas. « Ferme la porte Caleb, je ne voudrais pas que ta fille attrape un coup de chaleur par inadvertance. » l’ancien Caleb se serait sûrement rué sur lui pour le rouer de coups, même avec une balle dans le cœur, mais d’une façon surprenante Caleb ne bougea pas d’un cil, essayant de contenir au fond de lui toute la rage qu’il avait conte cet homme qui venait le prendre par surprise et n’obéissant aucunement à son ordre. Il se maudissait, oh oui il se maudissait d’avoir un jour décidé de ne plus prendre son arme partout où il allait, depuis la naissance de Maggie il se disait que cette petite chose meurtrière n’avait plus de raison de l’accompagner partout et à présent, alors qu’il en avait besoin, elle dormait à l’étage au dessus. « Mr Whealer t'envoie toutes ses condoléances. Il voulait que le meurtre soit à la hauteur de la barbarie que tu lui as faite en lui volant sa fille. Je préfère le travail propre et bien fait, ceci dit. » Monsieur Whealer ? Le père de Bonnie ? Il ne s’en serait jamais douté mais le fait que Pride Berrington montre enfin son vrai visage ne le surprenait pas, au contraire, il était sûr que cela allait arriver et il en voulait terriblement à Bonnie de ne pas l’avoir écouté quand il lui disait que ce n’était pas un homme net. En effet, Caleb n’était pas un homme net lui non plus, mais au moins, il se connaissait, lui. Un petit sourire en coin s’afficha sur les lèvres de Caleb, ce qui ressemblait plus à un rictus qu’à autre chose. Il perça le regard de son adversaire avant de lui répondre d’une voix provocatrice mais qui restait dur, dût au fait qu’il serrait les dents. « Vas te faire foutre Berrington ! Tu crois que je vais me pisser dessus parce que t’as décidé de faire joujou avec un pistolet à billes ? Tu me fais rire... » Une touche d’ironie vint accentuer son amertume envers cet homme. Puis il reprit un air beaucoup plus sérieux, il ne quitta pas des yeux son adversaire mais s’adressa à Bonnie. « Sors de la maison avec la petite, Bonnie. » cet ordre sonnait extrêmement dur, mais pour lui c’était seulement pour les protéger. Il aurait voulu se retourner vers elles et les regardes, peut-être pour la dernière fois, mais il se devait de garder son regard sur son ennemi. Il reprit alors avec Pride, n’attendant pas que Bonnie obéisse. Il se disait qu’il entendrait sûrement la porte claquer dans quelques secondes. « Tu es de ces hommes alors Pride ? On t’ordonne et tu obéis ? J’espère que la somme qu’il t’a proposé en vaut la peine. Cela dit j’ai une certaine satisfaction à te voir dévoiler ton vrai visage devant Bonnie. » dit-il sur un ton qui se voulait détaché mais il n’y arrivait pas. Son ton montrait tout à fait sa colère. « Maintenant si tu veux bien je n’ai qu’un conseil à te donner : ne rate pas ton coup, parce que moi je ne te raterai pas. » finit-il par conclure attendant le déclic chez Pride, mais quelque chose clochait... Il sentait toujours le présence de Bonnie derrière lui.
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Nora Golightly
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(1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » Vide
Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyMar 27 Avr 2010 - 16:23


Dès lors qu’on accorde sa confiance à une personne, on prend inévitablement le risque de subir une déception. Bien souvent, et heureusement d’ailleurs, ce n’était pas un passage obligé. Mais il existait des cas où, alors qu’on s’y attend le moins, on se rend compte qu’une personne que l’on pensait connaître sur le bout des doigts est en réalité une inconnue. Voilà le tableau qui se dressait de la situation entre Pride et Bonnie. Elle connaissait ses tendances de mauvais garçon mais elle s’était forgée l’idée qu’il ne pourrait pas lui faire de mal. Naïvement, elle avait pensé qu’elle était certainement l’une des femmes dont il ne briserait pas le cœur. Elle s’était visiblement bien voilée la face et lui, s’était parfaitement bien joué d’elle. S’il y avait bien une chose qu’elle ne supportait pas, c’était la trahison. Sa rupture avec Caleb le prouvait bien, lui manquer de respect était ce qu’elle ne pardonnait que très rarement. A présent, elle voyait celui qu’elle avait considéré comme son meilleur ami, tenant fermement une arme. Son champ de vision fut alors gêné par la présence soudaine de Caleb devant elle, manière de vouloir la protéger elle et leur fille. Leur fille qu’elle tenait encore avec fermeté contre sa poitrine en bonne mère protectrice. Elle pensait déjà la situation absurde mais ce qui allait suivre allait l’achever. Silencieuse et immobile, elle ne quitta pas le moins du monde Pride des yeux alors qu’il s’adressa à Caleb dans un premier temps. Les battements de son cœur commençaient à accélérer, ses mains devenaient moites au fil des secondes. Le visage d’abord dur, son expression changea radicalement en entendant la suite. « Mr Whealer t'envoie toutes ses condoléances. Il voulait que le meurtre soit à la hauteur de la barbarie que tu lui as faite en lui volant sa fille. Je préfère le travail propre et bien fait, ceci dit. » Avait-elle bien entendu ? Il venait bel et bien de parler de son père ? C’était donc lui qui était derrière cela ? Non, ce n’était pas possible, il ne pouvait faire une telle chose à sa fille malgré la souffrance qu’elle avait bien pu infliger à sa famille. Les yeux écarquillés d’horreur, ces derniers s’humidifièrent alors qu’elle se rendit compte de l’ampleur de cette histoire. Il était donc au courant de tout, il savait qu’elle était à Miami. Bouche bée et incapable d’émettre le moindre son, elle était tétanisée à l’idée que son propre père ait pu demander à ce qu’on puisse tuer celui qu’elle aimait. La déception fut alors doublée, se sentant trahie par son ami et par son père. Les paroles de Caleb semblaient si lointaines mais elle avait remarqué l’ironie dans sa voix. Ce n’était guère le moment de le provoquer un homme armé. « Sors de la maison avec la petite, Bonnie. » Elle détacha son regard vide de Pride pour le poser sur Caleb. Il n'en était pas question, elle ne partirait pas en sachant ce qui se passerait. Elle ne broncha donc pas, restant à la même place, comme une statue implantée dans le sol. Ses yeux dévièrent des deux jeunes hommes, reprenant doucement sa respiration alors que les larmes perlaient sur son visage de porcelaine. Elle caressa d’une main le crâne de sa fille qui commençait à s’agiter dans ses bras. Elle avait envie de hurler, de demander pourquoi mais c’était comme si sa voix s’était éteinte. Elle comprenait progressivement que Pride s’était certainement rapproché d’elle dans le seul but d’avoir sa confiance pour mieux accomplir sa tâche. Elle sentit la colère et la haine réveiller ses membres, elle n’avait été qu’un pion dans le diabolique plan de son père. Jamais Ô grand jamais elle n’aurait imaginé une telle chose venant de lui, celui qu’elle avait toujours admiré et qu’elle aimait malgré ce qu’elle avait fait. Elle se doutait bien que ce n’était pas dans l’objectif premier de la faire souffrir, mais en exécutant Caleb, c’est ce qui se passerait. Comment pourrait-elle retourner chez elle en sachant qu’il était responsable de la mort de son petit-ami et du père de son enfant ? C’était impensable. Sa mère était-elle au courant ? Et son frère ? Non…bien sûr que non. Sa mère aurait été contre, ainsi que son frère. Elle n’écoutait plus l’échange entre Pride et Caleb, elle s’était plongée dans ses pensées, faisant abstraction du reste. Toujours derrière son petit-ami, son visage rencontra finalement celui de Pride à plusieurs pas d’elle. Il semblait déterminé, elle n’avait plus la sensation d’avoir en face d’elle un ami, elle ne ressentait que du mépris et de l’incompréhension à son égard. Il n’était plus à ses yeux. « Pourquoi Pride ? » lança-t-elle dans un sanglot, la voix pourtant calme. « Ça fait longtemps que tu avais prévu ton coup ?! Tu crois qu’il suffit de m’enlever Caleb pour que tout s’arrange ? Je n’arrive pas à croire que tu puisses me faire ça… Je n’ai donc jamais compté pour toi ? » Le ton de sa voix s’élevait au fil de ses questions tandis que ses pas se rapprochaient, dépassant de quelques centimètres Caleb. Ce n’était peut-être pas prudent de sa part, mais elle restait convaincue qu’elle ne risquait rien ; après tout, il était là pour Caleb et non pour elle. Sans doute avait-il eu l’ordre de ne pas lui faire du mal, du moins physiquement. « Tu n’es pas obligé de lui obéir… » souffla-t-elle finalement, le suppliant d’un regard bordé de larmes.
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Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyJeu 29 Avr 2010 - 0:43


Les deux hommes se soutenaient mutuellement le regard : tous deux d'un tempérament ardent et d'un passé qui ne laissait pas vraiment entrevoir que des faits très catholiques, il coulait en eux ce même sang ardent et provocateur qui les poussait à ne jamais flancher. Deux personnalités comme les leurs ne pouvaient faire que des étincelles, et en ce sens Pride avait toujours su que Caleb n'aurait jamais tremblé devant un colt, lui-même connaissant la joie malsaine d'avoir pu toucher un jour le métal glacé des armes à feux. La minutie du jeune agent de police l'avait fait tout anticiper : du regard haineux de Caleb à ses paroles insolentes qui l'auraient fait sourire, le jeune brun à la main pourtant ferme et bien loin d'être tremblante et inexpérimentée, n'avait pas conçu dans son anticipation la présence de Bonnie. Son regard déploré voire méprisant, les tressaillements de sa voix, les gazouillis insouciants de l'enfant qui ne pouvait pas comprendre... Loin d'être altruiste cependant, l'égocentrisme sombre de Pride l'avait poussé à n'avoir aucun remord à vendre ses services peu louables au père de la toute jeune mère afin de lui arracher son grand amour. C'était vil, c'était mesquin, c'était cruel, mais c'était surtout ainsi. La vie parcourue d'embuches offrait autant qu'elle vous arrachait votre bonheur cruellement, et ce soir Pride se faisait bourreau sans scrupules, sans qu'il n'ait encore déployé ses arguments. L'argent ne manquait pas dans les comptes en banques de Berrington, fier escroc ayant même pu trouver son paradis fiscal pour blanchir son argent ; pourquoi donc se risquer à abattre une cible et risquer une nouvelle fois sa liberté, si les billets verts coulaient déjà à flot. Cette interrogation brilla alors dans le regard piqué à vif de Caleb, qui comprit aussitôt qu'autre chose se dissimulait derrière cette sombre mascarade. Ce fut néanmoins d'une moue glaçante et sombre que Pride le fixait avec intensité, son revolver habillé avec ingéniosité d'un silencieux pointé alors vers l'homme qui se refusait d'obéir à l'ordre donné de fermer la porte. Mauvais point.

« Vas te faire foutre Berrington ! Tu crois que je vais me pisser dessus parce que t’as décidé de faire joujou avec un pistolet à billes ? Tu me fais rire... »
« Bien, alors nous sommes deux. Tu me surprends, habituellement les personnes prêtes à mourir sous mon arme pleurent bien plus qu'elles ne trouvent la situation hilarante. Tu as un sens de l'humour à toute épreuve. » Son murmure offert dans un sourire narquois, n'était teinté ni d'orgueil ni d'arrogance, mais d'un détachement naturel et presque effrayant : le jeune homme avouait sans détour que d'autres personnes étaient mortes de ses balles.
« Sors de la maison avec la petite, Bonnie. » fit-il sans que la jeune femme ne s'exécute néanmoins, calant un peu plus son enfant contre son buste comme Pride ne lâchait plus la cible à abattre du regard. Etrangement, lui qui ne trainait jamais dans ce genre d'affaires de meurtres trop malsaine, aurait du déjà d'un coup d'un seul avoir abattu Caleb sans demander son reste. La présence de Bonnie peut-être, la vision de cet enfant sans doute, rappelaient sans cesse à Pride qu'il avait affaire avant tout à un père de famille. Il n'y avait là ni faiblesse ni remords, mais seulement une lueur d'humanité dans son exécution qui tardait à venir. « Tu es de ces hommes alors Pride ? On t’ordonne et tu obéis ? J’espère que la somme qu’il t’a proposé en vaut la peine. Cela dit j’ai une certaine satisfaction à te voir dévoiler ton vrai visage devant Bonnie... Maintenant si tu veux bien je n’ai qu’un conseil à te donner : ne rate pas ton coup, parce que moi je ne te raterai pas. »
« Il ne faut pas m'en vouloir, les temps sont durs pour tout le monde. Je n'ai rien de personnel contre toi. » murmura-t-il non sans un rictus sarcastique, son doigt pressant un peu plus dangereusement la gâchette chatouilleuse.
« Pourquoi Pride ? ... Ça fait longtemps que tu avais prévu ton coup ?! Tu crois qu’il suffit de m’enlever Caleb pour que tout s’arrange ? Je n’arrive pas à croire que tu puisses me faire ça… Je n’ai donc jamais compté pour toi ? »
« Ne te fais pas de fausses idées Bonnie. Je ne me suis jamais rapproché de toi pour abattre Caleb, c'est ton père qui s'est approché de moi pour atteindre sa cible. »
« Tu n’es pas obligé de lui obéir… »
« Pas à lui, non. » murmura le jeune homme de sa voix suave et soudain plus sérieuse, laissant un mystère planer autour d'eux quant à son véritable supérieur alors qu'il ancra avec intensité son regard dans celui de Caleb, non sans avoir laissé un silence oppressant alourdir l'atmosphère. « Je me fiche de l'argent, j'en ai assez pour toute une vie... Mais un client satisfait, ce sont dix clients qui affluent.... Un réseau qui s'intensifie... Une main mise sur Miami, une main mise sur la Floride, une main mise sur tout et tout le monde... La mafia est une merveilleuse institution quand il s'agit de gagner en pouvoir, et j'en fais partie. » fit-il d'un ton solennel et calme tout en pesant chacun de ses mots. « ... Même McAllister a du succomber à leur pression pour me faire sortir de taule. Tu devrais le savoir, n'est-ce pas Caleb ? Qu'une fois que la justice nous a dans le collimateur, elle s'accroche à nous avec ferveur. Il faut savoir tirer son épingle du jeu. »

D'un geste précis et expérimenté, Pride pointa alors son revolver sur la jambe de Caleb fièrement dressé contre lui, sans orgueil ni envie de vaincre, mais seulement porté par un geste automatique et presque naturel. Le coup de feu partit, la rudesse du son brutal fut étouffé par le silencieux qui annihila la lourdeur de la résonance féroce : la balle de plomb atteignit alors sa cible et alla se figer douloureusement de la jambe de son adversaire.

« Raté... » murmura alors le jeune homme dans une moue d'un agacement feinté, rappelant à Caleb ses premières paroles. « J'ai changé d'avis... Tu as la chance d'avoir une fille, une femme qui t'aime... Cela me ferait mal au coeur de devoir t'arracher à eux. Un homme heureux, » fit-il en faisant référence au père de Bonnie, abaissant son arme et ouvrant le cylindre métallique d'une main appliquée et d'un regard sombre et pensif, « … pour deux âmes attristées, j'avoue que ce n'est pas très fairplay. » Ôtant les balles une à une qu'il glissa dans sa poche, n'en laissant alors qu'une seule dans l'alcôve cylindrique de son arme à feu, Pride referma la roulette avant d'adresser un rapide coup d'oeil à Bonnie, malgré la douleur étouffée de Caleb. « J'adore les jeux, voilà ce que je propose. La roulette russe va décider pour toi. Même si je t'avoue ne pas porter ces chiens de russes dans mon coeur... on ne peut pas dire qu'ils s'entendent parfaitement bien avec les Irlandais. » Le naturel détaché de Pride ne cessait de jouer sur des paroles énigmatiques et incomplètes, pour autant le jeune homme faisait preuve d'un sous-entendu cohérent : la mafia russe et la mafia irlandaise, semblaient visiblement ne pas énormément s'apprécier. Sarcasme, quand tu nous tiens. Redressant alors la tête, le jeune homme fit tourner de nouveau le cylindre de ferraille, avant de reprendre de son murmure suave et dans un regard songeur porté sur son arme à feu : « Seize pour cent de chance. C'est le pourcentage que j'ai de mourir, si j'appuie sur la gâchette. » Posant le canon sur sa mâchoire carrée, Pride actionna la gâchette d'un geste sec. Aucun coup ne partit néanmoins, et ce fut dans un murmure grave qui n'avait rien d'amusé que la voix suave de l'ancien escroc résonna. « Bam... »

Il soupira alors, son regard noir et teinté d'une douleur terrible se posa sur son arme alors même qu'il gardait néanmoins cette prestance, ce charme et ce sourire narquois malgré tout. Folie douce portée par le trop plein d'horreurs qu'il avait finit par faire depuis son entrée dans la mafia, plus rien ne semblait effrayer Pride qui ne croyait plus en la rédemption, mais en la valeur des statistiques de chance.

« J'ai usé de ma chance, ce qui proportionnellement parlant augmente alors pour toi le pourcentage de te voir mourir. Trente-trois pour cent. » fit-il de sa voix suave alors que son arme était alors braquée sur l'homme au regard fier. « Mais si je fais tourner le cylindre... » rajouta-t-il en accompagnant le geste à la parole dans un cliquetis de ferraille. « ... ton taux de 'chance' monte à quatre-vingt huit pour cent, car le ressort du cylindre s'actionne alors en fonction de la gravité, c'est à dire en fonction de la balle... Les statistiques sont fascinantes. » Lui, n'avait rien à perdre. Caleb avait tout à gagner. Préférant s'adonner à un jeu malsain qui déciderait pour lui d'abattre ou non sa cible, Pride eut un léger soupir glacé avant de reprendre. « Je sais bien que sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro.... Mais aujourd'hui les statistiques vont parler pour toi, au diable Mr Whealer, je parle au nom de la mafia. Qu'en dis-tu, prêt à jouer ? » fit-il de son regard sombre et imperturbable, magré la douleur cuisante que Caleb pouvait ressentir à sa jambe.

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(1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » Vide
Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyDim 2 Mai 2010 - 19:07


Caleb voulait s’emporter, il voulait se jeter sur lui, lui arracher les yeux, lui arracher tout ce qui faisait partit de son corps et son cœur aussi. Il n’avait jamais été aussi furieux de sa vie. Et son cœur à lui battait la chamade seulement pour les deux femmes de sa vie, qui, même si Pride affirmait qu’il ne leur ferait pas de mal, était tout de même en danger et dans une mauvaise situation. Il avait lui-même retrouva sa mère morte et Ô combien il aurait voulu ne jamais voir cette scène. Il ne voulait pas faire subir ça ni à Bonnie, ni à Maggie. « Bien, alors nous sommes deux. Tu me surprends, habituellement les personnes prêtes à mourir sous mon arme pleurent bien plus qu'elles ne trouvent la situation hilarante. Tu as un sens de l'humour à toute épreuve. » Alors qu’il avait essayé de contenir sa colère, mais qu’il ne se gêna pas pour provoquer Pride de son côté son adversaire ne se gênait pas pour être aussi ironique que possible. Caleb ne bougea pas d’un poil et ne réagissait pas aux remarques de Pride. Le fait que celui-ci puisse dévoiler tout d’un coup que beaucoup d’autres étaient passé devant son arme montrait qu’il allait bien faire son boulot ce soir et que sûrement Caleb ne serait plus de ce monde demain. Il était dans une situation critique, extrêmement critique et même s’il avait demandé à son frère de déguerpir rapidement de Miami, il aurait extrêmement apprécié l’avoir à ses côtés, s’occuper de Berrington à deux, ensemble, dans la même complicité d’autres fois. Evidemment ce ne serait pas le cas. Il ne sentit pas Bonnie s’en aller lorsqu’il lui demanda mais disons qu’il était préoccupé à autres choses qu’à regarder derrière lui si elle obéissait bien à ses ordres. Il aurait put parier qu’elle ne le ferait pas, elle était tout aussi têtu que lui et c’est pour ça qu’il y avait parfois de l’eau dans le gaz au sein de leur couple. « Il ne faut pas m'en vouloir, les temps sont durs pour tout le monde. Je n'ai rien de personnel contre toi. » Peut-être la phrase de trop ? Y aurait-il une phrase trop réellement ? Laquelle pourrait mettre Caleb hors de lui ? Toute. Caleb se contenta de lâcher un léger soupire d’exaspération et lorsqu’il ouvrit la bouche pour répondre, il fut coupé par une voix. Une voix féminine. Sa voix. « Pourquoi Pride ? » demanda-t-elle. Caleb tourna lentement sa tête en direction de Bonnie, mais se surprenant lui-même il n’arrêta pas Bonnie car il fallait l’avouer, il voulait lui-même quelques réponses. Il sentait néanmoins à quel point la gorge pouvait être nouée, c’est vrai qu’il n’avait pas pensé à elle mais maintenant qu’il y pensait, elle prenait réellement Pride pour son ami. « Ça fait longtemps que tu avais prévu ton coup ?! Tu crois qu’il suffit de m’enlever Caleb pour que tout s’arrange ? Je n’arrive pas à croire que tu puisses me faire ça… Je n’ai donc jamais compté pour toi ? » C’est seulement lorsque Caleb remarqua que Bonnie s’approchait à petit pas dans la direction de Pride qu’il objecta. « Bonnie. » dit-il simplement, mais quand elle s’arrêta près de lui, il en conclut qu’elle n’irait pas plus loin, pas tant qu’il était toujours là en tout cas. « Ne te fais pas de fausses idées Bonnie. Je ne me suis jamais rapproché de toi pour abattre Caleb, c'est ton père qui s'est approché de moi pour atteindre sa cible. » Il reporta alors son attention sur Pride. C’était un vrai professionnel et d’un côté il l’enviait. Rien ne pourrait l’arrêter aujourd’hui, même pas l’avis de l’une de ses amies ? Si Caleb ne s’était pas laissé enlisé dans la situation de père attentionné il aurait peut-être eu son arme sur lui et peut-être qu’il aurait été dans une situation un peu moins désavantageuse… mais là. C’était Pride qui tenait toutes les cartes en mains.
« Tu n’es pas obligé de lui obéir… »
« Pas à lui, non. »
Caleb plissa alors les yeux. Toute sa curiosité vint prendre part de son attention. Il plongea son regard dans celui de Pride. Pas à lui ? Mais à qui alors ? Caleb avait beaucoup plus de questions laissées sans réponses mais Pride avait apparemment décidé de laisser planer dans maison un silence qui rongea le cerveau de Varnham. Seules les voitures qui passaient dans la rue était audibles mais les battements de cœur de Caleb résonnaient dans ses tympans, tellement l’excitation était à son summum. « Je me fiche de l'argent, j'en ai assez pour toute une vie... Mais un client satisfait, ce sont dix clients qui affluent.... Un réseau qui s'intensifie... Une main mise sur Miami, une main mise sur la Floride, une main mise sur tout et tout le monde... La mafia est une merveilleuse institution quand il s'agit de gagner en pouvoir, et j'en fais partie. Même McAllister a du succomber à leur pression pour me faire sortir de taule. Tu devrais le savoir, n'est-ce pas Caleb ? Qu'une fois que la justice nous a dans le collimateur, elle s'accroche à nous avec ferveur. Il faut savoir tirer son épingle du jeu. » Caleb avait absorbé et analysé chacun de ses mots. Il ne voulait pas donner trop d’importance à ce qu’il venait mais tout ça était… Important. « Je comprends tout à fait de quoi tu veux parler Al Patch. » fit-il sur un ton qui se voulait détaché, qui se voulait moqueur mais aussi provocateur sur tous les mémoires que venait de lui déverser fièrement Berrington, en faisant référence à l’un de ses films préférés. S’il avait sût que Pride faisait partie de ce genre de magouilles il aurait sûrement interdit à Bonnie de l’approcher, malgré tout ce qu’elle aurait dit. Il lui en voulait un peu… A Bonnie, de ne pas l’avoir écouté, d’en avoir fait qu’à sa tête. Parce que le premier soir quand il a vu Pride, à la soirée d’anniversaire en compagnie de Bonnie, il savait que c’était un homme pas comme les autres… et c’était le cas. Ainsi l’acharnement de Bonnie à vouloir être l’ami de tous les bandits qu’elle rencontrait – évidemment il pensait à lui aussi – les avait mené jusqu’ici mais il se réconforta en se disant que Pride l’aurait tout de même fait, mais peut-être cela aurait-il fait moins de mal à Bonnie ? Un inconnu qui tue votre petit copain c’est moins grave que l’un de vos meilleurs amis qui tue votre petit copain. Après s’être embarqué dans ses pensées d’ ‘à qui la faute’, il leva son regard sur Pride qui pointait son arme vers le bras. Caleb suivit du regard la direction du canon et tout se passa beaucoup trop vite. Il ne s’était pas préparé et soudainement il sentit une douleur atroce traverser sa cuisse, comme si on lui arrachait d’un coup. Un léger rugissement sortit de sa bouche et il serra ensuite les dents, sa jambe s’écroulant au sol avec lui. Mettant le genou de sa jambe intacte contre le sol, il porta son attention sur la jambe touchée. Il voulut poser ses mains sur la plaie qui laissait apparaitre déjà une énorme tâche écarlate sur son jean. Une brulure paralysante semblait remonter le long de sa cuisse et il ne pouvait même pas relever la tête vers Pride pour tellement la douleur était atroce. Son visage crispé venait faire apparaitre des rides qu’on n’avait jamais put voir mais ses lèvres était toujours pincées. Il sentit derrière lui de l’agitation de la part de Bonnie mais ne se retourna pas non plus. Mais bon sang ! Ça faisait un mal de chien ! Il approcha alors ses mains hésitantes vers sa plaie se mordillant la lèvre inférieure en prévision de la douleur que cela lui procurerait. Il tatona légèrement la blessure et appuya soudainement de toute ses forces. Il balança sa tête en arrière, laissant s’échapper un gémissement de douleur enfermé par ses lèvres qui ne voulait laisser sortir aucun son et il lâcha la plaie d’une traite. La douleur était déjà plus soutenable mais il sentait son sang parcourir sa cuisse pour s’évader par l’ouverture qu’il lui était offert. Son visage de décrispa, il avait entendu des murmures derrière lui mais n’avait pas écouté le début de ce que Pride venait de dire. « … pour deux âmes attristées, j'avoue que ce n'est pas très fairplay. » Caleb n’avait vraiment pas le temps de rigoler. Il aurait bien voulu lui demander de l’achever maintenant mais il ne voulait pas lui donner ce plaisir là. Ses mains pleines de son sang, il se les essuya sur son tee-shirt blanc et se leva non sans difficultés et sans douleurs. « Donne-moi une arme et je te montrerai ce qui est fairplay, enfoiré. » Maugréa-t-il sans desserrer les dents à l’intention de son agresseur. Il n’avait rien à perdre, de toute manière s’il le tuait il n’aurait plus à supporter tout ça et s’il lui tirait encore dessus sans le tuer, la douleur de l’une des blessures masquerait celle de l’autre. Il se sentit vaciller légèrement et porta une main d’une couleur encore rougeâtre vers son front, se le frotta légèrement puis son attention fut prise par le fait que Pride retirait les balles de son arme. Une onde de soulagement aurait pu parcourir Caleb mais il savait que ce n’était pas fini et Pride lui confirma. « J'adore les jeux, voilà ce que je propose. La roulette russe va décider pour toi. Même si je t'avoue ne pas porter ces chiens de russes dans mon cœur... on ne peut pas dire qu'ils s'entendent parfaitement bien avec les Irlandais. » Ce n’est pas la roulette russe qui retint son attention la première, non, la douleur le rendait complètement hors de lui et l’adrénaline qui coulait dans ses veines se foutait complètement de savoir si la balle dans le chargeur choisirait de s’enfoncer dans son crâne ou dans celui de son adversaire. Non… « Tu nous racontes encore ta vie là. » Dit-il d’une voix calme mais des intensités trop grave montrait que Caleb n’était pas dans son meilleur état. Ses yeux firent un cercle dans ses orbites montrant à quel point il s’en fichait de toutes ces mafias et un léger sourire aigri s’afficha sur le coin de ses lèvres. A nouveau, tout ce que voulait Caleb c’était déstabiliser Pride, ce qui n’avait pas l’air de marcher. « Seize pour cent de chance. C'est le pourcentage que j'ai de mourir, si j'appuie sur la gâchette. » Caleb acquiesça énergiquement tel un ado qui fait exprès d’écouter son père lui donner des leçons. Néanmoins il était intéressé, tout au fond de lui, il espérait et on pouvait dire qu’il priait pour que la balle pénètre Berrington et explose sa joli face, il l’imagina plusieurs fois dans son esprit, en une seconde l’image de Pride étalé sur le sol s’était décuplé, puis multiplié en un nombre absolu. Mais il n’eut rien, aucune balle ne suivit le petit bruit de la gâchette ce qui désespéra Caleb. Il n’avait jamais vraiment eu de chance dans sa vie et si ce soir, la balle venait se fourrer dans son corps pour le vider de son sang, ce ne serait pas une surprise pour lui. Il continua de fixer Pride, ne se souciant pas du sort de Bonnie et Maggie, qui, il le savait n’avaient rien à craindre. « J'ai usé de ma chance, ce qui proportionnellement parlant augmente alors pour toi le pourcentage de te voir mourir. Trente-trois pour cent. » Caleb avait arrêté l’école après avoir eu son diplôme de fin de Lycée. Il écoutait, analysait, mais se fichait complètement du nombre de chance qu’il avait de mourir… car pour lui, ça n’était pas réellement de la chance. « Mais si je fais tourner le cylindre... » Caleb le regarda faire, incrédule. « ... ton taux de 'chance' monte à quatre-vingt huit pour cent, car le ressort du cylindre s'actionne alors en fonction de la gravité, c'est à dire en fonction de la balle... Les statistiques sont fascinantes. » Caleb était révolté, pour qui il se prenait ? Ce n’était pas parce qu’il n’appréciait pas les russes, qu’il pouvait modifier ainsi les règles du jeu. Caleb fronça les sourcils et pourtant il était impuissant devant ce retournement de situation. Il avait en effet une chance de vivre ce soir, si Pride arriverait bien à la lui céder. « Je sais bien que sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro.... Mais aujourd'hui les statistiques vont parler pour toi, au diable Mr Whealer, je parle au nom de la mafia. Qu'en dis-tu, prêt à jouer ? » Caleb ne répondit pas et laissa le silence s’installer entre les deux hommes. Il porta son attention sur Bonnie qui n’avait pas l’air d’accord du tout. Il posa son regard sur sa fille, sa chair et son sang. Soudain prit par une douleur au niveau de sa poitrine il préféra détourner le regard sur Pride. « Tu sembles bien sûr de toi... » souffla-t-il sans trop de prétention. « Mais j'aime jouer aussi, alors je suis d'accord. » dit-il sur un ton calme. Il se redressa s’aidant de la porte toujours ouverte et ne faisait pas attention à la réaction de Bonnie, il garda son regard noir plongé dans celui de Pride. « Seulement épargne-moi tes pourcentages, si tu veux bien et tes anecdotes qui ne me font que perdre mon temps. Sinon tu peux m’achever dès maintenant. » Dit-il d’un ton tout aussi sérieux, il ne plaisantait pas. Pride avait l’air d’être d’accord. Ils étaient tous les deux d’accord. Bonnie ne serait pas d’accord, c’était sûr, mais Pride avait toutes les cartes en mains. Caleb s’avança légèrement, laissant sa fille et sa petite amie derrière lui et trainant difficilement sa jambe qui voulait lui arracher des plaintes qu’il se gardait bien. Il se retrouva face à Pride qui pointa son arme contre le torse du garagiste. Caleb prit une grande inspiration et sans attendre le cliquetis de la gâchette fit son bruit, si familier à ses yeux. Rien. Il ne sentit rien lui traverser la poitrine et même si Pride n’avait pas encore parlé de ses statistiques, il savait que les chances se réduisaient davantage encore. Un léger soupire vint accompagner le soulagement de Caleb et il leva les yeux vers son adversaire pour lui sourire hypocritement. « Si tu veux t’arrêter maintenant, je t’en empêcherai pas. »
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Nora Golightly
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(1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » Vide
Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyLun 17 Mai 2010 - 13:17


Les mots résonnaient comme des coups de poignard, choisissant avec parfaitement l’endroit exact où il fallait se planter. La bataille semblait déjà perdue alors que Pride avait toutes les cartes en main. Ils étaient à sa Mercie, incapable de faire quoique ce soit d’autre que regarder. Bonnie se sentait impuissante, les bras protégeant avec obstination l’enfant qu’elle portait contre elle. Son cœur s’emballait, elle avait peur. Elle ressentait de la déception en plus d’être paniquée. Elle sombrait petit à petit dans un cauchemar qui ne semblait pas avoir de fin, qui s’éternisait seulement pour la faire souffrir un peu plus. Ce n’était pas elle qui était visée, pas directement en tout cas, mais tout était de sa faute. Elle était celle qui mettait en danger Caleb sans pour autant pointer l’arme en sa direction, d’une certaine manière elle guidait la main de Pride. Elle n’arrivait toujours pas à imaginer que son père puisse être derrière tout cela. Après ces quelques petites années, il n’avait pas tourné la page. Ce qui aurait pu la rassurer, l’effrayant bien plus encore. Elle n’avait jamais voulu que les choses évoluent de cette manière, si elle avait su que son père était capable d’un tel plan, alors peut-être que les évènements auraient été différents… Elle pouvait refaire un monde avec des « si », cela ne changeait pas énormément la situation. Les paroles qui sortaient de la bouche de Pride la mettaient dans un état qu’elle ne saurait expliquer. Elle était incontestablement déchirée entre plusieurs sentiments, émotions, sensations. Son esprit divaguait par moment, comme s’il cherchait une sortie de secours à tout ceci. Elle se pinça les lèvres en entendant le nom de McAllister, elle qui le haïssait tant venait d’être rejoint par Pride sur sa liste noire. Son regard s’était détournée, posé sur le haut du crane de sa fille sans vraiment la regarder réellement. Les battements de son petit cœur avait cet effet calmant sur elle, la chaleur qui émanait de son cœur lui procura un sentiment de bien être, en parfaite contradiction avec la froideur qui régnait au dessus des trois têtes.
Bonnie releva comme par automatisme le visage alors qu’elle fut interpellée par le geste de Pride. Ses yeux humides, elle ressera de nouveau son étreinte autour de Maggie et s’écarta d’un pas alors que tout s’enchaina à une vitesse folle. Le cri de douleur qui sortit de la bouche de Caleb la retourna. Un hoquet d’horreur sortit de la sienne, sa main plaquée contre le visage de Maggie, elle savait qu’elle ne comprenait rien à ce qu’il se passait mais elle ne voulait pas qu’elle se mette à pleurer. Elle la sentait s’agiter contre sa poitrine, elle devait certainement ressentir le stresse de Bonnie et l’ambiance pesante qui les entourait. Elle s’approcha de Caleb, partageant sa souffrance. L’une de ses mains voulu se poser sur son épaule mais elle ne fit rien. Sa fille s’agitait de plus en plus, ses lèvres se posa alors sur son cuire chevelu et lui souffla avec conviction que tout irait bien à présent, qu’elle devait se calmer. Ce n’était clairement pas le moment pour qu’un enfant se mette à pleurer même si elle ne pourrait pas l’en empêcher si Maggie l’avait décidé ainsi. Elle n’écoutait alors qu’à demi mot ce qu’ils se disaient sans pour autant être totalement inattentive. Le voyant pointer sa propre arme contre lui, elle ne pu réprimander une boule au niveau de son ventre. S’il lui avait finalement montré son véritable visage à présent, elle restait encore sous le choc de la révélation. Mais il n’eut rien, encore une fois des sentiments contradictoires s’affrontaient en elle, son cœur tiendrait encore le coup combien de temps au juste ? Elle ne désirait qu’une chose : que tout s’arrête. Son esprit était embrouillé, elle ne saisissait plus la moitié des paroles qui émanaient de Pride, ni même celles de Caleb d’ailleurs. Elle tentait tant bien que mal de se rassurer un minimum en se persuadant que son ex meilleur ami ne tarderait pas à les laisser, ayant finalement décidé qu’il les avait assez torturés. Mais il prenait un malin plaisir à s’amuser de leur malheur et c’est avec dégoût qu’elle posa toute son attention sur lui alors que Maggie s’agitait de moins en moins. Elle jeta néanmoins un coup d’œil à Caleb qui la regardait aussi, elle n’était absolument pas d’accord avec ce que Pride venait de dire, c’était juste insensé, complètement fou. Mais ce qui l’effrayait davantage, c’était qu’elle savait que Caleb serait prêt à le défier. Elle connaissait par cœur. Elle hocha négativement la tête, dans l’espoir qu’il l’écouterait cette fois-ci. Tous ses membres tremblaient alors qu’elle sentait l’inévitable arriver à grand pas. « (...) Mais j'aime jouer aussi, alors je suis d'accord. » Son regard se baissa, laissant ses yeux se noyer et en se pinçant les lèvres pour éviter d’émettre le moindre son. C’était comme si on s’amusait à lui la déchirer de l’intérieur, d’autant plus douloureux venant d’une personne à qui elle tenait énormément. Caleb s’avança alors, les yeux rouges de Bonnie faisaient des allers-retours entre ce dernier et Pride, le visage apeuré. Et elle retint son souffle alors qu’un léger bruit se fit entendre. « Si tu veux t’arrêter maintenant, je t’en empêcherai pas. » Bonnie serra la mâchoire et fit quelques pas à son tour. « STOP ! » dit-elle en élevant la voix, tremblante. « Il n’est pas question que je reste plantée là, à vous regarder vous défier comme s’il ne s’agissait de n’importe quel 'jeu'. » Elle marqua une pause, reprenant sa respiration qui était saccadée. « Considère que tu as eu ce que tu voulais Pride ! Tu as fait assez de dégâts, je t’en supplie, arrête. » Elle s’approcha encore, arrivant ainsi au même niveau que Caleb mais son attention était toute portée sur celui qui tenait l’arme. « Pense à ton fils, il n’aurait pas voulu que son père tourne ainsi. Pars d’ici, ne t’approches plus de nous et nous ferons comme si rien ne s'était passé. » Caleb aurait tous les droits de protester mais elle s’en fichait à l’heure actuelle. Elle voulait récupérer sa maison, se sentir de nouveau en sécurité dans celle-ci et ne pas prendre le risque de perdre le père de sa fille. Une tentative qui pourrait être vaine face à un sans cœur mais au moins, elle aurait essayé.
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(1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » Vide
Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyJeu 3 Juin 2010 - 15:13

    L'atmosphère tendue ne semblait pas déstabiliser les deux hommes qui par une fierté excessive, semblaient pousser le jeu un peu trop loin. Caleb piqué à vif ne cessait de renchérir avec insouciance à Pride dont l'arrogance sombre semblait vouloir le pousser jusqu'à l'acte fatidique, celui de laisser derrière lui le cadavre de l'homme que Bonnie portait en son coeur. En ce sens la roulette russe semblait être un choix de taille, sans doute trop morbide ou assurément irresponsable, bien que le petit génie de l'arithmétique semblait persuadé que le canon de son revolver ne lui cracherait aucune balle à la figure... Il n'en serait sans doute pas de même pour Caleb, aussi était-ce également pour cela que Pride pointa son silencieux sur la victime à abattre en question, le toisant d'une lueur malsaine dans son regard d'ambre, comme s'il voyait Caleb extirper son ultime et dernier souffle à chacune de ses respirations. Face à la réplique insolente de ce dernier qui afficha un rictus hypocrite, un sourire tout autant arrogant vint se dessiner sur les lèvres de Pride, tandis que son index vint presser très légèrement la gâchette. Le coup allait partir, le jeune homme en était persuadé, et il assisterait en l'instant à la destruction de l'homme que sa meilleure amie aimait, condamnant Caleb à bientôt trouver son dernier repos sous terre, et Bonnie à sans doute revivre ce cauchemar toutes les nuits... La voix de cette dernière vint néanmoins arrêter son geste, son index cependant toujours posé sur la dangereuse gâchette prête à s'actionner pour ôter une vie.

    « STOP ! » Le silence s'installa, terrible et infâme tant il suintait le parfum aigre et terrifiant de la mort planant au-dessus de leurs têtes. Jamais Pride n'avait atteint un tel niveau de cruauté en soumettant ainsi à Bonnie la perte possible de son amant, et pourtant ce dernier agissait d'une main ferme, bien décidé à mener son travail jusqu'au bout. « Il n’est pas question que je reste plantée là, à vous regarder vous défier comme s’il ne s’agissait de n’importe quel 'jeu'. » fit-elle d'une respiration saccadée tandis que le regard plus sec et violent de Pride ne quittait pas la silhouette de Caleb. « Considère que tu as eu ce que tu voulais Pride ! Tu as fait assez de dégâts, je t’en supplie, arrête. » « Quels dégâts... Je n'ai encore rien fait. » murmura-t-il d'une voix suave et basse, pleine de menaces sombres envers Caleb qu'il ne quittait plus de ses yeux pénétrants. « Pense à ton fils, il n’aurait pas voulu que son père tourne ainsi. Pars d’ici, ne t’approches plus de nous et nous ferons comme si rien ne s'était passé. »

    Un bref rire étouffé s'échappa des lèvres du jeune homme quant aux derniers mots de Bonnie ; pensait-elle vraiment ce qu'elle avançait en certifiant qu'ils feinteraient ne jamais avoir eu affaire à lui ce soir là ? Certainement pas. Silencieux, Pride demeura ainsi froidement immobile face à la victime à abattre, son index prêt malgré tout à enclencher la gâchette qui n'attendait plus que ce maudit revolver ne tressaille sous le poids d'une vie éhontément arrachée, par simple demande de Mr Whealer. Le regard brun de Pride glissa alors sur Bonnie et son enfant, retrouvant une parcelle d'humanité que l'arme tenue dans sa main d'expert semblait lui arracher avec froideur. La jeune femme n'était pas censée être là, ce soir là, elle n'était pas censée non plus assister à un spectacle qui sans doute la traumatiserait toute sa vie, elle était encore moins censée d'éveiller en Pride une once d'humanité par le simple poids de quelques mots. Au diable son fils qui n'avait jamais vu le jour finalement, le jeune homme ne souhaitait plus en entendre parler sous peine de sentir son coeur être transpercé de mille couteaux affûtés ; ce fut le regard de sa meilleure amie qui l'acheva de le faire changer d'avis. Lui qui pensait pouvoir mettre de côté ses sentiments pour mieux agir avec froideur et d'un automatisme rude, ne pouvait pas ce soir agir dans ce sens là. Son regard se posant une dernière fois sur Caleb, Pride abaissa son arme dans un soupir.

    « Je m'étais fait la promesse de ne pas l'abattre devant tes yeux, les peines de coeur sont parait-il impossibles à soigner. Mais même si je ne finis pas le boulot, ton père s'obstinera toujours à vouloir la tête de ton cher et tendre sur un plateau d'argent. » fit-il dans un sourire cyniquement amusé. « ... Que tu crèves sous mes balles ou sous celles d'un autre, tes jours sont visiblement comptés. A ta place j'aurais passé plus de coups de fil à beau-papa pour la nouvelle année... » murmura alors le jeune homme en arquant brièvement les sourcils d'une moue arrogante, les laissant en proie au doute de voir Caleb tôt ou tard abattu par un assassin. « Je propose un deal, parce que Bonnie nous tient tous les deux à coeur plus qu'un vieil homme aigri, bien que plein aux as... Je te laisse la vie sauve, et je monte un dossier fictif chez les flics sur ta petite personne pour te mettre sous la protection du gouvernement. Ainsi tu seras certain que les sbires de Whealer senior ne viendront pas frapper à ta porte. En échange de votre silence bien sûr. » acheva-t-il d'un regard strict et sombre. « Un mot un seul, et je redécore le mur avec ta cervelle. Tu auras plus à perdre que l'usage d'une jambe. » Actionnant le cran de sureté, Pride s'avança vers la sortie, concluant que le silence ambiant de ces quelques instants signaient le deal conclu ; plus encore le jeune homme ne leur laissait pas le choix. Passant ainsi devant Bonnie, il ne lui adressa qu'un bref regard, conscient que leur amitié elle, était bel et bien enterrée – à défaut de Caleb mais pouvait-on vraiment tout avoir – , sortant ainsi de la maison avec le regret ténu de ne pas avoir mené sa mission à bien.
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Message(#) Sujet: Re: (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » (1590) « everybody knows where we're going. we're going down. » EmptyDim 27 Juin 2010 - 16:56


Rien n’arrêterait Caleb à présent, à part une balle dans la tête. Il pensait que ce serait de même pour Pride, qu’il fallait que l’un d’entre eux meure aujourd’hui, qu’il n’y avait plus de place pour deux dans cette ville et même dans ce monde. Pourtant, Bonnie gardait toujours espoir, ce qui surprit Caleb. Gardant son regard sur Pride, qui affichait un sourire tout aussi provocateur que le sien, néanmoins alors que celui-ci allait à nouveau presser la gâchette, la voix de sa petite amie retentit attirant davantage son esprit que son regard, il ne voulait pas quitter du regard cet enfoiré. « STOP ! » comme si elle avait le pouvoir de figer le temps, Caleb n’entendait même plus l’horloge, le silence s’installa complètement et cela devait déjà être suspect pour sa petite fille. Quand il pensa à elle, son cœur se déchira complètement et il ne ressentait plus aucune douleur à la cuisse, tellement celle de son cœur le faisait souffrir. Mais il ne changea pas d’expression, les traits de son visage restaient toujours aussi fermes, c’est sûr que s’il sortait de cette situation vivant, il profiterait de chacune des minutes de sa vie de sa fille et la femme qu’il considérait comme sa femme. « Il n’est pas question que je reste plantée là, à vous regarder vous défier comme s’il ne s’agissait de n’importe quel 'jeu'. » Caleb ne quitta pas du regard son adversaire, mais toute son attention était à Bonnie. « Considère que tu as eu ce que tu voulais Pride ! Tu as fait assez de dégâts, je t’en supplie, arrête. » Même si les supplications de Bonnie semblaient sincères, Caleb doutait qu’elles aient un effet sur Pride, qui à défaut de son travail qu’il avait à accomplir, n’appréciait guère Caleb, de ce fait il faisait d’une pierre deux coups. Il anéantissait un rival et accomplissait sa mission. Mais d’un autre côté, le seul fait qu’il ait voulu une roulette russe, au lieu de l’abattre directement montrait à quel point il avait encore un doute, même s’il voulait le cacher. Caleb laissa Bonnie s’approcher jusqu’à arriver à son niveau. « Quels dégâts... Je n'ai encore rien fait. » Ses remarques agaçantes n’atteignaient même plus Caleb. Celui-ci se contenta de laisser paraitre un léger rictus, avant de reprendre son expression fermée. « Pense à ton fils, il n’aurait pas voulu que son père tourne ainsi. Pars d’ici, ne t’approches plus de nous et nous ferons comme si rien ne s'était passé. » Le sourcil droit se Caleb se haussa quant à la réaction de Pride. Mais il était vrai que Pride devait le tuer dès maintenant s’il voulait être sûr qu’il n’aurait plus jamais affaire au garagiste. Non, Caleb n’irait pas balancer à la police de ce qu’il s’était passé. Néanmoins, la soif de vengeance de Caleb n’avait pas disparu, même des années après avoir quitter sa terre natale. Caleb ne quitta pas Pride des yeux lorsque celui-ci lança un regard sur Bonnie et sa petite fille. Rien que le fait qu’il la regarde aurait poussé Caleb à lui arracher les yeux, mais celui-ci remarqua un changement sur le visage de son adversaire. Un étincelle de ‘quelque chose’ qu’il n’avait pas avant et c’est sûrement cette étincelle qui changea la donne. Quand Pride abaissa son arme, Caleb ne se décontracta pas néanmoins. « Je m'étais fait la promesse de ne pas l'abattre devant tes yeux, les peines de coeur sont parait-il impossibles à soigner. Mais même si je ne finis pas le boulot, ton père s'obstinera toujours à vouloir la tête de ton cher et tendre sur un plateau d'argent. Que tu crèves sous mes balles ou sous celles d'un autre, tes jours sont visiblement comptés. A ta place j'aurais passé plus de coups de fil à beau-papa pour la nouvelle année... » Caleb acquiesça d’un signe de tête, d’une certaine façon cette entrevue avec lui le mettait en garde, mais il n’aimait toujours pas le ton qu’il prenait avec lui. « Je propose un deal, parce que Bonnie nous tient tous les deux à coeur plus qu'un vieil homme aigri, bien que plein aux as... Je te laisse la vie sauve, et je monte un dossier fictif chez les flics sur ta petite personne pour te mettre sous la protection du gouvernement. Ainsi tu seras certain que les sbires de Whealer senior ne viendront pas frapper à ta porte. En échange de votre silence bien sûr. » Putain ! Il aurait bien voulu refaire le visage de ce sale mioche, mais son accord était alléchant. Cependant, Caleb n’était apparemment pas quelqu’un de confiance et il chercherait sûrement la meilleure occasion pour trahir cet enfoiré et lui faire comprendre ce que c’est que le vrai jeu. « Un mot un seul, et je redécore le mur avec ta cervelle. Tu auras plus à perdre que l'usage d'une jambe. » Un léger rire sortit du plus profond de Caleb. Il gardait toujours son regard sur son adversaire. Il n’aurait pas vraiment besoin de mots pour accomplir sa vengeance. Son marché l’intéressait évidemment, pour l’instant, le temps qu’il reprenne des forces, le temps qu’il mette au point un plan pour que celui-ci meure dans les plus grandes souffrances. Mais ce serait encore pire, s’il se permettait ne serait-ce que d’adresser la parole à Bonnie ou encore de poser son regard sur sa fille. Le regard de Caleb suivit Pride jusqu’à ce qu’il sorte complètement de la maison. A cet instant sa cuisse lui procura une douleur tellement atroce que Caleb se laissa tomber doucement au sol, d’abord assis, puis ensuite s’allongea sur le carrelage frais. Son visage afficha une grimace de douleur, il ferma les yeux un instant puis quand il les rouvrit il vit devant ses yeux les deux femmes de sa vie. Seulement les deux bijoux qui lui restaient, parce que ses bijoux de famille en avaient pris un bon coup et sa fierté et son honneur aussi. Il n’avait qu’un seul but maintenant, les récupérer. La guerre n’était pas fini entre Pride et Caleb, elle venait seulement de commencer...

THE END.
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