AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyLun 14 Déc 2009 - 21:06

Nous ne sommes que des grains de sable dans le grand océan de la vie. Qu'est-ce que la vie humaine à l'échelle de l'existence de la terre ? Un simple grain de poussière que l'on pourrait balayer d'un souffle si ridicule qu'il serait irréalisable. D'aussi courte que soit la vie de l'homme sur sa planète chérie, il n'a pourtant pas perdu le temps de la domestiquer. De l'homme de cromagnon inventant le feu à l'homme moderne qui invente chaque jour une nouvelle chose pour satisfaire son envie de totale flemmardise. Car oui, au fil du temps, tout ce que l'homme à essayer de faire c'est de se rendre la vie plus facile, d'aller toujours plus loin, toujours plus vite avec le plus de confort qu'il était possible d'avoir. L'homme croit qu'il peut tout contrôler puisqu'il la prouvé à de nombreuses reprises et pourtant, il y a une chose que l'homme bien qu'il essayera de tout son coeur ne pourra pas contrôler et qui n'est autre que mère nature. Celle-ci nous montre parfois son caractère bougon par de terribles catastrophes. La mort, c'est sans doute la seule façon qu'à l'homme pour comprendre qu'il fait des erreurs et qu'il ne peut pas tout contrôler. D'ailleurs les choses que nous préférerons sur cette terre n'ont nullement été crée par les hommes tels que la nature ou même nous. Les hommes ne se sont pas auto crée, il y a quelqu'un ou plutôt quelque chose qui a fait de l'homme ce qu'il est c'est l'un des grands mystères de la vie. Nous descendons du singe mais d'où est apparu le début du début de la vie ? Une chose que nous ne serons sans doute jamais, nous pouvons juste supposer.

Devant son doux regard, il n'y a que l'étendue de l'océan qu'il adore regarder. Il n'a rien avec lui, aujourd'hui ce n'est pas le jour de son départ. Et oui, pourtant là depuis un peu plus de deux mois et bien, il n'avait encore nullement envie de partir ce qui dans son esprit était loin d'être anodin. La plupart du temps, le jeune homme ne passait qu'un mois ou deux dans la ville où son coeur lui disait d'arrêter et souvent, il ressentait bien vite une lassitude de l'endroit ne trouvant pas la petite étincelle qui lui dirait que ce lieu est le bon. Au fond, c'est ce qu'il cherche, trouver son Eden mais il est dur de trouver le lieu qui nous conviendra parfaitement. Nous cherchons tous, un endroit ou une personne qui nous ferra voir le monde d'un tout autre regard. Est-ce pour cela que sa tendre bouche n'a jamais lâché un seul je t'aime ? Parce qu'il attend tout simplement la bonne personne, celle pour qui il est totalement fait. Bien sûr, jamais il ne sera du genre à avouer ce genre de choses ou même penser que son coeur est un coeur normal qui a lui aussi besoin d'amour pour la simple et bonne raison qu'il n'y croit pas. Pourquoi croirait-il à l'amour alors que partout où il est allé, il a vu des gens souffrir, tromper et se quitter aussi facilement voir plus qu'ils ne se sont mis ensemble. Alors, il papillonne, allant d'amour en amant comme les papillons qui vont de fleur en fleur et cela lui convient très bien. Aucune attache, aucun pleur, aucune souffrance dans son coeur.

Il enlève, tout doucement ses tongs pour sentir le sable un peu plus froid en ce mois de décembre toucher ses pieds. Des plaisirs simples, voilà ce qu'il aimait dans sa tendre vie. Pourquoi chercher toujours le cher ou le raffiné alors qu'un simple regard tourné vers l'océan peut valoir toutes les beautés du monde. Tout doucement, il s'assied sur le sable décidant qu'il aurait tout le temps nécessaire pour aller faire une petite trempette de doigts de pied puisqu'il était seul ou presque. Il n'y avait que peu de monde sans doute dû aux fêtes qui s'annonçaient assez proche. Pourquoi ne les préparait-il pas lui aussi ? Simplement parce qu'il se voyait mal fêter Noël ou la nouvelle année. Certes, il allait sûrement sortir mais il n'allait pas faire de grand dîner avec une grande famille d'ailleurs il n'avait personne comme famille dans le coin, elle vivait en Italie et puis chez lui ça n'avait jamais vraiment été la famille l'élément principal. Il avait appr à vivre sans les fêtes et il ne s'en portait pas plus mal.

Il était là sur cette plage, perdu dans ses pensées quand il voit une ombre dans les tons bruns se rapprocher de lui à grande vitesse. Il se demande quel est cette drôle de choses, de loin, un fanatic de twilight aurait sans doute crié au loup mais n'étant pas un fan de la télé tout ce qu'il voyait c'était une drôle d'ombre qui s'approchant de plus en plus en vint à lui sauter dessus pour lui lécher totalement le visage. Un molosse qu'il avait déjà vu dans d'autres circonstances, bien plus douloureuse vu qu'une folle à lier a demandé à ce si gentil chien de l'attaquer. Enfin, ce qu'il aimait surtout ce chier c'était les poubelles qu'il était en train de sortir. Il essaya de faire asseoir un tant soi peut le chien voulant d'une certaine manière qu'il ne soit plus sur lui lorsque sa propriétaire arrivera ce doutant que celle-ci ne serait pas le magnifique des cadeaux. Malheureusement, celle-ci arriva plus tôt que prévu et le jeune homme bien que la détestant plus que tout ne pouvait s'empêcher de penser à leur drôle de rencontre. Il la regarda droit dans les yeux, sachant qu'avec ce genre de femmes, il ne fallait jamais être faible avant de parler.

ELIES ▬ Est-ce qu'en allant chercher ton chien, un autre t'aurait mordu ? Parce que comme fille enragée, on ne peut pas faire mieux que toi. Quand ce chien m'a sauté dessus, la première fois, j'avais directement compris que ce pauvre animal devait obéir aux ordres d'une psychopathe.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyVen 18 Déc 2009 - 12:33





CRANDON PARK BEACH ; MIAMI | 20Décembre starring Eliès and Joan


Il y a ce genre de matin où l’on regretterai de ne pas être resté au lit plus longtemps, les raisons en sont multiples. Commencer par se lever en retard n’est jamais un bon commencement, pas le temps d’immerger tranquillement, de prendre conscience d’où on est du jour qu’il est, et encore moins de qui l’on est parfois. Pas le temps non plus de permettre à ses membres de se réveiller en douceur, les conséquences, une boule de connerie ambulante toute la journée durant. C’était l’une de ces journées pour Joan, elle ne s’était certes pas levée particulièrement en retard, il s’agissait d’un de ses jours de congés, un jour tant attendu par une personne normalement constituée, mais redoutée par Joan. La raison en était pourtant des plus simples, sa petite sœur, non pas qu’elle rechignait à passer du temps avec elle, mais la jeune fille pré-pubère était disons le franchement plutôt insupportable. Ce qui malgré la patience de la jeune femme, pouvait se révéler fortement agaçant. Mais tout avait d’abord commencé par son réveille plutôt baveux, et oui brioche avait décidé de l’agresser de léchouille de bon matin, ce qu’elle n’avait pas particulièrement apprécié, bien que, lorsque l’animal était venu se lover contre elle, elle n’avait pas râlé face à un moment de tendresse canin. Au bout d’une dizaine de minute elle fini par enfin s’extirper des draps, se rendant immédiatement sous la douche. La jeune femme n’arrivait jamais à commencer une journée sans avoir pris une douche avant toute chose, elle était de ceux qui avait du mal à ouvrir les yeux facilement, et se mettre à une activité presque aussi vite. Elle était aussi de ceux qui ne se levait pas en entendant son réveil mais qui se replonger sous la couette. Malgré les apparences elle n’était pas feignante, mais plutôt une accro au sommeil, elle avait besoin de ces neuf heures de sommeil, autrement elle risquait d’être d’assez mauvais poil, le genre à ne pas titiller trop longtemps. Elle aimait son lit, ses oreillers et le confort de sa chambre, elle ne manquerait une nuit de sommeil pour rien au monde, et si par malheur il lui arrivait de devenir insomniaque pour une raison ou une autre, malheur à celui qui la chercherait un peu trop. Aujourd’hui, elle avait toutes les raisons du monde de se lever de bonne humeur, un sourire radieux aux lèvres, et pourtant peut être par esprit de contradiction, la jeune femme demeurait grincheuse. Déboulant dans le salon en peignoir, elle s’était tout de suite braquée devant sa petite sœur qui n’avait visiblement pas rangé le bordel qu’elle avait mit la veille, en soit ce n’était pourtant pas si grave, mais une femme de mauvaise humeur trouvait toujours une raison de gueuler. « Non mais c’est pas vrai t’écoute jamais ce que je dis. » Anita, manquant de s’étouffer avec le cookie qu’elle venait de porter à sa bouche, ne s’était visiblement pas attendu à voir sa sœur débouler si tôt. « Merde, bah ça va je rangerais tout à l’heure déstresse. » Rien de plus horripilant pour Joan, que l’arrogance de sa cadette, elle n’avait jamais compris ce besoin qu’ont les adolescents de répondre au lieu d’obéir, Joan eu une éducation strict, et avait certes tout fait pour qu’Anita n’en souffre pas, elle pensait que trouver un juste milieu serait préférable. Mais visiblement l’adolescente trouvait toujours quelque chose à redire dans la méthode éducative de sa sœur, qui lui répétait sans cesse qu’elle n’avait pas été livré avec mode d’emploi, qu’elle faisait donc ce qu’elle voulait. La tension était souvent palpable entre les deux sœurs, bien qu’il n’était pas rare pourtant de les voir passer de très bon moment entre elles, Joan remettait en cause les hormones déchainées de sa petite sœur, qui ne l’aidaient pas pour l’instant, à maintenir un environnement complètement sain. Elle ne se sentait pas capable de supporter tout ce bordel encore longtemps, elle était donc montée s’habiller rapidement, nouant ses cheveux si vite, que sa coiffure ne ressemblait quasiment à rien, mais comme à son habitude elle n’en avait absolument rien à faire. Prenant ses clefs de voiture, Brioche commençait déjà à lui tourner autour, passant le pas de la porte elle fit une dernière recommandation à sa sœur, « je vais promener ton clebs, y a intérêt à ce que ça soit rangé quand je rentre, sinon tu sais que t’auras le double à faire. » Sa sœur soupira, mais se mit immédiatement au travail pendant que Joan rejoignait sa voiture. Au volant, alors que le chien s’agitait sur la banquette arrière, elle s’interrogeait toute seule avant de se retourner vers son chien, « qu’est-ce que tu penses de la plage mon vieux ? Ça te dis ? » en guise de réponse Brioche s’empressa de lui léchouiller copieusement la truffe, ce qui bien qu’écœurant pour elle, la fit sourire et se mit finalement en route. Bien qu’elle n’était pas une grande fan des plages, du sable, elle détestait se baladait pied nu dans le sable, cette cochonnerie qui s’insinue partout, gratte, une connerie dont on ne se débarrasse pas facilement. Bien qu’elle était une véritable fan de plongée, bien qu’elle adorait faire bronzette surement l’une des rares choses qu’elle avait en commun avec la plus part des filles, elle détestait le sable, ce qui était presque rédhibitoire. Pour une habitante de Miami, elle ne s’y rendait pas souvent, mais elle avait envie de faire une exception aujourd’hui, peut être que l’air marin lui rendrait le sourire. Elle n’avait pas non plus oublié qu’elle pourrait peut être croiser des surfeurs. Arrivant à destination, Brioche s’était instantanément précipité sur la plage n’attendant pas le moins du monde Joan qui désespérait déjà. Elle fut par ailleurs surprise de voir qu’il s’était précipité sur une personne, savoir qu’elle allait devoir sourire poliment pour excuser ce fichu clebs lui donnait déjà la nausée. Arrivant à petite foulé auprès de la « victime » elle était presque contente de voir de qui il s’agissait, finalement elle pourrait peut être se défouler, le voir ainsi à terre bloqué par le poids de son chien l’amusait. « Est-ce qu'en allant chercher ton chien, un autre t'aurait mordu ? Parce que comme fille enragée, on ne peut pas faire mieux que toi. Quand ce chien m'a sauté dessus, la première fois, j'avais directement compris que ce pauvre animal devait obéir aux ordres d'une psychopathe. » dévoilant ses dents d’un blanc éclatant, un sourire s’était progressivement dessiné sur ses lèvres, elle ne s’était pas attendu à ce qu’un homme comme lui soit capable d’aligner autant de mot sans faire de faute de vocabulaire. « mais quelle langue bien pendu, tu dois aimer t’écouter parler. Mais quelqu’un d’intelligent éviterai de se montrer arrogant avec une psychopathe dont le chien est justement très étroitement collé à lui. » elle était pour ainsi dire ravit de sa rencontre, elle aimait ces moments où elle pouvait être venimeuse, et étrangement, ce jeune homme lui inspirait beaucoup de mépris, enfin en apparence…




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyJeu 24 Déc 2009 - 12:18

Le destin est sans doute l'être le plus vil de tout l'univers. Lucifer et tous ses démons peuvent aller se rhabiller car ils ne font nullement le poids face à celui-ci. Certes tous les êtres de l'enfer sont diaboliques à souhait mais eux, au moins, ils montrent immédiatement leur véritable nature par deux jolies petites cornes. Alors que Monsieur Destin voudrait se faire passer pour un ange mais en réalité il est tout le contraire. Il aime se jouer de nous, nous faire tomber dans ses pièges diaboliques et plus que tout nous mettre dans des situations dont nous aimerions bien nous extirper. Parfois le destin peut-être un ange avec nous mais d'une certaine façon ce n'est que pour mieux nous détruire plus tard. Le destin finira toujours par demander son dû qui n'est rien d'autres que la violence, la peine et la désolation. Et jamais au grand jamais, il ne faut le remercier car sinon il attisera son incroyable haine envers vous pour faire de votre vie le plus grand de tous les enfers. Jamais il n'avait remercié le destin et pourtant d'une manière qu'il n'arrivait pas à comprendre, celui-ci aimait bien lui jouer de drôles de tour. Destin aimait l'embêter depuis un peu plus d'une semaine alors que lui ne lui avait rien demandé de tout. Il était bien dans sa vie, vivre où il l'entendait, sortir avec qui il voulait quoique pour lui sortir est un bien grand mot. Sa vision du mot sortir change sans doute de celle des autres, pour lui, sortir avec quelqu'un c'est passé du temps en sa compagnie avant de finir dans un lit et de passer à quelqu'un d'autres le lendemain. Et oui, cette une espèce rare que ce genre de bonhomme, bohème et surtout volage ce qui l'a d'ailleurs parfois mis dans de drôles de situations mais il aimait sa vie et n'était sans doute pas près d'ne changer. Pourtant, elle ne devait sans doute pas plaire au destin sa vie puisqu'il mettait depuis plus d'une semaine sur son passage la même personne. Et surtout il adorait le mettre dans de drôles de situation avec cette personne. Elle n'était pas l'aide il fallait bien l'avouer et puis, elle avait une grande force que l'on pouvait lire dans son visage. Ce n'était pas le genre de demoiselle en détresse qui attendait à chaque coin de rue de trouver le prince charmant. Tout aurait pu bien se passer entre-eux, ils auraient pu manger un bout avant de passer une bonne nuit et ils ne se seraient sans doute plus revu. Elle aurait pu être une fille parmi tant d'autres mais le destin n'avait sans doute pas envie que ça soit le cas et le lui avait bien fait comprendre. D'ailleurs, à chaque fois, qu'il la revoyait, il doutait de plus en plus de sa normalité et était maintenant à peu près sûr qu'elle était une folle psychopathe. En plus, c'était elle qui s'était jetée sur lui tout simplement pour éloigner d'elle un homme un peu trop collant mais elle avait continué à l'embrasser bien après que tout cela s'était passé ce qui d'un côté n'avait pas dérangé le jeune homme. Par contre, la suite avait été beaucoup moins réjouissante puisqu'il s'était retrouvé remplie de Tequila de la tête au pied car la demoiselle n'avait rien trouvé de mieux pour calmer sa colère. Ils s'étaient battus par les mots et il était en colère. En tant normal, il se serait encore plus énerver sur la dite demoiselle mais Mister destin avait encore voulu faire de son nez et il s'était retrouvé à l'embrasser. Des rencontres explosives, c'est ce qui se passaient entre-eux. Le pire dans tout cela, c'est qu'ils n'avaient même pas pris le temps de divulguer leur prénom. Alors, le jeune homme l'appelait la psychopathe, surnom qui au passage lui allait tellement bien du moins c'était l'avis qu'il avait. La première rencontre, il l'avait simplement pris pour une femme forte qui n'aimait pas se laisser faire mais qui pouvait être douce par moment mais la deuxième fois tout fut différent. Elle l'attaqua où plutôt elle donna l'ordre à son chien d'attaquer chose qui ne lui avait guère plus non plus. Et maintenant, c'était la troisième fois que le destin la mettait sur sa route et cela n'avait rien de très réjouissant. Le chien de madame psychopathe n'avait rien trouvé de mieux que de venir le lécher et mettant tout son poids sur son corps, c'était une brave bête mais on ne pouvait sans doute pas en dire autant de sa maîtresse qui n'avait pas tardé à arriver juste derrière son chien. S'il n'avait pas été l'homme qu'elle avait déjà rencontré trois fois et avec qui ça ne s'était jamais vraiment fini comme prévu sans doute aurait-elle dit pardon. Du moins, c'est ce qu'Eliès avait en tête, il ne pouvait pas avoir de certitudes mais cela lui semblait un peu étrange qu'elle ne s'excuse même pas de ne pas savoir contrôler son chien. Certes, les excuses ça ne devait sans doute pas être son fort mais il espérait quand même qu'elle n'était pas une si grande psychopathe avec tout le monde cela gâcherait un peu cette sorte d'aura bizarre qu'il voyait en elle. Une grande force pour ne pas laisser place à la sensibilité pourtant, il était sûr qu'elle pouvait être une grande sensible quand elle le voulait mais elle ne devait sans doute pas le vouloir vraiment. Il avait ce gros chien sur lui et pourtant il souriait car ce soir c'est lui qui avait lancé la première attaque et cela lui plaisait rien que de savoir que les délicates lèvres de sa farouche interlocutrice alors s'ouvrir pour répondre à ses attaques. Au fond, il adorait la mettre en colère car elle attrapait un peu de feu aux joues et cela ne la rendait que plus désirable. Peut-être qu'un jour, il devrait essayer de savoir son prénom au cas où l'envie lui prenne de lui lancer quelque chose sur sa maison ou simplement parce qu'il serait pris d'une envie soudaine de lui rendre une petite visite ce qui l'étonnait guère pour le moment. Eliès ne du pas attendre longtemps la riposte vénéneuse de la demoiselle. « mais quelle langue bien pendu, tu dois aimer t'écouter parler. Mais quelqu'un d'intelligent éviterai de se montrer arrogant avec une psychopathe dont le chien est justement très étroitement collé à lui. » Elle avait une façon de parler qui aurait sans doute mis bien des hommes KO mais ce ne serait sûrement pas son cas. Il aimait jouer avec le feu et il n'avait jamais rencontré de brasier qui égalait un tant soi peu celui qu'il avait devant lui. Il attendait avant d'ouvrir la bouche voulant simplement lui laisser le temps de miroiter car il voulait contrôler le jeu et ne pas être l'une des victimes de cette dite demoiselle. « Au contraire, je préfère écouter que parler mais avec tout cela relèverait de l'impossible. » Un sourire satisfait apparu sur son visage car elle ne s'attendait sûrement pas à ce qu'il ait autant de répondant. « Je n'ai jamais dit que j'étais intelligent en toute situation et puis, je pensais que tu serais assez forte pour venir m'attaquer toi-même au lieu de toujours envoyer ton chien. Cela me déçoit un peu de ta part. » Il jouait et il adorait cela car elle allait sans doute se mettre en colère et il adorait la voir ainsi, jamais une fille ne l'avait autant amusé car sans doute aucune fille ne s'était montrée aussi venimeuse avec lui. C'était comme un nouveau défi et il n'avait pas l'air de le détester tant que ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyMar 29 Déc 2009 - 11:40





CRANDON PARK BEACH ; MIAMI | 20Décembre starring Eliès and Joan


Il y a certaines rencontres qui cachent bien des choses. Joan n’était pas le genre de femme particulièrement séductrice, si elle rentrait souvent en compagnie d’homme, elle n’en faisait rien. Loin d’être le genre de femme à s’envoyer en l’air sur un coup de tête à moins d’avoir sacrément bu, ce qui finalement pouvait arriver souvent. Si elle les attirait, elle ignorait comment, son sale caractère en rebutait plus d’un, de plus elle ne se laissait pas facilement approcher. C’était elle qui décidait, qui, où et quand. Elle n’aurait jamais laissé un homme décider ainsi, ce n’était évidemment pas son genre. Alors lorsqu’un homme à l’haleine empestant déjà l’alcool l’avait abordé, si l’on puis dire, elle aurait pu bien sur utiliser des moyens plus conventionnels pour s’en débarrasser. Mais elle avait voulu joindre l’utile à l’agréable, et s’était tournée vers son voisin de tabouret, un homme au charme certain, qu’elle avait vu dès son arrivé. Non pas qu’elle ait décidé de le séduire et de l’épouser dans la nuit qui suivait, mais bien qu’elle soit peut attentive aux hommes, elle l’avait tout de même remarqué. Depuis sa mésaventure avec son mari peu ordinaire, elle avait une tendance un peu maladive à trop se méfier. Bon en réalité elle s’était toujours méfié d’une certaine façon, et amusé à les considérer comme des jouets. Cette fois-ci, la situation s’était un peu retournée contre elle, qu’importe, elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, et il l’avait drôlement bien sentit. Elle ignorait tout de lui, y comprit son prénom, mais la suite elle n’y avait pas songé, finir ça dans les toilettes de ce bar, ce n’était pas comme si c’était une première pour elle, seulement vu dans quel état de nerf il l’avait laissé, elle ne lui aurait pas sauté au coup avec facilité normalement. Le plus inattendu étant les jours qui ont suivit. D’ordinaire s’envoyer en l’air avec un parfait inconnu, ne laissait aucun réel souvenir, sauf que cette fois-ci elle eut l’occasion de croiser de nouveau le jeune homme, juste à côté de chez elle. Elle ignorait pourquoi le voir en compagnie d’une magnifique brune, aux jambes incroyablement longues, l’avait autant irrité après tout elle se fichait éperdument de son cas, du moins c’est ce qu’elle s’évertuait à se persuader. Coïncidence supplémentaire, cette ballade à la plage, cette fichue ballade. Comme si elle n’aurait pas pu choisir un autre jour. Elle n’était pourtant pas spécialement mécontente de le voir, si instinctivement elle était quelque peut piquante avec lui, en réalité elle aimait bien sa présence. Sans doute aimait-elle avoir l’occasion de se défouler sur lui. « Au contraire, je préfère écouter que parler mais avec tout cela relèverait de l'impossible. (…) Je n'ai jamais dit que j'étais intelligent en toute situation et puis, je pensais que tu serais assez forte pour venir m'attaquer toi-même au lieu de toujours envoyer ton chien. Cela me déçoit un peu de ta part. » elle ne pouvait s’empêcher d’esquisser un sourire, il avait du répondant c’était certain, mais il ignorait vraiment à qui il s’adressait. Non pas qu’elle se pensait supérieur à qui que se soit, mais elle se connaissait plutôt bien, elle savait ses limites, et il était entrain de gentiment, mais surement, dépasser les bornes. « crois-moi, tu préfères de loin avoir à faire avec mon chien. Et pour information, je ne l’ai pas envoyé cette fois, tu as du lui taper dans l’œil. » elle devrait surement gueuler sur son chien pour qu’il puisse se pousser et laisser le jeune homme respirer, mais elle préférait de loin, le savoir dans une position inconfortable, plutôt que libre de ses mouvements. Oh elle n’avait pas de crainte vis-à-vis de ce qu’il pourrait décider de faire, mais elle éprouvait un sentiment, non dissimulable, de satisfaction à le voir ainsi prisonnier d’un simple animal à quatre pattes.

Elle prit place, un sourire aux lèvres, juste à côté de lui, encourageant presque son chien du regard, qui ne semblait pas vouloir faire autre chose de sa journée que d’étouffer ce jeune homme. Elle n’avait jamais eu affaire avec ce genre de situation, elle ne s’était jamais retrouvée face à une ancienne conquête, si on pouvait le nommer ainsi, elle ne s’était jamais autant défoulée sur un inconnu non plus. Lui, semblait être le centre de convergence de toutes ses envies, bonnes ou mauvaises du reste. Mais il n’avait le droit qu’à ses mauvaises idées. Le jeune libertin perdait patience, tentant vainement de pousser l’animal envahissant, sous le regard amusé de Joan. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, elle regrettait d’une part sa décision, parce que pour une raison qui lui était encore inconnue, elle n’aimait pas se retrouver avec lui, et pourtant sans doute pour la même raison, elle aimait aussi se retrouver avec lui. Paradoxale exactement le mot qui convenait, elle ne pouvait expliquer le pourquoi du comment et s’en fichait, elle mettait ceci sur le compte de son côté féminin très enfoui. Peut-être lui en voulait-elle encore, pour les quelques mots qu’ils avaient échangé lors de leur première rencontre, allons donc savoir pourquoi tout ça s’était fini en partie de jambe en l’air. Sachant très bien qu’elle aurait pu profité de ce moment de solitude pour être beaucoup moins clémente avec lui. Mais de toute évidence elle préférait de loin l’humilier en publique. « je sais que tu rêves que je prenne sa place, te chevauchant bestialement, hmm hmm je m’en doute bien … seulement vois-tu, je ne vois pas pourquoi je serais aussi gentille avec toi. Tache tout de même de respirer, ce serait dommage que je perde mon jouet si vite, moi qui te pensais plus résistant. » voyant que la situation commençait à devenir ennuyeuse, oui Joan se lassait assez vite, aimant plutôt la diversité. Au bout de quelques minutes le voir s’évertuer à pousser ce chien, devenait barbant. Elle ordonna donc à l’animal de venir s’assoir sagement à côté d’elle. Ignorant parfaitement le jeune homme, ne fixant que l’horizon, elle ignorait si elle devait s’attendre à des représailles, ou si il partirait tout simplement. Du moins essayer, en effet elle n’était pas prête à laisser partir son nouveau jouet si facilement, non pas qu’elle ait une vocation dans l’art de la torture, encore que, seulement dans cette situation paradoxale elle y trouvait son compte pour l’instant. Elle ne voulait pas qu’il parte, pour pouvoir encore s’amuser, mais de quelle façon, ça on ne pouvait le savoir. Peut être refusait-elle simplement d’admettre certaines évidences, ou peut être sa haine était bien réelle, peut être même un mélange des deux. Comment savoir ? L’esprit d’une femme peut être si tortueux parfois.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyMer 30 Déc 2009 - 23:49

Il ne faut jamais sous-estimé son ennemi, c'est une phrase qu'il avait pas mal entendue au cours de sa vie. Enfin, il l'avait surtout entendu de la bouche d'un ancien militaire italien à la retraite. Il était peut-être vieux mais le jeune homme adorait lui parler du moins quand il vivait encore en Italie et une chose est sur c'est qu'il a bien retenu la leçon. Les créatures les plus fragiles peuvent se révéler être les pires des démons mais parfois, les hommes oublient de se méfier des belles choses. Prenez l'exemple de Troie. Si les Troyens s'étaient un peu méfiés du joli cheval et bien ils n'auraient sans doute pas perdu la guerre et seraient restés un peuple fort. Mais il faut bien avouer que les jolies choses ont souvent réussi à distraire même les hommes les plus droits. Il est dur de résister à la beauté d'une chose car celle-ci nous éclaire totalement et nous devenons malheureusement son objet. Eliès savait qu'il ne devait jamais considérer son ennemi comme quelqu'un de plus faibles que lui et pourtant quand il voyait la demoiselle devant lui et bien il n'arrivait pas à l'avoir autrement que comme quelqu'un de beaucoup moins fort que lui. Il ne se méfiait pas vraiment de ce qu'elle pouvait lui faire car il savait que ça ne serait rien de grave. Mais au fond, qu'elle était la véritable raison pour laquelle il ne se méfiait nullement d'elle. Etais-ce parce qu'il la considérait comme inférieur à lui ou pour une autre raison qu'il essayait de cacher et qui n'était autre que le fait qu'il ne la considérait nullement comme une ennemie. La petite psychopathe comme il l'appelait car il ne savait nullement son prénom avait un physique qui pourrait ravir n'importe quel homme et lui craquait un peu pour ses jolis traits même s'il ne l'avouerait jamais. S'il y a bien une chose qui lui échappait et bien c'était l'art de voir les choses élémentaires quand elles touchaient aux relations. Quelles soient amoureuses ou amicales exprimer ses sentiments est une chose dans laquelle il ne brille pas. Il ne le fait que très rarement et puis, il n'a jamais dit je t'aime au cours de sa vie et cela n'est pas prêt de changer. Pour lui ses trois mots et huit lettres représentent plus que de simples mots. Lorsqu'on dit je t'aime à une certaine personne et bien cela entraîne qu'on veut vivre quelque chose de fort et peut-être même s'engager pour toujours. S'il y a une chose qui ne lui plait guère c'est l'attachement alors ses mots, il ne les prononcera sans doute jamais. Il préférait vraiment ce qui était en train de se passer. Il testait la demoiselle qui était devant lui et d'une certaine manière s'amusait totalement en la cherchant. La faire sortir de ses gongs voilà ce qu'il voulait et d'une certaine façon il espérait être sur la bonne voie. Voir cette demoiselle en colère était une chose qui semblait lui plaire et puis, d'une certaine manière, il se vengeait toujours du verre de tequila qu'il avait reçu en pleine figure le jour de leur première rencontre. C'est qu'il pouvait avoir la vengeance coriace quand il le voulait et puis embêter cette jolie blonde lui plaisait plus que tout. Il écoutait avec intention ce qu'elle disait et il avait sur son visage un sourire satisfait car aucun des deux n'avait l'air de vouloir laisser gagner l'autre.

Il répondait à ses attaques et elle et bien elle répondait et cela paraissait un jeu qui n'aurait de fins que lorsqu'un des deux craquera mais il savait que pour l'heure ce n'était pas à l'ordre du jour. Il n'avait aucune envie de lâcher le morceau et il voyait dans les yeux de la demoiselle que c'était aussi le cas. « Crois-moi, tu préfères de loin avoir à faire avec mon chien. Et pour information, je ne l'ai pas envoyé cette fois, tu as du lui tapé dans l'œil. » Le jeune homme aurait aimé lui répondre immédiatement mais cela lui semblait un peu impossible car même s'il ne l'avouerait pas devant elle son chien aurait bien besoin d'un régime. Il était assez lourd et commençait à faire une pression légère sur son diaphragme et le reste de son corps. Elle n'était peut-être pas aussi légère qu'il le pensait puisqu'il n'arrivait plus vraiment à trouver les mots du fond de sa gorge mais il gardait se sourire satisfait car il voyait qu'elle le regardait avec une certaine envie qu'elle n'avouerait sans doute jamais. Il essaya de pousser le chien mais il n'y arrivait pas. Après cette veine tentative, il respira un grand coup afin de lui répondre car une chose était sur c'est qu'il n'allait pas la laisser gagner. « Je n'en suis pas si sûr, j'ai bien envie de voir de quoi tu es capable. Si je lui ai tapé dans l'œil c'est parce qu'il a les mêmes goûts que sa maîtresse en matière d'hommes mais par contre il est un peu moins fou que celle-ci. » A vouloir faire le fier, il allait sans doute se brûler les ailles puisqu'il avait de plus en plus de mal à respirer normalement et que le fait d'avoir parlé n'aidait en rien cela. La laisser gagner pourtant paraissait impossible dans son esprit, il avait toujours été le chasseur et non la proie et il n'avait aucune envie que cela change. Il y avait pourtant dans cette relation qui n'en était pas une car il n'y avait aucun mot connu pour décrire le lien qui les unissait quelque chose d'étrange. Eliès était un homme volage mais s'énerver sur quelqu'un et puis faire l'amour avec cette même personne dans les toilettes du bar ce n'était pas dans ses habitudes. Pourquoi l'avaient-ils fait ? Il n'en avait aucune idée et d'une certaine façon, il n'avait aucune envie de trouver la réponse. « Je sais que tu rêves que je prenne sa place, te chevauchant bestialement, hmm hmm je m'en doute bien ... seulement vois-tu, je ne vois pas pourquoi je serais aussi gentille avec toi. Tache tout de même de respirer, ce serait dommage que je perde mon jouet si vite, moi qui te pensais plus résistant. » L'air commençait à lui manquer et d'une certaine manière c'était une chance pour la demoiselle car vu qu'elle venait de dire, il avait bien de la chance qu'il ne puisse ni lui lancer de vilains mots. Mais aussi le fait qu'il soit dans l'incapacité de bouger car sinon, elle aurait du soucis à se faire. Il avait envoie de lui rendre la monnaie de sa pièce et de lui faire manger un peu de sable en même temps. Il se débattait de plus en plus, lui en voulant, il essayait tout ce qui était possible et inimaginable pour s'enlever de là mais il n'y arrivait malheureusement pas. La rage commençait à bouillonner en lui. Lorsqu'elle dit enfin à son chien de partir, il n'avait qu'une envie lui sauter au coup pour l'étrangler et ne plus jamais avoir à faire à elle. Et alors qu'il s'apprêtait à le faire une idée soudaine lui vint en tête. Il croisa doucement ses bras pour y poser sa tête et pendant quelques minutes il resta ainsi sans rien lui dire car il n'avait pas envie de lui parler. Le traiter de jouet était la pire chose qu'elle pouvait faire. Il releva doucement le torse pour aller fouiller dans son sac. Il aurait pu en sortir un matériel de dessin mais à la place de cela il se contentait d’en sortir une balle de tennis. Une simple balle de tennis mais qui pouvait faire beaucoup. Il la lança d’un coup assez loin avant de se tourner vers la belle demoiselle. « Je ne suis pas un grand rêveur mais il est vrai que retenter l’expérience des toilettes ne me déplairait pas et je suis sûr que toi non plus, il n’y a qu’à voir ton regard plein de désir ma chère psychopathe. » Il lui souriait et sa main commençait à aller le long du bras de la demoiselle le caressant et le touchant du bout des doigts. Avant d’approcher doucement son visage du sien au point que toutes les personnes passant là pensaient qu’il allait l’embrasser mais à la pièce il se contentait de s’approcher de son oreille pour lui susurrer quelques mots. « Et il serait bien dommage que j’abîme le mien surtout que je n’en ai pas encore testé la résistance. Peut-être arrivera-telle à égaler la mienne. » Il revint place son visage au-dessus du sien souriant et ne faisant rien d’autre que la regarder. Ses deux mains continuaient le va et vient sur ses bras mais qui osaient maintenant s’attarder un peu sur son doux visage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptySam 2 Jan 2010 - 19:12





CRANDON PARK BEACH ; MIAMI | 20Décembre starring Eliès and Joan


Ce qu’elle avait toujours maudit venant de sa cadette, c’était sans doute sa capacité à comprendre si aisément, sa perspicacité, la laissait parfois béate et envieuse. Ainsi lorsqu’elle avait envoyé son chien attaquer un charmant jeune homme juste en face de chez elle, la jeune adolescente avait immédiatement comprit la nature de cette relation. Pourtant ce n’était pas évident, après tout, les protagonistes eux-mêmes en ignoraient tout, ou peut être faisaient-ils semblant de ne rien y comprendre. Feintant avec soin, se dissimulant à eux-mêmes la vérité entourant leur relation peu ordinaire. Ce n’était pourtant pas la première fois pour la jeune femme, Joan n’était pas réellement une sentimentale et cela pouvait clairement se voir dans son comportement. Seule sa sœur bénéficiait de geste de tendresse, et encore plus elle grandissait plus cela se faisait rare, une certaine pudeur entourait les deux jeunes Reaghan en ce qui concernait les démonstrations de sentiment. Sans doute qu’elles avaient apprit ça de leur parent, peut affectueux l’un avec l’autre, après tout, nous apprenons des adultes qui nous entourent. Pourtant elle n’était pas moins sensible, lors de son mariage, elle n’avait pourtant pas manifesté de joie comme toutes les mariées habituelles, évitant soigneusement le cliché niais, que de verser quelques larmes d’émotions. Sa glande lacrymal pourrait lui être retirée qu’elle ne s’en porterait pas plus mal, elle ne l’utilisait jamais après tout, alors qu’importe ? Même lorsqu’elle avait apprit la vérité sur son « faux » mariage, elle ne s’était pas montrée beaucoup plus expressive, laissant sa rage prendre le dessus comme d’habitude. Aux yeux de son père il s’agissait d’une qualité, bien longtemps elle avait souhaité aller contre sa nature, mais elle devait se rendre à l’évidence, elle avait hérité de son salaud de père, elle n’en était pourtant pas fière. Mais elle ne parvenait pas à se montrer plus sensible, si elle se rassurait en constatant que beaucoup était comme elle, elle ne parvenait pas à se détacher de l’image de se père violent, cruel et inhumain, qui lui avait fait du mal toute son enfance. Peut être encore une fois que cela expliquait ses réactions à présent. S’étant rapidement endurcit pour ne pas être atteinte pas le comportement hors normes de son père, n’ayant jamais laissé apparaitre la moindre faille. Un caractère qui lui permit rapidement de rejoindre les rangs de l’armée, oh non sans difficulté. Les femmes ne sont que très rarement accepté avec aisance, elles doivent toujours se montrer deux fois plus forte qu’un homme pour prouver leur valeur, ce qui était complètement ridicule. Cependant elle n’avait pas faillit, malgré la difficulté, malgré l’entrainement tellement dure à supporter, elle avait réussit. Malgré la fatigue, l’épuisement aussi bien physique que mentale, elle connaissait. C’était dans ces rares moments qu’elle remerciait son père en quelque sorte, il lui avait permis de s’endurcir assez pour ne pas se laisser marcher dessus. Cela n’avait d’ailleurs jamais été le cas, mais ces quelques mois au front ne furent pas des plus simples, et sa capacité à tout intérioriser et à compter sur son mentale plus que sur son physique, l’avait sortit de bien des galères. Ainsi lorsqu’elle eut sa petite mésaventure avec cet homme qui fut de manière furtive son mari, elle s’en était vite remise en apparence, reprenant le dessus et son quotidien sans sourcilier. Mais faire face à une déception amoureuse n’était jamais facile, elle se mentait à elle-même et pourtant cela n’avait aucun effet sur sa jeune sœur qui avait vite découvert la supercherie dans le regard de son aînée. Oui leurs rapports étaient parfois très conflictuels, mais mise à part ces petits désagréments allant ainsi de paire avec l’adolescence de la jeune fille, elles étaient surtout très proche et à l’écoute l’une de l’autre. Nulle n’avait besoin de parler à l’autre elles se comprenaient facilement sans avoir à ouvrir la bouche. Mais parfois cela peut s’avérer compliquer à gérer, ainsi lorsque son regard croisa celui du jeune homme dans cette rue, sa sœur comprit immédiatement qu’il n’y avait pas que rancune entre les deux jeunes gens. Elle était bien la seule à faire preuve d’autant de lucidité, parce qu’en vu des regards que tout deux se lançaient ce jour à la plage, et des paroles échangées, rien n’avait réellement de sens. Des paroles venimeuses contre, des regards doux et désireux à la fois, ils se voulaient sans oser l’admettre oui, mais ils ne pouvaient s’empêcher de vouloir se venger l’un de l’autre. Une façon peu ordinaire de se prouver leur attachement. « Je n'en suis pas si sûr, j'ai bien envie de voir de quoi tu es capable. Si je lui ai tapé dans l'œil c'est parce qu'il a les mêmes goûts que sa maîtresse en matière d'hommes mais par contre il est un peu moins fou que celle-ci. » Il faisait pourtant preuve de courage, ou plutôt de connerie, oui c’était ainsi que Joan voyait la situation. Le poids du chien représentant un réel handicape à sa respiration, il s’hasardait tout de même à prononcer quelques mots à son égard avec ce regard qui en disait si long. Oui de la pure connerie, certes il ne faut jamais abandonner même dans des situations où nous n’avons, apparemment pas, l’avantage. Mais prendre un risque comme celui-ci pour ne pas perdre la face, ça s’était ridicule. « Tu devrais te méfier, tu ne sais rien de moi je te rappel, je suis peut être folle, alors fais gaffe à pas trop épuiser ma patience. » le mot folie éveillait chez elle, une colère sans nom, c’était pour la même raison que ce soir là au bar, elle avait déversé le contenue de son verre sur le jeune homme. Finalement il revint à la raison, attendant que son chien se lève avant de prononcer quelques paroles inutiles de plus. Lançant une balle qu’il avait trouvé dans son sac, il éloigna surement celui qu’il considérait comme son ennemie numéro un, le chien. Brioche ne perdit pas de temps pour lui courir après, tandis que Joan désespérait de voir son chien se laissait distraire si facilement, elle en oubliait parfois qu’il ne s’agissait que d’un chien. « Je ne suis pas un grand rêveur mais il est vrai que retenter l’expérience des toilettes ne me déplairait pas et je suis sûr que toi non plus, il n’y a qu’à voir ton regard plein de désir ma chère psychopathe. » alors qu’il essayait apparemment de tenter Joan, en caressant doucement son bras, en s’approchant dangereusement de son visage, la jeune femme demeurait impassible. Comme si rien ne l’atteignait. « Et il serait bien dommage que j’abîme le mien surtout que je n’en ai pas encore testé la résistance. Peut-être arrivera-telle à égaler la mienne. » évidement il n’en était rien, son rythme cardiaque s’était considérablement accéléré, et elle n’allait pas nier qu’elle avait une fulgurante envie de prendre possession de sa bouche comme elle l’avait fait à leur première rencontre. Mais elle n’en fit rien, le regardant fixement sans laisser entrevoir la moindre chose, elle ne bougeait pas, du moins pas pour l’instant. Il continuait ses gestes avant qu’elle n’empoigne avec force l’une de ses mains, apposant l’autre sur sa jugulaire, le poussant à l’aide de son poids contre le sable incroyablement chaud pour un mois de décembre. Il était ainsi de nouveau allongé, seulement cette fois-ci ce n’était plus brioche qui l’encombrait de son poids, mais Joan. Le regardant avec un sourire espiègle sur le visage, elle s’adressa enfin à lui. «  ta chère psychopathe ? Tu as raison sur un point je ne suis pas très claire, mais je ne suis pas à toi, ne crois pas que tu pourras jouer avec moi. Tu n’y arriveras pas, tu as perdu d’avance. » s’amusant à resserrer la pression qu’elle émettait sur sa gorge de temps à autre, elle approchait aussi ses lèvres dangereusement des siennes, lui faisant miroiter ainsi l’ombre d’une faiblesse de sa part, mais elle n’approcha pas plus, souriant de plus belle.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyDim 3 Jan 2010 - 19:25

Notre nom et notre prénom représentent d'une certaine manière notre identité sur terre car ce sont ceux-ci qui nous font connaître à la face du monde. On en a tellement besoin que certains parents choisissent pendant des moins avant la naissance de leurs enfants quelle identité ils auront. Bien entendu, tous les parents ne sont pas obsédés par cette identité mais ils nous la donnent quand même. Combien de fois au cours de notre vie n'allons nous pas dire notre prénom et notre nom de famille car c'est le seul moyen pour les gens de savoir exactement qui nous sommes. Mais est-ce que, en de rare exceptions, il n'est pas possible de connaître quelqu'un sans même lui avoir demandé comment il s'appelait ? En effet, il était là à côté d'une demoiselle dont il ne savait pas grand-chose, il ne connaissait nullement son identité et pourtant cela ne l'avait pas empêché de faire beaucoup plus de choses avec elle qu'il n'en aurait fait avec d'autres personnes dont il connaissait parfaitement le prénom. Au fond de lui, une petite partie de son être avait envie de savoir qui se cachait derrière sa blonde psychopathe, il ne pouvait pas la nommer autrement puisqu'il ne savait rien d'elle. Quel âge avait-elle, d'où venait-elle et surtout comment s'appelait-elle. Il la tutoyait sans même savoir qui elle était. Certaines personnes trouveraient sans doute cela honteux mais ils ont tellement fait en si peu de temps, ils se laissent emporter sans penser au reste et surtout aux conséquences. Ils avaient couché ensemble, s'étaient déchirés au point d'en venir aux mains. Il y avait une sorte de drôle de ressemblances entre-eux. Est-ce pour cela qu'ils se déchiraient autant ? Parce qu'ils se ressemblaient sur les pires points de leurs caractères. Une sorte de poison coulait dans leurs veines. Ils adoraient montrer le pire d'eux et surtout faire sortir toute la méchanceté dont ils étaient capables. Tel des serpents, ils attaquaient par les mots et ce n'était jamais beau à voir. Le pire c'est qu'aucun des deux n'avaient envie d'arrêter tant que l'autre ne l'aurait pas fait. Il ne connaissait pas son nom et pourtant, il prenait un plaisir presque dévorant à la voir sortir de ses gongs et surtout à la voir hésité dans sa façon d'agir. Il avait tellement connu de femmes mais jamais une personne comme elle. Et puis, le destin avait tellement envie de la voir s'approcher d'elle. En moins d'une semaine, il l'avait vu trois fois et dans sa tête tout était embrouiller, il se demandait si cela était une bonne ou une mauvaise chose car il y avait quelque chose de malsain entre eux et pourtant d'un autre côté cela était tellement bon.

Complètement fou, il devait sans doute l'être car seule une personne non-normalement constituée pouvait agir comme il le faisait. Là où tout le monde se serait laissé faire et bien lui continuait à vouloir montrer qu'il était le plus fort. Sans doute cela venait-il de sa façon de vivre qui avait été tellement différente de celles des autres. Il avait dû se battre souvent et avait acquis une manière d'agir qui lui était propre. Se laisser faire était devenu pour lui d'une certaine façon impossible et il n'accepterait jamais de laisser à quelqu'un d'autres le dernier mot. Il se battait jusqu'au bout même si cela pouvait le conduire loin. Combien de fois il ne s'était pas battu tout simplement parce que quelqu'un l'avait regardé de travers ? Un ange, voilà une chose qu'il ne serait jamais car on ne lui avait jamais donné le droit de se montrer tel qu'il était. Les gens n'aiment pas entendre leurs quatre vérités et il était tellement doués pour les dires qu'il s'attirait toujours des ennuis. D'ailleurs, d'une certaine manière, en acceptant de jouer le faux petit ami de la demoiselle et bien il s'était attiré des ennuis. Premièrement, elle l'avait embrassé ce qui d'un côté n'était pas un ennui mais elle lui avait reversé un verre de tequila sur la tête et deuxièmement parce qu'elle avait demandé à son chien de l'attaquer et de faire pleins d'autres choses aussi malveillants car oui. Blondie avait un esprit de psychopathe qui n'avait qu'une seule envie faire du mal. D'ailleurs ne se trouvait-il pas sous le chien de la demoiselle qui était en train de l'étouffer et pourtant, il n'allait jamais lui demander d'arrêter. La voir gagner serait pour lui quelque chose qu'il ne pourrait pas supporter surtout devant une demoiselle comme elle. S'il lui donnait qu'une seule fois raison et bien il risquait de le payer jusqu'à la fin de ses jours. Il était sans doute fou car il parlait alors que le poids du chien le faisait de plus en plus manquer d'air mais il n'était pas du genre à lâcher prise. Un jour cette façon d'agir lui sera sans doute fatale mais il s'en moquait. Il préférait vivre comme ça plutôt que de ressembler à tous les autres. Il était courageux et fou car il avait parlé et c'est une chose à laquelle la demoiselle ne devait pas s'attendre vu la tête que celui-ci était en train de faire. Alors, il souriait pour la défier, il n'avait pas envie de perdre la face et il aurait donné n'importe quoi pour connaître ce qui se passe dans l'esprit de la demoiselle, juste savoir ce qui s'y passe. « Tu devrais te méfier, tu ne sais rien de moi je te rappelle, je suis peut-être folle, alors fais gaffe à pas trop épuiser ma patience. » Eliès souriait de plus belle car cela le faisait rire de savoir qu'il devait se méfier d'elle car dans sa tête ce n'était nullement le cas. Elle était peut-être dangereuse pour les autres mais dans son cas, il ne voyait aucun danger juste de l'amusement et en cela il n'était pas une personne tout à fait normale. Pourtant, il remarquait une petite chose c'est qu'elle ne supportait pas le mot folie chose dont il ne comprenait pas encore la raison. Le jeune homme aurait aimé lui répondre mais il était maintenant incapable de parler car plus aucun son ne sortait de sa bouche et il souriait imaginant ce que pourrait penser les policiers s'il le retrouvait mort asphyxie par le chien d'une psychopathe. Pourtant, il n'avait pas tellement envie que cela de la voir en prison et oui, il pensait surtout à tous les dégât qu'elle pourrait y faire.

Ne rien laisser paraître voilà ce qu'elle essayait de faire en le regardant de la sorte pourtant il sentait qu'elle en avait autant de lui et qu'elle résistait autant que lui. Il touchait simplement ses bras voulant lui faire remarquer que lui aussi pouvait jouer avec elle car elle était sûre d'être la seule à pouvoir jouer à ce petit jeu. D'ailleurs, elle se trompait en pensant qu'il était le genre d'homme à accepter d'être le jouet de quelqu'un. Jamais il ne se laisserait faire par quelqu'un et encore moins pas quelqu'un comme elle. Il sentait cette passion malsaine qu'ils avaient l'un pour l'autre, cette envie de céder mais en même temps de se détruire. Pourtant, il se demandait si ce n'était pas lui qui était tellement persuadé qu'elle le désirait autant que lui puisqu'elle lui faisait un regard des plus glacial. Pourtant, à cet instant, il hésitait entre approcher ses lèvres de la demoiselle ou au contraire continuer ce petit jeu pour la faire craquer. Il est parfois bien difficile de choisir. Heureusement pour lui d'une certaine manière, la demoiselle retourna la situation. Au lieu d'être sur elle et bien c'était elle qui était sur lui serrant légèrement sa jugulaire et une chose était sûre c'est qu'elle avait de la force pour une femme ce qui l'intriguait davantage et lui donnait d'une certaine façon envie d'en apprendre plus sur elle. « ta chère psychopathe ? Tu as raison sur un point je ne suis pas très claire, mais je ne suis pas à toi, ne crois pas que tu pourra jouer avec moi. Tu n'y arriveras pas, tu as perdu d'avance. » Elle était là le tenant, il voulut au départ lui faire croire qu'elle l'avait étranglé mais la pression n'était pas assez forte pour le faire penser. Il est vrai que de temps en temps la demoiselle s'amusait à resserrer la pression mais la situation avec un petit côté pervers. Elle qui avait dit qu'elle n'irait pas sur lui et bien elle s'y trouvait à la place de son chien et on peu dire qu'il aimait ça surtout avec les lèvres de la demoiselle. Elle serait et pourtant il ne laissait rien passer, il restait totalement calme et souriait même. « Il fallait bien que je trouve comment t'appeler puisque je ne sais nullement qui tu es. Remarque, tu ne sais rien de moi non plus. » Il avait parlé malgré la pression qu'elle exerçait sur sa forge et qui d'une certaine manière lui coupait plus la parole que ne le faisait chien. Le jeune homme souriait toujours car il avait dans sa tête une si belle idée. Il prit de sa main libre la main de la demoiselle qui serrait sa jugulaire pour la faire tomber sur lui leurs lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres les une des autres et pourtant il résista à l'envie de l'embrasser. A la place et bien il retourna la situation. Maintenant c'était elle qui était en dessous de lui et lui qui était au-dessus. « J'aime les défis et puis tu as bien cru que tu pourrais faire de moi ton jouet alors pourquoi je ne pourrais pas y arriver ? » Ses deux mains tenaient les poignets de la demoiselle et il approchait de plus en plus son visage du sien. Leurs visages étaient si proches que le jeune homme sentait le souffle chaud de la demoiselle sur le sien. « Le destin adore se jouer de nous tu ne crois pas ? C'est la troisième fois que l'on se voit en moins d'une semaine et à chaque fois cela ne se passe pas vraiment de façon tout à fait normal. Je connais peu de gens qui feraient ce que nous avons fait et que nous faisons encore maintenant. » Il avait dit tout cela avec son visage toujours si proche du sien si bien que lorsqu'il parlait ses lèvres effleuraient les siennes. Dans son esprit, il voyait une plage de sables chauds où ils n'étaient que tous les deux, d'ailleurs, il avait totalement oublié le monde qui les entourait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyJeu 7 Jan 2010 - 11:34




Ne rien savoir l’un de l’autre, et pourtant avoir cette sensation d’en être plus proche qu’il n’y paraissait. Un sensation bien étrange que la jeune femme n’avait jamais ressentit auparavant. Pourtant elle fut bien souvent responsable de la vie des autres, de celle de sa petite sœur d’abord. Du premier jour où elle apprit qu’elle serait une grande sœur, elle se sentit plus utile, plus importante, elle avait en quelque sorte une mission, protéger sa sœur, lui apprendre ce qu’elle savait, être un bon exemple. Mais à ses yeux elle avait échoué, elle n’était pas un exemple à suivre, elle n’était pas la grande sœur qu’elle rêvait de devenir lorsqu’elle était enfant. Elle n’était qu’une fillette, déjà encline à de nombreuses bêtises, une vraie boule d’énergie qui ne s’arrêtait que rarement. Un cerveau en ébullition, toutes idées susceptibles d’irriter son père, seraient bonnes à prendre, et des idées elle en avait, oh ça oui. Elle était même très inventive, très surprenante, jamais son paternel n’avait réussi à prévoir son prochain coup, elle était toujours là où on l’attendait le moins. Imprévisible, mais prévisible lorsqu’elle se savait presque découverte, elle savait exactement sur quel pied danser pour avoir l’avantage. Mais du haut de ces vingt trois ans, elle avait fait plus d’erreurs qu’elle ne l’aurait voulu, sa petite sœur méritait plus que de raison une vie des plus ordinaire. Or il était évident qu’elle n’était pas en mesure de le lui offrir, elle était si loin d’être une femme ordinaire. Elle voulait la protéger de tout, et à la fois lui faire prendre conscience des dangers qui l’entouraient, une mission qu’elle prenait à cœur, mais qui s’avérait bien plus compliqué à mettre en application. Elle qui avait affronté bien pire en un sens, ne se sentait pas à la hauteur. Cette vie importait trop à ces yeux, bien plus que celles aux côtés desquelles elle s’était battu.
Ce jeune homme faisait ressortir ce qu’il y avait de pire en elle, si elle voulait se montrer ordinaire la plus part du temps, en sa présence elle n’arrivait pas à agir comme toute femme l’aurait fait. Après tout ils ont « couché » ensemble, se sont haïs très rapidement, ce n’était pas sérieux entre eux … comment cela pourrait-il en être autrement. Une partie de jambe en l’air dans les toilettes d’un bar miteux ne faisait d’eux que des individus simplement idiots. Pourtant elle n’avait pas étanché son envie, elle continuait à le vouloir, mais elle continuait aussi à lui en vouloir, ce qu’il avait dit l’avait atteinte plus que de raison, et elle n’arrivait pas à passer l’éponge là-dessus. Ce qu’elle pouvait parfois détester sa vie, elle avait cette sensation qu’en voulant toujours tout simplifier, elle compliquait tout. Elle détestait se prendre la tête pour rien, elle n’était pas ce genre là, lorsqu’elle s’énervait il y avait forcement une raison à cela, elle n’était pas du genre à chercher la petite bête, à prendre la mouche pour la moindre occasion. Autoritaire ça oui, elle savait ce qu’elle voulait, mais aussi et surtout, ce qu’elle ne voulait pas. Ce soir là, elle ne voulait pas que cet imbécile passe une minute de plus à polluer son air, elle s’était tournée vers ce jeune homme, son regard l’attirait tout autant que ses lèvres qu’elle n’hésita pas à embrasser, sans avoir fait de présentation préalable. Ce qui lui était passé par la tête ce soir là, elle l’ignorait, encore plus lorsqu’elle demanda à son chier de l’attaquer. Pourquoi se soucier de lui, elle n’en savait rien et pourtant, elle s’était révélée curieuse de savoir qui il était, si elle pouvait avoir confiance en lui, alors qu’elle avait décidé depuis le début qu’elle ne le pourrait pas. Joan, une femme qui détestait tant les prises de tête, tenait fermement la gorge d’un homme dont elle ne savait rien, mais qu’elle désirait encore et encore. Cependant entre eux ce n’était pas sommaire, non ils préféraient jouer, et apparemment tout deux avaient un talent inné pour les jeux malsains, préférant se blesser autant par les mots que par les gestes, préférant se tenter mais résister. Un jeu dont les règles tacites les mèneraient certainement à leur perte. « Il fallait bien que je trouve comment t'appeler puisque je ne sais nullement qui tu es. Remarque, tu ne sais rien de moi non plus. » il fallait encore qu’il se la ramène alors qu’il n’avait clairement pas l’avantage, elle aimait cette persévérance chez lui, même si elle trouvait sa idiot, elle préférait mille fois jouer contre un adversaire plus que déterminé, la victoire n’en serait que plus belle après tout. Elle ne savait rien de lui en effet, mais elle n’était pas complètement sur de vouloir savoir plus. Peut être avait-elle peur d’être déçu dans le fond, après tout il pourrait cacher n’importe quoi. « Tu manques d’imagination, chéri. » Il ne tarda pas à souhaiter retourner la situation, si il n’eut aucun mal, ça avait pourtant agacée Joan, elle aimait avoir le contrôle, mais elle le laissait faire après tout elle aurait pu tout aussi rapidement rétablir la situation mais elle se contenta de le laisser agir. « J'aime les défis et puis tu as bien cru que tu pourrais faire de moi ton jouet alors pourquoi je ne pourrais pas y arriver ? » un sourire se dessina sur ses lèvres, il était bien naïf de croire qu’il pourrait jouer avec elle, elle ne le laisserai surement pas faire aisément, elle était capable de résister à la tentation, capable de lui résister et rester forte face à lui. Elle avait vu bien pire ce n’était pas lui qui arriverait à la faire plier, elle s’en était tout du moins convaincu. Néanmoins elle savait qu’elle avait fait une brèche dans l’orgueil du jeune homme, qu’il s’était presque vexé d’être considéré comme un jouet. Un homme qui n’aimait pas perdre le contrôle, comme beaucoup de toute façon, peut être trop macho pour accepter que Joan puisse être différente de ces gravures de mode, au look bien trop lisse, qui peuplaient Ocean Grove. Elle ne répondit rien, le laissant miroiter une faiblesse de sa part, ce qui n’était clairement pas le cas. « Le destin adore se jouer de nous tu ne crois pas ? C'est la troisième fois que l'on se voit en moins d'une semaine et à chaque fois cela ne se passe pas vraiment de façon tout à fait normal. Je connais peu de gens qui feraient ce que nous avons fait et que nous faisons encore maintenant. » ils étaient si proche que leurs lèvres se frôlaient à chaque mot qu’il prononçait, si elle demeurait la même, impassible. À l’extérieur elle semblait garder un parfait contrôle d’elle-même, c’était intérieurement que tout se jouait, son cœur battait à une vitesse folle, elle brûlait d’envie de l’embrasser, de céder une bonne fois pour tout et qu’importe ce qui se passerait, mais elle n’en fit rien et se contenta de résister encore même si ce fut plus dure cette fois-ci. « Le destin ? Des conneries j’y crois pas à cette merde, c’est qu’une coïncidence. Ne soit pas trop naïf, ni trop rêveur, c’est sans doute la dernière fois qu’on se croise chéri. » si il bloquait ses mains, elle savait qu’elle pouvait le déséquilibrer autrement pour reprendre le dessus. Utilisant ses jambes pour écarter les siennes, il perdit rapidement l’équilibre ce dont elle profita pour rétablir la situation et revenir au dessus du moins presque. Cette fois-ci elle se tenait à l’écart, à genoux dans le sable juste à côté. Pourtant elle tenait l’un de ces poignets, et son visage avec son autre main. Effleurant ses lèvres avec son pousse, le regardant fixement dans les yeux, un regard à en horrifier une sainte, tant le désir transpirait de ses yeux bleu. approchant doucement son visage du sien, elle s’arrêta à son oreille, la mordillant après lui avoir murmurer, « Cependant je te fais une faveur, moi c’est Joan. » elle savait qu’elle pouvait le faire craquer. Si l’un des deux venait à plier, elle voulait que ça soit lui, et elle serait prête à tout pour ça.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptySam 9 Jan 2010 - 12:46

Tellement de questions trottaient dans sa petite tête qu'il commençait à ne plus trop savoir quoi faire. Parfois, notre cerveau pense tellement qu'il empêche pendant quelques instants à notre corps d'agir. Premièrement, il se demandait tellement de choses sur elle. Qui elle était, ce qu'elle aimait et cela lui faisait d'un côté tellement peur d'avoir envie d'en savoir tellement sur une personne qui au fond n'était rien pour lui. Ils n'avaient jamais ri ensemble, ils n'étaient que deux inconnus ayant partagé le même lit et pourtant, il y avait toujours une sensation étrange en lui qu'il n'aimait pas beaucoup. Deuxièmement, il y avait cette rage malsaine qui arrivait intensément lorsqu'il n'était pas loin d'elle et qui lui rappelait l'adolescent qu'il était autrefois. Le proscrit qui préfèrerait passer son temps seul plutôt qu'en compagnie de gens de son âge. Son temps, il le passait entre trafic de drogues, bagarres et parties de jambes en l'air. Déjà à cette époque l'amour n'était pas pour lui et le seul moyen qu'il trouvait pour se défendre et bien c'était d'attaquer par ses poings et d'un côté, cela lui faisait tellement bien car pendant quelques instants, il se sentait tout puissant et plus ce gamin perdu dont tout le monde s'était moqué pendant tellement d'années. Il avait un peu changé du moins il n'était plus perdu juste totalement enclin à la solitude. Et pour finir, il y avait ce si grand désir qui le prenait. Tout son corps n'avait qu'une seule envie prendre la demoiselle dans ses bras, l'embrasser et passer des heures sur cette plage tous les deux mais cela était tout bonnement impossible car face à ce désir immense, il y avait une autre chose beaucoup plus noire. Elle n'était autre que ce sentiment de ne pas se laisser faire. S'il n'existait pas et bien, cela ferait bien longtemps qu'il lui aurait sauté dessus. Il ne pouvait tout simplement pas perdre la face devant elle car ça serait comme lui donner raison et c'est une chose qu'il ne voulait nullement. Se sentir faible était sans doute la dernière des choses dont il avait besoin actuellement et d'une manière ou d'une autre il savait rien qu'en la regardant dans les yeux qu'elle le rendait plus faible à chaque instant. Il ne se laissait nullement faire et même quand elle lui tenait tellement fort la gorge qu'elle aurait pu le tuer si elle l'avait voulu et bien, il ne s'était nullement tût. Il se montrait totalement fou mais dans sa tête, il était tellement rempli de rage à la simple pensée de perdre devant elle. C'était tellement inconscient et fou de vouloir se montrer fort alors que nous n'avons pas le dessus et d'une certaine manière, il se détestait lui-même pour son entêtement mais il en avait besoin. Il aurait pu se laisser faire et accepter d'être son jouet mais d'une autre manière, il ne pouvait nullement accepter d'être considéré comme un être inférieur.

Au fond, ils étaient tout simplement deux personnes totalement pareilles sur pas mal de point. Ils étaient tous les deux entêtés car aucun des deux ne voulait laisser une chance à l'autre de faire un pas. Enfin, le jeune homme sentait bien qu'à un moment où un autre ce jeu malsain allait causer beaucoup de dégât et qu'il n'en serait nullement épargné. Cela lui donnait d'une certaine manière envie de fuir, il détestait cela, se sentir pris au piège et c'était pour cela qu'il partait tout le temps. Bien sûr, il avait en lui une grande envie de voyager, de passer un bon moment et puis de partir mais il y avait une raison cachée. Eliès avait tellement peur de l'attachement qu'il soit amical ou amoureux qu'il partait toujours avant d'avoir engagé l'un des deux. Des ennemis, il s'en faisait rapidement mais des amis, il n'en avait que peu connu au cours de sa vie. Impassible, c'est comme cela qu'ils se montraient mais au fond, il y avait un désir brûlant que tous les deux cachaient et du côté du jeune homme, il avait de plus en plus de mal alors il se contentait de la regarder dans les yeux se demandait si elle ne ferait pas mieux de mettre fin à sa vie. Leur jeu malsain conduirait sans doute à cette fin tragique puisqu'ils n'arriveraient sans doute jamais à laisser l'autre gagner et ils seront tous les deux perdant d'un jeu qui n'avait aucun nom. Il est dur de nommer une chose dont on ne connaît même pas les règles. Est-ce qu'ils jouaient un jeu de haine ou au contraire, étaient-ils en train de jouer un jeu de désir et d'amour qui entre eux passaient pour un jeu beaucoup plus infecte. « Tu manques d'imagination, chéri. » Il avait envie de rire surtout d'elle car il ne comprenait pas vraiment où il avait manqué d'imagination, il avait tout simplement laissé filler une petite pensée de sa tête savoir qui elle était mais il ne pouvait nullement faire passer cela pour une envie alors il avait cherché une explication sans doute stupide mais il s'en moquait. De toute façon, la demoiselle ne savait nullement ce qui se passait dans sa tête et dans son cas c'était une excellente chose. D'ailleurs, il ne savait même pas lui-même ce qu'il s'y passait. Enfin, il n'y avait qu'une seule certitude c'est qu'il ne se laisserait pas faire et c'est pour cela qu'il l'avait ramené sous elle. Et puis, d'un côté, il aimait l'avoir en dessus mais pas au-dessus. Il y avait dans le regard de la demoiselle quelque chose qui lui montrait qu'elle était différente des autres femmes qu'il avait connues, une sorte de force cachant des douleurs anciennes. Elle était complexe et jamais il ne pourrait penser qu'elle est le genre de blondes puériles qui passent son temps chez le chirurgien. Et pourtant, en parlant, il voulait la faire passer pour plus faible que lui car il n'avait aucune envie d'être son jouet alors, il devait se montrer encore plus fort que d'habitude car être un jouet était une chose inacceptable. Il aimait jouer mais pas à son détriment. C'était un esprit libre et non un petit jouet auquel on pavait faire tout et n'importe quoi. La tenant toujours, il la regarda droit dans les yeux et il approcha encore plus ses lèvres qu'un seul petit mouvement les aurait fait s'embrasser pour parler d'une voix faible pour être sûr qu'elle soit la seule à entendre. « N'en sois pas si sûre, mon imagination fonctionne parfaitement surtout maintenant. Et puis ne rêve pas, je ne suis nullement ton chéri ou l'un de tes jouets, tu ne peux pas me dominer. » Il la regardait ce demandant ce qui allait se passer par la suite surtout que le désir grandissait, il avait envie d’elle comme il n’avait jamais eu envie d’une femme. L’envie qu’il avait eue lors de leurs premières rencontres n’était rien comparer à celle qui le tenait maintenant. Il était à deux doigts de tout lâcher de s’abandonner à ses lèvres mais il savait que cette action signerait sa perte. « Le destin ? Des conneries j’y crois pas à cette merde, c’est qu’une coïncidence. Ne soit pas trop naïf, ni trop rêveur, c’est sans doute la dernière fois qu’on se croise chéri. » Elle l’avait encore appelé chéri ce qui ne lui plaisait nullement et en plus de cela et bien elle l’avait traité de naïf et de rêveur tellement de choses qu’il n’aimait nullement et qui lui avait enlevé un peu de ce désir trop prenant. Il voulait encore plus résister car perdre lui semblait plus qu’impossible et il ne voulait pas la laisser gagner et voir sur son visage un sourire satisfait qui le rendrait d’une certaine manière plus que dégoutté et qui lui enlèverait à jamais l’envie de la revoir. Céder serait peut-être une fin du moins, il en avait peur et il n’avait pas envie que cela se finisse, au fond de lui, il voulait la revoir mais jamais il ne le montrerait puisque même lui l’ignorait. « Le destin ou la coïncidence ne sont que deux mots pour désigner une même chose, ils ne sont pas si différents. Je ne suis nullement naïf peut-être de temps en temps rêveur mais pas en ce qui te concerne mais à ta place je ne serais pas sûr que ça soit la dernière fois. Tu t’amuserais tellement moins si je n’étais pas prêt de toi. » Il en avait la certitude mais d'une autre manière, il savait que sans elle et bien il s'amuserait aussi beaucoup moins mais il omit ce détail le jugeant d'une certaine manière pas assez important pour être dit et il savait qu'avouer ce genre de choses le ferait d'une certaine façon perdre.

Il lui tenait les mains mais elle réussit encore à inverser la situation ce qui d'un côté lui plaisait. Elle n'était pas une fille faible et cela était loin d'être une mauvaise chose dans son cas. Par contre, elle paraissait à bout puisqu'elle n'osait plus se mettre sur lui comme si elle avait peur de ce qui pouvait se passer si elle le faisait. Elle continuait pourtant à le tenir ne pouvant pas non plus le lâcher ce qui le faisait sourire. Et puis, elle avait un regard de tueuse qui en aurait tué plus d'un mais pas le jeune homme qui ne voulait nullement se laisser faire. La demoiselle fut quand même à deux doigts de le faire craquer en lui mordant délicatement le lobe de l'oreille. Il se trouvait sur une brèche entre craquer ou résister et d'une seconde à l'autre, il pouvait passer de l'un à l'autre. « Cependant, je te fais une faveur, moi c'est Joan. » Un sourire apparu sur son visage, il connaissait son prénom et cela changeait certaines choses car elle n'était plus une inconnue mais il ne savait pas encore si cette nouvelle information serait une bonne ou une mauvaise chose pour lui. Il ne savait pas sur quel pied danser avec Joan et cela était effrayant d'une certaine façon. Rien que d'évoquer Joan dans ses pensées le rendait totalement perdu, il pouvait mettre un véritable prénom sur le visage de celle qui arrivait à le faire sortir de tout ce qu'il connaissait déjà. « Que d'honneur de pouvoir mettre un nom sur le doux visage de ma psychopathe préférée. Joan, ça te va assez bien, un prénom court et fougueux et surtout qui fait totalement sortir ton côté tueuse en série. » La taquinée, ne jamais la laisser gagner, voilà ce qu'il devait faire pour rester totalement lui-même car la laisser gagner voudrait dire tellement plus qu'un jeu et cela il essayait de l'enfuir au plus profond de lui-même ne voulant même pas y penser. Il prit les deux mains de la demoiselle pour la déstabiliser et elle se retrouva sur lui, leurs visages encore plus prêt que jamais. Il ne la tenait pas, il se contentait de toucher délicatement son visage qu'il avait plus jamais envie d'embrasser à la place de lui donner un baiser, il se contenta de dire un seul mot. « Eliès »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] EmptyDim 10 Jan 2010 - 17:05




Ce qu’elle aimait le plus dans ce jeu ? Sans doute cette certitude qu’elle était maître de la situation, qu’elle ne perdrait pas. Pourquoi une telle assurance ? Parce qu’elle a tout simplement grandit ainsi, avec ces convictions là, persuadée d’être aussi forte qu’un homme, qu’il ne devait pas y avoir d’inégalité, toujours à prouver sa force. C’était sans doute la véritable raison qui l’avait poussé à s’engager, montrer qu’elle pouvait être la force, mais aussi la douceur d’une femme. On ne pouvait en douter lorsqu’on l’a voyait s’occuper de sa petite sœur, si douce, et pourtant si autoritaire. Elle savait parfaitement gérer le rôle des parents qui lui manquait. Un énième défit qu’elle s’était lancée, réussir à très bien les remplacer, parce que oui elle était convaincu que la jeune adolescente n’avait pas besoin d’eux dans ces souvenirs. Son expérience lui avait enseigné bien des choses, elle s’était faite une place dans un milieu d’homme, elle continue encore même si des imbéciles demeurent persuadés qu’une femme est moins capable de vous retaper une voiture qu’un homme. Pure foutaise, d’autant que depuis ces huit ans, la jolie blonde n’a pu s’empêcher de s’intéresser à la mécanique malgré les nombreuses interdictions. Peut être qu’elle ne se montrait que très rarement une femme, mais elle n’en demeurait pas moins une pour autant. Et si elle avait appris une chose de plus, c’est que le sexe faible, est bien fort fasse aux hommes qui ne peuvent pas leur résister. Une conviction, une certitude dont elle avait eu mainte fois là preuve. Raison pour laquelle elle se sentait si sur d’elle face au jeune homme. Oh il paraissait tout aussi sur de lui qu’elle, certes quel homme se sentirait faible face à une femme ? Décidément aucun c’est bien là que réside leur véritable faiblesse. L’orgueil, l’un des sept pêchés capitaux. Dangereux si l’on ne sait pas le modérer, Joan est une femme orgueilleuse et elle le sait parfaitement. Elle sait également en jouer, et elle avait la preuve à l’instant qu’elle pouvait aussi aller trop loin. Ce n’était pas sa façon de jouer, elle était plus maline, plus sournoise. Après tout le pêché originel ne serait-ce pas la femme ? La tentation …
« N'en sois pas si sûre, mon imagination fonctionne parfaitement surtout maintenant. Et puis ne rêve pas, je ne suis nullement ton chéri ou l'un de tes jouets, tu ne peux pas me dominer. » un sourire se dessina très clairement sur son visage, dominer ? Rien de mieux pour éveiller son côté très joueuse. Autoritaire comme elle l’était, évidement elle ne se laissait pas aplatir et avait dominé bon nombre d’homme qui ne s’était d’ailleurs jamais plaint. « On est susceptible ? Aurais-tu quelque chose à prouver chéri ?! » elle avait volontairement appuyé sur le dernier mot, dans le but de le titiller un peu plus. Elle était convaincu que la raison pour laquelle se laisser affaiblir par une femme de la sorte lui déplaisait tant, n’était pas uniquement par pure orgueil, mais plus pour se prouver quelque chose à lui-même. La seule idée qu’elle ait pu se poser des questions et sur lui et sur sa vie l’inquiétait quelque part. Elle commençait à s’intéresser à lui et ça bien au-delà de cette attirance sexuelle, qui lui semblait être le seule lien qui les unissait.

« Le destin ou la coïncidence ne sont que deux mots pour désigner une même chose, ils ne sont pas si différents. Je ne suis nullement naïf peut-être de temps en temps rêveur mais pas en ce qui te concerne mais à ta place je ne serais pas sûr que ça soit la dernière fois. Tu t’amuserais tellement moins si je n’étais pas prêt de toi. » il avait un esprit plutôt vif, elle se demandait même comment il pouvait parler autant sur de simple mot qu’elle prononçait. Réagissant au quart de tour, pondant des théories, qui tenaient debout ou non, peut importe. Mais elle avait rarement vu autant d’éloquence chez un homme. En général ils se contentaient de quelques mots, un esprit assez primitif qui au moins ne compliquait pas trop leur rapport. Mais elle ne pouvait se montrer aussi analytique, elle réagissait de manière plus simple et imprévisible. Elle ne pouvait parler autant tout simplement parce que d’ordinaire elle n’aimait pas parler, elle préférait gueuler, plus stimulant et cela l’aidait bien souvent à se défouler. Néanmoins elle devait lui accorder une chose … Il avait raison elle s’amuserait moins si il ne trainait pas dans le coin, car oui c’était bien ça, il la divertissait. Elle n’allait pas rechigner à l’avouer tout simplement parce qu’il venait de lui offrir une occasion de plus de l’élever au rang de jouer. Oui il ne s’agissait nullement de le rabaisser, elle le considérait déjà comme un être inférieur, comme tout les hommes. Féministe ? Radicalement, et pourtant comme toutes féministes ou presque, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir attirer par l’un d’eux. La faiblesse humaine … « C’est vrai, je m’amuserais moins, là est le principe d’un jouet non ? Je vais t’apprendre quelque chose sur moi … Je veux je prends !!! Tu pourras refuser le statut de jouer tant que tu voudras, tu verras ce que je te dis plus tard … » La provocation était sans doute l’aspect qu’elle préférait et de loin, elle adorait énerver en une phrase, appuyer de son regard les propos qu’elle tenait. Elle adorait par-dessus tout, voir son regard devenir plus sombre, elle pourrait se perdre dans ses yeux mais bien sur elle ne l’avouerait pas. Elle ferait simplement croire qu’une seule chose l’intéresse, tout comme lui après tout.
« Que d'honneur de pouvoir mettre un nom sur le doux visage de ma psychopathe préférée. Joan, ça te va assez bien, un prénom court et fougueux et surtout qui fait totalement sortir ton côté tueuse en série. » un sourire satisfait s’était emparée de son visage, satisfaite oui, parce que s’il avait voulu la taquiner une fois de plus, son plan avait échoué. En réalité elle se sentait bien, elle aimait l’étiquette qu’il lui avait collé. elle ignorait pourquoi il l’avait rangé dans la case des tueuses en série psychopathe, mais elle aimait avoir cette apparence de fille instable, ne pas savoir sur quel pied danser avec elle, devoir s’attendre à tout, mais surtout devoir se méfier. Oui elle était contente de cette facette qu’elle avait apparemment réussit à donner d’elle. Néanmoins il avait décidé de la provoquer encore bien plus, la déséquilibrant elle tomba sur lui, se qui la déstabilisait véritablement, était sans doute les gestes tendres qu’il avait envers elle. Souhaitant la provoquer surement, mais la perturbant, l’a faisant douter de la relation qu’ils entretenaient, si l’on peut l’appeler comme ça. « Eliès. » un échange de prénom peu ordinaire il fallait l’admettre, mais cela l’amusait. Se positionnant « confortablement » sur lui, le regardant, ou le dévisageant presque, elle avait décidé de pousser le jeu dans une tout autre direction. Se penchant encore plus près, n’hésitant plus à l’embrasser avec cette même fougue qu’il a dit avoir trouvé en elle, n’omettant pas de passer l’une de ses mains sous le t-shirt du jeune homme, lui caressant doucement le ventre. Un échange très bref, auquel elle mit fin, un sourire satisfait sur le visage. Elle était consciente qu’il pensait avoir « gagné », peut être avait-elle perdu une bataille en effet, mais c’est ainsi que l’on doit agir parfois, pour pouvoir gagner la guerre. « Je veux je prends !! » lui murmura-t-elle à l’oreille avant de déposer un doux baiser sur son cou. Se relevant, elle lui adressa un dernier sourire avant de repartir vers sa voiture, sifflant pour que son chien revienne à elle. Elle se retourna une dernière fois, continuant sa route en marche arrière. « A bientôt, Eliès. » lui dit-elle le sourire aux lèvres. Regagnant son véhicule, toujours aussi souriante. Elle regardait son chien qui avait presque l’air de demander « et alors ? » avec son regard. Du moins s’était la l’impression d’une illuminée comme Joan, qui s’adressa rapidement à lui. « T’as craqué sur lui hein ? Je fais une découverte là t’es gay ?!! Mais tu sais, c’est peine perdu, un homme et un chien, je veux pas te faire de peine mais cette relation n’aboutira jamais. Bas les pattes !! » pour seul réponse, Brioche se contenta de lécher goulument le visage de la jeune femme qui ne tarda pas à rire et mettre le contact pour rentrer chez elle.
Oui en apparence elle avait cédé, et en quelque sorte c’était belle et bien le cas, elle avait pas résisté à ses lèvres, elle aurait été capable d’aller plus loin assez rapidement. Mais si elle ne croyait ni au destin, ni aux coïncidences, elle était persuadée qu’ils se reverraient. Pas un coup du destin, seulement la faiblesse humaine …



♠ THE END


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Vide
Message(#) Sujet: Re: She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

She hates me or more ? [Liv chou chérie la seule et l'unique]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
F I L T H Y S E C R E T :: Crandon Park Beach & Port of Miami-