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 Deux garces, une guerre || Debby

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Deux garces, une guerre || Debby Vide
Message(#) Sujet: Deux garces, une guerre || Debby Deux garces, une guerre || Debby EmptyLun 29 Juin 2009 - 14:04

    Aujourd’hui c’était plus calme que les autres soirées de la semaine. Etonnamment plus calme. Ils n’étaient que deux à assurer le service. Une fois de plus, Heaven avait demandé à être au bar, s’éclatant un peu plus derrière le comptoir à préparer les commandes, qu’à slalomer entre les tables. Et puis, ça lui évitait l’humeur des clients. Du moins de la majorité. La plupart était assis à des tables, mais certains venaient directement s’asseoir au bar, ainsi, c’était la belle brune qui s’occupait d’eux.

    Un des clients habituel, dénommé Fred, s’installa devant la jeune femme, avec ce même sourire qu’il arborait depuis plusieurs semaines.

    FRED : Un whisky chérie, demanda-t-il avec un sourire quasi pervers.
    HEAVEN : Je ne suis pas ta chérie… Ca serait sympa que tu commences à l’assimiler.
    FRED : Un jour… tu verras…
    HEAVEN : Ecoute… La seule chose que t’auras de moi, c’est l’alcool que me demandes. Au mieux peut être, une boisson offerte par la maison, mais c’est pas pour tout de suite. Donc je te conseille d’arrêter assez vite ton petit manège, répondit-elle avec un sourire hypocrite.

    Le dénommé Fred quitta le bar, pour aller se mettre à une table. Et bien ça ferait un de moins à le faire chier. C’était toujours ça. Enfin, d’autres prirent sa place, quoique beaucoup moins lourd quand même. Une bière par ci, une tequila par là. A peine vingt heures, et la tequila était déjà de sortie… Ca promet.

    Comme il n’y avait pas grand monde, la jeune Stevens prit l’initiative de ranger le bordel qu’il y avait derrière le comptoir. Bouteilles de rhum, de vodka, ouvertes et toutes éparpillées un peu partout, verres entassés… Bref, dégueulasse quoi.
    Alors qu’elle s’afférait à la tâche depuis plusieurs minutes déjà, elle vit plusieurs visages se tourner vers l’entrée, laissant place à la même occasion à des murmures. Heaven releva la tête pour voir qui pouvait bien provoquer pareille réaction. Et elle ne fut pas très étonnée, un sourire mauvais s’afficha alors sur ses lèvres.

    Deborah Penright. Soit la femme la plus garce, la plus détestable, et la plus manipulatrice qui lui avait été donné de rencontrer. Et pourtant, tous les rapprochaient. La beauté, leur franc parler, leur sensualité, mais aussi leur don inné pour la manipulation. Seulement une chose, une seule chose, les séparait. Jack Wagner. Le mari de la sublime garce New Yorkaise. Et ancien amant de la brune originaire de Californie. Elles auraient pu s’adorer, et emmerder le monde en semble. Mais il en était autrement. On pouvait les qualifier de pires ennemies. La guerre avait été déclarée. Et tous les coups étaient permis. Inutile de dire que ce qui régnait était mesquinerie, manipulation et coups bas.

    HEAVEN : Moi qui croyais que les vigils étaient là pour contrôler toutes entrées, et ainsi éviter les intrusions indésirables… Dit-elle d’un ton narquois.

    L’épouse de Wagner se trouvait à environ un mètre du bar, sure d’elle, un regard toujours aussi froid et perçant, qui pouvait bien faire froid dans le dos. Il fallait bien avouer que ça pouvait être fortement déstabilisant. Mais Heaven s’était habituée… Les mecs tombaient comme des mouches, ou plutôt restaient prisonniers de ses filets, tandis que les femmes évitaient tout bonnement de croiser son chemin.

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Deux garces, une guerre || Debby Vide
Message(#) Sujet: Re: Deux garces, une guerre || Debby Deux garces, une guerre || Debby EmptyVen 31 Juil 2009 - 15:02



    La journée n'avait pas été banale.Rien n'était venu pimenté pour autant la triste matinée de Deborah Penright.Ce matin-même, elle avait embrassé son mari devant le seuil de sa porte, ce dernier repartait pour New York.Affaire urgente, c'est ce qu'il avait dit.Par la même occasion, elle put remarquer la calme et tranquille agitation du quartier à une heure à laquelle elle ne se réveillait pas en général.Les maris partaient au travail laissant les ménagères à leur loisir quotidien des tâches ménagères.Les enfants n'étaient pas encore levés, il ne fallait pas oublier que ces derniers étaient en vacances.C'est un calme assez paisible qui régna sur Ocean Grove ce matin là.La journée était passée cependant vite, Deborah ne cessait de passer des appels à son agent, à des couturiers, histoire de relancer une carrière qui espérait-elle n’était pas morte.La jeune femme avait passé donc la grosse moitié de son après-midi à appeler, prendre des rendez-vous et avait eu dans l'espoir que peut-être elle remonterait sur les podiums la saison prochaine.
    Pour fêter çà, bien que seule, elle avait déjà décidé de la tenue qu'elle porterait le soir même lorsqu'elle irait savourer sa revanche sur sa carrière devant une boisson fortement alcoolisée.Alors qu'elle s'apprêtait à allumer une cigarette, le geste, qu'elle s'apprêtait à faire sur le briquet qu'elle tenait entre ses mains, fut stoppé.On venait de sonner à la porte.Deborah se dirigea vers la porte d’une allure qui était la sienne, toujours aussi sensuelle mais cette fois-ci lasse.Elle n’avait pas envie qu’on la dérange aujourd’hui.
    Se rappelant qu'elle avait renvoyé ses domestiques pour la journée, Deborah alla ouvrir et qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant que l'homme qui se tenait habilement devant sa porte n’était autre que son beau-père, le père de Jack.Bien plus vicieux et machiavélique que ne l’était son mari.
    Si devant Jack, les deux personnes faisaient semblant de bien s’entendre, quand ce dernier n’était pas là, ils se vouaient une haine profonde.Deborah prit son air le plus agacé et le plus cynique possible.
      - Richard Wagner ! Quelle surprise, je pensais que la prochaine fois que je vous verrais, ce serait lors de vos funérailles.
      - Deborah, vous êtes toujours aussi divine.Il faut faire preuve de patience, sachez que ma santé se porte à merveille et que mon enterrement n’est pas encore prévu pour cette année.
      Connaissant son beau-père, bien que superficiellement, Deborah ne put s’empêcher de montrer que ce dernier n’était pas le bienvenue ici.
      - Ecoutez, Jack est reparti ce matin à New York et…
      Ce dernier l'interrompit brutalement.
      - Je sais très bien qu’il est reparti là-bas, c’est vous que je viens voir.
      - Quel honneur, j’en suis vraiment honorée, Richard.Mais je sais que vos visites ne sont jamais sans raison, que me voulez-vous ?
      - Je voulais savoir si notre petit accord tenait toujours, et j’ai à l’heure actuelle une partie de l’argent que je vous dois, ma chère Deborah.
      Ce dernier sortit de son porte-feuille un chèque au nom de Deborah comportant la modique somme d’un million de dollar.Il le tendit à la jeune femme et cette dernière s’empressa de le prendre entre ses mains.
      - Notre accord tient toujours, mais en venant ici vous ne faites que renforcer les soupçons des langues de vipères que sont mes voisins.
      - Je ne comptais pas passer la journée , ici, vous savez.
      - Oh quel dommage.Moi qui avait déjà imaginé boire un thé avec vous, çà me désolé que vous deviez repartir.Merci d’avoir déposé le chèque mais vous pouvez faire un virement, çà m’évitera de vous revoir.Au plaisir, Richard.

    Avec un sourire le plus faux du monde, Deborah claqua la porte à son beau-père qui ne se pria pas pour repartir de la maison.Le chèque qu’elle tenait entre ses mains lui fit repenser à l’accord passé avec le père de Jack il y a de cela quelques années.Deborah prit soin de ranger avec soin le chèque dans son sac à main.Voyant que la soirée arrivait à grand pas, Deborah partit enfiler l’une de ses plus belles robes.Une robe couleur rouge sang et enfila une paire de talons.Sans prendre de veste, la jeune femme prit en passant son sac, alluma une cigarette, libéra ses cheveux de l’élastique qui les avait emprisonnés et partit fêter sa fortune personelle.
    C’est en se garant sur le parking du Blue Lagoon Bar que Deborah se rappela que sa pire ennemie y travaillait.
    La compétition a une signification différente suivant les gens;mais qu'il s'agisse de rivalité amicale ou d'un combat sans merci,le résultat est le même:il y a des vainqueurs et des perdants...L'important est de savoir dans quelle bataille on peut s'engager,parce que chaque victoire a un prix.
    Heaven Stevens n’était autre que de ses personnes que Deborah ne pouvait guère supporter et bien que tous pouvaient les rassemblaient, les deux jeunes femmes se détestaient.Si elle n’avait aucune preuve de ce qu’elle pensait, Deborah soupçonnait fortement la jeune femme d’avoir passé un jour une nuit avec son mari.Non pas que la fidélité soit la principale qualité de Deborah, cette dernière ne pouvait se résoudre à supporter l’idée que son mari avait pu en secret l’a trompé.C’est donc avec une allure sauvage, féline et sensuelle que Deborah fit son entrer dans le bar pour se diriger vers le comptoir.Ses yeux bleus ne cessaient de jeter des regards sanglants aux femmes qui préféraient éviter son chemin et aux hommes qui bavaient devant la beauté mystérieuse qu’elle possédait.S’asseyant au comptoir avec une élégance extrême, Deborah lançà son regard le plus mesquin et le plus perçant à la jeune serveuse qui n’était autre que la personne qu’elle détestait le plus à Ocean Grove.Si elle se méfiait de la jeune femme, il était sure que Deborah ne la laisserait pas prendre sa place au sein de la famille Wagner.

      HEAVEN : Moi qui croyais que les vigils étaient là pour contrôler toutes entrées, et ainsi éviter les intrusions indésirables…

      Un sourire faux s’afficha sur les lèvres pulpeuses de Deborah maculées d’un rouge à lèvres qui collait parfaitement à son teint pâle.D’une voix qui pouvait faire peur, elle répondit cyniquement à la jeune femme, et d’un ton hautain commanda son verre à Heaven.

      - Je me suis permise de jeter un sort aux vigils, en arrivant.Tu sais ce que les sorcières s’amusent à faire.Mais trêve de plaisanterie, Stevens, sers-moi une vodka, après tout tu es payée pour çà, je crois ?


    Deborah souria à sa charmante ennemie d’un sourire le plus faux possible et se replaça au fond de sa chaise, croisant les jambes, et tapotant le bout de ses ongles sur le comptoir, c’était bien quelque chose qui agaçait les gens et tout ce qui pouvait être fait pour agacer, Deborah aimait çà.Oui, on pouvait bien dire que Deborah était en compétition avec Heaven mais la mystérieuse brune avait déjà prévu qui serait la gagnante de cette guerre sanglante.


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