♦ Status : single. ♦ Address : #1256, apple road, ocean grove. ♦ Job/Studies : vet', owner of a clinic. ♦ Quote : you want me to fix you but it's never enough. ♦ Activité(s) de quartier : yoga master (sort of)
HALL OF FAME ♦ To Do List: pet the raccoon in the backyard, mastering the art of yoga, go out with his dogs, watch the last season of the walking dead. ♦ Contact List: ♦ RP status: (0/2) nora ~ matt.
(#) Sujet: Celebrations (pv) Dim 25 Avr 2010 - 15:42
22 avril 2011, 22h30
Ozzie Bowen n'avait pas l'habitude de fêter son anniversaire en grande pompe. Non, depuis son plus jeune âge, il s'agissait toujours d'une petite réunion de famille avec les deux ou trois amis proches du jeune homme. Malheureusement, il n'avait pas (ou plus) réellement de vrais amis et s'était peu à peu éloigné de sa famille, si bien que son vingt-quatrième anniversaire se faisait actuellement dans un vieux bar miteu de Miami en compagnie de quelques connaissances, entouré de plusieurs cadavres de bouteilles de bières sur la table. Il avait volontairement prit cette décision pour éviter que sa mère n'organise un petit repas en compagnie de Ceasar et Romain. Ces derniers qui vivaient une histoire d'amour secrète et qu'Ozzie ne souhaitait surtout pas voir ensembles. Surtout Romain, qu'il évitait soigneusement depuis la soirée du 8 avril, où Django avait finit par l'attaquer et lui mordre le bras. Oz se souvenait très bien de cette soirée et de ce moment là, les marques qu'il avait sur le bras lui rappelait très bien avec quelle force et acharnement le chien l'avait attaqué pour défendre Romain. Malgré les dizaines d'excuses de Romain, que ce soit en face durant le trajet vers l'hôpital ou par messages, Ozzie gardait ses distances et n'avait pas donné de signe de vie à son cousin depuis cette fameuse nuit. De toute manière, il lui en voulait beaucoup trop. Non pas pour le chien (quoi qu'un peu quand même...) mais surtout pour les paroles que Romain lui avait craché au visage. Bien qu'Ozzie comprenait parfaitement le fait que Romain ait voulu le blesser à son tour, il n'avait pas envie de lui parler pour le moment. Alors, il s'était rendu dans ce bar, en compagnie de personnes qui ne représentaient absolument rien pour lui et il buvait depuis maintenant deux longues heures. Boire lui permettait de laisser ses douleurs de côté et d'oublier que pour le moment, sa vie ne ressemblait à rien. Alors que l'une des filles assises à la table (et à ses côtés) posa sa main sur sa cuisse et le caressa, Oz sentit son (nouveau) téléphone portable vibrer dans sa poche. D'un geste de la main, il repoussa celle de blondinette puis attrapa son mobile. L'écran affichait un message, qu'il ouvrit aussitôt pendant que sa probable conquête du soir reposait sa main en remontant dangereusement vers l'entrejambe d'Ozzie. Ce dernier n'y prêtait guère attention, plus concentré sur le message qu'il venait de recevoir. « Je te souhaite un joyeux anniversaire. J'espère que tu vas bien, tu me manques. ». Signé Romain. Assez touché que son cousin pense tout de même à lui malgré la situation, il ne pût s'empêcher de sourire, plutôt content. « Est-ce que c'est moi qui te fait rire mon cœur? » Le Bowen releva la tête pour fixer le visage de la blonde, dont il avait oublié le prénom, qui venait de s'adresser à lui. Plutôt jolie, il fallait l'avouer. Elle ferait l'affaire pour ce soir. S'approchant de son oreille, Ozzie lui glissa « Je suis sûr que tu as d'autres talents que celui de faire rire... ». Et même s'il ne le pensait pas une seule seconde, il se dit que cela suffirait probablement pour que la blonde s'offre à lui ce soir. Cette dernière gloussa avant de tourner la tête pour chuchoter à l'oreille de son amie. Ozzie leva les yeux au ciel, agacer par le comportement de gamine dont pouvait faire preuve les femmes. Il posa son portable sur la table, ne souhaitant pas répondre à Romain même s'il était très touché par cette attention. Bien évidemment, il ne se doutait pas une seule seconde que pendant ce temps, son cousin se dirigeait vers chez lui pour venir lui souhaiter en personne. Et encore moins que sa mère lui confierait l'endroit où Ozzie fêtait son anniversaire avec ses amis. Non pas qu'il était naïf mais Oz pensait plutôt que Romain comprendrait qu'il n'avait aucunes réponses et qu'il le laisserait respirer encore un peu. C'était sans compter sur le caractère têtu des Parker-Bowen. Alors qu'un de ses compagnons recommanda une tournée de bière sous les applaudissements et cris hystériques des filles, Ozzie posa à son tour la main sur la cuisse de la blonde, qu'il décida de renommer Jennyfer. Un bon prénom de pouffe qui lui convenait parfaitement bien. Cette dernière le regarda alors, un sourire idiot collé sur la face et s'approcha d'Ozzie pour l'embrasser. Chose qu'il fit bien évidemment, tout en laissant ses doigts se promener sur la peau de la nouvellement prénommé Jennyfer!
Le coude appuyé contre la portière de la voiture de Ceasar, Romain regardait les lumières de Miami défiler sous ses yeux. Plus le véhicule traçait sa route sur le boulevard, et moins le jeune homme pouvait distinguer les noms inscrits sur les façades des magasins. Romain n’avait pas l’habitude de traîner dans cette partie de Miami. Et pour cause, celle-ci n’avait pas très bonne réputation. Les prostituées, les clubs à striptease et les dealers étaient une réalité qui se foutait royalement de la discrétion. La criminalité et la délinquance étaient assez élevées dans le quartier. Graffitis et façades brisées semblaient même être le quotidien de ces habitants peu fortunés. Ozzie avait encore une fois choisi un lieu bien à son image pour fêter ses vingt-quatre ans. Un lieu indécent pour un jeune homme de bonne famille.
« Pourquoi faut-il toujours qu’il sorte dans ce genre d’endroit ? » se plaignit Romain en regardant avec méprit une prostituée tapinée de l’autre côté du boulevard. « Il ne peut pas sortir en discothèque comme tout le monde ? »
Si ce soir la belle voiture de Ceasar s’aventurait dans ce coin peu fréquentable de Miami, c’était à cause de Romain. Ce dernier avait demandé à son frère et amant de le conduire au Tocket, le bar dans lequel Ozzie devait fêter son anniversaire en compagnie de quelques amis de fac. Même si les deux cousins étaient en froid depuis plus de deux semaines maintenant, Romain avait tenu tout de même à souhaiter à Ozzie un très bon anniversaire. Dans le fond, son cousin lui manquait terriblement, et il espérait que cet événement leur serve d’excuse pour enterrer définitivement la hache de guerre. Ozzie n’aurait qu’une fois vingt-quatre ans et Romain comptait bien être là pour lui souhaiter de vive voix et de visu cet heureux évènement. Ce fut donc pourquoi vers vingt-et-une heures, il s’était pointé chez sa tante Winona avec un cadeau entre les mains. Celle-ci lui avait annoncé la sortie d’Ozzie, et dans la foulée, elle l’avait cordialement invité à le rejoindre au Rocket.
Alors qu’il observait le comportement étrange de deux types au coin d’une ruelle, la voiture s’arrêta et Ceasar se tourna vers lui. Il lui indiqua d’un geste du doigt le Rocket ; un bar situé de l’autre côté du boulevard entre un sex-shop et un cinéma porno de seconde zone. Romain fit une légère grimace devant la façade peu engageante de l’endroit où se terrait son cousin. Il soupira tout en débouclant sa ceinture. Il dit :
« Merci de m’avoir conduit. Sans toi, je crois que j’aurais tourné cent sept ans dans le quartier sans même le trouver. » Une main sur le volant et l’autre sur la cuisse de Romain, le policier fronça les sourcils, l’air très sérieux. « Je n’aime pas te savoir dans ce genre d’endroit tout seul. T’es certain que tu ne veux pas que je t’accompagne ? » « Tout se passera bien, Ceasar. Et puis je ne pense pas qu’Ozzie veuille nous voir tous les deux ensembles de toute façon. » « Si tu as le moindre problème tu m’appelles et je fonce te chercher. » « Il ne m’arrivera rien. » assura Romain en récupérant son cadeau déposé sur le tableau de bord. « Je sais me débrouiller, tu sais. » « Je sais. » Il lui vola un bref baiser. « Souhaite lui un bon anniversaire de ma part. » « Je n’y manquerais pas. »
A nouveau, ils s’embrassèrent une longue minute avant que Romain ne sorte du véhicule. Sa casquette noire sur la tête et sa veste en cuir sur le dos, il traversa en quelques enjambées le boulevard avant de pousser la porte du bar. L’endroit n’était pas très grand mais il avait le mérite d’être assez bien agencé. Il était enfumé et peu éclairé. La musique allait plutôt fort. A peine le seuil franchit, Romain sentit quelques regards hostiles se poser sur lui. Il tenta de ne pas y prêter attention. La main serrer autour de son cadeau, il s’avança à travers l’établissement à la recherche de son cousin qu’il trouva au fond du bar, en compagnie de quelques personnes dont une belle blonde qu’il embrassait sans retenue.
« Ozzie ? » demanda-t-il pour attirer l’attention de son cousin. « Je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire. » Il lui tendit le paquet emballé dans un bel emballage bleu à nounours jaunes, ignorant les ricanements des jeunes gens assis autour de la table. « J’espère que ça te plaira. »
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Sans être gêné par les regards de quelques voyeurs dans le bar, Ozzie continuait de mêler sa langue à celle de Jennyfer. Bien qu'elle était plutôt jolie, elle n'était pas pour autant doué pour embrasser. Tant pis, elle ferait vraiment l'affaire pour ce soir. Alors qu'il passait une main dans la chevelure blonde de la jeune femme et alors qu'elle tentait tant bien que mal de lui avaler les amygdales, Oz ne fit absolument pas attention à la nouvelle personne qui venait de pénétrer dans le bar. Il ne se doutait d'ailleurs pas une seule seconde qu'il s'agissait de Romain. Si bien que lorsqu'il entendit la voix de son cousin s'adresser à lui, il s'arrêta net et tourna la tête pour dévisager Romain. Laissant la blonde de côté et n'écoutant même pas ses soupirs de mécontentement, il attrapa le paquet que Romain lui tendit. « J’espère que ça te plaira. » Le jeune homme qui fêtait son anniversaire ce soir observa avec un peu plus d'attention le paquet cadeau. Bleu avec nounours jaune. Il ne pût s'empêcher de sourire lui aussi et ne pût faire de remarques à ses amis qui ricaner bêtement. En même temps, qui leur en voudrait? D'un signe de la tête, il proposa à Romain de s'assoir en face et lui proposa une bouteille de bière. Tout en souriant, Ozzie prit la parole: « J'espère que c'est beaucoup plus sympa que le papier cadeau. ». Ses amis pouffèrent de rire, ce qu'Oz comprenait. Cependant, il leur lança un regard noir pour qu'ils se taisent. Il ne souhaitait pas froisser son cousin qui avait fait l'effort de venir jusqu'ici alors que ce n'était absolument pas dans ses habitudes. Oz entreprit d'ouvrir son cadeau mais ce ne fut pas sans l'intervention de Jennyfer, qui était bien décidé de regagner l'attention d'Ozzie: « C'est qui mon chou? Ton petit-ami? » Cette dernière gloussa, chose qui agaca Oz plus qu'autre chose. Il lui dégagea la main qu'elle avait toujours sur sa cuisse puis tout en attrapant le paquet cadeau, se leva. Il donna une tape sur l'épaule de Romain, lui faisait signe de se lever. « Vous pouvez y allez. On se rejoint plus tard. » dit-il. « Mais... Ozzie, mon ... » « Tais-toi Jennyfer s'il te plaît. » Il s'éloigna en direction d'une table libre, un peu plus à l'écart où il proposa à Romain de s'assoir. Ici, il serait tranquille. Il n'entendit à peine pas la blonde geindre qu'elle s'appelait Ashley. De toute manière, il s'en fichait vu que la soirée venait de changer du tout au tout. Il ne passerait finalement pas la nuit en sa compagnie. Il ne comptait d'ailleurs même pas les rejoindre ensuite. Maintenant que Romain était là, il allait peut être pouvoir passer un vingt-quatrième anniversaire décent. Sans plus attendre, il arracha le paquet cadeau hideux et découvrir deux billets pour le prochain match des Miami Heat son équipe de basket favorite. Satisfait, il regarda Romain et refit un petit hochement de tête en guise de merci. Il continua de défaire le paquet cadeau et découvrit alors l'un de ses livres préférés, 1984, d'Orwell. Oz était quelqu'un qui apprécié la littérature, ce qui contrastait avec son image de play-boy rebelle qu'il aimait se donner. Il apprécia pendant un moment la vue du livre avant de relever la tête pour regarder Romain. Très touché par cette attention, il fallait le dire, Ozzie prit à nouveau la parole. « Merci beaucoup Romain. C'est très gentil de ta part. » Il reposa le livre sur la table, posa les deux billets sur la couverture avant de replier le papier dans un coin de la table. Il fit signe au serveur de venir, ce dernier, occupé à débarrasser une table. En attendant, Oz continua de faire la discussion, laissant de côté leur petite dispute datant de deux semaines. « J'aime beaucoup la casquette. Ça te donne un petit côté gangsta. Très apprécié par la clientèle ici je crois. » dit-il en voyant les regards que certains clients lancés à Romain. N'y prêtant plus attention, Ozzie continua de s'adresser à Romain sur le ton de la plaisanterie. « J'espère que tu n'es pas venu avec ta 207. Sinon, tu peux lui dire au revoir. ». Connaissant le quartier ainsi que les fréquentations, il se doutait très bien que si les gens du coin voyaient une voiture aussi belle que celle de Romain, ils ne perdraient pas une minute pour s'empresser de la voler, surtout que Romain n'était pas dans la voiture. Et qu'il n'était pas non plus du genre à se battre, si bien qu'il serait très facile de s'en prendre à lui. Ozzie ne se doutait pas qu'il était venu à l'aide de Ceasar et d'ailleurs, il n'avait pas envie d'entendre parler de leur histoire ensembles puisqu'il se doutait que cela partirait sûrement en dispute. Et la dernière dispute qu'ils avaient tous les deux eut les avait conduit à l'hôpital, après qu'Ozzie se soit fait mordre par le chien de Romain. Un très bon souvenir d'ailleurs. Ozzie, bien que toujours très remonté contre lui après la remarque qu'il avait osé lui faire concernant son père était toujours présente dans sa tête mais il ne pouvait s'empêcher d'apprécier le fait que Romain avait tout fait pour le trouver, le soir de son anniversaire. Si cela ne prouvait pas que Romain l'aimait. Le serveur arriva à leur table. Ozzie regarda Romain, puis finit par dire, sans le lâcher des yeux « On va commencer par une bouteille de vodka. ».
A l’instant même où Ozzie lui sourit en recevant son cadeau, un énorme poids s’envola de la conscience de Romain. Le jeune homme avait eu peur que son cousin lui en veuille encore pour les mots échangés il y a de ça deux semaines. Romain avait plus d’une fois imaginé la scène où Ozzie se levait pour le cogner et l’insulter. Ce ne fut heureusement pas ce qui se passa. L’étudiant accepta son cadeau et il lui offrit même une bière en retour. Il l’invita ensuite à s’asseoir. D’un signe de la tête en guise de salutation envers les amis d’Ozzie, Romain prit place en buvant une gorgée de la bière qui devait appartenir à son cousin… du moins, il l’espérait car elle était à moitié entamée.
« C'est qui mon chou ? Ton petit-ami ? »
Romain esquissa un sourire, amusé par la question de la jeune femme. Il la détailla quelques secondes en silence : grande, blonde, pas plus jolie que cela mais assez bonne pour en faire un 5 à 7. Sa tenue affriolante et sa poitrine charnue devaient beaucoup plaire à Ozzie qui allait sans aucun doute s’en contenter pour ce soir.
« Je m’appelle Romain, et je suis son cousin. » répondit l’intéressé à la place d’Ozzie et ce malgré l’indifférence manifeste des copains de celui-ci à son égard.
Bien vite, Ozzie se lassa de la présence de ces condisciples. Il se leva et indiqua à son cousin de faire de même. Docilement, Romain obéit. Il n’était pas déçu de quitter cette bande d’étudiants complètements défoncés pour rejoindre un coin plus tranquille de ce bar. Décidément, Ozzie avait de bien étranges fréquentations. Romain ne les approuvait pas. Ce n’était pas avec ce genre d’individu que son cousin pourrait s’épanouir et devenir un jeune homme responsable.
« J'aime beaucoup la casquette. Ça te donne un petit côté gangsta. Très apprécié par la clientèle ici je crois. »
Ce n’était pourtant pas le but premier de sa tenue. Romain ne cherchait pas particulièrement à se donner un genre ou un style. Il s’habillait toujours selon ses goûts et ses envies. Quelques instants, il ne se sentit pas à sa place au milieu de tous ces motards tatoués jusque dans le cou et ses bimbos siliconées dont les minijupes étaient à elles seules un attentat à la pudeur.
« J'espère que tu n'es pas venu avec ta 207. Sinon, tu peux lui dire au revoir. »
« Non. C’est Ceasar qui m’a conduit. Et les billets, c’est son cadeau. » dit-il simplement en indiquant les deux petits morceaux de carton posés sur la couverture du bouquin. « Il te souhaite un joyeux anniversaire. Il serait bien venu se joindre à nous pour une bière, mais… il avait des choses à faire. Du travail en retard au commissariat. »
Bien sûr c’était un mensonge et tous les deux le savaient. Romain essayait simplement de ménager la successibilité de son cousin. Il avait bien compris qu’Ozzie ne voulait pas entendre parler de leur couple incestueux, et encore moins le voir. Il ne souhaitait pas les voir ensemble. Ce fut donc pourquoi Ceasar avait accepté de ne pas s’imposer. L’aîné des Parker comprenait très bien qu’Ozzie était plus proche de son cadet que de lui-même. Ozzie et Romain étaient de la même génération après tout. Ils avaient grandit ensembles. Ils étaient comme des frères.
« De la vodka ! Tu commences fort. » lâcha Romain une fois le serveur éloigné, tout en enlevant sa veste qu’il déposa sur une chaise à sa droite. « T’es venu avec la voiture de ta mère ? » Il tendit la paume de sa main. « Si oui, je veux les clés. »
En bon chaperon, Romain comptait bien jouer les chauffeurs ce soir pour reconduire en toute sécurité son cousin à la maison. Etant donné que c’était l’anniversaire d’Ozzie, celui-ci pourrait boire plus que de raison. Il le laisserait faire. Mais il comptait bien ne pas le laisser jouer avec sa sécurité en reprenant délibérément le volant.
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« Non. C’est Ceasar qui m’a conduit. Et les billets, c’est son cadeau (...) Il te souhaite un joyeux anniversaire. Il serait bien venu se joindre à nous pour une bière, mais… il avait des choses à faire. Du travail en retard au commissariat. » Ozzie hocha la tête. Il se doutait bien qu'il ne les verrait sûrement pas tous les deux ensembles. Et Romain avait eut la bonne idée de ne pas ramener Ceasar avec lui. Ozzie appréciait d'ailleurs. S'il les avait vu tous les deux arriver dans le bar, il l'aurait sûrement très mal pris. Oz ne voulait pas entendre parler de leur histoire, comme Romain l'avait comprit. Il ne souhaitait pas se mêler à cette étrange relation. Il ne souhaitait plus non plus donner son avis. Après tout, cela ne le regardait pas. Romain et Ceasar étaient assez grand pour savoir que ce qu'il faisait était bien ou non. « De la vodka ! Tu commences fort. (...) T’es venu avec la voiture de ta mère ? Si oui, je veux les clés. » Ozzie sourit. En effet, il était venu avec la voiture de sa mère. Cette dernière qui bien qu'inquiète que son fils prenne la voiture (n'étant pas un excellent conducteur) avait cependant cédé pour lui faire plaisir. Oz avait eut l'idée de se garer assez loin pour ne pas prendre le risque qu'on lui pique le véhicule, généreusement prêté. Docilement, il attrapa les clés dans la poche de sa veste et les déposa dans la paume de Romain. De bonne humeur (pour une fois), Ozzie s'adressa à son cousin alors que le serveur revenait avec la bouteille et les verres. « Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas. ». Le serveur s'éloigna alors et Oz posa ses coudes sur sa table, tout en regardant Romain droit dans les yeux. Il passa une main sur son avant-bras, celui où Django l'avait mordu pour montrer à Romain le résultat. Un petit sourire en coin, il ne pût s'empêcher de dire « Quand je dis qu'il te faudrait un chihuahua plutôt qu'un berger allemand. ». Bien évidemment, Romain ne pouvait se douter une seule seconde que dans quelques temps, son chien ne serait plus dans sa vie. En effet, secrètement Ozzie avait prit la décision qu'il allait supprimer Django. Ce n'était absolument pas pour punir Romain. Il voulait juste se débarrasser de cette sale bête. C'était pourquoi il n'avait pas porté plainte. Il comptait s'occuper du problème Django lui même. Tout en souriant, il ouvrit la bouteille de vodka et il servit un verre à Romain puis il se servit lui même. « A la tienne mon beau. » Oz lui fit un clin d'œil puis porta le verre à sa bouche. Il sentit le liquide lui brûlait la gorge, ce qui provoqua une grimace puis, il le reposa viollement sur la table, tout en observant Romain avoir le même mouvement que lui. Oz reprit la bouteille et remplit à nouveau les verres. « Tu remercieras Ceasar pour moi. Ou je lui enverrais un message avec mon nouveau portable. » dit-il en insistant bien sur le nouveau. En effet, son dernier téléphone portable avait explosé contre un mur du salon à Romain le soir de leur fameuse dispute. Ozzie ne voulait surtout pas vexer Romain en lui rappelant ce qu'il s'était passé, et même s'il avait très envie d'avoir une explication sérieuse (pour une fois) avec lui, Oz décida que cela attendrait. « Alors. Comment ça se passe chez Greenpeace? » en faisant référence au boulot de Romain. Il attrapa son verre, qu'il porta à ses lèvres pour boire à nouveau. Finalement, il reposa son verre sur la table et jeta un regard aux alentours pour voir les têtes qu'il restait. Son petit groupe d'amis étaient maintenant partit pour il-ne-savait-trop-où et de toute manière, il s'en fichait complétement. Deux ou trois vieux installés au bar, un couple s'engueulant dans un autre con, trois bimbos dansant au rythme de la musique et un petit groupe de motards s'amusant au billard. « Je te défie au billard. » dit-il en faisant un signe de tête vers les tables plus loin. Il s'empressa d'ajouter « Une fois que les morses auront terminé, bien évidemment. » Oz sourit une nouvelle fois lorsqu'il vit une femme d'un certain âge se trémoussait en arrivant vers eux. Cette dernière devait trouver Romain particulièrement à son goût puisqu'elle s'empara de sa casquette qu'elle se vissa sur la tête tout en gloussant fortement. Elle n'hésita pas non plus à placer ses mains sur le torse de Romain, tout en le caressant. Au vu de la tête de son cousin, il devait apprécier, ce qui amusa énormément Ozzie. Connaissant Romain, Oz se doutait qu'il aurait le droit à une petite réflexion vis à vis de l'endroit, chose qu'il n'avait toujours pas faite. Peut être comptait il se montrer lui aussi sous son meilleur jour pour l'anniversaire d'Oz? Alors que la charmante compagne de danse de Romain continuait de se trémousser autour de lui, Oz ne pût s'empêcher de remarque la taille de sa poitrine, qui n'avait sûrement rien de naturel. Quoi de mieux pour exciter un beau mâle comme Romain que d'exhiber ses plus beaux atouts à la figure? Encore faudrait-il qu'il soit réceptif à ses deux jolies obus qu'elle lui offrait. Ozzie ne pût s'empêcher d'éclater de rire alors que Romain tentait tant bien que mal de se dégager. « Allez Romignon. Ne fait pas le timide avec Madame! »