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 ∞ retrouvailles arrosées (pv)

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Message(#) Sujet: ∞ retrouvailles arrosées (pv) ∞ retrouvailles arrosées (pv) EmptyDim 4 Mar 2012 - 17:29

Certes, Edda n'était pas du genre à apprécier les mondanités en tout genre mais il y avait certaines occasions qu'elle ne pouvait ignorer. Se pavaner dans ces endroits clos emplis de fumée de cigarettes et de vapeurs d'alcool à devoir supporter les discours ennuyeux sur la vie parfaite de quelconques inconnus, elle avait déjà donné et préférait largement rester profiter de l'air frais dans son jardin en compagnie de ce bon vieux Tix. Alors ce matin-là, lorsque la jeune femme avait reçu cette petite enveloppe bleue contenant une invitation, elle fut plus rapidement agacée qu'excitée par l’événement à venir. Elle pria pour qu'il s'agisse du mariage d'une cousine éloignée ou bien de l'anniversaire d'une vieille tante, sauteries qu'elle aurait pu facilement éviter en prétextant la longueur du trajet ou bien toutes autres excuses légèrement valables mais malheureusement, Edda avait un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment en découvrant par transparence le logo du Miami City Ballet. Non, il ne s'agissait pas de sa famille, ni d'amis, plus de travail et d'ailleurs même un travail qu'elle n'effectuait plus mais pourtant, elle savait qu'elle ne pourrait se défiler, qu'aucune excuse à part la mort ne serait valable. Et puis, s'agissant du ballet, Edda fit tout de même l'effort de s'avouer que le couperet aurait pu être plus, bien plus pire. Après avoir rapidement ouvert l'enveloppe, elle découvrit alors qu'ils 'agissait d'une petite fête donnée en l'honneur de sa promotion, un dîner simple donc, où elle serait vraisemblablement accompagnée d'amies et non d'inconnus collants, stupides et insupportables.

Tout au long de la semaine qui la séparait de la soirée, Edda essaya, le plus souvent en vain, de se persuader qu'elle passerait une bonne soirée, que ce serait amusant de reparler du passé et de revoir quelques amies perdues de vue. Après tout, elle n'était pas en terrain miné, tout allait et devrait donc se passer à merveille mais ce n'est guère que lorsqu'elle arriva finalement à l’événement et qu'elle put juger du cadre plutôt calme du restaurant qu'elle fut finalement soulagée. Le repas se déroula de façon idyllique et toutes ses craintes d'une soirée désastreuse furent définitivement abolies jusqu'à ce que Amy, une des filles présentes à sa table, ne lance l'idée de terminer la soirée autre part. Traduction : d'aller se bourrer la gueule dans un bar à côté, voir pire, sortir en boîte. Edda essaya tant bien que mal d'éluder la question et de faire comme si elle n'avait strictement rien entendu mais bien sûr, la diversion était un peu trop simple. Vint la tentative incluant la fatigue, qu'elle devait se lever tôt le lendemain pour s'occuper de ses plantations... Dans un élan de désespoir, Edda essaya tout, tout ce qui était en son pouvoir pour éviter de se retrouver autour de jeunes totalement bourrés et puant la sueur mais rien n'y fit, elle dut finalement suivre la bande qui, en réalité, ne lui donnait pas trop le choix...

Après quelques minutes de marche, elles jetèrent alors leur dévolu sur le Parkwest Nightclub, la boîte de nuit la plus bondée de la ville, bien évidemment. Heureusement, les jeunes femmes n'eurent pas à attendre bien longtemps pour rentrer, l'avantage d'être danseuse bien certainement et elles trouvèrent également une table assez rapidement, chose qui ravie Edda qui comptait bien y rester assise tout le long de la soirée. L'ambiance était à son comble, la musique assourdissante faisait bouger en nombre les clubbers qui semblaient ne jamais s'arrêter. Quant à la température, elle était étouffante et Edda remercia sa prévoyance de l'avoir incité à mettre une robe sans manches. Rapidement, un serveur vint prendre leur commande et elles furent finalement servies sans trop d'attente. Edda, assise au bout de la banquette commençait tranquillement à siroter son mojito lorsque elle fut contrainte de se lever pour laisser passer ses amies qui, elles, n'avaient pas vraiment l'intention de rester assise ici toute la nuit. Adossée à la banquette le temps de les faire passer, Edda récupéra son verre et aspira quelques gorgées de cocktail par la paille observant d'un air ahuri le spectacle qui s'offrait sous ses yeux. Jamais, non jamais elle ne comprendrait le plaisir que pouvait ressentir ces gens à se regrouper comme un troupeau de vaches dans un club bondé, puant et rempli de mecs bourrés passé une heure. Perdue dans ses pensées, elle se retourna alors afin de reprendre sa place sur la banquette sans accorder la moindre attention à son environnement le plus proche. C'est alors qu'elle trébucha sur ce qui semblait être le pied d'une bimbo bien trop maquillée et bien trop peu habillée laissant alors échapper son verre qui se déversa sur le jeune homme qui avait eu la malchance de se trouver dans le passage à ce moment là. Lorsqu'Edda retrouva finalement son équilibre, elle découvrit alors le tee-shirt blanc de ce pauvre garçon couvert de rhum, de sucre et de feuilles de menthe. Complètement gênée, elle se jeta sur lui avec une des petites serviettes que le serveur leur avait laissé un peu plus tôt, essayant vainement d'éponger son cocktail. « Je suis terriblement désolée, oh mon dieu, vous en avez partout ! Il y avait cette fille dans mon passage et quand je me suis retournée, je me suis pris les pieds... Je suis... ohlala... je suis tellement désolée ! » Edda était rouge de honte et venait en un seul instant de se remémorer pourquoi elle détestait tant les clubs...
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Message(#) Sujet: Re: ∞ retrouvailles arrosées (pv) ∞ retrouvailles arrosées (pv) EmptyJeu 8 Mar 2012 - 20:23

La vie estudiantine qu’il menait avait ses hauts et ses bas, mais la plupart du temps, Ellis avait l’impression de faire partie d’un autre monde. De ne pas être intégré à son université comme tous les jeunes de son âge. De faire partie de ces grosses têtes refoulées car incapable de s’amuser. Les autres ne le considéraient pas, il était tout bonnement invisible à leurs yeux. Comme s’il avait la peste ou une maladie incurable horriblement contagieuse. Ou, lorsqu’il le voyait, cela se limitait à une transaction plus ou moins équitable entre un devoir et une somme d’argent. Tout le monde le considère comme un bébé car ses attitudes laissent transparaître un grand enfant aux idées folles. Mais jamais il n’était invité aux petites sauteries organisées ici et là. Et vrai dire, cela ne l’avait jamais intéressé, Ellis s’estimait nettement plus supérieurs à ces êtres insignifiants. Il avait le savoir absolu là où ces dégénérés commençaient seulement à comprendre le tableau de Mendeleïev. Autrement dit, les relations qu’il entretient avec le genre humain sont plutôt compliquées. Pourtant, parfois, l’un de ses amis essayait de le mêler à la masse, de le faire entrer dans ce monde qu’ils qualifiaient de fabuleux et merveilleux. Bière, drogue, sexe. Il se contentait souvent de soupirer face à une telle énumération. La bière, c’était chouette, mais à très petite dose. Il fallait avouer qu’il avait toujours eu quelque difficulté à tenir l’alcool et ce depuis son adolescence. La drogue, c’est un pétard de temps en temps, mais sans plus. Il n’a jamais la sensation d’avoir les neurones à la dérive, complètement perdu entre un ici et ailleurs illusoire. Quant au sexe… Sujet tabou. Parce qu’il avait toujours été d’une maladresse sans nom avec la gent féminine et que désormais, tout cela n’avait plus de réelle importance pour lui parce qu’il avait Ellie. Et elle occupait bien trop ses pensées dernièrement. Au point que parfois, en classe, il était incapable de répondre aux questions de ses professeurs, bien trop concentré à s’imaginer des choses indécentes ou mignonnes à en faire vomir une garce sans cœur.

« Allez, viens ! Ça va pas te tuer, tu sais, Ellis. » Une clope dans le bec, couché dans l’herbe, les yeux dans les nuages, Ellis dévisageait le ciel qui s’étendait au-dessus de sa tête. Comme toujours, l’argument était le même. Ça ne va pas te tuer, qu’il disait. Comme s’il en savait quelque chose. Comme s’il vivait tout deux dans le même monde. Mais lui expliquer était une peine perdue, Hewitt ne comprenait jamais ce qui retenait Ellis. Il avait beau lui avoir expliqué mille fois que ce n’était pas son délire de danser jusqu’au bout de la nuit, collé-serré à Dieu sait qui. « J’ai pas envie. » avait-elle alors dit d’une voix froide, tirant une nouvelle bouffée de nicotine. Il n’y avait pas d’autres explications au fait qu’il ne souhaite pas se retrouver là-bas. Il ne voulait pas quitter son douillet petit chez lui alors qu’il avait déjà trouvé celle qu’il lui fallait. Même si elle lui tournait la tête et lui faisait perdre les pédales. « T’es devenu un vrai toutou à sa mémère. » QUOI ? Le jeune homme se redressa, fixa son regard de celui de son meilleur ami et lui envoya une tape dans la tête. « Arrête de dire des conneries, Donnelly. Je vais venir à ta soirée à la con. » Un soupir lui échappa alors qu’il se laissa retomber dans l’herbe. Ouais, il s’était fait avoir comme un bleu. Foutu connard.

Et c’était pour ça qu’il se retrouvait là, un verre de bière à la main, les oreilles douloureuses face à tant de bruit. Ellis regrettait bien vite d’avoir accepté cette invitation. Il aurait été tellement mieux chez lui. De toute façon, personne ne faisait attention à lui, pas même Hewitt qui s’adonnait à un drôle de jeu avec une fille qui n’était pas sa copine. Si c’était pour ça qu’il l’avait invité, et bien, il aurait mieux fait de s’abstenir ! Il était entrain de se faire la réflexion, alors qu’il essayait de se frayer un chemin parmi na foule lorsqu’il sentit un liquide froid s’écouler sur son torse, par-dessus le tissu de son t-shirt. D’abord agacé, Ellis ne put s’empêcher de jurer contre la pauvre idiote qui avait la maladresse de lui renverser son cocktail au visage. Mais lorsqu’elle commençait à l’éponger avec des serviettes en bafouillant mille excuses, il ne put retenir un rire franc. « Ça va, ça va ! C’est pas grave. » Il n’était pas non plus une horrible personne et n’allait très certainement pas lui faire la guerre pour si peu. Surtout qu’il la trouvait très mignonne et qu’il devenait ses joues rougies à la lumière des spots. Il attrapa les serviettes qu’elle avait à la main et la repoussa gentiment avant de lâcher avec mièvrerie : « Si tu voulais me toucher ma jolie, fallait pas te donner tout ce mal. Je l’aurais enlevé volontiers mon t-shirt. » Son sourire sournois s’élargit bien davantage alors qu’il déposait les serviettes sur la table qui se trouvait la plus proche. Puis, reportant son attention sur la jeune fille, il ajouta en lui tendant la main d’un air sérieux : « Mais fais pas cette tête là, on dirait que tu vas pleurer ! Je t’assure, c’est pas grave. Je m’appelle Ellis, et toi miss catastrophe ? » Il n’avait jamais été très doué avec les filles et une fois encore, il le prouvait. Il n’avait pas la moindre idée de ce que l’on disait ou faisait dans un moment aussi bizarre. Alors, tant pis s’il avait l’air ridicule, c’était dans ses habitudes.
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