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 • LA TROMPERIE de dossier pv G •

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Message(#) Sujet: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptyMar 27 Oct 2009 - 17:33

pv gabriel.

POMPIER « Il pisse du sang ! » s'écrit l'homme vêtu de rouge en entrant en trombe à l'intérieur de l'hôpital, tout en portant un brancard à l'aide de ses collègues, il commença à énumérer la situation du patient aux médecins urgentistes. « Jeune homme âgé d'une vingtaine d'années, rentrant dans sa vingt septième année d'après sa copine [...] », récita t il en s'arrêtant devant l'accueil principal des urgences. Là, une femme s'approchait à grand pas en pleurs, elle posa sa main sur celle du garçon et semblait tétanisée par l'état de l'homme qui hurlait de souffrance. « Faites moi sortir cette femme d'ici » s'exclama le pompier arrogant.

Et elle entra en jeu. Panamee vêtu de sa bouse blanche où le nom : Dr. McCawley chirurgienne en neurologie. Elle s'arrêta devant le divertissement du soir, contempla un concis instant l'immobilisme de cette proche qui s'éloignait un mouchoir en main, et s'approcha alors du pompier en question. Elle dût ensuite se reculer pour laisser de l'espace au blessé, et l'œil hagard vers le 'cas' elle regardait les premiers secours transporter l'homme sur un brancard plus adéquate. Le chef des pompiers qui n'avait alors qu'une vingtaine ou trentaine d'années, continua son blablatage sur la cause de l'accident, tandis que les internes penchés sur la victime écrivaient sur le dossier les renseignements primordiales.

POMPIER « Retrouvé sur la quatrième rue entre Cocoon Street et le Plazza. Coupure de l'aorte thoracique nécessitant une opération immédiate. » entreprit le brun qui malaxait tout en épongeant le sang dégoulinant sur le matelas et le patient. Il se tourna ensuite vers la droite où il reconnut le visage angélique de Panamee, un fin sourire en coin il fit une pause avant de reprendre son discours. « Tombé de son sapin de noël, il aurait été transpercé par la guirlande électrique & se serait mis à suffoquer » lâcha t il. « On pense à un coup d'électrocution docteur, un homme pour vous. » Il lança un nouveau regard en direction de la jeune médecin qui lui rendit ce sourire gracieux, et attrapant le dossier du patient, elle zieuta les notes de ses internes.

PANAMEE « Un traumatisme ? »
POMPIER « Possible. » répondit il en haussant les épaules d'incertitude. Elle leva alors les pupilles de sa paperasse et lança un regard noir au jeune homme qui doutait, avant qu'il ne rétorque une nouvelle fois. « La notion de crânien nécessite une radio, tu es libre samedi soir ? » Il immisca cette interrogation avec autant de sérieux que auparavant.
PANAMEE « Fractures ? Contusions ? De monsieur... »
POMPIER « McAllister. Gavriil McAllister. Peut être une luxation du rachis cervical ou de multiples fractures. Tu n'as pas répondu à ma question. » Elle leva la tête et se mit soudainement à rire à sa question, elle fit signe aux autres médecins de monter le patient au bloc et jeta un dernier œil aux alentours avant de poser ses iris sur le pompier.
PANAMEE « Je ne pense pas que l'endroit soit appropriée pour une demande. »
POMPIER « Je te demande pas en mariage, juste un rendez vous. » lança t il, rempli de répondant. « Et puis, on se voit qu'ici à longueur de temps. »
PANAMEE « J'ai un fils. »
POMPIER « Je sais. » Elle se mit alors à soupirer profondément, un fin sourire aux lèvres.
PANAMEE « Samedi soir je suis de garde. »
POMPIER « Alors estime toi heureuse que je te demande juste une pizza. » renchérit il en s'éloignant avec son équipe. « Je passe te prendre à ta pause de 8.00pm dans la salle de garde. »

Appuyant sur le bouton de l'ascenseur, elle portait le dossier contre sa poitrine les joues toutes rosées de timidité, il fallait sans cesse la forcer. Panamee partit deux étages au dessus, échangeant quelques mots avec ses collègues dans le monte – charge, elle sortit de la cage et regardait par la vitre transparente ses autres camarades. Elle était chirurgienne en neurologie, non en cardiologie. Un café en main, elle attendit sagement son tour pour rentrer en scène avec ses bistouris. D'après la radiologie effectuée de sa boîte crânienne, sa luxation n'était que minime. Cependant la tâche blanche dessinée sur le côté droit de sa tête annonçait une tumeur de type maligne qu'il fallait traiter en toute urgence.

Les annonces aux patients, elle haïssaient. Pourtant, deux semaines plus tard elle rencontra une nouvelle fois ce McAllister qu'elle n'eut pas l'occasion de regarder durant l'intervention chirurgicale. Nombre de patients, nombre de têtes. Son dossier en main, elle fit tourner la pièce de cinquante cents dans la machine à café et alors qu'elle tournait la cuillère dans son gobelet, ses oreilles partirent ailleurs.

GABRIEL « Je suis monsieur McAllister, je viens chercher mes résultats d'analyses que j'ai dû faire il y a ... » il chercha un instant dans son calepin rempli de notes écrites en noires, et rajouta alors la date « deux semaines de cela. »

La jeune mère but une nouvelle gorgée de son café écrémé avant de se diriger à pas pressés vers la table de l'accueil, et de se mettre à sourire au jeune homme. Débilement, elle inclina la tête vers la secrétaire en lui signalant qu'elle s'en occupait, et le mena alors jusqu'à une salle remplie de stores. Panamee posa son verre sur la table en marbre, s'enfouissant dans le fauteuil confortable de la salle sombre elle arqua un fin sourcil, la tête plongée dans le dossier du client.

PANAMEE « Vous êtes monsieur McAllister c'est bien cela ? » Il hocha alors la tête assez nerveusement à la tête qu'entretenait la jeune femme, non prête à annoncer la mauvaise nouvelle. Ses lèvres se trempèrent une énième fois dans le gobelet qu'elle écrasa et qu'elle jeta dans la poubelle, puis posant ses iris sur les yeux verdâtres du jeune homme, elle se mit à sourire gentiment. « Je ne vous aurais presque pas reconnu sans l'hémoglobine de votre accident, quoiqu'il en soit ... », le ton qu'elle employait en fin de phrase semblait beaucoup moins amical que précédemment. « On a découvert une augmentation du volume de votre tissu corporels au cours d'une radiologie et ... »
GABRIEL « Le langage vendeur de tapis n'est pas une langue commune à la mienne si vous me le permettez. » ajusta t il avec un sourire ravissant. « Que se passe t il ? »
PANAMEE « Il se peux que ce tissu soit affecté. Et c'est le cas. Vous avez une tumeur. Maligne monsieur McAllister. » avoua t elle avant de rajouter une solution au problème. « Qui peut se guérir, si nous la traitons maintenant. »

[...]


Trois semaines s'étaient à présent écoulées dans l'hôpital BAPTIST, et Panamee tapait du pied à l'accueil, un énorme dossier rouge en main qu'elle portait de sa main droite, elle semblait attendre quelqu'un. Effectivement, le cas 'tumeur maligne' s'était révélé être pour monsieur McAllister Gavriil et non ce pauvre petit garçon déboussolé qui n'était présent que pour une prise de sang et un contrôle de glycémie. Une boule au ventre de s'être trompée dans les prénoms des dossiers, elle devait rectifier sa faute au risque de perdre sa place, et l'arrivée des chaussures Brandaley dernier cri n'ajoutait rien à la claque qu'elle allait se manger en pleine figure.

PANAMEE « Monsieur, hum... Gabriel McAllister, si je ne me trompe ? »
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Message(#) Sujet: Re: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptySam 31 Oct 2009 - 1:32

    C'était une fraîche journée d'Octobre au ciel vaguement nuancé de gris. Le vent froissait doucement les feuilles brunes encore accrochées aux arbres, en arrachant parfois quelques unes qui tourbillonnaient alors dans son sillage avant de se poser en douceur sur la pelouse de la cour arrière du 1407 Apple Road.

    Immobile depuis de longues minutes, Gabriel McAllister observait cette valse saisonnière à travers la fenêtre. Derrière lui sur le canapé, son jeune frère Andrew rangeait ses affaires de classe dans son sac-à-dos. Il était 13 heures passées. Gabriel ne tarderait pas à l'emmener à l'école.

    Le cadet des McAllister connaissait à son frère une nature enjouée et le voir ainsi immobile distillait en lui un incontrôlable malaise. C'est justement à cause d'un besoin très enfantin de se rassurer ou d'être rassuré, qu'il brisa le silence.

    « Tu sais l'automne est un phénomène saisonnier parfaitement naturel et ennuyeux. Y'a pas de quoi être en pâmoison depuis un quart d'heure...» railla t-il gentiment pour attirer l'attention de Gabriel.

    Le concerné demeura immobile. Seule sa tête pivota doucement, son profil se découpant dans la clarté du jour. Puis il eu un sourire sans joie, un sourire songeur et maussade.

    « Et chaque phénomène saisonnier et ennuyeux porte en lui la vie. » Il revint à la contemplation du paysage avant de conclure dans un souffle « La fin, puis le renouveau... »

    Pour lui il n'y aurait que la fin. Une fin qui apparaissait de plus en plus prématurée et au passage, de plus en plus douloureuse.

    « Ça ne va pas ? » interrogea soudainement son cadet.

    Du haut de ses quatorze ans, Andrew n'était pas dupe. Si les personnes les plus proches de son aîné pouvaient se vanter de bien le connaître, lui avait ses propres méthodes d'investigations. L'intonation pensive de Gabriel était inhabituelle, son absence quasi totale de langage corporel était alarmante et sa remarque lyrique sur le cycle de la vie tirait définitivement le signal d'alarme. Quelque chose n'allait pas et ça crevait les yeux.

    Cependant Gabriel se détourna de la fenêtre pour le rejoindre et resta debout près de lui un court instant, avant de faire courir une main dans la chevelure de son petit frère. Un geste qu'il savait apaisant pour ce dernier.

    « Tout va bien » assura t-il d'un ton badin. « Tu es prêt ? On doit y aller. »

    Associant le geste à la parole, il enfila une chaude veste noire assez longue, avant de sortir suivit de près par Andrew.

    Tout n'allait pas bien, au contraire. Comme si une maladie cardiaque qui menaçait sa vie depuis 6 ans n'était pas suffisante, il fallait qu'on lui diagnostique maintenant une tumeur. A croire que la vie -ou la mort dans le cas présent- s'amusait le torturer longuement avant de venir le chercher. Gabriel ne croyait pas tant au karma mais il fallait reconnaître que cumuler deux maladie mortelles, c'était quand même un peu fort, même pour lui.

    Une fois dehors il s'aperçut qu'il avait oublié de relevé le courrier alors il y remédia distraitement. Une lettre en particulier attira son attention. Il l'ouvrit immédiatement, non sans une certaine appréhension.

    Citation :


    Suite à une erreur de dossier d'analyses, nous vous prions Monsieur McAllister, de venir au Baptist Hospital le plus rapidement possible. Désolée pour la gêne occasionnée, mais notre faute sera à coup sûr rétablie dans de plus brefs délais si vous parvenez au secrétariat numéro 4 avant la fin de la journée. C'est urgent,

    Veuillez agréer Monsieur, les salutations distinguées de notre établissement.
    Panamee McCawley, chirurgienne en neurologie
    au Baptist Hospital.
    .

    Une erreur de dossier ? Ça pouvait être une bonne comme une mauvaise nouvelle. Il tiqua sur le mot "urgent" qui n'annonçait généralement rien de bon. Puis dans un soupir il replia la lettre et la rangea dans la poche intérieure de son manteau.

    « Tu dois retourner à l'hôpital ? » demanda Andrew en s'engouffrant dans l'Aston Martin de Gabriel.

    La question avait été posée sans inquiétude. Gabriel qui lisait le courrier et qui soupirait, ca voulait dire : Gabriel qui a reçu une lettre de l'hôpital et qui doit aller chercher ses résultats d'examen. Quelque chose de fréquent dans la vie des McAllister.

    L'intéressé hocha la tête en prenant place dans la voiture. Il mentait par omission et il s'en voulait pour ça, mais il ne savait pas comment annoncer la nouvelle à Andrew.
    Il ne craignait pas la mort pour lui-même. Il s'était habitué à l'idée d'une vie courte, même si jusqu'à il y a trois semaines, il avait toujours cru passer la trentaine...
    Non ce qui était inadmissible, c'est qu'une maladie au traitement lourd impliquait qu'il n'aurait sans doute plus les moyens de s'occuper d'Andrew. Avec un père dans le coma et une mère délirante, qui prendrait la place de Gabriel ? Il n'y avait personne. Et trois semaines de prise de tête intensive n'y avait rien changé. Le jeune sénateur n'avait toujours pas l'ombre d'une solution, aucun contrôle sur la situation. C'était la pire chose qui puisse leur arriver à tout les deux.

    Après avoir déposé son frère à l'école. Gabriel fila direction l'hôpital. Le GPS annonçait 18 minutes de trajet. Il lui en fallut dix de moins et après un créneau arrière parfait sur le parking de l'hôpital, le sénateur descendait de son Aston, avec pile poil assez d'espace pour ouvrir sa portière sans heurter celle du voisin.

    Pressé d'en venir aux faits, il se dirigea vers le secrétariat numéro 4, comme indiqué sur le courrier. Pas besoin de chercher, il connaissait les lieux par cœur.

    Tapant du pied d'un air contrarié, le Docteur McCawley semblait attendre son patient de pied ferme également. Gabriel s'approcha d'elle en esquissant un sourire poli. Non pas que son amabilité ne sois pas sincère, mais la ravissante jeune femme lui évoquait malgré tout un oiseau de mauvaise augure. Il était difficile de se défaire des impressions de la première rencontre, hors la leur n'évoquait rien de franchement plaisant au jeune politicien.

    « Monsieur, hum... Gabriel McAllister, si je ne me trompe ? »

    « Lui-même » confirma Gabriel. « Je suis venu dès que j'ai vu votre courrier » Il désigna le dossier qu'elle avait en main d'un signe de la tête. « Alors, puis-je savoir à quelle sauce vous comptez me manger ? »
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Message(#) Sujet: Re: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptyDim 1 Nov 2009 - 20:27

Rongée de dire la nouvelle à ce McAllister depuis le début de sa journée, elle avait bu une bonne dizaine de cafés pour réussir à tenir la conversation fasse au jeune homme, et la petite cuillère machinalement tournée dans tous les sens, elle fit renverser la moitié de sa boisson chaude sur le parquet de l'hôpital. Deux fois elle l'avait fait depuis le début de son horaire de travail. Panamee avait eu un cas compliqué au cours de son début de matinée et avait presque failli perdre son patient à deux reprises, finalement il était dans la salle de réveil entrain de faire de beaux rêves. Elle tapota sa cuillère en plastique contre son gobelet, puis la faisant tomber contre la poubelle perchée vers le mur, elle se retourna en tombant nez à nez avec le pompier.

POMPIER « Bonjour ! »
PANAMEE « Bonsoir. », elle avait répliqué son désenchantement de le voir et était partie de l'autre côté de la pièce, buvant une gorgée de son café. Suivant ses pas, il se posa sur le côté du comptoir où était la jeune docteur un fin sourire espiègle aux lèvres, il ne retint cependant pas la non – satisfaction de le voir à ses côtés.
POMPIER « C'était bien il y a deux semaines, pas vrai ? »
PANAMEE « Tout à fait. » Marquant une légère pause où elle ingurgita une nouvelle gorgée de son expresso, la jeune mère déposa ses yeux sombres sur l'ambulancier qui tentant une approche en posant sa main non loin du corps de Panamee, se vit recaler par cette dernière. « Jusqu'à ce que tu tentes de m'étrangler en enfouissant ta langue dans ma bouche. »
POMPIER « Mais gneuh... » avait il ajouté, déçu. Ils se retrouvèrent comme deux imbéciles à regarder droit devant eux sans grande intention. Terminant son café d'une traite, la demoiselle jeta son gobelin et sa cuillère dans la poubelle au moment où le pompier en question ricana des moustaches dessinées par la crème qui avait été déposé sur le dessus de sa lèvre supérieure. Ce dernier dégagea la mousse de sa bouche de sa main travaillée en lui caressant gentiment la joue avec un sourire taquin au bord des lèvres, elle le repoussa encore une fois en jetant sa main.
PANAMEE « Tu devrais y aller. »
POMPIER « Tu crois ? »
PANAMEE « Oui, je crois et j'en suis même certaine. »

Panamee le foudroya du regard avec une telle intensité qu'il partit droit devant lui, sortant même de l'hôpital il se retourna cependant pour l'apercevoir avant de se fondre dans l'agitation et de rejoindre sa caserne. Elle attrapa le magazine de la salle d'attente avec agilité et commença à le feuilleter sans intérêt principal, elle attendait la venue de Gabriel McAllister dans le but de lui avouer son erreur de dossier et tomba nez à nez avec lui. En effet, l'image d'un homme amaigri par le malheur était entrain de boire une tasse de thé au country club, elle approcha le journal de ses yeux et put alors lire à voix basse : « Notre sénateur de Floride serait il sur le chemin de la mort ? » Un poing au cœur pour cette jeune dame qui n'écoutait ni la politique ni les informations, elle venait d'apprendre le statut de son patient qui n'était autre que politiquement haut placé. Elle referma le magazine qu'elle lança à la poubelle et porta alors ses mains contre son visage, dépitée par ce qu'elle venait de voir.

PANAMEE « Je suis fichue. » marmonna t elle.

Se cognant contre le mur situé à la droite du comptoir, elle se donna des petits coups comme pour se réveiller et réfléchissant au fait qu'elle était à l'entrée principale et donc en compagnie des proches des victimes, elle se redressa soudainement en contemplant la salle. Les portes de l'hôpital s'ouvrirent et laissèrent un homme rentrer à l'intérieur de l'établissement, légèrement perdu il contemplait les postes sans difficulté pour trouver le secrétariat qui lui était destiné & où Panamee l'attendait de pied ferme. Elle prit la décision de venir d'elle même pour le voir, et ne prit pas l'attente qu'il demande le docteur McCawley, elle se dirigea droit vers lui telle une furie en lui redemandant s'il était bien ce fameux Gabriel.

GABRIEL « Lui-même. » annonça t il pour son plus grand malheur.
PANAMEE « Bien. »
GABRIEL « Je suis venu dès que j'ai vu votre courrier. »

A sa parole, il montra le morceau de papier qui contenait la lettre écrite en manuscrite par les mains tremblantes de Panamee sous la pression de son patron, elle hocha la tête de satisfaction et l'invita à se rendre dans un endroit plus calme. Tel il y avait deux semaines, ils se retrouvèrent dans la même salle sombre où les volets étaient toujours baissés pour garder une certaine confidentialité avec le patient. Elle s'installa dans l'un des sièges et se mit à regarder Gabriel sans rien ajouter, elle ne savait pas par où commencer et n'ayant aucune idée de comment lui dire, elle fut couper de son silence par la remarque du sénateur.

GABRIEL « Alors, puis-je savoir à quelle sauce vous comptez me manger ? » dans un soupçon d'ironie.

Passant sa main dans sa tignasse emmêlée elle exécuta un faible sourire avant de poser ses deux mains sur la table, le dossier du jeune homme posé à ses côtés. Panamee marqua un profond soupir de stress, elle regarda par ailleurs un instant ses mains avant de reposer ses pupilles sur celles de Gabriel, et commença à déballer le pourquoi de sa venue.

PANAMEE « Monsieur McAllister, il se peut qu'il y ait eu une erreur dans votre dossier. », elle marqua une certaine pause avant de reprendre avec un peu plus d'assurance. « En effet, nous avons eu un autre homme avec un nom patronyme au vôtre ayant eu un grave accident. » Panamee eut alors un petit sourire en coin, et se remasant le cuir chevelu, elle plongea ses yeux dans ceux de Gabriel. « Vous n'avez pas de tumeur Monsieur McAllister, ce fut une erreur de notre part et nous en sommes totalement navrés. Nous comprendrions que vous ne voudriez plus avoir affaire à nos service. »
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Message(#) Sujet: Re: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptyMar 10 Nov 2009 - 18:30

Retour dans le bureau baigné de pénombre du Docteur McCawley. Pour Gabriel ça sonnait un peu comme « Retour en prison sans passer par la case départ, vous ne touchez pas les 20 000$ ».Enfin, au moins était-il habitué à cette ambiance feutrée, si souvent annonciatrice de mauvaise nouvelle. Ce qui malgré tout, n'enlevait rien à son appréhension.
Assit dans en face de Panamee, les mains fermement posées sur ses genoux, le sénateur se dandinait nerveusement sur son siège en attente du verdict.
La jeune femme eu une série de petits gestes, qui aussi furtifs soient-ils achevaient de rallonger l'attente, et du même coup l'état de stress dans lequel se trouvait Gabriel.

« Monsieur McAllister, il se peut qu'il y ait eu une erreur dans votre dossier. »
Bon jusque là, rien de plus que ce qui était dans le courrier qu'il avait reçu. Il hocha la tête cependant, plus par automatisme qu'autre chose.
« En effet, nous avons eu un autre homme avec un nom patronyme au vôtre ayant eu un grave accident. »

Mon Dieu mais c'est vrai qu'en y repensant elle lui avait dit avoir « faillit ne pas le reconnaître sans l'hémoglobine due à l'accident »...Il avait eu un accident de moto à cette époque...mais que de légères blessures. Était-ce possible que ?...« Vous n'avez pas de tumeur Monsieur McAllister, ce fut une erreur de notre part et nous en sommes totalement navrés. Nous comprendrions que vous ne voudriez plus avoir affaire à nos service. »



Quoi ???

Gabriel cligna des yeux en entendant ça. Il n'avait pas de cancer ?! Oh-mon-dieu oh-mon-dieu oh-mon-dieu...Enfin non, il n'avait pas prié en fait. Ce n'était ni Dieu, ni Bouddha ni aucune autre quelconque divinité. Juste une saloperie d'erreur humaine ! Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis la referma, partagé entre l'envie d'étrangler cette femme qui l'avait fait mourir d'inquiétude durant trois semaines, et celle de la prendre dans ses bras parce qu'en fait, il n'avait rien du tout. Non en fait, il allait l'étrangler, la faire virer de ce foutu hôpital et la prendre dans ses bras. Bon, pas nécessairement dans cet ordre.

« Je n'ai rien... » souffla t-il comme pour rendre l'information plus concrète. Le docteur McCawley acquiesca silencieusement. « Mais comment avez vous pu commettre une...telle erreur ?! » Il ouvrit de grand yeux étonnés, se leva d'un coup et poursuivit, sans attendre de réponse. « Vous êtes incroyable vous ! Si vous êtes capable de confondre vos patients...franchement heureusement que je n'ai pas de tumeur... » Il ponctua son constat d'un petit rire nerveux « ...parce que je ne donnerais pas cher de ma peau sur votre table d'opération ! »

Gabriel et l'incompétence. Deux choses proprement incompatibles. Cependant il était trop soulagé de ne pas cumuler une seconde maladie mortelle pour en vouloir réellement à Panamee. C'était sorti malgré lui. Une pointe d'humour acidulée pour dédramatiser.
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Message(#) Sujet: Re: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptyDim 22 Nov 2009 - 20:20

Elle redoutait le jour où elle se situerait face à ce jeune homme pour lui annoncer l’erreur de dossier, elle s’était même présentée sous son meilleur jour – parfaitement coiffée, parfaitement habillée – elle avait répété son discours devant son miroir le matin même. Son début de journée s’était déroulé comme elle le souhaitait, aucun mort, aucune intervention chirurgicale à haut risque, de quoi passer une bonne fin de journée de travail. Tout du moins, c’est ce qu’elle pensait. Elle avait attendu de pied ferme le jeune Gabriel McAllister en parlant à voix basse du discours qu’elle entretiendrait avec lui, elle avait dû se le repasser une bonne dizaine de fois avant de s’avancer dans le couloir en direction de l’accueil principal. Un café puis un autre, elle avait attendu sa venue jusqu’à ce que la silhouette masculine apparaisse sous ses yeux et que gênée, elle se dirige vers l’homme en l’invitant dans cette salle. Une salle assez rudimentaire composée uniquement d’une longue table et de nombreuses chaises, elle avait ouvert la porte de cette pièce sombre et avait annoncé au garçon qu’il pouvait alors s’asseoir. Le laissant passer devant, elle referma délicatement la porte et vint s’installer à ses côtés dans un silence pesant, elle avait oublié tout son discours et n’avait alors d’autres solutions que d’improviser, en espérant ne pas se retrouver sans emploi à la fin de la journée.

GABRIEL « Je n'ai rien... » , avait il avancé en soupirant ne croyant pas un mot de ce que disait la jeune femme. Elle acquiesça d’un signe de tête pour lui faire comprendre qu’effectivement, il n’avait rien. « Mais comment avez vous pu commettre une...telle erreur ?! » Gênée de la situation, elle préféra tout d’abord ne rien dire, en le laissant alors réaliser l’erreur de l’hôpital avant qu’il ne s’en prenne directement au docteur. Il se redressa brutalement en serrant les poings, les yeux grands ouverts en direction de Panamee, elle se sentait toute petite à ses côtés et n’eut rien d’autre à faire que de se taire en attendant qu’il lui fiche une dérouillée. « Vous êtes incroyable vous ! Si vous êtes capable de confondre vos patients...franchement heureusement que je n'ai pas de tumeur... » Son rire irritable trancha la poire en deux, elle se demandait maintenant qui avait pu lui donner le statut de chirurgienne car – oui – il arrivait à la déstabiliser. « ...parce que je ne donnerais pas cher de ma peau sur votre table d'opération ! »

Elle eut comme un pincement au cœur aux paroles tranchantes du jeune sénateur qui bafouillait un tas de remarques blessantes à son sujet, elle eut l’impression d’être une merde aux côtés de Gabriel et s’était ce qu’il lui faisait ressentir. Panamee avait eu du mal à se retenir de ne pas partir sous le discours lui heurtant le visage, elle avait froncé les sourcils alors qu’il prenait ses airs d’homme supérieur en se redressant de sa chaise et en la fixant du regard. Effectivement, l’établissement avait fait une erreur dramatique sur l’avenir du garçonnet mais elle n’y était pour rien, des internes étaient souvent en faute et pour une fois elle ne se sentait pas réellement concernée par la faute que ses collègues avaient commis. Son humour mordant, elle avait elle aussi quitté sa chaise pour se mettre à son niveau, les sourcils brouillés et regardant l’allure incommode de Gabriel, elle avait écouté avec attention les dires de ce dernier.

PANAMEE « Je ferai tout mon possible pour garder mon calme monsieur McAllister… » avait elle avoué en ravalant sa salive pour ne pas serrer les poings et foncer droit sur le garçon qui se moquait ouvertement de son statut et de ses compétences. « Votre fausse tumeur fut révélée par les internes de l’établissement, alors outre les défendre, je vous prierai monsieur… » , elle marquait une pause entre chaque fragment pour reprendre son calme face à celui qui lui souriait au nez. Posant enfin ses iris sur le regard sombre et clair à la fois de son patient, elle se mit à soupirer de l’attitude désinvolte dont il se permettait de faire preuve et reprit alors la parole. « De vous adresser à l’administration si mon discours ne vous plaît pas. » Prête à tourner les talons, elle s’apprêtait à rejoindre la porte mais se retourna alors pour le regarder une nouvelle fois. « Sauf votre respect monsieur McAllister, votre statut social ne m’effraie pas. En espérant ne pas vous revoir sur un bloc… j’aurai peur de faire une erreur suite à mes compétences sur lesquelles - vous doutez fortement. » [/b][/color], elle esquissa alors un petit sourire narquois.
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Message(#) Sujet: Re: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptySam 19 Déc 2009 - 0:30

    Un conflit inutile. Voilà ce que Gabriel avait déclenché. Quelque part au fond de lui, une petite voix le lui susurrait, mais elle fut bien vite chassée par cette condescendance désagréable dont il savait faire preuve avec son personnel, lorsqu'il n'en n'était pas satisfait.
    « Je ferai tout mon possible pour garder mon calme monsieur McAllister…Votre fausse tumeur fut révélée par les internes de l’établissement, alors outre les défendre, je vous prierai monsieur…de vous adresser à l’administration si mon discours ne vous plaît pas. » Commença t-elle, fulminante d'une colère contenue qui ne fit qu'irriter davantage Gabriel. L'excuse était facile, et la patience du sénateur épuisée par trois semaine d'inquiétude sur le plan personnel et professionnel, durant lesquelles la presse l'avait décrit comme agonisant. Il s'apprêtait à lui répondre, lorsqu'elle tourna les talons. Comment osait-elle lui tourner le dos et le planter dans son bureau ? Elle se retourna finalement, au dernier moment, lui jetant un regard guindé accompagné d'un sourire frondeur. « Sauf votre respect monsieur McAllister, votre statut social ne m’effraie pas. En espérant ne pas vous revoir sur un bloc… j’aurai peur de faire une erreur suite à mes compétences sur lesquelles - vous doutez fortement. »

    Le personnel du sénateur, contrairement à mademoiselle McCawley, avait apprit à ses dépends qu'il était plus sage, de ne pas lui tenir tête. S'il n'était pas réellement remonté contre elle, il y a encore quelques secondes, cette dernière réplique provocatrice venait de changer la donne. Gabriel s'approcha d'elle avec lenteur, soutenant son regard il le lui rendit, à la fois glacial et intense. « Pardonnez moi d'avoir cru que cet hôpital et ses médecins se portaient garants de leurs internes » rétorqua t-il d'une voix profonde. La moquerie acidulée avait cédé la place à une irritation froide. Les enjeux pour le jeune homme, avaient été des plus sérieux et par dessus tout, il ne tolérait pas d'être tourné en dérision. « Je suis Gabriel McAllister... » Il avait bien séparé chaque mot. Il était Sénateur des États-Unis d'Amérique, élu à seulement 26 ans par des millions d'électeurs. Son nom inspirait réussite et respect. Gabriel McAllister ne baissait jamais le regard, si ce n'est pour regarder ses ennemis de haut. Ce à quoi il s'employait actuellement. « Et sachez que je remet en question votre bon sens tout autant de vos capacités. Croyez moi, ne pas craindre mon statut est une preuve de sottise plus que de courage. » D'un pas, il brisa le court espace qui les séparait encore,s'approchant d'elle plus que nécessaire, puis inclina son visage vers le sien. Si proche d'elle, il pouvait respirer le parfum fruité du shampoing de la jeune femme. « Me revoir dans un bloc ? Encore faudrait-il, Docteur McCawley, que vous soyez encore en droit d'exercer d'ici là. » précisa t-il calmement, en arborant une moue détachée.

    Il s'éloigna d'elle après quelques secondes, avec cette même lenteur calculée, sans la quitter du regard. Gabriel était ce genre d'homme, fier, sûr de lui, impatient et implacable avec ceux qui n'avaient gagné ni son estime, ni son affection. Son comportement était parfaitement injuste, sa réaction abusive et la pauvre Panamee n'avait pas le moins du monde méritée un tel traitement. Mais sous le flot d'émotions qui l'avaient assaillit, le sénateur n'avait rien trouvé de mieux que de la traiter en ennemie. Il avait tort et au fond, il le savait. Alors qu'il revenait vers la chaise pour y reprendre sa veste, et que sa colère s'apaisait, sa conscience commença à le titiller.
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Message(#) Sujet: Re: • LA TROMPERIE de dossier pv G • • LA TROMPERIE de dossier pv G • EmptyDim 10 Jan 2010 - 20:33

Spoiler:

    GABRIEL « Pardonnez moi d'avoir cru que cet hôpital et ses médecins se portaient garants de leurs internes » Elle avait eu un léger haut de coeur en le voyant se rapprocher de son corps, comme un enfant face à un grand, elle avait levé ses pupilles en l'air pour fixer les yeux du jeune homme qui soutenait le regard. N'ausant plus le détourner, elle était devant Gabriel qui la contemplait avec un air sérieux et glacial, froid comme un iceberg, la jeune mère restait sur cette terre ferme en enfonçant ses jambes droites comme un I et se figeait devant lui. La phrase résonnait dans sa tête comme une claque prise en pleine figure, elle arquait un sourcil et se mit alors à croiser les bras à la manière de 'je n'ai pas peur de vous', malgré que le contraire se produisait dans son cerveau. Ses neurones auraient été incapable de faire une craniotomie tellement elle culpabilisait, il avait un tel pouvoir sur la jeune femme, il était tout bonnement incroyable. Et pourtant, elle continuait de garder son air hautain et de faire fixette sur ses iris, jouant même à une baston de regards où elle attendait qu'il détourne le visage pour être vainqueur. « Je suis Gabriel McAllister... » Les syllabes transperçaient sa réflexion et comme dans un flash back interminable, elle se rappella de ce papier de journal où le mot : GABRIEL MCALLISTER, VOTRE SENATEUR MALADE ? Et merde. Elle abaissait les pupilles en guise de défaite, alors qu'elle ne se rappelait même pas avoir voté pour le garçon et se mordillait la lèvre anxieusement. Panamee en avait strictement rien à faire de son statut social, elle aurait pu balancé ironiquement que sa mère était fermière et son père chirurgien esthétique, mais elle se tût et le laissa continuer son discours de sénateur. Sénateur... quel imbécile serait capable de prendre un tel job ? « Et sachez que je remet en question votre bon sens tout autant de vos capacités. Croyez moi, ne pas craindre mon statut est une preuve de sottise plus que de courage. » Non, elle n'était pas courageuse. Pour cause, ses jambes commençaient à faiblir et à trembler sous les menaces de Gabriel, elle avait beau réussir à garder son calme et à ne pas lui balancer une giffle dans la figure, elle savait que c'était ce qu'il méritait. Une bonne paire de claques ou une bonne retournée. Elle lâchait un petit soupir en levant les yeux au ciel, pas réellement convaincu de ce que disait l'homme, puis soufflant son exaspération dans la figure du sénateur et écarquillait un petit sourire narquois. A cet instant, Gabriel avait poussé les limites jusqu'à s'approcher du buste et de la silhouette féminine, s'approchant jusqu'à être à cinq centimètres de coller son corps contre le sien, elle fit une petite grimace de dédaignement et le regardait faire sans vraiment comprendre pourquoi. Cette odeur de politique manipulateur lui ennivrait les papilles de dégoût, elle fronça les sourcils un peu plus sur son visage jusqu'à faire apparaître des rides qui n'existaient pas, et l'entendit reprendre la parole. « Me revoir dans un bloc ? Encore faudrait-il, Docteur McCawley, que vous soyez encore en droit d'exercer d'ici là. »


Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice. Il avait ce regard vert pâle qui la fixait et dans d'autres circonstances, elle aurait peut être pu dire qu'elle était attirée par ces pupilles claires. Mais elle n'avait pas le temps. Il venait de la menacer sur son lieu de travail, et elle avait perdu tout son sourire gracieux en une microseconde, Panamee avait eu envie de pleurer sur place. Là, tout de suite, elle voyait son image de femme au chômage avec un enfant sous le bras, à tenter les autres hôpitaux jusqu'à finir par chanter dans le subway pour arrondir ses fins de mois. Bravo.

    PANAMEE « Bravo, Gabriel McAllister. Vous venez de ruiner ma vie. », annonça t elle sur un ton presque ironique alors qu'il récupérait sa veste sur le dos de la chaise. Elle avait haussé les épaules avec une indifférence extrême et commençait à tourner les talons en s'approchant de la porte, « Au moins, je vous en serai reconnaissante. Grâce à vous j'aurai la possibilité de voir plus souvent l'enfant le plus extraordinaire au monde. » Elle avait pointé son regard sur l'encolure de la veste qu'il enfournait sur ses épaules, une haine impardonnable l'avait entraîné jusqu'à Gabriel. Oui, Panamee allait pleurer d'ici dix minutes dans la salle de garde et vider son casier. Arrivée devant la porte en verre de la salle de réunion qu'elle entrouvrit pour laisser passer son corps, elle regarda une dernière fois le garçon qui la suivait à quelques mètres en reboutonnant son costume hors de prix. « Et ne comptez pas sur moi pour votre ré-élection de sénateur. Je n'ai jamais réellement aimé la politique. »
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