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 between pain and masochism (pv)

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Message(#) Sujet: between pain and masochism (pv) between pain and masochism (pv) EmptyDim 6 Déc 2009 - 23:43

▬ BETWEEN PAIN AND MASOCHISM

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      STARRING SHIRLEY DAVIES & MIDNIGHT CARLSON

    La pluie tambourine sur le pare brise. Violente, brutale, survolté, prête à briser la vitre et me noyer. J'ai roulé, roulé sans fin, vite. Pourtant, le chemin me parut long jusqu'à chez elle, comme une éternité. J'ai finit ma course folle sur le trottoir en face de chez elle, le moteur encore chaud et virulent. Je serais apte à faire demi tour, a laisser à nouveau le temps recouvrir les vestiges de notre histoire et pourtant. Il faut que je l'affronte, je le sais. A cet instant, je n’ai que deux possibilités, la première déjà citée, la deuxième évidente, le pourquoi je me suis rendu ici. Il suffirait simplement d’ouvrir la portière et de me laisser écraser par cette tempête. S’il ne suffisait que de ca … Je me demande comment cela ce fait que je sois encore ici, confortablement installée à l'intérieur de ma BMW. Comment cela ce fait que je ne sois pas encore assise dans un commissariat. Les patrouilles de polices ne m'ont peut t'être pas remarqué, sans doute ai-je été trop rapide. Ma salive ce fait rare dans ma bouche. Je respire fort, si bien qu'une couche de buée est apparue sur le pare brise. Mon pouls s'est accéléré, ma gorge me pique. Je sens les larmes venir. Inévitable. Inconsolable. Ma chair s’effritant de toute part, je me retiens une seconde supplémentaire d'empêcher mes yeux de s’écouler et je fonds, lamentablement, piteusement.

    Première larme. La fierté devrait s’insuffler dans mon esprit déjà anéanti. J’ai tenu tout de même une semaine sans elle… Deuxième larme, mon corps se repliant déjà comme pour se protéger d'une menace. Je cède enfin sous le poids du manque. Ma main frotte ma joue droite. Ne suis-je pas censée être une fille forte ? Si mais c'est un mensonge, j'en ai conscience à cet instant. J'enfouis ma tête dans le col de ma veste et pour finir je remonte mes jambes vers ma poitrine. En position fœtale, je laisse les larmes couler sur mon visage, les étouffant du mieux que je le peux dans le tissu de mon jean. En une seule soirée depuis des années elle à réduit à néant toutes mes résolutions. Elle est venue raviver sans vergogne mon cœur meurtri, pulvérisé. J'aurais put oublier, j'aurais put ne jamais me pointer ici et j'aurais put tout faire pour l'éviter, j'aurais put et je ne l'est pas fait. Soumise au masochisme qui me caractérise. C'est à croire que je ressent un plaisir malsain à souffrir. Peut t'être est-ce le cas. Souffrir, pour elle. Parce que je suis incapable de faire taire ce qui est enfouit au plus profond de mon âme.

    Tout est mort, tout s’évapore. Je n’ose pas lever les yeux vers sa résidence, je n’ose pas retracer le chemin que j’ai parcouru, encore moins cette semaine de torture. Je le devrais pourtant … dire combien le temps qui a passé après cette soirée ma parut long, dire combien je suis perdue, combien elle me détruit sans le vouloir. Je ne l'accable pas, car après tout elle n'a pas demandé à ce que je lui porte un amour aussi violent et incommensurable. Je crains cette violence, je la redoute car je sais que l'être infâme et impur que je suis lui fera encore du mal, parce que c'est comme ça: je suis cruelle et j'aspire aux relations dévastatrices. Je ne me fais pas confiance, peut t'être ne suis-je pas encore prête à le faire. Je finis par relever la tête, être mélancolique ne me colle décidément plus à la peau. Ce n’est plus de mon ressort de verser une larme au passé, d’enlacer ses souvenirs de fleurs. Et j’ai pourtant du mal à dire que cette époque est bien révolue, courte époque d’ailleurs. Si infimes moments de bonheur, cette joie qui n’en était même pas. Je sanglote pourtant encore, mes lèvres frigorifiées n’ayant d’autre choix que de trembloter lâchement dans l’air. Ma main agrippe la poignée de la portière puis finalement le moteur endormit rugit. Je n'y arrive pas, pourtant il suffirait seulement d'un peu de courage de ma part pour aller jusqu'à sa porte et lui dire combien elle me manque, combien je me sens défaillir inéluctablement sous le poids de cet amour grandissant revenu me hanté. Il ne suffirait que de quelques pas en sa direction... Pourtant, la lâcheté m'éprends et je finis par faire demi tour.

    Je suis dans un tel état que je refuse de rentrer chez moi, cela ne servirais à rien, on me plaindrait et je refuse cela. L'être pitoyable que je suis ne mérite pas de compassion de la pars des siens car je suis l'entière responsable de mon malheur, la faute n'est à rejetée sur personne même pas sur elle. Nombreux sont les choix que j'ai pour noyer ma peine, le bar du coin où je pourrais aisément me souler au mélange vodka et martini, le club où je pourrais passer quelques heures avec un inconnu pour tenter de l'oublier, je choisis néanmoins le parc devant lequel je passe souvent lorsque je fait mon jogging. Je choisis de me livrer à ma peine corps et âme, juste parce que j'en ai envie, juste parce que je ne trouve rien de mieux à faire si ce n'est peut t'être me jeter sous les roues d'un train ou d'une voiture mais ce serait un acte suicidaire et mon âme torturé n'est pas désespéré a ce point là; pas encore du moins. Je gare la voiture, me décide enfin après quelques secondes passer à réfléchir. Je quitte l'habitacle surchauffé et confortable pour me laisser écraser par la pluie et le froid. Les gouttes acharnées m’éventrent, comme je l’avais si bien prédit. En à peine quelques secondes, je me retrouve trempée de la tête au pied sans rechigner. Je ne bronche pas, encore trop perdue dans mes pensées, à ressasser. Le froid engourdit mon être, jusqu'à ce que même mes orteils se retrouvent congelés. Je me rend compte que les vêtements que je porte ne sont pas fait pour l'hiver, que j'ai sous-estimé mère nature et n'enfilant qu'un jean et un tee-shirt à l'effigie des Stones -groupe mythique que j'adore et que mes parents ont adorer-. J'ai voulu bravé les intempéries, je n'aurais qu'en guise de cadeau de consolation une bronchite qui me clouera au lit pendant quelques jours, tant pis, tant mieux.

    Je traverse le parc et ses allées humides, inspire cet air frais et si apaisant. La moiteur du parc ne me gêne pas, m'éloigner de la ville et des vrombissements des voitures m'est trop indispensables pour que je puisse faire demi tour sous prétexte que j'ai froid et qu'il pleut des cordes. J'ai affaire à un déluge lorsque inconsciente je m'enfonce sous les arbres volumineux, gouttant par leurs branches et leurs feuilles. L'endroit, bien qu'il soit baigné dans un brouillard épais me semble plus rassurant que la ville et ses automobilistes impatients qui s'excitent sur leurs klaxons pour ne pas être en retard à un rendez-vous. Je sais cependant que des meurtres ont étaient commis ici, mais la peur ne m'atteint pas. S'il s'avérait qu'elle me submergeait je ressentirais un certains plaisir, amoureuse inconsciente de l'adrénaline que je suis. Je distingue vaguement les contours embrumés d'un banc où des centaines voir des milliers de personnes se sont assises, me prend à courir sous l'averse pour m'y asseoir.
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Message(#) Sujet: Re: between pain and masochism (pv) between pain and masochism (pv) EmptyDim 20 Déc 2009 - 22:30

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Une air de mélodie. La douceur de ce son m'emporta jusqu'à dans mes rêves les plus fous, incompréhensible sans doute. J'aimais cette chanson, c'est comme si soudain je me retrouvais dans un rêve inoubliable. Je rouvrais les yeux. Intrépide. L'homme face à moi, debout. Impatient. Il me regardais comme si il me suppliais du regard. Soudain, mes rêves avaient effacés ma réalité. Je ne me souvenais plus de ce moment présent que je vivais pourtant continuellement pendant de longues minutes. Depuis que cette air avait envahit mon espace. Il appuya sur le bouton "off", je ne comprenais pas cette réaction inadmissible. Il coupais mon rêve et mon coeur se détachait de la mélodie éteinde, comme si j'avais repris mes esprits, je passais mes mains dans mes cheveux. Je m'approchais de lui, il fronçais des sourcils, il ne comprenait pas l'attitude que j'avais eu avec cette mélodie. Je le regardais, il me regardais puis souriait, j'en faisais de même.

« Alors qu'en penses-tu , shirley? »
Je laissais un petit moment de silence, puis réponds.
« Je.. Tu... Excuse-moi je suis un peu ailleurs ces temps-ci.
Mais c'est très beau. »


La vérité faisait partie de mon franc parler. Les mensonges et trahisons faisaient bien aussi partit de mon langage seulement je préfèrais mieux dire une simple vérité que de mentir. La mélodie était fabuleuse, mais en ce moment j'étais d'humeur nostalgique. Perdue. Les larmes se retenaient tant bien que mal à venir. J'en avais marre d'avoir cete sensation étrange. Je ne voulais plus que ça n'arrive. L'homme brun arqua un sourcil, il me prenait par les épaules. L'homme était tout simplement mon meilleur ami, il me faisait toujours écouter les mélodies qu'il crée grâce à son piano. Je n'en revenais toujours pas qu'il était devenu un bon musicien. Je me rappelais des moments agréables passé avec lui. Il me soulageais, je comptais tant sur lui , et il pouvais toujours compter sur moi, je suis toujours là pour lui. Avant de l'avoir en meilleure ami, j'avoue que j'étais sceptique à l'idée de lui confier ce que je ressentais au fond de moi, méfiante et d'ailleurs pour ainsi dire je ne pouvais, presque, pas avoir d'ami de la gente masculine, pour moi il était impossible, mais avec lui c'était différent. Il m'avais appris à lui faire confiance et je croyais en lui. Je tentais de ne pas craquer, cependant j'en tremblais, ce qui me troublais était cette femme, enfin mon ex que j'avais revu à la fête d'halloween. Je regardais mon meilleur ami, effacant ce sourire, il me prenait dans ses bras.

« Qu'est-ce qu'il y a? Tu veux en parler? »

J'étais perdue, mon meilleur ami faisait tant pour moi, puis il avait toutes les qualités d'un meilleur ami. Mais cependant, bien que je l'adore je ne voulais en parler à personne.

« Non... Désolé , mais je vais y aller. »
« Reste si tu veux. Tu veux un cappucino? »
« Non, j'ai du boulot. Je.. Je dois y aller. On s'apelle. »
« Très bien, comme tu veux. Je t'appelerais plus tard.
Prend soin de toi. »


Je lui faisais la bise et le lâcha. Je parcourais mon chemin jusqu'à la porte d'entrée, j'ouvrais la porte et lui faisais un signe avec la main d'aurevoir. Comment aurais-je pu croire qu'en venant jusqu'ici j'allais comme qui dirais, lâchais prise, pas l'oublier, juste ne plus penser à elle, juste savourais des instants inoubliables et ne pas y penser. Elle était beaucoup trop importante pour moi, mais seulement, j'avais peur, peur de m'engager dans une relation pareil. Peur de souffrir, peur de m'engager à une relation qui se finira peut-être comme mon ex mari. J'avais peur de retomber amoureuse bêtement. J'en ai marre de l'amour, l'amour est un engagement de non liberté, cependant on ne peux le contrôler. Trop de questions se posais à ce moment dans ma tête. Je roulais. Trop doucement, mais péniblement. Agacée. Méfiante. Nerveuse et tremblante. Je m'arrêtais , me garais dans une rue que je ne connaissais pas, je lâchais mon volant des mains, pris ma tête entre mes mains, un léger frissons s'emparait de moi puis j'allumais une musique, moins lente que la précédente. Je ne pu retenir plus longtemps mes larmes, elles coulaient sur ma joue, je les laissais. Un long moment je restais comme ça, comme pétrifiée de cette situation incompréhensible, inadmissible. Je ne les essuyais pas, je sursautais d'un coup au bruit du klaxon d'un conducteur impatient sans doute, pressé, peur d'être en retard sûrement. Je me laissais berçais par cette chanson puis je me regardais dans mon rétroviseur, mon maquillage avait tenu bon malgrès tout. Je m'en fichais un peu après tout à ce moment là. Elle était sûrement inconsciente du mal qu'elle me faisait en me faisant du bien, mais certes, je n'avais pas prévu des retrouvailles tant passionnée. Je ne comprenais plus rien. J'ouvrais ma porte, éteignis la musique puis sortais, refermant la porte par la suite et fermé à clef automatiquement en appuyant sur le bouton de la clef. Les larmes avaient disparu, mais ma souffrance restait. Je marchais, où bon semblait vouloir marcher. Je ne savais pas jusqu'où je voulais, mais mes pieds me guidaient, je regardais en même temps les personnes dans la rue, leur attitude envers certaines personnes, les maisons, les magasins du coin, les bar même. Il pleuvait et même si je me trempais, j'étais assez folle pour continuer ma route, j'en m'en fichais de savoir qu'il pleuvais, la pluie ce n'est que de l'eau, ça mouille c'est tout, les personnes étaient bien trop douillet pour vouloir se mouiller et courait le plus vite possible pour se rendre là où ils le voulaient. Je ne savais pas où je voulais aller, je ne savas plus rien, le doute et l'hésitation se faisais sentir en moi, au fond ma vie était bien trop troublée, je ne comprenais plus rien, perdue complétement. Elle avait refait son apparition et c'est comme si je ne voyais plus qu'elle. Les contes de fées n'existe pas, et c'est bien pour ça que je n'y croyais plus, je croyais plus en cet amour et pourtant. Dans mon parcours, je découvrais le parc, un endroit plutôt fait pour amuser les enfants et aussi faire son jogging matinale. J'y pénétrais, sans pour autant de but précis spécifique. Je marchais, tête baissée, je ne voulais plus regarder qui que ce soit. J'entendais des rires d'enfants et la nostalgie revenait à son comble par dessus le marché. Je levais les yeux m'arrêtant net. Juste trop curieuse, la curiosité est un bien trop vilain défaut, mais cette curiosité s'installait encore plus lorsque je voyais le visage de midnight. Hésitante à vouloir lui parler ou la regardait, je ne savais pas quoi lui dire. Elle était bien plus mouillée que moi. Les larmes commençaient à couler sans pouvoir les contrôler, à croire que j'aimais savoir me faire souffrir, mon coeur se resserra un peu plus, on se regardaient droit dans les yeux pendant un long moment silencieuse, elle étais assise sur ce banc, quant à moi je restais debout face à elle. Ne trouvant pas de suite les mots je gardais ce silence. Jusqu'à ce que, malgrès les larmes, qui se ressentais à ma voix, je commençais à rompre le silence.

« Pourquoi ? Pourquoi est-ce que d'un coup tu ressurgis dans ma vie
et me laisse ce doute, incompréhensible... Je suis perdue, midnight. Eclaire-moi... S'il te plaît... »


Je ne savais plus rien, tout était flou dans ma vie, je n'avais jamais ressentis, depuis un trop long moment, jusqu'à maintenant. Le doute vient et revient, et je ne savais plus comment réagir face à cela. Fatiguée aussi de devoir sans cesse réfléchir à cette situation.
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Message(#) Sujet: Re: between pain and masochism (pv) between pain and masochism (pv) EmptyDim 27 Déc 2009 - 19:49

    Je peux sentir mon pouls retentir dans mes tympans. Tic tac tic tac. Je le confondrais avec la pluie si elle éprouvait le même élancement dans sa poitrine que moi dans la mienne. Or, elle n'a pas de poitrine, quelle chance. Elle ne possède pas un centre de souffrance qui distribue, telles des cacahuètes des morceaux de peine par ci par là, dans son corps. D'ailleurs elle n'a pas de corps. Sa composition liquide ne lui permet pas de gouter aux douleurs morales et puis les transformer en douleurs physiques, seulement par folie. Elle n'a pas accès à la folie. Pas plus qu'elle n'a accès au chagrin, au regret, à la douleur. Pour cela, elle ne sait se souvenir. Aucun démons ne la hante, l'obligeant à considérer la vérité telle qu'elle est. Aucun fantôme ne vient la forcer à faire face au germe de son mal, naissance même de sa souffrance. Non, aucune chimère vient fréquenter ses songes pour lui rappeler combien elle est stupide d'avoir réellement cru qu'elle l'avait oubliée. Combien elle s'est faite avoir. Combien elle frémit encore de plaisir face au rappel de son image. Combien elle souffre. Cette pluie faite de gouttes n'a pas de mémoire; je n'ai pas cette chance. Car ma mémoire j'ai pris soin d'y ranger dans chaque tiroir le tintement de son rire, la douceur de sa peau, la chaleur de son corps, sa voix et son visage indéniablement beau. Tout y est. Absolument tout. J'ai classé cela avec tant de rigueur, que le moindre détail des souvenirs m'est aussi simple à voir qu'un vulgaire dessin. Par exemple, et surtout, cette soirée qui à tout changé, cette soirée où pour la première fois depuis plusieurs années j'ai put à nouveau me délecter de sa présence, de son odeur et d'elle finalement. Même pour un infime instant. Je peux également sentir mon pouls dans ma gorge, il m'est difficile de déglutir, de plus les larmes ne m'aident pas. Le bruit est sec, froid, il bat à une allure constante. Cette régularité me rassure, elle m'affirme que mon métabolisme lui au moins va mieux. Elle m'affirme que Midnight Carlson est redevenue d'une banalité éffarante si on omet le fait qu'elle ressent un plaisir malsain a souffrir. Peut t'être est t'elle folle, c'est probablement le cas enfaîte mais elle refuse certainement de l'avouer. Car la Midnight est une bête féroce qui croupie de jour en jour dans son orgueil, son arrogance et son indifférence. Les gens l'amusent puis l'usent, elle n'y peut pas grand chose en définitive, elle est comme ça. Puis parce qu'il faut bien le faire, je frictionne maladroitement mes bras et mes mains dans l'espoir d'obtenir un peu de chaleur. En vain, mais ça a au moins le mérite de me faire passer pour autre chose qu'une détraquée SDF venue crever là. Mes mains ébranle mon visage, m'extirpant de ma transe. Je me surprends a penser que la vie n'est qu'un vaste rêve, ou du moins un cauchemar dans mon cas, quoique tout n'est pas si noir. Au fond je me dit, je me répète sans arrêt, que quelque part dans ce monde il y aura toujours une âme en peine plus accablée encore que je ne le suis moi-même. Et Dieu sait que c'est difficile. Car on me la toujours dit, on me la toujours répéter: je porte la misère du monde sur mes frêles épaules, je la porte depuis l'enfance, elle fait partie intégrante de ce moi si vil. Elle ne veux pas me lâcher, parce que c'est tout ce qui me caractérise en fin de compte. Ma douleur, ma torture, ma souffrance me caractérise. Je ne serais qu'une pale copie d'une fille de nos jours si je ne trainais pas cette misère avec moi.

    A vrai dire, je n’en peux plus de voguer vers de tels délires. Soyons réaliste, je suis finie, je suis anéantie. Si seulement je pouvais me vomir. Malheureusement mes entrailles viennent rarement avec, et je surmonte la moindre des mes ivresses quotidiennes. Je sème mon pathétisme à longueur de journée. Elle est une rare apte à me sauver, le temps d’une minute, le temps d’un regard, d’une de ces paroles magiques. Et elle ne semble pas en avoir conscience. Avec le peu de force mentale que j'ai je m'accroche aux souvenirs de nos années lycées ici même dans cette ville. Je me remémore les instants passés avec elle, ces instant où tout était si simple, où il suffisait d'un regard pour nous comprendre, où cette douleur tiraillante ne me broyait pas le cœur. Tout avait était si simple, naturel et j'avais gâcher ça. Par pur égoïsme, par peur, parce c'était inévitable. Vous savez, j’anéantis tout ceux qui croise mon chemin, c’est inévitable à croire. Cela n’a pas toujours été voulu, et je crois que c’est là d’où réside le pire. Je ne saurais expliquer pourquoi mon venin est si puissant, si surpuissant, pourquoi il atteint même les meilleurs, même les plus sains, les plus vrais, les plus admirables personnes que j’ai pu croiser dans ma vie. Quand vous savez qu’avec un rien, vous détruisez la personne la plus noble sur terre, vous en mourrez, à petit feu. Je m’émiette fébrilement au fil du temps, je verse ma peine, ma haine. A force, mon venin se verse avec conscience, telle une bataille que je mène contre la terre, et que je gagnerai peut être. Mais je sais aussi bien que mon poison vogue vers eux, ces personnes à qui je m’attache sans le vouloir, ces personnes dans lesquels j’ai espoir. Je sais que je les ferai tous souffrir tôt ou tard, qu’ils s’envoleront tel des papillons brisés, ternis, bien trop amochés par mon passage. Et je sais qu’à cette instant précis, je détruis cette pauvre fille, pire j'en détruis deux: elles deux. A coup de séduction, à coup d'indifférence, à coup de supériorité et de mon insupportable pouvoir à obliger les gens à m’aider, ou à me détester. Je sais qu’elles en pleurent, et qu’elles, elles ont le droit de verser des larmes, de laisser couler des flots sur leurs joues, et qu’elles, elles ne s’en gênent pas. Je sais aussi qu’elles souffrent, peut être autant que moi, ci ce n'est plus. J'aimerais être meilleure, pour pouvoir les satisfaire elles deux mais je suis incapable d'être une de ces saintes avec plus de qualités que de défauts. Je suis cruelle, une de ces personnes pour qui être en vie ce résume à détruire tout ce qui l'entoure, jusqu'à enfin ce détruire sois-même.

    La voie de la rédemption est si lointaine pour moi qu'il m'es inutile de l'envisager, mes pêchers -aussi non croyante fus-je- me mèneront tout droit aux Enfers et j'en suis convaincue. J'aurais aimé qu'on me pardonne, qu'on oublie toute les saloperies que j'avais put faire aux gens que j'étais censé aimer: mieux, j'aurais voulut tout recommencer en ne gardant que le meilleur mais personne n'obtient de seconde chance, pas même ceux qui ont l'espoir, l'envie, de vivre. Nous vivons dans un foutu monde à la con où des personnes de foie nous font bouffer un peu plus chaque jour des leçons de morales de Dieu et de ces disciples, pourtant au fond ont est tous les mêmes, certains moins pitoyable que d'autres toutefois. Puis soudain mes doigts s’éprennent dont ne sait où, d’on ne sait quoi. Je n’y crois pas. En l'espace de quelques minutes, son visage apparait devant moi, rougi par le froid et néanmoins toujours aussi attirant. Je réalise que ce que je viens de saisir comme si ma vie en dépendait c'est un de ces poignets. Je marche vers elle lentement. Encore une fois, je marche. Je suis encore capable de le penser, de le dire, oui je marche. Oui j’avance. Il est rare d’aller à reculons avec moi, du moins je crois. Je stagne depuis toujours t là, je marche. Ce rapprochement va définitivement me perdre et pourtant, mes pieds glissent sur la terre blanche et mouillée: j'ose enfin relever mon visage vers elle, j'ose enfin la voir. J’ose enfin me confirmer que je n’ai jamais rêvé. J’ose enfin m’affirmer que je ne suis pas aussi folle que ce qu'il ne parait. J’ose avoir de l’espoir. Sans comprendre ce qui me pousse, sans comprendre à quel point j’agis, sans comprendre ce qui va réellement se produire, si elle va intervenir. « Pourquoi ? Pourquoi est-ce que d'un coup tu ressurgis dans ma vie et me laisse ce doute, incompréhensible... Je suis perdue, midnight. Eclaire-moi... S'il te plaît... » Comment lui répondre alors que moi-même je ne comprends pas pourquoi je suis revenu vers elle en l'espace de quelques heures ? Je me devine rouge car je sens le feu monter à mes joues, je fait pourtant fit de cela, étouffe vaguement un soupir dans ma main libre. Je vois que nous nous trouvons dans la même situation: perdue, sans aucune issue de secours pour nous sortir de là sauf peut t'être une que je refuse purement d'admettre: pas encore. « Nous sommes deux... » avouais-je finalement en me rapprochant d'elle, jusqu'à sentir son souffle sur mes joues glacées. Ma main blême qui remonte le long de son bras semble la faire frissonner, néanmoins je continue ma course, mes doigts bleuit brûlant sa peau. J'avance encore car je ne peux pas reculer, parce que cela me tuerait, moi qui est un mal fou à lui résister. Pour la deuxième fois depuis des années, je presse timidement mes lèvres contre les siennes ferme les yeux comme abrutie par ce contact.
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