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 ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK.

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♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. Vide
Message(#) Sujet: ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. EmptyJeu 21 Jan 2010 - 21:49


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♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK.
STARRING CALEB VARNHAM AND VICTORIA BLYTHE.

Victoria avait presque oublié ce qu'était l'hiver à Miami. Doux, chaud, sec et agréable. Des températures allant à peine en-dessous de 10, elle n'était plus habituée. Aussi, elle n'était plus habituée à la vie de quartier. Les sourires, les signes de politesses, les jardins entretenus, le journal jeté sur chaque allée de chaque maison, le bus scolaire qui sillonnait les rues, elle avait oublié. C'était comme atterrir brutalement à la vie réelle, à la vie qu'elle menait il y a encore sept mois. Six mois, ce n'était pas grand chose. Évidemment. Pour beaucoup, ça n'était pas grand chose. Mais pour Victoria, c'était six mois d'une vie nouvelle. D'une indépendance majeure. D'une liberté totale. Cependant, son retour avait été très longtemps pensé mais ce fut presque sur un coup de tête qu’avec Neal, ils décidèrent de plier bagages et de retourner à leurs racines. Comme un besoin oppressant, presque vital. Pourtant, avoir passé des mois ensembles, coupé de ce qui pouvait toucher de près ou de loin Miami, ça avait été quelque chose de véritablement reposant. Aussi, la jolie blonde avait appréhendé autant son retour à la civilisation, si on pouvait dire cela comme ça, que son retour auprès des habitants eux-mêmes. L’être humain pouvait être parfois compliqué à comprendre. Victoria avait été fébrile à l’idée de revenir mais elle aurait tout de même bien profité de son isolement encore un peu. Mais ce fut Neal qui la poussa un peu plus vers leur quartier d’origine, comme s’il souhaitait lui aussi y retourner pour de bon. Elle était inquiète, autant pour lui que pour ce qui les attendait. Elle était anxieuse sur l’état des choses et sur la réaction des gens. Victoria ne supposait pas qu’on avait parlé d’elle à outrance mais sa subite disparition n’avait pas pu passer inaperçue. Et vu les malheurs qu’elle avait pu engendrer, les problèmes causés au sein de cette communauté qui se voulait pourtant paisible et sans histoire, qu’elle ne doutait pas que son retour serait dur. Finalement, elle aurait dût prendre exemple sur Neal ; lui, il n’avait pas à s’inquiéter d’une quelconque réaction, mis à part celle de sa famille, puisqu’il avait coupé avec quasiment tout le monde. Mais même si elle avait passé énormément de temps avec son copain depuis qu’ils étaient ensembles, la jeune blonde n’oubliait pas pour autant ceux auxquels elle tenait. C’était elle qui avait prit l’initiative de couper court à tout contact extérieur. Neal n’avait pas eut forcément son choix à dire, il n’en avait pas eut la possibilité ni même le temps, à vrai dire. Ca avait été un geste plutôt douloureux mais Victoria était persuadée qu’elle agissait pour le mieux. De toute façon, elle n’avait pas été en état de déplorer son sort à travers une simple lettre ou un coup de téléphone. Alors les appels sont restés sans réponse pendant un long moment. Et au fur et à mesure que le mois d’août s’écoulait, les appels ralentissaient. La jeune Blythe ne s’était jamais sentie aussi seule, malgré la présence de Neal. Elle avait eut l’idée de jeter leurs cellulaires respectifs dans l’eau, à terre, dans la nature ou à la poubelle. Mais quelque chose l’y en empêchait. Parce que, qu’elle le voulait ou non, elle restait irrémédiablement attaché à Ocean Grove et les personnes qui y habitaient et qu’elle avait tout bonnement lâché comme ça, du jour au lendemain. Au lieu de rentrer sagement à la maison, les plans furent bousculés et on ne la revit pas avant le 2 janvier 2011.

Nous étions présentement le 15 janvier. Quatorze jours qu’elle était revenue à la maison et, pourtant, elle avait l’impression d’être en terrain quasiment inconnu. Tellement de choses pouvaient changer en six mois que Victoria fut un peu désarmée. On pourrait même croire que l’ambiance totale du quartier avait changé. Comme si le lieu était devenu un véritable havre de paix et de calme. Il faut dire que l’année 2009 avait été riche en évènements, pour sûr qu’une bonne année reposante avait été mérité. Autant pour la vie du quartier en générale que pour chaque personne la composant. La jolie blonde émergea de son lit tout en passant instinctivement son bras à côté d’elle ; rien à faire, Neal n’était pas là. Ce ne fut que quelques secondes plus tard qu’elle percuta. Il avait voulu passer la soirée de la veille avec sa cousine, Tabitha. Constatant ce manque certain de la présence de son petit-ami, la jeune Blythe reposa sa tête sur l’oreiller tout en soupirant avant d’attraper son portable sur la table de chevet. C’était limite si elle n’appuierait pas sur le chiffre raccourci qu’elle avait désigné pour Neal. Mais il devait certainement ne pas être chez lui, à cette heure-ci. Alors Victoria passa en revue sa liste de contacts, comme pour se rappeler des prénoms de ceux qu’elle avait laissé sans nouvelle. Se redressant sur le lit, son écran resta un moment centré sur le prénom de Caleb. Situé dans les C, il était en pôle position. Oui, elle devait aller le voir aujourd’hui. Surtout qu’elle crut comprendre qu’un heureux évènement attendait le jeune homme, à en juger le ventre rond de Bonnie Whealer. Sa ronde de mea-culpa avait commencé le jour même de son retour. Et deux semaines après, Victoria avait l’impression qu’il lui restait énormément de chemin à parcourir pour arriver à retrouver un minimum de confiance et d’estime auprès des siens. C’était déplorable et elle en était la première à en être rendue coupable, mais elle n’arrivait cependant pas à maudire son geste, qu’elle jugeait totalement valable et justifiable quand on en connaissait les raisons. Une demi-heure après, la jolie blonde sortit de chez elle, clés en main et petit-déjeuner rapide englouti. Son ventre bougonna un moment ce manque de nourriture – à croire que Neal avait déteint sur elle – mais elle n’y fit pas gaffe. Sautant dans sa voiture, Victoria eut un moment d’absence, comme si elle la redécouvrait. En deux semaines, elle n’avait pas eut forcément l’occasion de sortir en ville, ce qui justifie le fait qu’elle ne soit plus réellement habituée à conduire son engin. Comme si elle la voyait pour la première fois, la jeune Blythe fit frémir le moteur avant de sortir doucement du garage, tentant de ne pas frôler sa carrosserie avec celle de Rhys. Opération faite, elle s’élança à travers la route Apple Road pour rejoindre le sillon qui la conduira droit au centre ville et, par conséquence, au garage de Caleb. Ou plutôt, là où il travaillait. Quelques minutes et embouteillages plus tard, la jeune femme arriva à destination. Elle s’arrêta juste devant la porte du garage relevée, coupa le moteur et descendit de la voiture. Victoria resta un moment droite et raide derrière sa portière, les doigts crispés dessus, cherchant le jeune homme des yeux, avant de soupirer d’un coup sec pour rassembler son courage et de tenter de foncer tête baissée.

Je crois que ma voiture a besoin d’une petite révision.

Victoria fit sauter ses clés dans sa main dans un geste qui se voulait nonchalant tout comme son sourire, qui se voulait doux mais aussi désolé. Avançant de quelques pas à l’intérieur de la pièce, son regard émeraude ne quitta pas la vision dorsale de Caleb, qui semblait s’activer à mettre de l’ordre dans ses affaires. Elle mordilla sa lèvre avant de laisser un cercle du trousseau de clés s’enrouler autour de son doigt et de croiser les bras. La jeune blonde avait affronté son frère, que pouvait-elle songer de pire ? Tout. Absolument tout. Elle était morte de trouille.
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Message(#) Sujet: Re: ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. EmptyDim 24 Jan 2010 - 16:45


Cela faisait déjà une semaine, une semaine que Caleb était sans employeur. Son patron qui était devenu son ami, ou plus était décédé des suites d'un accident de voiture. Il avait le double de l'âge de Caleb, mais savait contrôler une voiture beaucoup mieux que lui et aussi bien qu'un vrai pilote, mais il était mort d'un accident de voiture. C'était complètement absurde et d'être touché et atteint de cette manière par la mort de l'homme qu'il considérait plus comme un père que son véritable géniteur désarmait complètement Caleb. C'était lui qui s'occupait de fermer le garage, de toutes les paperasses et de rassurer les autres employés, mais lui-même avait besoin d'être rassuré. Mais ce n'était pas tout, il allait devenir papa. Il se préparait tous les jours à la venue de son enfant, mais tous les jours pendant neuf mois ne suffiraient pas pour se persuader qu'il serait un bon père. Il n'avait lui-même pas eu de bon père et il se disait qu'il n'avait que la façon dont le traitait Backer, son patron comme exemple pour pouvoir élever son enfant dans de bonnes conditions. Heureusement il y avait du monde qui l'entourait, du monde qui l'aidait surtout sous la pression des hormones de sa petite-amie. Des personnes qui restaient pour lui importantes et fidèles. Par contre il y en a eu d'autres, d'autres qui s'en sont allés et qui n'avaient donné aucune nouvelles, à personne. Ces personnes auraient put perdre leur vie qu'il ne l'aurait même pas su. Comment pouvait-il le savoir, il n'avait eu aucune nouvelle de Victoria Blythe depuis maintenant plusieurs mois et pour l'instant elle avait l'air de bien se porter. En effet, il avait entendu dire que cela faisait plusieurs jours qu'elle était revenue. Ayant aperçu de ses propres yeux Neal Rowlands dans la rue, l'homme avec qui était partit son amie – ou ancienne amie ? Peu importait, cela faisait plusieurs jours qu'elle était revenue et quelque soit la raison pour laquelle elle était partie, elle avait eu assez de temps pour le rappeler depuis son retour ou même de faire quelques mètres afin de rejoindre la rue d'à côté et de dire simplement un « Bonjour, je suis en vie. » Caleb secoua la tête négativement, il se demandait pourquoi pensait-il toujours à cela. Elle avait fait sa vie, où était le problème ? Elle n'avait aucun compte à lui rendre comme il n'avait aucun compte à lui rendre. Mais il fallait avouer que ces temps-ci, même le plus infime des problèmes le mettait sur les nerfs et le faisait bouillir de l'intérieur. Sa tension avait bien fait un bond depuis quelques semaines, surtout quand on sait que son frère l'avait retrouvé juste avant que Backer ne perde la vie. Heureusement, il essayait de mettre ce problème de côté, n'en ayant parlé à personne et n'ayant pas vu son frère depuis qu'il l'avait vu la première fois. Il savait qu'il n'abandonnerait pas mais il avait beaucoup trop de soucis pour pouvoir penser au moment où il reviendrait. Il avait toujours eu peur de lui, de ses réactions et du regard qu'il avait de lui, mais à présent qu'il allait devenir papa et qu'il vivait sa propre vie, tout avait changé. Il se devait d'être fort, d'être l'homme de la maison et d'être celui qui protégerait sa famille, alors il se devait de ne pas perdre la face. Caleb jeta tourne vis dans un carton qui venait d'être remplie; il attrapa le scotch et entoura l'ouverture du carton du scotch pour le fermer. Il porta le carton et le déposa dans le fond de la salle, avec tous les autres cartons. Il avait dit aux autres employés qu'aujourd'hui il allait s'occuper tout seul de ranger le garage, ils n'avaient pas l'obligation de tout ranger, mais par respect pour Backer ils avaient tous voulu le faire. Ce jour-là aucun d'entre eux n'avait craché sur un jour de repos, ce qui arrangea Caleb qui voulait être seul cet après-midi. Il avait quitté la maison, sinon il serait devenu fou et le fait de ranger toutes ces affaires qu'il avait manœuvré pendant deux ans lui procurait un certain plaisir. Il rejoignit un autre carton vide qu'il attrapa facilement et qu'il posa sur la table, il prenait son temps pour tout ranger, jusqu'à ce qu'il entende une voix féminine dans son dos. « Je crois que ma voiture a besoin d’une petite révision. » Il ne l'avait pas vraiment reconnu, il ne l'avait pas voulu en fait, il pensait que c'était simplement une cliente qui avait vraiment besoin d'une révision pour sa voiture. Caleb fronça les sourcils. Il n'était pas d'humeur à expliquer la raison pour laquelle le garage fermait. « On ferme. » répondit-il sans se retourner d'un ton plus sec qu'il ne le fallait, envers une 'cliente'. Sentant toujours la présence de la jeune femme, Caleb jeta un outil dans le carton et fit volte face pour être face à face à sa cliente... inattendue. Son visage se défroissa d'un seul coup, il était surpris de voir la blondinette devant ses yeux. Elle avait quelque peu changé, son visage avait murit mais elle gardait la même expression que lorsqu'elle venait le voir d'habitude, mais il remarqua une certaine gêne... et elle avait bien raison. Après quelques secondes de réflexion, il fronça à nouveau les sourcils. Pensait-elle qu'il suffisait simplement de revenir et de se ré-incruster dans sa vie ? Cela avait été difficile la première fois et cela le serait encore plus à présent. Il décida de faire comme si il ne la connaissait pas. « Si vous auriez appelé avant, on vous l'aurait sûrement dit. » répondit-il sur un ton qui se voulait détaché, mais qui en disait beaucoup sur son état d'esprit. Sa réflexion était pleines de sous entendus, en effet si elle aurait appelé au moins à son retour, elle saurait pourquoi ils fermaient. Il la fixa pendant quelques secondes et reporta son attention sur des outils qui se trouvaient sur une étagère, il lui tourna le dos et se dirigea rapidement vers l'étagère pour les prendre et pouvoir les ranger.
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Message(#) Sujet: Re: ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. EmptyLun 1 Fév 2010 - 12:52


« On ferme. » Victoria n’avait certainement pas eut besoin de l’entendre pour le comprendre, vu les cartons emballés et le matériel étant rangé. Auparavant, à ses souvenirs, le garage ne manquait jamais de clients. Aussi, le fait qu’il n’y avait personne, mis à part Caleb et elle, aurait déjà dût lui donner une idée de la chose. Mais non. Elle était tellement fébrile, dans le mauvais sens de la chose, à l’idée de devoir le confronter qu’elle en avait presque zappé la réalité. Alors oui, elle fut surprise. Surprise d’entendre que le garage fermait. Garage où elle avait eut l’habitude d’aller quand elle avait un sérieux problème avec sa voiture ou juste pour trouver une excuse dans le but de tenir un peu la jambe du jeune homme. Au final, elle était devenue tellement régulière, dans le coin, qu’elle connaissait les collègues et le patron de Caleb. Il y avait eut une bonne ambiance dans ce garage, en plus de son succès. Alors pourquoi diable fermait-il ? Décidément, la jeune blonde avait des choses à rattraper. Bien plus qu’elle ne le pensait. En plus de se faire un minimum pardonner. Caleb restait de dos. L’avait-il reconnu ? Il avait tellement entendu son timbre de voix qu’elle serait plutôt surprise et vexée qu’il ne la reconnaisse pas. Non, elle mettait plutôt ça sur le compte du fait qu’il ne voulait pas se retourner. Que c’était une volonté de sa part. Elle soupira légèrement en s’avançant un peu plus dans la pièce, un brin mélancolique.

♦ FLASH BACK

Je t’ai manqué ?
Un peu plus et je croyais que les vacances avaient commencé. C’est raté.
Dis donc, c’est pas très sympa, ça, comme façon de traiter une cliente régulière, quand même.

Caleb leva les yeux du moteur qu’il observait vers la jeune blonde qui s’y était elle aussi planchée pour lui parler. Il se redressa en souriant tout en roulant des yeux. Il attrapa le torchon qu’il avait à la taille pour se décrasser un peu les mains. Victoria faisait un sourire rayonnant et une mine angélique qui n’étaient que plus habituel aux yeux du jeune Varnham. Elle adorait venir l’embêter un peu. Elle ignorait pourquoi mais elle avait jeté son dévolu sur lui pour qu’il soit la victime de ses questions incessantes ou même de ses monologues sur un sujet qu’elle avait choisi spontanément. La jeune blonde pensait que c’était une façon de le distraire un peu, et il ne lui avait jamais semblé être fatigué ou embêté de la voir. Au contraire, ne pas la voir au moins une fois toutes les semaines avait sûrement tendance à alarmer Caleb. Comme le jour de son accident de voiture, où elle n’était pas à l’heure pour venir chercher sa voiture. Il avait senti que quelque chose n’allait pas. Et il n’avait pas eut tord ; Victoria était plongée dans le coma. C’était assez étrange, comme relation, à bien y repenser. Ils ne se connaissaient pourtant pas plus que cela mais assez pour s’inquiéter un minimum l’un pour l’autre. La jeune blonde essayait aussi d’extraire Caleb de sa bulle pour le mener vers les animations qu’il pouvait y avoir dans la ville ou le quartier. Bref, c’était une amitié plutôt commune mais qui avait le mérite d’avoir des piques de surprises.


« Si vous auriez appelé avant, on vous l'aurait sûrement dit. » Et, effectivement, des piques de surprises, il y en avaient encore maintenant. Et pas forcément dans le bon sens, malheureusement. Victoria n’était jamais partie de la sorte, mise à part une petite semaine avec Appoline Lewis. Une semaine, ce n’était rien comparé à six mois. Une semaine, on pouvait supposer qu’on était resté au lit, prit d’une forte maladie, ou bien qu’on était juste prit ailleurs pour une quelconque affaire. Evidemment, être parti une semaine en novembre 2009, en période scolaire, ce n’avait rien de très anodin non plus. Mais c’était déjà beaucoup moins flagrant que des mois entiers. La jolie blonde ne pouvait pas mesurer l’impact de son absence et, surtout, de son retour. Peut-être parce qu’elle avait la certitude qu’à part son frère, personne ne viendrait trop prendre à cœur ce manque de nouvelle. Ce qui était peut-être idiot. Mais elle avait eut l’impression de perdre un peu de vue toutes les personnes qu’elle considérait comme amis proches. Déjà, parce qu’elle passait son temps à la faculté, auprès de Milla ou tout bonnement, avec Neal. Alors, le temps pour les relations amicales étaient déjà mises quelque peu en péril. Mais jamais, ô grand jamais, elle n’aurait songé à recevoir un regard aussi désintéressé de la part de Caleb. Il n’était pourtant pas un ami proche. Il n’était pourtant pas la personne sur qui elle misait toute sa confiance. Il n’était pas celui envers qui elle avait le plus de compte à rendre. A vrai dire, on pourrait même se demander pourquoi elle avait prit la peine de venir à sa rencontre. Pourquoi être venu voir un type qui, au final, semblait vous importez peu et qui paraissait vouloir jouer la carte de l’inconnu ? La jeune fille se mordilla la lèvre devant le manque de compréhension de Caleb. Si elle était là, au final, c’était parce qu’elle l’aimait bien. Elle aimait bien le jeune Canadien, qui paraissait plutôt casanier et détaché, mais qui se révélait tout de même d’une patience sans égal à son égard et qu’elle aimait bien embêter quand elle avait du temps à casser. Ce n’était peut-être pas un ami proche mais il restait un ami qu’elle appréciait tout de même. Et le fait qu’il la considère comme une inconnue avait au moins le mérite de la blesser un minimum. Alors qu’elle franchissait le seuil du garage, Victoria baissa la tête. Elle reconnaissait entièrement sa culpabilité et elle avait très bien comprit la phrase à double sens que venait de lui lancer Caleb.

Je me suis retrouvée en incapacité à téléphoner. Et pas sûr qu’on m’aurait répondu. Pourquoi il ferme ? Je sais que j’aurai aussi pu le savoir par téléphone mais autant être ici pour quelque chose.

Victoria glissa ses clés dans sa poche avant de laisser sa main dedans et de faire la même chose avec l’autre. Elle n’avait pas songé que Caleb l’aurait accueilli aussi froidement. Mais, après tout, pouvait-elle réellement le blâmer ? Elle aurait sûrement réagit pareil. De toute façon, elle savait pourquoi elle était là. Enfin, elle avait un certain objectif. Si on pouvait appeler ça un objectif. Et le jeune homme ne semblait pas apte à lui faciliter le travail.

Je suis désolé, Caleb. Tu dois certainement en avoir rien à faire de moi, à présent, mais je voulais quand même m’excuser.

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Message(#) Sujet: Re: ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. ♦ NO NEWS. NO CALL. BUT A COME BACK. EmptySam 20 Mar 2010 - 18:49


Caleb n'était pas comme ça d'habitude, mais disons qu'avant d'habiter à Ocean Grove il n'avait jamais vraiment vécu une vie normale, il n'avait jamais vraiment eu un cercle d'amis comme il en avait ici. Il ne savait pas ce qu'il devait faire et ce qu'il ne devait pas faire, il ne savait pas si le fait que Victoria se soit enfuis sans rien dire devait le rendre furieux ou alors s'il devait être heureux de son retour. Mais au fond de lui, ce qu'il savait c'était qu'il se sentait en quelque sorte inutile, à quoi bon avoir passé des mois à créer cette « amitié » quand on la détruit par la suite pour rien? Pour un voyage ou un périple. C'est vrai il ne savait pas tout de Victoria, ce n'était qu'une cliente régulière – ou très régulière, mais il s'était attaché à cette régularité et le fait qu'elle revienne comme si rien ne s'était passé était pire. Pourtant elle était revenue, même si il était assez tard, elle était là. Il n'avait pas grand chose à lui reprocher, mais le moment était très mal tombé. Il venait de perdre Backer, son patron et son ami, il avait à ranger tout le garage et chaque objet lui rappelait un souvenir en compagnie de lui, ou encore d'elle.

    FLASHBACK

« Tu sais que le fait que tu passes toutes les semaines me donne un gros boulot ! » dit Caleb sur un ton ironique.
« Oui mais là, ma voiture a réellement besoin de toi. »
« Réellement ? » Caleb esquissa un sourire, cette phrase sous entendait que d'habitude la voiture n'avait pas besoin de lui. Victoria afficha une moue fâchée, elle n'aimait pas se faire avoir.
« Enfin tu vois ce que je veux dire! » souffla-t-elle accompagné d'un soupire. Caleb acquiesça, apparemment la voiture aurait besoin d'un coup de clé. Caleb se mit au travail, écouta Victoria énumérer les problèmes de sa voiture et alla chercher les outils, quand il revint, il tendit une grosse clé à Victoria.
« C'est à toi de travailler aujourd'hui. » dit-il sur un ton taquin. La bouche de la blondinette s'ouvrit, choquée et elle fit un signe négatif de la tête.
« Non, non ! Je suis habillée en blanc ! » Caleb éclata de rire, elle n'allait pas s'en sortir aussi facilement. Il lui montra le garage du doigt. Il y avait les bleus de travail de Joan, ça lui irait comme un gant.
« Vas te chercher un bleu de travail. Je t'attends ici. » Après quelques minutes à résister, Victoria dut céder afin de pouvoir retrouver sa voiture en bon état. Quant à Caleb il était plus que satisfait de pouvoir voir la blondinette recouverte de graisse noir à son tour. Après des fous rires et quelques chamailleries, Victoria finit la journée épuisée, découvrant enfin la difficulté du travail du Canadien.

    FIN DU FLASHBACK

C'était des bons souvenirs, tous. Il avait pu découvrir beaucoup de choses sur les Ocean Grovers grâce à elle, même si elle avait toujours posé trop de questions. Il l'observa entrer dans le garage sans rien dire. Il n'allait pas longtemps jouer la carte de l'inconnu, non, c'était juste pour lui montrer que malgré les apparences, son absence avait beaucoup compter. Surtout qu'il s'était imaginé quel réconfort elle aurait put être si elle aurait été là lors de ses moments les plus durs, elle qui réussissait à le faire sourire, même si elle ne le connaissait pas énormément. « Je me suis retrouvée en incapacité à téléphoner. Et pas sûr qu’on m’aurait répondu. Pourquoi il ferme ? Je sais que j’aurai aussi pu le savoir par téléphone mais autant être ici pour quelque chose. » Oui très bonne excuse qui aurait sûrement marché si elle savait pourquoi. Caleb se méfiait toujours de tout le monde, il s'était méfié d'elle au début puis peu à peu avait mit sa méfiance de côté. Malheureusement il fallait sûrement tout recommencé à présent. Restant ainsi immobile, adossé à une table où était posé des dizaines d'outils, ne réagissant pas à ses paroles, la jeune femme continua. « Je suis désolé, Caleb. Tu dois certainement en avoir rien à faire de moi, à présent, mais je voulais quand même m’excuser. » Caleb ne voulait pas en venir jusque là. Il savait à quel point il était difficile de s'excuser, en effet il ne l'avait jamais vraiment fait. Prendre son courage à deux mains et mettre sa fierté de côté, c'était quelque chose de compliqué. Il n'avait pas voulu pousser la blondinette jusque là. Il décida alors de briser la barrière qu'il y avait entre eux depuis qu'elle était là tout en lâchant un léger soupire. Il préféra mettre de côté ses excuses, comme si elles n'avaient jamais existé. Il se relâcha décida de se retourner, pour continuer de ranger les affaires et finit par répondre sur un ton normal, sans sous entendus et sans reproches. « Backer est mort. » Le fait de le dire encore et encore lui faisait réaliser que c'était de plus en plus difficile. Victoria connaissait Backer, elle l'avait croisé plus d'une fois dans ses maintes et maintes visites et avec le caractère ouvert et 'papa' du vieux garagiste, ils avaient eu beaucoup de conversations, ils se liguaient souvent contre Caleb, mais en bons enfants. Caleb finit par remplir un carton et se retourna vers Victoria. Disons qu'il était prêt à écouter ce qu'elle avait à dire, mais que cela ne devait pas ralentir son travail, même si il avait briser la barrière entre eux deux, il ne voulait pas qu'elle s'en sorte aussi facilement. Il va falloir du temps, car Caleb estime qu'elle était une bonne amie et qu'une bonne amie donne des nouvelles quand elle s'en va en vacances et essaye, malgré les circonstances, de prévenir si elle est toujours vivante ou pas. Il lui tendit le gros carton. « Tiens, tu vas servir à quelque chose. » il disait ça sur le ton de l'humour mais il gardait une expression sérieuse.
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