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 Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après. Ҩ

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Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après.  Ҩ Vide
Message(#) Sujet: Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après. Ҩ Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après.  Ҩ EmptyDim 11 Mar 2012 - 19:07

Je regardais Jeremey avec un petit sourire. Je l’avais entraîné dans ma connerie. Il ne savait même ce qu’il foutait là. Dans cette voiture. Il ne savait même pas pourquoi je l’avais appelé. Pourquoi je l’avais emmené avec moi. Et la vérité c’est que je ne le savais pas moi-même. Je ne voulais pas être seule. Et son nom m’était venu comme une évidence. Parce qu’il était celui avec qui je partageais mes galères. Il suffisait de retracer notre rencontre pour le comprendre. Des travaux d’intérêt général. Qu’est-ce que j’avais fait ? Je sais plus. Certainement un truc stupide. Genre ivresse sur la voie publique. Ou dégradation de biens et matériels. J’avais fini par oublier. A part cette rencontre, ça ne m’avait pas marqué. « Arrêtes toi à la station s'il te plaît, je vais faire le plein. ». Ouais, autant éviter d’être à sec. Surtout qu’on n’avait de quoi payer…. Quoi ? D’accord, ce n’était pas notre argent. D’accord c’était la carte bleue de Clay mais, ça ne changeait rien. « Je prendrais à manger en même temps. » Annonçai-je simplement en descendant de la voiture.

La dispute avec Clay m’avait énervé. Suffisamment pour que je décide de piquer la carte et la voiture. Suffisamment pour que j’entraîne Jeremey dans ce road trip. Je n’avais pas aimé que Clay parte en voyage. Pas comme ça. Pas à la dernière minute. Sans prévenir. J’étais certaine que ce n’était pas pour le travail. Il y avait forcément une autre raison. Une raison qu’il ne voulait pas me dire. Alors bon, il était parti en voyage, pourquoi je ne pourrais pas en faire autant ? De la simple colère ? Une décision irréfléchie ? De la rancune ? Peu importe comment on peut appeler ça. J’avais bien l’intention de profiter de ce petit road trip. Les conséquences viendraient plus tardivement. Au pire, j'étais déjà punie à la base.

Enfin je tentais tant bien que mal d’ouvrir la portière avec toute la bouffe. « On sait jamais que tu crèves de faim chez Dolly hein. » annonçai-je pour le taquiner. Il allait certainement m’envoyer plus gros. Mais, j’aimais le provoquer. En fait, je crois que lui et moi on passait notre temps à se vanner. Mais, j’appréciais ça. C'était étrange de ce chercher les noises constamment mais, ça avait été ça le début. Je veux dire, être obligée de travailler avec lui, au début ça n'avait pas été une partie de plaisir. Et puis, je sais pas, c'était comme ça. C'était un adorable chieur voilà tout.

Je prenais un paquet de chips et fourrais le reste à l’arrière. « Tu veux peut-être que je prenne le volant ? » Lui demandai-je tout en lui tendant le paquet de chips. Enfin, je n’étais pas certaine qu’il accepte de me laisser le volant. Primo parce que je n’avais pas encore passé mon permis. Deuxio parce que je conduisais… aussi bien qu’un aveugle. Mais, à part ça, ça ne me dérangeais pas de conduire.

J’observais attentivement les tatouages sur son bras. Je cherchais encore leur signification. Parce que bien évidemment, il ne disait rien là-dessus. Et ça le rendait encore plus fascinant. Jeremey était terriblement mystérieux. Et...enfin bref. Peu importe. « Dis, tu connais pas un endroit pour se faire tatouer ? » Il y a longtemps j’avais parlé d’un tatouage à Clay. La réponse avait été négative. Comme celle de ma mère d’ailleurs. Et j’avais toujours cette idée en tête. Quitte à faire tout ce que je veux en compagnie de Jeremey ce week-end… autant faire se tatouage, non ?

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Message(#) Sujet: Re: Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après. Ҩ Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après.  Ҩ EmptyJeu 22 Mar 2012 - 11:32


Sixtine & Jeremey.
Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts eux, les ont après.


« Arrêtes toi à la station s'il te plaît, je vais faire le plein. » Sérieux et concentré, Jeremey ne lui accorda même pas un regard pour lui confirmer qu'il avait bien entendu l'information et qu'il allait le faire. Ses yeux étaient rivés sur la route et franchement, il se demandait de plus en plus ce qu'il foutait là. Cette gamine avec le chic pour l'embarquer dans tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi en fait ! Et lui, impulsif, il fonçait droit dans le mur à chaque fois. Avec pour but principal de bien montrer à Dolly qu'il ne lui appartenait pas et que s'il voulait disparaitre pendant trois jours sans la prévenir : il pouvait le faire. Et tant pis pour les répercussions, tant pis s'il perdait son job. Au moins, il avait la sensation d'être libre et ça valait tout l'argent et toutes les maisons du monde ça. Jeremey était un garçon assez paradoxal. En même temps il rêvait de richesse, de biens matériels et de bonheur. Mais aussi de liberté, de n'avoir aucune attache, à rien, à personne. Les deux choses n'étaient, évidemment, pas compatibles. Voilà pourquoi sa vie continuait à être instable et insatisfaisante pour lui. Il allait et venait entre les deux, sans trouver son point d'équilibre. M'enfin, la psychologie de Jeremey donnerait du fil à retordre même à Freud et pourrait remplir une véritable trilogie. Alors laissons ça de côté pour le moment. « Je prendrais à manger en même temps. » Ça, c'était plutôt une bonne idée. Jeremey commençait à avoir sacrément faim et de toute façon, il conduisait depuis déjà un moment, il avait besoin d'une petite pause, de se dégourdir les jambes et l'esprit. Il prit donc à droite, s'arrêtant sur la station indiquée. Pendant que Sixtine allait faire les emplettes, lui il remplissait la voiture d'essence. Et quelle voiture ! Jeremey ne préférait même pas savoir à qui elle l'avait piquée -même s'il en avait déjà une idée. Idem pour la carte de crédit qui ne semblait pas rechigner à relâcher pas mal d'argent. Cette fille c'était l'adolescente rebelle par excellence. Elle était en pleine crise et à chaque fois qu'elle voulait faire, ou qu'elle avait fait une connerie, c'était toujours vers Jeremey qu'elle se tournait. Pourquoi ? Allez savoir. Jeremey n'était pas du genre à poser des questions et à tout vouloir savoir. Chacun sa vie, point barre. Il ne posait pas de questions, elle faisait de même (ou presque) et tout le monde se portait bien. Pendant qu'il regardait le prix de l'essence qu'il mettait défiler, il songea à leur rencontre. Des travaux d'intérêts généraux. De toute évidence leur lien était déjà établis, dès la rencontre. Il ne savait pas ce qu'elle avait fait, mais la "connaissant" il parierait sur un truc avec de l'alcool. Combien de fois était-il allé la chercher alors qu'elle tanguait sur les trottoirs, hmm ? Il ne comptait plus à vrai dire. Pour sa part, il avait vandalisé la vitrine d'un magasin dans lequel il s'était prit la tête avec le patron un peu plus tôt dans la journée. Et voilà, il s'était retrouvé à ramasser les ordures sur le bord de route avec cette fille. Lorsqu'elle revint il s'empara de la carte et paya l'essence avant de retourner dans la voiture à son tour. « On sait jamais que tu crèves de faim chez Dolly hein. » Il tourna la tête vers elle, contrarié. Qu'est-ce qu'elle croyait ? Qu'il était traité comme un esclave à qui l'on donnait seulement un peu de pain sec et de l'eau ? Tout en remettant le contact, il rétorqua : « Commence pas, ou je te ramène chez Dolly et je te fais passer la nuit avec ses araignées. » Il doutait quelque peu que cette idée ne l'enchante à vrai dire. Enfin, tout était possible avec elle. Sans la ménager, il lui arracha le paquet de chips qu'elle avait dans les mains et plongea sa main dedans pour venir en mettre trois dans sa bouche. Tout en mâchant, il la toisa, petit sourire provocant aux coins des lèvres. « Tu veux peut-être que je prenne le volant ? » AH AH AH !! ... Non. Jeremey haussa un sourcil, l'air choqué et à nouveau tourna la tête vers elle, la dévisageant avec surprise. Il eut un petit haussement de sourcils et il la regardait l'air de dire : mais c'est quoi cette folle ? Passant sa vitesse, la voiture repartit et il répondit : « Tu veux peut-être vivre encore un peu ? » Bon, au moins, le message était clair. Il était absolument hors de question que cette gamine ne prenne le volant. Il se demanda déjà comment elle avait pour ne pas se tuer en venant jusque devant chez Dolly, alors ne provoquons pas sa bonne étoile, svp ! Reprenant la route, il sentit rapidement le regard de la jeune fille se coller sur lui avec insistance. Quoi encore ? Il lui jetait des petits coups d’œils, agacé. Elle voulait sa photo peut-être ?! « Dis, tu connais pas un endroit pour se faire tatouer ? » Hein ? Il arqua un sourcil, interloqué. Puis, se concentrant de nouveau sur la route il se mit à ricaner avant de déclarer, moqueur : « Si c'est pour t'entendre crier et pleurer pendant une heure, non merci ! » Oui, oui, il sous-entendait de façon parfaitement explicite qu'elle ne supporterait pas le contact de l'aiguille sur sa peau. Mais très bien, qu'à cela ne tienne ! Ils n'étaient pas encore trop loin de Miami et Jeremey avait son tatoueur habituel. Il fit demi-tour tout en déclarant : « Si tu me fais honte, je repars seul avec la voiture et la carte, compris ? » En était-il capable ? Évidemment ! Terminant son paquet de chips, ils arrivèrent une dizaine de minutes plus tard devant une bâtisse au milieu de nul part, à la façade sombre et aux motifs rouge sang. Il gara la voiture et sortit, suivit de Sixtine. Il ferma à clé et pénétra à l'intérieur. Aussitôt, un homme grand mais plutôt fins, au visage quasiment complètement recouvert de tatouages (et on ne parlait pas du reste du corps) s'avança, un sourire aux lèvres. « Jeremey ! Tu reviens déjà ? Ça fait même pas trois semaines, tu vas finir comme moi tu sais. » Jeremey échappa un sourire et vint lui serrer la main avec vigueur avant d'expliquer : « Salut Tim ! Non, pas pour moi cette fois-ci. Mais pour elle. » Il se tourna vers Sixtine et, tout en ricanant ajouta : « La demoiselle voudrait se faire une jolie petite fée. » Typiquement le genre de tatouage que Sixtine ne se ferait J-A-M-A-I-S ! Mais ça l'amusait de prétendre ça. Tim eu l'air songeur et hésitant. « Tu es majeur ? » Oui, malgré les allures étranges de la boutique, Tim était un véritable professionnel. Pas du genre à se mettre dans l'illégalité ou à utiliser deux fois la même aiguille. C'était un artiste, un vrai de vrai. Jeremey sortit alors la carte de crédit et expliqua : « Non, elle a pas encore 21 ans. Mais son père pouvait pas l'accompagner aujourd'hui, il lui a filé la carte de crédit en signe de gage, et puis pour payer, évidemment. » Tim n'était pas dupe et saisit rapidement l'entourloupe. Néanmoins, après quelques secondes de silence il se tourna vers Sixtine, et, grand sourire aux lèvres demanda : « On va passer dans la pièce à côté, que je puisse faire un croquis sur feuille pour ta fée. » Jeremey éclata littéralement de rire. Oh punaise, il y avait cru ! C'était tordant.
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Message(#) Sujet: Re: Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après. Ҩ Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après.  Ҩ EmptyVen 23 Mar 2012 - 21:48

Il me regarda, visiblement contrarié. J’aimais l’embêter avec Dolly. Parce que ce n’était certainement pas la vie dont il rêvait. Parce qu’il n’aimait pas ça. Mais, ce n’était pas méchant. « Commence pas, ou je te ramène chez Dolly et je te fais passer la nuit avec ses araignées. » Les araignées, c’était d’accord. Ces petites bêtes ne me dérangeaient absolument pas. Mais, Dolly ? La bonne blague ! Je ne la connaissais pas. Mais, Clay, oui. Enfin je crois. Donc, me retrouver sous son toit c’était une idée vraiment…déplaisante. « Je crois que le plus effrayant là-dedans, ce ne sont pas du tout les araignées. » Vraiment pas non. Je lui regardais avec un petit sourire en coin. Lui, il m’arrachait le paquet des mains. Chose qui ne me surprenait pas vraiment venant de lui. Et qui ne me perturbait pas vraiment. Les chips dans la bouche, il me regardait avec son petit sourire en coin. Je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel, amusée.

Je lui proposais de prendre le volant. Il me regarda, choqué. J’avais envie d’exploser de rire face à sa surprise. C’était comme si je lui avais dit… que la troisième guerre mondiale était déclenchée. Encore qu’il n’en aurait rien à foutre. Mais, sa réaction était… magique. Il me prenait pour une grosse folle. Ça se voyait à sa tête. Je contenais mon rire mais, vraiment, c’était comique. Enfin, certainement pas autant que ma façon de conduire. « Tu veux peut-être vivre encore un peu ? » Le message était clair. Et c’est vrai que ce n’était pas con. Je n’avais pas envie de mourir tout de suite quand même. J’avais encore quelques cuites à prendre. Quelques conneries à faire. Et surtout, je voulais être mannequin avant de mourir. Après, c’était un peu difficile. « Je conduis pas si mal hein… Je le regardais faussement innocente. Non bien sûr. Je grillais les feux rouges. Les priorités. Je calais dès que je devais m’insérer dans une file. Mais, à part ça ? J’étais une pro au volant. Non, même moi je ne me trouvais pas crédible en disant ça.

Enfin, je lui parlais de me faire un tatouage. Du moins, je lui demandais s’il ne connaissait pas quelqu’un pour m’en faire un quoi. Il me regarda, comme s’il avait mal entendu. Et ce, avant de ricaner, d’être moqueur. Évidemment, il ne pouvait pas s’en empêcher. L’occasion était trop belle. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. C’était de bonne guerre. C’était notre relation. « Si c'est pour t'entendre crier et pleurer pendant une heure, non merci ! » Je levais les yeux au ciel –encore- avant de prendre un air sérieux. Ouais, l’espace de deux secondes, j’en étais capable. « Si je fais ça, je t’assure que tu peux m’en coller une ! » Non mais, parce que franchement… Je n’allais pas chialer pour une aiguille. J’étais sérieuse en lui disant ça. Je le regardais avec un petit sourire en coin en le voyant faire demi-tour. « Si tu me fais honte, je repars seul avec la voiture et la carte, compris ? » Ouais, il en était capable. Je le savais. Mais, après tout ça me convenait. Même si j’avais plutôt intérêt à ce que ça ne se passe pas comme ça. Si je rentrais sans la voiture et sans la carte… j’étais morte. Définitivement. « Comment pourrais-je te faire honte hein ? » Je riais légèrement. Rien qu’en disant cette phrase, j’avais d’autres idées que chialer comme une madeleine. J’allais éviter en effet.

Nous étions arrivés quelques dix minutes après. J’observais la façade sombre. Les motifs rouges sang feraient sans doute fuir la plupart des gens. Moi, je trouvais ça relativement cool. Je suivais Jeremey à l’intérieur. Un homme grand et assez fins, tatouer de la tête au pied fit son apparition. Bordel, je n’aurais jamais autant de tatouages. Mais, le travail était remarquable. Et je n’osais pas imaginer les parties couvertes de son corps. « Jeremey ! Tu reviens déjà ? Ça fait même pas trois semaines, tu vas finir comme moi tu sais. » Je regardais Jeremey, amusée. L’imaginer avec autant de tatouages ? C’était impossible. Et puis bon. Il était trop canon pour s’en prendre à son visage. J’espérais franchement qu’il en avait conscience. « Salut Tim ! Non, pas pour moi cette fois-ci. Mais pour elle. » Il se tourna vers moi en ricanant. Avant d’ajouter une atrocité. « La demoiselle voudrait se faire une jolie petite fée. » Une fée. Non mais, franchement. Je n’avais pas la gueule d’une fille qui voulait se faire tatouer une fée ! C’était surréaliste. Inimaginable. Et je ne pouvais m’empêcher de lui donner un coup de coude plus ou moins discret. Je savais que ça l’amusait. De prétendre une telle connerie. Une fée… non mais franchement. Et pourquoi pas les princesses Disney hein ?

Bref. Le fameux Tim semblait hésitant. « Tu es majeur ? » Ah oui. C’est vrai que je ne l’étais pas encore contrairement à ce que j’avais tendance à croire. Et que tous les tatoueurs n’étaient pas tous des escrocs. Jeremey sortit la carte de crédit avant même que j’ouvre la bouche. Et il prit la parole à ma place. : « Non, elle a pas encore 21 ans. Mais son père pouvait pas l'accompagner aujourd'hui, il lui a filé la carte de crédit en signe de gage, et puis pour payer, évidemment. » Si je n’avais pas autant envie de ce tatouage, j’aurais explosé de rire. Et Tim n’était certainement pas dupe. Qui le serait ? Mais, après quelques secondes de réflexions, il se tourne vers moi avec un large sourire. « On va passer dans la pièce à côté, que je puisse faire un croquis sur feuille pour ta fée. » Jeremey explosa littéralement de rire. Il y avait cru à sa connerie de fée ? Oh non mais je n’aurais jamais de fée tatoué sur moi. « Si on me fait une fée je te jure qu’après ça je m’arrange pour que tu te retrouves avec le portrait de Dolly dans le dos. » annonçai-je à mon compagnon de ramassage d’ordure avec un très large sourire. Presque sérieuse dans mes menaces. Je me retournais vers Tim pour le suivre et me détourner de la bêtise de Jeremey. « Si on pouvait faire un truc un peu moins… ridiculement mignon, ça serait cool. » Je faisais un large sourire à Tim. Au fond, la connerie de Jeremey m’amusait. Sauf si je me retrouvais vraiment avec un truc comme ça. « Je serais plutôt tentée par un adorable squelette. » Clay allait définitivement m’arracher les yeux. Mais, depuis longtemps, j’avais dans l’idée que mon premier tatouage serait un squelette. A l’intérieur de mon bras droit. Ouais, ce n’était pas si irréfléchi que ça, comme décision. Enfin, je suivais Tim pour faire ce fameux croquis.


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Message(#) Sujet: Re: Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après. Ҩ Les faibles ont des doutes avant de prendre une décision. Les forts, eux, les ont après.  Ҩ EmptyLun 23 Avr 2012 - 13:25


« Je crois que le plus effrayant là-dedans, ce ne sont pas du tout les araignées. » Jeremey se mit à ricaner. Il ne comprenait pas pourquoi les gens craignaient tant Dolly ! Elle ne faisait pas de magie noire, ne transformait personne en araignée, alors pourquoi la redouter autant ? Lui qui vivait sous le même toi qu'elle savait qu'elle n'avait rien d'un monstre à trois têtes. OK elle était grave siphonnée, atteinte comme personne ne l'était, mais pas méchante. Et puis de toute façon, si elle l'emmerdait Jeremey l'envoyait promené, nullement impressionné par ce petit bout de femme au caractère de feu. La seule chose qui l'intriguait vraiment chez elle... c'était l'accès bloqué et verrouillé à sa cave. Ça cachait quelque chose et Jeremey, curieux de nature, en devenait presque obsédé. Durant ses absences il avait plusieurs fois essayé d'ouvrir la porte, mais en vain. Cependant, il ne renonçait pas ! Jamais ! Et tant pis s'il perdait son job, au moins ça curiosité aurait été satisfaite. Enfin bon, il se contenta de répondre : « Tu dis ça parce que t'as pas vu toutes les bestioles qu'il y a. Certaines sont plus grandes que ma main. » Non pas qu'il en avait peur, mais on ne voyait pas tous les jours des araignées d'un tel gabarit ! Et il doutait qu'une chochotte de fille supporte ça sur elle. Enfin, les gens nous surprenaient parfois. Après quoi, il lui arracha son paquet de chips des mains, la regardant de biais alors qu'elle roulait des yeux, de toute évidence amusée par l'attitude sans gêne de son chauffeur. De toute façon, elle n'avait pas trop le choix. Si elle se la jouait pénible, soit il la larguait sur le bord de la route, soit il plantait la voiture dans un poteau et son beau-père risquait de la massacrer. Deux options fortement captivantes ! Mais peut-être avait-elle décidé de faire ça toute seule, puisqu'elle demanda à conduire. Oui bien sûr, et bientôt on irait jouer au tennis avec les pingouins. Elle était peut-être dans son délire d'ados "je hais ma vie je veux mourir" mais lui, il comptait bien rester vivant et en parfaite santé. « Je conduis pas si mal hein… » Bien sûr, et après les pingouins nous serviraient du thé dans des tasses en porcelaines ! Jeremey grimaça et rétorqua : « Nan t'as raison... c'est pire que ça encore ! » A nouveau, rire moqueur. Il aimait bien se foutre de sa gueule. Généralement, ce n'était jamais méchant. Il la taquinait quoi. Et puis avec le répondant qu'elle avait, elle aimait plutôt bien leurs petites joutes verbales. Mais après avoir voulu conduire, voilà que maintenant elle voulait un tatouage. C'était la journée de toutes les folies ou .. ? Jeremey, comme à son habitude, ne pu s'empêcher de se foutre d'elle un petit coup, avant de céder et de faire demi-tour pour l'emmener dans un endroit digne de ce nom. « Si je fais ça, je t’assure que tu peux m’en coller une ! » Le garçon tourna la tête quelques secondes vers elle, haussant un sourcil. Avec beaucoup de sérieux, il répondit : « "Je peux" ? Mais je t'en colle une quand j'en ai envie, pas besoin de ta permission demi-portion. » Bien sûr que non qu'il ne la frapperait pas. Il n'était pas cinglé à ce point non plus. « Comment pourrais-je te faire honte hein ? » Elle voulait qu'il lui fasse une liste peut-être ? Les filles de toute façon, ça vous foutait toujours la honte. Jeremey ignora donc sa question, n'ayant pas vraiment envie de se lancer dans ce débat-là. Elle était prévenue, à elle de faire en sorte pour que ça n'arrive pas. Quelques minutes après, ils arrivaient sur place et Jeremey passa devant, Sixtine sur ses talons. Il salua le patron qu'il connaissait de toute évidence super bien. C'était ça d'être un habitué. Il expliqua donc sur un ton railleur, que Sixtine voulait se faire tatouer une fée. Aussitôt, le coude de la jeune fille vient s'abattre dans ses côtes et il se mit à rire encore un peu plus fort. Mais il maintenait la tête de quelqu'un qui ne comprenait pas ce qu'elle voulait, genre "pourquoi tu fais ça ?" afin de rester crédible dans son histoire de fée. Et Tim y croyait en plus. Mais Jeremey redouta quelques instants que Tim refuse de la tatouer alors que son père n'était pas là et n'avait ni écrit ni signé aucun mot. Mais il connaissait bien Jeremey et lui faisait confiance apparemment. Il n'insista donc pas sur le sujet et se tourna vers Sixtine pour s'occuper d'elle. Pour lui faire une adorable petite fée, ahah ! « Si on me fait une fée je te jure qu’après ça je m’arrange pour que tu te retrouves avec le portrait de Dolly dans le dos. » Jeremey se remit à rire. La bonne blague ! Bon l'avantage c'était que dans le dos, il ne le verrait jamais. Mais ce n'était malgré tout pas très réjouissant. « Si tu fais ça, je te tatoue cendrillon sur la face, compris ? » Tim leva les yeux au ciel, désespéré pas leurs échanges totalement puérils et inutiles. Il la mena jusque sur le siège et attrapa une feuille et un crayon afin de faire un croquis précis de ce qu'elle voulait. « Si on pouvait faire un truc un peu moins… ridiculement mignon, ça serait cool. » Tim hocha la tête pour confirmer avant de répondre : « A vos ordres ma p'tite dame ! Qu'est-ce qu'on fait alors ? » Dommage. Jeremey aurait vraiment trouvé ça hyper drôle de la voir avec une fée sur le corps. « Je serais plutôt tentée par un adorable squelette. » Tim commença à discuter avec elle pour savoir ce qu'elle voulait exactement. La taille, la forme, l'expression, couleur ou pas, relief ou pas etc etc. Une fois le croquis terminé, il désinfecta l'endroit où il allait la tatouer et prépara son matériel. Jeremey vint s'asseoir à côté de Sixtine et demanda, légèrement sadique : « Alors demi-portion, t'as la trouille ? » Il prit un air sérieux, fit une petite moue et ajouta : « Le poignet en plus.. Ça fait mal vu que y a que de la peau quasiment. » Tim lui demanda si elle était prête, et commença son travail. Jeremey se pencha en avant et demanda, moqueur, sur un ton mielleux : « Tu veux me tenir la main ? » Sa bouche se déformait légèrement alors qu'il se retenait de rire, voulant conserver un air "sérieux".
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