| | Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. | |
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| (#) Sujet: Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. Mer 14 Avr 2010 - 19:48 | |
| UN JOUR, ALFRED CAPUS A ECRIT :« CHEZ LES FEMMES, LA FIDELITE EST UN VERTU, MAIS CHEZ LES HOMMES C’EST UN EFFORT.»LAURENCE ~ CONNER
Commissariat; salle d’interrogatoire → Vendredi 26 mars, 17h40
« Elle vous a identifié vous savez... » Lança-t-il à John. « Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat, inspecteur Matthews... » Il adressa un petit sourire narquois, ce qui avait le don d'énerver Conner. Le suspect ne disait rien mise à part le fait qu'il ne dirait rien sans son avocat. Cela ne faisait qu'un peu moins d'une dizaine de minutes, mais Conner perdait déjà patience. L'ancien pompier savait comment s'y prendre, avec ce type d'homme. Cet homme était suspecté d'avoir commit un viol sur une jeune femme d'une vingtaine d'années. Cette dernière avait pu l'identifier clairement, mais il y avait cependant un manque de preuves.
L'inspecteur se pencha sur la table qui les séparait. « Entre vous et moi, dites-moi, qu'est-ce que cela vous a fait de sentir ses cheveux, de ressentir la peur qui l'a envahie lorsque vous lui avez mis un chiffon de chloroforme sur son visage. » Les paroles de l'inspecteur faisait effet sur le suspect. Il affichait un sourire victorieux, pour finalement porter son regard vers Conner et lui répondre : « Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat, inspecteur Matthews... » Conner s'appuya sur le dossier de sa chaise, son regard poser dans celui de Crowley. « Ca m'intéresse, vous savez... Vos méthodes... Elles font monter en moi une curiosité que je n'ai jamais eue auparavant... » Dit-il d'un ton convainquant Conner marqua une pause, dévisageant John. Pour reprendre assez rapidement : « Pourquoi dites-vous les aimiez ? Est-ce ainsi, votre preuve d'amour ? Vous les aimiez, et lorsqu'elles ont le malheur de vous refuser, vous devenez l'un de ces hommes violents. Vous les frappez, jusqu'à ce qu'elles tombent dans l'inconscience. Ensuite vous prenez soin d'elles... Pourquoi John ? Pourquoi jouer aux maris violents et ensuite à l'infirmière ? Cela vous excite tant que ça, de les voir couverte de blessures que les nettoyer avec votre salive en les léchant ?! »
Plus il entrait dans les détails, et plus Conner avait distingué des grimaces, des sourires, des gestes qui le rapprochaient de la vérité. Des sourires qui faisaient victoires à ses actes. Cela répugnait Conner, il ne voulait qu'une chose, le voir derrière les barreaux. « Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat, inspecteur Matthews... » Conner s'était levé comme une furie. Le visage à moitié coller à John, il ne le quittait pas du regard. Une respiration rapide et bruyante face à un visage zen, calme et avec ce foutu sourire narquois. « PARLE ! » Vociféra Conner. « Je ne parlerais pas sans la présence de mon avocat. » Répondit John Crowley. L'inspecteur en avait par-dessus la tête de ce putain de disque qui tournait en boucle. Il attrapa les bords de la table et la fit voltiger à l'autre bout de la pièce. « Je vais te le foutre dans le cul ton avocat si tu ne fermes pas ta gueule ! » Avait-il lâcher en s'approchant de lui, près à l'empoigner. « Conner ! » Cria Elliot (pnj) qui débarqua dans la salle avec un autre officier.
L'inspecteur Matthews n'avait pas lâché une seconde, le regard de ce fils de pute. « Oui Conner, tu devrais écouter ton patron... Ce n'est pas bien de ne pas obéir. Tous ceux qui n'obéissent pas, méritent d'être punis. En étant frappés, par exemple... » Conner serra son poing, alors qu'il avait faillit le frapper, Conner se stoppa. « Quoi Conner ? As-tu peur de t'en prendre à-moi ? » Conner se recula, un large sourire se dessina sur le bout de ses lèvres et laissa échapper un rire. « Qu'est-ce que tu peux être con, Crowley ! Tu viens de te faire prendre dans ton propre jeu. Tous ceux qui n'obéissent pas, méritent d'être punis. En étant frappés, par exemple... » Conner laissa dessiner sur son visage un sourire narquois. « Alors, tu ne me le dit pas ton putain : Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat. » Conner quitta la pièce en clapant la porte, un sourire victorieux.
Trois heures plus tard, John Crowley fut libéré pour faute de preuves...
Commissariat; bureau de Conner Matthews → Vendredi 26 mars, 20h12
Adosser à son fauteuil, les pieds sur le bureau, Conner tenait entre ses mains le dossier de John. Si tu crois t'en sortir ainsi mon vieux, je te conseille de te réveiller de ce rêve, pensa Conner en ce pinçant les lèvres. Il feuilleta pour la vingtième fois le dossier. Ouvre tes yeux, connard ! Dit-il entre ses dents. Qu'est-ce que j'oublie nom de dieu ! Toujours à moitié couché sur son fauteuil, il tenta de se calmer. Il tourna les pages, prit de rage, il se redressa et balança le dossier à l'autre bout de la pièce, les feuilles retombèrent petits à petits, couvrant le sol d'un énorme tapis blanc. L'inspecteur Matthews sortit une cigarette qu'il porta à ses lèvres, avec des mains tremblantes. Une fois allumée, il posa le briquet sur le bureau, faisant descendre la fumée à ses poumons, pour la faire ressortir lentement. Pinçant sa clope entre ses doigts, il déposa ses paumes au niveau de ses tempes et resta ainsi pendant un moment. Il ne daigna même pas bouger lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir.
« Pas maintenant Casey, dégage ! » Fit-il sur un ton sec et sévère. Casey, s'était le petit nouveau du groupe. En réalité, Conner le prenait sous son aile, ce gamin. L'inspecteur Matthews se montrait dur avec lui, mais s'était pour l'aider, pour qu'il s'endurcisse. Il se laissait trop faire, Conner avait tenté plus d'une fois de le mettre à bout, tout ce qu'il avait réussi à faire, s'est de le faire pleurer. Cependant, si Conner avait ne serait-ce relever son regard, il aurait tout de suite remarquer que ce n'était pas vraiment Casey à l'entrer de la porte, mais Laurence… |
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| (#) Sujet: Re: Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. Ven 16 Avr 2010 - 16:11 | |
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Commissariat; bureau de Laurence Ferdison Vendredi 26 mars, 17h05
Laurence avait hésité à décrocher le téléphone pour composer le numéro de son frère. Même s’elle avait déménagé pour se rapprocher de lui, et débuter sa carrière à Ocean Grove par la même occasion, les événements ne lui donnaient pas beaucoup d’occasions pour pouvoir le voir. Clyde était lui-même très occupé, c’est bien sur ce qu’il prétendait continuellement lorsqu’il entendait la voix de Laurence à l’autre bout du fil. Absorbée par son travail et les causes qu’elle défendait corps et âme pour que la justice leur soit rendue, Laurence s’ennuyait parfois de ne pas pouvoir s’occuper de son frère. Même si ça avait tendance à l’énerver. Selon lui, il était assez grand pour qu’elle n’aille pas à se mêler de ses affaires. Selon elle. Le fait qu’il aille eu autant de chefs d’accusations et qu’il fut enfermer en prison en disait long sur le fait qu’il était bien moins mature qu’il disait l’être. Et c’était son devoir à elle de le remettre sur le droit chemin. Leurs parents comptaient sur elle.
Laurence fit sonner le combiner très longtemps jusqu’à ce qu’une voix familière daigne finalement lui répondre. «Allo? Qu’est-ce que tu me veux ?» Laurence souria réconfortée par le simple fait d’entendre la voix de son frère. «Ça vas bien? Je voulais te rappeler de ne pas oublier que si t’a besoin de laver tes vêtements j’ai une laveuse chez moi! Ça pourrait t’épargner d’utiliser les machines dans les laveries. Il faut que tu t’en méfie tu sais, il y a des gens étranges qui peuvent voler tes vêtements quand tu as le dos tourner.» «Mais Laurence, tu sais j’ai une machine à laver… Et oui je sais m’en servir.» Laurence déplaça un dossier qu’elle rangea dans un classeur, déçue. «Ah… je vois.» Laurence chercha des yeux son prochain cas dans le classeur alors qu’elle continua de jouer les sœurs envahissantes. «Alors, tu as peut-être besoin de produits nettoyants? Je dois passer à l’épicerie se soir donc si tu veux que je passe pour toi… » «Je sais aussi faire mes courses moi-même.» Une grande respiration fit place alors qu’un silence s’installa. Laurence cherchait de n’importe quel moyen d’aider son frère, mais celui-ci semblait bien évidement contre.
Revenant s’assoir à sa chaise, dossier en main, Laurence se rappela rapidement la promesse qu’elle avait faite deux jours auparavant, donc elle n’avait pas encore fait part à son frère. La raison était évidente… Il y avait une chance sur un million qu’il ne se fâche pas. Et une chance sur un milliard qu’il accepte. «Ah au fait, je t’appelais pour m’assurée que tu n’avais rien prévus pour la fin de semaine prochaine et si oui… t’a de la chance tu vas avoir le temps de tout annulé. J’ai … promis aux parents que tu … viendrais souper, samedi prochain.» Ses dents se serrèrent alors qu’elle se prépara au refus total de Clyde. «Il n’en est pas question.» Laurence soupira alors qu’encore une fois elle n’arrivait pas à le convaincre. « Mais... Clyde, ça fait un bon moment que tu n’as pas vu maman et papa! Ça serait qu'un seul diner! Si tu veux, on ne dormira pas à la maison...» «Bonne soirée Laurence.» Laurence déposa découragée le combiné du téléphone alors que Clyde venait de lui raccrocher au nez visiblement mécontent. Depuis quelques années déjà, Laurence essayait de recoller les morceaux entre Clyde et leurs deux parents mais Clyde était obstiné à ne plus avoir aucun contact avec eux. Laurence se consolait comme elle pouvait sachant qu’il aurait tout aussi bien pu couper les contacts avec elle. Après tout, elle se souvenait en 2009 d’avoir été le visité quand il avait été en prison… et Clyde avait refusé de la voir. C’était en colère et triste que Laurence était retournée à Washington sans n’avoir pu s’assurer que son frère allait bien.
Absorbée par toute cette histoire familiale, Laurence observait l’immense pile de dossier qu’elle devait révisée. Elle dût se rendre à l’évidence qu’elle y passerait une bonne partie de sa soirée.
Commissariat; bureau de Conner Matthews Vendredi 26 mars, 20h16
C’était en allant aux toilettes que Laurence avait croisée l’une des secrétaires du commissariat, qui ne put s’empêcher de lui raconter les détails de sa journée. Laurence écouta d’une oreille peu attentive jusqu’à ce que le nom de Conner attire son attention. Passant ses mains sous l’évier, Laurence ne s’exprima pas autant que d’habitude un peu moins enthousiaste à cause de toute cette histoire familiale d’où elle était le point central du tourbillon qui faisait rage depuis des années. Mais la secrétaire avait remarqué quelque chose lors qu’elle prononçait le nom de Conner devant Laurence, ce qui lui donnait d’avantages de raisons de lui parler de ce policier. Laurence ne sut comment, mais elle se prit de l’idée d’aller voir Conner pour discuter… savoir s’il passait une journée aussi pourrie que la sienne et si par se simple fait elle pouvait lui remonter le moral. Ainsi, elle s’était armée de deux cafés puis d’une tablette de chocolat qui trainait dans son bureau. Laurence n’aurait avoué à personne que cette simple barre coutait dans les environs de 50$. Plus elle en apprenait sur les gens d’Ocean Grove, plus elle trouvait déplacer de parler combien elle gagnait bien sa vie. Sans compter de ses parents.
Les mains blanches de Laurence empoignèrent la poignée du bureau de Conner alors qu’elle entrouvrit la porte à moitié. «Pas maintenant Casey, dégage ! » Laurence arrêta son mouvement alors que le ton sec de Conner venait de la dissuader. «Je ferais peut-être mieux de repasser» répondit Laurence la main crispée sur le plateau de carton qui soutenait deux cafés. Finalement, elle commença à se demander s’elle n’aurait pas dût attendre au lendemain.
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| (#) Sujet: Re: Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. Dim 18 Avr 2010 - 21:32 | |
| UN JOUR, ALFRED CAPUS A ECRIT :« CHEZ LES FEMMES, LA FIDELITE EST UN VERTU, MAIS CHEZ LES HOMMES C’EST UN EFFORT.»LAURENCE ~ CONNER
« Je ferais peut-être mieux de repasser » Une chose était certaine, ce n'était pas Casey. Bien que la voix de ce dernier, était fort efféminé, celle qu'il venait d'entendre, il la reconnaîtrait parmi des dizaines de milliers. Ferdison. Cette jeune avocate, cette jeune femme qu'il ne peut s'empêcher de vouloir protéger. Après avoir inspiré une profonde bouffé d'air, il porta son regard vers Laurence. « Non... Reste ! » Le ton de sa voix était à présent calme, serein et amical. « Je pensais que s'était cet idiot, il me les gonfle, je fais presque tout son travail à sa place, il est incapable de voir les détails importants. Il ne fera pas une grande carrière dans la police s'il continue sur cette voie ! » Il s'adossa à son fauteuil portant la clope à ses lèvres. Casey n'était pas méchant, tout sauf ça, mais il devrait l'être un peu, Conner ne prendrait même pas le risque de lui faire poursuivre un interrogatoire, ce gamin serait dépité à l'idée d'en refaire un. Cétait beaucoup trop tôt, et il est loin d'être prêt. « Que me vaut ta venue, Laurence ? » Non, la jeune avocate ne le dérangeait pas du tout, au contraire, elle avait le don de lui changer un peu les idées. Alors qu'il lui faisait tourner la tête sans même le remarquer. Enfin, il faut dire aussi que Laurence restait discrète, et ne s'amusait pas à crier ses sentiments sous tous les toits, et ses gestes ressemblent à des gestes amicaux, comment pourrait-il être au courant ? Après avoir lancé un grognement qui faisait clairement comprendre qu'il n'avait pas envie d'être dérangé, il demandait à Laurence de rester. Très intelligent Conner ! Se dit-il. Surtout quand on sait que tu l'as déjà eu dans ton lit ! Pensa-t-il, passant sa main droite dans sa nuque.
N° 1588; Maison de Conner Matthews → Jeudi 27 juillet 2009, 09h12
Le réveil fut relativement pénible. La fatigue était toujours présente, et malgré ça, Conner n'arrivait pas à s'endormir. Lorsqu'il tourna la tête à sa droite, il découvrit une jeune femme aux épaules découverte, le visage tourné vers lui. Il se laissa retomber légèrement, portant ses mains à son visage. Putain. Se fit ses premières pensées. Il se redressa délicatement, ne voulant pas commencer à discuter dès le matin. Il ne prit même pas la peine de s'habiller, il se rendit directement dans la salle de bain. Il fit couler l'eau glacer sur sa peau, voilà un bon réveil. Mais en réalité, cela ne l'aidait pas, il n'avait goût à rien. Surtout depuis sa disparition sur ce monde. Depuis la fin du mois de juin. Son père était parti et ne reviendrait jamais. Et depuis ce jour, Conner broyait du noir. Seul l'alcool l'aidait. Quand il eut finit sa douche, s'être brossé les dents et s'être habillé d'un jean et d'un tee-shirt, il descendit au salon, les mains tremblantes. Il ouvrit une nouvelle bouteille de whisky et s'en versa un premier verre. Trop prit par l'envie d'ingurgiter son alcool, il n'entendit pas les pas se rapprocher derrière lui.
« Joli nana dans ton plumard. C'est la numéro combien celle-là depuis le début de la semaine ? » Lâcha Freddie, en se levant du canapé. « Sors de chez moi McClusky ! » Dit-il en déposant son verre sur le comptoir. « On est jeudi... À ce que je sache, je ne t'ai pas donné congé ! Alors, qu'est-ce que tu fous encore chez toi ?! » Il s'approcha de Conner, gardant malgré tout un peu de distance. « Compte-moi congé aujourd'hui, je viendrais demain ! » Fit-il en se retournant vers son patron. « C'est-ce que tu m'as déjà dit mercredi ! Tu vas encore me casser les couilles longtemps à vouloir jouer les patrons ? » Demanda le chef des pompiers en élevant la voix. « Te casser les couilles ? Non mais tu te fous de ma gueule ?! Tu viens à peine t'incruster chez moi pour me faire la moral, ferme donc un peu ta gueule et dégage ! » Aboya Conner. « Je pourrais te foutre à la porte ! » Menaça Freddie. « Mais vas-y ! Comme ça je n'aurai plus à supporter ta sale gueule, chaque jour ! » Ajouta Matthews serrant son poing. « Je sais que c'est difficile... Et je peux t'aider ! » Conner poussa son patron vers la sortie, tentant de garder son calme. « Demain sept heures, sinon chômage ! » Le pompier clapa la porte au nez de Freddie et rejoignit son verre qui l'attendait. Lorsqu'il se retourna il vit le visage, intriguer de Laurence. Pas de commentaires, sinon on ne se verra plus ! Lâcha-t-il en sa direction, déposant son verre vide…
Retour au présent. Commissariat; bureau de Conner Matthews → Vendredi 26 mars 2011, 20h20
« Noir ?! » Questionna Conner en désignant les cafés de son menton. Il était évident qu'un allait lui revenir entre les mains. Un noir, du moins il espérait, ne sachant les boire que comme ça; le mélange du lait avec le sucre l'écœurait. Conner lui avait déjà dit que ce n'était pas la peine de venir toujours avec quelque chose, lorsqu'elle lui rendait visite, mais au bout de cinq fois, il avait cessé, détestant insister. Il prit une dernière bouffée de sa cigarette, l'écrasant alors qu'elle n'était consommée qu'à moitié. |
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| (#) Sujet: Re: Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. Lun 19 Avr 2010 - 19:49 | |
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« Non... Reste ! » Laurence stoppa son mouvement alors qu’elle s’était déjà retournée croyant qu’il était finalement mieux de laisser Conner seul. « Je pensais que s'était cet idiot, il me les gonfle, je fais presque tout son travail à sa place, il est incapable de voir les détails importants. Il ne fera pas une grande carrière dans la police s'il continue sur cette voie ! » Elle poussa finalement la porte qu’elle referma d’un coup de pied, les mains pleines. « Que me vaut ta venue, Laurence ? » Son habituel sourire réapparu sur ses lèvres alors s’approchait doucement de Conner. « J’ai entendue parler que ça n’allais pas fort toi non plus… Le meilleur remède c’est d’avoir quelque chose de réconfortant à la porter de la main.» Laurence parlait bien sûr des cafés et de la barre de chocolat qu’elle avait amené spécialement pour lui. Ne précisant aucunement pourquoi elle non plus ça n’allait pas si bien. Ce n’était pas son genre à elle de se plaindre à tous les jours comme certaines filles de son entourage. Laurence avait toujours été discrète sur les choses qui la concernaient.
Elle empoigna le premier qu’elle tendit au policier. « Noir ?! » « Comme tu les aimes, je n’ai pas oublié.» Elle avait finie par se renseigner en demandant à la secrétaire de jour ce que Conner préférait comme café. Bien évidemment, Laurence avait essayé d’user de subtilité afin de bien garder pour elle les sentiments qu’elle avait pour Conner. Mais il semblait que c’était ben plus évident que Laurence ne l’aurait cru. La jeune avocate profitait au maximum des instants qu’elle pouvait passer avec Conner et remerciait les petits hasards de la vie qui les amenaient à l’occasion à travailler ensemble. Ses doigts s’agrippèrent à la barre de chocolat qu’elle avait apporté. « Tiens, c’est le meilleur chocolat que tu trouveras dans cette ville.» Laurence tira la chaise puis y pris place en déposant son propre café sur le bureau de Conner usant de précautions afin de ne rien abimer ou mélanger. Le bureau de Conner était tout aussi bien, sinon encore mieux ranger que le siens ormi lorsque l'on jetait un œil au sol et qu’on y voyait le contenu d’un dossier répandu sur le sol. Laurence porta à ses lèvres son café qui contrairement à celui de Conner n’était pas noir. Elle adorait y rajouter un sucre ou deux ainsi qu’une énorme quantité de lait.
Les lèvres mordillées, Laurence ne put finalement pas s’empêcher de se relever et de ramasser les papiers qui s’étaient éparpillés un peu partout derrière sa chaise. La jeune avocate commençait à s’y faire face aux inspecteurs et policiers qui étaient impulsifs ou encore d’un tempérament bouillant. Combien de fois c’était-t-elle fait crier dessus depuis qu’elle était arrivée? Maintes fois. Il fallait dire que son boulot n’était de tout repos. Défendre des criminels alors que n’importe qui aurait bien aimé qu’ils perdent tous leurs droits. Son rôle la positionnait dans des situations difficiles et ce n’Était que le début. Elle n’avait pas encore vu de toutes les couleurs. Sans doute qu’avec les années elle deviendrait plus froide afin de ne se laisser affecter par rien. Si les gens pouvaient arrêter de la prendre pour une petite fille. «Tu avais décidé de décorer le plancher de ton bureau?» blagua-t-elle avant de lui remettre les papiers. Laurence savait très bien que ça ne lui avait pas fait très plaisir qu’elle ramasse à sa place mais il savait très bien qu’elle était comme ça et qu’elle voulait faire n’importe quoi pour lui faire plaisir. Ainsi qu’aux autres on s’entend. La jeune fille souria à l’homme qu’elle avait un jour rejoint au lit. Ce même homme qu’elle s’était imaginé être celui pour elle… puis ce même homme envers qui elle croyait ne plus avoir de sentiments. Mais quand elle l’avait revue, elle ne pouvait plus continuer de se mentir. C’est pourquoi elle faisait toutes ses attentions à son égard. « Alors se chocolat, il est surprenant n’est-ce pas?» demanda-t-elle avec un grand sourire, les yeux pétillants de joie.
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| (#) Sujet: Re: Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. Mer 18 Aoû 2010 - 23:32 | |
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| (#) Sujet: Re: Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. | |
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| | | | Chez les femmes, la fidélité est un vertu... | laurence f. | |
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